"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici It was a pleasure seeing you again + Milan - Page 2 2979874845 It was a pleasure seeing you again + Milan - Page 2 1973890357
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It was a pleasure seeing you again + Milan

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Anonymous
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() message posté Mer 5 Oct 2016 - 22:16 par Invité

It was a pleasure seeing you again
Je ne m'attendais pas à trouver Miles dans mon lit lorsque j'ai ouvert les yeux, mais il faut dire que je me suis pris une grosse cuite hier soir. Il a tout simplement eu la gentillesse de me ramener et surtout ce que je respecte, c'est qu'il en a pas profiter alors qu'il aurait pu faire n'importe quoi, je me serais rappeler de rien. Lorsque je m'aperçois qu'il se réveille et qu'il me regarde, j'ai le réflexe de me cacher alors que c'est complètement stupide vu que je n'ai pas de nibards. M'enfin bref, on discutera de mon intelligence plus tard. Je le regarde et lui offre un petit sourire. "Très bien même si le réveil est plutôt difficile." Je pars faire du café pour nous deux afin qu'on puisse se réveiller complètement. Je l'entends venir à la cuisine et je lui tend une tasse automatiquement en m'installant face à lui. Je déjeune vu que j'ai installer plusieurs aliments sur la table. Il me raconte la soirée et je m'étouffe avec mon café suite à ses révélations. "Pardon ?! J'ai fais quoi ?!" Je n'arrive pas à y croire, je me suis amuser à faire le strip-teaseur sur une table et des mecs ont mis des billets dans mon boxer. Le coup de Vegas, je n'y crois bien évidement et lorsqu'il me dit qu'il plaisante, je soupire de soulagement. Je suis quelqu'un d'assez réserver alors faire ça, c'est impossible pour moi. Pour quoi je passerais et surtout Miles me verrait différemment. "T'es pas drôle à me faire des blagues comme ça. J'y ai vraiment cru au bout d'un moment. Me dire que j'aurais pu monter sur une table, enlever mes fringues et danser tout en chantant, l'horreur." Oui pour moi, mais pas pour les autres, ils aurait eu leurs show de la soirée. Je suis un avocat renommé à San-Francisco. A coup sûr la vidéo se serait retrouver sur le net parce que des crétins aurait filmer, mon boss l'aurait vu et je n'aurais plus de job. Je suis bien content que ça soit une blague, réellement. Il me raconte réellement la soirée et je préfère de loin cette version. Je n'aurais plus oser sortir de chez moi après ça. Comment on m'aurait perçu si j'aurais réellement fait ça ? Comme un gros alcoolique qui kiff les hommes et qui fait le gigolo pour eux. Rien que d'y penser, j'en ai la nausée et il ne manquerait plus que je dégueule tout maintenant.

Petit déjeuné terminer, je débarrasse le tout que je mets dans le lave vaisselle puis part ensuite au salon. Lorsque je m'aperçois de tout mes dossiers par terre, je mets une main sur mon front. Qu'est-ce que j'ai fais de tout pousser par terre. Je suis un idiot ou comment ça se passe ? Si ça se trouve, plusieurs feuilles se sont mélanger et je ne vais plus savoir quel document appartient à quel dossier. J'ai envie de me frapper tellement j'ai fais n'importe quoi. Je ramasse le tout puis commence à trier afin de ne rien perdre et surtout de ne pas m'embrouiller avec tout les dossiers. Une fois que c'est fait, je range tout dans un coffre que j'ai ou je mets tout mes dossiers en cours. En tant qu'avocat, je devais me procurer ce genre de meuble afin que personne ne vole une preuve ou autre. Je me tourne ensuite vers Miles qui me regardait faire. "Désoler, je suis quelqu'un d'assez maniaque." Je m'assois sur mon canapé, cette migraine me lance, mais elle est moins forte que tout à l'heure c'est déjà ça. Je n'ai vraiment aucun souvenir de la soirée et ça me perturbe quand même beaucoup. Je n'aime pas perdre le contrôle, ne pas contrôler ce que je fais ou ce que je peux dire parce que me connaissant, j'ai du en dire de la merde. Miles prend place à mes côtés et je suis quand même content qu'il soit la. Sa présence me fait du bien et comme j'ai dis à ma soeur, il me fait quand même beaucoup d'effets, mais aurais-je le courage de lui avouer ? Je n'en c'est absolument rien. Je suis un gros trouillard qui a peur du regard des autres, de ses parents, de perdre son travail donc c'est assez compliqué. Les hommes qui fréquente d'autres hommes sont très mal perçu parmi d'autres gens. Je ne veux pas qu'on me regarde comme si j'étais une bête sauvage. Je ne le supporterais pas si on me jugeait parce que je suis tout simplement moi-même et c'est ce qui risque d'arriver si mes parents l'apprenne.

