show me that you’re human, you won’t break, love your flaws and live for your mistakes beauty’s on the surface wearing thin. show me that you're human. ✻✻✻ La voilà, cette 'petite' blonde d'environ un mètre soixante-dix, positionnée tel un piquet, les mains face à elle, entremêlées l'une à l'autre. Ses prunelles faussement accusatrices, semblèrent quant à elles, dénoncer chacune des personnalités l'effleurant à peine du regard. Elle semblerait presque normale, postée ainsi, dans sa si jolie robe noire, loin de toute acerbité du premier abord. Faut dire que Madenn, n'eut pas encore partagée l'occasion d'ouvrir la bouche, au risque de déconcerter une majorité de la haute société, de son cynisme particulièrement déconcertant. Roulant vulgairement des yeux, une brise légère s'élevait progressivement, négligeant sur son passage, sa longue chevelure blonde, qu'elle tentait délibérément de recoiffer, comme elle le pouvait. Madenn, elle dévisageait chaque individu succinctement, dès lors qu'ils déférèrent en direction de la salle principale, aujourd'hui à l'origine de toute leur convoitise. Son attitude dédaigneuse, et faussement supérieure vinrent instinctivement se fondre dans une masse, dont elle se sentait étonnamment différente. Madenn, n'avait de ce fait, aucune espèce d'idée de la moindre importance de sa présence en ces lieux, elle qui n'a jusqu'alors, n'avait fait que se délecter de ces soirées, accessoirement mondaines, dans lesquelles, elle ne fut irrémédiablement pas à sa place. Pour la première fois de toute son existence, l'américaine avait été contrainte de ne pas agir égoïstement, n'ayant désespérément d'autres choix, que d'escorter son paternel, au profit de gala de charité, dont elle n'eut franchement que faire. Les échanges fleuris entre bobo's et autres philosophes en herbe, la voilà qui n'aurait pu espérer mieux, -cynisme-, en ce début foireux de soirée. Parce qu'au-delà des apparences, Waldforf ne s'est jamais considérée telle une bourgeoise à l'orgueil démesuré, dont l'unique volonté et donc, de ne pas passer entièrement inaperçu, jonglant de sourires hypocrites à totalement douteux. Pour être, parfaitement honnête, Madenn ignorait considérablement si ça, faisait cinq minutes ou bien une heure qu'elle s'agaçait de cette attente interminable, cependant, sa quiétude de façade s'estompait visiblement à l'usure des minutes. À son tour, la blonde s'empressa de regagner les lieux, forcée de reconnaitre, que la situation n'aurait pas été excessivement déplaisante, si sa songerie ne s'était pas avérée aussi divergente au reste de la population. Soupirant un instant, dès lors que sa course se stoppait nette à hauteur des invités, la blonde s'efforçait de détecter son père, perchée sur ses talons hauts, qui en réalité, ne vinrent pas véritablement lui faciliter la tache. À peine venait-elle de l'apercevoir qu'elle s'orientait hâtivement en sa direction, interrompant de ce fait, la conversation qu'il entretenait apparemment, en compagnie d'un homme, beaucoup moins âgé, qu'il ne l'était lui-même, à présent. ─ serαit-il possible de quitter cet endroit? je vαis mourir d'ennui, d'ici peu si je reste ici. Lança-t-elle, tout en s'adressant cinglante à son paternel, peu respectueuse de son aparté des minutes précédentes, Madenn pouvant ainsi, y distinguer une gêne évidente se dessinant progressivement sur son visage, dès lors qu'elle entremêlait ses deux bras contre sa poitrine, abordant froidement une posture vulgairement supérieure et concrètement détachée aux circonstances. C'est de cette manière, qu'elle concédait enfin à dévisager sèchement l'interlocuteur de son père, comme si elle vint à le tenir pour responsable de sa lassitude improbable, dont elle était actuellement victime. Ce dernier tentant malgré lui de canaliser l’arrogance de sa fille, vint automatiquement enchainer d'un geste bref, aspirant à excuser son tempérament aussi spontané que glacial. Toutefois, si la blonde parvenait encore à conserver son impassibilité une minute, ses mouvements de surplace, et son attitude finement condescendante trahissait tout naturellement le fond de ses pensées. Son paternel regrettant fort probablement sa présence, lorsqu'il constatait de lui-même, cette façon détestable avec laquelle, Madenn, reluquait durement, chaque individu, un comportement, dont il n'en comprenait malheureusement plus, la signification, depuis belle lurette, maintenant. ─ et vous êtes? Vint-elle reprendre faussement enjouée, ses prunelles inquisitrices, toisant une fraction de seconde ce dernier, dont elle n'eut jamais fait la rencontre auparavant. Fronçant légèrement les sourcils, l'américaine vint automatiquement emprisonner sa lèvre inférieure de ses dents, son regard, jonglant machinalement de son paternel à ce parfait inconnu, assimilant à quel point, elle eut accessoirement été à l'origine d'un quelconque embarra au détriment de son paternel, une main positionnée nerveusement à hauteur de sa nuque. C'est un fait, Madenn, elle est ainsi, n'en déplaise à tous ces bobo's bien pensants, elle est insolente, et se fout pleinement de l'avis général, remarquant éventuellement, combien, ce type possiblement à peine plus âgé qu'elle, n'était dans l'aspect global, pas aussi différent, non plus, du sien. Un manque cruel de sympathie, qui dans l'ensemble ne vint pas à la surprendre. Si l'endroit, se voulait foncièrement chaleureux, il n'y eut rien d'étonnant à ce qu'il n'en soit pas d'une similitude frappante, concernant les individus qui y déferlaient.
