"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici you were meant to burn down the earth and graffiti the sky (ginny) 2979874845 you were meant to burn down the earth and graffiti the sky (ginny) 1973890357
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 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Jeu 4 Fév 2016 - 23:45 par Invité


you were meant to burn down the earth and graffiti the sky ✻✻✻ Il toqua à l'entrée de l'appartement de sa demi-soeur, calant contre sa hanche les sacs de courses qui débordaient, et qui ne laissaient dépasser que deux yeux sombres et une touffe de cheveux bruns. S'il n'habitait plus avec Eugenia et Scarlet, il avait quand même l'impression de continuer à faire les courses pour l'une d'entre elle, l'autre ayant regagné sa ville natale dans le grand nord. Bartholomew essayait de ne pas trop se plaindre, considérant qu'il habitait avec un cuisinier professionnel à qui il laissait le loisir de faire les courses. Ils se disputaient tous les deux pour savoir qui pouvait utiliser la cuisine, mais pour les courses, Bartholomew avait tendance à utiliser une réaction particulièrement mature et à se cacher sous sa couette en attendant que les courses se fassent. Il bougea la tête de manière à ce que le brique de jus gratte le coin de sa joue, songeant qu'il devrait peut-être arrêter d'utiliser le bandage qui lui couvrait le torse en excuse. Parce que présentement, la bande lui servait plutôt de serviette de table que de réel instrument médical. La porte s'ouvrit, et il entra avec un grand sourire, un coup de hanche lancé délicatement dans le fauteuil de sa soeur en guise de bonjour. Il alla directement dans la cuisine, sortant les courses une par une. Il entendit Eugenia arriver derrière lui, et il lança, distraitement, « Comment vas-tu, toi et les enfants de Voldefraise, Crouch Jr et Bellatrix? » Il n'avait pas abandonné l'espoir qu'un de ses neveux porte son prénom, même si Scarlet lui avait déjà fait faux bond. Peut-être qu'il pouvait faire boire Julian jusqu'à ce qu'il accepte. Mais à vrai dire, il n'avait aucune envie de pousser Julian à faire une telle chose. Il était déjà heureux qu'il ait changé d'avis concernant les enfants que portait Eugenia. Bartholomew s'était retrouvé dans une position désagréable, partagé entre l'envie de voir sa demi-soeur heureuse, et la peur de la perdre suite aux complications. Cependant, sa situation était ridiculement simple par rapport à celle d'Eugenia, donc il avait arrêté de tourner en rond pour la soutenir. Une fois rentré de Palestine, blessé, et ayant survécu au péril de la vie de plusieurs enfants qui, eux, n'avaient pas eu cette chance, il avait considéré que non seulement c'était la décision d'Eugenia, mais qu'en plus il n'avait pas le coeur à entendre parler d'avortement. Non pas qu'il était contre, loin de là, n'ayant aucun sentiment religieux, mais encore sous le choc de la bombe, il avait décidé que dans la situation actuelle, c'était un peu de trop. C'était une décision égoïste, mais en voyant Eugenia rayonner comme elle le faisait présentement, il estimait qu'elle avait pris la bonne décision.  «J'avais aucune idée de ce que tes hormones t'ordonnent de manger, donc j'ai pris de tout. » Vraiment de tout, et au fur et à mesure qu'il déballait les courses, il se demandait pourquoi un tel choix. Pourquoi des avocats, pourquoi de la banane et pourquoi du beurre d'arachide. « T'as déjà essayé nachos et chocolat? » Et le pire dans tout cela était que cela lui donnait presque fin. Mais en tant que cuisinier, Bartholomew avait toujours eu la fibre inventrice, même si ce qu'il faisait n'avait aucun sens. Lorsqu'il était resté au Japon, il avait essayé pendant des mois de trouver une recette lui permettant de mixer des tentacules de calamars avec justement du beurre d'arachide. Certes, il n'avait jamais trouvé, et il désespérait souvent Graham à acheter n'importe quoi, mais c'était comme ça qu'il apprenait. Il n'avait jamais eu des cours de cuisine, ce qu'il avait appris était dans le tas. Il en avait retiré des aspects négatifs; le désordre; l'incapacité à suivre à la lettre une recette; un amour du changement qui l'avait fait viré plusieurs fois de restaurant parce qu'il avait décidé de changer lui-même la carte. Il sorti ensuite de la pâte à cookie qu'il déposa devant Eugenia.  « T'as le droit de tout manger ou il faut éviter certaines choses? J'ai déjà assez de soucis alimentaires avec un Fitzgerald... » demanda t'il, ouvrant le paquet de doritos pour en fourguer trois directement dans sa bouche, sa passant la main sur sa barbe pour enlever les miettes qu'il jeta sur Eugenia.
