(✰) message posté Ven 18 Juil 2014 - 20:24 par London is asking
That's some good fun at the Garden Party
LONDON CALLING TO THE FARAWAY TOWNS
Que vous ayez payé l'entrée plein pot, que vous ayez eu un ticket sur groupon ou que vous ayez été invité par l'organisation, ça n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est que vous vous retrouvez tous au même endroit, au même moment pour une après-midi festive et chic dans Hyde Park. Le parc est immense et vous avez dû marcher pendant trente bonnes minutes avant d'atteindre le lieu de la Garden Party.
En tout bon londoniens que vous êtes vous avez vérifié la météo avant de partir de chez vous. Les événements en extérieur c'est souvent synonyme de mauvaises surprises à Londres, mais pas aujourd'hui ! Non aujourd'hui c'est prévu beau temps toute la journée. Vous faites confiance à BBC Weather parce qu'ils ne se trompent pas (généralement). Oui pas toujours. En effet, c'est sûrement le petit stagiaire qui s'est occupé du site web aujourd'hui parce qu'une tempête envahi le ciel de Londres sans crier garde ! Vous êtes habillé légé, en train de marcher sur un beau gazon, en train de manger des petits fours avec une coupe de champagne à la main, quand il se met à pleuvoir à torrent.
Vous n'avez pas de parapluie, vous n'êtes pas très couvert et le temps que vous trouviez un bar ou un autre endroit pour vous réfugier, vous serez déjà trempé comme un linge, les pieds pleins de boue. Une chance pour vous (ou pas), il y a tout de même quelques parasols qui ont été installés autour des tables avec la nourriture et autres matériaux électriques. Bien évidemment, vous n'êtes pas les seuls à vous y ruer et vous vous retrouver entouré de quatre autres personnes. Collé serré, le mot est faible, mais tout est bon pour ne pas être sous cette douche.
Il va sans dire que dans une tempête, il n'y a pas que la pluie, il y a aussi le vent et les éclaires. Ce parasol sous lequel vous vous trouvez menace de se décrocher du sol à tout moment avec les bourrasques qui arrivent. Les personnes se trouvant dans le sens du vent se prennent la pluie sur eux de plein fouet, c'est à peine si ce parasol leur sert à quelque chose.
Vous l'avez compris, peu de choix s'offrent à vous. Rester sous ce parasol et attendre que le moment passe reste la meilleure solution. Cette tempête va forcément s'arrêter ou se calmer à un moment ou à un autre. Libre à vous de vous aventurer, dans cette mare de boue pour retrouver la ville et vous mettre au chaud quelque part. Dans tous les cas, bon courage à vous car le temps n'a pas l'air de vouloir tourner.
Participants : Jesùs E. Da Silva | Oliver W. Calloway | Sam P. Oswald-Bower | Maura H. Moriarty | Lemon P. Jones. Rappel : Il n'y a pas d'ordre de passage pour les réponses. Chaque rp posté dans ce sujet rapporte 8 points supplémentaires qu'il vous faut réclamer dans le sujet prévu à cet effet ici
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 19 Juil 2014 - 20:32 par Invité
Maura passe une dernière fois ses mains sur sa chevelure rousse lissés avant de tourner les talons pour prendre la direction de sa chambre et regarder la robe mauve qui est installé sur son lit. Elle hésite encore sur le fait si elle doit porter cette robe légèrement flamboyante dû à sa couleur. En pleine réflexion, elle retourne dans la salle de bain pour se regarder de nouveau dans le miroir et constater qu'elle ne peut plus changer d'avis puisque Maura a déjà effectué son maquillage ainsi que sa coiffure ont déjà été réalisés. Passant une main dans ses cheveux, Maura empoigne la robe pour l'enfiler ainsi que de petits talons doré avec le bout pointu. C'est à la mode lui avait dit la vendeuse lorsqu'elle avait magasiné, la semaine dernière. Bref. Après un dernier coup d'oeil dans le miroir, Maura est enfin prête à se rendre jusqu'au Garden Party duquel elle avait reçue une invitation. Elle passe devant Clint qui la regarde avant de l'arrêter. « Qu'est-ce que tu fais ? » Elle lève les yeux. Comme si, à 25 ans et après une rupture de fiançailles, elle avait encore besoin de se justifier auprès de Clint. Pas du tout. « Je sors, maman ! Est-ce que tu me donnes la permission ? » Il rit aux éclats. Elle a envie de lui donner un coup de sacoche. « Il va pleuvoir, j'en suis certain. Tu devrais apporter un parapluie. » Maura secoue la tête devant Clint. « Tu mens ! Le mec de la météo a dit qu'il annonçait soleil toute la journée. Je crois m'en remettre aux mains du météorologiste qu'aux tiennes. Sur ce, au revoir Clint, bonne journée. » Elle fait un petit sourire sarcastique à ce dernier avant de tourner les talons et quitter son appartement. Au départ, elle n'y avait pas crue certaine qu'ils s'étaient trompés de personne ou qu'il s'agissait d'une blague, mais Maura savait qu'ils n'étaient pas du genre à faire des blagues. Une marche de trente minutes en talon était pénible, mais Maura avait l'habitude travaillant pratiquement tous les jours en talons hauts.