Les aiguilles de sa montre Omega affichait 20h30; le gala de charité ouvrait ses portes et les vieux intellects se pressaient dans la salle pour parler politique, méthodes révolutionnaires en médecine et possiblement d'art contemporain... L'événement avait été organisé dans le but de subventionner des opérations couteuses du coeur pour de jeunes africains- quelle ironie, n'est-ce pas? En fait, le jeune Avery aurait défini cela comme de l'hypocrisie. Le propos ne résidait pas en ces questions. L'agent artistique avait fait acte de présence dans l'espoir unique de présenter à ses millionnaires les prochaines expositions londoniennes, en espérant créer des subsides à ses protéger par une ou deux ventes. Ce monde doré aimait plus que se sentir privilégié et cela passait par les ventes privées d'oeuvres d'art. Chacun se prévalait alors d'une compréhension innée de l'artiste- ridicule. Le jeune homme balaya la salle du regard, coupe de champagne en main, à la recherche de son paternel. Son absence n'était pas étonnante; il devait certainement se prélasser auprès de sa nouvelle compagne. Un sourire jaune prit place sur ses lèvres. "Je me suis rendu à cette exposition récemment... Cet artiste japonais" avançait alors une voix masculine. Noah haussa un sourcil et porta son attention sur l'homme âgé de la cinquantaine. Son costume ainsi que sa montre rolex laissaient supposer un patrimoine bien fondé. Le visage de Noah afficha un sourire de circonstance- s'il avait était sincère, il aurait pu était possible de le qualifier d'avenant et de jovial. "Vraiment? Je suis son agent artistique" répondit le brun. Les négociations débutaient donc. L'agent porta sa coupe de champagne à ses lèvres, dégustant victorieux l'alcool doux-amère.
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"Vous êtes donc le fils de Richard Avery? demanda le médecin. Noah hocha simplement la tête. Les discussions évoquant son père n'étaient généralement pas de bon augure. A priori, l'homme connaissait son géniteur simplement par la renommé de leur nom de famille; les actionnaires Avery était connus chez les propriétaires des gros comptes bancaires. L'impatience le gagnait. Les deux hommes reprirent leur conversation au sujet des expositions d'art contemporain; le ton de Noah se fit plus vif. " Cet artiste révolutionne le monde de l'art... expliquait ce dernier. " Je pense acquérir une de ses oeuvres. Ce concept de tradition japonaise, de cerisier est très intéressante... répondit son interlocuteur. Sa façon superficielle de présenter les oeuvres lui était aussi insupportable que sa voix criante et instable. "Serait-il possible de quitter cet endroit? je vαis mourir d'ennui, d'ici peu si je reste ici." intervint une voix tiers. Le jeune homme posa son regard vers la jeune femme, serrant légèrement les dents. Elle affichait une expression agacée; elle crevait d'ennui c'était certain. Elle affichait des traits fins presque angélique. Cette petite robe noire lui donnait des airs de poupées que l'on aurait envie de choyer. Malheureusement, son comportement présomptueux le révulsa plus qu'il ne suscita de curiosité. Le londonien regarda à nouveau l'homme. Était-ce son paternel? Vu le sentiment de gêne extrême qu'il pouvait ressentir en cet instant, l'impétueuse devait être sa fille. Magnifique descendance, une rose emplie d'épines. Le regard de cette dernière se fit plus insistant ce qui provoqua un détournement d'attention en sa faveur. Noah la regarda avec défi et intérêt. " Votre fille est magnifique" déclara-t-il sur un ton sarcastique et cinglant. Un sourire irrépressible au coin de ses lèvres, arrogant et dédaigneux, prit place. Il allait alors reprendre la parole quand une nouvelle fois, la blondinette l'interrompit. Ses question étaient déplacées. N'avait-elle peur de rien? Haussant un sourcil il prit donc la peine de lui répondre. "Je suis certainement quelqu'un de trop ennuyeux pour vous mademoiselle Waldorf" Son père rit de cette répartie pour le moins acerbe. " Madenn, je te présente Monsieur Avery", répliqua celui-cI. "Appelez moi Noah, monsieur Waldorf. C'est mon paternel que l'on nomme ainsi" répondit le jeune homme, pour la première fois sincère. L'homme salua les deux jeunes personnes à la vue d'un de ses amis; Noah pinça les lèvres, silencieux. Son regard se porta sur sa coupe de champagne à moitié vide et un soupire las traversa la barrière de ses lèvres. "Je dois vous applaudir pour ce magnifique exploit. Vous avez fait fuir un de mes potentiels clients et certainement rallongé votre soirée." , la stupidité de la jeune femme était absolue et irrévocable.