Je me pose beaucoup de questions, plusieurs questions sans réponse et auquel je n'arrive pas à répondre. Est-ce que j'aime réellement les hommes ou est-ce qu'il y a que Miles qui me fait cet effet ? Je n'en c'est rien, tout ce que je sais c'est qu'il y a que lui que je regarde et que lui qui me fait avoir le souffle coupée, des frissons ainsi que le fait que je n'arrive pas à placer un mot lorsque je le regarde dans les yeux. Je le regarde. "Je peux te poser une question ?" A son regard je comprends qu'il est d'accord alors je décide de me lancer, mais comment formuler ? Je me gratte la nuque puis le regarde. "Comment tu fais pour... pour surmonter le regard des autres ? Les réflexions ? Tout le reste ?" Il y a peut-être un message subliminal dans ce que je dis, je ne sais pas, mais j'aimerais beaucoup savoir. Je ne suis pas assez fort pour affirmer ce que je suis, je me cache depuis si longtemps. Comment dire à mes parents que j'aime les hommes ? Ils le prendrait tellement mal, je pense même qu'ils voudrait plus me parler et je ne veux pas perdre mes parents malgré qu'on soit en froids en ce moment. Je tiens trop à eux pour leurs dire adieu. "Ce que je veux dire... c'est que... c'est que moi, je ne serais pas assez fort pour assumer tu vois ? Pour allez voir mes parents et leurs dire papa maman, j'ai rencontré un homme, je l'aime et je suis très heureux avec lui, s'il vous plait acceptez le. Déjà, mes parents me renierait direct, enfin je pense vu comment ils sont et ensuite, je ne sais pas, mais, je serais pétrifier si je devais faire une annonce comme celle-ci." Je ne vois pas pourquoi je lui demande tout ça, il va se poser des questions et surtout me prendre pour un fou. Enfin bref, vaut mieux que je la ferme. "Laisse tomber, je suis désoler de t'embêter avec ça. Oublie ce que je t'ai demander." Je ne réfléchis pas quand je parle je crois et ma migraine n'arrange les choses. Si j'avais su, j'aurais dormi encore un moment afin de ne pas dire toutes ses conneries.
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() message posté Mer 19 Oct 2016 - 12:51 par Invité

It was a pleasure seeing you again
Je suis amusé par sa tête confuse et ébouriffé. Le pauvre petit chaton n'a aucun souvenir de hier et ça me fait rire, disons. Je sais ce que c'est, prendre une cuite et n'avoir aucun repère. Ne plu se souvenir de la veille. Des mots dit, des gestes faits. C'est effrayant quand nous le vivons ...et je n'ai pas envie qu'il panique trop. Du coup, ce pourquoi je me suis dit que de m'amuser un peu en lui faisant un faux topo pourrait être drôle. En voyant sa réaction, j'éclate alors de rire et lui dit la vérité. En le voyant pousser un soupire de soulagement, je le regarde d'un léger sourire en buvant mon café et dit «J'aurais trouvé ça plutôt intéressant, pour ma part...» puis lui tire la langue avant de reprendre une gorgée et lui faire un petit clin d'oeil inoffensif. Pour le rassurer, je soupire et rajoute «...mais ne t'inquiète pas. Jamais je t'aurais laissé te rendre jusque là ...» puis lui fait mon plus beau sourire charmeur avant de prendre quelques raisins et les manger un par un, tout en le regardant droit dans les yeux afin d'essayer de le faire réagir ou même rougir un peu. Il me fait fondre, lorsque le rouge monte à ses joues! Je n'y peux rien!

