"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Romelias ✻ I crash and I break down 2979874845 Romelias ✻ I crash and I break down 1973890357
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Romelias ✻ I crash and I break down

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() message posté Mer 8 Fév 2017 - 2:34 par Invité

I crash and I break down
ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « La prochaine tournée est pour moi ! » dit Zach en attrapant son énième vers. Face à lui, son meilleur ami sourit, presque machiavélique. Va savoir pourquoi, je n’aime pas trop l’idée d’être seul avec ces deux-là. Aussi cinglés l’un que l’autre, mon cousin et son meilleur ami ont tendance à se mettre dans de sales états et ce, juste pour le plaisir. Personnellement, je n’ai jamais été du genre à me rendre malade, l’alcool n’ayant jamais été le meilleur de mes amis. Hyperactif sous traitement, je suis censé l’éviter. Boire modérément. Malheureusement pour moi, Zach et Austin ne semblent pas réellement connaître la définition du mot « modérément ».  « Ok. Un. Deux. Trois ! » Sans réellement réfléchir, j’avale le contenu de mon verre avant de finalement le claquer contre la table avec une grimace. « Ok, ok. Temps mort. Il faut que je cherche Elias... » Dis-je finalement en essayant de reprendre mes esprits. Face à moi, Zach éclate de rire avant de finalement me faire remarquer à quel point je suis accro. Une remarque qui me fait sourire plus qu’autre chose tant j’aime l’idée d’être dépendant de l’homme que j’aime. Chose que Zach devrait facilement comprendre vu comment il a tendance à s’accrocher à son meilleur ami. « Tu peux le chercher tout en continuant à boire de toute façon. » dit Austin qui, le sourire jusqu’aux oreilles, commence à réapprovisionner nos verres. Levant les yeux au ciel, je tourne la tête vers le bar et Elias qui, bien qu’immobile, commence légèrement à s’impatienter. Le pauvre. Ca doit faire dix minutes qu’il attend sa limonade… A croire qu’il est plus facile de commander de l’alcool fort qu’une simple boisson gazeuse. Côté positif, la situation m’offre une vue imprenable sur son dos et ses fesses qui, pour ne pas changer, ont tendance à réveiller en moi quelque chose de sauvage. Me voyant me perdre sur les courbes de mon mari, Zach et Austin s’impatientent et finissent par me rappeler à l’ordre. Frustré, quelque peu ivre, je me retourne vers eux, un sourire immense au visage. Pas touchés le moins du monde par mon excitation et mon esprit mal placé – j’imagine qu’ils ont pris l’habitude, ils m’ordonnent de boire mon verre ce que je fais sans discuter. Et alors que l’alcool se fraie un chemin dans mon estomac je le ressens, ce sentiment horrible. Cette petite voix qui dit « C’était le verre de trop… ». On aurait peut-être mieux fait de rester à la maison. C’était la première fois depuis la naissance de Thea qu’Elias et moi nous retrouvions seul à la maison. Peut-être aurait-il mieux valu rester à la maison. Juste lui et moi… Laissant mon esprit de pervers prendre le dessus, j’imagine toutes les choses qu’Elias et moi aurions pu faire. Toutes les cochonneries qu’on aurait pu faire… Elias a beau ne pas être aussi pervers que moi, je sais que cela lui manque. La preuve étant que mon petit bébé est de plus en plus entreprenant. Car monsieur a beau n’avoir jamais été du genre sainte nitouche, il n’a pour autant jamais été gros obsédé. Doucement, je repense à notre dernière sortie avec les Hanwell. Une sortie durant laquelle Elias n’avait pas hésité à me faire la proposition la plus indécente qu’on ne m’ait jamais faite. Un mélange de « Je te veux maintenant » et de « Faut que j’aille aux toilettes ». A croire que sa frustration l’avait aidé à se débarrasser de son incapacité à faire sa dans des lieux publics. M’enfin, je ne vais pas m’en plaindre. Faire ça en public à toujours été un de mes plus gros fantasme donc autant en profiter. Et dieu seul sait à quel point j’en ai profité. Les bonheurs de vivre avec un gars. Aussi pervers et obsédés l’un que l’autre. La seule chose empêchant Elias d’atteindre mon niveau de perversité étant son manque d’énergie.  Energie dont je ne manque quasiment jamais. Même si Thea a tendance à m’en prendre pas mal. Le karma j’imagine. « C’est qui le gars avec Elias ? » Extirpé de mes pensées, je relève les yeux vers Zachary qui, les sourcils froncés, me désigne Elias du menton. Suivant son regard, je tourne les yeux vers Elias et fronce les sourcils à le voyant parler avec un gars qui, certainement gay, se la joue super tactile avec Elias qui ne semble pas vraiment y faire attention – ou bien s’en fou royalement. Sentant la jalousie me nouer l’estomac, je les fixe tout les deux du regard. Peut-être est-ce juste mon imagination. Elias sait que je suis au moins aussi jaloux que lui. Et même si nous avons confiance l’un en l’autre, on est jamais tout sourire quand l’un de nous se risque à rentrer dans le jeu d’un potentiel admirateur. « C’est surement un pote à lui… » Dit finalement Austin, essayant de me rassurer. Le problème étant que je connais tout les « potes » d’Elias. Et ce crétin là n’en fait pas parti ! Légèrement énervé, je me retourne vers la table et attrape mon verre que Zach n’avait pas tardé à re-remplir. D’une traite, j’avale son contenu et claque le verre avant d’en redemander. Légèrement perplexe, Zach obéit. La soirée promet d’être longue. Surtout si je me la joue paranoïaque et possessif. On respire. On boit. On respire. On a confiance, on n’est pas jaloux. Doucement, sans le vouloir, je repense à la main du gars qui se pose sur le dos d’Elias. Fait chier ! Je ne sais pas si c’est à cause de l’alcool ou de ma jalousie mais j’enrage. Boire n’est surement pas la meilleure des idées mais là, tout de suite, c’est la seule chose que je m’autorise à faire. Les scènes en public n’étant pas mon point fort. Pourtant, rien ne me ferait plus plaisir que de mettre mon poing dans la gueule de ce mec. Chose que je ne fais pas par respect pour Elias qui a horreur de la violence… Surtout que ce con serait capable de m’accuser de paranoïa… Mais si monsieur a tendance à voir le meilleur chez les gens quand il a bu, personnellement je vois le monde tel qu’il est. Plein de crève-la-faim obsédés et irrécupérables.
