romelias ✻ this is why we do it, this is worth the pain [HOT]

This is why we do it, this is worth the pain [HOT]

ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Allongé sur le ventre, j’émerge doucement. Je ne sais pas trop combien de temps je suis resté endormi mais je ne pense pas avoir dormi plus que quelques heures. J’ai encore passé la nuit devant la télé, incapable de ne serait-ce que fermer l’œil. Foutu frustration. Cela fait trois jours que je n’ai rien fait. Trois jours que je me comporte comme une nonne, que je fuis tout ce qui se rapporte de près ou de loin à un quelconque rapport sexuel. Et autant dire que cela n’a rien de très facile quand on est un obsédé. Chaque geste, chaque sous-entendu suffit à me mettre dans des états pas possible, me forçant à imaginer mille et une façon de m’occuper d’Elias et de ses fesses qui, je dois bien avouer, me manquent terriblement. L’image de ses fesses en tête, je laisse mes hanches se frotter contre le matelas. La pression de mon corps contre mon entre-jambe m’arrache un gémissement pathétique et je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Une bombe à retardement, voilà ce que je suis. Heureusement pour moi, mon calvaire sera bientôt terminé. Plus que quelques heures et je serais enfin libre de disposer du corps de mon cher et tendre. Et autant dire qu’il va en prendre pour son grade. Derrière moi, la porte de la salle de bain s’ouvre et je souris presque instinctivement en imaginant Elias, les cheveux encore tout mouillés. Doucement, je me tourne vers lui, le sourire aux lèvres. Sans qu’il puisse s’en empêcher, son regard tombe directement vers le plus important : ma virilité. Dressée fièrement, elle trône dans son boxer maintenant trop petit. Je ne suis pas devin mais je suis presque sûr qu’il pense à la même chose que moi. Elias a beau ne pas être un obsédé comme moi, il n’en reste pas moins humain et trois jours d’abstinence ça commence sérieusement à faire long. Forçant un peu plus sur mon sourire d'ensommeillé, je tends les bras vers lui comme pour demander un câlin. Il hésite un moment, pas vraiment certain de pouvoir me faire confiance avant de finalement me rejoindre. Il est habillé, il ne risque donc rien après tout… Sans vraiment lui laisser le temps de s’enfuir, je laisse mes jambes s’enrouler autour de sa taille, le collant contre moi. J’éclate de rire avant de kidnapper ses lèvres. Je suis à deux doigts du viol et j’ignore si je dois avoir peur ou bien être excité. Laissant mon corps prendre le dessus, je finis par le faire chavirer, prenant place sur ce corps que j'aime tant. Doucement, je laisse mes lèvres s’attaquer à sa mâchoire. Je suis en feu et je suis presque sûr que lui aussi. « Pitié arrête moi… » Je chuchote contre sa peau alors que mes lèvres continuent de descendre le long de sa carotide. Je le veux contre moi, en moi. Sans vraiment pouvoir m’en empêcher, je me frotte contre son entre-jambe, persuadé d’être à deux doigts de lui faire perdre tout contrôle. J’ai approximativement une demi-heure avant que sa mère ne débarque pour garder Noam. Une demi-heure pour le retourner dans tous les sens et prendre mon pied. Si seulement je n'avais pas à m'abstenir… Tout ce que je veux moi, c'est faire l'amour à mon bébé. Encore et encore...

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ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je m'extirpe du lit après plusieurs minutes à m'étirer, non sans déposer un baiser sur l'épaule de Romeo, qui dort bien trop profondément pour réagir. Depuis plus de deux heures, je fixe le plafond, à la fois excité et anxieux par la journée qui nous attend. Je ne suis pourtant pas celui à qui on en demande le plus... Simple spectateur dans la conception de notre futur mini-nous, mon soutient est la seule chose que je peux lui apporter... Raison pour laquelle il m'est totalement interdit d'assouvir mes envies et lui sauter dessus. Romeo est peut-être le corps qui va nous faire un joli bébé, mais je suis le mental - c'est ce que j'aime me dire, histoire de me donner un rôle dans tout ça. Jamais ô grand jamais je n'aurais pensé en être là aujourd'hui, ni même accepté ce genre de situation... Donner la vie, agrandir ma famille sans même que mon ADN soit impliqué. Aussi étrange que ce soit, je me suis pourtant habitué à cette idée et ne pourrait être plus heureux de donner un enfant à Romeo - au sens figuré. J'attends ce petit bout avec impatience. Même s'il n'existe pas encore et se trouve pour l'instant bien au chaud dans les parties intimes de Romeo, j'ai hâte de l'avoir dans mes bras. Je prie tous les dieux pour que ça fonctionne, surtout vu le prix de l'intervention.
