"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we might fall. (tomy) 2979874845 we might fall. (tomy) 1973890357
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() message posté Dim 17 Jan 2016 - 19:35 par Invité
the word that would best describe this feeling would be haunted.
✮✮✮

-“ I thought our story was epic, you know ? You and me. Spanning years and continents. Lives ruined, bloodshed, epic. ' Ruined lives, bloodshed? You really think a relationship should be that hard? ’ No one writes songs about the ones that come easy. ” - Le soleil se lève sur Londres, ses rayons traversent la chambre du sportif encore bien endormi. La veille, il s'était pointé au vieux gymnase de la ville dans l'espoir d'y croiser Swann. Par chance ou malchance, tout dépend comment l'on pouvait l'interpréter, ce dernier était bel et bien présent et lui avait proposé de se battre contre l'un de ses "gars", une dernière trouvaille. Tom partait perdant, son adversaire le dominant largement puis il a su soudainement retourner la situation en sa faveur allant même jusqu'à décrocher la victoire. L'argent il l'avait donné à Swann naturellement, car il ne faisait pas ça pour arrondir ses fins de mois.  On pouvait apercevoir de légères blessures sur son visage, il demandera à Remy de les faire disparaître. Ces combats sont pour lui un moyen de se défouler, de se prouver des choses qui peuvent sembler complètement incompréhensibles. C'est son sale petit secret que personne ne connait. En général, Tom il évite de croiser sa colocataire les lendemains de combats ou de bagarres pour ne pas l'inquiéter ou encore lui donner une raison de se moquer de lui. Les yeux de Tom s'ouvrent doucement, le bleu de ses yeux s'illuminant peu à peu. Comme tous les matins, il a cette envie folle d'aller courir peu importe la température affichée à l'extérieur. Ce besoin perpétuel de s’oxygéner qui parcours ses veines, de s'évader pendant un court laps de temps. Il se lève et part rejoindre la salle de bain. Tom se débarbouille, fait un brin de toilette et enfile un jogging, un tee-shirt ainsi qu'une veste à capuche. Il descend rapidement les escaliers de l'immeuble et rejoint l'extérieur. Tom arpente rapidement la rue, il a décidé de suivre son parcours habituel. Ces dernières semaines n'ont pas été simples et celle qui venait de se terminer tout particulièrement. Il avait croisé Avery, sa meilleure amie s'il pouvait encore l'appeler ainsi, à une soirée d'anciens de l'université. Tom avait quelques remords quand à son comportement, mais surtout quand à la façon dont les événements s'étaient déroulés. Elle ne cesse de le tourmenter. En ajoutant à cela la découverte de la trahison de son partenaire d'entraînement qui le brise. C'est lui officiellement qui avait remis en question sa victoire à Wimbledon. Il la appris par son entraîneur qui ne faisait que des éloges à son sujet et qui a fini par cracher le morceau. Perdu dans ses pensées, Tom accélère le rythme. Il court rapidement, il court en essayant de s'accrocher à la vie. Cette vie qui semble détruite en plusieurs fragments. Il commence à prendre conscience qu'il est dans le pétrin et que l'on a tenté de le piéger. Le sportif a besoin d'aide bien qu'il s'en-tête à repousser tous ceux qui lui tendent la main, cette fois-ci il ne s'en sortira pas tout seul. Tom il essaie de stopper ses pensées, il essaie de vider son esprit. Il lutte. Après une bonne accélération, l’américain se stoppe. Il rejoint son appartement tranquillement, afin de prendre une douche. Tom songe aux coordonnées que Chase lui avait communiquées. Elles étaient sur un bout de papier qu'il avait chiffonné. Il s'empresse de terminer sa douche. Après quoi il rejoint sa chambre qu'il retourne complètement. Au bout de quelques minutes, au milieu de ce bazar, Tom se pose contre son lit et observe les mots qui sont formés sur ce petit bout de papier. " Avery Carmichael - Avocate - Phonecall : 01743 247 8.. " .  