"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici MILEB ❝ this miracle god gave to me ❞  2979874845 MILEB ❝ this miracle god gave to me ❞  1973890357


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() message posté Jeu 30 Juil 2015 - 12:15 par Invité

THIS MIRACLE GOD GAVE TO ME
CALEB HYLAND & SKYE HYLAND

I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ Je tourne, psychologiquement, en rond. Caleb dort à mes côtés à poings fermés depuis près de deux heures pendant que je cherche désespérément le sommeil. J'ai sorti la tablette pour lire un peu, mais je me suis vite lassée. Blasée, je fini par me lever, bien décidée à mettre mon énergie à bon usage, et commence à faire le ménage en bas. Oui, moi Skye Hyland, faire le ménage. J'ai le besoin soudain que tout soit propre et puis il n'y a pas 4000 activités à deux heures du matin, j'ai espoir qu'une fois que tout sera fait, je parviendrai à dormi. Je place mon casque sur ma tête pour ne pas alarmer Caleb et prends soin de faire le moins de bruit possible - quoi que, je ferais envore tombé une chaise dans les escaliers qu'il ne l'entendrait pas. La cuisine,, le salon, la salle à manger... Quatre heures, je passe à la salle de bain en redoublant d'effort puisque celle-ci se trouve juste à côté de la chambre. Je chante en mode sourdine et suis d'une excellente humeur pour quelqu'un qu'on prive de sommeil... Puis c'est le drame. Je m'avance pour me m'atteler à savonner l'évier et je le sens. Une toute petite douleur, suivi de mon pyjama qui se retrouve noyé. Je baisse les yeux et reste quelques secondes à observer mes jambes, comme si le fait que je venais de perdre les eaux allait pouvoir s'annuler. Par miracle. « Caleb? » Je murmure et me met à rire : comme s'il allait m'entendre. Dire que la maison est dans un état parfait, je viens de ruiner le sol de la salle de bain... Je me déplace jusqu'à la chambre ou machinalement j'attrape un autre bas de pyjama avant d'aller lui secouer l'épaule. « Caleb? » Il grogne. « Hyland, j'ai perdu les eaux. » J'hausse un peu plus haut le ton, plus stressée qu'énervée, pour le faire réagir aujourd'hui. Je ne tiens pas à accoucher au beau milieu de notre chambre à coucher sans équipe médicale autour de moi. Il ouvre les yeux péniblement et m'observe incrédule. « Le bébé. C'est maintenant, faut y aller. » Je change le bas de mon pyjama, comme si quelqu'un en avait quelque chose à faire et me redresse en serrant les dents, cramponnée à l'oreiller. Première contraction, je vais mourir. Je cesse de le serrer contre moi et trente de reprendre mon souffle dés que celle-ci est terminée. « Les valises. La mienne et celle du petit. » Je les désigne dans le coin de la chambre. On est pas préparés, puisque l'accouchement est prévu dans deux semaines... Mais je ne pense pas qu'on aurait été plus opérationnel le jour prévu. Après les valises sont faites et la chambre du petit terminée, pour une fois j'ai laissé ma procrastination de côté et j'ai bien fait. Heureusement, William nous a prêté sa voiture avant hier ' au cas ou ' pour nous épargner le taxi ou l'ambulance, je le bénis à l'heure actuelle. Je n'ai jamais vu Caleb sortir aussi rapidement du lit, les yeux ronds comme un hibou. Je descends les escaliers en étouffant un cri de douleur et commence à ventiler comme un petit chien pour apaiser la douleur. « J'ai les clés de la voiture. Oublie pas de fermer la porte de la maison. » Je crie tout en sortant, essayant de penser à tout pour ne pas qu'on se fasse entuber dans la précipitation. Ne manquerait plus que dans la panique il oublie et qu'on retrouve la maison vide demain. Je me hisse comme je peux sur le siège passager et le regarde verrouiller la maison et charger les valises dans le coffre à toute vitesse. J'ai peur qu'il se fasse mal. On aurait du penser à mettre tout ça au calme dans le coffre dés qu'on a eut la voiture, je déteste le bousculer surtout lorsqu'il s'agit de faire un effort. "L'accident" ne remonte pas si loin, il n'est pas encore prêt à soulever des poids et courir un marathon - à moins que ça ne soit juste moi qui le sur-protège et panique pour rien. Il entre dans la voiture et j'hurle de douleur face à une nouvelle contraction. L'avantage, c'est qu'à cette heure-ci, on va éviter le trafic, nous seront normalement bien vite à l’hôpital. « Les feux oranges = verts, ok? » Je souris, crispée par la douleur. Je ne veux pas qu'on aie un accident, ce serait vraiment avoir la poisse jusqu'au bout, mais je veux cette foutue péridurale avant de mourir. Je ne sais pas comment l'humanité a pu supporter ça jusqu'ici, je ne comprends pas les femmes qui veulent accoucher naturellement quand il y a moyen d'effacer la douleur. Moi, je n'attends que ça. « Je vais mourir. » J'annonce, un peu douillette sur les bords, et reprend la ventilation.