show me that you’re human, you won’t break, love your flaws and live for your mistakes beauty’s on the surface wearing thin. show me that you're human. ✻✻✻ Madenn elle est ainsi, cinglante et particulièrement malhabile de bienséance dès lors qu'elle s'agaçait vivement de sa venue, assurément plus accoutumée à fréquenter les quelques bars du centre-ville, qu'elle se devait de préserver son accalmie du premier abord, cerclée de bobo's bien pensants, carrément déplaisants de fausse supériorité. Aucun d'eux, absolument aucun, n'avait meilleure allure qu'un illustre inconnu, dont la fortune n'égalait pas la leur. Inversement, la totalité de ces individus -dit de la haute société-, vint la débecter grandement, de leur manquement cruel, quant à leur sens carrément démesuré des priorités. Son éducation s'avérant possiblement à l'origine de sa sobriété, cependant aussi acerbe soit-elle, la blonde, n'a réellement jamais daigné dans l'excès. Bien qu'on puisse aujourd'hui, lui réprimander tous les maux du monde, la prétention ne saurait pourtant, en faire partie. Comme si toutes ces absurdes personnalités, eurent nécessité du plus infime des galas pour subventionner à l'avenir la moindre opération, dont la signification demeure faible à leurs yeux, le plus franchement du monde. L’objectif n'étant clairement pas de se la jouer charitable, mais plus encore, de représenter celui dont on murmurait le nom, le lendemain venu. C'est dont, principalement pour toutes ces raisons, que l'américaine n'a jusqu'alors, jamais auparavant, escorté son paternel, dont elle le jugeait plus distingué que tous ces individus réunis. Pour être complètement honnête, Madenn, ne parvenait à assimiler, sous quel prétexte son propre père collaborait à de tels évènements, dès lors qu'il résidait insensé d'en comprendre la signification. Personne ici, ne songeait réellement aux plus démunis, ce pourquoi irrémédiablement aucun médecin ne saurait être à sa place en ces circonstances. Semblait-elle, donc être cette unique exception à considérer le concept 'dérangeant'? Et c'est le plus maladroitement du monde, qu'elle s'apprêtait à surprendre la conversation des deux hommes, dont l'un, étant son propre géniteur. En visite à Londres pour quelques semaines, il lui paraissait de ce fait, grandement légitime de participer à cette soirée, à la différence de Madenn, qui n'avait souhait que de s'évader aussitôt débarquée. Possiblement aurait-elle pu s'élancer à faire preuve de davantage de discernement, toutefois son agacement résidant notamment à son paroxysme, accordait peu de place au sourire faussement compatissant. Son regard d'abord interrogateur à l'encontre de son paternel, vraisemblablement embarrassé -quant à lui-, vrillait tout aussi instantanément en direction de son interlocuteur, qu'elle toisait vulgairement, silencieuse. Son aparté des secondes précédentes, ayant certainement fait l'effet d'une bombe, au grès d'un échange frôlant désespérément l’arrogance. Ce dernier, trop accoutumé à son éternel incorruptibilité ne daignait répondre, lui attribuant simplement un imperceptible mouvement de tête, aspirant éventuellement à apaiser ses réactions abruptes et nettement agressives. Détail sur lequel il n'eut malheureusement aucune espèce de maitrise, et bien moins dès lors que la blonde consumait aujourd'hui, son entière indépendance. Un comportement impénitent dont Madenn, en subsistait la victime première, susceptible néanmoins d'anéantir sur son passage, quelconque individu, davantage fragile qu'elle ne l'était, véritablement. Dans le genre 'calé(e) du regard', l'américaine n'était semble-t-il, pas en reste, dès lors qu'elle dévisageait sans relâche l'interlocuteur de son paternel, roulant une nouvelle fois, vulgairement des yeux, lorsque ce dernier vint se la jouer limite galant, de part son louange sonnant tout de même un peu faux. Ses traits témoignant étrangement d'une attitude identique à celle de Waldorf. Son géniteur étant certainement plus cinglé encore, pour sciemment entretenir la plus superficielle des conversations, en compagnie d'un homme aussi méprisant qu'elle ne pourrait l'être, et ce, avec toute la volonté du monde. De plus, il lui fallait bien du courage pour ne pas avoir à vivement l'attaquer de propos acerbes, aussitôt, venait-il de rétorquer. Préférant délibérément ignorer l'indifférence de son paternel, dès lors qu'un rictus évident s'accaparait son accalmie de courte durée. Penchant légèrement la tête sur le côté, c'est d'une contenance similaire qu'elle s'empressait finalement de reprendre. ─ Je n'en doute pαs une seconde. Lança-t-elle froidement, ses prunelles dénonciatrices s'immobilisant longuement sur ce dernier, qu'elles dévisagèrent tout aussi sèchement que ses paroles. Son géniteur feintant l'indifférence en procédant hâtivement aux présentations, que Madenn, se serait empressée de rétorquer que ça, ne serait pas utile à l'avenir, mais elle ne fit rien, rien qui puisse consciemment le froisser, cette fois. Avery, n'était en soi, pas un nom lui était complètement inconnu, convaincue que ce ne soit pas une découverte, cependant, elle ne saurait mentionner pour quelle raison, n'ayant foutrement