Il se laisse basculer en arrière, la moitié de son corps se retrouvant allongée contre son lit. Les deux derniers chiffres étaient effacés, il n'arrivait pas à savoir si c'était un 9 et un 6 ou bien un 6 et un 9. Prendre contact avec Avery n'est pas une décision facile, surtout qu'elle a essayé de le faire parler et qu'il a renoncé à lui dire quoi que ce soit. Etant un perpétuel idiot. Après tout, la logique aurait voulu qu'elle soit l'une des seules personnes à connaître toute son histoire, qu'elle soit celle sur qui il aurait tenté de se reposer afin de pouvoir se sentir plus léger. Une adresse est inscrite au dos. Tom réfléchit longuement, des minutes, qui se transformèrent en heures, puis d'un seul coup il se relève. Piqué par sa curiosité, il a bien envie de voir le résultat de sa réussite. Le fruit de son travail. Pour le moment appelons cela un "repérage". Le sportif attrape sa veste en cuir et sort à nouveau de l'appartement. Il grimpe dans sa voiture en direction du centre-ville, se gare dans un parking et rejoint la rue principale à pied. Tom cherche des yeux le cabinet tout en avançant, il ne sait pas précisément où il se trouve. Il imagine une façade moderne et une décoration épurée, tout à fait le genre de cabinet d'avocat que pourrait ouvrir Avery Camichael. Quelques minutes plus tard et ses yeux restent plantés devant une plaque dorée. " Finn Winston et Avery Carmichael, avocats associés. ". C'est là, c'est ici que les destins de Finn et d'Avery sont scellés. Tom ressent de la fierté pour la jeune femme et une pointe de jalousie à l'égard du fiancé. Il jette un coup d'oeil à travers la vitrine du cabinet et aperçoit Avery assise à son bureau en train certainement d'étudier l'un de ses premiers dossiers. Il n'arrive pas à détacher son regard, à l'époque il avait justement la fâcheuse habitude de la regarder plutôt que d'étudier. Tom se retourne dans le sens opposé, il ferait mieux de partir. Il n'est pas à sa place ici. La gorge du sportif se noue, les rythmes de son cœur s'accélèrent et pourtant il est à l'arrêt. Pourquoi la culpabilité se met à le torturer ainsi, pourquoi rend t-il toujours les choses aussi compliquées qu'elles ne le sont déjà. Soudainement, on l'interpelle, on l'extirpe de ses pensées. Tom fait face à la personne en question. Avery surplombe l'entrée tout en l'observant les bras croisées sous sa poitrine. Quelles sont les règles maintenant ? Où en étaient-ils après leurs retrouvailles ? Le sportif se mordille la lèvre, hésitant. Finalement, il s'avance jusqu'à sa hauteur. « Bonjour, je m'appelle Tomas Sullivan. » Il tend sa main. Cette fois ce n'était pas pour l'inviter à danser, mais tout simplement pour essayer de remettre les compteurs à zéros. Il lui a brisé le coeur, elle lui a mis la tête à l'envers. Le sportif essaie de sauver ce qu'il a abîmé. « J'ai entendu dire qu'il y avait des fauteuils confortables à l'intérieur et qu'ils seraient parfait pour que je puisse discuter avec ma meilleure amie. Est-ce que je suis au bon endroit ? » Il l'a dit, à voix haute, pas dans sa tête. Tom a osé mettre un mot sur leur relation et surtout, il a besoin d'elle. Il ne sait pas comment elle pourra le sauver et surtout si elle veut toujours de lui. Après tout elle ne lui doit rien, alors qu'il lui doit tout.  
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() message posté Sam 30 Jan 2016 - 21:30 par Invité
JE CROIS QUE C’ÉTAIT QUELQUE CHOSE DE SI BEAU QUE ÇA NE PEUT PAS S’EXPRIMER AVEC DES MOTS ET C’EST POUR ÇA QUE MON COEUR EN SOUFFRE. - Parfois, c’est ça aussi l’amour : laisser partir ceux qu’on aime. Un jour comme un autre à Londres. En apparence. Frais, pluvieux. L’humidité qui se glisse partout, sous les draps, la peau, les os. La jeune femme serait bien restée contre le corps chaud de son fiancé, mais son téléphone ne va pas tarder à lui rappeler qu’elle a rendez-vous à son cours journalier de pilate. En apparence, rien n’a changé dans ce couple. Pourtant, les pensées d’Avery sont devenues confuses, compliquées. Un vrai brouillon. Un vrai brouillon qu’elle devrait froisser et envoyer à la poubelle pour reprendre le cours de sa vie. Sauf que toutes ses tentatives sont vaines. Le brouillon en question tombe toujours à côté de la corbeille et revient la hanter. Quoiqu’elle puisse essayer, les souvenirs d’avant ne la quitte plus. Comme si sa vie à New York n’avait pas eu lieu. Même en présence de Finn. Même collée à Finn. Même en pleine intimité avec Finn.

