Yet if women are so flighty, fickle, changeable, susceptible, and inconstant (as some clerks would have us believe), why is it that their suitors have to resort to such trickery to have their way with them? And why don't women quickly succumb to them, without the need for all this skill and ingenuity in conquering them? For there is no need to go to war for a castle that is already captured. ✻✻✻ Tulasi était de ceux qui croyaient en l'humanité, certaines mauvaises langues pouvaient avancer qu'elle était d'une naïveté enfantine parce qu'elle accordait toujours une seconde chance, mais jamais plus, elle savait se montrer rancunière quand une personne la décevait une deuxième fois, deux chances c'était suffisant et cela peut importait la faute, à ses yeux tout le monde avait le droit à une seconde chance et elle tendait sa main volontiers pour aider les gens. Ce trait de caractère se ressentait à travers son métier, elle acceptait de prendre en charge des patients dangereux ayant commit des crimes sanglants tout simplement parce qu'elle estimait qu'ils avaient droit d'avoir accès à des soins et que leur place était dans un établissement psychiatrique et non pénitencier; sa vision des choses ne plaisaient pas à tout le monde mais elle n'avait rien à se reprocher, elle logeait tous les êtres humains à la même enseigne et essayait toujours d'apporter son aide du mieux qu'elle pouvait. Parfois elle se félicitait de ne pas avoir de vie de famille tellement son train-train quotidien était épuisant, elle jonglait entre son travail - et elle acceptait même de prendre des appels en pleine nuit de ses patients les plus mal en point - à l'écriture de son livre sur la condition des femmes, elle passait également beaucoup de temps dans les associations humanitaires ou de la protection animale. Tulasi n'était pas le genre de femme à attendre patiemment que le temps passe, les yeux fixés sur l'horloge, elle avait besoin d'avoir une vie trépidante, d'être tout le temps occupée, de se sentir utile. Peut-être pour combler ce qu'elle n'avait pu vivre quand elle était en Inde, toujours reléguée au second plan parce que sa place était à la maison et non ailleurs, d'après son mari. Heureuse de la vie qu'elle menait dorénavant à Londres, elle se complaisait dans l'impression qu'elle donnait d'être toujours occupée, d'ailleurs ce jour-là elle devait se rendre à un évènement visant à recueillir des fonds pour des jeunes en quartiers défavorisés. Elle avait prit le soin de terminer sa journée plus tôt que prévu en reléguant le cas d'une de ses patientes à un de ses collègues qu'elle estimait bien expérimenté qu'elle sur la maladie dont souffrait la patiente, et s'était donc rendue à l'évènement organisé par une certaine Léonie Baudelaire, qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve mais avec qui elle était certaine de s'entendre à merveilles, rien de plus logique si la jeune femme avait aussi vocation à aider les autres. Se mouvant parmi la foule, Tulasi avait repéré une chevelure blonde qu'elle estimait appartenir à l'organisatrice - du moins c'était de cette manière qu'on lui avait décrit l'hôte lors de l'invitation à l'évènement - et la jeune indienne avait l'habitude de sa maladresse et de se ridiculiser alors une fois de plus ne changerait plus rien à son compte « bonsoir. », elle marqua une pause le temps de regarder le visage délicat de la jeune femme « vous êtes leonie ? »
(✰) message posté Mar 21 Mar 2017 - 0:21 par Invité
today, you said « hi» to me. and i died. — with tulasi.
