(✰) message posté Lun 15 Juin 2015 - 20:15 par Nathanael E. Keynes
What you (don't) know
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Mardi 09.06.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
« Hey Handsome ! Je vais dîner avec une pote ce soir, je sais pas à quel heure je vais rentrer, alors vaut peut-être mieux que je te laisse dormir tranquille vu qu'on se lève tôt demain. Promis, je me rattrape demain ! Bonne soirée ! »
C'est pas vraiment la première fois que je lui fais faux bond parce que je vois Prim. Ça aurait pu être pour le groupe aussi, mais le plus souvent, il faut bien admettre que c'est pour la voir elle. Pas même Adri, mais vu comme elle est prise entre la fac et les préparatifs de son départ prochain - à nouveau et définitivement - ça n'a pas vraiment grand chose de surprenant. Et c'est pas la première fois que je me dis qu'il faudrait que j'explique à Tyler ce qu'il se passe réellement avec elle parce que même s'il déconne parfois en me souhaitant une bonne soirée avec mon amant, je vais finir par le blesser - quoi qu'il en dise - et c'est bien la dernière chose que je souhaite.
Quand je regarde ma vie sociale aujourd'hui, comparée à celle que j'avais il y a tout juste un an, je sais pas trop ce que je dois en penser. Il y a des liens qui se sont créés, et d'autres qui sont en train de se briser je crois, bien malgré moi. D'autres encore se sont clairement consolidés et puis... il y a lui, chez qui je suis en train de monter ce soir, comme promis. Si on m'avait dit, y a un an, qu'aujourd'hui j'aurais arrêté de coucher à droite à gauche, que Lucky Strikes aurait plus ou moins cessé d'exister, en tout cas dans sa forme première, et que mon meilleur ami serait parti pour rester à l'autre bout du monde, je crois pas que je l'aurais cru. Pas plus que j'aurais cru que j'aurais pu regretter Julian au Times et pourtant... Comme quoi faut jamais jurer de rien.
Il est pas très tard quand je débarque sur le palier de Tyler ce soir, en me demandant un peu comment je peux aborder toute l'histoire des "autres Lewis" alors que je parle jamais de ma famille et qu'il a donc, sans doute, à peu près zéro idée du bordel dans lequel je suis sans cesse fourré - et à vrai dire, si je pouvais lui éviter ça, ça serait franchement pas de refus, parce que personne a besoin de ça... J'ai frappé quelques coups à sa porte, mais pas de réponse et vu l'heure, sans doute n'est-il pas encore rentré. Un voisin d'un étage supérieur, si, manifestement, qui me regarde avec insistance en passant et à qui je fais juste un petit salut de la main, sans la moindre intention de bouger de ce paillasson avant que le propriétaire de l'appart' devant lequel je squatte ne me rejoigne. Bon c'était sans compter l'ouverture de la porte en face sur un petit vieillard que je soupçonne d'être la commère du quartier. Ou un fan de notre histoire qui ne loupe pas un épisode, à la manière de ces ménagères accrocs aux séries américaines mièvres du genre feux de l'amour et autres amour, gloire et beauté...
« Mr Morrison, bonsoir ! »
Je me suis levé pour lui serrer la main, et l'entendre me demander un service, comme il le fait souvent avec Ty. Et quelque part, ça me fait plaisir de faire partie des murs ainsi à présent. Alors je suis redescendu pour aller faire la petite course qu'il destinait sans doute à Tyler à l'origine, mais puisque j'avais rien d'autre à faire... Je lui ai proposé de lui prendre son courrier au passage, et je suis juste en train de frapper à sa porte pour lui remettre tout ça quand Ty' nous rejoint sur le palier...