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() message posté Mer 15 Fév 2017 - 14:49 par Invité

I crash and I break down
ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Cette soirée est un désastre. Je ne sais même pas pourquoi je suis surpris, étant donné la compagnie que nous avons choisi. Zach et Austin, aussi sympas qu'ils puissent l'être, sont de véritable petits cons qui ne pensent qu'à s'amuser. Pire, ils ne savent pas le faire sans avoir quelques d'alcool et tout autre substance illicite dans le sang. J'essaye sincèrement de ne pas penser boulot, de ne pas penser au fait qu'ils ont pris leurs petites pilules illégales sous mes yeux, mais j'ai bien du mal à oublier. Comment peuvent-ils être aussi cons? Peut-être que je devrais les arrêter. Ca écourterait la soirée et je pourrais enfin rentrer à la maison, profiter du mari que je n'ai pas eut à moi seul depuis des mois. Pour la première fois, j'ai rendu les armes et accepter que mes parents prennent les petits pour la soirée. On aurait pu la passer au lit. Juste nous deux. Je n'en revient pas d'en arriver à ce point mais le Romeo obsédé prêt à me sauter dessus à tout heure du jour ou de la nuit me manque. Notre libido est atteinte du syndrome Thea à présent, et ne se pointe que lorsque nous avons tous les deux la force de garder les yeux ouverts, ce qui se fait très rare. Je tourne la tête et adresse un nouveaux regards aux trois lascars, alors que je les vois prendre un nouveau shot. Si je ne m'inquiètes pas spécialement pour Austin et Zach - 1 parce que m'en fou, 2 parce qu'ils sont habitués - ce n'est pas la même chanson pour Romeo. Romeo qui prends des médicaments qui ne font pas bon ménage avec l'alcool, Romeo qui ne boit pratiquement jamais. Je m'interdis de faire une réflexion, de jouer au trouble-fête, parce que j'imagine qu'il en a besoin de cette soirée, autant que moi. On a besoin de décompressé, d'oublier les responsabilités, la recherche de maison et compagnie et apparement, il s'en sort plutôt bien. Je pousse un long soupire et lève la main une nouvelle fois, pour tenter d'attirer l'attention du serveur qui ne semble pas remarqué que j'attends depuis un bon moment. « Si t'as la chance d'être servi avant moi, ce sera une limonade. » Je me tourne vers le gars qui vient de m'accoster et lui souris. Je ne suis visiblement pas le seul à attendre désespérément. Il faut croire que le barman a retenu ma gueule et ne tiens pas à perdre son dos pour une boisson non-alcoslisée. « Un coca pour moi. » Dire que je pensais être le seul à ne pas boire vu l'état du monde autour. J'ai le temps d'apprendre un tas de truc sur Cooper, ou il vit, ce qu'il fait, ses passions et lui raconter la mienne avant qu'enfin quelqu'un s'adresse à nous. Il passe sa main dans mon dos pour me signaler qu'il avec la tournée, et je me contente de sourire sans oser me retourner. Il sait que je suis accompagné, puisque je lui ai désigné mon mari quelques minutes plus tôt... Mari qui serait capable de le fusiller sur place s'il voyait ce simple geste. Je trinque avec lui - deux pauvres gars à "l'eau" - et décide de continuer la conversation en voyant Romeo prendre un nouveau shot. Je ne tiens en aucun cas à les suivre, histoire que l'un de nous reste conscient, et j'avoue avoir du mal avec leur humour. Franchement la meilleure partie de ma soirée reste encore cette conversation! Après une vingtaine de minutes, je prends le numéro de Cooper - animateur de radio - et m'excuse en lui souhaitant une bonne soirée. J'ai déserté assez longtemps, c'est l'heure d'aller faire l'état des dégâts. « Mec qu'est ce que tu fous avec une limonade et ce gars? » J'inspire et force un sourire à l'adresse d'Austin. Mêle toi de ton cul, merci.  « T'as au moins vingt shots de retard! Tu connais uber? Ta voiture sera toujours là demain, fais pas ton relou Elias. » J'arque un sourcil et tourne la tête vers un Romeo pitoyable qui ne me calcule pas. Je pose ma main sur son bras et rapproche ma bouche de son oreille, l'odeur de l'alcool me dégoute tant elle est présente. « J'vais rentrer. » Je crie pour qu'il m'entende. Je n'ai pas envie d'être le rabat-joie qui lui demande de rentrer aussi... Mais honnêtement je n'ai pas envie de le laisser entre les mains de son cousins et son pote dans l'état actuel. Ils vont me le tuer. Je me décale légèrement, assez pour planter mon regard dans le sien qui divague, et attend donc qu'il me dise au revoir ou décide de me suivre. Ca me brule la langue de lui signaler qu'il en a eut assez aussi, mais je me pince les lèvres et parviens à la fermer.
