"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici you're still my person. even if i'm not yours. (milan) 2979874845 you're still my person. even if i'm not yours. (milan) 1973890357
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() message posté Ven 26 Juin 2015 - 21:42 par Invité
Le temps où elle se prélassait sur un transat, en Australie, à côté de Walt, lui semble déjà loin. Ça ne remonte qu'à quelques semaines mais son besoin de soleil et de chaleur est incessant. Elle ne pourrait pas se permettre de repartir maintenant, ni même une seconde fois tout en sachant qu'elle a réservé deux semaines pour son voyage habituel avec Elsa au mois d'Août. Mais alors qu'elle range son téléphone dans son sac, l'idée de proposer un road trip, maintenant, à Milan germe dans sa tête. C'est impossible, parce qu'ils viennent de commencer leur nouvelle carrière comme ambulanciers. C'est drôle, un peu étrange. Ils n'étaient que des simples collègues, le duo de farceurs de l'hôpital. Rien ne les prédestinait à devenir amis, ni à entamer des projets professionnels à deux. Alors qu'elle passe une main dans ses cheveux pour replacer quelques mèches folles, elle attrape les clefs de son appartement de sa main libre. De l'autre côté de la rue, elle rentre dans sa boulangerie favorite pour demander un tas de gâteaux. Tout en attendant sa commande, elle feuillette un magazine sur des destinations de vacances. Elle toussote, un peu, alors qu'elle est prise d'un violent mal de ventre. Sa respiration presque sifflante lui prouve que ce n'est pas une crampe anodine. Rien qui ne nécessite une consultation chez le médecin, c'est ce qu'elle ne cesse de se répéter. On lui place sa commande dans un sac à emporter tout en lui annonçant le prix à payer. Elle cale le magazine sous son bras et s'empare du sachet de pâtisseries pour partir vers le quartier de Soho. Il ne lui faut que quelques minutes pour rejoindre l'immeuble de Milan. Maintenant qu'elle sait où il vit, elle a su trouver l'itinéraire le plus rapide pour venir jusqu'à lui. L'immeuble de son ami se dessine finalement devant ses yeux et elle sourit, fière en serrant dans sa main le double des clefs de son appartement. Il n'a sûrement pas remarqué que l'australienne l'avait gardé. Il peut s'en apercevoir, Remy n'est pas décidée à lui redonner. Elle prend une grande inspiration devant l'escalier qu'elle doit gravir pour le rejoindre. Ce ne sont que quelques marches mais dans sa condition, ça ressemble à une montagne. Arrivée devant sa porte, terriblement essoufflée, elle rentre sans attendre. Il est tellement tôt que Milan doit sûrement dormir, après tout, ils ne travaillent que dans deux heures. Elle délaisse le paquet dans sa petite cuisine, avant de poser son sac et son magazine sur le canapé. En détaillant les murs du petit appartement, elle note qu'il n'a toujours pas réalisé son portrait. L'odeur des pâtisseries ne tarde pas à envahir rapidement le salon et tout le reste des pièces. « Milan Neven Kovacic, arrête d'hiberner, c'est l'été. » Merci mama Kovacic pour lui avoir raconter pourquoi elle avait choisi ces prénoms pour son fils adoré. Elle rive son regard sur la silhouette encore endormie et cachée de son ami. Elle est à l'affût du moindre mouvement lui prouvant qu'il est déjà réveillé. A côté du lit, tout doucement, elle retire un peu la couverture pour venir s'allonger sur la place libre à côté de Milan. Elle s'approche avec malice tout contre lui, sa tête venant se poser sur son torse et l'une de ses jambes sur les siennes. Comme avant, comme lorsqu'ils ont vécu ensemble le temps de quelques jours. Il avait précisé que ce genre de démonstration affective le mettait assez mal à l'aise avec elle, mais Remy n'en a rien à foutre. Moins il voudra d'elle, plus elle sera collante. Elle reste là, sa tête posée sur son torse, à écouter son cœur. Installée ainsi, impossible pour Remy de voir si Milan a fini par ouvrir les yeux. Probablement. Elle voudrait lui dire qu'elle a mal, mais l'inquiéter est loin d'être ce dont elle a envie. « T'es réveillé ? Milan, t'es réveillé ? On doit partir travailler. Et comme je suis une amie géniale, je t'ai même apporté le petit déjeuner. T'as pris du poids, non ? Faut courir pour éliminer tout ça. » Elle tâtonne son ventre. Normalement, parler de nourriture et de viennoiseries dont l'odeur s'est répandue dans la chambre devrait le faire réagir. Et, comme pour retrouver des habitudes qui lui manquent, elle laisse ses doigts batifoler avec les boucles brunes de Milan. « Mais si tu veux pas courir, je peux te proposer un autre sport. » Son sourire s'élargit alors que sa main glisse le long de son bras pour l'embêter et le sortir de son sommeil.
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() message posté Sam 27 Juin 2015 - 21:00 par Invité
Pour une fois Milan a été raisonnable, pas de sortie nocturne pour aller graffer à l'autre bout de la ville. Il voulait être en forme pour son premier jour en tant qu'ambulancier, après plusieurs semaines de formation, ils allaient enfin être confrontés à la réalité du terrain. Même si la présence de Remy à ses côtés était en quelque sorte rassurante, il ne pouvait pas s'empêcher d'angoisser. Il s'imaginait toutes les situations possibles, ne pas avoir les bons gestes, ne pas aller assez vite, découvrir un macabé dans un appartement. Pour être honnête, il était un peu en flippe total, alors même s'il avait été sérieux et s'était couché tôt, il n'était pas parvenu à trouver le sommeil et avait passé une bonne partie de la nuit à jouer à des jeux sur son téléphone et à regarder des vidéos. Il n'avait sombré qu'à une heure avancée de la nuit, quand son corps était tombé d'épuisement. « Milan Neven Kovacic, arrête d'hiberner, c'est l'été. ». Milan n'est pas franchement réveillé encore, il lui en faut plus pour le tirer de son sommeil et il marmonne des mots sans réelle construction. « Pas maintenant Mama... ». Son réflexe est de tenter d'enfouir plus profondément sa tête sous son oreiller. Milan finit par ouvrir les yeux quand il sent un corps collait contre le sien et il lui faut quelques secondes pour comprendre ce qu'il se passe et pourquoi il se réveille avec une fille dans son lit. La chevelure blonde lui fait vite comprendre qu'il s'agit de Remy, il savait bien qu'il aurait mieux fait de lui reprendre ses clefs, mais il n'en avait pas vraiment eu l'envie. Puis de toute façon, si elle voulait avoir une paire de ses clefs, elle aurait trouvé un moyen de les obtenir autrement. Si jamais il perdait les siennes, il savait qu'il pouvait toujours faire appel à elle. Pourtant, là tout de suite, il regrette son choix, parce qu'il se retrouve avec une australienne collée à lui. Il commence à paniquer, priant pour qu'il n'ait pas d'érection matinale, elle serait capable de se vanter et de s'imaginer que c'est en son honneur que son soldat s'est levé. Il n'ose pas vraiment bouger, refermant les yeux, espérant que s'il attend suffisamment longtemps elle va finir par disparaître ou qu'il va finalement se réveiller et réaliser que ce n'était qu'un mauvais rêve. « T'es réveillé ? Milan, t'es réveillé ? On doit partir travailler. Et comme