Come on, come on, let's go (Maelle)

Come on, come on, let's go

Comment c'était-il retrouvé ici ? Sam tourna la tête, à droite, à gauche, encore à droite...Il y avait du monde partout où il posait les yeux. Je comprends mieux pourquoi il faut réserver à l'avance pour venir ici...songea-t-il. A force d'insistance de la part d'un de ses collègues -très porté sur les sorties qui voulait absolument venir ici, mais, pas tout seul- le jeune homme c'était laissé convaincre. Ironie du sort, son camarade, subitement malade n'avait pu le rejoindre. Et maintenant on fait quoi ? Ba on profite du moment.  Qu'est ce que tu veux que je te dise ? On a payer après tout. Il haussa les épaules et s'avança dans le bar, à la recherche d'un coin duquel il pourrait observer le reste de la salle. Bizarrement et malgré ses antécédents, il se sentait plutot à son aise dans ce contexte. Après plusieurs minutes à jaugeait la salle dans son ensemble et le genre de personnes qui s'y trouvaient, il se rapprocha du comptoir pour commander. "Tiens donc comme on se retrouve !" lança-t-il en apercevant une blonde qu'il connaissait bien se rapprocher. "J'ignorais que tu fréquentais ce genre de lieu" se moqua-t-il. Le soigneur croisait régulièrement la demoiselle lors de soirée et de fête en tout genre, rien d'étonnant donc qu'elle fut là. "Quoi de neuf depuis la dernière fois ? " s'informa-t-il assez curieux de découvrir quel genre de nouvelles aventures avait pu vivre sa compagne. "Tu es venu avec quelqu'un ?" Il regarda autour d'eux, l'air de chercher une autre personne qui aurait pu se cacher là sans se présenter. "Puisque tu insiste..." ajouta-t-il avant que sa compagne ai pu ébaucher une réponse. "...Tu peux rester avec moi." Jolie technique, comme ça tu évite de passer la soirée seul, pas mal, pas mal, admira sa conscience. Certes, il aurait aussi se donner la peine de tenter de nouvelles rencontres, néanmoins difficile de résister à la facilité. "Quelqu'un en vu peut-être ?" demanda-t-il au bout d'un moment. Si la jeune femme décidait comme il le souhaitait, continuer cette conversation ou tout du moins lui tenir compagnie, la suite des événements promettait  d'être intéressante.

If we burn, you burn with us

Maëlle était encore de sortie. Depuis qu’elle était revenue à Londres ses veilles habitudes la suivait. Elle avait passé tellement de temps dans ces mêmes bars. Elle ne s’était pas autant assagis, pas autant qu’elle le croyait. Elle était encore jeune, elle pouvait bien profiter et sortir de temps en temps, enfin avec elle c’était au moins une fois par semaine, parfois plus. Elle n’avait rien d’autres à part son travail ici. Elle n’avait toujours pas prévenu ses parents qu’elle était de retour, cela faisait maintenant quatre mois. Elle avait un poste fixe au Times, même si ce n’était pas ses chroniques préféraient, l’art était un second choix et une seconde chance pour elle. Elle espérait cela dit que les chroniques sportives lui reviendraient. Elle se contentait pour le moment de sa place, elle savait qu’à son âge, c’était déjà un miracle d’en arriver là.

La jeune femme était de nouveau prête pour une soirée. Son nouveau colocataire n’était pas là, il travaillait sans doute. Elle avait remarqué qu’il n’avait plus la visite de son petit ami, mais n’avait pas osé demander pour autant ce qu’il se passait. Elle n’était là que depuis très peu de temps après tout. Elle poserait des questions plus tard. Elle avait pris un long bain avant de s’habiller et de se maquiller pour la soirée. Elle sortait encore toute seule, mais elle savait qu’elle rentrerait accompagnée, du moins qu’elle ne dormirait pas seule ce soir, comme souvent, bien qu’elle ne finissait jamais chez elle.

