Come on, come on, let's go (Maelle)

Come on, come on, let's go

« J’ai toujours aimé le sport, surtout le sport automobile en fait. Ce serait revenir aux sources. Quand j’ai commencé à écrire c’était pour les articles sportifs de la fac. » Il hocha vaguement la tête. "D'accord, eh bien je ne savais pas ça. C'est bizarre je n'aurais pas imaginée faire ça." Rapidement, l'idée prit à sa compagne de monter sur une table pour danser, chose qui aurait bien se passer si un flash de photographe n'avait pas perturbé le jeune homme. Il avait alors entrainer la demoiselle un peu plus loin. Lorsqu'elle lui avait demandé ce qu'il y avait, il c'était montré évasif et peu enclin à répondre. A dire vrai je ne sais pas quoi dire... "Bon, je vois que tu n’es pas disposé à en parler et je n’insisterais pas, mais si jamais l’envie te prends n’oublie pas que je suis là et que je sais très bien avoir l’oreille attentive. Je suis ton amie tu sais. " Il acquiesça, hésitant à présent à en dévoilé d'avantage sa situation général. Qui n'est pas catastrophique loin de là. . "Ca fait combien de temps qu'on c'était pas vu hein ?" chercha-t-il à savoir. « Trois ans environs … Je sais bien que j’aurais du prévenir … mais j’avais besoin d’air et je pensais que … c’était la seule solution pour me faire oublier. » "Ah oui quand même...C'est vrai que ça fait un bout de temps." Il s'en était passés des choses depuis. "Je vais bien, si c'est ce qui t'inquiète. J'ai juste eu un coup de je sais pas...de sang, comme on dit " tenta-t-il de se justifier. « Un coup de sang ? Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu ais cette sensation Sam ? Tu sais que tu peux tout me dire comme toujours. » Passant la main dans ses cheveux pour se donner une contenance, il afficha une moue peu convaincue. "A vrai dire, je ne sais plus ce que tu sais déjà ou non...Tu te rappel de Sarah ?". Articuler son prénom fut un effort intense, néanmoins il parvint à formuler sa phrase sans laisser sa voix trembler. Ce qui était une nette amélioration. Sarah, l'âme sœur, la fille la plus parfaite de l'univers à ses yeux. Celle là qui lui avait été arraché..."Je ne sais pas ce que tu as pu suivre où pas de mes péripéties alors...Si tu veux un résumé pêle-mêle..." Saisissant la main de son amie, il l'attira encore plus à l'écart que précédemment. "Disons que j'ai eu une mauvaise période après..." Après sa mort, chose qu'il ne pu réussir à dire. "Même si globalement ma vie va plutôt bien, il y a encore quelques petits éléments que je gère plus ou moins bien." Il marqua une pause avant d'annoncer : "J'imagine que si tu veux en savoir plus c'est le moment. Tu peux poser une ou deux questions, j'essayerai de répondre." Il se tut et attendit la suite.

PS:

If we burn, you burn with us

Maëlle sourit à son ami. Elle s'en voulu un peu de ne pas avoir montré réellement tout ce qu'elle aimait. Elle avait été si rebelle à l'époque et parfois elle avait préféré cacher certaines choses. Elle aimait le sport et la compétition, elle n'avait jamais fait partie d'une équipe, mais elle aurait aimé pouvoir le faire. Elle était supportrice de beaucoup d'équipes, celle de base-ball en particulier, mais elle aimait aussi le tennis, le foot et la natation. Elle avait être que les jeux olympiques débutent et elle espérait qu'elle pourrait écrire quelques articles sur le sujet. Des articles qui finiraient peut-être par la propulser en tant que journaliste sportive. C'était tout ce qu'elle souhaitait. Elle avait été absente si longtemps. Peut-être qu'elle devait aussi être présente pour ses amis qu'elle retrouvait. Elle ne voulait pas les perdre à nouveau.

Maëlle avait finie par descendre de la table, intriguée que son ami ne la suive pas. Il n'aurait pas hésité une seule seconde avant. Elle se rendait compte à quel point elle avait manqué pas mal de choses en s'éloignant et elle s'en voulait beaucoup. Elle se surprit à en vouloir un peu aussi à Samael parce qu'il n'avait pas envie de se confier à elle. Hors elle avait souvent été là, elle se disait que les gens changeaient et ça ne lui plaisait pas beaucoup, même si elle comprenait au fond qu'il ne veuille pas tellement lui parler, après tout elle s'était absenté longtemps.

