"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici mileb ✻ the balance of fear and love 2979874845 mileb ✻ the balance of fear and love 1973890357
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() message posté Sam 30 Mai 2015 - 10:54 par Invité

THE BALANCE OF FEAR AND LOVE
CALEB HYLAND & SKYE HYLAND

I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ Allongée dans le lit, je me concentre sur le bruit de la douche qui coule. J'aurais bien aimé aider Caleb car j'ignore si c'est une difficulté ou non pour lui puisqu'il vient à peine de rentrer de l’hôpital... Mais à sa place, je détesterais qu'il aie à m'aider pour ça. J'aurais l'impression d'être une assistée de la vie, hors en retournant la situation ce n'est pas du tout le cas. C'est juste jouer à la petite infirmière... Pour le meilleur et pour le pire. D'ailleurs, est-ce qu'une infirmière s'est chargée de le laver? Sûrement. Mais c'est son métier... Ouai vaut mieux ne pas penser à ça. Par respect, je me contente donc d'écouter tout bruit suspect provenant de la salle de bain, même si je m'en voudrais toute ma vie s'il venait à chuter ou se faire du mal. Mais est-ce que je peux m'en vouloir plus qu'en ce moment même de toute façon? Je ne crois pas. Vêtue d'un mini short dont la taille retombe très bas et d'un débardeur, je pose ma main sur mon ventre qui me semble déjà prêt à éclater. Dire qu'il me reste près de trois mois à tenir... Jamais je ne vais y arriver, mon corps n'en supportera pas beaucoup plus. Je n'ose même pas imaginer à quoi je ressemblerais si je n'avais pas perdu notre petite fille... Bien qu'en soit, physiquement, je n'en ai pas vu la différence, je n'ai pas dégonflé... Ce qui est pire. Ça rend sa perte irréelle. Glisser sur cette pente est périlleux, je prince les lèvres et me concentre sur le petit bout qui est toujours bien accroché là-dedans. Caleb est sorti de la douche depuis une dizaine de minutes quand je reçois le premier coup, appuyant un peu plus sur mon ventre pour m'assurer que je ne suis pas folle. « Caleb? » Je hausse la voix mais sur un ton de chuchotement, comme si je pouvais réveiller mini Hyland et le couper dans sa gymnastique. Caleb fini par passer sa tête dans la chambre et mon visage s'illumine alors que je lui fais signe de venir de ma main libre. Une fois assis sur le bord du lit, j'attrape sa main que j'écrase sur le bas de mon ventre en respirant lentement pour ne pas m'agiter machinalement. Quand je suis debout ou assise, c'est pratiquement impossible de savoir ou il se ballade... Mais une fois allongée, baby fini toujours dans le bas de mon ventre allongé, ce qui est beaucoup plus pratique pour le sentir. Je lui adresse un sourire quand rien ne se passe et tient toujours sa main, la mienne par dessus la sienne pour l'écraser légèrement. Je sais que lui n'oserais pas appuyer à ce point de peur de me faire du mal, hors je ne risque rien. Après deux bonnes minutes de silence, notre petit prince réagit enfin et donne quelques coups. J'ai les yeux rivés sur Caleb même s'il est lui en admiration de mon bassin, en admiration devant son expression. C'est le genre de petits moments dont j'ai besoin, moment ou j'oublie tout ce que nous avons pu traverser dernièrement tant son sourire peut m'apaiser et me combler. « T'as senti ça? Tu te débrouilles avec s'il est aussi nerveux que toi. » Je souris et lâche sa main pour me redresser du mieux que je peux sur les coudes et l'embrasser. Assise dans le lit, je m'installe en tailleur et glisse mes doigts entre les siens sans oser le regarder en m'adressant à lui. « Comment tu te sens? » Je pince les lèvres et reste fixée sur nos mains. Je m'en veux tellement d'avoir insisté pour cette maudite poussette... Poussette dont je n'aurai jamais besoin finalement ! Oui il va s'en sortir, mais il a tout de même eut des bouts de verres et une balle à quelque millimètres de sa colonne de ma faute, ça aurait pu être catastrophique. Il a souffert et continue sans doute de le faire même s'il fait tout pour ne pas me le montrer... Pire encore, nous avons perdu un bébé et ça, la ré-éducation ne le lui rendra pas, je devrais vivre toute ma vie en sachant que je le lui ai enlevé.

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() message posté Sam 30 Mai 2015 - 13:38 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ C’aurait pu être pire. C’aurait pu être pire. C’aurait pu être pire. Je serre les dents en grimaçant, attendant patiemment que la douleur reflue. Bien sûr que ç’aurait pu être pire. Largement pire, même. Debout sous la douche, la tête baissée et les deux mains plaquées sur la paroi, j’essaye de me concentrer sur les quelques mots du chirurgien, en apparence totalement anodins, et pourtant gravés dans ma mémoire. C’aurait pu être pire. J’aurais pu ne jamais être debout à nouveau. J’aurais pu ne jamais sortir vivant de cette satanée banque. Deux millimètres sur la gauche, un centimètre plus profond, et ma vie, la vie de Mila, la vie de notre bébé en auraient été bouleversées à jamais. Rien que d’y penser, j’ai envie de vomir. A moins que ce ne soit simplement la douleur. Je serre des mâchoires, me concentrant sur le bruit de la douche et l’eau sur ma peau. Le corset laisse des traces rouges sur mon torse malgré le tee-shirt qui le sépare de ma peau. Je n’ai le droit de retirer cette saleté d’engin de torture que quelques minutes par jour – juste le temps de prendre une douche, et encore. Je finis par sortir de la douche en soupirant d’avance quand mon regard glisse sur l’engin en question, abandonné dans un coin. Maigre victoire, le fait que je sois capable de le mettre seul est un bonus pour ma dignité. Je grimace à nouveau quand il entre en contact avec mon dos. Ma dose d’antidouleurs s’est réduite à peau de chagrin – après un mois, j’imagine que c’est logique. Mais la douleur serpente toujours dans ma colonne, vicieuse et pernicieuse, précisément à l’endroit où on a du œuvrer pour sauver le peu de Caleb Hyland qui restait. Le seul point positif, c’est que j’ai un respect tout nouveau pour Raven Reyes. La douleur est déjà insupportable, jamais je ne pourrais imaginer ce que j’aurais souffert si on m’avait ouvert conscient. J’enfile un pull maladroitement quand je crois entendre Mila m’appeler de la chambre. J’entrebâille la porte. « Tu m’as appelé ? » Elle me fait signe et je m’approche, perplexe. Elle me prend la main et la pose sur son ventre. Je ne passe pas ma vie à toucher Mila, aussi ce simple geste donne un soupçon de réalité supplémentaire à l’existence de notre enfant. Non pas que j’en doute encore, clairement. Je sais qu’il est là, qu’il va arriver, et je l’aime déjà, naturellement. Mais parfois j’ai l’impression de jouer au papa, d’être juste le petit Caleb qui se force à jouer un rôle. Mila semble attendre quelque chose, un signe de lui sans doute, alors j’attends patiemment. Je sens un coup brusquement, et mon estomac sombre en chute libre tandis qu’un sourire idiot monte sur mes lèvres. C’est stupide, mais ça me fait vraiment quelque chose. « T'as senti ça ? Tu te débrouilles avec s'il est aussi nerveux que toi. » Je me mets à rire – ce qui n’est pas, pour être franc, mon passe-temps favori ces derniers-temps.  « Une chance sur deux » . Il sera surtout un bébé comme les autres bien avant qu’on sache quel caractère il a.  « Je ferais de mon mieux, mais je te préviens, pas de service après-vente » . Je souris à Mila, qui se redresse pour m’embrasser.  « Comment tu te sens ? » Je réfléchis une seconde. Honnêteté au risque de l’inquiéter, ou mensonge au risque de la froisser si elle ne me croit pas. Hum. Je lui adresse une petite grimace contrite. Je sais qu’elle culpabilise pour ce qui est arrivé, tout comme je me culpabilise de ne pas avoir su la protéger mieux. Si je m’étais mieux débrouillé, nous serions toujours quatre et plus seulement trois.  « J’ai connu mieux. Mais le médecin a dit que ça tirerait un moment alors, j’imagine que tout est normal » . Avec un déplacement de la colonne, tu parles que c’est normal. Mais j’aimerais être un genre de cas miracle, que les médecins citeraient en exemple à leurs étudiants ; un cas où je n’aurais pas mal et où tout irait bien, ni vu ni connu. Sauf que je ne suis pas le cas miracle, visiblement. Je cherche le regard de Mila.  « Bébé a l’air d’aller bien. Et toi comment tu te sens ? ». J'aimerais qu'elle cesse de s'empoisonner la vie avec ça. Qu'elle arrête d'y penser.

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() message posté Mer 24 Juin 2015 - 17:07 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ Sentir le petit bouger doit être l'un des seuls moments ou je suis heureuse d'être enceinte. A ne pas traduire par là que je suis malheureuse d'accueillir ce petit bout dans notre monde, loin de là. C'est juste qu'il y a deux façons de gérer une grossesse : certaines femmes adorent ça. Elles se sentent magnifiques et aiment le lien unique qu'elle partagent avec leur bébé, ce qui est tout à leurs honneurs. D'autres se sentent grosses, immondes... Un peu comme si votre corps vous avait quitté, que vous le partagiez avec quelqu'un d'autre quand il n'y a de la place que pour vous. Je fais partir de cette catégorie, définitivement. Je ne déteste pas ma situation, mais ça m'ennuie beaucoup plus que ça ne me rend heureuse. J'ai juste hâte qu'il soit là, que je puisse le tenir dans mes bras et le voir nous sourire. Et aussi superficiel que ce soit, que je puisse retrouvé mon corps. Honnêtement, nous n'avons jamais parlé bébés avec Caleb, car ils ont montré le bout de leur nez une dizaine d'années avant qu'on aie à aborder le sujet... Mais j'espère sincèrement qu'il ne rêve pas de fonder une équipe de football. Ou il trouve quelqu'un pour les porter à ma place. Je me sens ignoble de penser de la sorte... Mais vraiment, ça n'a pas grand chose d'agréable. Physiquement ou moralement. « Une chance sur deux » Moui. Si je n'ai pas hérité de l'hyperactivité de Caleb, je n'en étais pas moins un bébé agité. Combien de fois ma mère m'a-t-elle répété depuis le début de ma grossesse que j'allais avoir envie de pleurer tellement il allait me mettre à bout comme j'ai pu le faire auparavant? Oui j'ai une famille qui me soutient à 100% et m'encourage à sa façon. Prépare toi à avoir des envies de meurtres - ou plutôt de suicide - jeune padawan. « Je ferais de mon mieux, mais je te préviens, pas de service après-vente » Je prends un air choqué. « Tu plaisantes? On est en 2015, tout est satisfait ou remboursé maintenant. » Je lui souris et caresse machinalement mon ventre, comme pour rassurer le bébé. N'écoute pas ces bêtises, je n'en pense pas un mot. Je ne suis pas certaine qu'il comprenne quoi que ce soit mais j'aimerais autant qu'il ne vienne pas au monde avec le sentiment qu'il n'est pas désiré - paraît que les enfants le sentent... Il l'est. De plus en plus chaque jour. Je ne m'attarde pas sur le petit car je sais qu'il est en pleine forme et me préoccupe plutôt de Caleb. Si on m'avait dit en novembre que j'hésiterais à lui parler un jour, que j'aurais peur de tout détruire entre nous en faisant un faux-pas, alors que je lui balançais la moindre de mes pensées à la tête. A la différence qu'à l'époque, il était en forme et n'avait pas frôlé la mort par ma faute. « J’ai connu mieux. Mais le médecin a dit que ça tirerait un moment alors, j’imagine que tout est normal » Je pince les lèvres, force un sourire, et laisse ma main trouver sa joue. J'aimerais tellement retourné en arrière. Juste rentré à la maison après cette foutue crème glacée... Malheureusement j'ai beau me le répéter encore et encore, personne n'a trouvé la solution pour remonter le temps. Au lieu de m’apitoyer sur notre sort et me laisser ronger par ma culpabilité, ce qui ne nous aidera ni l'un ni l'autre, j'essaye de faire bonne figure et le soutenir un maximum. « Bébé a l’air d’aller bien. Et toi comment tu te sens ? » « Grosse. » Je ne réfléchi même pas à la question et répond du tac au tac, lui adressant un sourire beaucoup plus sincère cette fois. Entre autre, et avant tout chose, grosse. « J'ai l'impression qu'il n'y a plus de place là dedans pour lui grandir. » Comment aurait-il fait s'il avait en plus dû partager ce mini placard avec sa sœur? Impossible. Quoi qu'ils s'en sortaient plutôt pas mal avant mon e.... Avant. « J'aimerais avancer le temps. » Faux, j'aimerais le reculer. « Que la douleur disparaisse pour toi et qu'il soit là avec nous. » Je laisse mes doigts parcourir son bras et souris, à fleur de peau. Foutus hormones. « Retrouver mon corps aussi... Et que tu me fasses l'amour pendant des heures. » Mon sourire s'élargit et je plante mon regard espiègle dans le sien en laissant glisser mes doigts sur sa cuisse. Pour un nouveau couple, notre vie sexuelle a été soumise à rude épreuve dernièrement. La peur de blesser les petits a laissé place à l'incapacité totale de faire quoi que ce soit, Caleb étant forcé de rester le plus immobile possible. Même si je sais que mes petites provocations ne donneront rien, ça m'amuse de jouer avec lui. L'espace de quelques secondes, j'ai l'impression de retrouver notre relation d'il y a quelques mois à peine, juste Caleb et Mila. C'est horrible de penser à ça quand il se passe bien pire dans notre vie mais j'ai des circonstances atténuantes : je suis une jeune mariée, j'ai les hormone sen ébullitions, et le mec parfait à la maison.

