(✰) message posté Lun 23 Nov 2015 - 13:51 par Invité
i could still be that place where you run
CALEB HYLAND & SKYE HYLAND
we used to never go to bed angry but it's all we ever do lately and you're turning away like you hate me. do you hate me? love me baby please 'cause i could still be the only one you need. the only one close enough to feel you breathe. i could still be that place where you run instead of the one that you're running from. ✻✻✻ Je remue légèrement et peine à me réveiller en sentant qu'il y a du mouvement dans la chambre. Machinalement, je tends mon bras vers Caleb pour obtenir la confirmation qu'il n'est plus au lit. Comment il fait ? Ollie nous a empêché de dormir pratiquement toute la nuit, je pourrais honnêtement rester au lit jusque quatorze en dormant à points fermés. J'ai beau ne pas lui donner le biberon moi-même, je n'en reste pas moins éveillée - du moins j'essaye - pour soutenir Caleb, et parce que je ne me lasserai jamais de le voir s'occuper de son fils. Je tourne la tête vers mon réveil et parviens enfin à ouvrir les yeux pour découvrir qu'il n'est que 8H38. Caleb s'agite dans tous les sens et tente tant bien que mal d'enfiler son pantalon au plus vite. Il me fait pensé au jour ou je lui ai annoncé que j'étais prête à accoucher... Merde, quelle conne. « Tout le monde va bien? » J'ai le cerveau tellement endormi, ça ne m'a pas traversé l'esprit qu'il puisse être dans a précipitation parce que quelque chose de grave est arrivé... Quoi qu'il m'aurait probablement réveillée pour me le faire savoir si c'était le cas. « Je suis en retard. » Son ton est quelque peu accusateur mais je prends soin de l'ignorer, tournant à nouveau la tête vers le réveil. Je me suis réveillée il y a deux heures, tout juste quelques minutes avant que celui-ci ne soit supposé sonner et j'ai pris soin de l'éteindre avant que ça n'arrive. S'il a dormi deux heures cette nuit, c'est beaucoup ! Hors de question qu'il se traîne comme ça au bureau, de toute façon il est bien trop fatigué pour être capable de faire quoi que ce soit de bien. « Bébé, t'as pas dormi de la nuit. T'es épuisé, viens te remettre au lit. » Il a passé la nuit à donné le biberon à Ollie et à tenter de le calmer en le berçant. J'envisage sincèrement d'aller voir la pédiatre, car même si je n'ai pas beaucoup d'expériences avec un bébé, ce n'est pas normal qu'il soit aussi agité la nuit. J'ai peur que quelque chose ne tourne pas rond, qu'il aie mal et soit incapable de nous le faire comprendre. Heureusement ce n'est pas toutes les nuits mais celle-ci a été particulièrement horrible. « Je peux appeler Peyton pour qu'elle s'occupe d'Ollie aujourd'hui. On pourra passer la journée au lit, juste tous les deux... Ça nous fera du bien, ou tu vas finir sur les rotules. » Bien sûr, je préférerais qu'on consacre ces heures au lit à autre chose qu'à dormir, mais c'est ce dont il a besoin pour l'instant. Juste pouvoir m'allonger dans ses bras toutes la journée me convient, car il me manque terriblement, depuis plusieurs mois déjà. On a clairement la vie sexuelle d'un couple mariés depuis 60 ans ce qui est plutôt déprimant ! Parfois j'aimerais juste retourner un an en arrière, quand tout a commencé. Quand je suis tombée instantanément amoureuse de lui, que passer nos journées au lit et à sortir était notre seule occupation. C'était parfait et beaucoup trop bref. Je ne regrette pas Oliver, pas du tout... Il est de loin la plus belle chose dans ma vie à ce jour, et ce même si rien de tout cela n'était prévu... Mais ça ne m'empêche pas de manquer de Cakeb, de nous. Ne me reste qu'à espérer que ce sentiment est partagé, ce qui n'est malheureusement pas le sentiment que j'ai.