La jolie blonde était arrivée au NightJar, cela faisait quelques temps qu’elle n’était pas venue là, ça n’avait pas changé. Elle aimait ce genre d’endroit. Elle aimait l’ambiance qui y régnait. Elle s’accouda au bar et très vite elle fut rejointe. Elle eut cela dit la surprise de reconnaître un vieil ami. Décidément, elle finissait par retrouver tout le monde.

« Tiens Sammy ! Oui je sais c’est étonnant, mais les bonnes choses ne changent pas. »

Elle lui fit un clin d’œil. Ils avaient fait beaucoup de soirée tous les deux. Elle avait même essayé de le draguer plusieurs fois ça n’avait jamais marché. Cela faisait trois ans qu’elle ne l’avait pas revu. Il n’avait pas tant changé. C’était rassurant. Elle pensa à Jamie, lui aussi n’avait pas changé et il lui avait en prime pardonné de son absence si soudaine.

«Je suis ravie que tu te souviennes de moi Sammy. Eh bien, je suis revenue, je ne sais pas pour combien de temps, mais New-York c’est fini pour le moment.»

Elle remarqua qu’il était toujours si entreprenant et elle aimait beaucoup ça, à croire que le temps ici s’était arrêté et que rien n’avait changé. Elle lui sourit lorsqu’il lui demanda si elle avait quelqu’un en vue. C’était souvent le cas, mais il lui fallait peut-être un verre ou deux avant de lui donner une réponse.

« J’espère bien que je peux rester. Ca faisait tellement longtemps. Qu’est-ce que tu deviens maintenant ? »

Come on, come on, let's go

« Tiens Sammy ! Oui je sais c’est étonnant, mais les bonnes choses ne changent pas. » Il sourit à cette remarque, ne doutant pas une seconde que la demoiselle s'avérait contente de le voir. « Je suis ravie que tu te souviennes de moi Sammy. Eh bien, je suis revenue, je ne sais pas pour combien de temps, mais New-York c’est fini pour le moment.» Il secoua vaguement la tête, amusé. "Comme si j'avais pu t'oublier. Même en le souhaitant, j'aurais eu du mal." Il joua avec son verre, faisant doucement tourner le liquide à l'intérieur. Saisissant l'occasion de croiser une de ses connaissances, il proposa à la jeune femme de rester avec lui. Cela évité ainsi qu'il ne se donna du mal pour quelques rencontres fugages, n'aboutissant sur rien. Il n'avait rien contre la nouveauté. Néanmoins, dans le contexte très spécifique de ce bar – en particulier celui-ci – il n'envisageait pas sérieusement de se lier à qui que ce fut. « J’espère bien que je peux rester. Ca faisait tellement longtemps. Qu’est-ce que tu deviens maintenant ? ». Il haussa les épaules en réponse à sa question. " Rien de bien plus important qu'il y a quelques temps. C'est un peu la routine de mon coté." Il se mordit légèrement la lèvre, il y avait bien des choses mais il ignorait s'il voulait en parler et si cela intéresserait son amie. " Je travail toujours au même endroit, je fais ma vie le plus normalement possible disons. " Il chercha un événement notable qui ne l'engage dans un discussion peu plaisante ou pleine d'interrogations. "J'ai une nouvelle colocataire" annonça-t-il en se rappelant la récente présence de Sage dans sa vie.  Il marqua une pause avant de continuer. "Un coup de maître de la part de ma mère, proposer mon appartement à une inconnue. Alors ça...Mais bon, je quand même de la chance, elle est plutôt sympa". Passant la main dans ses cheveux, il ajouta : "On n'était pas censé parler de moi cela dit, tu n'as pas répondu à ma question." Il ne comptait l'a laisser s'en tirer aussi facilement. Terminant son verre d'une traite, il le reposa sur le comptoir et regarda à nouveau a salle dans son ensemble. "Et maintenant ? Quel est le programme ? Une forme de divertissement à me proposer ?" Il se sentait d'attaque pour s'amuser, d'une façon ou d'une autre. S'il pouvait se moquer un peu de tous les pseudo mondains et coincés du c*** qui trônaient là, ce serait encore mieux.