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() message posté Mer 24 Juin 2015 - 22:43 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻  « Grosse. J'ai l'impression qu'il n'y a plus de place là-dedans pour lui grandir. » Je me mets à rire. Sincérité exigée, sincérité garantie. Du Mila tout craché, la vraie Mila, celle que j’ai épousée. Oui, sans doute que tout va bien. Je n’ai pas encore une expérience énorme en matière de grossesse et de paternité, mais je suis presque sûr que dans l’ordre logique des choses, le père ne se prend pas une balle trois mois avant l’accouchement, ni que tous les parents de jumeaux ne perdent pas la moitié des effectifs en cours de route. Pour le reste…J’imagine que tout est normal. Tout va bien. On va tous bien, et tout ira bien. Non ? « Qu’il y grandisse c’est une chose, mais tu es quand même au courant qu’il va devoir sortir ? Je ne sais pas, j’ai comme la nette impression que bientôt tu vas très, très vite regretter qu’il doive sortir de là où il est ». Je lui décerne mon plus joli sourire en attendant qu’elle réplique ou qu’elle me frappe avec un objet contondant. « J'aimerais avancer le temps. Que la douleur disparaisse pour toi et qu'il soit là avec nous. » C’est vrai que j’ai hâte aussi. Hâte de pouvoir prendre Mila dans mes bras plus de vingt minutes, hâte de pouvoir enfin voir mon enfant et de le tenir dans mes bras. Je soupire et l’enlace, plantant un baiser sur ses cheveux. « Mila, je t’assure que ça va, je peux gérer. Ca n’a rien d’absolument insurmontable, je me suis cassé des tas de choses depuis que je suis assez grand pour bouger… T’as peut-être pas épousé un boxeur professionnel mais niveau cicatrices, tu es servie. Un jour je te les montrerais une par une ». C’est fou le nombre de conneries que je peux sortir en une journée, comme dirait l’autre… Je cherche le regard de Mila. « On l’aura bientôt. Suffit d’attendre un peu, comme Noël. Sauf que ça ne reviendra pas tous les ans, hein ? Pitié dis-moi que non ». Je baisse les yeux sur son ventre. Tout le monde n’arrête pas de me prévenir – de nous prévenir – de l’enfer que ça va être les premiers mois. Et même si je suis sûr de l’aimer et qu’on s’en sortira vivants, je ne supporterais pas qu’on devienne le genre de couple avec un van pour transporter les 6 gosses à l’arrière et à courir la ville pour les disperser dans leurs activités du samedi après-midi. No way. Never. « Retrouver mon corps aussi... Et que tu me fasses l'amour pendant des heures. » C’est vrai qu’à ce niveau-là, on doit être les jeunes mariés les plus calmes de la ville de Londres. D’accord, j’avais refusé de faire du mal aux bébés au début – et j’ai toujours peur d’ailleurs, rien qu’en touchant le ventre de Mila. Mais maintenant, le temps commence à être long, vraiment long, et le simple fait qu’on m’ait déconseillé de remuer trop (sous-entendu attention sous la ceinture) me donne systématiquement envie du contraire. Esprit de contradiction ? A peine. « Je peux t’assurer que je suis content de pas payer 1£ chaque fois que j’y pense. Ca me rend complètement dingue, même ». Et j’envie notre séjour aux States. Au moment où tout était simple. C’est là-bas qu’on aurait dû rester. Rester six mois de plus, au Brésil, en Californie, peu importe, je l’aurais suivie jusqu’en Russie si elle l’avait voulu, au fin fond de la Mongolie comme dans un trou paumé du Liban. On ne se prenait pas la tête, on passait notre temps à nous asticoter et surtout, on ne s’inquiétait pas de savoir si on risquait de faire du mal à d’éventuel bébé, ou si les injections d’antalgiques suffiraient pour combler la douleur. Je ne regrette pas la naissance prochaine de notre enfant. Jamais. Parce que depuis qu’il est en route, depuis que je me suis fait à cette idée, à l’idée qu’elle serait la mère de mes enfants en plus d’être la femme de ma vie, je ne peux tout simplement pas concevoir ma vie sans elle. Mais là, elle est cruelle. Et je ne suis pas doué avec mes émotions en ce moment. Not at all. Alors, ce n’est pas le moment qu’elle me défie à ce jeu-là… L’espace d’un instant, j’arbore un sourire provocateur. Et pourquoi pas ? Je frôle les lèvres de Mila, mais des picotements dans le dos me font me redresser brutalement, et je lève les yeux au ciel. Merci mon corps, message reçu. Tu peux arrêter maintenant. « Abbott, je te préviens, tu recommences ça et je donne le prénom le plus pourri du monde au bébé quand j’irais faire son certificat de naissance. Genre Armageddon ».