je suis une amie géniale, je t'ai même apporté le petit déjeuner. T'as pris du poids, non ? Faut courir pour éliminer tout ça. ». Cette fois ses yeux sont grands ouverts en entendant qu'ils doivent partir travailler, il s'imagine que son téléphone n'avait plus de batterie et que son réveil n'a pas sonné. La remarque sur son poids lui passe complètement au-dessus des cheveux, son amour pour le chocolat et son désamour pour le sport n'étaient pas nouveau. Elle commence à le tripoter et il n'aime pas ça, il grogne sur Remy en se frottant les yeux, le Milan au réveil n'est pas vraiment causant, surtout dans les quelques secondes qui suivent le réveil. Normalement il a le temps d'émerger tranquillement, de fumer sa cigarette tout en faisant la grosse commission, puis boire sa redbull avec une tartine de nutella. L'australienne avait complètement niqué son programme et il n'aimait pas ça, il avait ses petites habitudes et détestait qu'on les dérange, surtout dans une journée importante comme celle-ci. « Mais si tu veux pas courir, je peux te proposer un autre sport. ». S'en est trop pour lui, qu'elle commence déjà avec ses allusions sexuelles dès le matin, il la pousse du lit pour prendre une position assise. « Tu sais que je pourrai dormir tout nu, t'as aucun respect. ». Il finit par se mettre debout sans se soucier qu'elle voit le caleçon buzz l'éclair dans lequel il dort (cadeau de sa maman évidemment). Sa chambre est en bordel et il n'arrive plus à se rappeler où il a foutu la pile de fringues bien pliées et repassées venant directement de chez sa maman. Au lieu de jouer sur son téléphone toute la nuit, il aurait pu au moins préparer ses affaires pour le lendemain, cela lui aurait évité de paniquer maintenant. Il tourne en rond dans sa chambre, avant de trouver un T-shirt potable et un jean. « On est en retard de combien de temps ? J'ai combien de temps ? ». Il commence à paniquer, il ne pouvait pas arriver pour un nouveau job sans s'être lavé les dents et un minimum coiffé. Il est en train de s'agiter dans la cuisine à la recherche de ses cigarettes, quand ses yeux tombent sur son micro-onde qui affiche l'heure. Il n'est pas en retard, son réveil n'a même pas encore sonné. Il reste bloquer devant l'heure comme un zombie avec une envie de crier sur la jeune femme pour lui avoir foutu un coup de pression pareil. Rageusement il se saisit de la pochette provenant de la boulangerie et commence à fouiller dedans pour voir s'il y a quelque chose au chocolat. Son envie de chocolat devance son envie de crier sur Remy pour lui avoir presque fait faire un arrêt cardiaque. Trouvant enfin son bonheur, il enfourne rapidement quelque chose dans sa bouche, tout en gardant le paquet dans ses mains. Il se tourne finalement vers elle avec un air plus détendu. « T'as de la chance d'avoir ramené ça, sinon je pense que je t'aurai fait courir derrière l'ambulance... ». Menace dans le vent, comme toujours avec lui, mais il faut qu'il montre son désaccord avec les méthodes de son amie pour le réveiller.
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() message posté Lun 27 Juil 2015 - 22:18 par Invité
Elle n'a jamais été douée pour se faire des amis. Et pas non plus très douée pour les garder longtemps. Quand elle y réfléchit, ça ne lui a jamais posé problème de ne pas avoir d'attache particulière, de ne pas avoir quinze amis à qui envoyer un texto dès qu'un événement croustillant secoue sa vie. Elle a toujours été seule finalement, et ça lui allait très bien. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Elsa, jusqu'à ce qu'elle laisse une place à Milan. Jusqu'à ce qu'ils envahissent tout son quotidien. Un jour c'était son collègue, et le lendemain il était devenu la personne la plus importante dans sa vie. Elle ne saurait même pas expliquer ce qu'il a fait ou ce qu'il a pu dire pour devenir cette personne indispensable à sa vie. Ou dans quelles circonstances ils se sont rencontrés. C'était à l'hôpital, c'est tout. « Tu sais que je pourrai dormir tout nu, t'as aucun respect. » Elle soupire bruyamment, haussant les épaules avec un air nonchalant. Il est un peu gonflé à lui parler de respect alors qu'il vient de la jeter hors du lit. Elle a presque envie de dire que sa maladie n'est pas contagieuse pour lui envoyer une pique, mais elle devrait s'expliquer et ce n'est pas le moment. Alors elle se relève, ronchonnant un peu de la manière qu'il a de toujours la rejeter. Face à lui, elle ouvre quand même la bouche, lève une main pour l'interrompre, prête à parler mais se ravise. Et elle recommence, ouvre puis ferme la bouche. Comme un poisson dans l'eau. Elle a envie de plaisanter, de dire que le jour où il dormira nu, c'est qu'ils auront fait autre chose avant. Mais il risquerait de se plaindre une nouvelle fois. Elle prend note qu'elle doit absolument cesser toutes ces allusions sexuelles, sous-entendus et ces rapprochements incessants avec lui. « Cinq minutes max'. » qu'elle balance rapidement, à l'aveugle. Il s'affole, il semble vraiment paniqué, inquiet d'être en retard. Elle commence à compter, silencieuse, attendant de voir combien de temps il va mettre avant de réaliser qu'elle se moque de lui. Arrivée à cent-vingt, Milan semble se calmer. Il ne tourne plus en rond dans tout l'appartement, à la recherche de ses vêtements ou de ses cigarettes. Craignant un peu sa réaction, l'australienne s'avance doucement jusqu'à la porte de la chambre pour en sortir. « T'as de la chance d'avoir ramené ça, sinon je pense que je t'aurai fait courir derrière l'ambulance... » Elle tourne le visage dans sa direction pour voir de quoi il parle. Des pâtisseries, évidemment. Elle sourit, heureuse que ça lui plaise, bien que ça ne soit plus un secret pour personne, la façon d'amadouer Milan Kovacic. Instinctivement elle se déplace dans le salon pour ne plus avoir à s'approcher de son ami. Elle se laisse tomber sur le canapé, se calant contre un bord avant de braquer sur Milan, une mine très sérieuse. « Par contre, toi, tu vas courir. T'as toujours pas dessiné mon portrait, c'est un scandale. » Depuis le temps qu'elle réclamait qu'il la peigne quelque part dans son appartement. Pour bien montrer que son comportement lui déplait, elle croise les bras et fronce les sourcils. A vrai dire, elle sait qu'il finira par céder parce que Milan cède toujours à ses caprices. Ce n'est sûrement pas digne d'une amie de profiter ainsi de l'autre, mais elle a toujours trouvé ça amusant la façon qu'il avait de s'incliner. Dans l'unique but de faire plaisir, de ne pas vouloir contrarier son monde. Parfois Remy se demande si, vraiment, ça lui plait de faire autant pour les autres. Elle réalise qu'elle devrait lui témoigner plus souvent son amitié ou s'excuser pour l'avoir réveillé, mais elle ne sait pas réellement comment faire. Le dernier cadeau qu'elle lui avait fait était un échec. Ses yeux s'égarent sous la petite table devant ses pieds pour constater que le livre est toujours à sa place. « Il faut que je te demande. » Distraitement, elle laisse son regard vagabonder sur les peintures qui les entourent. La dernière fois, une idée impressionnante avait germé dans son esprit pour créer une robe