"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I'm only human and I crash and I break down feat Aeris  2979874845 I'm only human and I crash and I break down feat Aeris  1973890357
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I'm only human and I crash and I break down feat Aeris

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() message posté Jeu 3 Aoû 2017 - 10:21 par Invité
Ça devait être le début d'après-midi. J'étais dans le canapé ma couette sur le dos. J'étais levé depuis longtemps mais et je m'étais mis sous ma couette. Je pouvais rester des heures là, je ne bougeais plus jusqu'au soir. Je n'allais même plus chanter au Lust. J'étais en arrêt de travail. Le seul petit réconfort que j'avais c'était de penser à Ethan. J'avais du mal à dormir la nuit, je dormais l'après-midi. Mon frère m'hébergeait depuis mon agression. Il avait prévenu ma mère que j'irais chez lui quelques temps. Je m'en voulais de laisser ma mère toute seule, mais je ne voulais pas qu'elle s'inquiète et elle serait si elle me voyait. Miles l'avait compris. Elle était assez grande pour s'occuper d'elle-même à presque soixante ans il fallait bien qu'elle se débrouille un peu. Mon frère était inquiet aussi. Je ne parlais pas beaucoup. Je restais dans son canapé presque toute la journée et je ne sortais plus. Je refusais systématiquement quand il me proposais de sortir, même pour aller faire les courses. J'avais l'impression d'être un zombie. Je me trouvais tellement idiot de m'être fait avoir. Les images repassaient sans arrêt dans ma tête en boucle, comme un mauvais film alors j'essayais de dormir pour oublier. J'ai entendu la porte s'ouvrir. Je ne savais pas que mon frère attendait quelqu'un. Je suis resté là sous ma grotte de sécurité. Jusqu'à ce que j'entende une voix familière. Aeris. J'ai montré ma tête et j'ai gardé ma couette contre moi. Je me demandais bien ce qu'elle faisait là. J'ignorais qu'il l'avait contacté. Je lui avais parlé de notre demi-sœur il y a un moment. Je ne savais pas s'ils s'étaient parlé. Miles en tout cas l'avait contacté et je me suis souvenu qu'il m'avait demandé mon téléphone. J'en avais un nouveau, mon ancien étant toujours dans la voiture du type qui m'avait agressé. Il était tombé dans sa voiture et je ne l'avais pas récupéré. Il lui avait peut-être envoyé un message comme ça pour qu'elle vienne. J'ai lancé un regard à Miles. C'était traître ce coup-là. Je l'ai entendu dire à Aeris qu'il ne savait plus quoi faire. Qu'elle était sa dernière solution. Je m'en suis voulu de lui donner tant de mal. Je me suis assis et j'ai laissé une place à Aeris dans le canapé en m’asseyant.

«Salut ...»

Elle qui avait espéré que je sois un peu plus joyeux, elle avec qui j'avais fait un pacte il n'y a pas si longtemps. J'avais l'impression de la trahir et d'être nul, comme toujours. J'ai baissé les yeux et je lui ai dis histoire d'avoir un sujet de conversation :

« Je ne pensais pas qu'il t'aurait appelé. Si j'avais su je me serais un peu mieux fringué pour te recevoir. »

Je me disais qu'il valait que je fasse un peu d'humour, même si je n'étais pas très doué, je ne voulais pas qu'elle s'inquiète elle aussi.
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() message posté Jeu 10 Aoû 2017 - 14:54 par Invité
Le coup de téléphone que reçut Aeris ce jour-là n’était pas banal. C’était la voix d’un garçon qui s’était fait entendre à l’autre bout du fil et qu’elle n’avait jamais connu auparavant. Il lui fallut un bon moment avant qu’elle ne put comprendre la situation : qui lui parlait et de quoi il s’agissait. Le prénom de Marlon s’était noyé dans la bousculade de mots et il lui avait fallu calmer son interlocuteur pour comprendre quelque chose.
C’était donc un frère de Marlon, et plus particulièrement, un de ses demi frères qui lui téléphonait. Elle ne s’était pas encore fait à cette idée, mais cela commençait à venir. Il fallait dire qu’après vingt ans d’existence en se persuadant qu’elle était fille unique, ce n’était pas forcément facile d’assimiler une chose pareille !