Il tendit le bras et attrapa la bouteille de tequila qu'il secoua devant la femme enceinte. « Si on va vraiment regarder ce que je pense, faut que je boive, » s'expliqua t'il, avant de sortir des deux mains une boite de jus et de la grenadine. «Et comme je suis un frère extra - j'espère que tu en es consciente- tu as le droit à un virgin tequila sunrise ajouta t'il avant de s'esclaffer et de pointer du menton le ventre d'Eugenia et de murmurer « Enfin, je suis pas sûr que virginsoit approprié.» Il sorti hâtivement de la cuisine pour déposer les boissons près de la télé, mais surtout afin d'éviter des coups provenant de la jeune femme.
Il revint dans la cuisine, regardant avec suspicion Ginny, pour éviter qu'elle ne le frappe maintenant, et pointa la table. « On prend quoi du coup?» Il attendit qu'elle décrive ce qu'elle voulait, ne sachant toujours pas s'il devait être impatient ou non de regarder l'histoire d'Alessandro, ou Mario, ou Frederico.



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() message posté Sam 6 Fév 2016 - 18:43 par Invité
BARTHOLOMEW & EUGENIA — you were meant to burn down the earth and graffiti the sky. ✻ ✻ ✻ T’arrives quand. T’es bientôt là. T’es en retard. Barty. Bartholomew. Dépêche-toi. On ne fait pas attendre une femme enceinte. T’es encore loin ou pas. Barty. Barty. Barty. Duh. Je n’avais pas arrêté de bombarder mon demi-frère de messages, ne recevant pas de réponse. Cela ne m’avait pas empêché de recommencer, encore et encore, espérant qu’il se manifeste, sachant pertinemment qu’il avait sans doute les bras encombrés par les sachets de courses qu’il se trimballait dans tout Londres et qu’il était incapable, physiquement, de prendre son téléphone dans ses mains pour m’envoyer un texto à son tour.
Cela me faisait presque rire, à vrai dire, de le harceler de cette manière avec tout l’amour du monde. Ma main gauche pianotait sur l’écran de mon mobile tandis que la droite était posée sur mon ventre, à l’endroit même où je sentais l’une des jumelles donner de petits coups réguliers. Je me sentais lourde et, si mon ventre grossissait à vue d’oeil, mon visage et le reste de mon corps commençait à s’épaissir également. Au fond, ce n’était pas un problème ; j’avais toujours été très maigre et j’accueillais ces nouveaux kilos avec plaisir, mais je peinais à me déplacer sur de longues distances sans être essoufflée. J’enviais les fauteuils roulants motorisés mais ils étaient définitivement pas dans notre budget, à Julian et moi ; alors, je limitais mes déplacements, tournant beaucoup trop souvent en rond dans notre appartement.
J’étais heureuse que Bartholomew vienne passer du temps avec moi. Il semblait toujours enclin à tenir compagnie ; parfois même, j’avais l’impression qu’il le faisait avec plus d’entrain que Julian lui-même. Finalement, j’entendis quelqu’un frapper à la porte d’entrée et je vins lui ouvrir. Mon frère apparut dans l’encadrement les bras chargés ; de là où je me trouvais, je ne pouvais même pas voir son visage. Il entra à l’intérieur et donna un coup de hanche dans mon fauteuil pour me saluer, filant directement dans la cuisine sans prononcer le moindre mot. Je refermai la porte et allai le rejoindre aussi vite que mes pauvres poumons fatigués pouvaient me le permettre. « Comment vas-tu, toi et les enfants de Voldefraise, Crouch Jr et Bellatrix ? » me demanda-t-il et je me mis à rire. Il semblait refuser l’idée qu’il s’agisse de deux filles et incluait toujours un nom masculin dans les surnoms qui leur donnait. C’était comme un message subliminal me poussant à en appeler une à son honneur. « Les deux monstres vont très bien, merci pour elles. Moi aussi. Et toi ? »  lui répondis-je alors que je l’observai déballer ce qu’il avait bien pu acheter.