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() message posté Ven 31 Juil 2015 - 11:04 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻   Je dors littéralement à poings fermés au moment où un écho lointain me parvient de la réalité. Je pousse un léger grognement interrogateur, sans pour autant ouvrir les yeux. Mari irresponsable ? Non, mari endormi. Nuance. « …and, j'ai perdu les eaux. » Ces quelques mots magiques me font l’effet d’un électrochoc. Concrètement, c’est comme ça qu’une nuit normale devient la pire/meilleure nuit de votre vie. Je papillonne des yeux, sortant peu à peu du sommeil en entendant sa voix au loin. Mila me secoue et je me redresse dans le lit. Je me rends compte qu’elle est réveillée, bien réveillée, tellement réveillée que j’ai l’impression qu’elle n’a même pas dormi. Pourtant elle dormait quand je me suis couché. Et apparemment elle s’est relevée. Bon sang, la gynéco s’est tuée à lui dire de surveiller sa tension pendant au moins les trois derniers rendez-vous. Autant lutter contre le vent. « Le bébé. C'est maintenant, faut y aller. » Sa voix a des accents stressés, et je sens la nervosité me gagner moi aussi. « T’es sûre ? » Question stupide. Bien sûr qu’elle doit en être certaine. Un litre d’eau qui te tombe sur les pompes, j’imagine que tu dois le sentir. Je la fixe un bref instant, ébahi par ce qui nous attend cette nuit. Je n’avais pas vu ça venir aussi tôt. Ce qui devaient être les dernières semaines paisibles de grossesse de Mila ont été happées par la routine et l’ouragan qui me sert de femme. Nidification, qu’ils appellent ça, ce besoin irrépressible de tout nettoyer, ranger, bouger  en permanence. En permanence. J’avais repris le boulot en douceur depuis plusieurs semaines, si bien que pratiquement tous les soirs elle avait changé un truc de place entre ce que j’étais parti le matin et ce que je rentrais en fin de journée. Est-ce qu’elle n’aurait pas involontairement déclenché l’accouchement, à s’agiter dans tous les sens comme ça ? Ou même volontairement, je sais que sa condition lui tape sur les nerfs. J’ai à peine le temps d’intégrer la situation que Mila pousse un gémissement qui me file la chair de poule. L’accouchement, sans rire, c’est une sale histoire pour tout le monde. On dit que les hommes ne ressentent rien, mais allez-y, regardez votre femme se tordre de douleur en implorant tous les dieux des panthéons connus et vous verrez si vous ne ressentez rien. Je m’éjecte du lit et enfile les premières fringues qui me tombent sous la main en tentant de réguler mon rythme cardiaque. Il faut que je me calme, et Mila se calmera aussi. C’est un processus naturel, qui peut prendre des heures. En fait, il n’y a même pas besoin de courir. Plus facile à dire qu’à faire, en tout cas. Je suis Mila avec sa valise et celle du petit – qu’est-ce qu’elle peut bien contenir, sincèrement ? à part une peluche ou je ne sais quoi ? Heureusement que mon cher beau-frère a eu la présence d’esprit de nous filer sa bagnole, je ne sais pas qui Mila aurait tué en premier si elle avait du accoucher sur la banquette arrière d’un taxi – moi ou le chauffeur. « J'ai les clés de la voiture. Oublie pas de fermer la porte de la maison. »  Je ne peux pas m’empêcher de rouler des yeux. « Mila, monte dans cette bagnole et concentre-toi sur notre enfant, le reste, je gère » . On pourrait bien braquer la maison, ce serait le cadet de mes soucis du moment que Mila et le bébé aillent bien tous les deux. Je démarre sitôt que j’ai rangé les valises dans le coffre – que je claque un peu fort, j’avoue. Mon regard glisse au passage sur la pendule. Un peu plus de quatre heures. Un petit roi de la nuit, apparemment. Le cri de Mila me fait sursauter, mais j’essaye de me concentrer sur la route. Mon job, c’est de l’amener à bon port en un seul morceau. Concentre-toi Hyland, ne déconne pas maintenant qu’on a besoin de toi. « Les feux oranges = verts, ok? »  Je hoche la tête, le regard fixé sur la route. La circulation est plutôt calme, vu l’heure, mais j’accélère quand même. Ca fait bien trois ans que je ne conduis plus régulièrement, et pourtant, tout ce qui pourrait tourner mal sur un plan routier me passe très loin au-dessus. « Je t’offrirais toutes les contraventions payées en guise de cadeau de naissance ». Je grille un feu bien rouge au moment où Mila ferme les yeux pour gémir à nouveau. Pour ma défense, je la veux au plus vite dans un endroit approprié, sûr, blanc et avec des médecins –et personne n’arrivait par la droite. « Je vais mourir. » Je jette un œil dans le rétroviseur arrière et accélère légèrement. « Tout va bien se passer. Ca ira mieux dès qu’on arrivera » . Pas vraiment, c’est même là que le pire va se jouer. Mais j’essaye d’insuffler le maximum de sérénité dans ma voix pour la calmer. Je me mords nerveusement la lèvre au moment où deux ambulances piétinent à l’entrée du parking de l’hôpital. « Si vous avez des patients en train de mourir, laissez la priorité à ceux qui ont une chance de s’en sortir » , je marmonne pour moi-même. Elles finissent par se remettre à avancer et je m’arrête juste devant l’entrée surmontée d’un joli EMERGENCY rouge vif. Je sors de la voiture et la contourne pour aider Mila. Je l’enlace pour la faire descendre. « Ca va aller, respire » .
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() message posté Ven 31 Juil 2015 - 13:56 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ J'essaye de faire les choses au calme, sans le stresser mais je me plante lamentablement vu sa réaction. « Mila, monte dans cette bagnole et concentre-toi sur notre enfant, le reste, je gère » Oui bah il gère, si on rentre avec notre enfant dans une maison vide, je ne suis pas certaine qu'il estime toujours gérer la situation. J'ai trop mal pour répliquer, même si entre deux contractions c'est tout à fait supportable. Le problème étant que toutes les trois minutes, elles reviennent m'anéantir. Trois minutes, c'est bien... Le bébé n'est pas prêt d'arriver, on a le temps d'arriver aux urgences. Je pense avoir lu ou entendu ça quelque part... Ou peut-être que je l'ai inventé mais ça me rassure donc je vais continuer d'y croire. « Je t’offrirais toutes les contraventions payées en guise de cadeau de naissance ». Je ris nerveusement. Vu mon compte en banque, autant dire que je m'en contre fou des contraventions... Même ruinée, là tout de suite, je pense que je n'en aurais rien à faire. Il y a urgences monsieur l'agent ! « Tout va bien se passer. Ça ira mieux dès qu’on arrivera » Si on y arrive. Je reste silencieuse pour ne pas faire mes nerfs sur lui - j'essaye par dessus tout de garder mon calme, ayant l'impression que ça ralenti les contractions. Je sais que c'est impossible, mais peu importe, ça me permet de ne pas céder à la panique. Une nouvelle se déclenche au moment ou l’hôpital apparaît dans notre champs de vision et je mords dans mon gilet pour ne pas hurler. Je pourrais tout aussi bien bouffer le siège de la voiture si ça me permettait d'apaiser la douleur. J'essaye de me hisser hors de la voiture du mieux que je peux de la voiture, avec l'aide de mon mari. « Ça va aller, respire » Je le fusille du regard, même s'il le pauvre n'y est pour rien. « Tu vois pas que je mime un chien, là? » Je respire, je ne fais que ça! Je ventile comme un chien qui vient de traverser le désert sans une goutte d'eau. On entre dans le hall, se dirigeant vers l'accueil mais des infirmiers nous remarquent et m'apportent de suite une chaise roulante dans laquelle je m'installe. Ne pas devoir marcher et supporter la douleur en même temps est déjà un soulagement, je les laisse donc me conduire à travers l’hôpital. « Caleb? » Je tends ma main pour qu'il l'attrape et la serre dans la mienne avant d'y déposer un baiser. Je refuse de le lâcher, pour être certaine que la vitesse des infirmiers ne nous séparent pas. « Je suis désolée. » Désolée de l'avoir agressé alors qu'il essaye