"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici You're my perfect little punching bag (Joshua) 2979874845 You're my perfect little punching bag (Joshua) 1973890357
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You're my perfect little punching bag (Joshua)

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() message posté Mer 28 Sep 2016 - 10:33 par Invité

I don't know if I can yell any louder. How many times have I kicked you out of here? Or said something insulting? I can cut you into pieces when my heart is broken.
Joshua & Calista
A vingt six ans, mon entourage - ou plutôt ma mère - ne trouvait pas normal que je ne sois pas encore fiancée ou même mariée. Dans cette famille, tout le monde se mariait jeune et entre gens de bonne famille. Pour ma part, je n'étais pas pour honorer cette tradition. Non, j'avais plutôt choisi de mener ma carrière de mannequin au sommet, plutôt que de perdre mon temps avec les hommes. Contrairement à beaucoup de femmes je n'étais pas à la recherche du prince charmant et pour cause, je n'étais pas naïve au point de croire que l'homme idéal excitait. Les hommes de mon rang étaient pour moi, sans intérêt et je ne m'accordais leur compagnie, uniquement pour me distraire. Jamais personne n'avait trouvé grâce à mes yeux, personne ne m'avait touché au point de vouloir le connaître un peu mieux. Peut-être étais-je trop arrogante ? Ou trop franche pour ces Messieurs ? Cependant, je n'étais pas prête à sacrifier ma vie professionnelle pour une homme. Sans compter que je n'étais jamais tombée amoureuse. Celui qui ferait s'emballer mon cœur n'était pas encore né. Jusqu'au jour où... tout bascula.  

Joshua Peterson, jeune chirurgien de trente et un ans, à la gueule d'ange et au sourire ravageur, surplombant le monde de ses un mètres quatre vingt cinq. Un homme fort et charismatique qui ferait tourner la tête de n'importe quelle femme sur son passage, moi, comprise. J'avais fait sa connaissance lors de mon jogging quotidien, au Hyde Park. Chaque matin, nous échangions un sourire.. puis au file du temps, les sourires s'étaient transformés en quelques paroles. Courir n'était plus une corvée, étant donné que je savais que j'allais profiter de la compagnie du jeune homme, le temps d'une course. Un jour, nous avions décidé de prendre un café afin de nous connaître davantage. Je découvris en la personne de Joshua, un homme ambitieux, gentil, travailleur, en plus d'un physique avantageux. Des points communs qui n'avaient fait que nous rapprocher. Malgré sa part de mystère, Joshua avait réussi à me séduire et à me faire tomber dans ses bras. Mais tout cela était bien trop beau pour durer. J'étais parvenue à déceler que Joshua était, en réalité, un homme marié. Il ne l'avait pas nié et malgré la situation, nous avions continué à nous fréquenter. Le temps passait et le jeune homme avait littéralement changé d'attitude. Il était devenu froid, distant, pour ne pas dire indisponible, en plus d'être infidèle. Dans ces moment-là, je ne me posais guère de question et vivais ma vie. Mais cela non plus, n'avait pas duré.

Impossible de me concentrer, de rester tranquille le temps que la maquilleuse finisse son travaille ou de suivre les indications du photographe. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Joshua.. et sa femme. Depuis quelques temps ma relation - si on pouvait appeler ça, une relation - ne faisait que trottiner dans la tête et me torturer l'esprit. Même mon emploi du temps chargé, ne m'empêchait pas de passer outre. J'étais remontée comme une pendule, où plutôt, j'étais devenue une vraie bombe à retardement, prête à exploser à tout moment. Je ne supportais plus cette situation dans laquelle je me trouvais. Je ne supportais plus le fait de n'être que la maîtresse d'un homme auquel je mettais ouverte. Je ne supportais plus de perdre la liberté de mes réflexions, ma concentration. Je ne supportais plus de perdre le sommeil parce qu'il hantait mes nuits. Je ne supportais plus de me poser autant de questions. Je ne supportais plus de l'imaginer avec elle. Je ne supportais plus sa façon de me traiter, son arrogance, sa froideur, sa façon de me jauger comme si je n'étais rien pour lui. Je ne supportais plus ses longues absences. Je ne supportais plus de ne plus être moi-même, cette femme forte et indépendante que j'étais, peu de temps auparavant. Je ne supportais plus ma vie. Elle ne me convenait plus. Cette relation ne me convenait plus. Et même si je devais admettre que Joshua me manquait et que je m'ennuyais de lui, quand je me retrouvais seule dans ma grande maison, je devais mettre à terme à cette histoire.