Si j’avais toujours été gourmande, depuis le début de ma grossesse, j’étais devenue une véritable gloutonne ; hormis ce jour où je n’avais rien avalé et qui m’avait valu un court passage aux urgences, je faisais de mon mieux pour calmer mes ardeurs mais j’affectionnais particulièrement dévorer des oursons en guimauve devant des séries. « J'avais aucune idée de ce que tes hormones t'ordonnent de manger, donc j'ai pris de tout. T'as déjà essayé nachos et chocolat ? » me demanda-t-il finalement. J’haussai les sourcils. Il vint placer la pâte à cookie devant moi et je me retins pour ne pas l’attraper et la manger comme ça. « T'as le droit de tout manger ou il faut éviter certaines choses ? J'ai déjà assez de soucis alimentaires avec un Fitzgerald... » Je levai les yeux au ciel, amusée par ses propos. Bartholomew parlait encore de cet incident comme s’il était récent ; des deux hommes, j’étais la seule qui semblait en rire. « Tu me connais, moi et la bouffe on est super copines, donc je laisse rien de côté. Par contre, nachos et chocolat, je risque pas de mourir d’une intoxication ? » m’enquis-je en regardant tout ce qu’il avait bien pu prendre avec lui. La plupart des choses me donnaient envie ; j’attendais, néanmoins, l’aliment qui allait me révulser et je savais qu’il y en aurait un. Bartholomew s’enfila des doritos avant de me jeter dessus des miettes et je mis mon visage entre mes mains comme si cela pouvait me protéger.
En attendant, il avait déjà sorti la bouteille de tequilas. « Si on va vraiment regarder ce que je pense, faut que je boive. Et comme je suis un frère extra—j’espère que tu en es consciente—tu as le droit à un virgin tequila sunrise, » annonça-t-il et j’hochai la tête avec un sourire en guise d’approbation. « Enfin, je suis pas sûr que virgin soit approprié. » J’ouvris la bouche pour protester mais il fila directement comme s’il savait que je ne pourrais sans doute pas le courser dans l’appartement ; je poussai un soupir boudeur en croisant les bras sur mon ventre, attendant qu’il revienne pour m’affronter. « Arrête de juger un peu, »  râlai-je quand il refit son apparition dans la cuisine. « On prend quoi du coup? » me demanda-t-il en désignant les courses. Je tendis le bras vers lui. « Passe-moi les doritos, »  dis-je avant d’inspecter le reste de ses achats. Je ne savais pas réellement comment il avait bien pu s’imaginer que j’aurais envie de manger des avocats mais j’étais étonnée de constater qu’ils me connait plutôt faim—je salivai presque en m’imaginant les enduire de mayonnaise mais je retins un haut-le-coeur quand mon esprit vint y ajouter du thon. Pas de thon, donc. Juste des avocats et de la mayonnaise. « La pâte à cookie, crue ou cuite, peu importe mais il n’en restera plus ce soir. Les avocats me tentent pas mal aussi. Les kinder country. Par contre range-moi ces bananes, elles me donnent envie de vomir, »  dis-je en détournant les yeux.
Au moins, je savais ce que je voulais. J’essayais de me réconforter de cette manière.
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() message posté Mar 22 Mar 2016 - 23:08 par Invité


you were meant to burn down the earth and graffiti the sky ✻✻✻ Il n’avait pas laissé tomber les courses, malgré leur taille astronomique- et pour la nourriture n’était que pour deux adultes, dont une mangeait pour sept- et les vibrations incessantes qui provenaient de sa poche droite. Il avait offert de nombreux sourires dans la rue aux personnes dévisageant son pantalon avec stupéfaction. Londres était remplis de pervers anonymes. Ils avaient l’esprit encore plus mal placé que Graham à trois heures du matin en pleine rediffusion de Games of Thrones. Il sorti à sa demi-sœur ses blagues habituelles, son sourire ne cachant rien de sa joie à la voir. Elle était magnifique. Elle avait toujours été belle, Eugenia. Comme Scarlet, elles rayonnaient toutes les deux. Et il ne voulait pas entrer dans le cliché de la beauté de la femme enceinte, mais seulement de la joie et l’amour qu’il pouvait lire sur son visage dès qu’elle baissait les yeux sur son ventre. Et il était heureux pour elle, pour Julian également, même si l’écossais lui donnait toujours envie de mettre discrètement des fraises dans ses futurs gâteaux. Pourtant, il avait décidé d’arrêter de regarder avec insistance Julian  dès qu’il le croisait. Ginny et son mari