simplement de m'aider. Je dois retenir mes larmes - foutus hormones - tant je regrette de lui avoir parlé mal dans un moment comme celui-ci. Les infirmiers se renseignent sur le nom de ma gynécologue pour l'appeler et m'allonge directement en salle d'accouchement. Ils me changent pour leur (magnifique) tenue d'hôpital et place un tas de truc bleu sur moi. « Je veux une péridurale. » Au plus vite, merci. Je le signale, puis me tourne vers Caleb dont j'ai lâché la main uniquement pour enfiler ma " robe " à petit poids hideuse. « Tu me trouves toujours aussi belle comme ça? »  La tenue, les traits crispés... Attention à ta réponse Hyland. Je ris puis serre ses doigts à ma nouvelle contraction. C'est que je vais finir par me déboîter la mâchoire à force de serrer les dents si fort... Je vais mourir pour du vrai et tout le monde s'en fou, c'est juste normal pour eux. Je sais que la plupart des femmes dans ce bas monde sont passées par là avant moi, mais ça ne retire en rien la douleur que je ressens. Je n'étais pas prête à subir tout cela ce soir, que ce soit psychologiquement ou physiquement. Les infirmiers me font basculer sur le côté pour préparer ma péridurale, alors que je ferme les yeux pour ne rien voir. Je déteste les aiguilles, c'est une de mes plus grande phobie... Mais à choisir, ce n'est qu'une sale minute à passer, minute qui va me soulager pour les heures à suivre. Je pince les lèvres quand je la sens traverser ma chair et me laisse retomber sur le dos une fois qu'il en ont fini avec moi. « Votre gynécologue est en route. Respirez profondément. » Est-ce que j'ai l'air d'avoir oublier la chose la plus primordiale pour vivre? Non parce que accouchement ou pas, il ne m'arrive jamais d'oublier. Ils sortent de la pièce et me laisse quelques secondes seule, en tête à tête avec Caleb. « Le sol de la salle-de-bain est inondé, alors que j'avais presque fini de tout nettoyer. » Ça m'angoisse et me dégoûte de l'imaginer nettoyer tout ça, même si ça n'a rien de sale. J’appellerai la femme de ménage dés que j'en ai l'occasion afin qu'elle s'occupe de ça pour nous, pour lui... Pour lui surtout, parce que moi, je suis cloîtrée ici pour les trois jours à venir.
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 22:17 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « Tu vois pas que je mime un chien, là? » Honnêtement, ça ne ressemble pas vraiment à un chien, de près ou de loin, mais ce n’est pas vraiment le moment de se perdre en conjectures. Je choisis d’ignorer sa pique - à quoi ça servirait, franchement, de s’engueuler maintenant ? – et je me concentre sur le premier soulagement depuis le début de la situation de crise : arrivés à bon port, en un rien de temps. S’il avait en plus fallu que baby Hyland naisse aux heures de pointe, je ne sais pas si Mila m’aurait pardonné le temps d’attente – en tout cas, mes tympans ne lui auraient certainement pas pardonné à elle, eux. J’ai une brève pensée pour ces couples de l’impossible, ceux qui ont le malheur de vivre dans un coin paumé de l’Alaska, ou ceux qui, simplement, se retrouvent au mauvais moment sur l’autoroute. On a beau dire que des milliards de femmes le font depuis la nuit des temps sans souci, on oublie quand même souvent le nombre de casse à l’arrivée, avant les vraies maternités en dur et en propre. Nous franchissons cahin-caha les portes à tambours, et immédiatement, une odeur aseptisée, avec un mélange de chaleur, de désinfectant et de plastique me saute au visage. Je ne sais pas au juste si j’éprouve du soulagement de nous savoir ici, avec une équipe médicale compétente qui fait met au monde des petits êtres humains à longueur de journée, ou une angoisse irrépressible combinée à une féroce envie de vomir qui monte depuis mes tripes. Mes trois séjours à l’hôpital m’ont laissé un cuisant souvenir de tout cet univers, définitivement. Mila glisse de mes bras dans une chaise roulante, affrétée avec une surprenante rapidité par des infirmiers près du guichet du hall. Encore une chance qu’ils soient plus empressés auprès des femmes enceintes que des urgences habituelles. A moins que ça ne soit simplement par souci de propreté et de calme, il parait que les pères sont parfois irritables dans ces moments-là – ironie.   « Caleb? » Je serre la main que Mila me tend pendant que nous fonçons au pas de charge dans un coin plus approprié que le hall d’entrée ouvert sur le parking. Je m’efforce de lui sourire – avec l’espoir qu’elle ne va pas croire que je me fiche d’elle. « Eh, je suis là, ça va aller ». Honnêtement je ne sais pas si ma présence est d’un quelconque réconfort, mais j’essaye de m’en convaincre, en même temps que de faire naître par devers moi un minuscule sentiment d’utilité. Arrête tes conneries, pauvre con, bien sûr que tu es utile, c’est ta femme, c’est ton bébé, où voudrais-tu être ?  « Je suis désolée. »  Je fixe Mila, incrédule. Désolée ? Mais de quoi ? « Si tu t’excuses pour m’avoir réveillé avec une bouteille d’eau le troisième matin à Los Angeles, vaut mieux tard que jamais » . Piètre tentative pour détendre l’atmosphère. Un des infirmiers me lance un regard perplexe auquel je réponds par un haussement d’épaule. On finit par arriver dans une chambre où ils s’activent autour de Mila pendant que j’essaye de la soutenir moralement. « Je veux une péridurale. » Il y a un sentiment d’urgence tellement grand dans sa voix que je ne peux qu’opiner du chef. Si seulement il pouvait y avoir de la vodka en prime. Des litres et des litres de vodka. De toute façon, le bébé ne craindrait plus rien à ce stade, et tout se passerait beaucoup mieux, avec beaucoup moins de cris. Ahem. « Tu me trouves toujours aussi belle comme ça ? » Ouch. Je fais mine de réfléchir et fais la grimace. « C’est le moment où je suis censé dire un truc hyper inspiré et spirituel ? » . Elle va me taper oui. Enfin si ça peut lui permettre d’oublier sa douleur l’espace d’une demi-seconde, ça vaudrait le coup. J’approche mon visage du sien. « Tu seras jamais plus belle que quand tu m’as envoyé bouler, le 24 décembre. Désolé » . Cette furie qui m’avait traité de tous les noms et que j’avais épousée en toute bonne foi quarante minutes plus tard. Encore une bonne histoire à raconter à Bébé, entre l’épisode ‘ta création sous ecsta’ et le chapitre ‘engueulade à la réception du Nouvel An’. Décidément, notre vie de couple promettait de fabuleux dimanches après-midi. Je serre les dents au moment où la péridurale est appliquée à Mila. Les aiguilles ne me font pas peur – comment expliquer, sinon, tous mes tatouages ? – mais une de cette taille, c’est différent. D’autant que l’endroit de l’injection réveille un picotement de solidarité à la base de ma propre colonne vertébrale.  « Ca va y aller tout seul maintenant. Tu n’auras qu’à penser à sa frimousse en guise de consolation ». S’il y a bien une chose qui rend tout ce cirque supportable, c’est quand même ça, donc il vaudrait mieux s’en souvenir. Mila me lance un regard de chien battu. « Le sol de la salle-de-bain est inondé, alors que j'avais presque fini de tout nettoyer. » Quoi ? Elle trouve le moyen de penser à l’état de la salle de bain alors qu’elle est en train d’accoucher ? Nidification de merde !  « Mon cœur, je t’assure, du plus profond de mon être, c’est la dernière chose dont je me soucie. Vraiment » . En attendant que la gynéco se ramène, j’essaye de trouver quelque chose pour distraire Mila. Ils ont dit que la péridurale ferait effet mais de façon graduelle, alors autant essayer de lui faire penser à autre chose. « Tu penses quoi de Jamie pour le second prénom ? C’est bien non ? Ou Lewis ? Cameron ? Axel ? Luca ? ». Je débite tous les prénoms qui me viennent à l’esprit – je crois même que Lewis était le nom de l’infirmier juste avant – sans pour autant me faire trop d’illusion. Les autres prénoms de Bébé me préoccupent infiniment moins que l’état de santé de sa maman, mais le tout c’est d’essayer.