absolument sublime. Elle remarque que Milan attend qu'elle parle et l'australienne se ressaisit avant de se réinstaller correctement sur le canapé. « Avec Elsa, on a pour tradition de partir deux semaines n'importe où dans le monde pour son anniversaire. Tu veux choisir la destination avec moi ? Je voudrais réserver les billets pour lui faire la surprise. » C'était Elsa qui était à l'origine de cette tradition. Une destination et elles s'envolaient pendant deux semaines à l'autre bout du monde toutes les deux, bras dessus, bras dessous. Elle se souvient des tas de magazines de vacances qui trainent dans son sac et en sort un pour le faire glisser sur la table. Pour que Milan le prenne si il a envie. C'était le seul voyage que Remy s'autorisait chaque année et elle n'hésitait jamais sur les destinations les plus incroyables. Certes, avec le voyage en Australie en compagnie de Walt, il y a quelques mois, elle ne pourrait plus se permettre de voyager avant un long moment après ça. « Tu veux venir avec nous ? » Elle doit une nouvelle fois se retenir de le provoquer avec un beau « tu pourras partager ma chambre d'hôtel si tu veux ». A la place, elle se contente de replonger, tête la première, dans son magazine, tournant une nouvelle page. « Tahiti, t'en penses quoi ? »
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 21:32 par Invité
Heureusement qu'elle a ramené de la bouffe, s'empiffrant le plus de pâtisseries possibles dans sa bouche, comme s'il avait peur que Remy vienne soudainement lui reprendre la pochette. Elle s'échappe vers le salon et il ne s'empresse pas de la suivre pour vérifier qu'elle ne fait pas de dégâts dans son appartement. Milan aime prendre son temps le matin, alors il ouvre son frigo pour se prendre une redbull, comme il l'aurait fait si son amie n'avait pas débarqué en fanfare chez lui. Au bout d'une minute, il se décide à rejoindre le salon, maintenant qu'il a l'estomac rempli et qu'il peut déguster sa boisson préférée. Il la trouve dans son canapé, comme d'habitude, parfois il a l'impression qu'elle fait partie des mûrs, tellement elle avait pris de l'importance dans sa vie. « Par contre, toi, tu vas courir. T'as toujours pas dessiné mon portrait, c'est un scandale. ». Elle adopte son comportement de boudeuse et il a presque envie de lui dire de faire le tour de l'appartement pour vérifier ce qu'elle raconte, mais c'est vrai qu'il n'a toujours pas daigné la peindre. Alors, il préfère ne pas l'énerver pour leur premier jour de travail. « Tu vas rigoler, mais c'est une sorte de malédiction, dès que je me décide à te peindre, j'ai une autre idée trop canon qui me vient. ». Ce n'était pas vraiment la vraie raison, c'est surtout qu'il n'avait pas encore trouvé l'idée ultime et parfaite pour peindre Remy. Il n'avait pas envie de se louper quand cela concernait son image. S'il venait à la peindre dans son appartement, tout se devait d'être parfait, ce n'était pas quelque chose qu'il prenait à la légère, il avait envie de la surprendre, qu'elle reste bouche bée et incapable de trouver le moindre défaut. Tous ceux qui connaissent Remy Baldwin savent qu'il en faut beaucoup pour réussir à lui clouer le bec. Il avait d'ailleurs commencé à griffonner quelques croquis sur un carnet, chose qu'il ne faisait que pour ses œuvres d'une extrême importance. « Il faut que je te demande. ». Il se stoppe soudainement en entendant ces mots, parce qu'il ne sait pas vraiment à quoi s'attendre. Après tout il s'agissait de la nana qui l'avait inscrite à un speed dating sans lui en parler et qui avait insisté pour rencontrer sa maman. Elle pourrait très bien lui demander de faire un don de sperme pour se faire inséminer qu'il ne serait même pas surpris.  « Avec Elsa, on a pour tradition de partir deux semaines n'importe où dans le monde pour son anniversaire. Tu veux choisir la destination avec moi ? Je voudrais réserver les billets pour lui faire la surprise. ». Ce n'est pas aussi dramatique qu'il ne s'était imaginé finalement, elle voulait simplement son avis sur une destination de vacances. Rien d'étonnant finalement, il avait eu l'occasion de pas mal voyager par le passé, s'il pouvait la conseiller c'était sans problème. Puis, il trouvait ça particulièrement attentionné de sa part, elle qui lui avait offert un livre pornographique pour son anniversaire, alors la voir se donner autant de mal pour sa meilleure amie était assez drôle. Elle fait glisser un magazine sur la table et Milan s'en saisit, feuilletant quelques pages à la recherche d'un paysage attirant, tout en finissant de boire sa canette. « Tu veux venir avec nous ? ». Il manque d'avaler sa gorgée de travers et son regard quitte aussitôt son magazine pour chercher celui de Remy, mais elle se contente de feuilleter son magazine comme si elle ne venait pas de lui demander quelque chose de très important. C'était une tradition entre deux meilleures amies, il n'avait pas envie de se mettre en travers de cela, bien que la proposition soit tentante. Il s'apprête à décliner poliment sa proposition quand elle se remet à parler. « Tahiti, t'en penses quoi ? ». Des images de cocotiers et de sable blanc lui viennent tout de suite en tête, il rêverait de se rendre là-bas. Il avait principalement voyagé en Europe et il n'avait pas eu l'occasion de se rendre dans ce style d'île paradisiaque. Il vient s'asseoir à côté d'elle sur le canapé pour regarder les photos de Tahiti qu'elle est en train d'observer et il se met à rigoler soudainement. « J'ai pas les moyens pour partir à Tahiti, puis je voudrai pas m'incruster... C'est votre truc à toutes les deux. Les traditions c'est sacré ! ». D'ailleurs il se demandait comment Remy pouvait avoir les moyens pour payer un voyage dans un endroit pareil, pour deux en plus. De ce qu'il savait, une infirmière ne roulait pas sur l'or, à moins qu'il ignore complètement que la famille de Remy était blindée. C'était un scénario plausible après tout, ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps et il n'avait pas forcément passé des heures à se raconter les moindres détails de leur histoire familiale. Milan le premier n'avait pas partagé l'intégralité de son histoire, la raison qui avait poussé sa mère et lui à quitter la Croatie. « T'as un budget de combien ? ». Histoire de voir les destinations qui étaient envisageables et celles qui étaient carrément utopiques. Bizarrement, il avait un peu de mal à s'imaginer Remy et Elsa en train de voyager low cost et faire du camping pendant deux semaines. Il les voyait plus dans un hôtel étoilé, à se faire livrer le room service plutôt qu'à galérer à se faire à manger elle-même. « Au pire, tu peux toujours faire le même truc que dans la pub pour le loto, avec les gens qui font tourner le globe et qui choisisse au hasard. Je crois que je dois avoir une mappemonde qui traine à la cave stu veux en plus ! ». Lorsqu'il avait aménagé dans son petit appartement, il s'était vite rendu compte qu'il n'avait pas assez d'espace pour des objets inutiles et avait tout entreposé dans sa petite cave. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas tenté de l'ouvrir, car tout risquait de s'effondrer dès que ce serait le cas.
