"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Let's drink to that : fish eatin' other fish ft Robin T. Lawford - Page 3 2979874845 Let's drink to that : fish eatin' other fish ft Robin T. Lawford - Page 3 1973890357
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Let's drink to that : fish eatin' other fish ft Robin T. Lawford

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() message posté Ven 7 Nov 2014 - 16:34 par Invité


L E TS DR INK 2 THA T

Ce n’était pas une amitié ordinaire. Nous étions constamment séparés, et pourtant malgré la distance et les épreuves de la vie, Robin avait toujours trouvé un moyen d’être là. A mes côtés. Je fermais les yeux et son visage m’apparaissait à chaque moment : La mort de ma mère, le déménagement, les violences de mon père, la perte d’Eugenia, mais aussi à l’ouverture des cadeaux de Noel, pendant les vacances d’été, et le jour de mon admission à Liverpool. Je souris avec lassitude. J’étais une épave en ce moment. Mon arrivée à Londres avait été très mouvementé, et même si je ne savais plus où donner de la tête j’arrivais à trouver une certaine de sérénité grâce à ses sourires au coin et ses taquineries enfantines. Il m’avait manqué !

Je me retournais lentement afin de lui faire face. Je n’y connaissais rien dans le domaine de la médecine, mais j’étais sûr qu’il était un chirurgien hors pair. J’étais prêt à lui confier ma vie. Pour ce qu’elle valait.

« Je suis tout ce qu’il y a de plus adorable ! »

Je souris d’un air narquois. Il était peut-être attendrissant, mais j’étais résigné à ne pas me laisser faire. Tout du moins, pas aussi facilement. Robin avait souvent le dessus. Il était plus âgé, et malgré mes élans d’insolence – Je respectais cet écart. Je pense que quelque part, mon sentiment à son égard allait au-delà ; je le vénérais. Je baissai les yeux afin de marquer un silence. Je cogitais à une vitesse vertigineuse. L’alcool commençait à s’emparer de ma conscience afin de me faire gouter aux plaisirs mesquins de l’ivresse. Je tanguais en direction du comptoir avant de me rattraper. Il avait eu des débuts difficiles avec Ellie, mais je me plaisais à penser que ça avait été le coup de cœur instantané entre nous. J’étais la gamin farouche et impulsif – Il était le héros souriant et réconfortant.

« Ecœurant ? Ne soit pas jaloux Julian, je te l’ai dis je suis adorable comme mec, c’est pas ma faute c’est comme ça ! » S’exclama-t-il avec désinvolture. Son ton me tira de ma torpeur. Je baignais en pleine enfance et voilà que je me retrouvais catapulté dans l’atmosphère médiévale et rustique du bar. Je clignai des yeux. Mes sens s’éveillaient peu à peu.

« Mais je suis adorable, Monsieur ! » M’offusquai-je. « Je ne le montre pas avec autant d’aisance que toi. J’ai du mal à sourire aux gens. » Avouai-je d’un ton las.

Robin était tout le temps de bonne humeur. Chacun de ses gestes était une invitation à la jovialité et à l’allégresse. Alors que de mon côté je restais tapi dans le silence, cachant toutes mes blessures et mes erreurs de parcours. Je m’étais protégé durant des années – Me retrouver en face de mon meilleur ami était un rappel à l’ordre. Je crois que c’était la raison pour laquelle j’affectionnais autant nos rencontres ; je me sentais digne de l’enfant que j’avais été. Je souris. Robin était le détenteur de mon identité.

Je me redressais afin de sombrer dans la folie : Je m’inclinais face à sa grandeur avant d’être regagné par mon arrogance. Je fis la moue en louchant sur mon verre de Whisky vide. Je crispais mes doigts avant de l’égoutter au fond de ma gorge. Rien !

Plus sa liste d’éloges s’attardait sur mes qualités, plus mon sourire s’élargissait. Je me sentais tout puissant. Je bombai le torse afin de me laisser aller à la mièvrerie à mon tour, lui avouant ce qu’il savait certainement déjà : J’étais content d’être avec lui. Et pas seulement ce soir.