If we burn, you burn with us

Maëlle n’était pas le genre de personne que l’on oubliait, du moins elle aimait le croire. Souvent on lui confirmait sa pensée. Elle préférait évidement lorsqu’on se souvenait d’elle en bien, mais parfois ce n’était pas le cas. Elle n’avait pas toujours été une gentille personne, l’adolescence l’avait rendue très rebelle. Elle se disait que c’était la meilleure partie de sa vie et parfois la pire. Elle avait fait tellement de choses et elle n’avait jamais oublié. Elle se souvenait donc qu’elle avait souvent tourné autour de Sammy, elle l’avait toujours trouvé mignon et un peu perdu. Il lui raconta que rien n’avait vraiment changé pour lui. C’était dommage pourtant, il avait un tel potentiel et elle était sûre qu’il ne s’en rendait pas compte.

«Oh moi aussi j’ai un nouveau colocataire, enfin c’est moi la colocataire en réalité. Il est sexy. »

Ce n’était pas vraiment nouveau d’emménager avec quelqu’un. Elle avait fait pas mal de colocations à New-York et certaines avaient étés très bizarres. Elle était tombée ici sur quelqu’un qui lui semblait sain d’esprit, c’était un flic après tout elle n’avait pas trop à s’inquiéter. La blonde sourit lorsqu’il lui dit qu’elle n’avait pas répondu à sa question. Elle aimait maintenir le mystère. Les gens étaient souvent curieux et elle aimait qu’ils cherchent un peu et s’imagine tout et n’importe quoi.

« Je suis enfin journaliste. J’ai eu ce que je voulais finalement. Je travail au Times. »

Elle était fière de son poste, même si pour le moment elle s’occupait d’une chronique qui ne l’intéressait pas vraiment. Elle était tout de même reconnaissante à Nate de l’avoir recommandé et visiblement Rosemary l’aimait bien contrairement à lui. Elle sourit lorsqu’il lui demanda quelle était le programme. Elle commanda deux verres histoire de bien commencé la soirée. Elle bu la moitié de son verre presque d’une traite. Elle était habituée aux soirées et aux idées folles, même sans boire d’ailleurs. La piste de danse était déjà bondée. Maëlle décida donc de monter sur la table et tendit la main à son ami :

« Allez on va leur montrer ce que c’est que de danser. J’espère que tu es prêt. »

Elle aimait être au centre de l’attention et il y avait longtemps qu’elle n’était pas venue par ici. Elle voulait qu’ils se souviennent de son passage et espérait marquer un peu les esprits. Elle aimait les scandales et ce n’était pas étonnant pour une journaliste. La demoiselle se mit à danser oubliant toutes les personnes qui l’entouraient. Elle aimait s’enivrer de la musique et écouter le rythme qui la berçait ici il s’agissait d’une musique très rock comme elle les aimait. Elle chantonna les paroles et se laissa bercer par la musique attendant que son ami en face autant.