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() message posté Jeu 25 Juin 2015 - 19:07 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « Qu’il y grandisse c’est une chose, mais tu es quand même au courant qu’il va devoir sortir ? Je ne sais pas, j’ai comme la nette impression que bientôt tu vas très, très vite regretter qu’il doive sortir de là où il est » Moi regretter que le bébé soit là? Je grimace et fait mine de réfléchir, bien que la réponse soit évidente. Certes il sera exposé à tous les dangers de ce monde une fois né, mais on a eut la preuve que je n'étais de toute façon pas capable de les protéger avant. Alors oui, j'ai hâte. Qui sait, je serai peut-être même meilleure. « J'en suis consciente et j'ai hâte qu'il soit là. La seule chose que je risque de regretter, c'est de devoir le partager avec tout le monde... Pour l'instant il est juste à nous. » A moi. Même s'il fait partie de Caleb, c'est à travers moi qu'il grandit. Je suis la seule à avoir ce lien déjà si fort avec le petit et je suis certaine qu'Hyland doit attendre sa naissance bien plus impatiemment que moi. Par contre imaginer nos familles et amis respectifs autour, le petit passer de bras en bras m'énerve déjà. Les proches, limites, mais je sais que tout un tas de personne va soudainement s’intéresser à nous pour lui. C'est mon bébé. Je n'ai jamais été le genre de fille à sauter sur l'occasion pour prendre un bébé dans les bras, premièrement parce que je n'étais pas spécialement attirée par eux et deuxièmement parce que j'étais consciente que pour la mère, ça doit être agaçant. J'espère que les gens arriveront vite à la même conclusion que moi.
Je pince les lèvres et baisse les yeux quand il me parle de ses nombreuses cicatrices. J'en connais - heureusement - quelques unes pour avoir passer des heures à contempler sa peau nue, mais je n'ai jamais posé de questions. C'était trop tôt à l'époque pour m'immiscer dans sa vie et son passé. Maintenant certaines seront là pour me rappeler ce que j'ai pu lui infliger, indirectement... C'est déjà bien assez à supporter. Même si je devrais tout savoir de lui, je n'ai pas hâte de découvrir tout ce qu'il a pu endurer au long de sa courte vie. A côté, mon accident de voiture n'est rien, qu'il m'aie plongé dans un coma de trois jours ou non. Au final, je n'en garde pratiquement aucune séquelles même s'il a mis fin à ma carrière. Quel dommage. « On l’aura bientôt. Suffit d’attendre un peu, comme Noël. Sauf que ça ne reviendra pas tous les ans, hein ? Pitié dis-moi que non » Je secoue la tête négativement. « No way. Le prochain attendra au minimum mes 30 ans, retour au plan initial ! » Je n'ai jamais eue une vie toute belle et toute tracée. Je ne suis pas ce genre de fille qui planifie tout, qui savait en quelle année elle allait rencontré l'homme de sa vie, l'épouser, lui donner son premier enfant. J'y ai réfléchi vaguement, comme tout le monde, mais ça me semblait tellement loin que je ne me suis jamais attardée dessus. J'étais juste certaine qu'il me faudrait des années avant d'envisager d'avoir un enfant, si j'en avais un jour un. Je ne suis ni mature, ni maternelle, même si tout le monde me rassure sur le fait que " ça vient naturellement ". J'espère, car il est hors de questions que cet enfant ne soit pas le plus heureux au monde, qu'il aie été désiré à la base ou non. « Je peux t’assurer que je suis content de pas payer 1£ chaque fois que j’y pense. Ca me rend complètement dingue, même » Je me mords la lèvre inférieure et ne peut m'empêcher de sourire débilement. Je ne me sens plus du tout désirable à ses yeux avec ce gros bidon et qu'il puisse avoir envie de moi me rassure. Quoi qu'il peut très bien juste avoir envie de tirer son coup, peu importe avec qui... Mais je garde ma version initiale. Ma main glisse sur sa joue quand il s'approche de moi et je souris contre ses lèvres qui s'éloignent beaucoup trop vite de moi. Petite piqûre de rappel sur sa douleur, je laisse mes épaules retomber et affiche un air désolé. Jouer avec lui, oui, à ses dépends, certainement pas... « Abbott, je te préviens, tu recommences ça et je donne le prénom le plus pourri du monde au bébé quand j’irais faire son certificat de naissance. Genre Armageddon » Je fronce les sourcils et fait mine de réfléchir au prénom proposé. « Pardon. » Dis-je, sincère, avant de rebondir sur sa blague. « C'est pas mal Armageddon. J'suis pas sûre qu'il survive à sa scolarité mais personne ne l'oublierait. » Avec un prénom pareil, il ne risque pas d'y en avoir deux dans sa classe. « T'as déjà pensé à un prénom qui te plairait ? » Je demande plus sérieusement car mine de rien, il est temps que nous ayons cette conversation. Je ne veux pas qu'il s’appelle bébé pendant 4 jours le temps qu'on aie fini de débattre après l'accouchement. « Pas Caleb Jr, pitié. Je déteste cette tradition. » Ne reste qu'à prier que ce n'était pas ce qu'il espérait vu la manière dont je viens de lui balancer. Mais quoi qu'il en soit : no way. En second prénom, à la limite... Mais j'ai assez avec un Caleb à la maison.