Le temps de préparation que nécessitait un événement caritatif du genre était assez impressionnant. L'énergie que ça prenait aussi. Leonie devait toujours courir à droite et à gauche pour obtenir ce qu'elle désirait pour que tout soit parfait. Elle se donnait corps et âme à sa tâche parce que c'était quelque chose de très important pour elle. La rouquine n'était pas médecin, elle ne pouvait pas sauver les autres d'une crise cardiaque ou même bander une blessure. Elle ne pouvait pas réparer non plus la tête des gens comme le faisait les psychologues ou les psychiatres, mais à sa manière, la jeune femme aidait beaucoup de gens. Elle en était fière. Bien que ça l'épuisait et que ça réduisait sa patience, au moins, ça lui évitait de penser à sa vie personnelle. Le visage de Reagan n'occupait pas son esprit durant ces longues périodes. Ça faisait également en sorte que sa présence à l'appartement qu'elle partageait avec lui était réduite au maximum. D'ailleurs, ce soir, elle admirait les dernières touches qu'elle avait mises à la décoration de l'endroit où se déroulait le dernier événement qu'elle avait organisé. Leonie s'occupait de recueillir des fonds pour des jeunes des quartiers défavorisés. Elle espérait que ça aiderait les gens à donner des dons un peu plus impressionnants que la normale. Aider les jeunes était un peu comme son dada. Ça la touchait énormément puisque sa famille avait recueilli et adopté plusieurs enfants provenant de divers milieux. « Il ne reste plus qu'à attendre les invités... » signifia la jeune rouquine en regardant les gens qui l'avaient grandement aidé dans le processus. Un immense sourire sur les lèvres, Leonie repartit chez elle pour se préparer. Après tout, elle n'allait pas recevoir les invités dans cette tenue, elle qui était vêtu d'un jogging et d'un t-shirt qui sortaient tous d'un vieux tiroir qui devait dater d'une quarantaine d'année.
* * *
C'était enfin l'heure. Visiblement, beaucoup de gens avait répondu par l'affirmative à son invitation. Ils étaient tous bien habillés. Au menu, légers hors d’œuvres et plus tard, dans la soirée, il y aurait un groupe de musique qui se produirait sur scène. Les invités ne seraient donc pas venu pour rien, quoi que aider les autres étaient déjà bien suffisants, non? Leonie portait ses cheveux relâchés et une robe rouge l'habillait. On ne pouvait pas la louper dans la foule. « bonsoir. » lui disait les gens et elle leur répondait en les saluant à son tour. Certains étaient des visages familiers, mais cette jeune femme un peu plus âgée qu'elle, mais magnifique qui la salua lui coupa le souffle. Leonie avait toujours été attiré par les hommes, mais également par les femmes. Bien qu'amoureuse de son meilleur ami, elle s'était faite une raison et ne s'empêchait donc pas de regarder les autres. « vous êtes leonie ? » demanda-t-elle. « Oui, c'est moi. Et à qui ais-je l'honneur de m'adresser? » lui répondit Leonie avec un immense sourire. La jeune canadienne ne la connaissait pas, mais elle serait ravie d'en savoir un peu plus sur elle, c'était certain. « J'espère que la soirée vous plait pour le moment. » enchaîna-t-elle. Le bonheur de ses invités avant tout.
(✰) message posté Sam 15 Avr 2017 - 14:01 par Invité
La jeune psychiatre se mouvait dans la foule, sa robe dorée à la dentelle fleurie dévoilait son ventre et attirait des regards appréciateurs mais elle s'en moquait bien ; du coin de l’œil elle avait repéré une jeune personne qu'elle pensait être l'organisatrice de l'évènement et l'envie de faire sa connaissance s'intensifiait à mesure que ses pas la rapprochait d'elle. Vêtue d'une magnifique robe rouge en parfaite adéquation avec sa longue chevelure, elle était absolument resplendissante à travers la foule des personnes qui paraissaient bien sobres aux yeux de Tulasi maintenant que son regard s'était posé sur cette jeune fille en particulier. Elle était plus jeune qu'elle c'était certain et la jeune indienne n'était pas à l'aise de regarder une jeune fille de la vingtaine alors qu'elle-même était son aînée d'une dizaine d'année, mais qu'est-ce qu'elle était jolie, personne ne pouvait le nier. « Oui, c'est moi. Et à qui ais-je l'honneur de m'adresser ? » , l'immense sourire qu'elle affichait était radieux et la psychiatre se perdit dans sa contemplation pendant quelques secondes, les yeux fixés sur les lèvres de la demoiselle. Son attirance pour les