Après cette séance, comme toutes les autres, la jeune avocate est parvenue à contenir l’image de Tomas dans un petit coin de sa tête. Coin assez petit pour porter toute sa concentration sur ce dossier. Toujours le même couple, le même divorce, ultime relecture pour être certaine des dernières négociations.

Sauf que voilà son sixième sens lui a fait faux bond. Elle a cru à une illusion au début. Comme si son inconscient voulait absolument le revoir. Après avoir fait deux fois le tour de son bureau, le jeune homme est toujours là, puis il disparaît.  « Bonjour, je m’appelle Tomas Sullivan. » Avery hausse un sourcil, surprise par sa façon de se présenter. Si conventionnelle, comme s’ils sont des inconnus, comme s’ils entretiennent une relation avocat-client (un peu ce qu’elle lui a proposé quelques jours plus tôt, morte d’inquiétude pour lui, sa carrière, sa passion, sa relation avec sa raquette aka l’amour de sa vie). Pourtant, ce prénom, ce nom… Elle les connaît, ils ont franchi ses lèvres à de nombreuses reprises à une époque. Elle ne peut pas s’empêcher de l’étudier scrupuleusement. C’est peut être parce qu’il n’y avait pas beaucoup de lumière la dernière fois qu’ils se sont vus, mais elle a cette impression qu’il y a quelque chose de différent. « J’ai entendu dire qu’il y avait des fauteuils confortables à l’intérieur et qu’ils seraient parfait pour que je puisse discuter avec ma meilleure amie. Est-ce que je suis au bon endroit ? » La jeune femme reste silencieuse quelques longues secondes. Meilleure amie. Les deux mots côte à côté l’ébranlent. Elle se sent aussi résistante qu’une poupée faite de papier mâché. Tom a mis un mot sur leur relation quand il proposait de ne pas en mettre la dernière fois qu’ils se sont vus. « Tu sais, on pourrait commencer par essayer d’éviter de mettre un mot sur notre relation. » Les mots, encore parfaitement encrés dans sa mémoire, résonnent de nouveau dans sa tête. Son regard est posé sur le sportif, mais en réalité il est perdu. Et puis, elle finit par se reprendre. Si c’est ce qu’il veut, meilleurs amis, alors elle ne le lui refusera pas. Bien que les choses demeurent compliquées, elle n’est pas capable de lui refuser quoique ce soit tant qu’il ne lui demande pas d’être une inconnue à ses yeux, de disparaître de sa vie ou carrément de Londres. L’avocate se secoue mentalement pour reprendre ses esprits. « Avery Carmichael. » Elle l’imite et accepte cette poignée de main, à la fois professionnelle et étrange, avec un sourire au coin des lèvres. Ils ne se sont jamais salués de la sorte, mais un peu de distance ne leur feront pas de mal. En tout cas, Avery ressent toujours ce besoin. « Il paraît que nous proposons aussi du café pas trop mauvais ou toute autre boisson chaude pour discuter. » Elle n’a pas quitté la chaleur et le confort de son bureau depuis longtemps, pourtant elle se sent comme habitée par l’humidité et le froid qui règnent dehors. À moins que cela soit exagéré par l’effet « Tomy ». Elle se frotte le bras, tout en tournant les talons. « Je t’en pris. » D’un geste de la main, Avery l’invite à rejoindre son bureau. Alors qu’ils s’y dirigent, elle jette un coup d’œil à la porte close du bureau de Finn. Ce dernier est en rendez-vous, à la recherche de nouveaux clients. Sur le coup, elle est soulagée par son absence : elle n’est pas prête à présenter les deux hommes. Si Finn est au courant pour Tomas, elle n’imagine pas la confrontation alors que tout n’est pas clair dans leurs esprits respectifs. Alors qu’ils ont tout juste franchi la porte, la jeune femme ferme la porte et retire ses chaussures de torture. « Tu veux boire quelque chose ? » L’avocate ne peut pas s’empêcher de s’occuper les mains, de se faire un thé pour avoir à se concentrer sur autre chose qu’un nouveau tête à tête avec Tomas. Promis, après elle assurera le rôle de la meilleure amie, de l’avocate, de celle qui sait écouter.