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() message posté Jeu 25 Juin 2015 - 21:52 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « J'en suis consciente et j'ai hâte qu'il soit là. La seule chose que je risque de regretter, c'est de devoir le partager avec tout le monde... Pour l'instant il est juste à nous. » Je prends une mine offusquée. « Tu me rassures, j’ai cru que j’allais pas pouvoir y toucher non plus ». Qu’on me rassure, j’aurais au moins le droit de le prendre dans mes bras ? No way, pas envie d’avoir supporté tout ça pour que Mila devienne une de ces mères psychotiques une fois le bébé sorti. Il faudrait que je lui en touche un mot. Un autre jour. Je souris à Mila. J’aime quand elle parle de « nous ». On ne peut pas dire que les gens se bousculent en félicitations autour de nous depuis qu’on est revenu mariés en décembre. Je comprends qu’ils soient déçus et perplexes, mais on a déjà vécu le meilleur et le pire en l’espace de six mois, pourquoi ils ne pourraient pas juste reconnaître qu’on est faits pour être ensemble ? Bientôt bébé Hyland sera là pour leur dire qu’on est tous les trois très heureux, et j’espère que ça leur fera les pieds un moment. « Promis, je freinerais Lena au maximum sur la question. Je doute que tu es des masses de soucis avec Megara, par contre. Sois tranquille ». La tranquillité, ce n’est pas ce qui prime ces temps-ci… Mais ça doit être un rythme à prendre. Fusillade, opérations, grossesse, naissance, quand on a expérimenté une première j’imagine qu’on s’habitue, pas vrai ? Ironie. Je suis soulagé que Mila partage mon avis sur les grossesses à répétition, mais je me sens stupidement heureux de l’entendre parler d’un deuxième bébé. Elle veut attendre, et alors ? Elle peut demander d’attendre encore dix ou quinze ans si ça peut lui faire plaisir, mais le simple fait qu’elle parle de vouloir avoir un deuxième bébé de moi me fait quelque chose. Je prends un air innocent. « Je faisais partie du plan genre tu as fait le plan après moi, ou j’ai été ajouté en tant que rature dans la marge d’un papier froissé ? ». C’est sûr que j’ai déjà pensé à avoir des enfants mais ça s’arrête là. Je ne sais pas si c’est typiquement masculin de ne pas y penser – cela dit je ne jurerais pas que toutes les femmes y pensent automatiquement – mais quant à imaginer à quels moments je deviendrais père pour la première ou sixième fois, y’a quand même un sacré bout de chemin. «C'est pas mal Armageddon. J'suis pas sûre qu'il survive à sa scolarité mais personne ne l'oublierait. » Je hausse les épaules, feignant la désinvolture. « Bah, ça l’endurcira un peu ! Il apprendra à courir vite et finira peut-être médaillé d’or aux jeux olympiques, qui sait. Il nous remerciera pour ce prénom, c’est moi qui te le dis ». Trêve de plaisanterie, si mon fils devait porter ce prénom je me suiciderais. « T'as déjà pensé à un prénom qui te plairait ? » Je me mords la lèvre en baissant les yeux. Je ne sais pas si je devrais être sincère sur le coup ou si je devrais simplement continuer à prendre les choses à la légère et ne pas tout gâcher maintenant. Sauf que je croise le regard de Mila et que je n’ai pas le courage d’inventer un truc stupide pour justifier mon embarras. « Non pas vraiment. Enfin si, une ou deux fois, mais la seule chose dont je me souviens, c’est que je n’avais pensé qu’au sien… à elle. Enfin bref ». J’ai envie de me frapper. Dire que le plan initial était de ne pas ressasser le passer et de penser à l’avenir avec le sourire… Well done, Caleb, well done. Mais à quoi ça sert de toujours tout enfouir comme ça, sérieusement ? Je ne veux pas reproduire le schéma de la vie de couple de mes parents sur la mienne avec Mila. « Pas Caleb Jr, pitié. Je déteste cette tradition. »  Je souris à nouveau dans l’espoir de rester dans une bonne ambiance. « Comment ça, tu ne veux pas d’un clone made in Hyland ? Non sans rire, je ne pourrais jamais le prendre au sérieux, j’aurais l’impression d’appeler un robot. C’est comme si j’appelais mon deuxième chien pareil que le premier ! » Même si techniquement il serait le seul Caleb Hyland sur cette planète, officiellement tout du moins. Encore plus bizarre d’ailleurs. Mon propre fils me volerait mon identité, atroce comme plan. « Mais je t’en prie, file-moi ta liste et je rayerais ceux que je déteste. Je te préviens, pas question de l’appeler Kevin. Ou Edgar. Ou Nathanaël. Et je mets un droit de veto sur les prénoms composés, pitié ».

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() message posté Ven 26 Juin 2015 - 0:31 par Invité

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CALEB HYLAND & SKYE HYLAND

I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « Tu rêves Hyland. Tu changeras les couches autant que moi. Peut-être même plus parce que je serai fatiguée avec l'accouchement, l'allaitement, tout ça... » Je lui adresse un sourire angélique. Ne pas toucher son propre fils? Doux rêve. Je ne compte pas être la seule à me lever toutes les deux heures pour le nourrir, le changer, le bercer... Quoi que, si j'allaite, Caleb risque de ne pas m'être d'une grande utilisé à ce niveau. C'est le genre de questions sur lesquelles je ne me suis pas encore attardée, n'en n'ayant pas vraiment eut le temps jusqu'ici. Dans un sens, ça semble naturel, d'un autre j'ai lu tellement de choses plus dégoûtantes les unes que les autres qu'un biberon et du lait en poudre c'est bien aussi. J'imagine que je déciderai sur le moment. « Je parlais surtout du défilé que je risque d'avoir à la maternité, genre le voisinage, les amis de la famille dont on se fou complètement en vrai mais qui sont là par curiosité... » Je ne suis pas négative, juste réaliste ! Combien de fois ma mère nous a forcé à se rendre à la maternité pour l'accouchement de X ou Y sous prétexte que c'était une " amie proche " (= quelqu'un qui parade avec elle dans ses dîners caritatifs) et que c'était " bien " de montrer sa tête? Je ne veux pas de leur politesse, je sais que le moment venu j'aurai envie qu'on nous laisse tranquille, Caleb, le petit et moi.
« Je faisais partie du plan genre tu as fait le plan après moi, ou j’ai été ajouté en tant que rature dans la marge d’un papier froissé ? » Je souris bêtement et le pince à son avant bras, en espérant que mon geste ne déclenche pas sa douleur. Tout est relié, dit-on. « Dans la marge. Avec un cœur autour de ton prénom, ça vaut bien quelque chose, non? » Je me débrouille pour me relever - les fesses enfoncées dans le matelas et un ventre énorme c'est pas facile - et l'embrasse le long de la mâchoire. « Y'avait pas de plan bien tracé. Juste un vague espoir que je trouverais un jour quelqu'un d'assez bien pour avoir envie de fonder une famille sans pour autant le chercher. Ça a jamais été ma priorité, j'étais trop jeune pour y penser et j'ai zéro patience avec les enfants. » Franchement avoir des enfants étaient sans doute la dernière chose sur la liste de mes priorités en rencontrant Caleb. A 24 ans, on réfléchi à ses prochaines vacances, à la limite à des fiançailles, pas à la couleur du papier peint dans la chambre de bébé. Puis il y avait Raphael. Malgré nos innombrables disputes et séparations, une partie de moi avait toujours su - à tord - qu'on finirait sans doute nos jours ensembles. Ça semblait évident à l'époque, complètement fou aujourd'hui. Je ne l'aimais même plus, c'était juste une habitude, une suite logique... une normalité de l'avoir à mes côtés pour qu'on puisse se disputer un peu plus que la veille. En une semaine, Caleb m'avait fait revoir la définition du verbe aimer, me laissant complètement submergées par tout ce que je ressentais pour lui. « Je pensais sincèrement que j'allais mettre du temps à trouver la perle rare... Encore plus de temps à l'épouser, le délire mariage / bébé jeune c'était pas pour moi. Puis je suis tombé sur un mec qui partait à LA, j'ai cru bon de le suivre histoire de m'amuser " à l'américaine " genre Sprink Break en novembre. Ça a marché quelques jours, puis ce petit con m'a rendue folle avec ses yeux émeraudes et il a changé la pauvre idée que je me faisais de mon futur. » Je souris contre sa mâchoire que j'embrasse une nouvelle fois. « En beaucoup mieux. » Je précise, sait-on jamais. Avec tout ce que nous avions déjà traversé, beaucoup pleurerait, auraient rebrousser chemin. Je ne regrette rien, malgré les remords et la culpabilité qui me rongent sur les événements récents. Si l'on me donnait la chance de recommencer à zéro, je ne changerais absolument rien. Ni le mariage, ni le bébé.