pas le souvenir d'avoir au préalable aperçu cet homme, qui d'après elle, ne devait pas être âgé de beaucoup plus qu'elle. Peu réceptive à la scène, la blonde se distrayait intimement de toutes ces sornettes, adressant de temps à autre, de rapides coups d’œil, d'un individu à l'autre. Toutefois, la voilà, qui aurait soudainement pu mourir de malaise, dès lors que son père s'éloignait un brin, plantant cruellement Waldorf, qui de son côté, n'aurait pas des multitudes à conter, et certainement pas à cet Avery, avec lequel, l'accroche n'a guère été sa meilleure. Tête baissée une seconde en direction du sol, et un rire finement railleur s'échappait automatiquement de ses lèvres, encore closes. S'octroyant une nouvelle posture détestablement supérieure, la blonde vint une énième fois, lorgner ce dernier, aussi glaciale qu'acerbe. ─ En effet, je devrαi peut-être me féliciter. Vint-elle renchérir, faussement satisfaite, particulièrement cinglante, acquiesçant d'un infime mouvement en surplace, ses dents emprisonnant instantanément sa lèvre, alors qu'elle semblait bloquer un instant du regard, sur sa boisson. ─ Vous êtes dont, toujours αinsi? Grαndement hαutαin et j'imαgine, une touche morαlisαteur? Le message était clair. Certes, physiquement ce fut un sans faute, mais si Madenn, n'était de son côté pas aussi détestable, il y eut des possibilités non envisagées, pour qu'il parvienne à définitivement la déstabiliser au plus haut point. Son calme de façade n'étant notamment, pas très représentative de sa songerie, se contentant de sourire tout aussi amer, que l'avait été Noah, depuis le commencent.
De ses doigts libres il se pinça l'arrêt du nez démontrant une exaspération certaine.La voix de la jeune Waldorf était cinglante, emplie d'animosité. Elle était en tout point "la fille à Papa". Ce type de personnalité était exécrable; tout devait satisfaire leur moindre exigence, la superficialité était un niveau plus qu'élevé et la prétention était impossible à définir. Les yeux azurs de Noah quittèrent la coupe de champagne pour finalement se poser sur Madenn. Il la détailla avec plus d'attention- une beauté diaphane à la désespérance tragique. Ses yeux se plissèrent une fraction de seconde lors de cette réflexion. Son visage était un de ceux qui ne s'oubliait pas, reconnaissable parmi tous. Il eut soudainement le souvenir de ce tableau d'artiste de rue. Habitué au street art, sa renommée sur la toile lui avait permis d'exposer. Le londonien avait donc décidé de le prendre sous son aile. Dans ce petit Starbuck situé au 45 boulevard Whitechapel, feuilletant les photos des oeuvre et admirant les techniques de peinture, il s'était trouvé soudainement boulversé. Impression de déjà vu. La même extase malsaine et viscérale faisait surface. Ce fut presque une réelle délectation. Le pire de tout était certainement le fait qu'au delà des apparences elle affichait une répartie acerbe et cynique. L'adage "Sois belle et tais toi" prenait donc un tout autre sens; Noah n'était pas sûr qu'il s'applique seulement aux jeunes femmes à l'esprit faible. Il donc avait un "adversaire" de taille ce soir, voilà bien longtemps qu'il n'avait pas eut affaire à une personne qui se délectait de l'impatience qu'elle pouvait susciter chez ses interlocuteurs. En outre Madenn revêtait exactement la même personnalités de Noah. Néanmoins ses jeunes années lui décernaient cette persuasion candide d'être invincible, presque intouchable. Restait donc à démolir cette position limitée par d'amples recherches sur sa personne; vicieux entre autre, Noah l'était et en avait parfaitement conscience. "Moralisateur, certainement pas" avança l'agent artistique comblant enfin le silence lourd qui s'était installé. " Hautain, manipulateur, cynique, acerbe et bien d'autre, je ne peux que le confirmer" continua-t-il dans la seconde, sourire mutin aux lèvres. "Quant à vous... La question ne se pose pas" , il se tut un moment et reprit un peu plus fier " Vous êtes amère, condescendantes, capricieuse, inconséquente, malsaine... La liste est à rallonge. Prenez garde, à force d'afficher tant de sévérité vous allez abîmer ce si joli visage...". Son ton était ironique, sarcastique et sa réplique prit fin sur un rire moqueur. Estimant que sa présence n'était pas plus nécessaire qu'utile il la planta au milieu de la salle de réception et s'avança vers les table ronde drapées de blancs afin de s'installer à la place qui lui était dévolu. Malheureusement le cauchemar ne faisait que de débuter. Les Waldorf se situait juste en face de sa personne. C'était toutefois une opportunité de poursuivre la conversation interrompue quelques minutes plus tôt... Néanmoins, les deux personnes étaient la peste et le choléra à ses yeux. L'un tentait vainement de "s'élever intellectuellement" et l'autre essayait de se donner un genre. Mon dieu, ces événements étaient une plaie. Le besoin de nicotine se fit insistant. Takashi avait intérêt à faire grande impression à ses prochains acheteurs. Son IPhone vibra alors, il soupira d'agacement et s'en saisit le déposant sur la table avec force. "Fait chier. Les dieux ne sont pas avec moi" dit-il d'une voix presque inaudible.