 
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() message posté Dim 7 Fév 2016 - 19:09 par Invité
-“ I thought our story was epic, you know ? You and me. Spanning years and continents. Lives ruined, bloodshed, epic. ' Ruined lives, bloodshed? You really think a relationship should be that hard? ’ No one writes songs about the ones that come easy. ” - Prendre la bonne décision, ce n'est jamais simple. C'est devenu de la torture pour celui qui a toujours su ce qu'il voulait sans même se poser la moindre question. Tom sait qu'à tout moment, tout peut basculer. La culpabilité le ronge de l'intérieur, le rendant plus sombre et plus distant avec son entourage. Il évite à tout pris le sujet qui fâche, celui qu'il s'obstine à vouloir étouffer. Ce sujet qu'il voudrait déchirer aussi facilement qu'une feuille de papier et le laisser se consumer dans une cheminée. La trahison de son partenaire remet tout en question, cela aurait pu être simple et maintenant tout est compliqué. Il est obligé de reconnaître qu'il a besoin d'aide, Tom angoisse rien qu'à l'idée qu'il puisse tout perdre en un claquement de doigt. Les analyses des prises de sang n'ont rien données, mais il y a toujours ce doute qui plane et, qui depuis plusieurs mois, est en train de le décrédibiliser auprès des sponsors. Aurait-il pu être assez fou pour risquer de tout compromettre ? Aurait-il pu être assez con pour mettre en l'air ce qu'il a de plus cher ? Sans doute. Embrassant les ténèbres, capable de tout même de vendre son âme au diable pour une victoire. C'est devenu compliqué pour lui de se confier, il a l'impression qu'on pourrait le trahir à tout moment. Avery a essayé. Elle a essayé, mais c'est resté coincé au fond de sa gorge, au fond de son coeur et il a préféré jouer la carte de la discrétion. Celle qui sème le doute dans tous les esprits. Le simple fait qu'il se tienne à présent devant elle, semble complètement incompréhensible. Presque contradictoire. Tom voulait clairement respecter son choix. Mettre des kilomètres entre eux afin que ses sentiments amoureux s'épuisent au fur et à mesure que la distance les éloignerait, ne laissant place qu'à des sentiments amicaux. Ceux qui les ont fait briller autrefois, ceux qui les ont tiraillés. Il voulait attendre que ses maux qu'il ressent de part et d'autres se pansent avec le temps ainsi que ceux qu'il a infligé à Avery. La plaie est encore ouverte et aucun pansement n'est assez résistant pour qu'ils puissent espérer un moment répit dans cette douleur constante. Il aurait voulu laisser agir tous ses efforts pour que leur relation cesse de leur faire tourner la tête. Laisser les mots s'évaporer dans l'air, les souvenirs douloureux s'effacer ou au moins, espérer qu'ils se rangent dans une petite case, si petite qu'ils se sentiraient un peu mieux. Tom était plein de volonté. Il voulait l'épargner de lui, l'éviter de s'investir dans ses erreurs. Parfois, il faut aussi accepter qu'on a pas toujours le choix. Il est coincé. Le sportif a besoin de sa meilleure amie, bien que l'autre soir ce statut le dérangeait. Il a clairement voulu balancer ce qu'ils ont construit par dessus le balcon, laisser les étoiles récupérer leur histoire. Quelle erreur. Une fois de plus, ses mots étaient une stupide erreur comme toutes celles qui font de lui ce qu'il est actuellement. Un Tomas brisé face à une Avery reconstruite. « Avery Carmichael. » Elle sert sa main, électrisant leur échange et affiche un petit sourire. Ils pourraient partager une relation professionnelle. Il aurait dû accepter le billet qu'elle avait agité sous