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() message posté Sam 8 Aoû 2015 - 22:24 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ J'essaye de penser à mes cours de yoga, ainsi que les prénatal que j'ai pris avec ballon et compagnie, et commence à me dire que tout cela n'a servit à rien. On a beau se dire que ça nous sera utile, le moment venu il est difficile de penser clairement et de garder son calme. « Si tu t’excuses pour m’avoir réveillé avec une bouteille d’eau le troisième matin à Los Angeles, vaut mieux tard que jamais » Je ris et remercie Dieu (ou toute autre personne ayant mis ce mec sur ma route) pour sa présence. Il n'y en a qu'un sur Terre pour me lâcher une connerie du genre en plein accouchement. « C’est le moment où je suis censé dire un truc hyper inspiré et spirituel ? Tu seras jamais plus belle que quand tu m’as envoyé bouler, le 24 décembre. Désolé » Je souris en essayant de me concentrer sur ces souvenirs. J'ai l'impression que c'était hier et il y a une éternité en même temps. Tout a été très vite cette année pour nous, on a enchaîné à une vitesse folle les épreuves, les coups durs et les meilleurs moments sans répits entre ceux-ci. Nous n'avons pas eut le temps de respirer mais j'ai l'impression d'avoir Caleb dans ma vie depuis des années. « Tu m'aimes donc en larmes et prête à t'égorger. Je note. » Je souris malgré la douleur sur le moment. J'ai bien cru que notre histoire allait s'arrêté nette avant même de réellement commencer... Et pourtant, il m'a supporté, au lieu de continuer à se déchaîner sur moi, il a voulu faire de moi sa femme - pour une raison qui m'est toujours inconnue. J'inspire profondément et tourne la tête vers l'horloge, 5h10. J'ai l'impression de souffrir le martyre depuis une semaine et ça ne fait qu'une pauvre heure, abattez-moi. Je dois avoir du sang italien quelque part pour être aussi dramatique. « Ca va y aller tout seul maintenant. Tu n’auras qu’à penser à sa frimousse en guise de consolation » Tout seul ? Je vais sortir un bébé de 4 kilos de mon petit corps, rien ne va aller tout seul. « T'as de l'humour Hyland. T'as vu sa taille? Si je meurs tu pourras lui dire que j'ai choisi son prénom et la couleur de sa chambre? » Je souris pour le rassurer sur le fait que j'exagère (grandement). J'essaye de penser à mon petit ménage - moi qui ne toucher jamais rien et préfère payer quelqu'un pour le faire à ma place - plutôt qu'au colis que je vais avoir à livrer très bientôt. J'ai hâte de le voir, de le tenir dans mes bras mais j'ai une peur bleue du moment ou il viendra et de la douleur qui l'accompagnera. « Mon cœur, je t’assure, du plus profond de mon être, c’est la dernière chose dont je me soucie. Vraiment » J'embrasse sa main et gigote dans l'espoir de trouver une position qui rend la douleur plus supportable. « Faudra quand même appeler la femme de ménage, que ce soit fait pour toi quand tu rentres. Enfin... après, si tu sors ton téléphone maintenant, je te promets de te le faire avaler. » Que ce soit pour la femme de ménage ou pour prévenir qui que ce soit de nos familles respectives. Interdiction formelle de leur signaler que le travail  a commencé, je refuse d'accoucher en les sachant de l'autre côté de la porte à piétiner d'impatience. Il sera encore temps de les prévenir quand le petit sera là, ce qui devrait me laisser une petite heure de répit avant qu'ils ne débarquent - oui j'ai déjà pensé à tout. « Tu penses quoi de Jamie pour le second prénom ? C’est bien non ? Ou Lewis ? Cameron ? Axel ? Luca ? » Ah oui, c'est vrai que nous étions supposé avoir trois semaines de plus pour ce détail. Celui là et celui du parrain et de la marraine sur qui nous ne sommes toujours pas fixé. « Pas Lewis, ni Axel. Jamie c'est joli, Luca aussi. Cameron je pourrai pas m'empêcher de penser au pote de Casey, no way. » Son meilleur ami, alias le gars qu'il a sauté pendant un bon moment. J'ai beau n'avoir aucun mal avec la sexualité de mon meilleur ami - sauf bien sûr quand il s'agit des fesses de mon mari mais passons - je préfère ne pas imaginer ce qui se passe entre lui et Cam. Caleb ou tout autre gars sur qui il est passé. Ew. Pourquoi il a prononcé ce prénom? C'était pas ce à quoi je pensais réfléchir pendant mon accouchement. Je m’efforce de ne pas y penser et me concentré sur la douleur ce qui n'est pas bien difficile. « Luca ou Jamie, tu choisis mon cœur. » J'ai déjà proposé et insisté pour Oliver, je tiens à ce qu'il choisisse le second prénom, même s'il va déjà porter son nom. « Il faudra aussi penser à se mettre d'accord pour un parrain et une marraine avant ses dix huit ans. » Juste au cas ou nous disparaissons de la planète Terre du jour au lendemain, que quelqu'un aie la responsabilité de ce petit bout plutôt que de laisser nos familles se le battre. Entre ses sœurs, la mienne, mes frères et les amis, on a pas fini de débattre ! Je me cramponne à ses doigts à nouveau en maudissant les infirmiers qui se sont chargé de ma péridurale : ça ne marche pas et je ne suis pas patiente.