Lester n'avait eu le temps de m'ouvrir la portière, que je claquai cette dernière, en m'engouffrant dans la limousine. " Bonsoir, Mademoiselle Price. Votre journée c'est bien passée ? Je vous conduis chez vous ? " Je ne pris pas la peine de saluer mon chauffeur et lui tendis un bout de papier avec l'adresse de mon amant. " Non, nous allons faire un petit détour ! " Lester ne protesta guère et s'exécuta. J'avais la chance d'avoir un chauffeur qui ne posait jamais de question et qui s'avait écouté quand l'envie de me confier me prenait. Bien sûr, je n'avais jamais parler de Joshua, à qui que ce soit. Et je commençais à me rendre compte que ce secret était bien lourd à porter. Nous arrivâmes à Kensington en peu de temps. Je bouillonnais intérieurement et j'avais hâte d'en finir. Arrivée devant chez le jeune homme, je descendis de la voiture en ordonnant à Lester de revenir me chercher plus tard. La limousine s'éloigna et je me dirigeai d'un pas décidé vers la porte d'entrée. Sur la boîte aux lettres, je notai que leurs deux noms étaient inscrits. Mr & Mrs Peterson. Je rageai devant ce détail. La maison était éclairé. Joshua était sans doute là. A moins que ça ne soit sa chère et tendre femme qui m'accueille. Etait-elle au courant de mon existence ? Ou Joshua vivait-il dans un perpétuel mensonge ? Ma main tambourina contre la porte à plusieurs reprises. Je ne cesserais uniquement quand on daignera m'ouvrir cette foutue porte.    
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() message posté Jeu 6 Oct 2016 - 18:35 par Invité
You're my perfect little punching bag
 Once upon a different life We rode our bikes into the sky But now we call against the tide Those distant days are flashing by Hold back the river, let me look in your eye✧✧✧✧✧✧✧✧

Joshua revenait de l’hôpital, après son service, il avait grand besoin de se reposer chez lui, mais il était tombé dans l’hyperactivité, et il savait pertinemment que chez lui, il ne se reposerait pas plus qu’ailleurs. Sa journée avait été plutôt chaotique, non pas au niveau de son travail, il avait passé une bonne partie de son après-midi au bloc, à opérer le bec de lièvre de la petite Sophia avec un grand succès, cette petite était un rayon de soleil et lui venir en aide était une très grande fierté, ce qui avait été chaotique, c’était l’énième dispute avec Hanna, sa femme ou du moins sa femme uniquement sur le papier, qui n’en faisait qu’à sa tête et se foutait bien de ce qu’il pouvait ressentir. Maintenant trois ans qu’ils avaient perdu leur fils dans un accident domestique, et trois ans qu’elle vivait dans un déni totale, Joshua l’avait vu s’éloigner peu à peu jusqu’à vivre comme de parfait étranger. Leur vie et leur mariage avait pris un virage à 360°, Joshua ne l’avait pas supporté sur le moment, mais Hanna ne lui avait pas demandé son avis, et elle avait fait le choix de vivre sans lui. Depuis la disparition d’Ethan, Joshua n’avait l’impression que de vivre échecs personnels sur échecs personnel, son fils avait été jusque-là sa raison de vivre, Hanna avait quitté la maison familiale quelques mois après le drame, et lui avait demandé le divorce, un an après, tout s’était enchainé tellement vite qu’il n’avait rien vu arriver et n’avait rien anticipé. Tous ces échecs l’avaient totalement détruit, et c’était ce qu’il voulait faire comprendre à sa femme, qu’elle n’était pas la seule à souffrir, et qu’il ne voulait rien de tout ça. Malgré tous ces efforts, rien n’avait, ce mariage s’était transformé en un chao apocalyptique, tout comme leur rencontre avait été cosmique. Joshua avait toujours été un très grand passionné dans n’importe quel domaine, et même dans sa vie personnelle, il prenait tellement les choses à cœur, que lorsque ça ne se passait pas comme prévu, il pouvait tomber de très haut. Ils se parlaient de moins en moins, ils avaient beau travailler tous les deux à l’hôpital, lui en tant que titulaire chirurgien esthétique, et elle interne en chirurgie pédiatrique, lorsqu’ils se parlaient, c’était pour déclencher une dispute, qui n’apportait rien qui plus était.