Come on, come on, let's go

«Oh moi aussi j’ai un nouveau colocataire, enfin c’est moi la colocataire en réalité. Il est sexy. »  Il secoua la tête en riant, amusé par les propos de sa camarade. "Je vois où sont tes priorités" déclara-t-il vaguement moqueur. "Ce n'est pas aussi bien que si j'avais été ton colocataire mais bon...j'imagine que tu fais avec ce que tu as sous la main." L'envie de parler sans réfléchir, sans se prendre la tête le reprenait. L'air de rien, la conversation se poursuivit, le jeune homme continuant de s'informer des dernières nouveautés dans l'actualité de Maelle. « Je suis enfin journaliste. J’ai eu ce que je voulais finalement. Je travail au Times. » Il afficha une mine impressionné. "Ah ba c'est cool ça. Et on te confie quoi comme genre de sujets ?" Il était curieux de le savoir. Se mordant la lèvre, il retint un nouvel éclat de rire. Le soigneur l'imaginait déjà à la rubrique des chiens écrasés. Habituée aux soirées et aux idées folles, il ne fut pas surprit qu'elle décida soudainement de monter sur la table, pour l'inciter à l'a rejoindre. « Allez on va leur montrer ce que c’est que de danser. J’espère que tu es prêt. » Samael ne lutta pas et accepta la main tendu, pour se hisser à son tour. "On ne risque pas de faire virer de là ? " Demanda-t-il à tout hasard. Depuis quand ça t'inquiète ? Il haussa les épaules et se laissa entrainer par la musique. Tout ce passait bien, ce jusqu'à ce que plusieurs bruits d'une détonation peu discrètes, accompagnée de flash à demi aveuglant, vint les déranger. "Qu'est-ce que...? " Il se retourna, cherchant d'où cela pouvait provenir. L'américain aperçu enfin la source de ce dérangement : un photographe, qui fixait son énorme objectif à la noix sur eux. "Non mais je vais aller lui apprendre moi !" s'exclama-t-il près à descendre pour aller en découdre avec l'autre. Il hésita cependant une fraction de secondes. Était-ce réellement une bonne idée ? Et tenait-il vraiment à ce faire virer du bar ? Cela nous ai déjà arrivé lors d'une précédente soirée ailleurs en plus...C'est pas pour dire, mais ça ferait un peu récidiviste. C'est vrai...Tentant de son contenir, il s’intéressa de nouveau à la blonde à ses cotés. "Tu ne veux pas qu'on s'éloigne un peu. Mieux vaut que j'évite de lui casser son appareil sur la tête." Sans attendre de réponse, il saisit la main de Maelle et sauta de son support, pour aller vers un endroit plus tranquille.

If we burn, you burn with us

Maëlle rit lorsque Sam lui fit marqué qu’elle ne perdait pas de vu ses priorités. La jeune femme lui donna une petite tape sur l’épaule et elle lui dit :

« Il n’y a pas de risques, il est gay, enfin à ce que j’ai compris. Ca n’empêche pas qu’il est sexy. »

Elle fit un clin d’œil à Sam, mais il était loin d’être dans le vrai quand a ses priorités. Elle avait changée, du moins elle l’espérait. Certains lui avait dit, d’autres s’imaginaient sans doute qu’elle était toujours la même, une petite peste, mais elle avait grandit. Elle avait d’autres priorité que faire craquer les hommes. Elle aimait passer du bon temps avec eux certes, mais ce n’était plus pour les mêmes raisons qu’avant et puis maintenant qu’elle avait un emploi stable les choses avaient changées. Elle eu un petite sourire et un haussement de sourcil lorsqu’il lui dit que ça ne serai pas aussi bien que si lui avait été son colocataire et elle lui répondit :

« Oui c’est vrai. Tu resteras toujours toi tu sais. Personne ne peut te remplacer Sammy. »

Elle lui donna un petit cou d’épaule amical, elle aimait beaucoup Sam et à une époque elle l’avait vraiment aimé. C’était évidement du passé et elle n’éprouvait aucune rancœur à son égard. Elle comprenait très bien qu’il n’était pas intéressé à ce moment-là et de toute manière c’était mieux qu’ils soient restés amis, au moins ils ne souffriraient pas. Elle lui avait révélé qu’elle était devenue journaliste et elle répondit à sa deuxième question à savoir ce qu’elle écrivait comme article :

« Je tiens une chronique d’art. Ce n’est pas ce que je souhaitais au départ, mais c’est mieux que d’avoir été pendant un an aux archives à New-York. »

Elle ne serait jamais arrivé là si Nate ne l’avait pas aidé. Elle lui en serait éternellement reconnaissante. Il aurait pu tout aussi bien la snober, après tout elle était partie sans donner de nouvelles. Elle aurait comprit qu’il soit en colère, comme l’était sans doute d’autres de ses proches. Sam lui avait demandé ce qu’ils allaient faire, Maëlle était alors montée sur la table pour lui montrer qu’elle n’avait pas tout changé dans son caractère, elle était toujours aussi excentrique. Peu lui importait qu’on la regarde et qu’on chuchote, au contraire, c’était ce qu’elle aimait. Elle rit lorsque Sam lui demanda s’ils n’allaient pas se faire virer de là.