« Ben voilà, tu vois que ce n’était pas difficile, vraiment il faut tout d’apprendre. » Se moqua-t-il en tapotant mon épaule. J’étais complètement engourdi. Ma tête me tournait. J’éclatai d’un rire enfantin en claquant des mains. Non mais quel goujat ! Il n’en ratait pas une ! Je fronçais légèrement les sourcils en le défiant du regard.

« Tu m’apprends que des âneries : Mon premier pétard, c’est à toi que je le dois. Ma première cuite, toi. Ma première copine … Ah non, tout le mérite me revient ! Je suis né avec un don particulier pour charmer. » Je m’esclaffai.

« Ok, je fais faire semblant de croire que ma simple présence est plus importante qu’un steak et des frites ! »

J’écarquillai les yeux en haussant les épaules d’un air innocent.

« Tu peux aussi te consoler en disant qu’une fois que j’aurais englouti mon steak frites, tu redeviendras mon centre d’intérêt.. » Je lui souris de toutes mes dents. « Et si tu me goutes, je pourrais même tomber amoureux de toi avant la fin de la soirée. Manger c’est la vie. » Mes yeux pétillaient – On aurait dit un illuminé.

La serveuse se présenta avec mon verre de jus. Au début ce n’était qu’une blague de mauvais gout, mais j’avais fini par me délecter de la fraicheur fruitée de la boisson. J’avalais les gorgées d’orange afin de chasser l’amertume de l’alcool et rebooster mon esprit.

« C’est ça, aller bois si tu ne veux pas faire un malaise ! » Souffla-t-il en se redressant sur ton tabouret. Je mimais chacun de ses gestes comme un gosse. Je lui souris. J’avais toujours l’impression d’être protégé lorsqu’il était dans les parages. Je n’avais rien à craindre si mon grand frère était là pour me commander un jus d’orange anti-cuite, pas vrai ? Je ris avec légèreté. « Non c’est bon pour l’instant je vais rester à la bière, regarde ça arrive enfin. »

Je me suivis la direction de ses doigts. La serveuse n’avait jamais eu l’air aussi belle, qu’avec nos deux assiettes dans les bras. Je déglutis, affamé. L’odeur de fumée chatouillait mes narines. J’observais nos steaks avant de me lancer dans la comparaison de la taille de nos morceaux de viande.

« T’es un vrai gosse ! Et puis t’a besoin de lunette, le mien est largement plus gros ! » Railla-t-il en coupant un morceau. Je lui tirai la langue en levant les yeux au ciel.

« Bah si c’est le cas, on devrait partager ton surplus. C’est plus juste !» Proposai-il en avant une frite. Ce n’était pas entièrement une blague. J’avais les yeux plus gros que le ventre – Au fond j’étais sûr que j’allais être rassasié à mi- assiette.

Je saisis les couverts afin de calmer les rugissements de mon estomac. Ça faisait du bien de sentir la chaleur de la nourriture glisser le long de mon transit digestif.

« On dort chez Ellie !» Décidai-je tout à coup. « Il faut trop que je me venge. Elle a pas voulu faire mon linge l’autre jour. Il faut que tu m’aides à mette tout son placard au lavage … »

Je ris de ma propre bêtise. J’étais sûr de me faire sermonner … Mais je devais au moins essayer. Il fut une époque ou nous faisions les 400 coups. Je balançai en sa direction afin de lui faire les yeux doux.

« Dis ouiiiii ... »

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Robin T. Lawford
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() message posté Sam 8 Nov 2014 - 18:34 par Robin T. Lawford


« Let's drink to that »