Au moment où il commence à tomber des gouttes, Maura regrette amèrement de ne pas avoir apporté un parapluie et d'avoir fait confiance à BBC. Plus jamais, se dit-elle. Avec un petit cri de surprise, elle se dépêche à se rendre sous un parasol pour ne pas être complètement trempée, mais peine perdue. Lorsqu'elle arrive sous le parasol avec quatre autres personnes, Maura est trempée des pieds jusqu'à la tête. Heureusement que son maquillage est waterproof sinon on penserait qu'elle s'est maquillée pour Halloween. La rousse jette un regard aux autres personnes présents avant que son regard se pose sur Sam. Elle ferme les yeux quelques petites secondes avant de faire un petit sourire à cette dernière. Que fait-elle maintenant ? Elle n'a pas envie de rester ici ni de s'aventurer sous la pluie. Argh ! Elle ne sait pas et elle commence à avoir froid. Foutu con de la météo. Et foutu Clint qui avait raison. D'ailleurs, elle entend la sonnerie de son téléphone et lorsqu'elle lit le message qui lui vient de Clint, elle serre ce dernier dans ses mains avant de le remettre au fond de son sac à main.
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 19 Juil 2014 - 21:13 par Invité
Une après-midi chic… Ça veut dire mettre un costume hors de prix dans lequel je me sens aussi à l’aise que si j’étais perché sur une paire de talons aiguilles. Je crois qu’on ressent parfaitement que ce n’est pas mon style et je renonce même à l’idée de mettre une cravate ; je veux bien faire des efforts, mais j’ai quelques limites. Je ne ferme pas complètement la chemise blanche que je porte non plus, je laisse deux boutons ouverts et tant pis si cela ne plaît pas ; après tout, je suis un musicien qui fait parti d’un groupe de rock, pas un putain de violoniste dans un orchestre. Non mais voilà, comme il faut qu’on se « montre », Oliver et moi devons nous rendre à cette Garden Party qui se passe je ne sais plus où. Heureusement que mon pote se trouve avec moi parce que sinon, je crois que j’aurai eu envie de me pendre cinquante fois.
Une fois dans Hyde Park, on se mêle à la fous, j’affiche un petit sourire de circonstance même si je trouve la plupart des personnes présentes un peu snobes. Mais je vais me taire. J’étais en train de me dire que ça pourrait être pire lorsque cela le devient avec une pluie qui tombe à torrent. Dire qu’à la météo ils prétendaient qu’il y aurait du beau temps… Je savais que je n’aurais pas du faire confiance à cette présentatrice là. Ils servent à rien les météorologues. Qu’ils changent de travail s’ils savent pas prédire le temps de l’après-midi même ! « Putain, manquait plus que ça ! », dis-je à l’intention d’Oliver alors qu’on se dirige rapidement sous un parasol.
Mais nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée puisque d’autres personnes se greffent à nos duo et on se retrouve à plusieurs là-dessous. Je suis en train de me dire qu’à ce point là, on aurait carrément pu être sous la pluie puisque je me mange les gouttes comme pas possible. Il faut encore et toujours que je sois mal placé. Enfin, je vais me plaindre davantage, c’est déjà bien assez chiant comme ça pour que je râle en plus du reste.