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() message posté Ven 17 Fév 2017 - 10:35 par Invité

I crash and I break down
ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Plus je bois et plus l’alcool à de l’emprise sur moi. Une emprise que je n’ai jamais réellement appréciée et que j’ai toujours finie toujours par regretter. On aurait dû rester à la maison. Là-bas, je n’aurais jamais cédé à la tentation et n’aurais jamais accepté de boire autant. « Il est toujours avec ce mec ? » Dis-je finalement, aigri par le simple fait que mon mari puisse avoir une discussion avec un parfait inconnu. Une discussion que je sais malsaine et dont j’aurais préféré être le témoin. Car s’il y a bien une chose dont je suis parfaitement conscient, c’est bel et bien que mon mari à toujours été du genre à attirer les regards. Et ce, même s’il ne s’en rend jamais réellement compte. Que ça soit tôt le matin ou tard le soir, mon bébé est toujours le plus canon… C’est d’ailleurs pour ça que je suis aussi possessif et jaloux. Jaloux à en crever, jaloux à en perdre la tête. Une jalousie et une attitude qui ne semblent pas réellement surprendre mon cousin qui, bien que mal à l’aise, se laisse aller à jouer le jeu. « Bah… ils parlent quoi. Rien de bien… » Il se coupe, hésitant. « Rien de bien méchant…? » De toute évidence gêné par ce qu’il voit, Zach finit par jeter un coup d’œil à Austin avant de finalement reprendre : « Et si on s’en faisait un autre ? » A côté de lui, son meilleur ami grimace faisant mine de se retenir de rire. Une attitude qui se veut sarcastique mais que je n’apprécie pas forcément tant elle a tendance à me rendre paranoïaque. « Ils font quoi ? » Face à moi, ni mon cousin ni son meilleur ami ne semblent décidés à me répondre, renchérissant sur le fait que l’ont devrait peut-être ou peut-être pas se payer une nouvelle tournée. Finalement agacé par l’immaturité des deux australiens, je décide de vérifier par moi même. Chose que j’aurais préféré ne pas avoir fait tant la scène que j’aperçois me retourne l’estomac. Est-ce qu’il est réellement en train de prendre son numéro ? Jaloux, furieux, je contemple la scène sans ciller alors que Zach et Austin continuent de relativiser la situation. Sans doute une connaissance ou un ami d’enfance. Foutaise. Je connais Elias… S’il venait à rencontrer quelqu’un qu’il connaît, il le ramènerait par ici... Non, ce gars ; ce gars, il veut se le faire… Je sais que c’est stupide comme réflexion, mais là, tout de suite, c’est la seule possibilité que j’arrive à envisager. Une possibilité à laquelle je n’aurais même pas pensé en tant normal, une possibilité qui m’obsède à présent. L’alcool, cela n’a jamais été mon fort. Peut-être devrais-je tout arrêter. Rentrer à la maison avant que cela ne soit trop tard, avant que mes nerfs lâchent et que je finisse par retourner toute la boite. Elias, infidèle. Voilà quelque chose que je n’aurais jamais cru possible. Mais plus j’y pense, et plus la possibilité que cela puisse être vrai m’obsède. Foutu alcool. Il m’empêche de penser correctement, de le relativiser. Vicieux, il se contente d’amplifier ma jalousie, de la nourrir. Le regard et l’esprit lourds, je finis par me rendre compte que mon comportement n’a rien de discret. Ce que je rectifie vite fait bien fait en me retournant. Un mouvement qui ne tarde pas à me faire tourner la tête qui a déjà, soyons clair, beaucoup de mal à rester droite. Depuis quand mon corps est-il aussi anesthésié ? Chaque mouvement, chaque mot que je dis… tout à l’air à la fois beaucoup plus facile et beaucoup plus compliqué. Je m’embrouille. Mes yeux sont lourds. Perdu dans mes pensées, obsédé par ma colère, je ne me rends pas tout de suite compte qu’Elias est de retour parmi nous. « J'vais rentrer. » Rentrer hein… Tu es sûr que tu n’es pas plutôt pressé de pouvoir t’esquiver pour appeler ton nouveau copain… Copain qui sera surement plus enclin que moi à le faire grimper au rideau. C’est surement ça qu’il veut. Qu’on le saute. Sinon pourquoi attendre maintenant pour aller voir ailleurs ? Est-ce de ma faute si Thea me fatigue autant ? Est-ce de ma faute si je suis toujours le premier à être réveillé par ses cris et ses pleures ? La tête qui tourne, je déglutis. Je devrais peut-être pensé à lui répondre… il a l’air d’attendre une réponse de ma part. Parler, parler c’est tellement compliqué. « Je… » Je commence à me tourner vers mon cousin et son meilleur ami. « Je vais y aller. » Face à moi, Zach grimace, inquiet. De toute évidence, monsieur n’a pas l’air très à l’aise à l’idée de me laisser rentrer avec mon chéri. Sans doute craint-il que ma petite crise de jalousie nous conduise à une dispute sans fin… Franchement, cela ne me surprendrait pas. A moins qu’il soit inquiet à l’idée de me laisser rentrer à la maison aux bras d’un mari infidèle… « T’es sûr que tu veux rentrer Romeo, tu veux pas rester et rentrer avec nous ? » Amusé par sa semi-inquiétude, je balance la main comme pour dire que ce n’est rien. Doucement, je tente de me relever et trébuche. Rapide, sobre, Elias me rattrape. Légèrement vexé à l’idée de devoir me reposer sur mon mari qui, à défaut d’être toujours aussi beau, a oublié jusqu’à mon existence le temps d’une rencontre, je me débat et me redresse. « Je peux marcher tout seul. » En colère, je le suis. Je sais que ce n’est pas légitime, qu’Elias n’a rien fait de mal mais c’est plus fort que moi. Pour moi, Elias est coupable. Encore une fois : merci l’alcool.

Le reste du trajet se fait sans un mot. De toute évidence, Elias a compris que je n’étais pas d’humeur. Sans doute a-t-il fait la liaison entre ma colère et sa petite conversation… Personnellement, j’aurais aimé qu’il s’excuse. Quoi que. Plus j’y pense et plus je me dis que cela n’y changerait rien du tout. En acceptant de parler avec ce gars, de prendre son numéro, il a oublié le plus important : il m’appartient. Il m’appartient comme je lui appartiens. C’est le but du mariage non ? Jurer d’être fidèle et honnête. Ruminant ma colère, je tente de reprendre le contrôle de mon propre corps qui, sans grande surprise, est malmené par l’alcool et mes pensées de plus en plus obsessionnelles. Si seulement je pouvais mettre mon cerveau sur pause. Tout arrêter, m’endormir. Mais plus j’essaie d’oublier ma jalousie et ma colère et plus ça m’énerve. Et dieu seul sait à quel point je déteste être sur les nerfs. Heureusement pour moi, on ne tarde pas à arriver à la maison. Sans un mot, j’essaie de suivre Elias et manque plusieurs fois de m’étaler sur le sol. Un manque d’équilibre qui me fait passer pour un abruti et qui m’énerve plus qu’autre chose. Foutu alcool. Foutue soirée. Foutu Elias… « Je vais me coucher… » Finis-je par grogner avant de me diriger droit vers notre chambre. Sur le chemin, je me déshabille, n’hésitant pas une seule seconde à semer toutes mes fringues derrières moi. Il a beau faire froid à Londres, je n’ai qu’une envie : dormir à poil. Enfin, en caleçon… Finalement à moitié nu et dans la chambre, je me laisse tomber dans le lit. Tout autour de moi, le monde tourne… J’ai mal. Mal à mon estomac, mal à mon petit cœur. Mais je suis aussi en colère. En colère contre Elias, en colère contre Thea pour m’avoir privé de mon énergie et de ce fait de ma libido… J’aimais bien ma libido moi. A côté de moi, ça remue. Avec un grognement, je me redresse à moitié, apercevant Elias qui, toujours aussi silencieux, s’est laissé aller à prendre place à côté de moi… « Tu l’as fait exprès pas vrai ? » Dis-je finalement avant de me mettre à son niveau et de lui embrasser le cou. « Draguer ce mec… tu voulais te le faire pas vrai… ?» Pas réellement aussi chaud que moi, Elias va surement tenter de me repousser, de remettre à sa place. Mais ce qu’il ne semble pas se rappeler, c’est qu’il m’appartient. Et que je suis, de ce fait, libre de disposer de lui comme je l’entends. Et peut-être est-il temps de le lui rappeler.