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Julian & Robin


La relation que nous avions était particulière, Julian n’était pas seulement le petit garçon de la maison d’à côté devenu mon meilleur ami au fil des ans, il était bien plus que ça, il était un membre à part entière de ma famille, il était le frère que j’avais choisi pour faire parti de ma vie et celui que je ne laisserais jamais partir, j’avais trop besoin de lui à mes côtés, de sa présence, nous avions grandis ensemble et m’imaginer vivre sans lui m’étais impossible car même lorsque nous étions séparés -ce qui arrivait plus souvent que je ne l’espérais- nous ne l’étions jamais totalement. Nous nous donnions constamment des nouvelles l’un de l’autre et lorsque c’était possible il m’arrivait d’aller le voir ne serait-ce que pour passer une journée ou deux en sa compagnie. « Mais je suis adorable, Monsieur ! »  Je souris, oui il l’était mais je serais certainement la dernière personne à lui dire, j’aimais trop le taquiner et le voir se défendre tant bien que mal, après tout c’était souvent lui qui commençait, c’était équitable que ce soit moi qui ait le dernier mot, non ? « Je ne le montre pas avec autant d’aisance que toi. J’ai du mal à sourire aux gens. » Je pressé son bras car je savais que ce n’était pas un simple aveu fait sur le ton de la plaisanterie. Julian cachait ses sentiments bien plus que je ne le faisais, j’avais pris l’habitude de tout placer sur le ton de la plaisanterie, c’était un bon moyen de cacher ses sentiments et ne pas monter au reste du monde que tout n’est pas toujours tout rose, au fond je ne savais pas si c’était une bonne tactique mais ça fonctionnait, Julian lui avait plus de blessures que moi à cacher et il préférer garder ça sous silence en renfermant ses blessures dans une coquille comme pour se protéger. « Tant que tu me souris à moi, je ne t’en veux pas. » finis-je par dire doucement.

Ma liste d’éloges à son égard l’obligea à me révéler qu’il était content d’être ici avec moi.


« Tu m’apprends que des âneries : Mon premier pétard, c’est à toi que je le dois. Ma première cuite, toi. Ma première copine … Ah non, tout le mérite me revient ! Je suis né avec un don particulier pour charmer. »
Je tournai le regard vers lui avant d’exploser de rire, c’était vrai que je l’avais entrainé avec moi dans quasiment toutes mes soirées. Il était plus jeune c’était normal que je sois celui qui lui apprenne les choses de la vie, choses qu’il avait vite apprises et comme on le dit souvent l’élève avait dépassé le maître ! Je ris à l’allusion de son don inné pour charmer.

« Oui ben si mes souvenirs sont bons tu ne t’en es jamais plein, au contraire t’en redemandais toujours ! Et concernant ton don pour charmer, ça me fais mal de l’avouer mais je suis obligé de m’incliner devant toi, t’a toujours été doué sur ce point là ! Comme quoi je ne suis pas le seul à avoir une gueule d’ange, … à moins que ce soit dû à autre chose… » Dis-je en souriant.  
« Tu peux aussi te consoler en disant qu’une fois que j’aurais englouti mon steak frites, tu redeviendras mon centre d’intérêt.. »  Je levais les yeux au ciel. « Tu penses vraiment que ça va me remonter le moral ? »  Et si tu me goutes, je pourrais même tomber amoureux de toi avant la fin de la soirée. Manger c’est la vie. » Je m’esclaffais. « Et après tu oses dire que c’est moi le goinfre ! »

La serveuse arriva avec le verre de jus d’orange que j’avais commandé spécialement pour Julian. Je le regardais avaler sa boisson en refusant son offre d’en prendre un moi aussi. La serveuse arriva enfin avec notre commande, nos deux assiettes aux mains et les posa sur le comptoir avant de nous servir nos pressions. Mon ventre criait famine et j’avais hâte de gouter enfin à mon steak. Lorsque Julian se lança dans une comparaison de la taille de nos steaks je me moquais de lui et de son comportement enfantin mais cela ne m’empêcha pas d’agir de la même manière. J’avalais un morceau de viande et me sentis revivre, ça faisait un bien fou de manger lorsque l’on était affamé !

« Bah si c’est le cas, on devrait partager ton surplus. C’est plus juste !» Je laissais échapper un rire sincère, sur ce coup il m’avait bien eut, j’aurais mieux fait de le laisser penser que c’était son steak qui était plus gros. « Ok, on verra quand tu auras fini ton assiette Fitz’, je te connais tu dis ça mais tu vas avoir du mal à terminer ! » dis-je lui adressant un d’œil complice.

