"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici La France, le plus beau royaume après celui du ciel feat. Octave 2979874845 La France, le plus beau royaume après celui du ciel feat. Octave 1973890357
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La France, le plus beau royaume après celui du ciel feat. Octave

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Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Ven 29 Avr 2016 - 15:52 par Solal D. B. Fitzgerald
La France, le plus beau royaume après celui du ciel
Solal & Octave

Je ne savais pas. Je ne savais toujours pas pourquoi j'avais quitté mon appartement ce matin. Pourquoi j'avais quitté Brixton, mon chez moi. Pourquoi j'étais venu à Bloomsburry, écouter des professeurs ennuyants. Le professeur Knickerbadger n'était pas là aujourd'hui. Je le savais. Comme un véritable psychopathe, je connaissais son emploi du temps par coeur. Elsa m'avait aidé à l'apprendre par coeur. Mais ce matin, je m'étais réveillé à cause des démons. Ils étaient là ces enfoirés. A me mater en train de pioncer. Ils étaient là, ils me soufflaient dans l'oreille ce que je n'avais pas besoin d'entendre. Ils me soufflaient qu'ils m'avaient tout pris. Ma santé, ma famille, l'amour, tout. Il m'avait volé ma vie, et j'étais désormais démuni. Mais je n'avais pas besoin qu'on me le rappelle. J'étais encore seul. J'étais tout le temps seul. Winnie s'était barré. Elle avait fait ses valises, et elle avait gagné les Etats-Unis. Elle ne comptait pas revenir. J'étais seul. Mon amie était loin, je n'avais que mes conquêtes nocturnes pour me tenir compagnie. Et Elsa, Elsa qui me prenait pour un imbécile. Elsa qui ne voulait pas voir que j'étais un homme, avant d'être Solal. Il y avait tant de choses, qui étaient là, mais que je n'étais pas en mesure d'atteindre. Tant de choses qui me passaient sous le nez sans que je puisse en profiter, moi aussi. Nan, j'étais destiné à errer seul, à essayer de trouver un but l'espace de quelques jours, quelques semaines, tout au plus. Nan, j'étais un moins que rien. Je regardais les autres être heureux, sans faire parti des festivités. J'étais toujours spectateur, jamais personnage. Les démons étaient là, torturaient mon esprit. Et la première chose que j'ai fais lorsque je me suis réveillé, c'est allumer un joint, et le fumer, lentement. Il n'y avait que cela pour me soulager. Mais cette merde, elle t'aide, tant que les effets sont là. Mais quand ça redescend, tout te revient en mémoire. Et ça fait mal. Putain ça fait mal. Et j'en avais assez d'avoir mal. Alors je me suis préparé, et je me suis retrouvé là, assis dans cet amphithéâtre à écouter un professeur moche et gras déblatérer sur Shakespeare. Depuis le temps, je le connaissais Shakespeare. C'était mon pote maintenant. Après quarante-cinq minutes, calme, dans mon coin, je décidais de quitter ce cours de merde, et pliais bagages. Je quittais la salle sous le regard surpris du professeur, mais ne lui accordais pas un regard. Après tout, je les payais ces putains de cours, je pouvais décider de me barrer quand je le voulais. Mon sac sur l'épaule, j'avançais en titubant jusqu'à la sortie. Mes jambes tremblaient. Mes mains aussi. En fait, tout mon corps tremblait. Il fallait que je rentre. Ou que j'aille voir Elsa. Ou que je fume un autre joint. Je pris donc la décision de poser mon derrière dans le parc. Je m'arrêtais en bas des marches et commençais à chercher dans mon sac mon paquet de cigarette. Mais je sentis quelqu'un se heurter à moi et je perdis l'équilibre. Je me rattrapais de justesse et me tournais vers l'intéréssé, avant d'hurler en français : « Putain! Espèce de connard! Tu peux pas regarder où tu vas enfoiré? Avec ta gueule de geek de première là, enlève tes lunettes et regarde devant toi au lieu de mater ta teub de puceau. Vas-y dégages, tu sers à rien. Dégages! » Je sentis les regards se tourner vers moi. La plupart des étudiants ne pouvaient pas comprendre ce que je venais de hurler au pauvre étudiant. Et j'espérai que personne ne comprendrait. J'étais parfois trop vulgaire. Je soupirais, passais une main tremblante dans mes cheveux et détournais le regard. Mes yeux tombèrent sur un p'tit gars, tatoué, les cheveux blonds. Le genre de mec cool. Je le regardais, gêné et lançais : « Pourquoi tu me regardes Justin Bieber? Trace ta route! » Un grand sourire s'afficha sur mes lèvres. C'est vrai que ce con ressemblait à Justin Bieber. Il semblait néanmoins plus grand, et contrairement au chanteur américain, il n'avait pas une gueule de con. Il s'approcha de moi, et je le regardais, les yeux plissés, avec méfiance. Parles-donc mon enfant, tu as trente secondes. Et tout en l'écoutant, j'allumais mon joint déjà roulé.
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