ses yeux, cette avance sur honoraires comme elle lui avait expliqué. Tom aurait pu faire un tas de choses pour les sauver, en commençant par éviter de la briser. « Il paraît que nous proposons aussi du café pas trop mauvais ou toute autre boisson chaude pour discuter. » Le sportif se met à se mordre la lèvre inférieur comme il a la fâcheuse habitude de faire. La proposition est alléchante, il ne serait pas contre un bon café bien chaud. Il accepterait même un café mauvais, un café de Maggie. « Je t’en prie. » L'avocate lui indique la voie à suivre et il passe devant elle. La différence de chaleur entre l'extérieur et l'intérieur est saisissante. Jusque là, en observant l'intérieur, c'est tout à fait l'idée qu'il se faisait d'un cabinet d'avocats. Il n'a jamais traîné dans ce genre d'endroit, ne s'enfermant que très rarement dans un bureau, mais il doit reconnaître que l'atmosphère est plutôt agréable. Tom se sent en confiance. Il ne sait pas s'il aura l'occasion de rencontrer le fameux Finn et dans un sens il serait content d'apprendre son absence. Un pas après l'autre. « Tu veux boire quelque chose ? » « Je rêve d'un café pas trop mauvais. » s'exclame t-il en reprenant ses mots. Soudainement, il a l'impression d'entrer dans l'intimité d'Avery et de Finn, de s'immiscer chez l'ennemi. Il doute sur le fait qu'il ait pris la bonne décision. Les palpitations du coeur du sportif s'accélèrent. Ces sentiments qui vont, qui partent et qui reviennent tels des vagues incontrôlables. Cette jalousie qui parcoure ses veines et qui fait un mal de chien. C'est certainement normal de ressentir ça, il aurait bien demandé à Lou si c'est normal. Elle lui aurait forcément dit, elle sait tout grâce à ses bouquins.   « Sympa le tableau... C'est de l'abstrait c'est ça ? » Tom avait toujours eu un peu de mal avec l'art contemporain, préférant de loin les œuvres à la Paul Gauguin ou encore Vincent Van Gogh, deux artistes sur lesquels il avait accroché lors de sa visite au musée d'Orsay à Paris. « Il me rappelle mon premier tableau, enfin ton premier tableau. Celui sur lequel mon pinceau avait... Dérapé. » A cause de lui, elle avait eu une mauvaise note. Un petit sourire taquin se dessine sur son visage. Les souvenirs, ils sont toujours là, ne les quittant jamais vraiment. Ils flottent au dessus de leurs têtes, ils vont, viennent, s'enfuient. Ils répètent cet enchaînement inlassablement. Comme les sentiments et leurs vagues. On n'échappe pas aux souvenirs. « J'espère que Finn ne la pas payé cher au moins ? » Comme si ça l’inquiétait, comme s'il en avait quelque chose à faire. Il pouvait balancer son argent par les fenêtres que ce serait le cadet de ses soucis. Il espère au contraire que ça lui a coûté un bras. Les pensées de Tom ne sont pas très gentilles, un brin médisantes. Il détourne ses yeux du tableau qui faisait parler de lui et les repose sur Avery. « Je vois que toi aussi les talons te font mal aux pieds.  » Elle avait enlevé ses chaussures, ce qu'il trouve plutôt amusant. Ils se retrouvent dans un contexte plus familier, même s'il comptait venir ici en tant que client plutôt qu'ami.  Il imite son geste et enlève les siennes. L'humour de Tom le perdra, c'était toujours ainsi quand il se sentait nerveux. « En parlant de lui, de Finn, est-il là ? » Tom espère sincèrement qu'ils seraient que tous les deux, même si les fragments de leur dernière conversation planent toujours autour d'eux, rencontrer le fiancé est encore bien trop prématuré. Le sportif n'est pas vraiment sûr d'avoir encore bien accepté la situation entre les deux avocats.