J’avalais une frite, puis deux avant de saisir mon pichet de bière et d’en boire une gorgée. « On dort chez Ellie !» Je reposais le verre sur le comptoir et observa mon ami, qu’est-ce qu’il mijotait encore ? « Il faut trop que je me venge. Elle a pas voulu faire mon linge l’autre jour. Il faut que tu m’aides à mette tout son placard au lavage … »

Je riais à sa bêtise, elle n’avait pas voulu s’occuper de son linge alors en punition il allait mettre tout son placard au lavage ? Il avait déjà trouvé mieux. J’imaginais la tête d’Ellie en nous voyant faire et même si elle nous traiterait surement d’être deux imbéciles je ne pouvais nier que l’idée de l’embêter un peu ne me déplaisait pas. Elle disait toujours que nos histoires la faisait rire et qu'elle regrettait de ne pas nous avoir connu à l’époque où nous n’en loupions jamais une. Ça nous permettrait de rattraper le temps perdu même si elle devait être l’objet de notre blague. Julian se pencha vers moi avec un regard qui avait l’air de me supplier. « Dis ouiiiii ... »  Je me redressais et avala un autre morceau de viande en faisait mine de réfléchir. « On verra… Si tu es sage ! » Dis-je d’un air malicieux. Il savait très bien que je finirais par céder, il savait que je cédais à tous ses caprices comme un grand frère gaga.



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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 20:34 par Invité


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J’étais complètement conscient de tous mes défauts. Je râlais beaucoup, j’étais parfois antisocial, je regardais les gens de haut et j’arquais souvent un sourcil pour la forme, juste pour me donner un air suffisant et snob. Depuis la mort de ma mère, j’avais eu tendance à me renfermer sur le monde extérieur, et seules quelques personnes que je jugeais privilégiées pouvaient encore percer ma carapace. Robin en faisait partie, mais pas comme un ami ou un simple membre de la famille. Je le regardais avec  fascination, et une profonde admiration, comme un gosse devant l’adaptation humaine de son super héros préféré. Il m’avait accompagné tout le long de mes traversées du désert, et encore aujourd’hui, Robin était toujours là pour soulager mon fardeau. Il ne s’en rendait probablement pas compte, mais j’étais perdu sans lui et son grain de folie. Il semblait être le seul à éveiller mon esprit engourdi, je retombais en enfance, et l’espace d’une rencontre je redevenais le gosse rieur et impulsif de la maison d’à côté. Je fis la moue en haussant les épaules. Il ne fallait absolument pas qu’il lise dans mes pensées. J’en entendrais parler pendant des années, sinon !  Je roulai des yeux sur le comptoir afin de jouer avec mon verre vide.

«  Tant que tu me souris à moi, je ne t’en veux pas.   »

Je lui souris d’un air sincère avant de m’étirer les bras. L’attente se faisait longue, et mes muscles commençaient à me tirailler. Je penserais à exiger un massage à ma conquête du soir, ou sinon, Robin devra s’en charger. Je clignai de l’œil en le regardant au coin. Il me taquinait un peu trop à mon gout. Je m’attardais sur les éloges peu glorifiantes de nos soirées ensemble. Il avait obtenu son diplôme avant moi, et forcément, il avait découvert les joies et les libertés du supérieur en premier.  Je vivais dans un quartier différent, puis dans un pays différent, mais à chaque fois, je m’arrangeais pour m’incruster dans sa chambre étudiant. Il m’accueillait à bras ouverts, généralement une bière à la main. Je pouffai de rire à sa suite. C’était fou ce que son humeur pouvait être communicative!

« Oui ben si mes souvenirs sont bons tu ne t’en es jamais plein, au contraire t’en redemandais toujours ! Et concernant ton don pour charmer, ça me fais mal de l’avouer mais je suis obligé de m’incliner devant toi, t’a toujours été doué sur ce point là ! Comme quoi je ne suis pas le seul à avoir une gueule d’ange, … à moins que ce soit dû à autre chose… » Lança-t-il, amusé. J’écarquillai les yeux, faussement offusqué. « Mais je ne te permet pas ! Les filles adorent les gars pédants, j’ai la chance d’avoir une très haute estime de moi-même ! » Raillai-je en levant les yeux au ciel. « Tu avais la meilleure beu du campus, c’était du gâchis de ne pas en consommer. »

Je louchai sur les plats qui défilaient sous nos yeux. J’avais une faim de loup- l’alcool, et la quantité de cigarettes que j’avais fumé avant de débarquer au pub m’avaient complètement épuisé. Mon estomac se tordait dans toutes les directions. Je serrais la bouche d’un air las.