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() message posté Ven 24 Fév 2017 - 22:53 par Invité

I crash and I break down
ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je ne sais pas ce que j'ai manqué, mais surement rien de bien intéressant. Je n'irais pas jusqu'à dire que Zach et Austin sont bêtes, mais autant dire que leurs sujets de conversations ne volent pas bien haut. A voir leur état, je n'ai sans doute raté que de nombreux shots, puisque j'ai cessé de compter de loin et fini par ne même plus les observer. Je n'aime pas ça. L'alcool, et voir Romeo se défoncer avec eux. J'aime prendre un verre, j'ai eut quelques soirées ou j'ai fini bien éméché - pour ne dire que ça - mais je ne suis franchement pas dans le mood pour ça aujourd'hui. A bien y réfléchir, j'aurais encore préféré une soirée seule devant the walking dead. Une soirée à deux aurait été parfaite, mais elle n'a même pas été envisagée - ce que je l'avoue, m'a un peu soulé. On a confié Thea à mes parents pour avoir du temps pour nous, et il a de suite été convenu que nous passerions la soirée tous les quatre. Je n'ai pas cherché à contre carré les plans, même si c'était évident que j'allais passé une mauvaise soirée, n'étant pas d'humeur avant même que celle-ci commence. Je vois Romeo se tourner vers Zachary et à la tête que son cousin affiche, j'imagine que mon mari a choisi de rentrer avec moi. Je ne voudrais pas me faire de faux espoirs mais peut-être qu'il est encore un minimum raisonnable. Non pas qu'il y aie encore moyen de sauver la soirée... Dans l'état ou il est, au pire il s'écroule avant même d'arriver à la chambre, au mieux il passe la tête sous la douche froide avant de venir se coucher. « T’es sûr que tu veux rentrer Romeo, tu veux pas rester et rentrer avec nous ? » Je lève les yeux au ciel dans un soupire, ne cherchant même pas à cacher ma réaction. Je suis de toute façon invisible pour l'instant. De qu'est ce qu'il se mêle? Si lui c'est ça sa vie, se défoncer à la gueule à ne plus tenir debout, ce n'est pas la nôtre et ce serait pas mal qu'il l'accepte. Je me tourne vers Romeo et je le vois trébucher, plongeant vers lui pour le rattraper. Bien qu'elle touche à sa fin, je sens que la soirée va encore être longue. « Je peux marcher tout seul. » Mon sang ne fait qu'un tour et je serre la mâchoire. Le ton sur lequel il me parle ne me plait pas du tout. Jusqu'à preuve du contraire, c'est lui le gars complètement défoncé, moi celui qui vient de passé une soirée à se faire royalement chier... Mais bon j'imagine qu'il a donc vu le simple geste de Cooper qui, bien qu'innocent, ne m'est pas passé inaperçu. Faut croire qu'à lui non plus. « Si tu l'dis. » Il ne doit pas m'entendre avec la musique, je parle plus pour moi-même qu'autre chose. J'attrape ma veste, me contente d'un signe de tête pour les deux abrutis qui lui servent de cousins et trace ma route à travers la foule. Je ne vérifie même pas s'il parvient à me suivre ou s'il titube, puisque monsieur 'sait marcher tout seul'. C'est seulement quand l'air glacial de Londres me souffle sur le visage que je marque une pause, m'appuyant contre le mur en attendant qu'il sorte à son tour.

Je ne fais aucun commentaire sur le trajet du retour, car entamé une conversation dans l'état ou il est ne nous mènerait à rien. Quand on arrive à l'appartement, je ne lui adresse pas un seul mot que ce soit en traversant le parking, dans l'ascenseur ou encore dans le couloir ou il peine à me suivre. A défaut de ne pas tenir debout, on est respectueux. Ni l'un ni l'autre ne bronche, les voisins ne pourront pas râler demain matin du bruit occasionné en plein milieu de la nuit. En arrivant à l'appart', je jette les clés sur la table de la salle à manger et me rend à la cuisine pour me trouver un truc à grignoter. « Je vais me coucher… » Je l'entends grogner et garde la tête dans le frigo pour avoir une bonne excuse de ne pas lui répondre. Vu son état, il va surement sombrer à la seconde ou il touchera l'oreiller - s'il parvient à marcher jusque là - et demain matin, cette foutue soirée ne sera qu'un mauvais souvenir. Enfin mauvais... J'exagère un peu parce que je suis fatigué et énervé. C'était pas si mal, ça aurait même pu être sympa si je n'étais pas parti blasé d'avance et qu'il n'avait pas bu autant. Je m'enfiler un sandwich en moins de deux minutes et enjambe ses fringues sans prendre la peine de les ramasser, en me rendant à la chambre. J'ai hésité à dormir dans le canapé histoire de ne pas avoir les effluves d'alcool pour me bercer mais je sais que je mettrai encore plus de temps à m'endormir sans sa chaleur à côté de moi. J'ai à le faire de temps en temps, quand il fait les nuits, et c'est toujours un cauchemar pour trouver le sommeil. Une fois débarrassé de mes fringues, je me glisse à ma place et me tourne vers le mur en réfléchissant au programme de demain. Il faut absolument qu'on trouve une crèche avec une place de disponible pour Thea, car la babysitter nous a signalé la semaine passée qu'elle n'allait plus pouvoir s'en occuper autant, parce qu'elle reprenait ses études. « Tu l’as fait exprès pas vrai ? » Sa voix m'extirpe de mes pensées et je plisse le front. On a beau se disputer de temps en temps comme n'importe quel couple, le ton qu'il emploi pour s'adresser à moi me noue l'estomac. En contradiction avec ses paroles, je sens ses lèvres humides se poser dans mon cou et je souris malgré moi. J'ai beau lui en vouloir un peu pour cette soirée ou il m'a laissé en plan, pour son comportement et la manière dont il me parle, je ne peux pas rester complètement indifférent. « Draguer ce mec… tu voulais te le faire pas vrai… ?» Mon sang se glace et je perds définitivement mon sourire. L'alcool rend con, aucun doute là dessus... Mais à ce point, faut quand même y aller. Sans bouger mon corps je tourne la tête brusquement dans sa direction et le fusille du regard, même s'il ne distingue sans doute pas mes trait dans la pénombre. « Ouai... Démasqué. » Je lance, amer, et tourne la tête à nouveau pour ne plus avoir à lui faire face. Je ne devrais pas chercher à le pousser à bout, pas dans l'état ou il est, mais sérieusement, qu'est ce que je peux répondre à ça? Alcool ou pas, Romeo ne devrait pas douter de ce que je ressens pour lui. Jamais. Et qu'il le fasse, ça me brise autant que ça m'énerve. « T'es vraiment trop con. » Je ne peux m'empêcher d'ajouter dans un soupire. Con pour avoir suivi les deux autres, mais surtout con pour en arriver à cette conclusion. Le pire dans tout ça, c'est qu'à la manière dont il me le dit, je sais qu'il ne cherche pas juste à m'énerver, mais qu'il le croit.