Je traîne sous la douche, étant réveillé bien en avance. Romeo dort encore à point fermé, tout comme Noam que je ne compte pas réveiller, puisque maman vient s'occuper de lui. Ça nous évitera de le traîner de bonne heure à la clinique avec nous !  En feu, je profite de ce moment pour me faire plaisir, coupable de ne pas soutenir Romeo jusqu'au bout, ce que j'ai promis de faire. Ce n'est pas comme s'il allait le savoir... Et puis, il a une raison en or pour l'empêcher de les assouvir, alors que je n'en ai aucune ! Ma petite séance bien-être terminée, je sors de la douche et me presse à me sécher et enfiler mes vêtements. Je ne sais pas combien de temps ai-je traîner à savourer l'eau sur ma peau, mais quelque chose me dit que Romeo devrait déjà être levé, hors je n'entends pas le moindre bruit dans l'appartement. Ne manquerait plus qu'on rate notre chance pour un retard débile! En entrant dans la chambre, je le trouve avec de petits yeux, à moitié éveillé contrairement à son corps qui est en grande forme. Je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre, en tentant de chasser toutes les pensées qui me traversent l'esprit. C'est une bonne chose qu'on aie pris congé pour toute la journée... Histoire de rattraper ces trois jours d'abstinence à l'instant ou " le travail sera fait ". J'hésite une seconde avant de me laisser aller dans ses bras pour savourer ses lèvres sur ma peau. « Pitié arrête moi… » Je tente de penser à des choses horribles, en commençant par mon enquête en cours au boulot, pour ne pas avoir à penser à son corps, raide, contre moi. L'image de ces deux gamines de 16 ans retrouvées mortes avec de multiples brûlures s'imposent rapidement à moi... Ça refroidi direct.  Aussi morbide que ce soit, je gémis quand il s'attaque à ma mâchoire et fini par m'appuyer sur les mains pour me redresse et m'éloigner de lui. « C'est pour le bien de la famille bébé. » Je précise, sur un ton qui me donne l'impression d'être en pleine campagne électorale, avant d'éclater de rire.  Je l'embrasse sans m'attarder sur ses lèvres et me laisse rouler sur le côté pour me retrouver à ma place, loin de lui. « Quelques heures... » Je murmure, avec un sourire, avant de me tourner suffisamment pour pouvoir le pousser avec mes pieds et l'inciter à sortir du lit. Ne me reste qu'à espérer que la douche ne sera pas la tentation de trop pour lui... Mais je reste convaincu qu'en rut ou pas, il tient à agrandir cette famille autant que moi.

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Mon corps est en feu. Au dessus d’Elias, j’essaie de garder le contrôle de mon propre corps, tout en lui faisant de mon mieux pour lui faire perdre le contrôle du sien. J’ai beau avoir envie de me satisfaire, c’est avant tout lui qui me manque. Son corps contre le mien, ses gémissements contre ma peau. Je pourrais me contenter de lui faire plaisir. De donner tout ce que j’ai à donner sans pour autant me laisser aller à évacuer tout ce que je retiens depuis maintenant trois jours. Il y a des tas de choses que l’ont pourrait faire sans pour autant en arriver jusqu’à mon explosion. Je me fiche d’aller jusqu’au bout ou non. Tout ce que je veux moi, c’est de lui faire l’amour. Perdant pied, je le laisse reprendre les choses en main, me retrouvant une fois de plus dos au matelas. Avec un sourire, je continue de jouer avec sa mâchoire, allant même jusqu’à lui arracher un gémissement qui, aux vues de ma frustration, ne tarde pas en m’en arracher un. J’ai beau essayé, je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à faire abstraction de mes pulsions. Des pulsions qui, à force d’impatience, commencent sérieusement à me couter cher. Pas une heure ne passe sans que je pense à tout ce que je voudrais lui faire, pas une heure ne passe sans que mon anatomie durcisse, se fichant la plupart du temps de l’endroit où je me trouve ou avec les personnes avec qui je suis… Finalement plus fort que moi, Elias arrive à reprendre le contrôle de son corps et nous sépare. Déçu, je laisse ma tête retomber contre le coussin et soupire dans un mélange de frustration et d’énervement. Pourquoi est-il si fort alors que je suis si faible ? « C'est pour le bien de la famille