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 21 Juin 2015 - 2:19 par Invité
Il était déjà presque 18h30 lorsque je me décidai enfin à rentrer chez moi après une journée de boulot plutôt longue et éprouvante. En ce moment, le patron de ma boîte n’arrêtait pas de nous mettre la pression dans le but que l’on finisse le projet d’un client important dans les délais qui nous étaient impartis et cela me stressait – et donc, par association logique, m’énervait – plus qu’autre chose… Surtout que l’on ne pouvait pas faire davantage que ce qui nous était demandé. Nous faisions déjà tous des heures supplémentaires pour satisfaire au besoin de notre patron, nous n’allions pas non plus coucher sur notre lieu de travail. Certes, je n’avais peut-être pas de vie en dehors du boulot – contrairement à d’autres qui devaient rentrer chez eux auprès de leur famille –, mais aussi dévoué que j’étais à mon travail, je n’étais pas fou au point de rester travailler toute une nuit. Surtout que la boîte était bien obligée de fermer à un moment donné de la soirée, à moins que l’on se laisse volontairement enfermer à l’intérieur de l’établissement, mais il ne me semble pas que cela soit déjà arrivé et que cela arrivera un jour…
Après avoir passé une petite demi-heure dans les transports quelque peu bondés à cette heure de la journée où tout le monde avait eu la même idée que moi en se décidant à rentrer chez eux après une longue journée de boulot, j’arrivai enfin dans le quartier d’Hammersmith dans lequel mon immeuble se trouvait à un tout petit peu plus de cinq minutes à pied de la station de métro. Je traversai ensuite le hall d’entrée et montai les trois étages qui me séparaient de mon appartement comme j’en avais pris l’habitude depuis mon emménagement à Londres il y avait de cela presque six ans.
Une fois arrivé à mon étage, j’eus la surprise de voir mon voisin de palier en compagnie de Nate – dont la présence ici n’était pas surprenante en soit puisqu’il venait squatter mon appartement (et mon lit, en particulier) presque tous les soirs. Cependant, si j’étais tout de même assez poli pour dire bonjour à Mr Morrison – j’étais bien élevé malgré ce que l’on pouvait en dire –, je ne m’attardai pas à discuter avec eux et j’ouvris la porte de mon appartement avant d’en franchir le seuil, soulagé de pouvoir enfin profiter du confort de chez moi. Je pris tout de même soin de ne pas refermer entièrement la porte derrière moi afin que Nate puisse entrer lorsqu’il aurait fini de jouer les commères avec mon voisin – ce que je n’appréciais pas particulièrement, d’ailleurs… Après tout, il avait déjà réussi à s’incruster à long-terme dans mon lit et un peu aussi dans ma vie en devenant ami avec mon meilleur ami, je n’avais pas non plus envie qu’il joue les résidents permanents en se liant d’amitié avec mes voisins… Il n’était qu’un invité provisoire et ces derniers ne devaient normalement jamais rencontrer personnellement les personnes habitants dans le même immeuble de là où ils avaient été invités – même si cette invitation se renouvelait tous les soirs.
Après avoir déposé mes affaires dans l’entrée, je m’affalai dans mon canapé la télécommande à la main dans le but de me poser un peu avant de commencer à préparer à manger.
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Lun 22 Juin 2015 - 17:17 par Nathanael E. Keynes
What you (don't) know
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Mardi 09.06.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
J'avoue, j'espérais un peu que j'aurais eu le temps de prendre congé de Mr Morrison avant que Tyler n'arrive et je m'attendais un peu à une pique du genre que je m'étais planté d'appart quand il a débouché sur le palier comme je donnais à son voisin ses courses et son courrier et lui rendais ses clefs. Mais non rien, et même si j'ai tourné la tête pour lancer un « Hey Handsome... » qui s'est un peu perdu dans les airs, tout ce qui a suivi n'a été que salutations d'usage pour le vieillard qui me congédie avec un petit sourire en coin - mais quel concierge celui-là - avant que Ty' ne disparaisse derrière la porte de son domicile. Vu l'heure qu'il est, je ne doute pas qu'il soit d'humeur assez maussade. Plus la frustration de ne pas m'avoir eu dans son lit la veille peut-être. Et l'agacement parce qu'il m'a trouvé sur le pas de la porte de son voisin. Hum... J'ai bien choisi mon jour pour me décider à lui parler de Prim. Mais si je le fais pas ce soir, je suis pas sûr d'arriver à me pousser au cul pour parler de nos familles dégénérées avant longtemps. Et puis je me suis promis que je le ferais. Je m'efforce toujours de tenir mes promesses, je vais pas faillir juste aujourd'hui, hein ?