« Depuis quand ça t’inquiète. Je t’ai connu moins farouche. Elle détend toi ça ira. »

Elle sourit et dansa au rythme de la musique, se fichant bien de ce qui se passait autour d’elle. Elle entendit ou plutôt vit les flashs d’un appareil photo. Sam avait l’air surpris et en colère, mais elle le retient avant qu’il ne puisse descendre. Elle n’était partie que trois ans et elle avait l’impression qu’il avait totalement changé de caractère. Il n’avait plus la même fougue qu’autre fois.

« Qu’est-ce que tu as ? Laisse toi aller tu as l’air tout coincé. Aller remue tes jolies fesses.»

Elle lui sourit et lui fit un clin d’œil. Elle se demandait bien ce qui se passait dans la tête du jeune homme. Elle se souvenait de lui comme d’un jeune homme qui aimait s’amuser, peut-être qu’avec le temps il s’était assagit. Elle s’arrêta de danser pour le regarder et lui demanda :

« Tu veux en parler ? »

Il y avait forcément quelque chose pour que Sam ne sache plus comment on s’amusait et elle voulait savoir ce que s’était.

Come on, come on, let's go

« Il n’y a pas de risques, il est gay, enfin à ce que j’ai compris. Ca n’empêche pas qu’il est sexy. » Il sourit et haussa les épaules à cette remarque. "Eh ba ça ne t'empêche pas de pouvoir faire du lèche vitrine donc..." Bien sur, il ne disait pas ça sérieusement. Il supposait que la demoiselle avait sans doute d'autres affaires plus importantes sur le feu. Bien qu'elle parut toujours être celle, connue précédemment, peut-être avait-elle néanmoins changée ou évoluée. Parlant de ce fameux colocataire, il ne pu s'empêcher de faire remarquer que cela ce serait trouvé bien mieux, s'il c'était s'agit de lui. C'est vrai que t'es un coloc de compétition, railla sa conscience. « Oui c’est vrai. Tu resteras toujours toi tu sais. Personne ne peut te remplacer Sammy. » Il hocha lentement la tête, complètement d'accord. "Oui, ce n'est pas donné à tout le monde d'être aussi exceptionnel". Il aimait taquiner sa camarade et n'avait pu le faire pendant un bon moment. Aussi comptait-il bien en profiter. Elle lui donna un petit cou d’épaule amical, qu'il rendit évidemment. Personne même amicalement, ne s'aviserait de le frapper sans devoir s'attendre à un retour. Elle répondit ensuite à sa deuxième question : « Je tiens une chronique d’art. Ce n’est pas ce que je souhaitais au départ, mais c’est mieux que d’avoir été pendant un an aux archives à New-York. » "Ah oui..." déclara-t-il, ne l'imaginant pas ailleurs qu'à la rubrique des chiens écrasés. Ce n'est pas très gentil ça, ba...on fait ce qu'on peux hein. "Tu as fais du chemin mine de rien. C'est cool ça." Il marqua une pause avant d'ajouter : " Une chronique d'art donc ? Et du coup tu raconte quoi exactement ? Tu critique un peu ou tu fais plutôt des éloges sur des peintres barbares inconnus ?" Honnêtement, il s'interrogeait. Le jeune homme ignorait ce que pouvait représenter de travailler comme chroniqueur, surtout en ce qui concernait l'art. Il appréciait le dessin, quelques peintres mais ça s'arrêtait là. Peut-être serait-il bon de t'y remettre ? Je n'en ai ni le temps, ni l'envie pour l'instant. Finalement, sa compagne proposa de danser et montant sur la table, l'invita à l'a rejoindre. Ce qu'il fit. Il n'avait en rien perdu son goût pour la fête. "On ne risque pas de faire virer de là ? "  s'informa-t-il. « Depuis quand ça t’inquiète. Je t’ai connu moins farouche. Elle détend toi ça ira. » Il afficha une petite moue peu convaincue. "Je dis ça parce que ça m’aie arrivé, il y a quelques temps. Je me suis un peu trop lâché tu vois..." Bon il ne m'ont viré, j'ai juste faillit me faire casser la tronche par une espèce de gorille déguisé en vilain monsieur. Le soigneur essaya tout de même de prendre le partit de son amie. Néanmoins, l'amusement fut de courte durée. Il entendit d'abord, avant de voir les flashs, ce qui le surprit et l'agaça tout à la fois. Prêt à descendre pour en découdre avec le photographe, il se ravisa. « Qu’est-ce que tu as ? Laisse toi aller tu as l’air tout coincé. Aller remue tes jolies fesses.»  Non, ne provoquons pas un scandale...Il encouragea alors la blonde à le suivre dans un coin, un peu plus calme. « Tu veux en parler ? ». Il fronça les sourcils un court instant. " Parler de quoi ? Il n'y a rien à dire." Il se tut l'espace de plusieurs minutes, laissant seulement le bruit des conversations et de la musique planer autour d'eux. "Ca va...C'est juste...Ca m'a fait un drole d'effet les flashs de l'appareil et tout ça..."Il haussa les épaules. Il n'était pas sur de comprendre lui même cet intense moment d'agacement.