« Tu penses vraiment que ça va me remonter le moral ? Et après tu oses dire que c’est moi le goinfre ! »

Je fis une grimace. Non mais, de nous deux, j’étais le moins goinfre. Aujourd’hui était une exception qui confirmait la règle. Je  déglutis en sentant l’odeur de fumée s’approcher au fur et à mesure que la serveuse arrivait vers le comptoir. Elle posa les steacks frites, et mon regard s’illumina de mille feux. Je jetai un coup d’œil rapide vers Robin afin de comparer la taille de la viande.

«  Ok, on verra quand tu auras fini ton assiette Fitz’, je te connais tu dis ça mais tu vas avoir du mal à terminer ! » Se moqua-t-il. Il n’avait pas complètement tort. J’avais les yeux plus gros que le ventre. Je fis une moue craquante avant d’éclater de rire. Il me connaissait trop bien.

« Ben cette fois c’est différent ! » Râlai-je en lui tirant la langue.

J’avalais une frite. Je commençais toujours par l’accompagnement avant de m’attaquer au plat de résistance.  C’était une sorte de rituel bizarre. Je trempai mes doigts dans le ketchup comme un gosse avant d’avoir une illumination : Ellie m’avait affiché sur twitter en disant que je ne faisais jamais mon linge tout seul ! J’imaginais déjà sa tête lorsqu’elle retrouverait tous ses vêtements au lavage. Poupette comme elle était, j’allais prendre cher. Mais la frénésie du jeu était plus forte que la raison. Je m’esclaffai en pensant à tous les stratagèmes diaboliques qui me permettraient de la pousser à bout. Je me retournais vers Robin, le regard suppliant. Il posa sa bière avant de lancer : «  On verra… Si tu es sage !   »

J’arquai un sourcil.

« Je t’ai connu plus téméraire, l’ami ! »  Je me redressai sur mon siège en piquant ma viande. J’étais sûr qu’avec quelques bons arguments, et mon expression la plus adorable, il allait céder à mes caprices. Je levai la main afin de commander un fond de whisky. Le jus d’orange c’était bon, mais lassant au bout d’un moment. Je bousculai Robin afin de désigner une jolie brunette qui venait de rentrer.

« Preums ! »  Scandai-je en faisant un sourire aguicheur à la jeune femme. « Je te pari que j’ai son numéro du premier coup… »  

L’alcool me montait à la tête. Je sentais mes joues s’empourprer. Je pris une grande inspiration en me cramponnant au rebord du comptoir.

« Ou pas … »  Je ris comme un demeuré. Il faisait si bon de retomber dans l’insouciance de la jeunesse auprès de mon meilleur ami. Je me tus afin de le fixer d’un air reconnaissant. Londres, m’avait tellement manqué !
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() message posté Ven 16 Jan 2015 - 1:51 par Robin T. Lawford


« Let's drink to that »


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« Mais je ne te permet pas ! Les filles adorent les gars pédants, j’ai la chance d’avoir une très haute estime de moi-même ! » J’arquais un sourcil en regardant mon meilleur ami se défendre. « Les filles ne savent pas elle-même ce qu’elles aiment ! » Lançai-je avec un air faussement résigné. « Et depuis quand t’es aussi présomptueux ? » le taquinais-je avec un large sourire en venant lui donner une tape sur l’épaule. Je regardais mon verre vide et espérais que la serveuse arrive rapidement avec nos commandes. Je commençais à avoir la gorge sèche, peut-être aurais-je du accompagner Julian et prendre moi aussi un jus d’orange.  « Tu avais la meilleure beu du campus, c’était du gâchis de ne pas en consommer. »  Je m’esclaffais, à cette époque nous étions insouciants, bien plus que nous le sommes aujourd’hui. Un sourire s’affichait sur mes lèvres alors que je repensais à toutes ces soirées et toutes les conneries que nous avions faites ensemble. Julian avait toujours été là, à chaque soirée, chaque fête, même lorsqu’il était parti, je ne pouvais m’empêcher de lui faire partager les moments clés de mes soirées et il avait à chaque fois le droit à un compte rendu par téléphone, il en faisait d’ailleurs de même. J’avais toujours eu ce besoin incessant de tout partager avec lui, comme-ci je ne pouvais vivre pleinement sans lui. C’était surement ça, Julian était une partie intégrante de ma personnalité, mon plus vieille ami, mon petit frère. Je secouais la tête avant de lui répondre. « Tu parles, ce n’est qu’une excuse ça ! Si tu n’avais pas consommé elle n’aurait pas été perdue, j’en aurais juste plus profité ! » Je le taquinais encore et toujours mais c’était de sa faute, il venait de revenir et on avait du temps à rattraper, je m’étais ennuyé sans lui alors il allait surement devoir subir mes taquineries encore quelques temps durant cette soirée.