En entrant dans la maison, il prit soin de se déchausser tout en claquant fermement la porte, il détestait passer du temps chez lui, rien n’avait changé depuis trois ans, la chambre de son fils était restée intacte, la décoration était à l’identique, seuls les affaires d’Hanna avaient disparu puisqu’elle avait pris le soin de tout prendre avec elle. Joshua apportait beaucoup d’importance aux choses matérielles, il aimait montrer qu’il y avait un certain standing et qu’il avait un métier et une carrière très prometteuse, mais même cette partie de lui-même disparaissait peu à peu, chez lui il n’y avait rien de plus et rien de moins qu’il y a trois ans. Joshua ne voyait plus vraiment l’intérêt, il y vivait seul, et n’y passait de temps que pour dormir, comme il était insomniaque, alors ce temps était très limité. Le chirurgien soupira en passant la porte de la cuisine, et appuya de manière machinale sur sa cafetière, il avait besoin d’un très grand café, en jetant un coup d’œil à l’horloge du micro-onde, il se disait qu’il irait bien courir à Hyde Park . Quelqu’un frappa énergiquement à la porte, il fronçait les sourcils, ne s’attendant pas à recevoir de la visite, rare était les personnes qui s’aventuraient ici. Il fit les pas dans le sens inverse vers la porte d’entrée, et fut bien surpris de voir Calista, la très belle Calista sur le pas de la porte. Cali ? Qu’est-ce que tu fais là ? Calista était l’exacte contraire de sa femme, et c’était ce qu’il avait recherché sur le moment, elle était sulfureuse, passionnée, indépendante, le genre de fantasme que beaucoup d’hommes voulaient. Mais Calista n’était pas sa femme, il fondait pour elle, comme il pouvait la repousser, ce n’était pas sérieux, ni fusionnel, il s’était embarqué dans une relation aussi excitante qu’ennuyante, une aventure chaotique qui ne comblait pas le gouffre où avait été son cœur auparavant. Malheureusement pour Calista, Joshua jouait avec elle, comme sa femme jouait avec lui, tout dépendait de ses humeurs, de ses coups de blues, de ses envies. A la voir devant chez lui, il avait une soudaine envie de l’embrasser, elle avait l’air en colère, et c’était ce qui l’attirait, ses coups de sangs, parce qu’ils s’engueulaient autant avec elle qu’avec Hanna, mais ses disputes avec Calista le faisaient beaucoup moins souffrir.


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() message posté Dim 9 Oct 2016 - 19:38 par Invité

I don't know if I can yell any louder. How many times have I kicked you out of here? Or said something insulting? I can cut you into pieces when my heart is broken.
Joshua & Calista
Je ne mettais jamais sentie aussi frustrée de ma vie. Cette dépendance que je ne contrôlais plus, vis à vis de Joshua, me rendait folle et m'effrayait. Je n'avais jamais été ainsi avec un homme. Je n'étais pas du genre à leur courir après, surtout avec une telle attitude. Non, je préférais ignorer, vivre ma vie comme si de rien n'était, comme si cela ne m'atteignait pas.. mais je devais avouer que cette fois-ci, c'était différent. J'étais blessée, en colère, je me sentais humiliée malgré l'affection que je portais à cet homme. Joshua avait su me toucher et me retenir, malgré ma réticence à m'engager, même si nous ne formions pas un véritable couple. Il savait également comment me tenir en laisse, moi, qui ne rêvais que de liberté. Nos disputes étaient de plus en plus fréquente et traitaient toujours du même sujet, de la même personne - sa femme. Oui, ça femme venait toujours s'immiscer dans nos conversations, qui finissaient en éclats et je voulais que tout ça s'arrête. Joshua ne faisait que s'amuser avec moi, je n'en doutais plus désormais et je devais mettre fin à tout ça, pour me protéger. Parce que je savais pertinemment qu'en allant plus loin avec Joshua Peterson, je finirais par y laisser mes plumes. Souffrir ne faisait pas partie de mes perspectives d'avenir et je n'avais pas l'intention de le laisser gagner à ce petit jeu.  

J'avais ordonné à mon chauffeur de me conduire chez Joshua, afin que toute cette histoire soit réglée rapidement et que je puisse rentrer chez moi, me consoler dans un bon bain chaud. Quand la limousine disparut au coin de la rue, je me ruais sur la porte d'entrée, enragée comme une lion qui n'avait pas chassé depuis des semaines. Ma proie était prise au piège et n'avait pas d'autres options que de croiser ma route. Je n'escomptais pas déguerpir, si c'était ce qu'il croyait. Je n'étais pas une fille qui se dégonfle au dernier moment et j'espérais bien lui dire ses quatre vérités, droit dans les yeux afin de lui faire comprendre que je n'étais pas qu'une distraction. Je partirais la tête haute, perchée sur mes talons hauts. Je pourrais lui lancer mon regard assassin et aussi glaciale que sa personne. Il ne m'impressionnait pas avec sa carrure de déménageur ou son charisme d'acteur de cinéma. Je pouvais me montrer trois fois plus hautaine, blessante et détestable que lui.