If we burn, you burn with us

La jeune femme souris à la remaque de Sammy, non ça ne l’empêchait pas de faire du lèche vitrine comme il disait, qui avait-il de mal à ça ? Elle avait des yeux, ils étaient là pour observer. Elle ne s’en priverait pas.

« Tu me connais, tout ce qui est beau m’attire. »

Elle rit, ce n’était pas forcément la beauté physique qui l’intéressait le plus, mais il fallait reconnaître qu’elle craquait souvent sur des hommes plus beaux qu’intelligents. C’était toujours le genre d’hommes qui lui auraient attiré des ennuis, mais comme elle ne s’attachait pas facilement elle arrivait à ne pas souffrir. C’était son fonctionnement et pour l’instant ça marchait très bien. Elle rit de nouveau lorsque Sam lui expliqua que ce n’était pas si facile d’être exceptionnel. Bonjour les chevilles. Elle adorait Sam pour ça, parce qu’il ne se prenait pas au sérieux et qu’il entrait dans son jeu aussi facilement qu’elle entrait dans le sien.

Elle lui avait parlé d’elle, de sa carrière et de son changement de vie, enfin tout n’avait pas changé mais presque. Elle acquiesça lorsqu’il lui dit qu’elle avait fait du chemin. Oui, mais à ses yeux, ce n’était pas encore assez. Elle aurait aimé être la fille parfaite. Elle aurait aimé que sa grand-mère la voit et qu’elle puisse se rendre compte de ses changements. Elle ne savait plus très bien si tout ça n’était qu’une illusion qu’elle laissait croire ou si c’était vrai. Elle se disait parfois, comme quand elle était dans ce genre de soirée, que ce n’était pas vraiment un grand changement et qu’elle aurait pu mieux faire. Une petite déception se lisait sur son visage. Elle aurait tellement aimé voulu plaire à sa grand-mère.

