» Schizophrénie : maxime (t. oman) & bodevan ( g. hedlund )
(✰) message posté Ven 29 Avr 2016 - 16:13 par Solal D. B. Fitzgerald
Please... Stop the music
Solal & Basile
J'étais tombé sur le seul concert de musique classique qui se jouait à Brixton. Comme ça, par hasard. Je me faisais chier ce soir. La drogue ne me suffisait pas pour oublier que ma vie était merdique, et que je l'étais tout autant. Rien n'était assez puissant pour me faire oublier. Elsa n'était pas là, et je ne pouvais lui en vouloir de faire sa vie de son côté sans se préoccuper de moi. Elle avait des amis, elle avait l'autre Lancaster qui ne la traitait pas à sa juste valeur. Elle avait des gens qui l'aimaient. Elle n'était pas seul. Mais moi, je l'étais tout le temps. Parce que je refusais de m'attacher à quique ce soit. La dernière personne à qui je m'étais attaché était Winnie. Winnie qui aujourd'hui avait quitté l'île anglaise pour rejoindre la grandeur des Etats-Unis. Elle ne comptait pas revenir, et nos conversations skype ne suffisaient pas à combler le vide que son absence avait laissé. Je me sentais mal. Je me sentais mal, allongé sur mon lit à écouter mes éternels bons morceaux de rock. J'avais besoin de quelque chose d'autre, quelque chose de nouveau. Quelque chose que je ne connaissais pas. J'avais besoin de changement. Alors, après avoir fumé pour quatrième joint de la journée - et j'avais diminué depuis quelques temps -, je quittais mon appartement, cheveux attachés et bien habillé. J'avais entendu parler de ce concert de musique classique. Il était joué dans une petite salle de Brixton, par un orchestre amateur mais apparemment de bon niveau. Je n'avais jamais assisté à ce genre de concerts, mais c'était une première. C'était un bon changement. Arrivé devant la salle, je sentis rapidement que j'allais me faire chier. Il n'y avait que des vieux, ou des bourges coincés du trou de balle. Je soupirais, et allumais une cigarette. J'observais attentivement les spectateurs, puis me décidais à entrer à mon tour. Je pris place et étendis mes longues jambes raides devant moi. Je tournais la tête et fis un sourire charmeur à la jeune femme qui se trouvait là. Elle était la seule jeune, avec moi, de cette salle. Mais je m'en désintéressais vite. Elle devait être coincée comme tout le monde ici. Je croisais les bras, convaincu que ce concert n'allait pas me plaire. Et j'eus raison. C'était chiant à mourir. Aucune ambiance. Les gens applaudissaient à peine. Impatient, je me mis à rémuer sur mon siège. J'attrapais le livret et l'ouvrais. Il y avait une heure et demi de concert avant l'entracte. Je soupirais bruyemment et fermais les yeux, prêt à dormir. Mais soudain, un mouvement sur ma droite me fit ouvrir les yeux. La jeune et jolie jeune femme semblait aussi se faire chier. Je la regardais, et un grand sourire étira mes lèvres. « Quelle idée de venir ici aussi, c'est un truc de vieux. » Elle tourna la tête vers moi, et je vis un sourire apparaître au coin de ses lèvres. Je fronçais les sourcils. Elle souriait comme Max. Elle ressemblait à Max. Je chassais de mon esprit ma copine de fumette et de connerie et pris une position moins... arrogante, avant de me tourner, sans aucune gêne, vers la jolie demoiselle. Je la regardais, l'oeil malicieux. Elle n'était peut-être pas si coincée que cela au final. Et puis, elle était jolie. Je continuais de sourire. J'avais l'air d'un con, mais je la sentais prête à s'en aller avec le premier abruti pour éviter de rester une seconde de plus à ce concert de merde.
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J'étais tombé sur le seul concert de musique classique qui se jouait à Brixton. Comme ça, par hasard. Je me faisais chier ce soir. La drogue ne me suffisait pas pour oublier que ma vie était merdique, et que je l'étais tout autant. Rien n'était assez puissant pour me faire oublier. Elsa n'était pas là, et je ne pouvais lui en vouloir de faire sa vie de son côté sans se préoccuper de moi. Elle avait des amis, elle avait l'autre Lancaster qui ne la traitait pas à sa juste valeur. Elle avait des gens qui l'aimaient. Elle n'était pas seul. Mais moi, je l'étais tout le temps. Parce que je refusais de m'attacher à quique ce soit. La dernière personne à qui je m'étais attaché était Winnie. Winnie qui aujourd'hui avait quitté l'île anglaise pour rejoindre la grandeur des Etats-Unis. Elle ne comptait pas revenir, et nos conversations skype ne suffisaient pas à combler le vide que son absence avait laissé. Je me sentais mal. Je me sentais mal, allongé sur mon lit à écouter mes éternels bons morceaux de rock. J'avais besoin de quelque chose d'autre, quelque chose de nouveau. Quelque chose que je ne connaissais pas. J'avais besoin de changement. Alors, après avoir fumé pour quatrième joint de la journée - et j'avais diminué depuis quelques temps -, je quittais mon appartement, cheveux attachés et bien habillé. J'avais entendu parler de ce concert de musique classique. Il était joué dans une petite salle de Brixton, par un orchestre amateur mais apparemment de bon niveau. Je n'avais jamais assisté à ce genre de concerts, mais c'était une première. C'était un bon changement. Arrivé devant la salle, je sentis rapidement que j'allais me faire chier. Il n'y avait que des vieux, ou des bourges coincés du trou de balle. Je soupirais, et allumais une cigarette. J'observais attentivement les spectateurs, puis me décidais à entrer à mon tour. Je pris place et étendis mes longues jambes raides devant moi. Je tournais la tête et fis un sourire charmeur à la jeune femme qui se trouvait là. Elle était la seule jeune, avec moi, de cette salle. Mais je m'en désintéressais vite. Elle devait être coincée comme tout le monde ici. Je croisais les bras, convaincu que ce concert n'allait pas me plaire. Et j'eus raison. C'était chiant à mourir. Aucune ambiance. Les gens applaudissaient à peine. Impatient, je me mis à rémuer sur mon siège. J'attrapais le livret et l'ouvrais. Il y avait une heure et demi de concert avant l'entracte. Je soupirais bruyemment et fermais les yeux, prêt à dormir. Mais soudain, un mouvement sur ma droite me fit ouvrir les yeux. La jeune et jolie jeune femme semblait aussi se faire chier. Je la regardais, et un grand sourire étira mes lèvres. « Quelle idée de venir ici aussi, c'est un truc de vieux. » Elle tourna la tête vers moi, et je vis un sourire apparaître au coin de ses lèvres. Je fronçais les sourcils. Elle souriait comme Max. Elle ressemblait à Max. Je chassais de mon esprit ma copine de fumette et de connerie et pris une position moins... arrogante, avant de me tourner, sans aucune gêne, vers la jolie demoiselle. Je la regardais, l'oeil malicieux. Elle n'était peut-être pas si coincée que cela au final. Et puis, elle était jolie. Je continuais de sourire. J'avais l'air d'un con, mais je la sentais prête à s'en aller avec le premier abruti pour éviter de rester une seconde de plus à ce concert de merde.