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() message posté Lun 17 Aoû 2015 - 21:43 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « T'as de l'humour Hyland. T'as vu sa taille? Si je meurs tu pourras lui dire que j'ai choisi son prénom et la couleur de sa chambre? » Je prends un air offusqué. « Et tu me laisserais seul avec ce petit monstre ? Pas que tu ais eu la meilleure partie du boulot mais hors de question que je me paye tout le reste tout seul pendant dix-huit ans ! » Quoiqu’il y aurait davantage de chances pour nos proches de nous retrouver, lui et moi, morts de faim au bout d’une semaine seulement, au regard de mes talents et de ma jugeote culinaires. Je m’efforce d’être le moins dramatique possible en espérant que ça aide à l’apaiser. Cela dit, je ne me fais pas vraiment d’illusion. Je ne comprendrais jamais ce qu’elle est en train de ressentir, ni la douleur ni la panique, ni rien. La seule chose que je peux comprendre, c’est cette excitation mêlée d’un peu d’hystérie à l’idée de cette petite chose que nous avons créée tous les deux, il y a neuf mois, et qui va bientôt être là, sous nos yeux et dans nos bras. Rien qu’à y repenser, j’ai envie de trépigner comme un enfant. « Faudra quand même appeler la femme de ménage, que ce soit fait pour toi quand tu rentres. Enfin... après, si tu sors ton téléphone maintenant, je te promets de te le faire avaler. » Je l’enlace et l’embrasse sur la tempe. Règle n°1 quand ta femme accouche : ne pas la contrarier. Il faudra que je note ça quelque part, histoire d’éviter quelques déconvenues à bébé Hyland quand il sera en âge de comprendre. « Okay, okay. Je verrais ça plus tard » . J’ai une pensée pour mes parents, pour les siens, pour Lena, pour Peyton. Bien que je n’ai eu qu’un nombre de contact limité avec ma belle-famille et que Mila soit encore un peu réticente à l’idée de côtoyer son père de façon régulière, ils sont quand même les grands-parents (et au sens large la famille) de mon fils – tellement bizarre rien que d’y penser, même après pratiquement neuf mois à me le répéter. Mais j’ai l’impression que Mila et moi n’avons pas été ensemble, à l’écart du monde et heureux, depuis le tout début. Des mois à énumérer tout ce que je serais susceptible de donner à qui pourrait nous ramener à cette époque-là, à Los Angeles, au soleil, heureux, sains et saufs. Et même si c’est terriblement égoïste, je n’ai pas envie de retrouver la réalité à nouveau. C’est notre bulle. En quelque sorte.   « Pas Lewis, ni Axel. Jamie c'est joli, Luca aussi. Cameron je pourrai pas m'empêcher de penser au pote de Casey, no way. Luca ou Jamie, tu choisis mon cœur. » Je grimace malgré moi. Pas vraiment envie d’entendre parler de lui en ce moment, non merci. Certes nous avons été contraints et forcés – au moins pour moi – de retrouver des rapports cordiaux au moins pour le boulot et pour Mila, mais je n’avais pas vraiment envie de l’évoquer, d’autant que ça me rappelait notre dispute du 31, et surtout l’arrière-goût amer que ce sujet épineux pourrait à tout moment ressurgir dans une dispute. Je réfléchis un moment – le temps de se préoccuper de ça, ça allège au moins l’ambiance entre les contractions. Oliver Luca Hyland. Oliver Jamie Hyland. De toute façon, à part à l’occasion d’une engueulade bien salée de temps en temps où on en viendrait à clamer son nom à travers la maison et peut-être à son mariage… Quoi que. Peut-être mieux de réfléchir sérieusement, au final. « J’aime bien Jamie » . Je hoche la tête avec un grand sourire qui me donne sûrement l’air d’un débile profond – mais un débile heureux, alors who cares ? Notre fils, avec une identité complète. Je ne vais pas dire ‘enfin’ – du moins pas tant qu’il ne sera pas né – mais quand même. Après ces neufs mois catastrophe, il a enfin une identité. « Il faudra aussi penser à se mettre d'accord pour un parrain et une marraine avant ses dix huit ans. » Mon sourire s’effondre littéralement. Rien qu’entre Peyton et Lena, comment choisir ? Et que va dire Meg, mon dieu ? Quant aux parrains… « Je crois qu’au ferait mieux de rassembler tous les parrains/marraines sur un ring de boxe, et ceux qui en ressortent vivants gagnent… le droit de pourrir gâter Oliver encore plus que les autres ? » Ca parait une bonne solution. Comme ça on n’aurait pas besoin d’expliquer pourquoi untel ou untelle. Mila me serre la main à une nouvelle contraction. J’essaye de me rappeler de toutes les consignes prêchées aux papas pendant les cours de préparation à l’accouchement pour aider les mamans, mais c’est le néant. Je cherche la pendule du regard. La péridurale n’est pas sensée faire effet, là ? Parce qu’on en aurait idéalement besoin. « Okay, respire. Respire bien » . A peine ai-je fermé la bouche que la gynéco entre dans la chambre. Je l’embrasserais tellement je suis soulagé. Pas que ça rende les choses plus simples. Mais je suis soulagé de voir un professionnel venir encadrer Mila et Oliver.  
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() message posté Sam 22 Aoû 2015 - 21:15 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « Et tu me laisserais seul avec ce petit monstre ? Pas que tu ais eu la meilleure partie du boulot mais hors de question que je me paye tout le reste tout seul pendant dix-huit ans ! » Rien que de penser à ce qui nous attend, j'en ai le tournis - à moins qu'il ne s'agisse que de la douleur insupportable qui me déchire les entrailles. Nous ne sommes pas préparés, quand bien même nous avons eut sept long mois pour nous faire à cette idée. C'est un fait : tout le monde continue d'insinuer que nous ne sommes que des gosses ayant été beaucoup trop vite, et même si je m'offusque à chaque fois en montant sur mes grands chevaux, ils ont raison. Je le sais et ça m'énerve d'autant plus. Je ne dis pas qu'on va se planter, peut-être même qu'on sera doués... Mais tout ça me fait très peur. Pour moi, pour le bébé mais surtout pour notre couple.  