allaient devoir surveiller déjà deux jumelles, et il ne voulait pas rajouter à sa sœur deux gamins se disputant pour un rien. Il roula des yeux ; Bartholomew Lancaster mature et responsable. Un de ses ancêtres irlandais devait rouler dans sa tombe en le voyant courber l’échine devant un écossais, en le voyant abandonner la lutte pour une femme. Quel romantique il était ! Il devrait en parler à Elsa, peut-être sera t’elle ravie. Et elle pourra ainsi arrêter de poster des photos instagram mentionnant au passage qu’Eugenia était sa favorite ; l’homme se sentait blessé dans sa fierté. Enfin dans le peu qu’il le restait depuis qu’il s’était aperçu qu’il écoutait Bieber quand personne ne le forçait. « Les deux monstres vont très bien, merci pour elles. Moi aussi. Et toi ? » Il hocha distraitement de la tête, occupé à ne rien laisser tomber par terre. « Tu devrais attendre leur adolescence avant de les traiter de monstre. Après tout, on est des Lancaster, on est de chieurs. C’est dans notre sang. » Barty hocha de nouveau la tête, plus férocement cette fois-ci, appuyant avec une lueur dans les yeux ce fait. Ce n’était peut-être pas particulièrement vrai, mais ni lui ni les jumelles n’avaient été l’exemple même de l’adolescent responsable. Barty avait pour sa part fait toutes les conneries que Tokyo avait pu lui permettre, et il s’était arrêté juste avant de se faire tatouer un énorme dragon dans le dos quand il avait pour la première fois abusé de saké. Il gardait cette histoire pour lui ; il la dira sûrement à ses nièces et à Charles, quand il les retrouvera avec leurs premières gueules-de-bois. « Et je vais bien. Je vais être papa, » dit-il avec un sourire énorme, ne pouvant même pas contenir le mensonge plus de quelques millisecondes.
Les courses étaient presque déballées, et il commença à proposer les ingrédients devant lui à sa sœur, la laissant les regarder avec des yeux affamés. « Tu me connais, moi et la bouffe on est super copines, donc je laisse rien de côté. Par contre, nachos et chocolat, je risque pas de mourir d’une intoxication ? » Il sourit, le souvenir de sa sœur se jetant sur ses gâteaux bien présent. « Je te manque hein. Juju peut pas cuisiner comme moi. » Terminant d’avaler ses dorritos, il se retourna pour attraper un chiffon. « Aucune idée. Tu préfères du Nutella ? Ca passe peut-être mieux, qui sait. Le pouvoir des noisettes. » Il plongea de nouveau sa main dans le paquet de dorritos pour en mettre un peu trop dans sa bouche et mâcher bruyamment les chips. Il se dirigea vers l’évier, se lavant rapidement les mains pour attraper son téléphone dans sa poche et pianoter rapidement jusqu’à trouver les messages de Ginny, et lui répondre une fois les bouteilles posées dans le salon. Le pouvoir des noisettes. On dirait un film X. On devrait ouvrir une boite de prod’ juste pour ça, Ginininy. Rangeant, satisfait, son téléphone, il retourna dans la cuisine avec son amusement tatoué sur le visage. « Arrête de juger un peu, » lui rétorqua t’elle, et il sifflota un moment avant de prendre les dorritos, s’arrêtant juste avant d’en prendre de nouveau. « La pâte à cookie, crue ou cuite, peu importe mais il n’en restera plus ce soir. Les avocats me tentent pas mal aussi. Les kinder country. Par contre range-moi ces bananes, elles me donnent envie de vomir, » Il s’étouffa de rire avant d’attraper tout ce qu’elle voulait et de faire quelques pas en direction du salon. « Tu disais pas ça sur celle de Julian il y a quelques mois. » Une fois son rire –assez idiot, il devait le reconnaître- fini, il se laissa tomber sur le canapé, avant de se lever rapidement et d’allumer la télé, et de mettre le programme souhaité.  Il retourna près du canapé, se baissant doucement pour prendre sa sœur dans ses bras pour la poser sur le canapé, le sac de chips sur le ventre. « C’est tes filles et les dorritos que je porte comme une princesse, pas toi, » affirma t’il, avant de se mettre à ses côtés, sa cuillère déjà enfoncée dans la pâte à cookie, et les bras occupés à créer les deux cocktails.  Il poussa celui sans alcool vers sa sœur, se tournant du même mouvement vers elle. « Juste pour être sur. Sofia a couché avec Augusto, mais est enceinte de son frère Frederico. Mais son père est à l’hôpital c’est ça ? Et Lara, elle devient quoi ? »
Il était quasiment sur que c’était les bons noms. Quasiment.