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() message posté Ven 3 Mar 2017 - 10:47 par Invité

I crash and I break down
ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻C’est comme se réveiller de sa torpeur. Enivré par l’alcool, ma véritable nature se réveille et prend possession de ce corps qui est à la fois faible et plein d’énergie. Un corps que je ne contrôle qu’à moitié tant il se fait lourd mais puissant. Collant mes lèvres sur la peau d’Elias que je sens chaude malgré le froid dans lequel baigne Londres, je laisse mes mains se promener sur son corps qui, malgré sa mauvaise humeur évidente, continue de réagir à chacune de mes caresses. Il est en colère, je le sais, je le sens. Et pour être tout à fait franc, ça a le don de me mettre hors-de-moi. Comment peut-il m’en vouloir à moi alors que c’est lui qui s’amuse à faire du rentre-dedans à tous les mecs qu’il croise. C’est lui qui m’a manqué de respect, pas moi ! Alors oui, je n’aurais surement pas le même discours si j’étais sobre. Sobre, j’aurais essayé de prendre sur moi, je lui aurais laissé le bénéfice du doute. Mais dans mon état actuel, rien de tout ça n’est possible. Mon corps et mon esprit réagissent à tous les stimuli extérieurs sans même chercher à en comprendre le sens. La vérité ne m’intéresse pas. Seule ma vérité compte. Celle que je me suis inventé, celle que je refuse à abandonner. D’ordinaire, on me dit tête de mule et  apparemment, l’alcool n’arrange rien à la chose. Piégé dans ma propre illusion, je laisse ma colère prendre le dessus. Mes caresses deviennent plus brutales, plus animales. Pour une fois dans ma vie, je me laisse aller à le haïr de la plus excitante des façons possibles. Apparemment interpellé par ma remarque – il n’y a que la vérité qui blesse après tout, Elias se dégage et tourne les yeux vers moi. Aurais-je visé juste ? Sans réellement pouvoir discerner son visage, je le fixe du regard. « Ouais... Démasqué. » Pris de cours par sa réponse, je fronce les sourcils, incapable de savoir s’il dit ça pour m’emmerder ou pour avouer l’évidence. Dans les deux cas, je dois bien avouer être blessé, vexé. Malheureusement pour lui, toute ma déception est masquée par ma colère que je sens monter encore et encore. Pourquoi se sent-il obligé de jouer avec moi de la sorte ? J’ai été le meilleur petit-ami, fiancé et mari que l’on puisse rêver. Tous mes amis sont d’accord là-dessus. Alors pourquoi ? Parce que je ne le saute pas aussi régulièrement qu’avant ? A qui la faute ! Pas la mienne en tout cas ! Doucement, apparemment de mauvais poil – pour changer, Elias se retourne à nouveau, n’hésitant pas à me tourner le dos, à m’ignorer. Vexé, je prends sur moi pour ne pas le pousser hors du lit… Comment ose-t-il. Jamais, jamais je n’ai été aussi en colère. Faut dire que je ne suis pas vraiment moi-même là, tout de suite. Sobre, je n’aurais pas été aussi jaloux, je n’aurais pas inventé toute cette histoire. Sobre, je n’ai jamais été aussi méprisable. Il le sait, j’en suis sûr. Malheureusement pour nous, je ne suis pas trop sûr d’être moi-même au courant. Piégé par mon alcool, je continue de me laisser submerger par la colère par la rage. « T'es vraiment trop con. » Toujours dressé sur un de mes bras, je le regarde, le regard déformé par la rage. Ah parce que c’est moi qui suis le con de l’histoire ? Laissant ma rage, ma colère et ma frustration prendre le dessus, je me hisse sur Elias, le plaquant sur le ventre. Au dessus de lui, je pose mon bras sur ses omoplates, forçant ainsi l’homme que j’aime se soumettre à moi. Une chose que j’ai déjà fait dans le passé mais jamais avec autant de force. Frustré, en colère et alcoolisé, je n’ai plus aucune maitrise de ma force. « Tu sais ce qui était con Elias, c’est dragué un mec sous mes yeux. T’aurais réagis comment si c’était moi qui laissais un mec me toucher comme ce gars l’a fait avec toi hein ! » Joignant les gestes à la parole, je continue de le maintenir en place alors que mon autre main s’attarde sur son boxer que je baisse sans ménagement. Sous moi, Elias remue. De toute évidence, monsieur n’est pas content. Peut-être aurait-il y réfléchir à deux fois avant de m’avouer qu’il ressentait le besoin d’aller chercher ailleurs… « Tu fais ça parce qu’on s’envoie pas assez en l’air hein… C’est tout ce qui t’intéresse ? Tu voulais me faire sentir à quel point j’étais à chier comme mec ? » Je continue de parler tout en faisant en sorte de libérer mon anatomie. Au fond de ma gorge, ma voix est lourde et semblable à celle de tous ces alcooliques que j’ai toujours vus d’un mauvais œil. « Je t’aime comme un fou Elias et toi, tout ce que tu penses, c’est à quel point j’assure pas niveau cul. » Tout ce que je dis, tout ce que je ne fais, ça n’a aucun sens et je le sais. Au fond de moi, je n’ai aucun doute : Elias ne m’a jamais rien reproché. Et surement pas de ne pas subvenir convenablement à mon devoir conjugal. Mais plus je parle et plus je m’énerve. Et plus je m’énerve et plus je m’enfonce dans cette rage que je ne contrôle plus du tout. Appuyant un peu plus sur ses épaules, je m’enfonce en lui sans même prendre le temps de préparer mon entrée. Tout ce que je veux, c’est qu’on s’envoie en l’air. C’est lui donner ce qui lui manque tant. Pour une fois dans notre vie de couple, je suis égoïste. Je ne pense qu’à moi et qu’à moi seul. Rien de tout ce que je suis en train de faire n’est affaire de plaisir, d’amour. Et je sais – au même titre qu’Elias – que je n’ai jamais été de ce genre. Pour moi, le sexe est avant tout un moyen d’offrir à Elias le plaisir qu’il mérite. Faire l’amour avec lui revient à lui prouver à quel point je l’aime, à quel point il est beau et à quel point son bonheur est important à mes yeux. Mais ce soir. Ce soir, une seule chose m’intéresse : remplir mon travail conjugal et exploser au creux de ses reins. Une fois cela fait, je pourrais m’endormir, fier d’avoir prouvé à mon mari que je suis le seul à pouvoir le toucher. Que je suis le seul à pouvoir le combler. Et cela, de la pire des manières qu’il soit.