« Oui, je critique la plupart du temps. Certaines habitudes ne changent pas on dirait, mais les critiques peuvent être négatives ou positives, cela dépend beaucoup de l’exposition et de l’avis des visiteurs aussi. Je ne suis pas la seule juge, de toute manière je n’ai pas fait d’études de l’art, je ne me permettrais pas de critiquer une œuvre juste pour être mauvaise, je sais que ça peut paraître surprenant. De toute manière, je n’ai pas l’intention de faire ça toute ma vie. Je veux tenir la rubrique sport. »

L’art n’était qu’une passerelle, même si elle avait toujours apprécié l’art sous ses différentes formes, ce qu’elle voulait vraiment c’était devenir journaliste sportive et plus précisément dans les courses automobiles. Elle aimait la vitesse et l’aventure. La jeune femme avait fini par entraîner son ami et par monter sur la table pour se déhancher, mais il avait été plutôt réticent à cette idée et ça l’avait beaucoup surprise. Ce n’était pas dans son habitude. Elle lui avait demandé ce qu’il se passait, voyant bien que son ami était mal à l’aise. Elle finit par descendre de la table, voyant qu’il ne la suivait pas et lui avait demandé ce qu’il se passait. Pour toute réponse elle eut droit à un « y a rien à dire » ce qui voulait dire tout son contraire. Elle croisa les bras et lui dit :

« Ne te fou pas de moi. Je sais quand tu me mens. Raconte-moi. »

Elle espérait de tout cœur qu’il finisse par céder. Elle n’était pas là juste pour s’amuser, elle voulait surtout que ses amis se sentent bien et qu’ils soient heureux, si quelque chose le rendait malheureux alors elle voulait savoir ce que c’était pour espérer pourvoir l’aider. Elle avait toujours fonctionné ainsi.

Come on, come on, let's go

Tout se passait plutôt bien. Son collègue n'avait pas pu venir, ce qui était dommage mais finalement il avait retrouvé Maelle, ce dont il ne se plaignait pas, loin de là. Il s'avérait content de l'a revoir, depuis le temps. Ils discutèrent donc vaguement, des nouveautés de leurs vies. De son coté, il n'avait pas réellement l'impression d'avoir effectué beaucoup de changements, cela dit on évoluait parfois à son propre insu. Alors comme ça, la demoiselle ne s'occupait pas de la rubrique des chats errants ou des écureuils maltraité, surprenant.« Oui, je critique la plupart du temps. Certaines habitudes ne changent pas on dirait, mais les critiques peuvent être négatives ou positives, cela dépend beaucoup de l’exposition et de l’avis des visiteurs aussi. Je ne suis pas la seule juge, de toute manière je n’ai pas fait d’études de l’art, je ne me permettrais pas de critiquer une œuvre juste pour être mauvaise, je sais que ça peut paraître surprenant. De toute manière, je n’ai pas l’intention de faire ça toute ma vie. Je veux tenir la rubrique sport. » Il sourit. "Ca doit être sympa...D'une certaine façon tu dois sans doute pouvoir te défouler. " Il marqua une pause et reprit : " Pourquoi le sport ?" demanda-t-il intrigué. Après une ébauche de conversation, celle ci l'incita à monter l'a rejoindre sur la table pour danser. Ce qui ne se passa pas exactement le mieux du monde. Si le soigneur s'exécuta, il semblait peut sur de lui. La dernière fois, il avait manqué de peu d'être jeté dehors. Il se mordit la lèvre hésitant mais fit tout même un léger effort, ce jusqu'au moment où quelques désagréable flashs d'appareil vinrent le déranger. Sam se retint de créer un scandale en allant chercher querelle à l'ignoble individu qui avait tenté de l'aveuglé et de s’approprier son image. Il fit comprendre à sa camarade que cela n'allait pas et s’écarta de l'endroit. Lorsqu'elle demanda ce qu'il y avait, il ne su que répondre. "Il y a rien dire " lacha-t-il d'abord. Il se doutait vaguement que la blonde n'en serait pas vraiment satisfaite. « Ne te fou pas de moi. Je sais quand tu me mens. Raconte-moi. »  Bras croisés, elle semblait bien décidée à connaitre le fin mot de l'histoire. "Je ne sais pas...C'est...Son flash m'a fait un drôle d'effet. Et je ne suis pas du genre à mentir" cru-t-il bon de préciser. "Je dois pas avoir assez bu pour me foutre de tout et seulement profiter de l'instant, désolé." Il se mordit la lèvre ne sachant que dire plus, ni que faire. Il ne souhaitait pas particulièrement gâcher la soirée. Et pourtant tu te débrouille généralement plutôt bien pour ça, railla sa conscience. "Ca fait combien de temps qu'on c'était pas vu hein ?"chercha-t-il à savoir, détournant du mieux qu'il pouvait du même coup la conversation. "Je vais bien, si c'est ce qui t'inquiète. J'ai juste eu un coup de je sais pas...de sang, comme on dit." Il haussa les épaules et sourit à nouveau, reprenant son air désinvolte.