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() message posté Ven 7 Aoû 2015 - 18:24 par Invité
Elle déteste Londres, elle déteste la pluie et elle déteste ce bitume qu'il y a partout. Elle n'aime pas le bus, elle n'aime pas non plus ça et ci. Il fait toujours trop froid, trop gris, trop moche. Quand elle y pense, rien ne lui plait dans cette ville. Sauf ses habitants. Son boulot aussi. Et quelques autres petites choses. Seulement, elle donnerait n'importe quoi pour retrouver son Australie, son sable et sa chaleur. Elle a envie de se prélasser au soleil pendant des heures et se laisser brûler dessous. Elle est une fille du soleil, pas de Londres et son climat affreux. Même si depuis quelques jours, la pluie a cessé. Mais Tahiti semble la destination de rêve. Elle s'imagine déjà en bikini, avec un cocktail à la main et l'océan devant ses yeux. Elsa d'un côté, Milan de l'autre. Elle visualise parfaitement la scène, elle en rêve, tout le temps, depuis qu'elle est revenue d'Australie avec Walt. Son seul obstacle, c'est l'argent. Elle laisse Milan venir s'installer à ses côtés mais c'est presque automatique, elle s'assure qu'ils ne se touchent pas. Au point qu'elle se décale encore un peu pour qu'il y ait un certain fossé entre eux. « J'ai pas les moyens pour partir à Tahiti, puis je voudrai pas m'incruster... C'est votre truc à toutes les deux. Les traditions c'est sacré ! » Elle lève les yeux au ciel en l'écoutant s'exclure et utiliser une excuse minable pour décliner son invitation. En temps normal, elle n'aurait pas vraiment relever la remarque. Elle aurait continué de feuilleter son magazine avec son air de reine désinvolte qui s'en fout si monsieur ne veut pas venir. Sauf que c'est Milan, et Remy veut que Milan l'accompagne. « Tu t'attends pas à ce que je te supplie quand même ? Tu viens avec nous, j'en ai envie. » On ne discute pas les ordres d'un Baldwin. Et puis, d'ailleurs, elle s'en fout un peu si Elsa ne veut pas que Milan les accompagne. Il avait depuis quelques mois une place assez importante parmi ce lot de rares personnes qu'elle apprécie. Il lui manquait le courage de le dire, alors elle essaie de le lui montrer. « T'as un budget de combien ? » Elle hausse les épaules avant de tourner une nouvelle page. Son compte frôle la ligne rouge, elle le sait. Il flirte dangereusement avec la case des dettes depuis qu'elle avait remboursé les frais d'hôpitaux suite à sa blessure par balle. Jusqu'à aujourd'hui, elle ne l'avait pas bien réalisé. Peut-être parce qu'il y avait toujours un peu d'argent. Si Milan savait, il lui arracherait le magazine des mains tout en affirmant qu'elle se fait du mal en regardant des endroits où elle ne pourra jamais aller. « Au pire, tu peux toujours faire le même truc que dans la pub pour le loto, avec les gens qui font tourner le globe et qui choisisse au hasard. Je crois que je dois avoir une mappemonde qui traine à la cave stu veux en plus ! » C'est le jeu ma pauvre Lucette. Il a pas encore dit qu'il acceptait de les accompagner et bizarrement, elle espère ne pas avoir à le convaincre pendant encore longtemps. Surtout qu'avec sa chance, ils risqueraient de se retrouver en plein océan ou dans un pays qui leur est inconnu. Et puis, il oublie que dans les pubs du loto, ceux qui font tourner le globe ont gagné de l'argent avant de faire ça. Eux, ils n'ont rien. Ils enchainent les tickets toutes les semaines et toutes les semaines, ils perdent. Alors elle l'écoute, mais elle n'est pas très convaincue par son idée. Elle cherche une alternative, en vain. Pourtant, d'un coup, un large sourire s'empare de ses lèvres rosées alors qu'elle laisse le magazine retomber sur ses genoux. Elle se tourne vers Milan, comme si l'idée du siècle venait de germer dans son esprit. « Sinon, mes grands-parents sont riches. Dans le genre, vraiment très riches. » Le genre de couple vieux comme le monde qui cache son argent dans des coffres déjà remplis de trésors. Du moins, c'est ainsi que Remy avait toujours vu ses grands-parents. Des vieux autoritaires mais un peu fous qui lui avaient offert mille et une robes de princesse pour ses concours. Après tout, la folie des miss venait de ce côté-là de la famille. « J'ai pas trop compris l'histoire mais je crois qu'ils ont mis de l'argent de côté pour mon mariage. Et ils accepteront de me le donner quand on m'aura passé la bague au doigt. » Elle agite sa main devant eux tout en lui adressant un regard lourd de sens pour voir s'il a saisi la même chose qu'elle. La vérité, c'est qu'elle avait arrêté d'écouter pépé et mémé quand ils ont commencé à parler de noces, de fiançailles et de petits-enfants. « Tu veux m'épouser, toi ? On sera riches. Même si mon frère a eu la même idée avant. Ça sera moins crédible. » C'était ça le problème, c'est qu'elle ne s'imaginait pas débarquer chez ses grands-parents, bague à son doigt alors que son frère venait de faire exactement le même coup. La nouvelle de son mariage s'était répandue à la vitesse de la lumière au quatre coin de la famille Baldwin. Chacun allait de sa théorie pour savoir à quoi pouvait ressembler son épouse. Le plus souvent, Remy aimait dire qu'elle n'existait pas, que son frère inventait n'importe quoi. Il lui en avait parlé il y a plusieurs années mais aux dernières nouvelles, il n'était pas resté en contact avec la fille. Conclusion, il ment et elle estime pouvoir se marier avant lui. Sauf que personne ne le sait, tout le monde se réjouit pour lui et ils encouragent l'australienne à féliciter son grand frère. « Ok, allons chercher le globe dans ta cave. Ça sera mieux. » Elle repose le magazine sur la table pour se lever et prendre la direction de la porte. Au pire, elle demandera à Elsa et ils continueront de jouer au loto.