* * * *
Le réveil est difficile. La tête lourde, la bouche sèche, je lutte pour ne pas céder à cette envie de vomir qui, contrairement à ma volonté de vivre, ne semble pas vouloir me quitter. Enchainant les grognements, je tente en vain de trouver une position dans laquelle je me sens plus à l’aise, dans laquelle je me sens ne serait-ce qu’un peu plus en vie. Mais rien à faire ; plus je bouge et plus j’ai envie de vomir. Finalement pris d’un énième haut-le-cœur qui me prévient de l’arriver d’un vomissement imminent, je me relève d’un bond avant de finalement courir en direction des toilettes. Au dessus de la cuvette des toilettes, je fais de mon mieux pour régurgiter toutes les merdes que j’ai pu ingérer la nuit dernière. Une nuit qui, je dois bien l’avouer, m’est parfaitement inconnu. Les bras autour de la cuvette, la tête posée sur l’un d’entre eux, j’essaie de me rappeler. Mais rien n’y fait. Tout est noir, inexistant. C’est comme si cette soirée n’avait pas de fin. La seule chose dont je me souviens, c’est de boire des shots avec Zach et Austin. Je me souviens d’à quel point Elias était réticent à l’idée de sortir avec ces deux-là, à quel point il était réticent à l’idée que je puisse boire autant qu’eux. Chose que j’aurais surement du éviter de faire soit dit en passant. Parti comme c’est parti, je vais passer la journée à gerber. C’est Elias qui va être heureux. La tête au dessus de la cuvette, je culpabilise. On était censé passer la journée rien que tout les deux, profiter de notre première journée off loin des enfants… Je suis vraiment trop con. Prenant sur moi, je me relève essayant tant bien que mal de garder pour moi les quelques petits trucs qui ont eu l’amabilité de rester bien au chaud dans mon estomac. Finalement debout, je m’essuie d’un revers de bras la bouche que j’ai pris soin de rincer avant de finalement tituber jusqu’à la chambre. « Bébé, je me sens mal… » Je grommèle tout en me laissant tomber contre le coin de la porte. J’ai beau être conscient d’avoir ruiné la soirée et la journée, je n’en reste pas moins moi même : Un gros bébé qui a horreur d’être malade ou de se sentir faible. Contre ça, un seul remède : les bras de mon bébé. Malheureusement, monsieur ne semble pas être là. Légèrement triste à l’idée d’être seul dans la chambre, je me remets en marche direction le salon. Toujours en boxer, je finis par arriver dans le salon, vide. Où est-ce qu’il est ? Debout face au salon, je soupire. J’ai vraiment tout fait foirer. Abandonner par l’amour de ma vie, je finis par me laisser tomber dans le canapé. J’espère ne pas avoir fait trop de conneries hier soir. Connaissant Elias, j’ai dû pas mal abuser. Il ne serait jamais parti autrement. Pas en sachant qu’on pouvait passer le reste de la journée à se câliner et à faire tout ce que la présence de Noam et Thea nous interdit de faire. Coupable, je finis par jeter un coup d’œil à l’heure qui s’affiche sur notre box internet. Midi… Eh merde ! Enervé, je finis par me laisser tomber contre le dossier du canapé. Je me hais tellement…
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() message posté Ven 7 Avr 2017 - 13:20 par Invité

I crash and I break down
ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je me tourne parce que je n'ai aucune envie de continuer cette conversation. Pas aujourd'hui, pas dans cet état. Quoi que... Si j'ai à me justifier sur cette petite conversation avec Cooper demain alors que monsieur est sobre, ça risque de m'énerver d'autant plus. Les problèmes de confiance au début de notre histoire, ça allait. Après trois ans dont un an et demi de mariage, va falloir arrêter. S'il n'a pas encore compris que je l'aime, qu'il n'y a et n'aura que lui dans ma vie, je ne sais pas ce que je peux faire de plus pour le lui prouver. Je suis forcé de sortir de mes pensées quand je le sens me plaquer avec force contre le lit et se hisser au dessus de moi. Dans un autre contexte, je pourrais trouver ça terriblement sexy, mais pas ce soir. J'essaye de remuer mais il me tient fermement, me bloquant les omoplates de son bras. C'était peut-être pas une bonne idée de l'encourager à se remettre au sport. « Tu sais ce qui était con Elias, c’est dragué un mec sous mes yeux. T’aurais réagis comment si c’était moi qui laissais un mec me toucher comme ce gars l’a fait avec toi hein ! » J'essaye de bouger à nouveau en grinçant des dents, mais je suis totalement bloqué. Toucher... ça va le gars m'a à peine effleurer. Je n'ai pas l'esprit à réfléchir à sa question, focalisé sur ma colère. Depuis quand est-ce qu'il se montre aussi con? Violent? Je découvre une facette de sa personnalité que je ne connais pas, même si j'ai déjà eut l'occasion d'en avoir quelques aperçus, et autant dire que je n'aime pas du tout ça. « Tu fais ça parce qu’on s’envoie pas assez en l’air hein… C’est tout ce qui t’intéresse ? Tu voulais me faire sentir à quel point j’étais à chier comme mec ? » J'essaye de me tourner  un peu plus violemment et parviens à le faire bouger de quelques centimètres cette fois-ci, mais il me maintient avec une force qui m'empêche de me libérer. Peut-être aussi parce que je n'ai pas la volonté de me battre avec lui alors qu'il se trouve dans cet état, alors que monsieur est aveuglé par sa putin de jalousie maladive. C'est l'hôpital qui se fou de la charité là! Ouai nos parties de jambes en l'air quatre fois par jours me manquent. Le fait qu'il soit toujours prêt à me sauter dessus mais je suis aussi explosé que lui d'en l'histoire et jamais je ne lui reprocherai. Thea, on l'a voulue, y'a plus qu'à assumer ce petit monstre et pour rien au monde je ne reviendrais sur notre décision. J'ai franchement du mal à croire qu'il puisse me sortir ça, bourrer ou pas. Doucement j'oublie qu'il l'est, parce que ses mots... Je ne pense pas pouvoir les oublier demain, quand il aura dessoûler. « Mais tu t'entends parler?! » C'est tout ce que je parviens à