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() message posté Ven 18 Mar 2016 - 22:17 par Invité
JE CROIS QUE C’ÉTAIT QUELQUE CHOSE DE SI BEAU QUE ÇA NE PEUT PAS S’EXPRIMER AVEC DES MOTS ET C’EST POUR ÇA QUE MON COEUR EN SOUFFRE. - Parfois, c’est ça aussi l’amour : laisser partir ceux qu’on aime. « Je rêve d’un café pas trop mauvais. » Heureusement, qu’en réalité, c’est la machine qui fait tout toute seule. Pour un bon accueil des clients, ils avaient investi, pour leur bureau respectif, dans des machines où vous avez besoin seulement de glisser une capsule dans un réceptacle et d’appuyer sur un bouton pour obtenir un café. Un vrai. Pas du jus de chaussette américain. Avery a tendance à s’emporter quand Finn se prépare encore ce truc imbuvable le matin. Alors que la machine s’occupe de la boisson et qu’elle verse de l’eau chaude dans sa tasse de thé, elle regarde son… ami (disons pour le moment) prendre place, ou plutôt étudier les lieux. « Sympa le tableau… C’est de l’abstrait c’est ça ? » L’avocate se contente de hausser les épaules, sans délai pour autant. Elle n’en a pas idée. Aussi brillante fut-elle selon des critères académiques, l’art n’a jamais été son domaine de prédilection. « Il me rappelle mon premier tableau, enfin ton premier tableau. Celui sur lequel mon pinceau avait… dérapé. » Celle la, elle ne l’avait pas vu venir. Elle a déposé le café sur son bureau, à portée de Tomas. Son visage est resté sérieux quelques secondes avant qu’elle s’exclame. « Ah voilà ! » Comme si ce souvenir fait sens dans la mémoire de la jeune femme. La voilà de retour avec son thé, prête à prendre place à son tour. « C’est à partir de ce jour que tu as dû ruiner toute chance que je me lance dans une carrière artistique. » En réalité, en se remémorant ce souvenir, les doigts d’Avery se sont serrés autour de la tasse, bien que trop chaude. Ça remonte à loin, l’époque où ils étaient des enfants, innocents (quoique, ce n’est pas dit que ce terme soit applicable à Tomas), et donc ça ne devrait pas l’affecter. Mais cela reste un souvenir « d’eux » et ça demeure difficile où la jeune femme n’est toujours pas certaine d’être capable à continuer sa vie avec Tomas et Finn sur le même tableau. « J’espère que Finn ne la pas payé cher au moins ? » Elle cligne des yeux plusieurs fois, pas certaines de saisir ce qu’il peut sous entendre en dehors du fait que le tableau ne lui plaise pas. Serait-ce une once de jalousie ? Avery ne relève pas les propos pour autant. Elle ne voudrait pas provoquer une dispute, pas maintenant.  « Je vois que toi aussi les talons te font mal aux pieds. » Aussi ? Elle arque un sourcil pendant que Tomas l’imite. Normal. Cette scène frôle le surréalisme. « Et bien vas y, fais comme chez toi. » Il ne leur manque plus que de s’allonger sur le tapis et regarder la lumière du plafonnier, à défaut des étoiles. « En parlant de lui, de Finn, est-il là ? » Elle a cessé de prêter attention au fait qu’il se soit déchaussé à son tour, puis s’est installée face à lui, du même côté du bureau. « Non, il est en rendez-vous à l’extérieur. Toute la journée, de l’autre côté. » D’ailleurs, Avery aurait dû aussi se trouver à ce rendez-vous. Il faut croire que le hasard fait tout pour que son chemin et celui de Tomas se croisent. « Je doute que tu te sois égaré juste pour rattraper le temps perdu avec ta meilleure amie. » Volontairement, l’intonation de sa voix souligne les deux derniers mots de sa phrase. Avery ne sait encore rien de la délation de l’ancien coéquipier de Tomas, pourtant elle a le pressentiment qu’il est bien là suite à la proposition qu’elle lui a fait l’autre soir. « Je t’écoute. » Sans y penser, sans mélancolie, elle a eu ce sourire de la meilleure amie. Franc, amical, sincère. Instinctif.



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