Mais tu déconnes là ou quoi ? [pv Appoline]

Mais tu déconnes là ou quoi ?

Je regarde ma sœur, je me demande bien ce que je peux lui dire, je préfère ne pas me précipiter. Je tente de mettre mes idées dans ma tête afin de réfléchir un peu plus à la situation. Je regarde ma sœur, je lui dis : « Oui, pas de soucis, je t’appellerai si j’ai un souci. Promis. » Je souris, je me dis qu’il serait bien que je tente de la rassurer le plus possible. « Tout va bien se passer, de toute façon, je viendrai te voir si j’ai besoin d’un moment entre sœurs. Et j’ai comme envie de planifier nos petites soirées en famille. » Je souris, je me dis que je ne peux pas non plus éviter les choses. Je souris, je me dis que ma sœur est tout pour moi, je trouve qu’il est bien aussi que je l’écoute plus attentivement. Je trouve que je dois lui donner une réponse. Je lui dis : « Oui, il le sait, il était là lorsque je l’ai fait. Je préfère essayer de l’aider au mieux. Puis s’en aller, sans devoir aucun centime, cela me plait beaucoup. » Je m’aperçois que je peux aussi trouver des petites choses pour continuer notre conversation. Je me dis que je dois aussi trouver des choses pour ma sœur. « Alors, tu vas être tata, cela te fait quoi ? Puis, c’est vrai, que je vais devoir lever le pied. Cela va être difficile, mais je vais essayer. De toute façon, il le faut bien. » Je souris, je prends note dans ma tête ce que ma sœur me dit. Elle n’a pas tort, mais actuellement, je ne suis pas prête à entendre ce qu’elle me dit.

« Hum… Si tu le dis… » Les mains de ma sœur sur les miennes, je la vois qui tente de me faire sourire. Je préfère aussi ne pas essayer de la faire trop triste. Mais pour une fois, je trouve qu’il est bien que je souris à ma sœur. Ce que je fis sachant que je vais sans doute profiter de ma famille pour guérir. Les choses évoluent, et il faut prendre le train pour suivre le chemin. Je persiste à croire que je vais réussir à faire que tout se passe bien. Je vois ma sœur heureuse, je souris, je suis toujours attentive à ce qu’elle me dit. Je lui répond : « Ian ? Il s’appelle Ian ? Il fait quoi dans la vie ? » Je souris, son patron ?! Je suis surprise : « Ton patron ?! Tu sors avec ton patron ?! » Je réalise que ma sœur a aussi une vie assez mouvementée. Je ne sais pas trop quoi dire. Je souris, je tente de lui donner une autre petite question : « Non, pas du tout folle. L’amour donne des ailes, et tu es en plein dans l’œil de la tornade. Donc, tu dois en profiter, mais il est comment ton Ian ? »

© Kimiko & Tumblr

Mais tu déconnes là ou quoi ?

« Oui, c’est vrai que nos soirées pyjamas m’ont manquées. » Je persiste à croire qu’avec ma sœur, je peux rattraper un peu le temps perdu. Je me dis que pour une fois, je peux aussi trouver des petites choses à faire avec elle. Je souris, je lui dis : « Cela va être amusant de retrouver nos petites habitudes. » De plus, je réfléchis tranquillement, je bois un peu de mon jus de fruit. Je fini le verre, cela me suffit amplement. Je ne veux pas d’autres verres. J’en ai eu assez. Je ne tiens pas non plus à trop prendre de poids. Je vais donc faire attention à tout ça. « J’ai eu un peu de chance, je vais repartir comme il le faut. Puis, si je fais quelques essais ou articles dans les revues spécialisées, je vais bien remonter encore plus. Tout va bien, je vais y aller doucement. » Je souris, je ne parle plus, je préfère attendre pour trouver une solution pour que ma sœur et moi puissions-nous retrouver. J’apprécie trop ma sœur pour la laisser dans une situation qui va la faire paniquer. « Puis, si je fais attention à mes dépenses que je garde un compte pour moi. Je pourrais y mettre mes économies dessus. » Je souris, je ne veux pas qu’Apo s’inquiète pour moi comme ça.

Je ne sais pas trop quoi dire, j’écoute ma sœur. Elle tient une grande place dans ma vie. Je voudrais donc que cela dure le plus longtemps possible. « Nous avons eu de la chance avec David, on a pu avoir un poste équivalent en échange on doit aider dans les enquêtes afin de les résoudre le plus rapidement possible. Il a eu bien entendu une tonne de paperasse à faire. Mais apparemment, ils ont réussi à le faire. Alors, on va bien réussir à garder notre travail si on fait attention. » Je ne dis rien. J’observe ma sœur, comme je suis heureuse de l’avoir retrouvé ici. Je suis contente de l’avoir en face de moi. Je vais pouvoir la voir le plus souvent possible. Seulement, j’écoute ma sœur, je lui demande : « Ton patron est célibataire ? Il n’est pas marié au moins ? » Je souris, je reprends alors ma phrase : « Je suis contente que tu ais trouvé ton bonheur alors. Cela me fait plaisir de te voir souriante. » Je ferais ma petite enquête de toute façon… Je lui dis : « Il a des faussettes, grand, muscle, yeux bleus ravageur, il est gentil, il a des cheveux un peu bouclés, il a la fâcheuse tendance à avoir bon caractère sauf lorsqu’on s’attaque à moi… »

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Mais tu déconnes là ou quoi ?

« Et bien, lorsque tu es scientifiques ou autres personnes ayant un doctorat, tu peux écrire un essai ou un article sur une découverte que tu aurais faite par exemple. Je pourrais en imaginant cela possible bien entendu, faire un texte sur un village écossais qui a gardé assez d’us et coutumes que l’on a oublié. » Je me dis que je dois trouver des petites choses pour me faire un peu de monnaie. Je lui demande : « Ou alors, je peux toujours essayer de me trouver une place à la faculté au pire… Mais bon, tu me vois donner des cours toute la journée ?!  » J’aime bien l’action, aller dehors, prendre l’air, et me retrouver coincer dans un bureau, je ne vais pas vraiment aimer le truc. Je souris, je dis à ma sœur : « Tu m’étonnes, je vais faire attention, c’est juste que rester à ne rien faire risque fortement de ne pas trop me plaire… Mais bon, il faut parfois faire comme tu dis un peu plus attention à soi.  » Je souris, je la vois de bonne humeur, ma sœur m’a manquée. Je lui dis amusée : «  Et bien, tu n’as rien perdu de ta bonne descente….  » Je ris par la suite, me disant qu’elle va sans doute être un peu surprise par ma petite phrase bien placée.
« Divorcé ? Il a des enfants ? Il a une entreprise de quoi ?  » Curieuse, je me demande bien si je ne vais pas plus veiller sur ma petite sœur. De toute façon, maintenant, je risque vraiment de regarder de qui il s’agit. Je ne voudrais pas que ma petite Apo ait des ennuis avec qui que ce soit. Je lui demande : « Bah, je suis curieuse, alors ta petite maison m’intrigue. J’aimerais bien savoir où est-ce que tu habites. Enfin si tu veux bien, je ne te force pas.  » Je fais signe au serveur afin de payer les boissons. Puis après tout, je vais tout faire pour profiter de ma sœur. Je regrette tellement de n’être pas venue plutôt… Qu’est-ce qu’elle m’a manquée.

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