dire. Je manque d'air, sous l'énervement mais aussi sous son poids, son bras qui me compresse la poitrine contre le matelas. « Je t’aime comme un fou Elias et toi, tout ce que tu penses, c’est à quel point j’assure pas niveau cul. » Ses paroles m'énervent mais par dessus tout, elles me blessent. Est-ce que c'est réellement ce qu'il pense? Après tout, on dit souvent que l'alcool permet d'avouer des choses qu'on tenait à garder pour soit. S'il me balance tout ça, c'est que quelques part, dans un coin de sa tête, il y pensait. Je sens son bras me plaquer un peu plus contre le lit - si toute fois c'est encore possible - et sans le moindre signe avant-courreur, il me pénètre. Je gémis de douleur et tente de me mouvoir sous lui à nouveau. « Romeo, arrête... » Ma voix se fait suppliante, mais ne parviens qu'à lui faire accélérer le mouvement. Je suis dans un cauchemar dont je vais me réveiller. C'est impossible que mon Romeo, mon mari, agisse de la sorte. C'est un inconnu dans notre chambre. Sous le poids de la douleur, plus mentale que physique, je rends les armes. Je gémis sous la douleur, je prononce sans doute quelques fois son prénom dans l'espoir qu'il s'arrête, mais je ne me débats plus. J'attends juste que ça s'arrête, qu'il en aie fini avec moi. Quand il se retire enfin, se laissant retomber à côté de moi, je reste inerte. La tête enfuie dans l'oreiller, je me concentre sur ma respiration et mon coeur qui semble être proche de l'infarctus. Lorsque sa respiration se fait plus forte, je me redresse et découvre un oreiller humide. Je n'ai même pas remarqué ces larmes.

* * * *

Je na parviens pas à fermer l'oeil de la nuit. Dés qu'il s'endort, je me rends à la salle de bain ou je vomis mes tripes. Je n'ai pourtant pratiquement rien bu, mais j'ai l'estomac retourné. A cet instant, l'amour que j'ai pour lui n'existe plus. Je ne vois que le dégout, la violence et la peur. Je passe plus de trente minutes sous la douche à essayer de me débarrasser de ça, de lui, sans y parvenir. Il a beau être mon mari, je me sens sale. Je m'installe dans le fauteuil et le film de la soirée passe en boucle dans mon esprit, me tord l'estomac. Je n'ai pas souvenir de m'être un jour senti aussi mal depuis notre rencontre. Est-ce qu'on peut parler de viole quand la personne qui vous force se trouve être la personne que vous avez épousez? Celle que vous aimez le plus ici bas? Ou est-ce que ça fait juste partie du contrat que vous signez? Une face cachée de ce contrat, une face que je n'ai jamais imaginé possible. J'ai envie de partir de la maison, mais je ne vois franchement pas ou aller. Débarquer chez April en plein milieu de la nuit? Je pourrais... Elle paniquerait mais je sais que ma meilleure amie m'ouvrirait les bras. Sauf qu'elle vit avec le double de Romeo. Que je n'ai aucune envie que qui que ce soit sache ce qui s'est passé. Alors je reste là, à chercher le sommeil, à retourner tout cela dans mon esprit, à savoir ce que je suis censé dire, faire. Plutôt ce que je veux faire. Je sombre aux alentours de neuf heures du matin et me réveille en sursaut et en sueur. Une heure. J'ai dormi une petite heure. C'est mieux que rien j'imagine. Je me lève toujours aussi mal et appelle mes parents pour leur demander de garder les petits jusque cette fin d'après-midi. Ma mère me connaît par coeur. Dans cet état, il ne va pas lui falloir plus de trois secondes pour comprendre que quelque chose cloche... Et je sais que je ne mettrais pas plus longtemps à fondre en larmes. Ces larmes que j'ai retenu toute la nuit, qui me filent la migraine et me tordent l'estomac.  Je retarde donc l'échéance, en espérant me sentir mieux d'ici là. Peut-être que je pourrais juste envoyer Romeo les chercher... Ouai, si je ne l'ai pas lancé par le balcon avant ça. Je fini par me rendre dans la chambre aussi discrètement que possible. J'aimerais le réveiller, lui faire vivre un enfer, mais ça voudrait aussi dire lui faire face... Soit la dernière chose dont j'ai envie. J'enfile mes vêtements de sports et sort de l'appartement. Une fois à l'extérieur, j'ai l'impression de respirer un peu plus facilement, que le poids qui m'oppresse depuis hier m'offre une petite pause. Je ne sais pas combien de temps je cours, mais je m'arrête quand même jambes ne sont plus capables de me porter. Je suis à bout de force et de souffle. Tout st noir et tourne autour de moi. Je me souviens n'avoir rien avalé depuis hier soir, en plus de n'avoir pas dormi. Assis sur un banc, j'attends de me sentir mieux avant de me rendre dans un 'restaurant' ou je commande un plat de pâtes. 11H30... Ouai c'est une bonne heure pour manger. Je parviens à avaler quelques bouchées mais mon estomac est trop noué pour que je continue. Est-ce qu'il est réveillé? J'ai laissé mon téléphone à la maison, donc je n'en sais rien. J'espère. J'espère qu'il gerbe ses tripes, et par dessus tout qu'il panique de ne jamais me voir revenir. C'est égoïste, mais je veux qu'il aie aussi mal que moi. A contre-coeur, je prends un taxi direction la maison, me sentant bien incapable de faire quelques pas de plus.
Quand j'entre, c'est le calme plat. Peut-être qu'il s'est cassé de lui-même. Je déglutis et hésite sincèrement à m'engouffrer dans l'appartement. Est-ce que je serais vraiment soulagé qu'il aie mis les voiles? Oui. Pour quelques heures du moins, quelques heures dont j'ai besoin. J'avance avec la peur au ventre. Peur de l'affronter, ou peur qu'il aie fait ses bagages. Alcool ou pas, je ne suis pas prêt à passer l'éponge. Un tas de sentiments s'entre-choquent et je ne sais pas lequel je suis censé autorisé à prendre le dessus. Mon coeur se serre quand, en me dirigeant vers la cuisine, je le vois dans le canapé. J'en oublie de respirer et continue ma trajectoire sans lui adresser le moindre regard. Si je ne l'aimais pas autant, je crois que je le haïrais à cet instant précis. Non... au diable l'amour. J'ai mal, et je le hais.