Je suis quand même pas serein quand je pousse à mon tour sa porte qu'il a laissée entrouverte avant de la refermer soigneusement derrière moi, puis de retirer blouson et chaussures et de les entreposer sagement là où j'ai pris l'habitude de le faire. Il est déjà installé - affalé - devant la télé, et comme je suis descendu pour Mr Morrison, j'en ai profité pour ramener quelques bières et une bouteille de vin, si bien que je m'approche et m'appuie sur le dossier du sofa avant de prendre la parole, tout près de lui.
« Dure journée ?... »
Mouais dans le genre je souligne les évidences, je me pose un peu là... J'enchaîne aussitôt, histoire de tenter d'éviter les sarcasmes que je verrais bien arriver là - d'autant que j'en serais assez capable aussi à sa place...
« J'ai ramené quelques I.P.A. et une bouteille de Bordeaux, il y a quelque chose te ferait envie ? »
Je recule pour mieux sauter, je me doute bien, mais je sais franchement pas trop comment aborder le sujet et sans doute que j'essaie un peu de gagner du temps, plus ou moins consciemment. Mais je sais franchement pas comment je dois lancer ça et rien de tout ce que j'ai pu envisager jusqu'à maintenant ne me semble pertinent. D'autant moins, donc, qu'il a franchement pas l'air de super bonne humeur. Et je crois que dans un premier temps, je vais éviter de lancer les hostilités et lui laisser un petit moment de détente au moins... que ce soit autour d'une bière, d'un repas, ou dans mes bras. Alors je lui laisse complètement le choix, tout à sa disposition pour ce dont il peut avoir envie à cet instant. On aura bien assez le temps d'aborder le sujet délicat plus tard dans la soirée, n'est-ce pas ?
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 23 Juin 2015 - 23:13 par Invité
La journée avait été longue et stressante et je n’avais franchement pas envie de m’attarder sur le palier de mon appartement dans le seul but de discuter du beau temps avec mon voisin et le type qui partageait mon lit. Surtout que, j’avais beau sincèrement apprécié Mr Morrison, nous étions loin d’être proches. Il était vrai qu’il m’arrivait de lui rendre certains services lorsqu’il me le demandait gentiment, mais cela restait plutôt rare et la relation que nous entretenions restait celle d’un voisin à un autre. La seule et unique fois où je m’étais permis d’approfondir mes relations avec l’un de mes voisins d’immeuble avait été avec Damian qui habitait l’appartement juste au-dessus du mien. Et encore, je n’avais su qu’il faisait partie de mon voisinage seulement lorsqu’il m’avait ramené chez lui – au moins, le retour jusque chez moi ne fut pas long.
- Dure journée ?... me demanda Nate qui m’avait finalement suivi presque immédiatement à l’intérieur de mon appartement et qui s’était appuyé sur le dossier du sofa dans lequel j’étais installé – ou plutôt, affalé – après avoir déposé ses propres affaires à l’entrée.
- Hmm… n’eus-je alors que pour seule réponse. Après tout, pourquoi exprimer ce que je ressentais par des mots alors que l’on pouvait le comprendre rien qu’en me regardant. Et puis, je n’étais pas de ceux qui aimaient raconter leur journée de long en large et en travers, bien au contraire. Je me rangeais plutôt dans la catégorie de ceux qui, une fois rentrés chez eux, préféraient oublier la journée de travail qu’ils venaient d’accomplir devant une émission de télévision plus ou moins merdique, une bière à la main. J’étais d’ailleurs justement devant une émission de télévision merdique, mais il manquait tout de même la bière – ce qui était le plus important, vous en conviendrez…
- J'ai ramené quelques I.P.A. et une bouteille de Bordeaux, il y a quelque chose te ferait envie ? proposa justement Nate au bon moment, comme s’il venait tout à coup de lire dans mes pensées.