Nos assiettes arrivèrent et Julian se lança aussitôt dans une comparaison de la taille de nos steaks avant d’essayer de m’amadouer pour avoir un bout du mien. Je secouais la tête, je le connaissais par cœur et je savais qu’il avait souvent les yeux plus gros que le ventre. « Ben cette fois c’est différent ! »  Je bu une gorgée de bière et reposa le pichet sur la table. « Ouais on verra ça… Je suis sur que tu vas me supplier pour que je t’aide à finir ton assiette. Et j’en serais capable ! » annonçai-je fièrement. Bon je l’avouais, de nous deux c’était moi le goinfre et je l’assumais totalement. Après tout ce n’était pas de ma faute si mon appétit était insatiable. Non ?

Alors que nous étions tous les deux entrés dans la dégustation de nos plats tant désirés, Julian me parla de sa mini-vendetta à l’égard d’Elliana qui si j’en croyais ce qu’il disait avait refusé de laver son linge. D’ailleurs il me semblait qu’elle avait partagée ça sur twitter. Je ne pu m’empêcher de rire, il avait déjà eut de meilleures idées mais je devais bien avouer que voir Ellie dans tous ses états était un spectacle dont je ne me lasserais jamais et puis elle serait bien servie dorénavant avec Julian. « Je t’ai connu plus téméraire, l’ami ! » J’haussai les épaules en avalant un morceau de steak. Je savais qu’il le ferait avec ou sans moi et je ne manquerais le spectacle pour rien au monde mais j’aimais trop le voir me supplier avec ses yeux de chien battu pour accepter tout de suite. Jules me bouscula alors que j’avalai une frite. « Preums ! » Je tournais la tête vers l’objet de son attention et souris en voyant une belle jeune femme qui semblait répondre au sourire de mon meilleur ami. « Je te pari que j’ai son numéro du premier coup… Ou pas … »   Je me retournais vers lui en souriant et en attrapant une autre frite. « Elle t’a souris, c’est déjà bon signe ! » dis-je en le bousculant légèrement. « A peine arrivé qu’il drague déjà ! » lançai-je en levant les yeux au ciel. « Moi qui pensait profiter de toi toute la soirée, je suis déçu… » Je fis une moue boudeuse avant d’exploser de rire. L’alcool commençait à me monter à la tête et m’embrouillait l’esprit. Je me tortillais sur mon tabouret. « Va falloir qu’on bouge un peu après j’en peux plus d’être assis là, tout mon corps commence à s’engourdir » Je bu une autre gorgée de bière et me tourna un peu plus vers Jules en essayant de prendre un air sérieux. « Alors, dis-moi, mettre tout le linge d’Ellie à laver, c’est ça ton plan ou tu as quelque chose de mieux à proposer ? »

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() message posté Jeu 22 Jan 2015 - 14:45 par Invité