Ma main me faisait mal à force de brutaliser la porte. Je commençais à perdre patience. Par chance, la porte s'ouvrir et révéla les traits surpris de Joshua. Il me demanda ce que je faisais là. Le son de sa voix incroyablement sexy me fit sortie de mes gongs. Je le bousculais pour m'inviter dans sa demeure. " Je vais te le dire ce que je fais là Peterson ! " lançai-je sur un ton sec et remplit de colère. Je me retournai pour lui faire face et pointer un doigt accusateur en sa direction, tout en le fusillant du regard. " Tu as dépassé les bornes et je me demande ce qui me retiens de t'étrangler ! " ajoutai-je, en haussant le ton. Je' m'agitais dans tous les sens, me retenant de le mettre une paire de gifles. " Pour qui tu te prends avec tes grands airs ! Comment oses tu me traitais de la sorte ? Tu crois que tu peux m'appeler simplement que quand tu en as envie, que je ne suis qu'un jouet avec lequel tu t'amuse parce que Madame ne veut plus de toi ! " Je ne maîtrisais plus mes paroles mais j'avais besoin de vider mon sac, d'exploser un bon coup afin de lâcher prise. " Tu crois quoi ? Tu pense que je vais te laisser te jouer de moi indéfiniment pour ton petit plaisir ? Tu rêves ! " Je tentais de souffler quelques instants, de me calmer, tout simplement de respirer. Les larmes me montaient aux yeux, sans que je ne sache pourquoi. Non, je ne devais pas perdre la face maintenant, je ne devais pas pleurer. Je n'en avais pas fini avec lui. Je relevai la tête vers Joshua, les sourcils froncés mais m'exprimai plus calmement. " Qu'est-ce que je suis pour toi, Joshua ? " demandai-je, sans avoir envie de connaître la réponse. Réponse que je connaissais déjà et qui tournait dans ma tête - une distraction, un passe temps, un créneau. Je levai la main pour l'empêcher de répondre. " C'est terminé ! Je veux qu'on arrête tout ça, maintenant ! Tu m'as trop prise pour une conne ! " On ne pouvait être aussi radicale. Inutile qu'il se justifie, ma décision était prise et j'étais certaine qu'il ne me retiendrait pas. Ce n'était pas ce genre d'homme et je n'étais même pas sûre que ce genre d'hommes existe. Un dernier jet de venin. " Je comprends pourquoi tu es seul ! Au revoir ! " Je m'élançai vers la porte pour m'en aller comme une princesse. Une fois qu'elle serait fermée, je ne comptais pas faire machine arrière.  
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() message posté Lun 17 Oct 2016 - 12:41 par Invité
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Calista était un ouragan à elle toute seule, elle avait un sacré caractère et c’était surtout ce qui lui avait plu chez elle, son côté volcanique, mais Joshua aimait nettement moins quand c’était lui qui en faisait les frais, comme maintenant. Il n’eut pas d’autre choix que de la laisser entrer chez lui, elle se le permettait toute seule, et quitte à ce qu’elle hurle, il préférait que les voisins ne soient pas témoin de leur dispute, il prit soin de refermer la porte derrière lui. Cali lui faisait bien comprendre qu’elle avait grand besoin de vider son sac, elle faisait déjà les cents pas dans le couloir de l’entrée, il se cala contre le mur et se contenta de la regarder. Joshua ne l’avait jusque-là jamais laisser entrer dans cette maison, c’était bien la première fois depuis des mois de relation, il partait du principe que ces murs ne devaient garder que les souvenirs de son mariage avec Hanna, et des petits pas de son fils Ethan, comme un sanctuaire qu’il ne voulait pas détruire, il trouvait que Cali n’avait pas sa place entre ces murs, même s’il ne lui avait jamais expliqué, il ne pensait pas qu’elle serait capable de comprendre ce qu’il en ressentait, il avait toujours préféré éviter le sujet et retrouver Cali soit chez elle, soit dans un lieu neutre comme les différents grands hôtels de Londres. " Je vais te le dire ce que je fais là Peterson !  