- Une bière, lui ordonnai-je alors presque, tout en tendant mon bras droit en arrière dans le but de récupérer la bouteille en question. Une fois que Nate me l’eut remise, je la décapsulai rapidement avec une habilité qui prouvait à quiconque pourrait en douter que j’avais l’habitude de faire ce genre de choses – j’étais néanmoins loin d’être un ivrogne ! Puis, après avoir bu une longue gorgée de cette bière anglaise plutôt populaire dans notre contrée et ailleurs, je levai entièrement la tête afin de pouvoir plonger mon regard dans celui du jeune homme placé derrière le sofa et rajoutai, un petit sourire amusé aux lèvres : Et une pipe.
Rien de tel pour évacuer les tensions, non ?...
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Mer 24 Juin 2015 - 7:50 par Nathanael E. Keynes
What you (don't) know
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Mardi 09.06.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
Je crois pas que j'ai spécialement envie de savoir ce que Ty' a pu faire avec son voisin du dessus. Me limiter aux civilités d'usage et à rendre service à sa commère de voisin d'en face, ça me convient tout à fait comme ça. Que ça dérange le beau gosse affalé dans le canapé presque en-dessous de moi, en revanche, me pose légèrement problème, parce que je me vois mal ignorer le petit vieux d'à côté, d'autant qu'il est plutôt sympathique. Alors pour l'heure, je passe ça sous silence, même si la mention de sa journée harassante n'est peut-être pas non plus l'idée du siècle.
Un « Hmm… » qui tient presque plus du grognement qu'autre chose pour réponse me donne le ton. Alors je m'efforce de proposer un peu tout ce que j'ai à proposer pour l'aider à se détendre un peu, et je suis pas très surpris de sa réponse, main tendue d'office en ma direction.
« Une bière. »
Ta maman t'a pas appris à dire s'il te plaît Beau Gosse ? Je nous revois y a un peu moins d'un an tiens, comme il se proposait déjà de passer sa langue sur mon corps avant même d'avoir dit bonjour et un petit sourire étire mes lèvres. Je me formalise pas plus que ça, attrape une des dites bières que je lui tends puis m'empare d'une autre bouteille pour moi. Je lui aurais bien proposé de l'ouvrir, mais il m'a devancé avec habilité, et je n'ai pas vraiment eu le temps de faire de même avec la mienne qu'il tournait déjà la tête vers moi, un regard et un sourire sans équivoque sur le visage...
« Et une pipe... »
J'avoue, je lâche un petit rire sur le coup, avant de venir prendre ses lèvres.
« Glad to be of service... »
Une référence à la con dont tout le monde se fout passée, j'ai fait le tour du sofa, reposant ma bière sur la table basse au passage, et je suis venu l'embrasser à nouveau, avant de soulever son t-shirt et dégrafer son pantalon. Y a un peu plus de deux mois, je me plaignais d'être que son sextoy, mais même si ça y ressemble toujours pas mal, je sais que ce n'est pas uniquement ça. Il en aurait trouvé un autre sinon, et même s'il s'est abandonné dans d'autres bras en mon absence, le fait que je sois là, encore aujourd'hui, et presque tous les soirs, ça reste une preuve de ce que je souhaite : être quelqu'un de spécial à ses yeux, à lui au moins. Je ferais plus partie du décor sinon. Puis c'est pas comme si ça me déplaisait de lui faire plaisir, et les réactions de son corps à mes baisers et mes caresses ne font que m'encourager.