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() message posté Jeu 13 Aoû 2015 - 21:53 par Invité
Comme toujours, Remy ne laissait pas le choix de venir ou non à Milan. Il devait se rendre en vacances avec elle et Elsa, il n'a même pas la force de la contredire en lui expliquant qu'il avait prévu de se rendre en Croatie pour voir sa famille. De toute façon, c'était peine perdue avec Remy, elle finissait toujours pas obtenir ce dont elle avait envie. Il commençait à s'inquiéter de comment aller se dérouler leur collaboration en temps qu'ambulancier, il n'avait pas envie de devoir se coltiner toutes les tâches ingrates à longueur de temps. Il se voyait déjà en train de devoir porter les valises des deux blondes, parce que c'est le travail de l'homme selon elles. Malgré tout, ces vacances restaient un bon plan sur le papier. Un décor paradisiaque avec ses deux meilleures amies, quoi demander de mieux ? « Sinon, mes grands-parents sont riches. Dans le genre, vraiment très riches. ». Milan lui adresse un regard curieux, c'était l'une des premières fois qu'elle abordait sa famille avec lui et il était surpris de découvrir que sa famille était riche comme Crésus. Peut-être que sans le savoir, il avait été ami avec quelqu'un faisant partie d'une famille importante. Au fond, ça ne change pas grand-chose pour lui, il ne risque pas de changer d'avis sur Remy. Quoi que cela explique le côté autoritaire et capricieux de la jeune femme. « J'ai pas trop compris l'histoire mais je crois qu'ils ont mis de l'argent de côté pour mon mariage. Et ils accepteront de me le donner quand on m'aura passé la bague au doigt. ». Cette fois Milan rigole, parce qu'elle ne lui avait pas parlé de sa famille, mais elle lui avait assez souvent expliqué qu'elle ne voulait jamais se marier, ni avoir d'enfants. Apparemment, Remy Baldwin était tellement géniale qu'elle se suffisait à elle-même, personne n'étant assez bien pour elle. Enfin, c'est ce que Milan avait retenu de ses tirades, parfois il décrochait un peu quand elle partait dans ses délires égocentriques. Surtout que ce qu'il entend ressemble vaguement à une mauvaise storyline de Coronation street, les grands-parents de Remy avaient l'air bien perchés. Milan ne comprend pas bien pourquoi Remy agite sa main entre eux, elle lui file le tournis. « Tu veux m'épouser, toi ? On sera riches. Même si mon frère a eu la même idée avant. Ça sera moins crédible. ». Heureusement qu'il n'était pas en train de manger ou boire quelque chose quand elle lui a demandé tout naturellement de l'épouser. Milan reste bouche bée, il essaye de sortir des mots, mais aucun son ne sort. Puis, il finit par exploser de rire lorsque l'info est monté au cerveau. Aucune chance qu'il se marie avec Remy, sa mère le tuerait pour s'être marié pour de l'argent. Surtout que Mama Kovacic avait déjà tout un plan pour le futur mariage de son fils, du choix de l'église jusqu'au choix des couleurs pour la déco. « Je suis pas amoureux de toi moi, demande plutôt à Elsa, puis ça fait un peu court pour les vacances de toute façon. ». Après la mention des grands-parents, voilà que Remy mentionnait son frère. Dans un sens, elle venait de lui avouer plus d'informations sur sa famille au détour de cette conversation que lors de leurs mois d'amitié. C'était étrange, surtout que Remy connaissait quasiment tout sur sa mère désormais. Milan se demandait à quoi pouvait bien ressembler le frère de Remy, probablement blond aux yeux bleus, pour être capable d'entuber ses grands-parents pour de l'argent, il ne devait pas être très recommandable non plus. « Ok, allons chercher le globe dans ta cave. Ça sera mieux. ». Remy semble séduite par l'idée et se lève illico pour y aller. Il est plutôt soulagé de constater qu'elle l'accompagne, car la lumière qui éclairait le sous-sol était en panne depuis quelques semaines et Milan n'avait pas osé s'y rendre tout seul depuis. Il finit par se lever pour la suivre, prenant son trousseau de clefs au passage. « Par contre y'a plus de lumière en bas donc j'espère que ton smartphone est chargé... D'ailleurs je vais chercher le mien. ». Milan trottine jusqu'à sa chambre pour récupérer son téléphone portable et revient en vitesse vers Remy. Il referme la porte de son appartement derrière eux et se dirige vers les escaliers, ils n'ont que deux étages à descendre pour se retrouver au sous-sol. Une fois devant la porte qui mène aux caves, Milan se stoppe complètement et se tourne vers Remy. « Les femmes d'abord ! ». Il fait mine de faire preuve de galanteries en lui tenant la porte ouverte, mais c'est surtout qu'il a la frousse d'y aller le premier, car une fois la porte refermée derrière eux, ils seront dans le noir total. Malgré tout, il finit par se lancer et sursaute quand la porte claque derrière lui. « Remy j'aime pas le noir. ». Il tâtonne un peu pour essayer de toucher son amie, son smartphone n'éclaire que très faiblement et il se déteste de ne pas avoir installé d'application lampe torche. Surtout que les caves d'un immeuble ressemble à un véritable labyrinthe. Il a la mauvaise impression qu'il peut se faire attaquer à tout instant. « Ma cave c'est la numéro 13, cherche là. ». Il espère un peu que Remy lui réponde et lui indique clairement où elle se trouve ou encore mieux, qu'elle se décide à se servir de son smartphone pour éclairer les lieux. Le numéro 13, c'était bien un numéro qui porte la poisse, parfait pour décrire la situation dans laquelle il était. Quelques secondes passent et il a la sensation d'entendre des bruits venant de toutes les directions, tellement flippé qu'il envisage de revenir sur ses pas pour ressortir des caves et l'attendre dehors.
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() message posté Jeu 27 Aoû 2015 - 22:48 par Invité
Concrètement, tout en dévalant les escaliers qui mènent au sous-sol de l'immeuble, Remy se demande pour quelle raison elle s'est proposée d'accompagner Milan jusqu'ici. Il fait trop sombre et il y règne toujours une ambiance un peu étrange dans ce genre d'endroit. La faute de toutes les séries et films d'horreur qu'elle a pu regarder la nuit. Elle s'attend presque à ce qu'un zombie surgisse d'une cave pour venir les dévorer tous les deux. Elle est là, mais elle n'en a réellement aucune envie. « Les femmes d'abord ! » Il lui tient même la porte, comme un parfait gentleman. Bizarrement, elle l'aurait plus imaginé se proposer pour passer devant histoire de la protéger. Elle croise le regard de Milan et elle comprend qu'il lui faudra vraiment passer en première parce qu'il semble avoir peur. Un peu agacée, elle s'avance malgré tout jusqu'à la porte, avant de jeter un dernier coup d'œil vers Milan pour s'assurer qu'il va la suivre. « Remy j'aime pas le noir. » La porte claque derrière eux. Instantanément, sa main cherche la sienne et son regard se braque dans la direction d'où provient la voix de Milan. Sauf qu'elle n'y rencontre que l'obscurité et ses doigts n'agrippent que le vent. Elle non plus, elle n'aime pas le noir, ou seulement l'idée de ne pas savoir où ils vont. Elle ne peut empêcher un soupir de s'échapper de ses lèvres en voyant le portable de Milan s'allumer. Mais ce n'est rien d'incroyable. La lumière est trop faible. Ça n'est même pas suffisant pour qu'ils voient leurs pieds. Un peu dépitée, elle se saisit à son tour de son téléphone qui, à l'image de celui de Milan, ne fait pas beaucoup de lumière. « Ma cave c'est la numéro 13, cherche là. » Par réflexe, elle tend sa main vers lui, paume grande ouverte pour qu'il s'en saisisse et qu'ils y aillent ensemble. Elle tente de se rassurer, comme si entendre sa voix pouvait la protéger et la sauver de tout potentiel danger. « Ça va aller, Remy va te protéger. J'ai battu mon score à la boxe sur la Wii. 903, si quelqu'un nous attaque, laisse-moi faire. Et donne-moi ta main. » Elle rit, mais ça sonne tellement faux. Elle peut plaisanter de la situation mais elle ne peut retirer cette petite angoisse qui nait au creux de son ventre et qui fait battre son cœur plus vite. Elle aurait voulu lui donner un regard rassurant mais ils ne peuvent se voir. Alors elle tente l'humour, la seule carte qu'ils possèdent, là, au fond des caves, pour se donner du courage. Elle évite de lui faire remarquer qu'ils n'ont aucun réseau, loin de là l'envie que Milan se mette à pleurer et réclame mama Kovacic. Il en serait capable, elle en est persuadée et il fallait le rassurer avant que ça n'arrive. « Tu veux que je te confie un truc ? J'ai