« Journée de merde… », fini-je par dire dans un murmure alors que je lance un regard vers le ciel toujours aussi gris et nuageux.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 20 Juil 2014 - 15:53 par Invité
La garde-robe grande ouverte, Lemon la parcourrait des yeux. Mais que vais-je mettre ? marmona t-elle dans un soupire avant d’embarquer une robe bleu et d’entrer dans sa salle de bain. Certes, la belle brune exerce un métier d’homme mais elle n’en reste pas moins féminine. Heureusement d’ailleurs, sinon elle aurait été incapable de s’habiller pour se rendre à cette « Garden Party » assez chic. Lemon n’arrivait plus à se souvenir du pourquoi elle avait eu cette folle idée d’acheter un ticket pour s’y rendre. Sans doute c’était elle dit qu’après plusieurs semaines à l’étranger, logée dans son camp militaire habituel, la belle brune serait ravie de recroiser les jolies têtes britanniques qui lui sont familières. Après avoir regardé la météo et voyant qu’un magnifique s’annonçait pour toute la journée, Lemon quitta son appartement habillée de sa petite robe d’été, aucune veste, son sac et des petites sandales plates. Lemon avait tellement mal aux pieds depuis sa mission au Moyen-Orient qu’elle serait incapable de marcher en talon et heureusement d’ailleurs qu’elle ne s’était pas risqué à en mettre, elle aurait souffert.
Pour cause, la jeune femme du marcher pendant plus d’une demi-heure pour rejoindre le lieu de la Garden Party. La marche n’a jamais été un problème pour Lemon mais elle se remercia de ne pas avoir fait souffrir plus ses pieds. Arrivant sur place, ses lunettes de soleil sur le nez, Lemon se mêla à la foule essayant d’apercevoir une tête connue mais ça semblait trop de demander. La journée risquerait d’être longue si elle devait la passer seule. Quand elle sentit une première goute d’eau sur le bras, Lemon se demanda d’où elle provenait et surtout qui avait eu l’idée de jouer avec de l’eau. Et soudain de nombreuses autres gouttes tombèrent les unes après les autres avant qu’une grosse pluie s’abattu sur Londres. Mais comment avaient-ils pu se tromper à la météo ? Ils sont novices où simplement des incapables. Regardant autour d’elle, Lemon décida de se frayer un chemin vers l’un des parasols. Elle n’était pas la seule à avoir eu cette idée et du pousser un peu pour être sûre d’être au sec. Si j’avais su, je serais restée quelques semaines de plus au soleil… murmura t-elle-même si au fond d’elle, elle savait qu’elle était mieux à Londres qu’en mission militaire. Surtout que dans son avion, elle ne pouvait jamais profiter du soleil.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 20 Juil 2014 - 15:57 par Invité
Une Garden Party, ouais pourquoi pas. Ce n’est pas le genre de party que je préfère, mais c’est sur notre planning à Jesùs et moi, on doit y faire une apparition. Il paraît même qu’on aura la possibilité de faire une ou deux chansons en acoustic. On m’a assuré qu’il y aurait une guitare et j’avoue que cette partie là de l’histoire me plaît bien. Cela peut aussi très bien être un gros mensonge qu’on m’a dit pour me faire bouger mes petites fesses blanches jusqu’ici. Tout est possible. En tout cas, ça a marché, car je suis là, avec Jesùs. J’ai mis un de mes nouveaux costumes Burberry qu’on m’a donné lors de mon photoshoot. Je suis devenu complètement amoureux de cette marque.
Manque de bol, le ciel s’assombrit bien vite et il se met à pleuvoir des cordes. J’entends Jesùs qui jure en retrouvant refuge sous un parasol. Je le suis de près sous cet abri de fortune.
Je ne peux pas m’empêcher de jurer à mon tour. La pluie tombe tellement fort que ça en est ridicule. On est déjà presque trempé, tous. Oui car on est plusieurs sous ce parasol. Une jeune fille, très mignonne d’ailleurs, marmonne qu’elle serait resté au soleil si elle avait su. Je surenchéri, pensant à mon costume.
« Si j’avais su, j’aurai pas mis mon costume super cher. »
J’ai déjà laissé mon inquiétude à propos de mes cheveux de côté. Je suis clairement dégoûté pour mes fringues. Même si je l’ai eu gratuit ce costume, je l’aime, je n’ai pas envie de le tuer. C’est du Burberry bon sang !