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() message posté Lun 28 Mar 2016 - 13:50 par Invité
BARTHOLOMEW & EUGENIA — you were meant to burn down the earth and graffiti the sky. ✻ ✻ ✻ Je n’étais plus habituée à la solitude. Au fond, durant des mois, j’avais passé mes journées avec Bartholomew et, même s’il avait été là à dormir profondément dans ma chambre alors que j’étais dans le salon à vaquer à mes occupations, sa présence m’avait aidé à mieux supporter les journées. Rapidement il était devenu un ami, un confident, s’éloignant très vite de cette image d’inconnu que j’avais eu pour mon demi-frère ; il s’était imposé dans mon existence, avait forcé son arrivée, s’était fait une place de lui-même et je ne regrettais en rien de l’avoir laissé faire. Même, désormais, il me manquait. Il me manquait parce que je ne pouvais plus avoir de grandes conversations avec lui après avoir passé toute une journée à rien faire ; il me manquait parce qu’il n’était plus là à essayer de me faire sourire, à faire des bêtises, à rendre Scarlet folle. Maintenant que ma soeur jumelle était à Cardiff et que Bartholomew avait emménagé avec son meilleur ami, maintenant que je vivais avec Julian et que je passais de longues journées seules à cause de ma grossesse, en compagnie de notre yorkshire, je constatais à quel point je m’étais rapprochée de Bartholomew. Je constatais que nous avions rattrapé tout le temps perdu en l’espace de quelques mois, comme ça, en un claquement de doigt. « Tu devrais attendre leur adolescence avant de les traiter de monstre. Après tout, on est des Lancaster, on est de chieurs. C’est dans notre sang. » Je souris en l’entendant. Il n’avait pas tort, au fond. Les Lancaster étaient des fortes têtes, des emmerdeurs par excellence, tous, à leur manière. J’étais peut-être plus discrète mais cela ne faisait pas de moi une personne facile à vivre. « Pauvre Julian, »  m’exclamai-je en poussant un profond soupir. Il ne savait pas ce qui l’attendait. « Et je vais bien. Je vais être papa, » ajouta mon demi-frère. Il se mit à rire et j’esquissai un sourire amusé avant de secouer la tête. « C’est une mode, chez les Lancaster, tu rigoles mais t’es le prochain avec Riley. »  Cela pouvait paraître idiot mais au fond, c’était sans doute vrai. Scarlet n’avait pas prévu d’avoir d’autres enfants. Personnellement, nous allions être occupés avec Julian durant des années avec les jumelles. Les prochains à avoir des enfants seraient Bartholomew et Riley.
J’observai avec un intérêt très prononcé la nourriture qu’il avait ramené avec lui. « Je te manque hein. Juju peut pas cuisiner comme moi. » J’hochai la tête avec conviction. Je ne pouvais définitivement pas le contredire ; en même temps, avec Bartholomew, j’avais eu le droit à des gâteaux presque tous les jours. Julian était trop occupé pour en faire ; je n’étais même pas sûre qu’il sache, d’ailleurs. « Aucune idée. Tu préfères du Nutella ? Ca passe peut-être mieux, qui c’est. Le pouvoir des noisettes. » J’esquissai un sourire avant d’hocher la tête une nouvelle fois, d’un air plus entendu, cette fois-ci. « Nutella alors, ça m’inspire plus. »  J’observai Bartholomew s’enfiler une nouvelle fois des Doritos et aller dans le salon pour déposer les bouteilles sur la table basse. Il prit du temps ; je reçus un message et lorsque je baissai les yeux sur mon écran, je constatais que c’était lui. Le pouvoir des noisettes. On dirait un film X. On devrait ouvrir une boite de prod’ juste pour ça, Ginininy. Je me mis à rire en lui répondant un t’es bête alors qu’il revenait déjà dans la cuisine.