Je tente de me concentrer sur le futur prénom - complet - de mini Hyland pour oublier la douleur. Doucement mais sûrement, le bas de mon corps est envahis de fourmis et la douleur s'estompe même si elle est encore bien présente. Les infirmiers m'ont signalé que c'était normal, que l'anesthésie faisait effet petit à petit, donc tout va bien. « J’aime bien Jamie » Je tourne la tête vers lui et ne peut m'empêcher de sourire en voyant le sien. Je lâche sa main un quart de seconde pour laisser ma paume trouver sa joue que je caresse. « Oliver Jamie Hyland. » Je murmure et souris. « Adjugé. » Ça me plait, beaucoup - heureusement me direz vous. Je me dis qu'on ferait bien de l'appeler Ollie directement, car depuis que nous nous sommes décidés, c'est ainsi que nous l'appelons... Mais plus tard, il devra remplir des CVs, avoir l'air professionnel et avoir un prénom et non un surnom ne pourra que l'aider. « Je crois qu’au ferait mieux de rassembler tous les parrains/marraines sur un ring de boxe, et ceux qui en ressortent vivants gagnent… le droit de pourrir gâter Oliver encore plus que les autres ? » J'essaye d'imaginer Peyton et Lena sur un ring de boxe et j'y ajoute de la boue parce que c'est beaucoup plus fun. L'idée me plait ! Mais sérieusement, il faut vraiment qu'on fasse un choix, Oliver va être le seul bébé au monde à venir au monde sans parrain / marraine. C'est le genre de chose qu'on prévoit dés le début de la grossesse, non? « Au pire on prendra deux bocaux, on tire au sort et voilà. C'est moins fun mais ça évitera de perdre des membres en route. » En fait je n'y pense même pas, je veux que ce soit équitable. S'il prend un ami, je choisirai une amie... S'il veut Lena, ce sera William... Quelque chose de logique, pour qu'il n'y aie pas de reproches. J'inspire profondément et sert à nouveau sa main, ayant les larmes aux yeux quand je vois ma gynécologue passer les portes de la salle d'accouchement. Je suis peut-être sauvée, il était pas trop tôt ! « Okay, respire. Respire bien » Je souffle et répond le plus brièvement possible aux question de madame tout en prenant soin de continuer à faire le chien. Je vais finir par mourir de soif à respirer de la sorte. Six heures déjà, deux heures que le cauchemar a commencé et quelque chose me dit qu'il n'est pas prêt de se finir quand ma gynécologue me précise que les contractions sont encore bien trop éloignées pour que bébé soit prêt à pointer le bout de son nez.
Midi. Je suis vidée de toute énergie, à bout de souffle, épuisée comme je ne l'ai jamais été. Je savais que cela pouvait durer longtemps pour certaines personnes, mais à ce point, certainement pas. Les minutes me semblent à présent être des heures, je suis à deux doigts de quémander une césarienne tant je suis à bout. Mais non, j'ai préservé mon corps jusqu'ici, hors de question qu'après autant de souffrance, je finisse malgré tout avec une cicatrice qui me traverse tout l'abdomen. Mon téléphone sonne pour la dixième fois et je lève les yeux au ciel. « Faudrait peut-être appeler les parents et leur dire que je suis là. Ils vont finir par débarquer ou signaler notre disparition à la police si je ne donne pas de nouvelles. » Ma mère m’appelle tous les mains depuis la fusillade pour voir comment je me sens, comment va Caleb et le bébé... Alors forcément, le fait de ne pas répondre a du l'alarmer. Bébé étant prévu pour dans trois semaines, je ne sais même pas si elle se doute de la raison de mon silence ou si elle s'imagine bien pire. Caleb se lève pour prendre son téléphone et j'attrape sa main que je viens à peine de lâcher. « Mon cœur? Pitié fait leur comprendre qu'on les préviendra dés que c'est fini. Débrouille toi comme tu veux, mais je ne veux personne derrière cette porte pendant l'accouchement. » C'est peut-être égoïste, mais c'est comme ça. Je refuse de savoir les tribus Hyland et/ou Abbott occupés à faire les cents pas à quelques mètres de moi pendant que je souffre le martyre. Surtout, je ne veux pas les voir quatre secondes chrono après l'accouchement sans avoir eut le temps de profiter de ce moment avec Caleb. Juste nous trois.
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() message posté Ven 11 Sep 2015 - 22:00 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « Au pire on prendra deux bocaux, on tire au sort et voilà. C'est moins fun mais ça évitera de perdre des membres en route. » Je hausse les épaules. « Bah, on fera comme ça si tu préfères. Mais je maintiens que ç’aurait été drôlement sympa, pour meubler un dimanche après-midi, tu vois ? » Du moins si on survit à cette nuit. Et à la journée de demain. Et celle d’après. Tout d’un coup, l’idée d’être père – ou plus généralement parents – est nettement moins fun, et relève d’avantage du parcours du combattant plutôt que du miracle de la vie. De toute façon, il ne peut pas y avoir de mauvais choix pour les parrain/marraine, puisqu’on sait pertinemment que tous les autres se chargeront de le pourrir gâter aussi équitablement. Il n’y a qu’à voir le mal que s’est donné April à refaire la chambre d’Oliver pour le savoir. « Je sais que s’il devait m’arriver un truc – et c’est bien ça la question, hein ? –, Lena et Meg s’en occuperaient super bien. Mais Meg vit à Manchester, alors je serais plutôt tenté de dire Lena. Il grandirait à Londres, avec toute sa famille, et puis nos amis. Il vivrait un peu comme avec nous, tu vois ? ». Bon sang, ce que c’est déprimant de parler de ça le jour de la naissance. Je ne suis pas du genre à pleurer systématiquement – quand j’ai un rythme de vie équilibrée tout du moins, ahem – mais je sens mes tripes se retourner dans mon ventre rien qu’à cette idée. C’est difficile d’imaginer notre vie avec un enfant, mais imaginer notre enfant vivre sans nous est pire que tout. La présence de la gynécologue a l’air de détendre Mila, du moins entre chaque contraction, et a au moins le mérite de me changer les idées. Sauf quand elle annonce qu’on va encore devoir attendre. Et attendre. Et attendre. Je suis sur le point de lui demander si elle est sûre de ça, mais je me retiens juste à temps. J’ai l’impression que Mila va se laisser mourir sur le lit, alors j’essaye de la réconforter du mieux que je peux, mais je sais que ça commence à être difficile pour tout le monde.