(✰) message posté Sam 12 Déc 2015 - 21:10 par Invité
i could still be that place where you run
CALEB HYLAND & SKYE HYLAND
we used to never go to bed angry but it's all we ever do lately and you're turning away like you hate me. do you hate me? love me baby please 'cause i could still be the only one you need. the only one close enough to feel you breathe. i could still be that place where you run instead of the one that you're running from. ✻✻✻ J’ouvre les yeux brusquement. Quel jour sommes-nous ? Quelle heure est-il ? Est-ce qu’Oliver pleure ? Trois questions que je me pose en moyenne trois à quatre fois par nuit, pas nécessairement dans le bon ordre. Il fait à peine jour, et la lumière de l’extérieur filtre difficilement sous les stores. Mon regard converge vers mon réveil, où les chiffres me narguent. 8h38. Il se passe une seconde avant que je me jette en-dehors du lit et bondisse sur des vêtements. Pourquoi ce foutu réveil n’a pas sonné ? Pourquoi ? « Tout le monde va bien? » Je jette à peine un regard par-dessus mon épaule et continue à m’habiller dans la précipitation. Je ne sais même pas de quoi elle parle, d’autant que je ne suis même pas sûr d’avoir capté la moitié de ce qu’elle vient de dire. La seule chose à laquelle je pense, c’est au meilleur moyen de limiter la casse. J’essaye de me concentrer pour intercaler tous les horaires dans ma tête. Si je peux partir de la maison dans moins de dix minutes, je pourrais éventuellement arriver avant 9h… ou dans le pire des cas, à 9h. Lorsque je me retourne, Mila me regarde, la mine ensommeillée, et je me rends compte qu’elle attend une réponse de moi. « Je suis en retard » Je désigne le réveil d’un geste brusque de la main. Je le regarde au passage. Merde, le temps passe à une vitesse folle. Je passe la tête dans le couloir. Tout a l’air calme du côté d’Oliver, amen. Je n’aurais de toute façon pas eu le temps de m’en occuper. Ce bébé est un amour mais il ne fait manifestement pas partie de ces fabuleux bébés-bonheur qui font leurs nuits presque immédiatement. J’enfile une veste en vitesse et commence à m’énerver sur la fermeture éclair, qui oppose une résistance sans faille. « Et merde ! » « Bébé, t'as pas dormi de la nuit. T'es épuisé, viens te remettre au lit. Je peux appeler Peyton pour qu'elle s'occupe d'Ollie aujourd'hui. On pourra passer la journée au lit, juste tous les deux... Ça nous fera du bien, ou tu vas finir sur les rotules. » Je la dévisage, les yeux écarquillés, et laisse retomber ma fermeture éclair. Bien sûr que je ne dors pas ! Parce que tous les jeunes parents ne font pas la même chose, peut-être ? Et puis ça sort d’où, cette histoire de le refourguer à Peyton ? Elle fait ça chaque fois que j’ai le dos tourné pour ne pas avoir à s’en occuper ? Faute de temps, j’en oublie de lancer le sujet. « Mila je suis en retard ! » J’ai l’impression d’être le lapin d’Alice au Pays des Merveilles. En retard, en retard, en retard…« J’ai des horaires imposés, je ne peux pas juste… laisser tomber parce que je suis fatigué !». Ca me surprend qu’elle ne saisisse pas. Elle était championne sportive avant, elle doit savoir ce que c’est que de devoir se lever même quand on est HS, non ? Je lance un regard de détresse à l’heure et jure dans ma barbe. « Il a quoi ce putain de réveil ? Je suis sûr d’avoir mis la bonne heure ! » Je tâtonne les poches de mon pantalon, à la recherche de mon téléphone, ce qui aboutit à de nouveaux jurons en cascade. Mila pointe la table de chevet du doigt. Mon geste, trop brutal, visant à la base à attraper mon portable, a pour effet de le projeter sous le lit. « Et merde merde merde ! » Je me retrouve à quatre pattes en train de tâtonner sous le lit, à la bourre, en sachant pertinemment que mon chef d’équipe n’attend qu’une chose au label : que je me pointe en retard pour qu’il puisse m’épingler. Une belle journée qui commence, il n’est même pas 9h et je suis déjà épuisé.