Je lui fis l’inventaire de ce qui m’inspirait le plus et il prit chaque chose dans ses bras. « Tu disais pas ça sur celle de Julian il y a quelques mois. » Je levai les yeux au ciel lorsqu’il commenta mon aversion nouvelle pour les bananes et décidai de ne même pas relever ses mots. Je ne voulais pas commencer un débat sur ma sexualité avec mon frère, cela me gênait profondément et je ne voulais pas que Bartholomew s’y mêle de toutes manières. C’était privé. Lorsque nous arrivâmes dans le salon, il se baissa vers moi pour me porter jusqu’au canapé. Le paquet de Doritos se retrouva sur mon ventre lorsque je fus installée confortablement sur le canapé. J’eus un sourire reconnaissant. « C’est tes filles et les dorritos que je porte comme une princesse, pas toi, » déclara-t-il et je roulai des yeux. « Bien entendu, il faut que tu casses tout, »  commentai-je. Il s’installa à côté de moi et commença à faire les cocktails, sans alcool pour moi. Ma main plongea dans le paquet de chips et j’en sortis une multitude de Doritos que je fourrai dans ma bouche sans le moindre regret. « Juste pour être sur. Sofia a couché avec Augusto, mais est enceinte de son frère Frederico. Mais son père est à l’hôpital c’est ça ? Et Lara, elle devient quoi ? » me demanda-t-il à propos du feuilleton qui passait à la télévision. Je secouai la tête. « Non, non, c’est de Augusto qu’elle est enceinte. L’épisode d’avant il ne voulait pas du bébé mais finalement il a accepté d’être père à la fin, tu t’en souviens ? Frederico, lui, est amoureux de leur cousine Lara mais elle préfère les filles. »  J’avais tout énuméré consciencieusement. Je n’avais même pas honte de savoir tout ça. Je n’avais même pas honte de connaître tous les détails de ces feux de l’amour espagnol (ou brésiliens). « Désolée, Barty, c’est soit ça soit Keeping Up With The Kardashians. On boit à chaque fois qu’il y a une incohérence ? »  demandai-je alors. Je récupérai mon verre pour le poser sur le petit meuble que Julian avait installé à côté du canapé afin que je puisse poser toutes mes affaires dessus. Je n’étais pas sûre de mon coup, cependant. Bartholomew allait finir très vite saoule si on fixait cette règle-là.
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() message posté Mer 13 Avr 2016 - 0:43 par Invité


you were meant to burn down the earth and graffiti the sky ✻✻✻ Il tourna autour de lui, ses yeux captant les détails qui faisait de cet appartement celui d’Eugenia et Julian. Il avait entendu parler de sa demi-sœur toute sa vie. Elle faisait partie de la paire de jumelles que son père avait eu huit ans après sa naissance. Bartholomew avait eu conscience d’avoir des demi-frères et sœurs un peu partout en Angleterre. Son père ne lui avait jamais caché leurs existences. Il était au courant d’Awstin, qui été né seulement quelques mois après l’irlandais. Leur père avait mis leurs mères enceintes presque en même temps. Par respect pour la mère de son ainé, le volage Lancaster n’avait presque jamais mentionné Awstin. Il avait été au courant pour Riley, et cette dernière était dans le même cas que lui, avec une famille maternelle plus que suffisante. Bartholomew n’avait pas été adopté comme elle l’avait été, vu que sa mère n’avait pas été avec un homme assez longtemps pour s’en accoutumer. La mère de Bartholomew était maintenant installée au Brésil, là où elle élevait les deux enfants qu’elle avait adoptés à la suite.
Puis, Bartholomew avait fait la connaissance d’Eugenia et de Scarlet, et avait même habité avec elles pendant de longs mois. Il avait alors connus l’intérieur de l’appartement, d’Eugenia Lancaster, des pochettes de dvds usées à force de les utiliser, le canapé enfoncé par deux traces humaines, des vêtements un peu partout, un ordinateur trônant au milieu de bouquins de cours. Il était étrange d’entrer dans l’intimité de sa sœur désormais mariée. Il voyait les touches qu’elle avait apposées, les photos de sa famille qui traînaient, les objets qui criaient son nom. Mais il y avait également toute une partie qu’il ne reconnaissait pas, celle qui appartenait à Julian, et il avait l’impression d’être un étranger ici. Peut-être que c’était cela, voir sa sœur se marier ? Pourtant il savait que ce n’était pas le cas, et le simple sourire d’Eugenia lorsqu’elle avait ouvert la porte lui apportait toutes les réponses qu’il désirait. Un sourire, heureux, chaleureux, aimant. Un sourire de sœur, un sourire qu’il lui avait manqué pendant des années alors qu’il ignorait qu’il existait.
« C’est une mode, chez les Lancaster, tu rigoles mais t’es le prochain avec Riley. » Il tira violemment la langue, dégouté par l’idée. Il ne l’était pas réellement, mais il n’était pas fait pour être père, il en était persuadé. « Je peux pas faire d’enfant avec Riley, Ginny, c’est dégueulasse. T’as trop maté GOT toi. » Il allait avoir des jumelles en tant que nièce, et avait déjà Charles. Peut-être que Swann allait se marier un jour, et il aura alors d’autres neveux et nièces à qui donner de l’argent, parce que l’irlandais avait décidé d’arrêter d’en donner à son cousin, malgré son grand sourire et leurs souvenirs d’enfance.