femmes lui avait valu bon nombre de problèmes auparavant mais elle n'était plus en Inde, les sentiments qu'elle développait pour son ami lui causait bien assez de soucis, elle n'avait pas envie de se prendre la tête durant cette soirée ni de se poser trop de questions sur ce qu'il était juste de faire. « Tulasi Kapoor. » ; ce nom n'allait très certainement rien dire à la jeune femme sauf si elle étudiait la psychiatrie ou qu'elle était venue se faire soigner dans son établissement mais elle en doutait fortement. De la même manière un sourire éclatant était venu étirer ses lèvres alors qu'elle ne semblait plus s'intéresser à ce qui se passait autour d'elle, seule Leonie accaparait son attention. « Merci pour votre invitation. » La dernière fois que Tulasi avait été invitée pour un évènement ça c'était plutôt mal fini. Une conférence destinée aux étudiants, si elle avait été très enthousiaste à l'idée d'intervenir en tant que psychiatre pour parler de son métier et débattre avec des jeunes cultivés, son engouement s'était dissipé jusqu'à disparaître en apprenant qu'elle allait devoir partager la conférence avec un psychologue. Le débat s'était finalement terminé en règlement de compte à savoir lequel des deux avaient le métier le plus gratifiant et Tulasi ne voulait pas changer d'avis au sujet du métier de psychologue. Mais ce soir-là il y avait très peu de risques que la soirée dégénère, elle était intéressée par la cause de l'évènement et son hôte était tout à fait charmante. « J'espère que la soirée vous plait pour le moment. » , tout était absolument parfait oui, le seul problème résidait dans sa maladresse légendaire qu'elle allait devoir tout faire pour contrôler histoire de ne rien casser, mais sinon tout se passait très bien. « Très bien, je vous remercie. » , elle n'avait aucune raison d'être intimidée et pourtant elle n'arrivait pas à trouver de sujet de conversation pour poursuivre celle qu'elle avait avec Leonie, et elle ne voulait pas non plus en finir dès maintenant. Elle inclina la tête sur le côté avant de regarder les personnes qui se pressaient autour d'elle « Beaucoup de gens ont répondu présents. »
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Yet if women are so flighty, fickle, changeable, susceptible, and inconstant (as some clerks would have us believe), why is it that their suitors have to resort to such trickery to have their way with them? And why don't women quickly succumb to them, without the need for all this skill and ingenuity in conquering them? For there is no need to go to war for a castle that is already captured. ✻✻✻ Tulasi était de ceux qui croyaient en l'humanité, certaines mauvaises langues pouvaient avancer qu'elle était d'une naïveté enfantine parce qu'elle accordait toujours une seconde chance, mais jamais plus, elle savait se montrer rancunière quand une personne la décevait une deuxième fois, deux chances c'était suffisant et cela peut importait la faute, à ses yeux tout le monde avait le droit à une seconde chance et elle tendait sa main volontiers pour aider les gens. Ce trait de caractère se ressentait à travers son métier, elle acceptait de prendre en charge des patients dangereux ayant commit des crimes sanglants tout simplement parce qu'elle estimait qu'ils avaient droit d'avoir accès à des soins et que leur place était dans un établissement psychiatrique et non pénitencier; sa vision des choses ne plaisaient pas à tout le monde mais elle n'avait rien à se reprocher, elle logeait tous les êtres humains à la même enseigne et essayait toujours d'apporter son aide du mieux qu'elle pouvait. Parfois elle se félicitait de ne pas avoir de vie de famille tellement son train-train quotidien était épuisant, elle jonglait entre son travail - et elle acceptait même de prendre des appels en pleine nuit de ses patients les plus mal en point - à l'écriture de son livre sur la condition des femmes, elle passait également beaucoup de temps dans les associations humanitaires ou de la protection animale. Tulasi n'était pas le genre de femme à attendre patiemment que le temps passe, les yeux fixés sur l'horloge, elle avait besoin d'avoir une vie trépidante, d'être tout le temps occupée, de se sentir utile. Peut-être pour combler ce qu'elle n'avait pu vivre quand elle était en Inde, toujours reléguée au second plan parce que sa place était à la maison et non ailleurs, d'après son mari. 