Elle avait insisté et finalement Sammy avait l'air de vouloir en dire plus. La jeune femme fut vraiment intrigué lorsqu'il lui parla de Sarah. Oui elle s'en souvenait. C'était même l'époque ou la demoiselle avait des vues sur lui et qu'il était trop obnubilé par Sarah. Elle se rendait compte qu'il n'avait pas tourné la page. Elle ne savait pas vraiment ce qu'était devenu Sarah, mais visiblement Sammy ne s'était pas remis. L'amour était un terrain que Maëlle ne savait pas gérer, elle se contentait de sortir avec des hommes juste pour un soir, pour coucher parfois et ne donnait jamais son numéro en retour. Elle n'avait pas envie de s'attacher et d'être ensuite abandonné. C'était toujours ce qui arrivait, la preuve avec Sammy.

«Oui je me souviens. Qu'est-ce qu'il s'est passé, tu étais accroc à cette fille non … je me souviens que tu ne regardait qu'elle. »

Maëlle ignorait tout, elle était partie en ne s'occupant que d'elle et elle commençait à se dire que ça avait sans doute trop égoïste, qu'elle aurait du être là tout de même pour eux. C'était court trois ans, mais en même temps c'était long. Il s'était passé tellement de choses et elle avait envie de réparer ses erreur, de se racheter une conscience en quelques sortes.

Come on, come on, let's go

Le soigneur n'était pas mécontent d'avoir recroisé la jeune femme. A vrai dire, c'était plutôt l'inverse. Le problème avec les amis de longues dates ou les connaissances que l'on redécouvrait ainsi inopinément, demeurait dans le fait qu'il y avait un décalage entre leurs souvenirs et la réalité présente. C'est un peu ce qui passe maintenant, non ? S'informa-sa conscience. Complètement. Sa camarade débarquait comme une fleur après trois ans d'absence. Et de l'eau avait manifestait coulée sous les ponts...Ou du moins, un tourbillon géant avait dévaster une fois de plus sa vie. Aussi quelques remises en causes et réadaptations c'étaient avérées nécessaires. Et bien sur, Maëlle ne savait rien de tout cela. Désireux de ne pas l'a laisser dans l'ignorance la plus complète et parce qu'elle avait raison, elle restait une amie, une personne sur laquelle il pensait pouvoir compter en cas de besoin. Si elle se trouvait dans les parages à ce moment là..."Tu te rappel de Sarah ?"articula-t-il douloureusement. Son seul prénom éveillait des souvenirs et un un cruel manque. Il patienta, l'espace de quelques secondes. Il revenait rarement sur ces événements. « Oui je me souviens. Qu'est-ce qu'il s'est passé, tu étais accroc à cette fille non…je me souviens que tu ne regardait qu'elle ». Il sourit très brièvement. Je ne voyais qu'elle, c'est vrai, songea-t-il. Et c'est encore le cas...Car elle semblait continuait de le hanter. "Je ne sais pas ce que tu as pu suivre où pas de mes péripéties alors...Si tu veux un résumé pêle-mêle..." Saisissant la main de son amie, il l'attira encore plus à l'écart que précédemment."Disons que j'ai eu une mauvaise période après..." Le savoir, connaitre cette réalité et réussir à en parler étaient deux choses bien différentes. "Après..." Les mots se trouvaient là, coincés dans sa gorge.  Clignant des yeux, il inspira et expira calmement avant de pouvoir annoncer : "Elle est morte". Sa phrase tomba, comme ça, façon cailloux dans la marre. Un de ceux qui éclabousse tout sur leur passage, dans un vieux bruit, type : plouf. "Elle était malade alors..." Peut-être aurait-il du s'y attendre. Mais comment s'attendre à ce genre de choses ? Hum ? Impossible. "J'ai eu une mauvaise période à la suite de ça..." Compréhensible non ? On est en droit de péter les plombs lorsqu'on vient de perdre la femme de sa vie. "Je me suis éloigné pour...J'avais besoin d'air, le truc c'est que ça a été pire." Il marqua une pause et se passa la main dans les cheveux. "J'ai finis par devoir faire un petit stage de désintox." Son ton fut plus léger, le jeune homme dit cela de la même manière que :"J'ai fais une petite cure de vitamine". "Même si globalement ma vie va plutôt bien, il y a encore quelques petits éléments que je gère plus ou moins bien." Il haussa les épaules. "Voilà à peu près toutes l'histoires. Si jamais tu as des questions, j'essayerai d'y répondre. Mais je ne te promet rien. Et toi, est-ce que j'ai manqué des choses importantes de ton coté ?" demanda-t-il.  