Installé devant la télé, il attrapa une poignée de dorritos, et attendit patiemment que sa demi-sœur le corrige sur ce qu’il avait déclaré. « Non, non, c’est de Augusto qu’elle est enceinte. L’épisode d’avant il ne voulait pas du bébé mais finalement il a accepté d’être père à la fin, tu t’en souviens ? Frederico, lui, est amoureux de leur cousine Lara mais elle préfère les filles. » Il fit une grimace, trouvant cela bien trop compliqué. « Désolée, Barty, c’est soit ça soit Keeping Up With The Kardashians. On boit à chaque fois qu’il y a une incohérence ? » Il haussa les épaules, attrapant son verre et en vidant déjà plusieurs gorgées. « Je vais boire dès que cela devient trop compliqué. » Il savait qu’il allait terminer saoul rapidement, mais sa sœur n’avait rien à faire. Alors s’occuper d’un homme bourré allait lui donner l’impression de s’entrainer à être maman. Gémissements, vomissements, c’était ce faisaient les enfants non ? « Mais Lara veut se faire qui du coup ? Il y a pas d’autres meufs dans ce feuilleton si ? » Sa réponse vint quelques secondes plus tard quand Lara arriva dans une pièce et qu’une blonde plantureuse la regarda avec attention. I
Bartholomew prit une nouvelle gorgée de son verre. « Je bois à l’incohérence de ces seins. Pas moyen qu’ils soient vrais. » Il se tourna vers Eugenia jusqu’à ce qu’elle le regarde et fit un mouvement vague en direction de sa poitrine. « C’est la fête de Juju, non ? » Il pouffa bêtement de rire, ne trouvant pas cela ennuyant du tout de continuer sur sa lancée de blague foireuse sur la sexualité de sa sœur et de son mari. Peut-être que Graham avait une mauvaise influence. Il était persuadé d’être poli quand il était plus jeune. Mais depuis Bartholomew avait trouvé cela très amusant de refaire la décoration de la chambre de son colocataire avec des images trouvées dans des magasines masculins. Il savait cependant que cela gênait Ginny, et c’était également une raison pour laquelle il insistait lourdement. Il avait des années à rattraper en tant que frère après tout. « T’en veux ? » dit-il, avalant sa dernière chips avant de plonger sa cuillère dans le pot de pâte à cookie. Il posa le pot sur sa cuisse, la mettant à la disposition de la brune, et commença rapidement à l’entamer. « Je suis vraiment doué en cuisine, il y a pas à dire. » Il allongea ses longues jambes devant lui, se tournant de nouveau vers Eugenia. « Attend, j’ai manqué un truc. Lara est la cousine de Frederico ? Mais c’est qui le cousin de Sofia alors ? » Bartholomew avait, à l’exception de la cuisine et des langues, une incapacité à se concentrer, et nécessitait l’aide de sa policière de petite sœur pour lui expliquer les subtilités d’un tel scénario.
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() message posté Jeu 28 Avr 2016 - 20:08 par Invité
BARTHOLOMEW & EUGENIA — you were meant to burn down the earth and graffiti the sky. ✻ ✻ ✻ « Je peux pas faire d’enfant avec Riley, Ginny, c’est dégueulasse. T’as trop maté GOT toi, » me déclara-t-il de manière théâtrale et je levai les yeux au ciel si fort qu’ils faillirent sortir de leurs orbites pour rejoindre les nuages. Au fond, j’avais encore du mal à imaginer mon demi-frère se poser et fonder une famille—il paraissait légèrement trop immature pour le faire mais c’était justement pour cela que cela ne m’empêchait pas de le voir père. Il était adorable avec Charles, après tout. Il était proche des gosses parce qu’il en était un lui-même. Peut-être l’associais-je un peu trop à notre commun géniteur, cet homme allant et venant entre les foyers sans réellement parvenir à trouver son bonheur, à s’arrêter en cours de route. « Ugh c’est toi qui es dégueulasse, comment t’as cru que je voulais dire une chose pareille ? Non, je sous-entendais que ça serait bientôt votre tour, à l’un et l’autre, de vous caser. Pas ensemble. Séparément. Avec d’autres personnes, »  le repris-je, une moue désapprobatrice ayant pris possession de mes traits. C’était ce que je leur souhaitais, en tout cas.
Du moins, je leur souhaitais d’être heureux dans leurs existences. De ne pas avoir l’impression de passer à côté de belles choses. De vivre aussi fort qu’ils le pouvaient. Parce qu’eux aussi méritaient cette chance-là. Et si Bartholomew venait à être comme notre père, s’il finissait par avoir des enfants aux quatre coins de la Grande-Bretagne et qu’il était heureux de cette manière, je respecterais ce mode de vie. Parce qu’au fond je saurais que cela serait pour le mieux.