(✰) message posté Mar 29 Déc 2015 - 5:23 par Invité
show me that you're human❞
noah▴Madenn
show me that you’re human, you won’t break, love your flaws and live for your mistakes beauty’s on the surface wearing thin. show me that you're human. ✻✻✻ À cette allure, il ne fait aucun doute, quant au fait, qu'ils en viendraient aux mains, d'ici les dix prochaines minutes. Madenn demeurant particulièrement offensée par tant d'acerbité d'un coup, semblait quant à elle véhiculer une posture tout aussi détestable que celle de son interlocuteur, dont elle n'eut cessé de dévisager durement, pour ne pas dire vulgairement. Très probablement, serait-ce à celui qui comptait renchérir au possible, dans l'espoir d'affirmer son talent de persuasion. Certainement un échec grandement couteux, pour chacun d'eux, Waldforf étant depuis toujours, considérée à l'exemple d'une sombre garce, pour laquelle, quiconque n'a d'importance. À l'inverse de son géniteur, la blonde s'avérait consciente de ne pas risquer grand-choses, au mépris d'un illustre inconnu auquel elle ne devrait absolument rien. Ses traits arrogants et son aplomb déconcertant, ne seraient à l'avenir suffisant pour espérer déstabiliser l'américaine, qui ne doutait pourtant pas une seconde de la fiabilité de ses convictions. Cet Avery étant au premier abord, l'illustration parfaite du personnage dont l'aspect général, intimide par sa prestance, et dont l'assurance communiquée dérange. Contrairement à sa contenance du moment lui imposant délibérément de faire bonne figure, Madenn, n'était désespérément pas 'cette fille à papa' en bonne et due forme du moins, son paternel étant notamment le premier d'une longue lignée, pour en témoigner. Demeurer ainsi, signifierait de participer à chacune de ses soirées désastreuses auxquelles, l'américaine ne portait habituellement aucune importance, chose qu'elle ne fit pas. Son tempérament fortement exécrable et déroutant de sens, étant uniquement le fruit d'une instabilité psychique, clairement pas récente. Et puis à quoi bon, Madenn ne se devait pas d'y rendre des comptes, et ne le ferait plausiblement, jamais Ses propos vulnérants n'auront hélas, pas la plus infime des conséquences, si bien que son désir du moment, fut de l'offusquer, ça ne serait que plus inutile. Comme tu pouvais si bien le remarquer, il ne suffit pas d'une robe mignonne, d'une paire de haut-talons, et irrémédiablement moins d'une posture d'enfant à la quiétude irréprochable, pour l'être véritablement. Si ça peut -éventuellement- te rassurer, tu n'es pas le premier à t'écharper à cette à cette contenance, faussement aimable, ce pourquoi, personne ne pourrait ouvertement t'en tenir rigueur, pas même la principale concernée. Il serait présomptueux de prétendre le contraire, cependant, et sous ses airs amplement condescendants, Noah dégageait davantage une bagatelle frustrante, dont elle ne saurait dire quoi. Ce 'truc' sur lequel Madenn semblait bloquer considérablement, sans pouvoir mentionner ce dont il s'agissait plus concrètement. Question d'impression, peut-être, faut dire que la première, n'eut pas été leur meilleure, pour l'un comme pour l'autre, finalement. Ne s'attendait-elle catégoriquement pas, à ce que cher 'Monsieur' Avery se la joue, inaccessible à tel niveau d’arrogance, qu'à peine deux phrases devinrent insoutenables. Toutefois, lorsqu'il fut amené à reprendre, la blonde lui adressa un sourire crispé, ne démontrant absolument aucune expression empathique, mais davantage d'un dédain franchement omniprésent, dès lors, que son regard s'attardait quant à lui sur son interlocuteur, lorgnant vivement ce dernier de bas en haut. ─ Un homme vrαiment chαrmαnt. Lança-t-elle cinglante, au sarcasme déroutant. Son paternel ne l'a pourtant, jamais éduqué ainsi. Parce que Madenn elle n'est pas différente de toi, ce qui en soi, est grandement représentatif de votre malentendu, de votre incapacité la plus totale de vous comporter à l'amiable. ─ je pense que vous αvez omis d'αjouter 'devin' en ce qui vous concerne. Venait-elle d'avancer à son tour, désespérément navrante de cynisme, dès lors qu'elle lorgnait vulgairement ce dernier, de bas en haut, à la fois glaciale et trop peu étonnée semble-t-il, par son sens pragmatique de déduction. Il demeurait si superficiel de dresser un tableau remarquable d'un individu à l'autre, en y démontrant qu'une fonction déplaisante, de quelques brèves secondes à rivaliser de propos incroyablement absurdes. Cependant, c'est d'un sourire foncièrement mesquin, que l'américaine le laissait enfin s'éloigner, silencieuse, peu désireuse de renchérir dans l'absolue, son paternel, effectuant par sa présence, une certaine maitrise dont elle fut victime, en cette soirée, plus foireuse qu'elle n'aurait osé l'imaginer. Toutefois, c'est tête baissée, et trainant visiblement des pieds, qu'elle s'élançait hors de sa propre volonté, en sa direction, lui