Après le déjeuné, je le vois se diriger vers ses dossiers au sol et ne peux m'empêcher de me sentir mal pour lui. Impuissant devant la scène, je le regarde les ramasser en me rongeant l'ongle du pouce. Inquiet pour lui. J'ai conscience que ce sont des dossiers personnels donc que je n'ai aucun droit de les voir ni même de les lire. Ce pourquoi je ne pourrais pas l'aider même si l'envie ne manque pas! Je le vois enfin se retourner vers moi et hoche non en disant «Non, c'est normal. Je comprend. Je t'aurais aidé si j'en avais eu le droit mais ...Tu comprends...?» puis mordille ma lèvre en le voyant prendre place sur son canapé en se tenant la tête à deux mains. Rapidement, je vais le rejoindre et entour ses épaules de mon bras. Geste qui se veut simplement rassurant et compatissant. Il semble si perturbé. Si perdu dans ses pensés. Cela commence à m'angoisser un peu même si je ne laisse rien paraître. Je commence à avoir peur. Peur d'avoir tout laissé derrière moi pour rien. J'en serais tellement dévasté si tel était le cas! mais je me refuse d'y penser. Craignant de faire venir les ondes négatives vers moi. Ce serait bête... À bien y penser. Moi qui essaie toujours d'être Monsieur. Positivisme.

Sa question me fait sourire et je dis «Oui, biensur! Tout ce que tu veux ...» D'une voix, encore là, très rassurante afin de l'inciter à me faire confiance. Seulement, sa question me fait détacher de lui lentement et je réfléchi aux bons mots à utiliser. Une fois fait, je dis «Je ne les surmonte pas... Je les accepte, tout simplement. Si eux, ils n'arrivent pas à m'accepter tel que je suis, c'est leur problème et non le mien. J'aime les hommes. Je m'aime assez pour pouvoir me permettre d'aimer qui je veux. Tu comprends?» puis le regarde «...Dès que tu apprendras à t'aimer toi-même tel que tu es... Le regards des autres ainsi que leurs commentaires te passeront par dessus la tête. C'est à cet instant que tu ne t'en préoccupera même plu. Ils auront fait le choix de te juger... Tu auras fait le choix de prendre ta vie en main et aimer qui tu es ...et qui tu veux.» puis sourit tout doucement en ajoutant «Des parents aimants ne renieront jamais leurs enfants comme ça. À voir la façon dont tu te comportes. Comment tu vois les gens et tout... Je crois qu'ils ont prit le temps de bien t'élever. Cette peur est normal et crois-moi, je suis passé par là aussi. Annoncer mon orientation sexuelle à ma mère chinoise ne fut pas facile. Bien sur, elle m'en a voulue pendant longtemps ...mais jamais elle ne m'a renié? Jamais ...elle m'a fait croire qu'elle ne m'aimerait plu à cause de ça. Je suis son fils. Son sang. Tu es ce que tes parents ont fait de plus beau dans leur vie. D'après moi, ils ne t'en voudront pas.» puis lui prend tendrement la main «Eeeh ...Eeeh... Tu peux tout me dire, okay? Je suis là. Je suis là pour toi, Nolan ...Littéralement...» puis mordille ma lèvre en souriant légèrement en coin. Essayant de contenir mes tremblements. Mon coeur qui bat la chamade. Tout en le regardant droit dans les yeux, j'ajoute alors «Si tu veux, je viendrai avec toi pour leur annoncer. Je resterai dans la voiture si tu en as envie ou je serai à tes côtés... mais sache que tu n'es pas seul et tu ne le seras jamais, tant que tu me laisses une place dans ta vie... D'accord?» puis lentement, amène sa main à ma bouche et dépose lentement et tout doucement un baiser sur sa main afin de lier mes paroles à un geste dans l'espoir qu'il n'oubliera jamais ces mots ni cette promesse.

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