If we burn, you burn with us

Maëlle fut surprise de la question de Sammy, pourquoi le sport ? C’était une évidence pour elle. Elle avait toujours apprécié le sport, les belles voitures, les motos, les sports collectifs et les sportifs aussi, il faut bien l’avouer. Elle était souvent sortie avec des sportifs, mais la plupart du temps ils n’avaient rien dans la cervelle.

« J’ai toujours aimé le sport, surtout le sport automobile en fait. Ce serait revenir aux sources. Quand j’ai commencé à écrire c’était pour les articles sportifs de la fac. »

Elle avait l’impression que ça remontait à très loin, alors qu’elle n’était pas si vieille, mais le temps passait bien trop vite à son goût. Elle était ensuite montée sur la table et redescendue aussitôt en voyant que Sam n’était pas très partant. C’était comme s’il avait perdu son innocence. Elle le trouvait changé. Il essayait de minimiser les choses, elle le sentait.

« Bon, je vois que tu n’es pas disposé à en parler et je n’insisterais pas, mais si jamais l’envie te prends n’oublie pas que je suis là et que je sais très bien avoir l’oreille attentive. Je suis ton amie tu sais. »

Elle savait qu’elle était partie longtemps et sans prévenir, mais elle voulait qu’il sache qu’elle n’avait pas changé certains aspects de sa personnalité comme son attention envers les autres. Elle était peut-être partie mais maintenant qu’elle était revenue, elle ne voulait pas les laisser tomber à nouveau. Elle le laissa donc tranquille, pour le moment, elle finirait bien par savoir. Cela faisait en effet longtemps qu’ils ne s’était pas vu.

« Trois ans environs … Je sais bien que j’aurais du prévenir … mais j’avais besoin d’air et je pensais que … c’était la seule solution pour me faire oublier. »

Elle n’avait pas été une jeune fille des plus sages. Elle savait très bien que ses parents avaient étés déçus et qu’elle avait son caractère bien trempée. Elle avait souvent fini ses soirées bien arrosée en soirée à rentrée complètement ivre. Elle avait changée depuis, ses soirées étaient moins alcoolisée et elle savait très bien se contrôler. Maëlle savait bien qu’il avait du se passer quelque chose dans la vie de Sam et c’était son choix de ne pas en parler. Il disait avoir eu un coup de sang, mais ça n’expliquait pas tout. Il y avait donc bien eu quelque chose. L’ennuie d’être une journaliste c’est que les questions finissent toujours par revenir alors Maëlle demanda :

« Un coup de sang ? Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu ais cette sensation Sam ? Tu sais que tu peux tout me dire comme toujours. »

La jolie blonde se disait aussi que si elle était restée au lieu de partir à New-York, elle aurait peut-être pu se rapprocher de lui et tout aurait pu être différent. Elle était tombée sous le chare du jeune homme bien avant son départ et avait compris qu’il en aimait une autre, sans doute que les choses avaient changés depuis le temps. Elle ne l’espérait pas pour lui parce qu’il méritait d’être heureux et d’être guidé. Elle espérait qu’il finirait par lui parler de ce qui n’allait pas sans qu’elle n’ait à le forcer.