Caleb en revient au prénom du petit et je ris à sa remarque sur notre futur champion. Pour avoir été poussé à bout des années durant, je sais déjà que ce gamin fera du sport si ça lui plait. « Non pas vraiment. Enfin si, une ou deux fois, mais la seule chose dont je me souviens, c’est que je n’avais pensé qu’au sien… à elle. Enfin bref  » Je déglutis et force un sourire, serrant ses doigts entre les miens. Je ne veux pas m'excuser pour sa disparition, parce qu'il essayera encore de me convaincre que je n'y suis pour rien, que c'est lui le coupable... Le fait est que peu importe l'accusé, elle n'est plus là et nous blâmer l'un l'autre ne nous la rendra certainement pas. « T'avais pensé à quoi ? » Je pose ma main sur sa joue et lui souris pour l'inciter à continuer. J'ai fait en sorte que ce soit un sujet tabou jusqu'ici, détournant le sujet dés qu'il en venait à ma grossesse ou à la petite... Mais on doit être capables d'en parler à un moment, je prends sur moi pour le faire ne voulant pas risquer de mettre notre couple à mal à cause de non-dits. « J'y ai pas beaucoup réfléchi... » Je réponds lorsqu'il me parle de lui dresser ma liste. On est au moins d'accord qu'il n'y aura pas de Caleb junior, c'est déjà pas mal. Je réfléchi à ses objections... Nathanaël? Le prénom de mon petit frère, merci mais je passe. Autant l'appeler Caleb ! « Pas de Charles-Edward donc? » Dommage, je lui adresse une petite moue faussement déçue. « J'aime bien les prénoms communs en fait... Rien de tiré par les cheveux, je veux dire. Owen, Jude, Liam, Jamie, Aaron, Wyatt. C'est pas une liste exhaustive, bien sûr. » Ok, j'y ai peut-être un peu réfléchi malgré tout, mais je n'arrive pas à m'arrêter sur un en particulier. Je le regarde d'ailleurs dans les yeux en énumérant mes choix pour voir dans un premiers temps si c'est le genre de prénoms qu'il avait en tête lui aussi et surtout si l'un d'eux déclenche une illumination chez lui.
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() message posté Ven 26 Juin 2015 - 18:50 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻  « Dans la marge. Avec un cœur autour de ton prénom, ça vaut bien quelque chose, non? »  Je fais la moue, haussant une épaule. « J’imagine que ça doit bien valoir quelque chose » . « Y'avait pas de plan bien tracé. Juste un vague espoir que je trouverais un jour quelqu'un d'assez bien pour avoir envie de fonder une famille sans pour autant le chercher. Ça a jamais été ma priorité, j'étais trop jeune pour y penser et j'ai zéro patience avec les enfants. »  Je lui tends la main. « On fait la paire, moi j’ai la patience, mais je suis à peu-près aussi responsable qu’un gamin de six ans. High five ? »  De toute façon, on va bien devoir s’y faire, comme un peu tout le monde. Combien de personnes sont nées avec la science infuse ? « Je pensais sincèrement que j'allais mettre du temps à trouver la perle rare... Encore plus de temps à l'épouser, le délire mariage / bébé jeune c'était pas pour moi. Puis je suis tombé sur un mec qui partait à LA, j'ai cru bon de le suivre histoire de m'amuser " à l'américaine " genre Sprink Break en novembre. Ça a marché quelques jours, puis ce petit con m'a rendue folle avec ses yeux émeraudes et il a changé la pauvre idée que je me faisais de mon futur. En beaucoup mieux. » Je relève doucement son menton, frôlant ses lèvres avec un sourire narquois.  « Quelques jours ? T’es sûre ? Je parie que ça a pris moins de temps encore, impossible de résister à mon charme, en particulier quand je fais la gueule, c’est le top du top, vraiment » . C’est vrai que je lui dois plein de choses. C’est elle qui m’a rendu le sourire, pas jusqu’au point de dire qu’elle m’a redonné goût à la vie – je n’étais pas non plus au bord du suicide –, mais sa présence m’a quand même fait du bien, du début jusqu’à maintenant. Je n’aurais pas pensé en la voyant la première fois de ma vie que ce serait elle que j’épouserais, mais son caractère se complète avec le mien. Qui d’autre qu’elle pourrait m’envoyer sur les roses et que ça me fasse cet effet ? Pas grand monde sans doute. « Je me serais passé des insultes, mais j’imagine que ça manquerait de charme, sans ». Mila et Caleb, back to the start. Ca fait du bien, tellement du bien de revenir à l’essentiel. Elle, moi, des moqueries. Le bonheur ? Quasiment.