« Il va être complètement mort après ça. Je songe même à me foutre à poil pour sauver mon costume. »
Je dis un peu n’importe quoi pour tenter de détendre l’atmosphère car la situation est toute sauf agréable. Je fais une petite moue et je vois que la fille est en talon alors que le sol se transforme petit à petit en bain de boue. Je fronce le nez en la regardant.
« Je crois que personne n’est habillé pour un temps pareil… J’espère que ça va vite s’arrêter. Ou demain on est tous malade. »
Tout le monde doit se dire la même chose. Je regarde les tables et toute la bouffe qui prend la flotte. Quel gâchis. Je ne pense même pas à mes beaux cheveux qui sont en train de ressembler à rien du tout à cause de la pluie. Je pense surtout à mon costume et à la bouffe. Oui j’ai faim et je n’ai pas eu loisir à manger beaucoup de petits fours. J’ai plutôt profiter du champagne jusqu’à maintenant, je dois l’avouer. D’ailleurs j’aurai du choper une bouteille pour patienter sous ce parasol. Comme son nom l’indique c’est un parasol, et je crois qu’au bout d’un moment il ne protègera plus de rien du tout au dessus de nos têtes tellement il sera imbibé d’eau. Oh gosh… Quel enfer.
Un truc clochait. Une belle journée s’annonçait, le soleil était au rendez-vous, et pourtant Sam avait un mauvais pressentiment. Elle s’était réveillé aux aurores, encore peu habituée à l’arrêt maladie que son patron lui avait imposé. Elle avait rendu sa plaque et son arme et était rentrée chez elle bredouille. Alors qu’elle prenait un vrai petit-déjeuner pour la première fois depuis des années, la jeune femme se demandait ce que les gens pouvaient bien faire de leur journée. La police lui manquait, l’adrénaline, le sentiment du devoir bien fait. Elle s’ennuyait à mourir, ses journées seulement rythmées par des balades en centre-ville et des verres en terrasse. Mais cette journée s’annonçait moins calme que prévue, puisque Bob en avait décidé ainsi. Son oncle était passé la voir la veille, un carton blanc immaculé entre les mains. Il lui avait tendu ce qu’elle découvrit être une invitation. La brune lui avait rit au nez, lui rappelant que jamais elle n’avait tenu un papier aussi beau entre ses doigts. D’un regard noir, il ne lui laissait pas le choix et Sam avait été forcé de se creuser la tête pour se souvenir d’où elle avait ranger sa robe de promo. C’était bien tout ce qu’elle pouvait se mettre sur le dos pour une telle occasion. Elle avait finalement mis la main dessus, fière de pouvoir encore entrée dedans. La nostalgie s’empara d’elle un instant avant qu’elle ne se souvienne qu’il lui fallait encore prendre une douche et se maquiller, chose à laquelle elle n’était plus habituée depuis un moment déjà. Elle arrangeait quelques boucles dans sa chevelure brune et redécouvrait les joies de l’eye-liner avant d’enfiler une paire d’escarpins noirs raccords avec sa robe bleue. Elle tendit sa joue à Rory avant de filer dans les escaliers et de se souvenir pourquoi elle avait arrêter de porter des talons de dix centimètres. La douleur, bien sûr. Surtout quand on marchait pendant une heure dans les rues bondées de Londres. Elle arriva finalement sur les lieux de la réception et manqua de s’étouffer en voyant la richesse des lieux. Avec son maigre salaire et ses dettes collées sur le front, Sam faisait clairement tache. On lui déposa un verre de champagne entre les mains et elle se dit qu’une bouteille pourrait certainement payer les frais médicaux de Lexie pendant deux bons mois. Quelle ironie. Haussant les épaules, la jeune femme décidait d’en profiter et portait son verre à ses lèvres avant de sentir les premières gouttes de pluie tombées sur sa tête. Poussant un large soupire, Sam se demanda si il n’y avait pas un dieu farceur quelques part là haut. « C’est une blague. » Elle avait fait tout ce chemin et s’était mise sur son 31 pour finalement finir par courir rapidement sous le premier parasol qu’elle trouva. Elle baissa les yeux vers ses chaussures couvertes de terre et commença à marmonner dans sa barbe de nombreuses injures contre la BBC avant de tomber sur une tête rousse qu’elle connaissait bien. Maura était là elle aussi, trempée jusqu’aux pieds. Elles avaient l’air fines. Un sourire aux lèvres, elle lui adressa un signe de la main avant d’essayer d’arranger sa coiffure qui commençait déjà à frisotter. Ainsi collée contre quelques personnes, Sam se dit que la journée ne pouvait pas être pire et s’autorisa une petite blague. « Heureusement que j’ai pas sorti ma robe Chanel. »