triché pour avoir mon diplôme à la fin du lycée. » Ses doigts s'agrippent encore plus fort aux siens, Remy ne sait plus si c'est lui ou seulement elle, qu'elle cherche à rassurer désormais. Elle accompagne sa confidence d'un petit rire. Son sourire ne sert qu'à cacher la panique qui l'anime. Elle aimerait voir sa tête, l'expression qu'il affiche quand elle lui dit ça. Il ne fallait pas l'inquiéter mais simplement qu'ils oublient qu'ils étaient bloqués dans un labyrinthe affreux. Peut-être que se confier était inutile, mais c'est le seul système qu'elles connaisse pour distraire une personne effrayée. Et pour qu'elle oublie sa propre panique. Ils continuent de marcher, éclairant les portes en bois devant lesquelles ils passent. Certaines n'ont aucun numéro et Remy se demande dans quel pétrin ils viennent de se mettre. Mais, encore une fois, elle ne dit rien à Milan. « Si tu retournes le coussin droit sur ton canapé, il y a une énorme tache de jus de framboise dessous. Et l'année dernière, en essayant d'escalader un immeuble, je me suis cassée un orteil, alors j'en ai un qui est un peu de travers. » Bizarrement, débiter un tas de secrets inutiles réussit à calmer son rythme cardiaque qui commençait à dangereusement s'emballer. Ou bien c'est la main de Milan dans la sienne qui la rassure tout simplement. « Je voulais faire comme mon frère. Mais il le sait pas. » Ouais, comme Cole. Parce qu'il fait des trucs cool et qu'il l'emmène jamais. Déjà quand ils étaient enfants, elle était obligée de s'incruster avec sa jumelle pour être avec lui. Ça lui fait bizarre de parler de Cole, elle qui ne dit jamais rien sur sa famille et qui envie Milan à chaque fois qu'il parle de sa mère. C'est bizarre, mais rassurant. Parce que Milan l'écoute. Il n'a toujours pas balancé un "m'en fous" comme elle aurait pu lui faire. Elle éclaire une nouvelle porte qui affiche le numéro 10, et la suivante le 12. Ça l'étonne que la porte onze ait disparu mais elle ne s'y attarde pas trop. « Si t'avais accepté de m'épouser, on en serait pas là. Je crois que c'est cette cave. T'as pris la clé ? » Le numéro est un peu effacé alors, dans le doute, elle se décale d'un pas pour qu'il vérifie et ouvre la porte.
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() message posté Mar 8 Sep 2015 - 15:22 par Invité
Instinctivement, dans un moment de panique, la première personne qu'il veut appeler à l'aide est sa mère, mais il sait très bien que Remy serait en mesure de l'entendre. La connaissant, elle se ferait un malin plaisir de tout raconter dans les moindres détails à sa mère, histoire de l'afficher encore un peu plus. Il regrette amèrement de ne pas avoir sauté sur l'occasion d'un voyage à Tahiti, au lieu de ça, il avait fallu qu'il se mette dans un plan galère nécessitant de descendre à la cave. Surtout que Remy n'est pas franchement rassurante dans ce genre de situation, il se demande ce que l'hôpital a bien pu penser pour les choisir comme ambulanciers, ils avaient déjà peur du noir, alors dieu sait ce qui pourrait leur arriver avec un patient nécessitant des soins ou pire encore. « Ça va aller, Remy va te protéger. J'ai battu mon score à la boxe sur la Wii. 903, si quelqu'un nous attaque, laisse-moi faire. Et donne-moi ta main. ». Sa voix qui s'élève soudainement de la pénombre le fait sursauter, il aimerait pouvoir affirmer qu'il est un homme viril qui n'a peur de rien, mais la vérité est qu'il tâtonne dans le noir à la recherche de la main de Remy, pour chercher un peu de réconfort physique à défaut de lumière. Il tente de se concentrer sur ce qu'elle raconte, mais ses exploits à la wi ne suffisent pas à le faire oublier la situation dans laquelle ils se trouvent. Milan avance dans la pénombre, pas parce qu'il a soudain un regain de courage, mais parce qu'il a trop peur de perdre la trace de la jeune femme. Il avait déjà assez les chocottes à côté d'elle, alors tout seul. « Tu veux que je te confie un truc ? J'ai triché pour avoir mon diplôme à la fin du lycée. ». Cette fois il rigole, pas vraiment étonné par cette confession. Non pas qu'il croit aux stéréotypes sur les blondes, mais il avait du mal à l'imaginer comme une acharnée de travail. « Pourquoi ça m'étonne pas ? ». À mesure qu'ils avancent, il a l'impression d'être dans un mauvais film d'horreur, sauf qu'ils n'ont même pas une caméra infrarouge pour éclairer leur visage. La faible lumière qu'ils ont servant à éclairer les portes en bois qu'ils éclairent. Il est loin de la juger pour avoir triché à ses examens, après tout il n'était pas du tout scolaire et avait passé la plupart de ses années d'école à tricher pendant les contrôles. « Si tu retournes le coussin droit sur ton canapé, il y a une énorme tâche de jus de framboise dessous. Et l'année dernière, en essayant d'escalader un immeuble, je me suis cassée un orteil, alors j'en ai un qui est un peu de travers. ». Heureusement qu'elle ne peut pas voir son expression horrifiée lorsqu'elle mentionne le canapé, lui qui avait fait tant d'efforts pour le protéger de la peinture et de la nourriture. Savoir que tous ses efforts avaient été ravager par un simple jus de fruit le souler un peu. Dans un autre contexte, il se serait surement empressé d'appeler sa mère pour lui demander une technique de grand-mère pour enlever la tâche, même s'il se doutait qu'elle devait y être depuis longtemps, Remy était fourbe comme ça. Il enregistre également dans un petit coin de son cerveau que Remy a avoué ne pas être parfaite, elle a un orteil bizarre et il ne manquera pas de lui faire remarquer à la moindre occasion. « Je voulais faire comme mon frère. Mais il le sait pas. ». Tout d'un coup ce frère lui semble passionnant, un type qui escalade des bâtiments, peut-être bien que Milan allait demander des conseils à ce fameux frère, lui qui avait parfois besoin d'escalader des bâtiments pour réaliser ses graffitis sur des endroits difficilement accessibles. Même si tout ce qu'elle raconte est sans queue ni tête, ça a le mérite de le distraire un peu de la peur qui lui tord le ventre, le moindre bruit lui fou la frousse, il doit probablement serrer beaucoup trop fort les petits doigts de Remy, mais il s'en fiche. « Si t'avais accepté de m'épouser, on en serait pas là. Je crois que c'est cette cave. T'as pris la clé ? ». Milan lève les yeux en l'air même si elle ne peut pas le voir, il était bordélique alors toutes ses clefs étaient sur le même trousseau, histoire de limiter les oublis. Par contre, il galère un peu pour trouver la bonne clef, car il n'utilise pas très souvent celle de la cave, pour une raison évidente. « D'ailleurs quand tu te marieras et que tu toucheras le jackpot, j'attends un nouveau canapé tout beau tout propre. ». Il finit par trouver la bonne clé et la tourne dans la serrure. Il marque un temps d'arrêt avant d'ouvrir la porte, s'attendant déjà à ce que tous les objets qui se trouvent derrière se déversent sur eux comme dans la scène à Gringott dans Harry Potter. « Si jamais y'a des trucs qui te plaisent et que tu veux pour ton appart, fais toi plaisir. ». Son appartement était ridiculement petit en comparaison de la jeune femme et bien évidemment quand il avait emménagé, sa mère était devenu complètement folle et s'était mis à lui acheter toute sorte de trucs. Des rideaux hideux, des meubles qu'il n'avait pas la place d'entreposer. Mère et fils n'avaient pas du tout la même vision de la décoration d'un appartement, par chance sa mère désapprouvait complètement les graffitis qui recouvraient les murs de son appart, alors elle n'y mettait jamais les pieds. « Interdiction de raconter à ma maman tout ce qui se trouve ici. ». Comme le reste de son appart, la cave est en gros bordel, Milan avance doucement avec le faible éclairage de son téléphone. Des vieux dessins, son ancien vélo, un skateboard, une valise et des trucs en tout genre qui devait provenir de son ancienne chambre. Il fait bien attention de ne pas marcher sur quelque chose, mais il a bien du mal. En levant son portable, il voit enfin le globe, mais comme par hasard il est perché sur une étagère en hauteur et il ne peut pas l'atteindre. « Je l'ai trouvé, tu crois que si je te porte tu peux l'atteindre ? ». S'il avait tout seul, il se serait probablement pris la tête à superposer plusieurs objets solides pour grimper, mais il n'avait aucune envie de prendre le risque de se casser la gueule avant son premier jour de boulot comme ambulancier. Parfois, il aurait vraiment préféré être plus grand.