« T'avais pensé à quoi ? »  J’ai beau me creuser la tête, ça ne revient pas. Quelle belle idée d’avoir remué le couteau dans la plaie, surtout quand on n’a rien d’intelligent à dire. J’adresse un regard de chien battu à Mila.  « J’ai oublié. Avec les anesthésies et tout, c’est pas bien étonnant… »  Je déglutis en me mordant la lèvre à nouveau. Ca doit être pratique pour elle de me déchiffrer, je suis tellement simple à décoder vu de l’extérieur. Le fait que je me souvienne y avoir pensé mais être incapable de sortir l’idée en question est totalement frustrant, et je suis soulagé qu’elle change de sujet. Concentrons-nous sur celui qui reste, the show must go on… Ou comment passer pour un monstre auprès de sa propre conscience en dix leçons. « Pas de Charles-Edward donc? » Je secoue la tête avec des gros yeux. Hell no.  « Ni de Maximilian-Pierrick. Ou du moins pas tant que je suis encore en vie ni que le monstre en question est à moi. Je dirais bien qu’il faudra me passer sur le corps d’abord mais j’ai peur que tu le prennes au pied de la lettre » . Pas que ça me déplairait, si j’avais l’occasion l’espace d’un instant de me greffer dans le corps de quelqu’un d’autre. Mais pas sûr que Mila serait toujours partante, dans ce cas-là – une partie de moi l’espère très fort en tout cas.  « J'aime bien les prénoms communs en fait... Rien de tiré par les cheveux, je veux dire. Owen, Jude, Liam, Jamie, Aaron, Wyatt. C'est pas une liste exhaustive, bien sûr. » Je la regarde en haussant les sourcils, un sourire en coin flottant sur mes lèvres. « Pas réfléchi hein ? J’ai l’impression que tu as plutôt des idées arrêtées sur la question, moi ». Je la taquine, mais c’est quand même rassurant qu’elle y ait pensé avant moi. Après tout, c’est elle qui le porte. Les risques qu’elle l’oublie en se levant le matin sont assez limités. Je réfléchis un moment aux prénoms qu’elle vient de proposer. « Jamie, j’aime bien, Liam aussi… Wyatt non, c’est toujours le gamin insupportable qui habite la maison d’à côté. Tout le monde connait ce genre de gamins, et dans mon monde ils s’appellent tous Wyatt. Jude, c’est sympa. Un peu Judas mais ça passe » . Au fur et à mesure que j’énumère les prénoms en les commentant, j’essaye d’imaginer la tête qu’aura notre enfant. Comment on peut lui choisir un prénom sans même savoir quelle tête il aura ? On devrait les appeler par un numéro jusqu’à la majorité. Avec un rite de passage à la mode africaine, et tout le bordel. Est-ce qu’il aura des yeux noirs et des cheveux bruns, des cheveux noirs et des yeux bleus ? Quelle plaie. « T’as pas des genres de flash ou des rêves prémonitoires de la tête qu’il aura ? Franchement ça aiderait, si on pouvait commander un flash-forward ! »  Un aperçu pré-livraison en 3D oui. S’il a une tête de terreur, qu’on sache au moins à quoi s’attendre.
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() message posté Lun 29 Juin 2015 - 22:01 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « On fait la paire, moi j’ai la patience, mais je suis à peu-près aussi responsable qu’un gamin de six ans. High five ? » Je frappe délicatement dans sa main, en m'assurant de ne pas lui faire de mal. « J'vais avoir deux gosses à la maison, yay. » Je lève les mains pour montrer ma joie - ironique - et lui adresse un sourire sincère. Je sais comment il est et c'est aussi ce qui m'a plu chez lui, je ne risque pas de m'en plaindre à présent même si ça ne sera pas tous les jours facile. Wait and see, c'est tout ce qu'il nous reste à faire de toute façon. « Quelques jours ? T’es sûre ? Je parie que ça a pris moins de temps encore, impossible de résister à mon charme, en particulier quand je fais la gueule, c’est le top du top, vraiment » Je lève les sourcils, l'air de dire " tu rêves ".« T'es bien sûr de toi Hyland. »  Il a raison et il le sait, c'est pas difficile à deviner. Si je n'avais pas été accro à lui aussi rapidement, nous ne serions pas mariés à l'heure qu'il est. « Je me serais passé des insultes, mais j’imagine que ça manquerait de charme, sans » Je hausse les épaules. C'est comme ça que tout a commencé entre nous : par des insultes, à se remballer et se taquiner H24 en jouant - si ça avait été sérieux, il m'aurait probablement mis dans le premier vol pour Londres. Même lorsque nous avions (enfin) admis vouloir être ensembles - ou du moins cesser de draguer ailleurs - ça avait été dit en gueulant. Ça nous avait plutôt réussi alors pourquoi arrêter? Pas tout de suite en tout cas, car après il allait falloir montré l'exemple au petit, qu'il évite d'aller raconter à l'école que papa / maman passaient les journées à se tacler.

Je lui souris pour le rassurer lorsqu'il me dit avoir oublié le prénom auquel il avait pensé pour notre petite fille. A quoi bon de toute façon? Elle n'est plus là, je ne veux plus en parler. Je veux oublié cet épisode et me concentrer sur ce que nous avons, sur notre petit garçon, même si je culpabilise à la "zapper" comme ça. « Pas réfléchi hein ? J’ai l’impression que tu as plutôt des idées arrêtées sur la question, moi » Je lui adresse une petite moue désolée. J'ai dressé cette liste dans mon esprit sans savoir ce qui lui plaisait à lui, mais encore une fois, rien n'est décidé. Même si je sais que je ne céderai pas à un prénom étrange qui ne me plait pas le moins du monde. J'ai beau être prête à me plier en quatre pour le rendre heureux, le prénom du petit fait partie des rares sacrifices que je ne suis pas prête à faire. Il faut qu'il nous plaise, à tous les deux. « Jamie, j’aime bien, Liam aussi… Wyatt non, c’est toujours le gamin insupportable qui habite la maison d’à côté. Tout le monde connait ce genre de gamins, et dans mon monde ils s’appellent tous Wyatt. Jude, c’est sympa. Un peu Judas mais ça passe » Je ne peux m'empêcher de chantonner Judas de Lady Gaga quelques secondes avant de me concentrer à nouveau sur la conversation en souriant. Il vient de ruiner ce prénom, je ne pourrai plus y pensé sans voir le clip de la pop-star ou pensé à ce "surnom" qui ne me plait pas du tout. « T’as pas des genres de flash ou des rêves prémonitoires de la tête qu’il aura ? Franchement ça aiderait, si on pouvait commander un flash-forward ! » J'agite la tête négativement. Malheureusement je n'ai rien d'un super-héro ou d'un humain aux pouvoirs inexpliqués. « Je ne suis qu'une pauvre humaine. On devrait peut-être appelé Alice, tu sais la sœur d'Edward, le vampire? Peut-être qu'elle pourrait nous aider. » Je donne quelques détails pour le situer, mais j'ignore s'il a ou non vu twilight. Ça a été la folie mais les mecs ont tendance à se la jouer " non ça m’intéresse pas " même ceux qui connaissent le film par cœur. « J'espère qu'il aura tes yeux. Chaque fois que j'essaye de l'imaginer, je fini par me demander comment tu étais toi, bébé. J'ai tendance à oublier que normalement, il me ressemblera un peu à moi aussi. » Mais si c'est une copie conforme de son père, j'achète. Je me moque bien qu'il aie mon nez ou mes lèvres, son père est parfait à mes yeux... Et lui je l'aimerai peu importe à qui il ressemble. Il sera le plus beau bébé du monde et que personne n'ose me dire le contraire. Je laisse mes doigts glisser sur les joues de Caleb et inspecte ses traits, que je connais pourtant par cœur, en attendant l'illumination. Le prénom ne doit pas juste faire mignon sur lui bébé mais lui aller plus tard... Et je n'arrive pas à me sortir de l'esprit qu'il ressemblera à son père comme deux gouttes d'eau. Sans doute parce que c'est un petit garçon, puisque je m’imaginais également une mini-moi pour notre fille. « Oliver? » Je réalise à peine que je le prononce à voix haute, perdue dans mes pensées. J'observe Caleb et m'explique sur le prénom en question. « J'adorais ce prénom petite, je voulais d'ailleurs que Nate s'appelle comme ça. Même si les gens vont lui parler d'Oliver Twist toute sa vie... Ou Oliver Queen, c'est plus de notre génération. » J'observe Caleb et espère que ça lui plait. C'est con, mais ça me semble soudainement évident, je me demande d'ailleurs comment je ne l'ai pas proposé plus tôt alors que toutes mes poupées s'appelaient Olivia ou Oliver selon le sexe que je leur attribuais. Même si j'adore, je veux qu'il l'aime autant que moi et si ce n'est pas le cas, nous continuerons à chercher. il nous reste 2 mois et demi, on devrait pouvoir tomber d'accord d'ici là... Espérons.