bébé. » Coupable, je me frotte le visage d’une main. Je sais que j’exagère. Pour beaucoup, trois jours ne signifieraient rien alors que pour moi, cela représente une éternité ! « Je sais… » Finis-je par grogner, toujours caché derrière ma main. Main que je finis par retirer, lui donnant ainsi l’occasion de m’embrasser… sale gosse, tortionnaire ! « Quelques heures... » Surpris, je tourne la tête vers lui et souris, rassuré à l’idée de ne pas être le seul à attendre la fin du décompte. Dans quelques heures, tout ça ne sera qu’un lointain souvenir. Ne me reste plus qu’à me débrouiller pour lui faire un joli bébé. Faut dire qu’il a placé la barre très haut avec Noam… J’ai à peine le temps de tourner les yeux vers le plafond qu’Elias se met à me pousser du lit, m’arrachant un rire amusé. C’est qu’il est impatient en plus !  Tout sourire, je finis par céder et me relever, toujours aussi à l’étroit dans mon boxer. Sans vraiment le vouloir, j’y envoie la main, n’hésitant pas à me pincer histoire de me soulager. Le simple fait de me toucher me donner une furieuse envie de continuer et préfère donc arrêter là. « Je vais prendre ma douche… sans toi… tout seul… rien que moi et mon marteau… » Dis-je finalement en me dirigeant vers la douche à reculons. Sur mon visage, un faux air d’enfant battu. Un enfant qu’on aurait beaucoup trop privé. « Tu peux toujours venir et me surveiller si tu veux… » Cette fois, je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire lubrique. L’idée même de me toucher devant lui m’enflamme la peau et je dois bien avouer commencer à m’inquiéter de ma santé mentale. A croire que je serai prêt à tout par frustration. Finalement dans la salle de bain, je retire mon boxer et me dirige droit vers la douche. Dans la cabine, je fais de mon mieux pour me toucher le moins possible. Mon sang bat tellement fort là-dedans que j’en viens en avoir mall. J’aimerais tellement pouvoir me soulager. Ne serait-ce qu’en pensant à un Elias, nu contre moi. Son corps me manque tellement… Il ne me reste plus qu’à trouver un moyen de faire retomber tout ça. Sans me ménager, je me mets à penser à tout ce qui a l’habitude de me refroidir instantanément. Animal mort, ma grand-mère, mon défunt père, tout y passe mais rien n’y fait. Résigné à garder cet handicap, je finis par sortir de la douche, prenant bien soin de me titiller un minimum. J’espère juste de pas en mourir. Ou pire encore, la perdre ! Amusé par ma propre connerie, j’attrape un boxer propre que j’enfile bien vite, prenant bien soin de ranger le matos correctement. Dans la chambre, personne. Je soupire, toujours la serviette à la main et me dirige vers la cuisine où j’ai espoir de le retrouver. A quelques mètres du salon, je me mets à lancer : « Bébé, j’ai beau essayer elle veut pas déscen… » Pas le temps de finir que je remarque ma belle-mère qui, en avance, semble s’être installé aux côtés de son fils. Pris sur le fait, je fais passer ma serviette devant mes bijoux de famille et tente, tant bien que mal de sourire le plus naturellement possible. « Hé, déjà ? » Je souris un peu plus et me fige quand la mère d’Elias se relève pour venir m’embrasser. Gêné, je fais de mon mieux pour paraitre le plus naturel possible. Face à moi, sa mère me demande comment je vais. « Bien, bien. Juste un peu… » Ne pas dire le mot excité, ne pas dire le mot excité. « Anxieux ? » Elle sourit, essaie de me rassurer et j’ai de plus en plus envie de me cacher. Elle finit par me faire remarquer que je ferais mieux de m’habiller et je hoche la tête comme un gamin. Bonjour je suis un gamin qu’on a surpris la main dans le caleçon. Honteux, je finis par tourner les talons et me dirige droit vers la chambre où je me laisse mourir de honte tout en enfilant le plus de couche de vêtements possible.  Une fois habillé, je retourne auprès de mon mari et de ma belle-mère. « C’est bon j’suis prêt. » Et ce, dans tous les sens du terme. En fait, j’ignore si je pourrais être plus prêt encore !  Très vite, la situation de tout à l’heure me revient en tête et je rougis sans vraiment le vouloir. Tous ici savent ce que je suis sur le point de faire et j’avoue que ça m’gêne. L’idée même que ma belle-mère puisse y penser… non oublions.