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() message posté Mar 15 Sep 2015 - 16:22 par Invité
« D'ailleurs quand tu te marieras et que tu toucheras le jackpot, j'attends un nouveau canapé tout beau tout propre. » Elle éclate de rire. Un peu pour le mariage, un peu pour le canapé aussi. Parce qu'elle ne s'imagine pas se marier. Ni maintenant, ni jamais. Pas même sous l'effet de l'alcool. Son frère s'était marié et elle ne serait pas étonnée d'apprendre que sa jumelle le soit aussi ou annonce un mariage dans un futur proche. Mais pas elle. Elle n'a pas de bague de fiançailles, pas même un fiancé pour lui en offrir une. Pas non plus de petit-ami à présenter à ses parents ou à ses amis. Tout ce qu'elle a, c'est une couronne et des poumons qui la lâchent. Et ils ne lui sont même pas fidèles, ces cons. « Si jamais y'a des trucs qui te plaisent et que tu veux pour ton appart, fais toi plaisir. » Elle tourne un regard étonné vers Milan qui, après avoir trouvé la bonne clef, pousse la petite porte d'une cave rempli de trésors. Ça ressemble à la caverne aux merveilles. Avec un peu moins de merveilles et plus de poussière. Mais elle ne serait pas vraiment étonnée de trouver une lampe magique dans l'un des cartons. Ou un tapis volant poussiéreux. Elle braque quand même son téléphone vers le haut de la porte qu'elle franchit, pas rassurée en s'imaginant que des araignées puissent lui tomber sur la tête. « T'as vraiment cru que ta cave c'était Ikéa ? Je viens pas faire mes courses. » Pourtant, ses yeux bleus observent tout, détaillent tout, analysent chaque objet qui sortent des boîtes et des cartons. Elle note qu'il n'a plus l'air tellement effrayé, il ne veut plus broyer sa main avec la sienne et il a même fini par la lâcher. Sauf qu'il ne lui a confié aucun secret. Pas même un truc ridicule comme un orteil cassé. Il lui interdit seulement d'avertir mama Kovacic que la moitié des meubles prennent la poussière dans les sous-sols de l'immeuble. Ce n'est pas drôle. Elle le laisse avancer tout seul au milieu des cartons, préférant s'intéresser à ceux à côté de la porte. Et c'est surtout pour pouvoir sortir plus vite si un zombie rôdait derrière les meubles de Milan. Elle ouvre un carton, y trouvant des dessins qu'elle détaille, fascinée comme la première fois qu'elle avait pu apercevoir les murs de son appartement. Les dessins sont beaux et même sans s'y connaître, elle aime dire qu'ils lui plaisent. Mais elle reste déçue que Milan n'ait toujours pas réalisé son portrait dans son appartement. Il dessinerait Elsa, si elle le lui demandait. Pour le délire, ils se dessineraient peut-être même ensemble. Mais pour elle, il refuse. « Je l'ai trouvé, tu crois que si je te porte tu peux l'atteindre ? » Elle repose les croquis et dessins qu'elle tenait dans ses mains avant de rabattre les côtés du carton pour le refermer. Il fixe un point en hauteur qu'elle ne voit pas de sa place. La lumière de son téléphone est trop faible pour qu'elle puisse y voir quelque chose de très loin. Mais elle comprend que le globe se trouve sur un meuble, probablement sur une étagère. « Okay, mais je garde le globe ensuite. C'est non négociable. » Après tout, ils se sont embarqués dans cette expédition débile en risquant leur vie pour ce foutu globe, elle mérite de le garder. Même s'il est moche. Même si ça sert à rien. Elle s'approche tout doucement pour rejoindre Milan au milieu des meubles et des objets. Ses pas sont timides et hésitants, craignant qu'un faux mouvement fasse tomber des piles de cartons. Pourtant, tout ce qu'elle entend, c'est sa respiration sifflante et désagréable qui lui fait mal. Elle toussote pour cacher sa gêne et arrivée à côté de Milan, elle éteint son téléphone pour le ranger dans sa poche. Pas le choix, ils allaient devoir fonctionner à l'aveugle désormais. Ils ont l'air de deux parfaits idiots, là, face à face, cachés dans le noir de la cave. « Baisse-toi, je vais grimper sur tes épaules. » Et à mesure qu'elle vient se placer derrière lui pour s'installer sur ses épaules, elle réalise que c'est une mauvaise idée. Très mauvaise. La pire, probablement. Elle doit se mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire en sentant qu'ils peinent à se relever tout en gardant l'équilibre. Une fois debout, elle lève un bras pour toucher le plafond. Elle réussit à le frôler du bout des doigts. « Tu tenais un journal intime quand t'étais ado ? » Ses mains viennent lui pincer les joues pour l'embêter. Elle réalise que sa question sort de nulle part, mais elle en a rien à foutre. Quitte à venir dans une cave rempli de cartons contenant toute la vie de Milan Kovacic, autant en ressortir avec quelques objets intéressants. Et puis, elle ne serait pas surprise qu'il avoue avoir eu un journal pendant sa jeunesse. Ou alors il confiait tout à mama Kovacic, mais ça serait moins drôle. Leur équilibre est désastreux, surtout que ses mains se baladent encore dans son cou. « Et t'as jamais pensé à créer une bande dessinée ? Tu dessines tout le temps. Si tu manques d'idées, Remy Baldwin est une source d'inspiration, ne l'oublie pas. Sauf si tu préfères seulement graffer. » Elle dit ça alors qu'elle repense aux dessins dans les cartons. Après tout, il ne lui parle jamais de ce qu'il dessine, alors, c'est vrai, elle ne sait pas. Peut-être est-ce une façon déguisée de lui faire comprendre qu'il a du talent. Ou peut-être est-ce un énième sous-entendu pour le prévenir qu'il n'a toujours pas fait son dessin. Sans vraiment s'en rendre compte, ses doigts jouent dans ses cheveux, un sourire amusé s'affichant sur ses lèvres. Elle s'éclate à l'embêter et à mettre en bataille toute sa coiffure, juste pour l'agacer et le déstabiliser. Et quand ils sont assez proches de l'étagère, elle se saisit du globe alors qu'un frisson lui parcourt l'échine, paniquée en croyant qu'ils vont tomber. « J'ai le globe. »