« Faudrait peut-être appeler les parents et leur dire que je suis là. Ils vont finir par débarquer ou signaler notre disparition à la police si je ne donne pas de nouvelles. » J’essaye d’imaginer le récit qu’on pourrait faire de cette journée à Oliver quand il sera grand. Il ne manquerait plus que les flics défoncent la porte de chez nous en croyant qu’on est mort intoxiqués au monoxyde de carbone pour que la journée soit digne d’un film d’anticipation. « Le commando d’élite est peut-être même déjà en train de camper dans le salon… Il risque d’y avoir plus de ménage à faire que prévu ». Dire qu’elle s’inquiétait pour la salle de bain, ah ! Elle m’attrape le bras au moment où je me lève. « Mon cœur? Pitié fait leur comprendre qu'on les préviendra dés que c'est fini. Débrouille toi comme tu veux, mais je ne veux personne derrière cette porte pendant l'accouchement. » Je prends sa main et l’embrasse. « Je te promets de faire ce que je vais pouvoir. S’il le faut je ferais le gardien à la porte ». Espérons qu’on n’en n’arrive pas là. Je sors de la chambre pour appeler, et j’essaye de réfléchir une seconde. Il est quelle heure ? Midi et quelques. Eum. Qui appeler en premier ? J’aurais dû demander à Mila. J’hésite à y retourner mais me ravise. A toi les initiatives, un peu. Je fouille mon répertoire et finis par trouver le numéro de ma belle-mère. Maman comprendra, mais je ne connais pas assez celle de Mila pour savoir de quelle façon elle s’inquiète – si elle est du genre passive-agressive comme la mienne ou folle hystérique/limite hargneuse au point de nous resservir l’histoire à tous les Noëls de notre vie comme d’autres. J’ai une réponse à la deuxième sonnerie, et je parviens à paraître convainquant en jurant mes Grands Dieux que tout va bien. Si elle avait autre chose à penser, je parie que Mila serait fière de moi. Je raccroche et prends une bouffée d’oxygène avant de rentrer auprès d’elle. Je suis lessivé, mais je présume qu’il vaut mieux pour moi d’éviter de me plaindre. Je plaque un grand sourire sur ma tronche. « Victoire, on a un délai avant la descente des autorités parentales. Des deux côtés. J’ai réussi à négocier, t’aurais du voir ça. Elle nous laisse une heure de tranquillité après la naissance ». J’imagine que toute la bande sera là à piétiner dans le couloir dix minutes après, et je pense que Mila le sait pertinemment aussi, mais mieux vaut éviter de s’inquiéter de choses aussi ridicules. Je retourne à ma place et embrasse Mila sur le front. « Un peu d’eau ? Un truc à manger ? N’importe quoi, j’irais te le chercher ».
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() message posté Ven 9 Oct 2015 - 15:59 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « Je sais que s’il devait m’arriver un truc – et c’est bien ça la question, hein ? –, Lena et Meg s’en occuperaient super bien. Mais Meg vit à Manchester, alors je serais plutôt tenté de dire Lena. Il grandirait à Londres, avec toute sa famille, et puis nos amis. Il vivrait un peu comme avec nous, tu vois ? » Je déglutis dés qu'il se met à parler. J'ai déjà abandonné notre petite fille en étant incapable de la protéger, je prie tous les Dieux possibles - et ce en ne croyant en rien - pour qu'il ne nous arrive rien de bien grave à l'avenir. Que ce soit à nous ou surtout à lui. Je veux l'élever moi et avoir droit à toutes ses premières fois. L'idée même que quelqu'un d'autre puisse le voir grandir et le combler à ma place me déprime, même si je sais que nos familles feraient de leur mieux et qu'il ne manquerait de rien. Après tout, je n'ai pas la famille la plus paisible qui soit, nous avons eut notre lot de drames, mais en dehors de ses embrouilles judiciaires, je n'ai jamais rien eut à reprocher à mon père en tant que parent. Peut-être un peu le manque d'attention et de temps... Mais j'ai survécu. Des parents trop occupés, c'est commun. « Lena, ça me va. C'est pas toujours la plus adorable avec moi mais bon j'lui ai volé son Caleb, c'est compréhensible. Puis j'imagine qu'elle n'en voudra pas à Ollie pour ça.  » Je tente un sourire pour montrer à Caleb que je plaisante. Je sais parfaitement que personne ne tiendra rigueur au petit de nos erreurs, ce serait stupide. J'ai nourri une petite haine envers la cadette des Hyland au début parce qu'elle m'a donné du fil à retordre et que, malheureusement, j'ai du jouer la belle-soeur parfaite quand je rêvais de la remettre en place. Résultat, j'ai accumulé une certaine rancœur envers elle, rancœur qui a disparu en même temps que ma fille quand les gens se sont soudainement décidé à me soutenir plutôt que m'attaquer. Je ne suis pas devenue sa plus grande fan mais je l'apprécie et sait qu'elle prendra soin du petit, seule chose qui doit compter à ce jour. « Lena et William? C'est de lui dont j'ai toujours été le plus proche et même s'il n'est pas prêt à fonder une famille de son côté, je sais qu'il sera parfait avec le petit. » Mon frère est un peu comme moi : pas d'enfants avant 30 ans / merci de ne pas me parler de mariage. La blague quand on me voit aujourd'hui. Je ne dis pas qu'il pourrait changer radicalement comme j'ai pu le faire cette année, mais il saurait prendre soin d'Oliver s'il avait à le faire à ma place. Parler des parrains/marraines a le don de me faire oublié un moment la douleur en me concentrant sur autre chose que celle-ci, mais je chasse tout de même le sujet rapidement. Je ne veux pas pensé à ma possible mort ou pire, celle de Caleb. Et pourtant, je commence sincèrement à me dire que je ne survivrai pas à cette journée...

Je me décide à laisser Caleb appelé nos proches et espère qu'il n'est pas trop stressé pour le faire. J'aurais bien pris le temps de contacter ma mère, mais il ne manquerait plus qu'une contraction vienne interrompe notre appel - et puis, je suis sur les nerfs et le moindre mot de travers suffirait à ce que j'en devienne méchante. « Je te promets de faire ce que je vais pouvoir. S’il le faut je ferais le gardien à la porte » Je souris bien qu'un NO WAY apparaît en long et en large dans mes yeux. Sa place est à côté de moi à se faire broyer la main, pas devant la porte à surveiller les fauves. Je profite de son absence pour poser quelques questions sur ma douleur -  à savoir si c'est normal que ma péridurale s'estompe petit à petit alors que l'accouchement n'a pas encore commencé - et sur ce qui m'attend. Je ne tiens pas à avoir l'air paniquée devant Caleb mais j'ai hâte d'en finir car je suis à bout de force. Je ne pense même pas être capable de pousser le moment venu. J'inspire profondément quand la porte s'ouvre sur mon mari - toujours aussi bizarre - et tend machinalement la main pour qu'il la reprenne, bien qu'il soit encore à quelques mètres de moi. « Victoire, on a un délai avant la descente des autorités parentales. Des deux côtés. J’ai réussi à négocier, t’aurais du voir ça. Elle nous laisse une heure de tranquillité après la naissance » Je fais un signe positif de la tête, bien que j'imagine nos parents - et surtout nos mères - faire les cent pas à présent en attendant notre appel. Chacun sa galère. « On leur annoncera après une heure, comme ça, ça nous en fera deux. » Je souris avec un petit air machiavélique. C'est mon bébé ! Qu'on me laisse donc profiter de sa petite bouille pendant un moment avant d'avoir un combat de lionnes pour savoir qui sera le premier à le prendre. « Un peu d’eau ? Un truc à manger ? N’importe quoi, j’irais te le chercher ». Je réfléchi et me redresse dans le lit en appuyant sur mes coudes. « Je rêve de venir avec toi à la cafétéria. » Ce qui aurait été possible si je n'avais pas pleurer après une péridurale dés mon arrivée. J'aurais pu marcher, me balader et aider bébé à trouver le chemin... Au lieu de ça je suis clouée au lit à attendre. « Je veux bien un sandwich même si je rêve d'un BLC du Mcdo. Et un coca aussi. J'ai besoin d'un truc de sucré ou je vais m'écrouler... » L'infirmier se tourne vers moi l'espace d'une seconde mais vu mon regard, il doit comprendre qu'il ne faut pas me contredire. Ce n'est pas cette pauvre dose de caféine qui va lui faire du mal, ma survie en dépend.