accordant un sourire faussement empathique, et à peine perceptible. Qu'elle ne fut pas sa surprise, -mauvaise surprise- d'y déceler à son tour, la présence de ce type, dont elle aurait tout fait, pour ne plus avoir à croiser sa route à l'avenir. Soupirant longuement, Madenn, tentait lamentablement de se focaliser seulement sur nombre de discussions sordides, avant de brusquement se laisser tomber sur sa chaise, particulièrement décontenancée par la tournure des évènements. ─ Vous devriez αussi trαnscrire dαns votre énumérαtion 'mαlchαnceux/euse', pαrce que c'est cαrrément le cαs. Sous-entendu, qu'on ne pourrait guère faire pire, dans l'immédiat. Seule et unique individu avec laquelle la blonde aurait aspiré ne pas avoir à fréquenter, si ce n'est même l'histoire d'une demi-heure. La soirée s'avérait interminable, si longue qu'elle en finirait également par omettre de se redresser convenablement sur son siège, ses prunelles immobiles jusqu'alors, jonglèrent excédées de son géniteur à d'illustres inconnus. Voilà donc, toutes les raisons réunies, confortant naturellement Madenn, quant à son désir exaspérant d'indépendance. S'octroyant cette fois une posture davantage présentable, à hauteur de ses traits témoignant ouvertement de la totalité de son arrogance. Son paternel lui attribuant enfin un infime intérêt, regrettait malgré lui, que son enfant unique, ne soit de loin un modèle parfait d'obéissance, qu'importe si elle apparaissait au premier abord, telle une demoiselle à l'attitude constante. Tout finissait par se briser à son contact, tôt ou tard, et sa rencontre pour le moins compliquée à l'encontre de Noah, se fit définitivement plus emblématique. Cependant, si elle sombrait à mesure des secondes, au grès de son monde, elle en fut bien rapidement extirpée de part le geste sec, dont Avery, serait tenu pour responsable. Dévisageant à nouveau ce dernier, de ses prunelles accusatrices, c'est d'une indifférence presque complète, qu'elle s'adressait à lui. ─ Monsieur est donc contrαrié. Cache ta joie, blondie. De plus, venait-elle de répliquer distraite, que son géniteur lui fit fermement signe d'user de bien moins d'agressivité, ce à quoi, -en guise de réponse-, elle se contentait d'un bref haussement d'épaules, sans aucune signification, qui plus est, amplement nerveuse, de toutes les contraintes qu'on lui imposait, en si peu de temps.
(✰) message posté Mar 29 Déc 2015 - 14:30 par Invité
❝Show me that you're human❞ Madenn & Noah
Le jeune homme prit place sur la chaise en bois calme et impassibilité. Les deux jeunes gens s'étaient déclarés la guerre mutuellement et cette bataille se faisait par nombre de réquisitoires et sous-entendus. En outre les faibles d'esprit ne comprendraient certainement pas la portée de leurs paroles; l'animosité était apparente et le sarcasme plus que présent. Malheureusement, tout le monde n'avait pas la capacité de comprendre l'enjeu présent. C'était une caractéristique bien particulière que la jeunesse dorée avait développée. Être vulgaire et violent déclencherait un scandale, ce que leurs parents respectifs redoutaient le plus au monde. La bienséance désiraient donc que la rancoeur soit exprimée de manière implicite. Le jeune homme avait délaissé la jeune Waldorf à son sort, espérant ne plus l'entendre d'ici la fin de cette soirée. Cela semblait interminable, plus encore quand elle prit place à sa table accompagnée de son paternel. Il aurait tuer père et mère pour ne plus voir ces visages exécrables. Les remarques qu'avait effectué la blonde ne lui avait pas échappé, bien au contraire. Seulement l'indifférence lui était plus plaisante que de tenir une conversation futile et puérile.Noah sourit de toutes ses dents en repensant à ses remarques importunes, yeux baissés vers la serviette qu'il déposait délicatement sur ses cuisses. Charmant, voilà une qualité essentielle manquant à sa personnalité pour le moins taciturne, peu avenante, cynique. Étaient-ils tous aussi détestables? Un rire moqueur se fit entendre de l'agent artistique et il secoua doucement la tête, exprimant toute l'absurdité des paroles de l'Américaine " Devin? Les croyances occultes sont destinées aux idiots. Je qualifierais cela d'assurance. Une assurance exubérante... " lui répondit-il. L'expression qu'affichait le jeune Avery était exaspérante, insupportable. Le brun leva la main en direction d'un des serveurs alors Madenn le fusillait du regard. "Un whisky pur s'il vous plaît" demanda-t-il au premier employé qui s'avançait vers lui. Il détourna son regard vers son interlocutrice; son regard froid et presque inquisiteur la fixa. Monsieur Waldorf exerçait encore cette puissance paternelle sur elle, c'était certain. Pendant un faible instant il eu de l'empathie pour sa personne sa rappelant ses jeunes années. Il était particulièrement ardu de devenir l'être que l'on désirait sous cette pression infâme. Néanmoins