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() message posté Sam 25 Juil 2015 - 21:10 par Invité

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I’ve heard words fly on electric currents, a look in the eye like an unborn torrent. does it take a trophy to turn a page and pass through life as a jilted sage ? ✻✻✻ « T'es bien sûr de toi Hyland. » Je lui souris avec insolence. Toujours quand il s’agit de mon charme. Ahem. Cela dit à bien y regarder… C’est grâce à ma persévérance – et à mon absence totale de sang-froid et de self-control – qu’on s’apprête à fonder une famille. A défaut d’avoir obtenu la reconnaissance et la crédibilité d’un vrai couple aux yeux de nos proches et de nos familles, on peut au moins dire que ça a fonctionné jusqu’à présent… Yay. « J'espère qu'il aura tes yeux. Chaque fois que j'essaye de l'imaginer, je fini par me demander comment tu étais toi, bébé. J'ai tendance à oublier que normalement, il me ressemblera un peu à moi aussi. » Je suis touché. Mais honnêtement, qu’il me ressemble ou pas, je préfère me dire que tant qu’il est en bonne santé et ‘normal’, il sera le plus beau bébé du monde pour moi. Cela dit je ne suis pas sûr d’apprécier la blague s’il nous arrive avec la tête de Kirikou, mais je préfère me dire que les risques sont moindres. C’est tellement dur de trouver ce qui va constituer l’identité même d’une personne sans la connaître. Comment savoir qu’on ne fait pas une erreur monumentale ? Avoir un nom de famille c’est une chose, mais c’est quelque chose que l’on partage avec toute sa famille, dans un sens c’est personnel mais pas tant que ça. Alors qu’un prénom, c’est quand même quelque chose de colossale dans une vie. Je sais ce que c’est que de détester son prénom au point de vouloir en changer, je n’ai pas envie que ça arrive à mon fils de la même façon – même si en soit, ça n’a pas influencé ma vie au point de la bouleverser complètement. Je regarde Mila. « J’ai pas tellement changé depuis que je suis petit, et dis toi que s’il a la même tête que moi, il aura aussi celle de son grand-mère… Pour le reste, je m’en fiche qu’il ait mes yeux, tant qu’il aura tous les bons côtés de sa maman. Les bons hein. Seulement les bons. » Je la taquine gentiment. De toute façon, même s’il a les caprices de maman avec, difficile de ne pas l’aimer s’il a ne serait-ce que la moitié du charme de maman. Hem. J’ai intérêt à m’endurcir un peu. « Oliver? » Je croise le regard de Mila. « Oliver. Pas mal.»  « J'adorais ce prénom petite, je voulais d'ailleurs que Nate s'appelle comme ça. Même si les gens vont lui parler d'Oliver Twist toute sa vie... Ou Oliver Queen, c'est plus de notre génération. » Je hausse les épaules. « Oliver Twist, sérieusement, la moitié de sa vie il sera tranquille parce que les gamins ignoreront jusqu’à son existence. Pour Oliver Queen, c’est plutôt classe, il aura de la chance s’il a autant de ressources physiques et morales que lui ». Soyons clairs, jamais il ne mettra les pieds sur un bateau, no way. J’essaye d’imaginer un petit Oliver Hyland, de lui donner une couleur de cheveux, un visage, des yeux, une voix. Pas facile, mais l’idée commence à faire son chemin. J’aime bien Oliver. Je lui souris. « Donc… Oliver. Je pense qu’on a encore le temps de se décider pour le ou les autres prénoms ». Même si elle tient à l’appeler Maurice ou Michel, peu importe, les gens s’en fichent toujours des autres prénoms. Deux mois et demi, avant que ce petit monstre ne débarque dans nos vies. Je suis à la fois surexcité et légèrement, très légèrement tendu. S’il ne m’aime pas ? S’il se met à pleurer chaque fois qu’il est dans mes bras ? Un de mes cousins faisait ça quand il était bébé, et maintenant il a rompu tous les liens avec son père qu’il déteste à mort. Je déglutis. Ouh. Pitié non. Pourvu qu’il ait hérité des gènes Abbott. Les gènes Hyland ont tendance à être légèrement surexcités et parfois névrosés. S’il peut avoir mieux niveau patrimoine génétique, yeux bleus ou pas, autant qu’il le prenne. Non ? « Au fait, je te l’ai jamais dis mais… j’apprécie le fait que tu m’aie pas frappé quand je t’ai demandé en mariage. Même si la soirée était pas une réussite, on a échappé au pire dans un sens. Si tu m’avais jeté, on aurait eu des histoires à raconter à nos petits-enfants, mais séparément ».
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