If we burn, you burn with us

Quand Sam éloigna Maëlle encore un peu plus de la folle, la demoiselle se dit que ce qu'il avait à lui dire devait être important. Elle resta sans voix lorsqu'il avoua que celle qu'il avait aimé était morte. Maëlle se senti terriblement mal à l'aise et idiote d'avoir cru que rien n'avait changé ici. Le monde avait continué de tourner sans elle. Elle ferma et ouvrit la bouche plusieurs fois ne sachant pas quoi dire ou quoi faire. Elle se sentait tellement idiote de n'avoir pensée qu'à elle. La jeune femme comprenait le fait qu'il avait eu besoin d'air. C'était exactement pour ça qu'elle avait quitté New-York. Elle ne pensait pas une seule seconde que Sam ai pu perdre celle qui l'aimait. Elle resta toujours muette lorsqu'il lui avoua qu'il avait du passer par la case désintoxication. Il avait eu des problèmes. Elle s'en voulait énormément de débarquer à nouveau et de ne pas avoir assuré. Elle chercha ses mots un moment avant de répondre :

« Je … je suis désolée. Je ne savais pas … j'aurais du prendre des nouvelles. J'aurais du m'intéresser un peu plus à ce qui se passait ici, à ce que mes amis faisaient. Je … je me sens totalement idiote de débarquer après tout de ce temps et de croire que tout est pareil. Je suis désolée que tu aies eu à supporter tout ça. Je ...»

Elle ne trouvait plus les mots. Elle se passa une main dans les cheveux. Elle était gênée d'avoir fait resurgir ces mauvaises pensées. Comment avait-elle pu croire que tout serait pareil à son retour ? Elle était partie trop longtemps. Elle était partie comme une voleuse, laissant tout derrière elle, laissant tout ce qui l'avait fait souffrir, tout ce qui l'empêchaient de vivre, ses parents, ses vieilles rancunes et tout ce qui avait d'elle une femme. Elle n'avait jamais imaginé devoir revenir un jour, mais aujourd'hui elle était contente d'être là.

«Et rassure toi, je ne poserais pas d'autres questions, c'est sans doute dur pour toi d'en parler, mais n'hésite pas si tu en as envie. Quant à moi, rien n'a vraiment beaucoup changé, à part que j'ai un poste au Times maintenant …»

Je ne sais pas si je dois lui dire pour ma grand-mère, sa mort est la raison de mon retour, peut-être qu'il comprendrait qu'il n'est pas seul si je lui en parlais. Je fini par soupirer et par lui dire :

« J'ai manqué l'enterrement de ma grand-mère parce que je ne parlais plus à mes parents. Je n'ai lu le message que trop tard parce que je les ai ignorés. Je sais que revenir n'arrangera pas les choses, mais j'avais besoin de le faire. Je me dis parfois que j'aurais du penser à tout ça.»

Elle ne l'avait pas fait, parce qu'elle avait été égoïste.