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() message posté Sam 3 Oct 2015 - 15:17 par Invité
Sa mère avait passé son temps à couvait son fils, à accourir dès qu'il se faisait un petit bobo au parc et à lui interdire la moindre activité dangereuse. Ce qui expliquait sans doute sa petite rébellion à l'adolescence, avec son choix de faire du street art et de grimper et s'introduire un peu partout pour graffer. Même son choix de rouler à vélo, sa mère l'avait toujours réprouvé, parce que les cyclistes étaient les plus vulnérables sur la route et blabla, elle l'avait gonflé de statistiques pendant des mois. Alors, si elle voyait son fils et Remy en train de faire des acrobaties juste pour récupérer un globe, elle leur servirait probablement une leçon de conduite. « Baisse-toi, je vais grimper sur tes épaules. ». Malgré son ton autoritaire, Milan met un genou au sol pour lui permettre de prendre place sur ses épaules. Comme un gosse, il ricane tout seul en réalisant que c'est la position qu'il aurait si jamais il devait la demander en mariage, il fallait vraiment qu'elle arrête de ramener cette histoire de mariage sur le tapis sans arrêt. Il galère pour se remettre debout une fois qu'elle a pris position, lui rappelant douloureusement qu'il ne fait pas assez de sport et que Remy mange beaucoup trop de glaces. Autant repartir la faute sur eux deux plutôt que de tout mettre sur le compte de son absence de muscles. « Tu tenais un journal intime quand t'étais ado ? ». La question doit sans doute paraître anodine pour elle, une énième façon de se moquer de lui. Sauf qu'à lui, elle lui fait un peu perdre le sourire. Tout simplement parce qu'il avait bien eu un journal intime à l'adolescence, un conseil d'un psy que sa mère l'avait emmené voir. Dans ce journal, il racontait absolument tout à son père, de la manière qu'il l'aurait fait s'il avait encore été vivant. Il n'avait jamais laissé personne le lire, même pas sa mère et cela n'allait pas commencer avec Remy. Elle semble prendre la situation un peu trop à la rigolade avec ses mains baladeuses et Milan a bien envie de faire un geste brusque pour la faire flipper un peu. « Et t'as jamais pensé à créer une bande dessinée ? Tu dessines tout le temps. Si tu manques d'idées, Remy Baldwin est une source d'inspiration, ne l'oublie pas. Sauf si tu préfères seulement graffer. ». L'idée est amusante, mais ce n'est pas vraiment ce qu'il aime faire, il dessine sur des supports plus classiques comme le papier quand il n'a pas le choix, mais il préfère de loin s'exprimer dans la rue ou sur les murs de son appartement. « Non, ça me branche pas vraiment. Mais si tu veux que je vienne chez toi pour te graffer une fresque dans ton appart dans le genre d'une BD je peux le faire. ». Remy en héroïne de BD, il s'imaginait déjà toutes les péripéties qu'il pourrait lui faire réaliser. Il s'énerve intérieurement quand elle commence à fourrer ses mains dans ses cheveux, il aimerait pouvoir la chasser, mais s'il lâchait les jambes de la jeune femme, il risquait tous les deux de tomber. « Vas-y j'ai pas une crinière, accroche-toi ailleurs ! ». Il essaye d'agiter un peu sa tête en la secouant, espérant qu'elle se décide ainsi à laisser sa coiffure tranquille. Au moins cela lui permet de se concentrer sur autre chose que la douleur qu'il commence à ressentir sur sa nuque et sur son dos à cause de l'effort, mais il n'a pas envie de s'en plaindre, pour ne pas lui donner d'autres munitions pour se moquer d'elle. « J'ai le globe. ». Tout aurait pu bien se finir, si Remy n'avait pas soudainement fait un mouvement (oubliant probablement qu'elle était perchée sur les épaules de quelqu'un). Son mouvement fait perdre son équilibre Milan, qui tangue pendant trois pas tentant de retrouver son équilibre. Finalement, il abandonne l'idée de garder l'équilibre et se baisse un peu pour permettre à Remy de descendre. Sauf qu'elle tombe dans un carton de fringues avant qu'il ait eu complètement le temps de se baisser. « Ça va, t'as rien de casser ? J'ai fait ce que j'ai pu, mais comme t'étais plus accrochée... ». Même s'il voudrait exploser de rire de la situation, il se sent un peu coupable donc il veut s'assurer qu'elle aille bien. En voyant qu'elle ne semble pas blesser, il se permet de rire un peu en la voyant avec son globe encore dans les mains comme s'il s'agissait d'un objet précieux. « Heureusement que t'avais les mains prises, sinon j'aurai fini avec un trou dans les cheveux comme après l'épisode du malabar. ». Il était encore traumatisé par la fois où il l'avait laissé l'approcher avec une paire de ciseaux et qu'elle avait fait un véritable massacre. Il tend sa main pour l'aider à se relever, tentant de ne pas trop rigoler quand même. « Viens on s'arrache, j'ai pas envie de m'éternisé ici ça me fout la frousse. ». Il ressort son téléphone directement pour faire un peu de lumière et être en mesure de refermer la porte, il n'avait aucune envie de rester plus longtemps dans cet endroit glauque. Il avait envie de retrouver la lumière de son appartement ou au moins les escaliers éclairés de l'immeuble. « Mon père est mort quand j'avais neuf ans. ». Il ne sait pas vraiment pourquoi il lui raconte ça, peut-être parce qu'elle avait commencé le petit jeu des confidences un peu plus tôt. Elle n'avait jamais cherché à savoir quoi que ce soit sur lui et le reste de sa famille, se contentant de s'intéresser à sa mère dont il parlait tout le temps. Sauf qu'aujourd'hui, il considérait Remy comme sa meilleure amie et c'était le genre d'informations qu'elle devait savoir d'une manière ou d'une autre. Il préférait de loin qu'elle apprenne ça par lui, plutôt que par sa mère. « On est pas obligé d'en parler, je voulais juste que tu le saches. ». Il hausse les épaules, bien qu'il n'ait pas très sûr que le mouvement soit visible avec le faible éclairage. Il ne voulait pas mettre l'australienne mal à l'aise.
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