Être sous la pluie, entouré de quatre autres personnes avec un petit parasol n'aidait aucunement. C'était même cent fois pire.. Enfin aux yeux de la rousse qui allait regretter d'avoir lisser ces cheveux pour cette occasion. Lorsqu'elle regarde en direction de Sam pour la seconde fois, les deux se font un petit sourire. Un sourire timide. Pas le genre de sourires où elles sont heureuses d'être sous le même parasol et de connaître une autre personne. En fait, elles étaient comme des étrangères l'une pour l'autre.. Pratiquement. Bref. Les cinq recevaient encore des gouttes de pluie sur les bras, leurs visages etc. Ils allaient être trempées de la tête aux pieds, s'ils ne l'étaient pas déjà. Changer de position était une idée à laquelle Maura pense depuis quelques minutes jusqu'à ce qu'elle change d'avis en s'imaginant courir sous la pluie en talon n'allait pas être géniale et surtout qu'elle trébucherait probablement sur quelque chose et elle ne voulait pas prendre la peine de salir sa robe violette. Mauvaise idée alors elle décide de rester sous le parasol et d'endurer ce mauvais temps. Et c'était vraiment très horrible. Sa chevelure retrouverait son naturel, ils ne seraient plus aussi lisses que lorsqu'elle a quittée son appartement tout à l'heure. Fermant les yeux, elle secoue la tête en maudissant ce con de météorologiste qui était incapable de prédire le temps exact. Sortant de ces pensées, Maura écoute les gens autour d'elle se plaindre de leurs cheveux ou encore de leurs costumes. Lorsqu'un blondinet dit qu'il se foutrait nu pour sauver son costume, Maura ne peut s'empêcher d'étouffer un petit rire. Au moins, il essaie de détendre l'ambiance légèrement tendue de la situation. À nouveau, elle jette un regard autour d'elle et constate que la pluie est a pain in the ass pour tout le monde présents à la petite réception. Dans tous les cas, Maura s'en rappellera longtemps de cette journée merdique. « Heureusement que j’ai pas sorti ma robe Chanel. » La rousse se permet d'esquisser un petit sourire en entendant la voix de sa meilleure amie dire ces mots. « Je crois qu'on est tous contents de ne pas avoir mis notre morceau le plus cher. » Dit-elle en regardant tous les gens présents autour de la table. Finalement, elle se tourne vers celui avec les cheveux blonds. « Excepté pour vous, visiblement. » En disant ces mots, elle pointe une main dans sa direction. Maura n'hésite pas à s'adresser à cet inconnu qu'elle ne connaît pas. Après quelques frissons, Maura essaie de se réchauffer en se frottant les bras de ces mains. Demain, elle reste au lit, c'est officiel. « Dans tous les cas, enchantée, moi c'est Maura. » Elle tends une main à la personne près d'elle avec un sourire.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 3 Aoû 2014 - 20:16 par Invité
On est cinq bloqué sous ce parasol, on doit avoir l’air super con vu de l’extérieur. Heureusement pour nous, tout le monde s’en fou. La préoccupation première de tout le monde présent à cette Garden Party est de se trouver un endroit pour éviter ces trombes d’eau. Trois filles, deux mecs, en temps normal ce genre de configuration me ferait plaisir, mais là je suis juste en train de penser à mon costume Burberry que je suis en train de ruiner doucement mais sûrement grâce à mère nature. Tout le monde est outré par le temps et on est tous comme des cons planté sous ce parasol à regarder le carnage de la pluie. Ca m’a tout l’air d’être une tempête même si vous voulez mon avis. Ca n’a pas l’air de vouloir s’arrêter sous peu non plus.
Une fille non loin (en même temps on est tous collés les uns aux autres) dit qu’elle est contente de ne pas avoir mis sa robe Chanel et je fais une moue car je pense qu’elle dit ça à mon intention. J’ai gueulé assez fort que je suis dégouté pour mon costume. Une rousse à côté surenchéri en disant la même chose.