Tu as dépassé les bornes et je me demande ce qui me retiens de t'étrangler ! " Il savait parfaitement pourquoi elle était là, sa question n’avait été que purement rhétorique, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne pète un câble, et ce jour était arrivé. Joshua n’était pas spécialement quelqu’un de tendre, et encore moins avec Cali, au début ça n’avait été qu’une relation passagère, en attendant que Hanna n’ouvre les yeux et ne revienne vers lui, sauf que Hanna n’était jamais revenu, il avait même cru comprendre qu’elle avait d’autres relations, et par la même occasion, Joshua s’attachait de plus en plus à Cali, ce qu’il voyait d’un très mauvais œil. Il restait persuadé que son mariage n’était pas terminé, qu’il avait dit oui pour le meilleur et pour le pire, mais il avait beaucoup de mal à se rendre compte que le meilleur était déjà loin derrière lui, et que Cali pouvait être la porte de sortie pour une fin plus heureuse. C’était d’autant plus absurde de ne pas être capable de faire ce choix judicieux parce qu’il n’y avait que sa propre vie qui en dépendait, ce n’était pas comme si le bonheur d’un enfant était en jeux, puisque Ethan avait disparu, mais même après trois ans, Joshua était resté bloqué au jour j, le décès de son fils, ce qui l’avait totalement bousillé. Joshua n’était pas très bavard, et avait beaucoup de mal à mettre des mots sur ses sentiments, pour lui tout était beaucoup plus simple de l’ignorer d’un revers de main, quitte à se venger en quelques sorte sur Cali, qui n’avait rien demandé.  " Pour qui tu te prends avec tes grands airs ! Comment oses tu me traitais de la sorte ? Tu crois que tu peux m'appeler simplement que quand tu en as envie, que je ne suis qu'un jouet avec lequel tu t'amuses parce que Madame ne veut plus de toi !  Tu crois quoi ? Tu penses que je vais te laisser te jouer de moi indéfiniment pour ton petit plaisir ? Tu rêves ! " Toujours adossé au mur, il fronça les sourcils, pour le coup, elle n’était pas spécialement tendre non plus, et il n’aimait pas vraiment l’entendre parler de sa femme, peut lui importait le contexte ou les paroles, Cali n’avait pas le droit de parler de sa femme, c’était tout. Certes, il ne lui montrait pas une dévotion totale, Joshua pouvait aussi laisser passer des jours sans lui donner de nouvelles, ça n’avait rien à voir avec Hanna puisqu’ils ne se parlaient quasiment pas, entre son mariage catastrophique et ses journées à l’hôpital très prenantes et épuisantes, il ne se montrait pas du tout avenant pour Cali, sur ce point elle n’avait pas tort, bien au contraire." Qu'est-ce que je suis pour toi, Joshua ? " Joshua ne put retenir un soupir et se redressa, c’était peut-être le moment de lui expliquer et d’arriver à mettre des mots sur ce qu’il ressentait, il voulut s’approcher d’elle, mais elle chercherait surement à fuir. Une échappatoire, tu es comme un refuge, pour m’enfuir de tout ça, lui dit-il simplement en montrant d’un geste de la main la maison dans laquelle il vivait. C’était vrai que quand il était avec elle, il oubliait presque que sa vie avait tourné au cauchemar. Mais il restait étonné que Cali se montre si jalouse et si possessive, alors qu’elle se vantait d’être si indépendante, et qu’elle n’avait pas besoin d’homme dans sa vie. " C'est terminé ! Je veux qu'on arrête tout ça, maintenant ! Tu m'as trop prise pour une conne ! Je comprends pourquoi tu es seul ! Au revoir ! " A presque chacune de leur dispute, elle le menaçait de le quitter, comme s’il avait été un vrai un couple, Joshua n’y croyait pas toujours, elle pouvait se montrer très théâtral quand elle le voulait, il grimaça et la rattrapa par le bras quand il voyait qu’elle se dirigeait vers la porte d’entrée pour partir. Non attends Cali, ne soit pas bête… Son autre main attrapa son tour de taille, se rapprocha d’elle, tellement qu’il en poserait presque son front contre le sien, il tentait de l’amadouer comme il faisait d’habitude pour la retenir, mais il sentait qu’elle émanait tellement de pression et de colère. Excuse-moi, tu sais à quel point c’est compliqué… Ce ne serait pas aussi simple de la retenir de cette manière, mais il souhaitait avant tout qu’elle se calme, parce que quand ils étaient en colère, ils se disaient des choses qu’ils ne pensaient pas toujours, pour le coup, Joshua avait bien retenu la leçon.


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