Toujours était-il que le moral de Marlon était au plus bas et que c’était pour cette raison qu’il faisait appel à son secours. Étonnée par la nouvelle, elle avait voulu obtenir plus de renseignement mais on lui fit comprendre qu’il serait mieux qu’elle se déplace directement sur place. Aeris ne savait pas vraiment quoi faire. Une fois là-bas que ferait-elle ? Et pourquoi elle d’ailleurs ? Ses frères ne pouvaient pas parvenir à le consoler ?
Soit. Elle allait s’en charger, si elle y arrive. Elle ignorait ce que Marlon leur avait dit sur elle, mais quelque chose lui disait qu’il avait dû leur glisser à l’oreille la fameuse promesse qu’elle lui avait tenue. Il lui avait dit qu’il craignait de la décevoir, mais en vérité, c’était elle qui avait le plus la trouille de manquer à sa promesse. Peut-être qu’elle ferait même qu’empirer les choses. L’espace d’un instant, elle regretta de lui avoir dit une chose pareille, mais d’un autre côté, elle espérait lui avoir donné un espoir de voir les choses meilleures.

Ce fut un peu tremblante qu’elle arriva devant la porte de l’appartement. Son cœur battait plus vite que la normale et elle sentait sa peau se transformer en chair de poule. Elle n’avait encore jamais vu ses autres ‘demi frères’, Marlon était le seul. Lorsqu’elle sonna, elle entendit des pas se diriger précipitamment vers la porte et cette dernière s’ouvrit. Elle laissa place à un garçon aux airs plus ou moins proche de Marlon.

« … Tu dois êtres Miles j’imagine ? » demanda-t-elle en manquant de bafouiller. Il fallait qu’elle ait confiance en elle, ou du moins, qu’elle en donne l’impression.
Elle fit la rencontre de Marlon peu de temps après. Ce dernier semblait effectivement mal en point. Aeris soupira. La voilà face à ses responsabilités désormais.

- Je ne pensais pas qu'il t'aurait appelé. Si j'avais su je me serais un peu mieux fringué pour te recevoir. 
- Qu’est ce qui ne va pas ? Demanda-t-elle aussitôt qu’il eut fini sa phrase. Elle était tout de même inquiète à son sujet et se demandait ce qui pouvait bien le rendre dans un état pareil, à quel point de gravité cela était rendu. La dernière fois qu’elle avait eu ce genre de tête, c’était lorsque Tessa était partie sans rien dire. Et qu’elle était revenue comme si de rien n’était, comme ça, en lui échappant un simple ‘désolée’. Peut-être que Marlon souffrait d’une peine de cœur, ou bien était-ce tout à fait autre chose. Elle se répétait plusieurs fois dans la tête que ça allait, qu’elle allait gérer. Il le fallait bien après tout, autrement elle ne serait pas venue.
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() message posté Lun 14 Aoû 2017 - 19:52 par Invité
Aeris était arrivée et j'ai souris. C'était la première fois que je souriais en plusieurs jours. Rien que le fait qu'elle soit là me donnait déjà du baume au cœur. Elle m'avait promis qu'elle m'aiderait à elle et je savais qu'elle tiendrait sa promesse mais il faudrait que je fasse un peu plus d'efforts. J'étais juste déprimé pour le moment et je n'avais pas envie de bouger. J'avais envie de disparaître dans un trou de souris. Elle me demandait ce qui n'allait pas. Visiblement Miles ne lui avait pas raconter ma mésaventure. Ce n'était pas plus mal quelque part, même si j'allais devoir le faire et je n'en avais pas forcément envie. J'avais juste envie d'oublier ce qui s'était passé. Il y avait déjà trop de monde qui était au courant, Miles, Nate, Nathan, mon patron … ça me dérangeait d'en parler tout le temps et en même temps ça me faisait du bien. C'était un peu paradoxale. J'ai laissé la place à Aeris pour s'installer et j'ai cherché mes mots pour lui répondre :