Pendant son absence, on me refait une péridurale car la naissance approche d'après eux - on y croit ! - et je me contente de checké facebook sur mon téléphone, n'ayant rien de mieux à faire. Je mange avec appétit le sandwich chicken and bacon que Caleb me ramène - on est pas trop trop loin du BLC  - et le force à manger avec moi car mine de rien, notre dernier repas remonte aussi. Tout s’enchaîne ensuite rapidement. Les contractions se font plus violentes mais surtout beaucoup plus rapprochées et la gynécologue me signale que c'est le moment. J'ai hâte, juste hâte de le tenir dans les bras et découvrir à quoi il ressemble. Mettre fin au supplice, accessoirement. « Je n'veux pas que tu regardes. » Je murmure en suppliant Caleb des yeux de ne pas le faire. Je ne sais pas trop si c'était son intention - j'ai connu des papas trop fiers d'avoir tout vu dans les moindre détails - mais il est hors de question qu'il me voit dans cet état. C'est beau et dégoûtant à la fois. Tout va très vite une fois le début de l'accouchement, et je dois m'estimer chanceuse pour reprendre les mots de ma gynécologue. Je n'ai à pousser que quatre fois - quatre de trop si vous voulez mon avis - avant de me retrouver avec mon fils contre ma poitrine. J'arrive à peine à réaliser et garde mes yeux grands ouverts posés sur lui en essayant de le voir à travers la buée dans mes yeux. Il est magnifique et... beaucoup trop petit, beaucoup trop fragile pour moi. Plus je l'observe, plus j'ai l'impression qu'on aspire la pièce de tout oxygène. « Caleb, prends le. » Je demande en panique, incapable de reprendre mon souffle et respirer. Une infirmière se charge de le prendre et l'emballer avant de le tendre à Caleb tout en tentant de me rassurer sur le fait que tout va bien. Je parviens à me calmer doucement quand je vois Caleb à moitié figé avec notre fils dans les bras, mais ai beaucoup de mal à respirer malgré tout., au point qu'une infimière fini par me tendre un masque à oxygène pour m'aider à le faire. ' Le plus beau jour de ta vie ' on y croit.
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() message posté Sam 10 Oct 2015 - 10:07 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « Je n'veux pas que tu regardes. » Regarder est une chose, voir en est une autre. A ce moment précis, je suis tout bonnement incapable de voir quoi que ce soit – tout est flou. Alors poser mon regard sur le sol ou ailleurs, il n’y aurait pas grande différence, mais je choisis de ne pas contrarier Mila. J’essaye de respirer normalement, mais plus elle crie et plus l’air à des difficultés à faire son chemin jusqu’à mes poumons. Je ne suis pas du genre à tomber dans les pommes comme certains pères le font en salle d’accouchement, pour être honnête. Mais de voir Mila souffrir de cette façon, je me sens atrocement… coupable. On a déjà évoqué le sujet de nombreuses fois. Chaque fois qu’elle se trouvait mal pendant la grossesse, je m’excusais, elle disait que ce n’était pas de ma faute, on finissait par parler d’autre chose et tout recommençait 36h plus tard. Mais là c’est différent. Mila est trop occupée à souffrir mille morts en mettant au monde notre enfant pour me rassurer, et je suis totalement incapable de la rassurer, elle – bien que je ne sois plus très sûr qu’elle entende quoi que ce soit, à ce moment précis. Je regarde l’heure pas moins de quatre fois de suite, mais même au bout de la quatrième je suis toujours incapable de mémoriser les chiffres. Je ne réalise pas immédiatement que l’accouchement a commencé, pour la simple et bonne raison que pour moi, il a déjà commencé près de dix heures auparavant. J’observe la gynécologue, une sage-femme, et peut-être une infirmière s’activer autour de Mila sans parvenir à me rappeler à quel moment elles sont arrivées. Et malgré tout, malgré le manque de sommeil, malgré la fatigue, la tension, les hurlements, la course, tout se passe à une vitesse folle. Comment quelque chose qui s’est préparé pendant neuf mois, et dont l’évènement final met plus de dix heures à s’organiser, peut s’achever en quatorze minutes montre en main ? Les succès de la Nature échapperont toujours à ma mentalité masculine. En l’espace d’un battement de cil, tout est fini. On crie à Mila de pousser, elle ferme les yeux, serre les mâchoires (et ma main), et tout-à-coup il est là. Je l’entends avant de le voir, pour être honnête, puisqu’aussitôt, des pleurs désespérés remplissent la pièce redevenue silencieuse l’espace d’une poignée de secondes. Lorsqu’on le dépose dans les bras de Mila, j’ai l’impression de voir une scène de film. Il est minuscule, avec un minuscule visage tout plissé et de minuscules petits poings serrés. Un éclat étrange s’allume dans le regard de Mila. Du regret ? Je déglutis péniblement. « Caleb, prends le. » Là encore, un battement de cil, et le voilà dans mes bras. Un sourire stupide monte sur mes lèvres quand je le dévisage. « Hey, salut ». Peut-être aurait-il aimé quelque chose de plus spirituel – le personnel émet un petit rire – mais c’est la seule chose que je suis capable de sortir. Il est bel et bien là, et j’en ai littéralement le souffle coupé. Neuf mois à tenter de l’imaginer, et enfin les choses deviennent concrètes. Et il est parfait. Parfait. A croire que les gènes Hyland véhiculent aussi en plus du reste le gène du papa-gâteau. « Mila, regarde ». Je m’enthousiasme sans remarquer qu’elle est à deux doigts de tourner de l’œil et me fige soudainement quand je réalise. Je m’approche d’elle avec le bébé. « Respire, tu as été fantastique » La petite tête s’agite dans ma main. « Et regarde-le. Il est parfait ». Le plus parfait des bébés.  
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