(✰) message posté Mer 23 Déc 2015 - 22:50 par Invité
i could still be that place where you run
CALEB HYLAND & SKYE HYLAND
we used to never go to bed angry but it's all we ever do lately and you're turning away like you hate me. do you hate me? love me baby please 'cause i could still be the only one you need. the only one close enough to feel you breathe. i could still be that place where you run instead of the one that you're running from. ✻✻✻ Caleb me désigne le réveil quand il précise son retard et je tourne la ête vers ce dernier par automatisme. En retard si l'on considère qu'il est censé se rendre aux studios, oui. Sauf qu'il n'y est plus attendu grâce - et je sens que cela va s terminer en ' à cause ' - à moi. Je n'ai pas juste coupé le réveil en oubliant ses responsabilités, j'ai pris le temps de prévenir son père qu'il était malade aujourd'hui histoire de l'excuser et qu'il ne soit pas attendu. Vu son état de fatigue, ce n'est que demi mensonge. Ne me reste qu'à le récupérer au lit et profiter de ce début de journée dans ses bras, soit une bonne journée en perspective. « Mila je suis en retard ! » Je ne me souviens pas qu'il était si difficile de le garder avec moi. Il y a un an, il restait à Los Angeles à mes côtés plutôt que de continuer la tournée et ce après quelques jours à peine ensembles... 12 mois plus tard, je n'arrivais même plus à le retenir une matinée au lit... Triste réalité. « J’ai des horaires imposés, je ne peux pas juste… laisser tomber parce que je suis fatigué !» En fait, si. Ce n'est pas recommandé ni super professionnel mais c'est assez simple : prendre le téléphone et prévenir d'un jour de maladie ! Comme il ne semble pas s'accorder ce repos, je m'en suis chargée au risque de me faire assassiner - et qu'on se le dise, je sens les cris arriver. « Il a quoi ce putain de réveil ? Je suis sûr d’avoir mis la bonne heure ! » Je n'ose même pas l'ouvrir pour lui signaler qu'il a tout le temps du monde. Le réveil prends cher, imaginez ce qui m'attends quand il saura que son retard était planifié! Je ne comprends pas ce qui se passe mais le temps de réfléchir à comment aborder le sujet, il disparaît pour se retrouver à quatre pattes à chercher je ne sais quoi sous le lit. « Caleb? » Je murmure. Il va me tuer... Je pourrais me taire mais les retombées ne seraient que plus importantes. Je l'imagine se pointer en retard avec son père qui lui demande comment il va alors que je l'ai porté suffisamment malade pour ne pas bouger du lit... « J'ai coupé le réveil pour que tu puisses récupérer de cette nuit. » La bombe est lâchée... Silence. Je ne lui laisse que quelques secondes pour digérer l'information et enchaîne avant qu'il ne se mette à hurler - autant qu'il ne le fasse qu'une fois pour tout et non pas en plusieurs partie. « Et personne ne t'attend au bureau. J'ai appelé ton père il y a une heure pour lui faire savoir que tu avais été malade toute la nuit. Il m'a dit qu'il t’appellerait plus tard dans la journée pour voir comment tu te sentais. » Le porter malade alors qu'il ne l'est pas, mentir à mon beau-père et le forcer à en faire de même : check, check, check. Mila Abbott-Hyland, heure du décès, 8h4... Je tourne la tête vers le réveil : 7. 8h47. J'exagère à peine, il suffit de voir comment il me regarde à cet instant. Colère, surprise, dégout, je n'en sais trop rien et je ne veux pas savoir. Pour une fois, je ne tiens pas à le déchiffrer et savoir ce qu'il pense. Je veux juste qu'il vienne se recoucher et que l'histoire soit close mais je doute que cette fin de matinée soit envisageable. Mission repos : échec et math. Il va s'énerver et je parie qu'il ne dormira pas une minute de plus aujourd'hui. « Ollie n'a pas arrêté une seconde, tu n'as pas fermé l'oeil ! Ils ont eut des enfants avant toi, je suis sûre qu'ils sont passé par là... » Plus bidon comme excuse? Quoi que j'y crois. Hyland Senior a certainement du passer de belles nuits blanches à cause des trois mini-lui comme tout père ici bas et même avec la vérité, je suis certaine qu'il n'en voudrait pas à Caleb pour cette journée de congé improvisée. La question est surtout de savoir si Caleb va m'en vouloir à moi... et la réponse est plus qu'évidente malheureusement.