« On m'a drogué et agressé … »

Je n'avais pas envie de revenir sur ça, ni de revenir sur le fait que c'était une agression sexuel. J'étais déjà assez mal comme ça. Je voyais déjà trop souvent les images dans ma tête et ça m'empêchait souvent de passer de bonne nuit, du coup je n'avais pas besoin de lui raconter les détails. Je me voyais mal en plus lui expliquer vraiment ce qui m'étais arrivé même si je me doutais qu'elle aller me poser d'autres questions. J'ai donc anticipé :

« Mais je vais bien … enfin physiquement je vais bien … mais moralement c'est autre chose … »

Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète même si j'étais persuadé qu'elle allait s'inquiéter parce qu'elle appréciait et que si ça avait été l'inverse je me serais inquiété aussi. On ne se connaissait pas depuis bien longtemps mais elle avait pris une place importante dans mon cœur et j'espérais que c'était la même chose pour elle. Ça me changeait d'avoir un regard féminin. Je n'avais eu que des frères alors j'appréciais avoir une demi-sœur. Elle pouvait me parler d'autre chose et elle me comprenait aussi, même si mes frères étaient aussi compréhensif. Ce n'était pas pareil avec un regard féminin.

« Je crois qu'il veut que je sorte un peu de son appartement … je ne sais pas depuis combien de jour je suis là, mais je me sens en sécurité ici … Je n'ai pas envie de retourner dehors ... »

Je lui ai désigné mon frère qui était parti nous chercher à boire. Il a toujours été très serviable, mais même lui n'arrivait pas à faire que je me sente mieux. Je ne savais donc pas si elle pourrait m'aider. Je ne savais pas si même moi je pourrais aller mieux et trouver une solution à mon problème. Les séances de psy ne m'aidait pas beaucoup, ça ne m'avait d'ailleurs jamais vraiment aidé.
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() message posté Lun 4 Sep 2017 - 20:53 par Invité
Elle était mal à l’aise, Aeris. Dans cet appartement où elle n’avait jamais mis les pieds, parmi des gens qui lui semblaient à la fois très proche et très éloignées, connues et inconnues, elle avait la sensation d’être une intruse. Ou plutôt, d’être une super-héroïne qui devait avoir de lourdes responsabilités. Comme si elle et elle seule avait le pouvoir de guérir Marlon de son mal. Elle aimerait que ce soit le cas, vraiment. Elle voudrait pouvoir l’apaiser par ses paroles, régler les problèmes en claquement de doigts et lui faire redécouvrir la lumière comme si c’était la chose la plus facile qu’elle pourrait faire. Mais elle savait que c’était impossible. L’être humain était bien plus compliqué que cela et le mental était une chose très difficile à cerner et surtout, à guérir. Elle connaissait le genre de personnage qu’il était, elle savait déjà quel était son profil. Si la vie de Marlon était plutôt difficile, l’étudier avait été un jeu d’enfant. Peut-être parce qu’il y avait bien trop de personnes dans ce cas là. Peut-être parce qu’elle-même…
Non.
Aeris avait la tête sur les épaules. Elle refusait de se laisser démonter par quiconque ou quoique ce soit. Mais bien sûr, parfois, elle craquait, c’était humain après tout.

Marlon avait commencé à lui expliquer vaguement le soucis principal et lui annonça alors qu’il avait été drogué et agressé. Aeris fronça les sourcils. Il y avait un sous entendu, c’était évident.