Je ne suis satisfait qu'une fois qu'il a atteint l'extase, me redresse une fois que j'ai avalé sa semence pour reprendre l'ouverture de ma bière comme si cet intermède n'avait pas eu lieu - ou presque parce que mon propre corps est évidemment pas resté insensible à tout ça, et que si je fais mine de rien, l'excitation m'a quand même clairement gagné et mon jean devient légèrement trop serré - et en boire une longue gorgée, un sourire lubrique sur les lèvres. Je suis venu m'installer près de lui, chercher un nouveau baiser tandis que ma main libre le rhabille vaguement. Je vais éviter de lui demander s'il se sent mieux maintenant - la grande classe - et je continue de l'embrasser encore un instant, avant de porter mes lèvres à ma bouteilles plutôt qu'aux siennes. Je vais peut-être laisser passer quelques instants, je crois, avant d'aborder le sujet houleux, mais à vrai dire, je sais toujours absolument pas comment aborder ça... Et puis on n'est pas à cinq minutes près, hein ? L'air de rien, le regard faussement plongé dans la télé que je ne regarde pas vraiment, je finis par lui demander.
« Tu veux manger quoi ?... »
Sous-entendu « je vais passer en cuisine, je te laisse tranquille sur le canapé », ouais... Ca sera peut-être plus facile à lancer autour d'un dîner... et d'une bouteille de vin. Je sais pas, tous les moyens sont bons pour repousser l'échéance, je crois en fait, mais je me voile encore un peu la face, tente de gagner du temps, même si ça ne rime pas vraiment à grand chose...
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 24 Juin 2015 - 22:33 par Invité
Je devais bien avouer que la façon dont j’avais presque ordonné à Nate de procéder à une fellation sur ma petite personne – dont le membre viril était loin d’être petit – semblait quelque peu me mettre dans la position d’un maître face à son esclave sexuel. Seulement, j’avais beau dire les choses d’une manière qui pouvait parfois donner l’impression que je n’étais qu’un maniaque du contrôle, je n’avais encore jamais forcé quelqu’un à faire quelque chose dont il n’avait pas envie. Nate le savait d’ailleurs parfaitement – comme tous mes partenaires sexuels avant lui –, ce n’était donc absolument pas sous la contrainte qu’il se mit à genoux devant moi pour ensuite soulever légèrement mon haut et dégrafer mon pantalon dans le but de sucer le liquide séminal hors de moi. Par ailleurs, j’étais très certainement loin de me tromper en avançant l’idée qu’il en ressentait lui aussi un certain plaisir. La bosse qu’il était possible d’apercevoir clairement déformer l’entrejambe de son pantalon en était une preuve suffisante.
Le plaisir grandissant que je ressentais grâce à la langue et aux lèvres de Nate finit tout à coup par exploser dans sa bouche et il avala ma semence sans aucune hésitation. Je fus d’ailleurs assez étonné de sa décision – ou peut-être n’était-ce qu’un oubli – de ne pas utiliser de préservatif, ce qui était généralement indispensable lors de tous rapports sexuels dont la fellation faisait partie. Cela démontrait une confiance en moi que je préférais qu’il n’ait pas, non pas parce que j’allais régulièrement passer mes nuits dans les bras d’autres hommes – bien que parfois l’envie n’en manquait pas, il me rendait visite assez souvent pour savoir que ce n’était pas le cas –, mais cela me mettait une pression supplémentaire concernant ma fidélité.
- Tu veux manger quoi ?... me posa-t-il la question après avoir fait passer le goût de mon sperme par plusieurs gorgées plus ou moins longues de la bière qu’il avait apportée, tandis que je rangeais dans mon boxer ce qu’il y avait à ranger et que je reboutonnais mon pantalon.