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Je lui souris avant d’éclater de rire. Robin avait le don de faire ressortir le meilleur en moi. Je me sentais tout à coup libre de dévoiler toutes les facettes cachées de ma personnalité. Je pouvais être le gosse battu, l’enfant éclopé, le journaliste désabusé, ou l’amoureux maudit sans avoir peur d’un quel conque jugement de sa part. Il était juste là, fidèle à lui-même et à mes souvenirs. Les serveuses se pavanaient autour de nous, sans daigner rapporter notre commande. J’haussais les épaules en m’impatientant avant de me pencher vers lui. « Les filles ne savent pas elle-même ce qu’elles aiment ! Et depuis quand t’es aussi présomptueux ? » J’arquai un sourcil, presque offusqué par ses propos. « Je suis réaliste. Ce n’est pas présomptueux du tout. La séduction a toujours été une question de manipulation. C’est un jeu. » Je marquai un long silence lors duquel je bu une gorgée de jus. Il fallait absolument que je recentre mes pensées. L’ivresse me faisait souvent dire n’importe quoi. « Bien sûr je ne parle pas d’amour. Là c’est plus subtil. Il faut savoir sous-entendre ses sentiments, sinon c’est nul. » Je crispai mes poings sous le comptoir avant de lui adresser un regard en biais. Eugenia faisait de nouveau intrusion dans mes pensées. Elle me hantait comme un poison incurable. Je pris une grande inspiration avant de me focaliser sur l’hilarité de nos échanges. Je me rappelais de nos virées et des soirées estudiantines délurées. Il m’arrivait d’abandonner la compagnie de Ginny afin de me lancer dans une nuit de folie avec Robin et ses camarades de la faculté de médecine. L’âge de l’insouciance était révolu, pourtant je gardais toujours les réminiscences de notre dépravation. « Tu parles, ce n’est qu’une excuse ça ! Si tu n’avais pas consommé elle n’aurait pas été perdue, j’en aurais juste plus profité ! » Je souris à sa remarque. Quel idiot ! Il avait réponse à tout – impossible de le contredire. Je me mordis la lèvre inférieure en plissant le front. « Mais tu es médecin, je t’ai sauvé la vie en t’évitant de planer trop loin. »

L’odeur de fumée faisait vibrer mes narines dilatées. Il me sembla même que mon estomac gronda afin de saluer les plats de steak grillés. Je déglutis avant de saisir ma fourchette avec hargne. J’avais les yeux plus gros que le ventre, c’était bien connu – mais la tentation d’embêter Robin était trop forte à chaque fois. « Ouais on verra ça… Je suis sur que tu vas me supplier pour que je t’aide à finir ton assiette. Et j’en serais capable ! » Lança-t-il sur le ton du défi. Je postai ma main en face de mon assiette, comme pour la protéger de ses manigances. « Jamais ! Gouloume va ! »

J’avalai la quasi-totalité de ma ration de frites comme si ma vie en dépendait, puis dans un élan de lucidité je me retournais avec Robin : Ellie ! Il fallait que je venge mon honneur. J’hésitais entre différents stratagèmes ; mettre des œufs dans ses chaussures préférées, remplacer son champoing par de l’assouplissant, badigeonner sa brosse à dent avec de la crème dépilatoire, ou encore mettre du talc dans sa poudre pour le visage. Je soupirai avant de me retourner vers la porte. Une jolie brune croisa mon regard et je lui lançai un sourire séducteur. « Elle t’a souris, c’est déjà bon signe ! A peine arrivé qu’il drague déjà ! Moi qui pensait profiter de toi toute la soirée, je suis déçu… » Robin me bouscula légèrement, et je me retournai vers lui les yeux écarquillés. « Mais ne soit pas jaloux ! Tu es ma brunette préférée de tout l’univers. » Me moquai-je, en reportant mon attention sur nos plats. Je pris une bouchée de viande saignante.« Je ne draguerais plus, voilà ! » Boudai-je en croisant mes bras sur ma poitrine.

La tête me tournait. L’alcool commençait peu à peu à prendre possession de mon esprit, je me sentais comme prisonnier de mes réflexes. Je retins mon souffle avant de lâcher mon couvert. « Va falloir qu’on bouge un peu après j’en peux plus d’être assis là, tout mon corps commence à s’engourdir » ; J’acquiesçai d’un signe de la tête afin de confirmer ses paroles. Je voulais marcher un peu et respirer l’air frais de la nuit avant de rentrer. Robin bu une gorgée d’alcool et je mimai ses gestes comme un enfant obnubilé par son idole. « Alors, dis-moi, mettre tout le linge d’Ellie à laver, c’est ça ton plan ou tu as quelque chose de mieux à proposer ? » Je ris avec légèreté.« On improvisera en arrivant à l’appartement ! » Lançai-je en me redressant d’un coup. Je tirai sur la veste de mon ami afin de le sommer de faire de même.« Viens on y va maintenant ! » Je sortis mon portefeuille afin de régler la note.« C’est pas grave si tu as pas fini. Il y’ a de quoi manger chez nous, au pire on obligera Ellie à cuisiner ! » Raillai-je en sautillant sur place.

fin
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