Come on, come on, let's go

Après ce qu'il venait d'annoncer, il ne se sentait plus aussi sur de lui. Bien qu'il ne l'eu pas était autant que d'habitude depuis l'intervention intempestive de ce maudit photographe à la noix. Le jeune homme se passa la main dans les cheveux pour se donner une contenance. Il vit sur le visage de sa camarade, à quel point sa révélation l'avait déconcertée. Ce qu'il pouvait aisément comprendre. « Je … je suis désolée. Je ne savais pas … j'aurais du prendre des nouvelles. J'aurais du m'intéresser un peu plus à ce qui se passait ici, à ce que mes amis faisaient. Je … je me sens totalement idiote de débarquer après tout de ce temps et de croire que tout est pareil. Je suis désolée que tu aies eu à supporter tout ça. Je ...»  Il secoua la tête, presque aussi désolé qu'elle. "Non c'est moi, je ne voulais pas...Le but n'était pas de te mettre mal à l'aise et...Tu n'y est pour rien." Bien sur, elle aurait pu être là et jouer son rôle d'amie. Mais la demoiselle avait préférée partir avant cela, pour des raisons qui n'appartenaient qu'à elle. Pouvait-il vraiment lui reprocher cela ? Non. Je ne peux pas sans cesse lutter contre les gens qui s'en vont. Même s'ils me laissent derrière eux, chacun fait sa vie. Oui, toi aussi tu as croisé le chemin de certains sans t'arrêter. C'est normal. Pour une fois, il semblait en accord avec sa conscience. La jolie blonde d'habitude si sociable, si animé de joie de vivre, ne savait plus quoi dire. «Et rassure toi, je ne poserais pas d'autres questions, c'est sans doute dur pour toi d'en parler, mais n'hésite pas si tu en as envie. Quant à moi, rien n'a vraiment beaucoup changé, à part que j'ai un poste au Times maintenant …»  Face à son amie, à l'égard de ce qu'il venait de dire, il ignorait comment se comporter. "Je ne m'inquiétais pas vraiment...Tu peux si tu veux, si quelque chose n'est pas clair ou...Je ne sais pas. M'enfin tu n'as pas loupée grand chose de la suite des événements en tout cas..." Sa descente toute personnelle aux enfers, n'avait en effet épargnée aucune personne se trouvant sur son passage. "Je ne pourrais certainement pas tout te dire, parce que c'est pas utile ou pas agréable à partager dans un sens comme dans l'autre mais...je veux pas me cacher de tout ça." Pas totalement. La conversation se poursuivit, tant bien que mal. Aurait-il du se sentir mieux ? Soulagé d'un poids ? Il se mordit légèrement la lèvre, le soigneur ne constatait pas d'amélioration notable. Maëlle connaissait simplement maintenant, le pourquoi du comment. « J'ai manqué l'enterrement de ma grand-mère parce que je ne parlais plus à mes parents. Je n'ai lu le message que trop tard parce que je les ai ignorés. Je sais que revenir n'arrangera pas les choses, mais j'avais besoin de le faire. Je me dis parfois que j'aurais du penser à tout ça.»  "Oh" fut le seul son qui sortit de sa bouche dans un premier temps et il resta quelques secondes silencieux. "Je suis désolé. Tu sais je ne te jugerais pas. J'imagine qu'on a tous de bonnes raisons de faire ce qu'on fait, même si elles paraissent parfois ou souvent mauvaises aux yeux des autres". Lentement, il ferma la poing et en donna un petit sur l'épaule de sa camarade avant d'esquisser une ébauche de sourire.