Je n’arrivais pas à m’arrêter de manger mais je n’éprouvais aucune gêne à le faire devant mon demi-frère. Parfois, en compagnie de Julian, j’avais peur de casser le mythe de princesse—je me réfrénais dans mes ardeurs parce qu’il ne s’était même pas encore écoulé un an depuis que nous étions mis en couple et que je souhaitais encore garder une part de charmes. Ce n’était définitivement pas en avalant un paquet entier de Doritos que j’allais garder mon mari, j’en étais convaincue. « Je vais boire dès que cela devient trop compliqué, » finit par décréter Bartholomew et j’haussai les épaules. Après tout, c’était son foi qu’il allait bousiller en une soirée. Il avait les cheveux courts donc il n’aurait sans doute pas besoin de moi pour les tenir lorsqu’il vomirait ses tripes. « Mais Lara veut se faire qui du coup ? Il y a pas d’autres meufs dans ce feuilleton si ? » demanda-t-il finalement. Je secouai la tête en portant une nouvelle poignée de chips à ma bouche, laissant de côté grâce et bonnes manières. « Mais si, tu sais, il y a la blonde là… Comment elle s’appelle déjà ? Maria ? Marcia ? »  Je m’étais tournée vers lui, les sourcils froncés alors que je passais en revue dans mon esprit tous les prénoms hispanique commençant par un M. Puis, au même instant, elle apparut à l’écran et son prénom me revint. « Ah si, Maia ! » Je brandi mon poing en l’air en signe de victoire. Du coin de l’oeil, je vis mon demi-frère boire une gorgée et j’en fis de même sans réellement comprendre pourquoi. « Je bois à l’incohérence de ces seins. Pas moyen qu’ils soient vrais, » expliqua-t-il. Je louchai sur l’écran pour constater qu’il avait raison. Il ne s’agissait plus de sein, non. Mais de melon. Voire même de pastèques mais n’étant pas une fétichiste de fruits, je ne voyais pas très bien la différence. « C’est la fête de Juju, non ? » demanda-t-il alors. Son regard était fixé sur ma poitrine et je lui donnais un coup dans l’épaule. « Tu regardes mes seins et après c’est moi qui suis dégueulasse ? »  répliquai-je, faussement outrée. C’était la deuxième allusion qu’il me faisait de la soirée.
Le pire était que, lorsque Julian était là, mon demi-frère faisait moins le fier, comme s’il redoutait les réactions de mon mari. Après tout, Julian était plutôt imprévisible—surtout quand il s’agissait de mes seins. « T’en veux ? » Je tournai la tête vers lui. Il avait posé la pâte à cookie sur ses jambes afin que je puisse l’atteindre à ma guise et un sourire apparut sur mes lèvres. C’était une petite attention, certes. Mais c’était une attention tout de même. Une attention qui me réconfortait dans mes idées—si Bartholomew n’était pas prêt à se poser il était définitivement prêt à être père. « Je suis vraiment doué en cuisine, il y a pas à dire. » Mon sourire s’étira. « Attends, j’ai manqué un truc. Lara est la cousine de Frederico ? Mais c’est qui le cousin de Sofia alors ? » reprit-il. Il avait allongé ses jambes devant lui et j’eus une vague de nostalgie. Cela me rappela lorsqu’il n’y avait eu que nous deux contre le monde. Lorsque nous avions été ensemble sur le canapé à attendre que les heures passent. « C’est Ernest. Mais on s’en fout de lui, il est roux, »  répondis-je en haussant les épaules. Nous avions tous les deux décréter, quelques mois plus tôt, qu’il était notre personnage le plus détesté. Tout cela à cause de sa couleur de cheveux. « D’ailleurs c’est aussi le cousin de Frederico mais de l’autre côté de l’arbre généalogique… » repris-je en fronçant les sourcils. Puis, je désignai nos verres. « Je pense que rien que pour ça on devrait boire la moitié de ton verre. »  Mon regard se reporta sur l’écran. Je ne suivais pas ce qu’il se passait—non, j’étais encore victime de nostalgie, envahissant mon coeur, envahissant mon corps. Ces instants-là m’avaient manqué. C’était étrange de se rendre compte de ce qu’on avait lorsque l’on avait fini par le prendre. « Dis, ça te dirait d’être parrain d’une des deux jumelles ? »  Ma question était sortie de nulle part parce que je n’avais jamais réellement su comment la poser—nous en avions vaguement parlé avec Julian et je lui avais sous-entendu que Scarlet et Bartholomew n’étaient pas un choix pour lui. Qu’il devait les accepter. Ils étaient ma famille.
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