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() message posté Sam 8 Avr 2017 - 12:37 par Invité

I crash and I break down
ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ La tête contre le dossier du canapé, je laisse mon regard se perdre dans le vide. Tout est tellement calme, tellement silencieux. Doucement, j’essaie de fermer les yeux, de me rendormir. Mais très vite, mon estomac me rappelle à l’ordre et me force à ouvrir les yeux. Fatigué, frustré par mon manque de sommeil je rumine, gigote et ressaie de m’endormir. Mais plus j’essaie et plus mon estomac s’arrange pour me pourrir la vie. Et s’il y a bien une chose que je déteste en ce monde, c’est bel et bien d’avoir des haut-le-cœur. Le vomis, ça jamais été mon truc. Rien que l’idée d’entendre ou voir quelqu’un de vomir… Non… en fait, je préfère ne pas y penser. Il est hors de question que je vomisse encore. Une fois, ça me suffit largement. J’aimerais qu’Elias soit là. Si seulement je n’avais pas tout foiré. A l’heure qu’il est, Elias doit surement fulminer. J’ai réellement tout gâché. Avec un peu de chance, il me laissera me racheter. Un petit câlin, des bisous dans le cou et ça devrait faire l’affaire. Elias a beau être grincheux, il n’est pas rancunier. Pas avec moi du moins. J’imagine qu’il m’aime beaucoup trop pour ça. Un sentiment que je partage. Mon bébé a beau être capable de me mettre en rogne, je n’ai jamais réellement su rester en colère contre lui. Un sourire, une petite moue coupable et j’oublie tout… Il est tellement beau. Il me manque. Triste, je gémis. J’aimerais tellement qu’il soit là. Qu’il me pardonne. J’espère qu’il n’est pas trop en colère contre moi… Et puis rien ne dit qu’il soit réellement en colère. Il pourrait tout simplement être allé récupérer les gosses… Amusé par ma propre naïveté, je ris doucement. Bien sûr qu’il est en colère. Elias a beau être parfait, il a son caractère et sa fierté. Et quelque chose me dit que sa fierté a pris un coup hier soir. La mienne en aurait surement pris un coup si c’était lui qui s’était saoulé et moi qui m’étais retrouvé à devoir me le coltiner… Non. Tout est de ma faute. Et pour une fois dans ma vie, je vais en accepter les conséquences. Pas de mauvaise foi, pas d’argumentation. Je mérite ce qu’il m’arrive et j’en suis parfaitement conscient. J’aurais juste aimé pouvoir me rappeler de la soirée… Quitte à m’excuser, je préfère encore savoir pourquoi. Il ne me reste qu’à faire en fonction d’Elias j’imagine. Avec un peu de chance, il me laissera en vie. Encore une fois amusée, je souris. Un sourire que je perds presque aussitôt en entendant le verrou de la porte. Pas réellement sûr de la manœuvre à adopter, je ferme les yeux un quart de secondes avant de finalement me faire insulter par mon estomac qui s’amuse à faire des bonds. « Fait chier » Grogné-je tout en prenant soin de me redresser. J’ai peur. Peur de l’avoir blessé, peur d’en prendre pour mon grade. J’aurais tellement aimé pouvoir mieux gérer cette soirée… j’aurais décidément mieux fait de tout annulé quand il en était encore temps. Finalement en l’intérieur, Elias, silencieux, se dirige vers le salon. Profondément désolé pour tout ce qui s’est passé et tout ce qui aurait pu se passer, je le suis du regard. « Hey… » Je tente. Histoire de ne pas passer pour le gars qui fuit. Face à moi, Elias se fige une microseconde avant de continuer sa course, prenant bien soin d’éviter mon regard. Un comportement qui me glace le sang tant il m’est inconnu. Depuis qu’on est en couple, Elias et moi avons appris à nous connaître. Je sais quand il est vexé, en colère ou encore frustré. Mais ça. Ca c’est nouveau. La façon dont il m’ignore, cette façon qu’il a eu de se figer en se rendant compte de ma présence. C’était comme s’il balançait entre la colère et la tristesse. Je ne connaitrais pas Elias, j’aurais surement parié sur de la haine. Mais Elias est incapable de haïr qui que ce soit… J’ai surement dû faire quelque chose… Est-ce que j’ai dragué un autre gars ? Une fille ? Est-ce que je l’ai rabaissé sans le vouloir ? Est-ce que j’ai parlé de notre vie sexuelle ? Non, ça ne me ressemble pas… M’enfin, me saouler jusqu’à tout oublier, ça aussi, ça ne me ressemble pas. Frustré à l’idée de ne pas savoir ce qui cloche, je soupire et frotte mes mains contre mon visage. J’imagine que la confrontation est inévitable… Prenant appuie sur mes genoux, je me redresse. Un mouvement qui ne semble pas réellement pas plaire à mon corps douloureux soit dit en passant. Finalement à quelques mètres derrière lui, je fixe son dos, essayant de trouver les mots les plus appropriés. J’aimerais tellement le prendre dans mes bras. « Je suis désolé Elias. » Ma voix est rauque, à la fois endormie et biaisée par l’alcool. « Je sais qu’on avait prévu de passer la matinée ensemble… je suis désolé. Je n’aurais pas dû autant boire. » Doucement, j’essaie de m’approcher de lui et déglutis. « Je… Je suis vraiment désolé bébé… » Finalement à quelques centimètres de lui, je déglutis à nouveau. M’exprimer n’a jamais réellement été mon fort. Elias le sait. Les grands discours, ce n’est pas mon truc. J’ai beau réellement me sentir désolé, je ne sais pas réellement comment l’exprimer plus que je ne le fais déjà. Personnellement, je suis plus tactile comme gars. « Promis, je… » Joignant les gestes à la parole, je laisse une de mes mains se poser sur sa taille. Un geste qui ne semble pas réellement plaire à Elias qui me repousse presque aussitôt. Pas réellement habitué à une telle réaction, je le fixe, à la fois surpris et quelque peu blessé. « Elias… » Bloqué, je ne sais pas quoi dire… Sa réaction, son regard… Très vite, une boule se forme au creux de mon estomac. Un mélange de culpabilité, d’incompréhension et d’angoisse. J’ai vraiment fait le con sur ce coup là…
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