Come on, come on, let's go

Sa compagne ne pu s'empêcher de le prendre dans ses bras. Il ne dit rien et se laissa faire. Le jeune homme n'aurait pas supporter pareil geste à l'époque de la disparition de Sarah. Il avait passé un certain temps et une énergie folle à repousser la peine, les regrets, tout ce qui pouvait être attribué au deuil. Maintenant, c'était différent, il comprenait mieux l'inutilité d'un tel combat. « Ça a du être dur pour toi, tu avais tellement l'air accroc. Je m'étais même dit qu'elle avait de la chance de t'avoir. En tout cas tu sais aussi que si tu veux me parler, je suis là maintenant.» Il hocha la tête, appréciant la sollicitude de son amie. "Je prends note." Néanmoins, le soigneur n'était pas prêt pour autant à se laisser aller aux larmes et à des confidences trop poussées. Cela dit, je suis capable d'en parler un peu. Ce qui est déjà pas mal. "J'ai été là..tout le temps" se risqua-t-il a dire. "Donc techniquement je devrais rien regretter." Elle sourit et il reussi à faire de même. La discussion se poursuivit et la demoiselle mentionna sa grand-mère, l'enterrement manqué et son comportement. Il rassura Maelle en expliquant ne pas vouloir l'a juger et qu'à son humble avis, chacun avait ses raisons de prendre telles ou telles décisions, qu'elle pu paraitre bonnes ou mauvaises aux yeux des autres. « Merci de le comprendre, je n'ai pas cette chance avec tout le monde, mais je suis très heureuse de te retrouver. Tu m'as manqué.» L'américian sourit d'avantage à cette remarque. "Tout le monde n'a pas la chance d'être aussi exceptionnel que moi" déclara-t-il en souriant plus franchement que précédemment. Il haussa les épaules avant d'afficher un air innocent. "J'avoue que j'ai pensé à toi." Il marqua une courte pause et reprit :" C'est normal que je t'ai manqué d'avantage, je suis tellement..." Il entreprit de grand gestes avec les mains, rendant la scène plus théatrale. La bonne humeur semblait revenir, peu à peu. Il ne voulait plus se prendre la tête. « Tu veux qu'on aille ailleurs pour finir la soirée?» "Oui si tu veux. " répondit-il considérant l'idée plutot bonne. Peut-être aurait-ils l'occasion de parler un peu plus, même il s'agissait de banalités, de choses légères. "Tu veux aller ou ?" demanda-t-il en lui laissant le choix.

Come on, come on, let's go

Même si cela n'était absolument pas prévu au programme, il était content de revoir Maelle et de pouvoir discuter avec elle. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas pu échanger ainsi. Bien sur, son absence y était pour beaucoup, mais peu importait. L'essentiel maintenant, n'était-ce pas de profiter de la vie ? Sans se prendre la tête. Ou du moins d'essayer, commenta sa conscience. Après quelques mots de plus sur les événements passés pendant l'absence de la demoiselle, le soigneur n'avait pu s'empêcher de faire remarquer, à quel point il était normal qu'il lui eu manquer. Ba oui hein, on est tellement exceptionnel. On ? Absolument, on forme une équipe mon pote. « C'est vrai comment ais-je pu oublier ça.» "Mais oui !" s'exclama-t-il. "Comment as-tu pu oublier ?!! Hein ??? Je devrais même plus te parler après un tel affront " ajouta-t-il retenant un demi sourire. Le jeune homme avoua par la suite avoir aussi pensé à sa camarade. Finalement, la jolie blonde proposa d'aller terminer la soirée ailleurs, ce qu'il accepta. Sam s'informa de l'endroit qu'elle préférée, non seulement il lui laissait le choix mais encore mieux, il ne se cassait pas la tête pour dégoter un endroit. Par ailleurs, si l'idée de proposer son appartement avait effleuré son esprit, l'état des lieux ne ce trouvant pas des plus reluisant, mieux valait éviter. « Je peux t'emmener chez moi, y aura peut-être mon colocataire, on pourra finir tranquillement cette soirée, se sera plus calme si tu préfères.» Il hocha brièvement la tête. "C'est parfait." Il se tut un instant avant de reprendre : "Je vais pouvoir découvrir ton antre, j'ai hâte." Ni une ni deux, il saisit la main de sa compagne et l’entraîna vers la sortit. "Bon sinon, tu as quoi d'autre à me raconter ? Je suis sur qu'il y a plein de trucs et que j'en sais même pas la moitié. Au fait, il est comment ton coloc ? Juste à titre indicatif." Il réalité, il se demandait si la personne en question s'avérait sympa. De nature sociable à présent, le monde, les nouvelles rencontres ne posait à priori aucun problème. Cependant, il préférait en savoir. Sa bonne humeur était revenue et il ne voulait pas risquer de l'a voir s'échapper de nouveau, de même que son amie. Quelques secondes s'écoulèrent et puis comme ça, sans raisons apparentes, il se sentit obliger de se justifier. "Tu sais, si je veux pas trop parler de ça...C'est pas spécialement contre toi. C'est juste que j'ai pas tellement pour habitude de rentrer dans ce genre de conversations, au contraire. Et...Je t'en ai dis beaucoup." Il afficha une petite moue. "Beaucoup, par rapport à la moyenne. Tu en sais presque autant que ma maman." A plusieurs gros détails près.