« Drogué et agressé ? » répéta-t-elle afin de l’inciter à développer plus sans être trop brusque dans la voix. Mais dans un sens, elle redoutait la réponse. Elle ne tenait pas à ce que Marlon soit explicite dans ses propos, mais assez pour qu’elle comprenne réellement ce qu’il s’était passé.
Puis son (demi) frère (elle ne s’était pas encore faite à l’idée) lui assura qu’il allait bien… physiquement parlant. Oui, Aeris avait cru comprendre. Ce n’était pas sur le plan physique qu’elle lui avait posé la question de toutes façons, mais elle n’insistera pas, pour ne pas le brusquer, pour ne pas l’assaillir de question, pour ne pas le braquer. Elle se contenta de rester silencieuse, à attendre qu’il parle de lui-même. Elle n’aimait pas elle-même qu’on l’assomme de question, qu’on l’oppresse, qu’on lui fasse cracher le morceau lorsqu’elle était sous le choc de quelque chose. Il fallait prendre le temps et Aeris était patiente pour ces choses-là.

- Je crois qu'il veut que je sorte un peu de son appartement … je ne sais pas depuis combien de jour je suis là, mais je me sens en sécurité ici … Je n'ai pas envie de retourner dehors ...

Celui que Marlon avait désigné par ‘il’ devait sans doute être son frère. Elle avait regardé la porte de la chambre avant de détourner les yeux et contempler le sol sans aucun intérêt. Comment allait-elle procéder maintenant ?

« Qu’est ce qui te fais peur ? » demanda-t-elle d’une voix qui se voulait douce et rassurante, une voix ‘maternelle’, celle que sa maman employait pour la rassurer lorsqu’elle avait peur du temps où elle était enfant. Oui, Marlon avait vécu un traumatisme, c’était évident. Mais il fallait chasser cette ‘peur’, bien qu’au fond, elle se savait incapable de le faire toute seule. Mais elle pouvait essayer de le titiller, rien qu’un peu.
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() message posté Jeu 7 Sep 2017 - 19:17 par Invité
Aeris était venue. Je ne m'attendais pas ce qu'elle vienne, ni à ce que mon frère la contacte. Je ne savais pas qu'il lui avait déjà parlé, sans doute qu'il avait pris son numéro dans mon téléphone. Il faudrait que je fasse plus attention à mes affaires, même si au fond j'étais plutôt content qu'elle soit là. J'étais juste mal à l'aise parce que depuis qu'on s'était revu l'autre fois elle faisait tout pour m'aider et je ne lui rendais pas la pareille. Je n'arrivais pas encore à me sortir de tout ça. Je ne savais pas comment faire pour le moment. Je sentais qu'elle voulait en savoir plus que ce que je lui avais dit et je ne savais pas trop comment lui dire. Pourtant j'ai soupiré et j'ai fini par lui répondre :

« Oui … je, j'ai été bête. Un gars m'a abordé dans le bar où je vais chanter et il m'a offert un verre. On a … flirté. Il voulait aller plus loin et je n'en avais pas envie mais ça ne l'a pas empêcher de … de continuer … et je n'arrivais pas à … à me défendre, j'ai essayé mais il m'a frappé et je me sentais bizarre … et bref il voulait juste … enfin tu vois ... »

J'en avais dis assez. J'ai resserré ma couette sur moi comme pour me protéger. Je n'avais plus envie de penser à ça mais j'y pensais sans cesse et c'était d'ailleurs pour ça que je ne voulais pas sortir de chez moi, parce que j'avais tout le temps peur que ça arrive de nouveau, que les gens seraient mal intentionné et je n'avais pas envie de revivre ça. Elle m'a demandé ce qui me faisait peur. Ce n'était pas une question difficile. Je connaissais la réponse. Il y avait beaucoup trop de choses qui m'effrayait surtout en ce moment, déjà avant tout ça ça n'était pas génial, mais depuis j'avais peur de tout. Je sursautais quand on m'accostait. Je craignais qu'on ne s'en prenne à moi dès qu'on me bousculait un peu dans la rue, où que quelqu'un voulait me demander quelque chose. Je lui ai donc répondu :

« Que ça recommence. Je n'arrive plus à faire confiance à personne, sauf à mon frère et évidement à toi, même si on ne se connait pas depuis longtemps, je sais que tu es quelqu'un de bien, mais à chaque fois que je sors dehors je deviens parano. »