elle faisait preuve de plus de persévérance qu'il n'en avait eu. Elle essayait de le déstabiliser. Malheureusement, la tentative était vaine. Maître de soi, Noah faisait preuve d'une patience considérable face à des individus aussi réfractaires. Le père Waldorf était visiblement mal à l'aise face à l'attitude sa fille. Pauvre de toi, ce n'est que la partie submergée de l'Iceberg auquel tu fais face pensa Noah. Un feu vivace habitait Madenn et malheureusement pour lui il était irrépressible. Devait-il être réellement affligé de sa présence finalement? Cette interrogation valait donc la peine d'être résolue. Son coude vînt se déposer sur la surface place et la paume de sa main droite vînt recueillir son menton. Il était quelque peu avancé sur sa chaise à présent comme se donnant à l'observation fascinante de la scène. " Je crois plutôt que cette soirée va être particulièrement intéressante mademoiselle Waldorf", ses lèvres s'agrandirent sous l'effet du rictus. Ses yeux miroitèrent à nouveau son téléphone; un nouveau message s'affichait et il fronça alors les sourcils. Se redressant, il prit une inspiration et son regard azur se perdit dans la foule une fraction de seconde, réfléchissant aux solutions qui s'offrait à lui. Le serveur lui déposa son verre de Whisky et le londonien le remercia par un hochement de tête. Sans lui porter la moindre attention, il décida donc de répondre à la jeune femme. "Ce sont des problèmes de grandes personnes mademoiselle. Je doute que cela puisse vous intéressez mais votre diligence est touchante... Ses derniers mots répondaient donc à son sous-entendu. Sa façade était en tout point parfaite- rien ne pouvait lui être reproche- mais sa seule prononciation, sa voix discordante permettaient de reconnaître un malaise, un manque crucial de confiance ou alors... Noah n'en fut que plus satisfait. Était-elle troublé par son adversaire? "L'adolescence devrait rester une période d'insouciance..." rajouta-t-il en daignant regarder Madenn. Le père de celle-ci fut étonné et répliqua en énonçant l'âge de la jeune femme. " Certainement." répondit-il sans se démonter. Quand Waldorf eut détourné le regard pour mieux bavarder avec sa voisine, il continua " Seulement, l'attitude ne trahit pas. Quel dommage de stagner ainsi dans la vie... Enfin, si vous appréciez les choses puériles..." Noah porta enfin son verre à ses lèvres et l'alcool vint s'y déposer avec délicatesse. Son Iphone vibra de nouveau et il décrocha enfin, se levant de sa chaise alors que les premiers plats arrivaient. La bienséance pouvait aller se faire. Certaines valeurs étaient plus importantes. " Allô", son ton changea totalement. " Il en est hors de question vous m'entendez.". Il s'éloigna au fur et à mesure, se dirigeant vers la sortie. Cette conversation n'avait pas lieu d'être publique, la santé de sa mère ne regardait personne mise à part lui même.
(✰) message posté Mer 30 Déc 2015 - 3:40 par Invité
show me that you're human❞
noah▴Madenn
show me that you’re human, you won’t break, love your flaws and live for your mistakes beauty’s on the surface wearing thin. show me that you're human. ✻✻✻ Elle semblerait presque une enfant sage, logée dans sa jolie robe blanche d'une clairvoyance, qui ne fut guère égale à son comportement un brin dédaigneux de ces dernières minutes. C'était à s'y méprendre, ses agissements particulièrement détestables et acerbes de sens, ne reflétèrent délibérément pas la moitié de son apparence -probablement- charmante, bien que pas joviale pour deux sous. Se redressant spontanément sur son siège, tout en accordant que trop peu d'importance au reste des visiteurs, la blonde due notamment se préserver de ne pas manipuler son téléphone, redoutant éventuellement, que son geste soit à l'avenir jugé comme inopportun. Toutefois, il ne fait aucun doute, quant au fait, qu'elle ne se serait pas brimée une seconde, d'y pianoter hargneusement dessus, si elle avait seulement eu l'occasion. Voilà qui plus est, qu'on lui imposait de se positionner telle une sombre conn.sse égocentrique aux propos surélevés, lorsque son unique désir du moment, n'aurait pas été davantage que de rebrousser chemin au grès d'une soirée à la contenance, bien moins arrogante. Tous, sans exception, l’agacèrent suffisamment pour que Madenn, puisse encore se permettre de soupirer longuement, distinguant de temps à autre des fragments de conversations, susceptible de littéralement l'abrutir d’hypocrisie déconcertante. Ses mains placées toutes deux sur le haut de ses jambes, que sa tête s’inclina automatiquement sur l'épaule de son géniteur qui ne daigna pas le moindre mouvement brusque, dès lors qu'il n'était -lui même- plus accoutumé à la plus infime des impulsions de bienveillance de sa part, depuis fort longtemps, maintenant. De loin à sa zone de confort, l'américaine jonglait d'une tournure à l'autre, de l'agressivité malsaine à une accalmie