De chaleureuses retrouvailles au Vantra Vitao

Ce fut comme un rock'n'roll rocambolesque, le genre de danse frénetique qui pourrait faire tourner la tête de la Liberté. J'avais cette impression de déjà vu, ce son qui me percutait les tympans comme un marteau et son enclume, le soudain bruit du réveil me brusqua tel un soubresaut. Un professeur pouvait avoir la journée la plus banale qui soit. Cela faisait une semaine que je portait le deuil de ma mère, même mes journées devenait moins fantaisiste, les délires de mon grand-père me semblait fade aussi pertinent que le bois de l'escalier qui se ternit aux nombres de paluches qui le tripotes pour descendre. La matinée fut radine avec mon humeur, le cours fut lent et sans plaisir. Les élèves me semblait être des fantômes sans anicroches qui semblait vouloir me déchiqueter tel des charognard avide de sang. Je ne pouvais supporter ça, La cloche sonna, une envie d'évasion me prenais soudain. J'avais envie de me retrouver seul dans un coin perdu entre deux murs ou quatre je n'étais pas si exigeant. J'ai décidé d'errer dans les rues tels le fantôme, bizarrement cela ne me changea pas de l'Andalousie. Ce travail, j'en étais le Roi. Le roi du train fantômes, j'avais cette infernal chanson qui se retourna dans ma tête, m'imaginant de nouveau dans ce costume à queue de pie et ce chapeau ou était broder un crane sur le dessus. Et puis ce maquillage qui me colla de l'urticaire tout les soirs… J'aimais faire peur, depuis enfant. J'étais considérer comme un monstre, mon cœur était du genre inexistant, on me prenait pour le plus mignon des morts. Mais on m'avais très vite appris a effrayer pour exister, un genre de Jack l'éventreur, mais en plus petit. J'ai glissé sur Oxford street, en remarquant ce petit resto. Cela faisait bien longtemps que je n'y avais plus mit les pieds, je suis entrer habiller d'un jeans et puis d'un long tresh kaki. Je passa devant un miroir remarquant mes cheveux… je vis cette bouclette argenté qui a commencé a apparaître avant mon départ pour l’Égypte. Je trouvais cela bizarre et purement originale, comme si j'en avais pas besoin. Je regardais autour de moi avant d'aller vers le self. Je me servis un salade, n’hésitant pas sur la consistance. Je me pris un thé glacé pour repartir m'asseoir.

Je sortis de mon sac, un vieil ouvrage. Je devais aider le pauvre Kaspar qui s'est retrouvé tout seul en Égypte. Il était perdu sans moi, je m'en suis voulu de l'avoir abandonner. Je comptais bien l'aider. Je sortis un cahier commençant à écrire des notes. Alors qu'au bout de quelques minutes je sentais qu'on m'observer, je le releva la tête observant la pièce quand j’aperçus sa silhouette limite squelettique. Cela faisait bien longtemps, que je n'avais pas vu sa petite tête de Quijote. J'en avais des flash-back, notre rencontre, notre liaison et la rupture c'était comme voir sa vie défiler sous ses yeux. Je referma mon livre finissant mon thé glacé. Il fallait au moins que je le salue je revois encore Robin me giflait et Julian m'engueulait comme du chien dent pour que je sorte et que je passe à autre chose. Il serait temps que j'avance et pourquoi pas se faire un petit retour en arrière. Je me suis levais m'approchant de Sloan : « Salut… Sloan » Ma voix était calme et limite sans vie, j'ai tout de même eu un sourire. Ce fut tout de même plaisant de revoir le visage de Sloan. Cela remonte a tellement longtemps. Je lui avoua aussitôt : «  Cela fait longtemps... »

Le revoir était ce genre de chose qui me fit remonter bon nombre de souvenir, Sloan était le premier et pourtant ce fut comme cette chanson Le tourbillon. Bien que nous nous soyons rechauffer bon nombre de fois, le revoir me donna la sensation d'un espoir passé. Mon coeur s'était soudain rechauffer et fit un raté quand j'ai aperçu son regard posé sur moi. Je me suis levé dans l'espoir d'avoir le courage de m'approcher et de lancer la discussion. Je me suis surpris a me retrouver à sa table. Après avoir lancer les salutations et sortir une chose banale tel que 'Ca faisait longtemps' Je me trouvais tellement pitoyable sur coup.

« C'est vrai. On doit avoir pas mal de choses à se raconter, j'imagine. »

On avait l'air de deux beau abruti entrain de rire jaune et vivre le pire moment de retrouvailles. Cela dit j'en ai gardé mon sourire. Beaucoup de choses a se raconter. J'imagine bien que oui aussi, cela dit je me demandais bien ce qu'il s'était passer. La curiosité me piqua à vif je tenais le dossier d'une chaise. C'est alors que je lui avoua : «  Oui je pense aussi. » C'est alors qu'il me proposa :

« Hum... Assis-toi. Tu veux quelque chose à boire, peut-être ? Ou un dessert ? Moi je pense craquer pour leur cake chocolat-framboise, il m'a l'air bien bon... » A ses mots je me suis assied sur la chaise, prenant alors mes aises sur le fauteuil : «  Je vais prendre un thé. Un Dessert ? Tu sais bien que je suis moins sucreries que toi, mais pourquoi pas me laisser tenter… As tu déjà gouté leurs Brownies ? Ils sont juste divin ici. » Disais-je en souriant. Ayant encore le goût du chocolat dans la bouche. Cela faisait quelques jours que je n'avais pas déjeuner ici, je passais mes déjeuner généralement au bureau mais desfois cela faisait du bien de sortir un peu. Revoir Sloan me faisait plaisir, c'était l'un des seuls ex avec qui j'ai gardé tout de meme de bon souvenir et surtout qu'on est pas rompu et finalement qu'il y ai quelqu'un qui deteste l'autre ce qu'on appel d'un comme un accord non ? Cela dit je le trouvais toujours autant attirant, il avait ce coté introvertie qui le rendait charmant et mystérieux j'ai toujours eu beaucoup de fascination pour ce qu'il faisait dans la vie. L'étude de l'esprit etait une chose qui me fascinait mais cela dit. Sortir avec un psychothérapeute c'est pas tout les jours facile. « Alors dit moi… quoi de neuf depuis tout ce temps ? » Je voulais qu'il se revèle en premier, fallais bien commencer a discuter, le blanc n'était pas ma couleur préféré… Cela dit j'était attiré par son regard ayant un leger sourire, je soupira legerement commencant alors a me detendre.