Il m'est arrivé tellement de chose que ça n'est pas si étrange que je me sente aussi terrifié à l'idée de sortir de chez moi. Je baissais souvent la tête quand je marchais dans la rue. Je ne voulais pas croiser le regard des gens et je préférais qu'on ne me remarque pas. J'aimais être invisible. C'était ce que je savais faire de mieux.
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() message posté Ven 10 Nov 2017 - 21:48 par Invité
Aeris ne s’était pas attendue à une telle révélation. Ce qu’il était en train de lui dire était une chose très grave et elle comprenait mieux pourquoi il s’exilait au fond de sa chambre, dans la peur de sortir. Aeris a été agressée une fois aussi, sans doute de manière moins ‘importante’ que son demi frère, mais cela l’avait marquée. Elle se souvint de sa culpabilité ressentie à l’époque – elle était jeune – et sa mère l’avait aussitôt consolée en lui expliquant que ça n’était pas de sa faute et qu’il fallait qu’elle se batte pour affronter ses démons, mais surtout de croire en elle. Cela n’avait pas été simple au départ, puis elle était parvenue à cet objectif là et en était ressortie victorieuse.

- Oui … je, j'ai été bête. Un gars m'a abordé dans le bar où je vais chanter et il m'a offert un verre. On a … flirté. Il voulait aller plus loin et je n'en avais pas envie mais ça ne l'a pas empêcher de … de continuer … et je n'arrivais pas à … à me défendre, j'ai essayé mais il m'a frappé et je me sentais bizarre … et bref il voulait juste … enfin tu vois ... expliqua Marlon.
Aeris posa ses doigts sur la bouche du jeune homme afin de lui faire comprendre qu’il n’avait pas besoin d’en dire plus, qu’elle avait compris. Ce n’était pas facile à avouer, elle était bien placée pour le comprendre.
- Oui, je vois…. Et je suis vraiment désolée de ce qu’il t’es arrivé, murmura-t-elle. « Mais tu n’es pas bête Marlon, tu ne l’es pas du tout ! »

Elle le regardait droit dans les yeux, en clignant des paupières et effectuant un sourire dans le but de lui faire comprendre qu’elle compatissait et qu’il y avait rien de mal à ce qu’il réagisse de la sorte. Elle était vraiment désolée pour lui, même si ça n’était pas de sa faute.
Marlon lui dit qu’il avait peur de sortir et elle essaya de se pencher sur le problème en lui demandant pourquoi. Elle connaissait la raison bien entendu, mais elle le lui demandait dans le but de le faire réfléchir petit à petit.

- Que ça recommence. Je n'arrive plus à faire confiance à personne, sauf à mon frère et évidement à toi, même si on ne se connaît pas depuis longtemps, je sais que tu es quelqu'un de bien, mais à chaque fois que je sors dehors je deviens parano.
- Viens là ! Lui dit-elle en montrant ses bras afin de l’accueillir pour un câlin. « Il ne t’arrivera plus rien Marlon, je suis là. On est là. » lui assura-t-elle en prenant une voix basse. « Tu n’es pas tout seul, et on va tous t’aider à te remettre d’aplomb, d’accord ? »

Elle s’écarta ensuite de lui afin de l’avoir de nouveau face à elle. Elle était consciente qu’elle n’était pas une super héroïne qui pouvait sauver tout le monde à tout moment, mais elle savait qu’on était plus apte à se remettre d’un choc lorsqu’il y avait des gens autour de soi pour aider à surmonter l’épreuve. Lorsque l’on aidait à prouver que c’était possible, que ça n’était pas une fatalité. Et puisque ses frères l’avaient appelés, elle se doutait qu’ils avaient envie eux aussi qu’il s’en sorte.

- On pourrait peut-être commencer par une sortie toute simple, tous ensemble. Comme, je sais pas, un film au cinéma par exemple, des trucs qui te font plaisir. Pas aujourd’hui, ni même forcément demain, mais bientôt.

Il ne fallait pas trop précipiter les choses non plus, ça n’était pas le but.
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