irrémédiablement, temporaire. Le moment s'avérant certainement très mal choisi, pour se distraire de cette faculté improbable de la contrarier, pour trois fois rien. Après tout, si elle parvenait à escompter -aussi difficilement soit-il- la présence de cet 'Avery' à l'encontre de sa mémoire, Madenn n'aurait pas tout perdu. ─ Lα modestie, çα vous dit quelque chose? Lança-t-elle étonnamment sobre de la moindre émotion, détournant lentement le regard en direction de ce dernier, qu'elle s'apprêtait à toiser vulgairement. Son sourire faussement empathique de circonstance, témoignant considérablement de sa lassitude à l'égard de ce peuplement de bobo's bien pensants, auquel elle eut d'instinct cantonné Noah. Quand on envisage une seconde, à quel point cet homme, aux quelques années de moins que son propre père, demeurait inlassablement susceptible d'en impressionner plus d'un de ces airs incroyablement condescendants, plus inabordable qu'il n'usait de professionnalisme, d'après elle. Possiblement n'était-ce qu'un incongru malentendu, néanmoins, Madenn doutait sciemment, qu'il ne soit d'une personnalité meilleure une fois le seuil de la porte, franchie. Et puis elle n'y attribuerait aucune espèce d'importance, dans le sens où il ne serait franchement pas dans ses priorités que d'en appréhender amplement à son contact, lorsqu'elle serait, enfin dégagée de cette soirée -honnêtement- désastreuse. Et puis, avec un peu de chance, l'alcool viendrait à le rendre progressivement aimable, bien qu'en soi, la blonde ne se fasse pas réellement d'illusions. Il aurait été seulement embarrassant que de s'élancer sur cette absurdité légère, disons les choses comme elles sont. ─ Je m'en réjouis pour vous, dαns ce cαs. Répondit-elle à nouveau, d'une attitude faussement enjouée. Certes, bien que grandement perplexe, son géniteur tentait également de préserver son silence, son regard effectuant un instant d’indénombrable allées-venus, d'un interlocuteur à l'autre, assurément offensé par le comportement 'jugé' désinvolte de sa blondinette, dont il eut visiblement sous-estimé la répartie acerbe. Effleurant sa longue chevelure blonde d'un délicat mouvement, c'est presque de façon identique que ses dents emprisonnaient subtilement sa lèvre inférieure, lorsqu'elle s'empressa de riposter pour commencer d'un vulgaire rictus. Lui témoigner le plus infime des mécontentements, serait pour lui, pas plus qu'une satisfaction personnelle, ce pourquoi il demeurait préférable pour Madenn de recouvrer complètement son accalmie, qu'importe si ça n'était pas une mince affaire. ─ Oui, évidemment, je m'en doute. Rajoutait-elle détestablement cinglante, plissant à peine les yeux, se dotant ainsi, d'une posture trompeusement compatissante, signifiant éventuellement, combien elle se foutait autant de ses problèmes qu'elle n'eut que faire du reste des invités, dont elle méconnaissait -honteusement- le nom, de son propre voisin de table. Dévisageant sèchement ce cher Avery, la blonde due vivement se corriger pour ne pas céder à la colère, et dont l'attaquer de propos fermement exécrables à l'avenir. Son géniteur lui octroyant par chance, cette possibilité inespérée que de recouvrer tout aussi immédiatement sa neutralité, du premier abord. ─ je suppose que lα votre α été écourtée dès lα nαissαnce. Marquait-elle une interruption de brèves secondes, s'accoudant à peine sur le rebord de la table, qu'elle s'élançait une dernière fois d'une quiétude qui n'a jamais été propre à ses tourments. ─ votre rαisonnement l'est d'αutαnt plus, puéril. Cessez donc un peu, de vous cαlfeutrer dαns votre environnement de bourgeois et αrtistes bien-pensants, et αcceptez enfin que quiconque n'αit pαs des priorités identiques αux vôtres. Assurément était-ce mal venu de renchérir de la sorte, en pareille circonstances, toutefois l’entièreté de son tempérament se délectait du reste de la population, justement pour ce désir grandissant de se démarquer de chacun de ces individus, ternes d'imposture. C'est d’ailleurs, étonnamment imperturbable, -en apparence-, qu'elle vint l'abandonner de ses prunelles cruellement accusatrices. Il ne suffisait pas de beaucoup plus à l'encontre de quelques réprimandes émanées tout droit en direction de son paternel, qu'elle toisait machinalement, en retour. Une posture frôlant irrévocablement l'insolence, dès lors qu'elle ne chercha pas honnêtement à s'opposer, sous prétexte que l'utilité de le faire, demeurait trop faible. Cependant, son sermon s'avérait une seconde suspendu, par la réaction prématurée de son principal rival, téléphone en main, qu'elle lorgnait à nouveau machinalement, avant de détourner tout aussi vivement le regard sur les invités, situés non loin d'où elle se trouvait. Qu'importe, Waldorf, n'irait probablement pas jusqu'à le suivre, aspirant volontairement à débattre infiniment, son géniteur d'autant plus réfractaire à ses agissements.