« J’ai envie de pleurer… »
Je plaisante qu’à moitié. Je suis vraiment dégouté pour mon costume, je crois que tout le monde l’a compris. La jeune fille s’appelle Maura et tend la main pour se présenter.
« Oliver, et le beau mexicain derrière moi c’est Jesùs. »
Je le présente au passage parce qu’on est venu ensemble. On est pas un couple mais on est best buddies.
« Y’a personne qui a un bon pressentiment pour la suite ? Genre ça va s’arrêter dans dix minutes ? »
Oui je rêve mais ça fait du bien de rêver. La situation est vraiment horrible et il vaut mieux parler pour faire passer le moment. Maura a commencé à entamer la conversation et je n’ai fait que lui emboîter le pas. On a compris que c’est tout ce qu’on a pour penser à autre chose qu’à cette pluie de folie qui nous tombe sur la tête.
« J’espère qu’on va pas se prendre la foudre sur la gueule, il manquerait plus que ça. »
Je dis ça parce que je viens de voir un éclair un peu plus loin. C’est assez impressionnant. Je sens que notre parasol risque de céder à un moment ou à un autre. Il s’agit d’un parasol comme son nom l’indique, et non un parapluie. Il y a des chances qu’il ne serve plus à rien d’ici un moment. J’espère me tromper et je ne vais pas partager cette pensée avec les autres. Il y a visiblement aucun endroit où nous pouvons nous réfugier de toute façon.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 3 Aoû 2014 - 20:48 par Invité
On est tous bien dans la merde. Parce que ouais, on se retrouve tous les cinq à être sous un con de parasol qui ne protège quasiment rien et je me sens con à être là, les mains dans les poches alors que je me mange de la pluie dans la gueule. C’était déjà bien assez chiant de se rendre ici avec un costume dans lequel je me sens comme un pingouin, mais alors maintenant que la pluie se pointe, c’est encore pire. D’autant que plus les minutes passent, plus je me dis que ça va être long parce que quand ça commence, ça ne s’arrête plus ou que dans très longtemps et je ne crois pas que j’ai très envie d’être sous ce parasol durant des heures – même temps, je ne suis pas certain qu’il tienne le choc très longtemps.
Mais heureusement que je ne suis pas seul et que mon pote me fait bien rire à se plaindre parce que son costume hors de prix est mouillé. Ouais, je me marre parce que j’aime bien ses réactions, il m’amuse. Moi, je me fiche bien que ce costume soit fichu, même s’il coûte une blinde, le plus important c’est que je sois pas malade à cause de ces conneries, là. Il fallait vraiment qu’on soit les deux crétins à se montrer, comme si les autres du groupe pouvaient pas faire cet effort.
Je respire un coup parce que c’est inutile que je m’énerve alors qu’ils ne sont pas là et qu’en fait, cela ne change rien à la situation actuelle. Il pleut. Il vente. Et y a même des éclairs maintenant. Olé. Je vois qu’Oliver entame la conversation avec une jeune femme et je me dis qu’elles ont encore moins de chance si elles ont foutues des talons, tout risque d’être glissant et j’aimerai pas être à leurs places, tiens.
« Je t’en prie non, chiale pas, épargne moi tes larmes. »
J’esquisse un sourire avant qu’il ne se présente à la jeune femme et qu’il me présente en même temps. Tant mieux, je n’aurai pas besoin de le faire moi-même. Ouais, il arrive aussi que j’ai la flemme de faire les présentations.
« Ravi. »
Je souris encore à la question de mon frangin parce que le pauvre, il a l’air tellement au bout du rouleau. Mais je sais qu’il pense encore à son costume, il a vraiment l’air dégoûté. Dans un sens, je peux le comprendre, même si pour moi, les fringues et le reste c’est complètement secondaire.
Putain en plus j’ai trop envie de fumer une clope, mais c’est même pas la peine, elle va finir trempée et je ne suis même pas sûr d’être en mesurer de l’allumer, alors bon… Je prends mon mal en patience, comme d’habitude.
« Surtout, la foudre risquerait de faire cramer ton costume, ce serait dommage. », dis-je pour le taquiner un peu plus.
Ouais je détend l’atmosphère à ma façon, je fais ce que je peux et j’ai pas pu faire autrement, c’était trop tentant.