- T’as encore faim ? lançai-je alors par simple plaisanterie avant que l’air amusé formé par l’expression de mon visage ne se transforme en air suspicieux. Mais dis-moi… T’es vachement serviable ce soir, me fis-je tout à coup la réflexion, ce qui me parut franchement suspect. Bon, je devais certes bien avouer qu’il n’avait jamais montré de quelconques réticences à m’aider dans les tâches ménagères – même lorsque cela ne le concernait pas directement tel que le ménage –, mais je ne me rappelais pas l’avoir déjà vu aussi conciliant… Qu’est-ce qui t’arrives ? Qu’est-ce que t’as fait comme connerie ? l’accusai-je immédiatement sans même savoir de quoi il en retournait. Si cela se trouvait, il n’avait absolument rien à se reprocher et voulait simplement se montrer serviable. Mais bon, on n’était jamais trop prudent…
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Mer 24 Juin 2015 - 23:34 par Nathanael E. Keynes
What you (don't) know
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Mardi 09.06.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
Certes, c'était un peu comme un ordre mais... Mais en fait non, pas tant que ça, je sais très bien que si j'en avais pas eu envie, il m'aurait jamais forcé à quoi que ce soit, et je me sens pas le moins du monde obligé de lui faire plaisir. J'en ai juste envie. Bon avec une petite idée derrière la tête, d'accord, mais ça n'empêche pas, ça n'aurait pas forcément changé grand chose si je n'avais pas eu des révélations à lui faire après. Ou peut-être qu'on serait passé vers sa chambre et que préservatif et pénétration aurait succédé la fellation, peut-être.
Le fait est que ça aura pas été le programme du soir, et si je me suis pas vraiment posé quant à la sûreté de la chose - exploit - c'est un peu tard quand il a déjà atteint l'orgasme. A vrai dire, je crois que plus ou moins consciemment, j'ai quelque part dans un coin de ma tête le fait qu'il était à peu près aussi scrupuleux que moi sur le port du préservatif alors... Alors ouais ça veut rien dire, ça peut ne pas toujours avoir été le cas, et je vais essayer de pas paniquer tout de suite à ce sujet-là sachant qu'il a été voir ailleurs en prime durant mon mois d'absence. C'est pas le moment. J'aurais le temps de m'inquiéter de ça plus tard, de toute façon, je peux pas revenir en arrière. Alors je passe un peu tout ça sous silence et reviens sur des choses on ne peut plus anodines - bien que ça ne soit pas le but initial de la soirée non plus.
« T’as encore faim ? »
Une gorgée de bière à nouveau avalée, je souris.
« T'es mignon Handsome, mais c'est pas si nourrissant que ça... »
Evidemment, je suis pas très fan de l'air soupçonneux qu'il arbore la seconde qui suit... Et sa question ne va pas vraiment arranger les choses et fait légèrement retomber mon sourire.
« Mais dis-moi… T’es vachement serviable ce soir. Qu’est-ce qui t’arrive ? Qu’est-ce que t’as fait comme connerie ? - Tout de suite ! »
Je prends un air offensé et en réalité, c'est pas complètement feint, mais pas parfaitement sincère non plus.
« Je peux pas avoir envie de te faire plaisir sans arrière-pensée, donc ? »
Je suis juste en train de m'enfoncer, donc... Autant se lancer, n'est-ce pas ? Après tout je me suis promis d'en parler ce soir, c'est un peu le moment pour, et si je recule là maintenant, je suis sûr de pas trouver la force de revenir sur le sujet alors...
« J'ai pas fait de connerie, ou alors faudra m'expliquer quoi, parce que je suis pas au courant. C'est juste que... »
Le programme télé a tourné aux informations et le sommaire annoncé par le présentateur va me tuer - si c'est pas le reste. Ils étaient obligés de commencer par ça, hein ?
« Bon bah je savais pas par où commencer, mais ils ont trouvé pur moi je crois. T'as suivi cette histoire un peu ? »
Ca, c'est l'affaire Lewis. Pas sa famille à lui, celle des super-potes de mon père. Celle de Prim. Ma fiancée imposée, même si je crois pas que ça soit toujours d'actualité, ça, à présent. Je me suis tourné vers mon amant, et puis j'ai attrapé la télécommande, coupé le son de la télé, lâché un profond soupir en passant une main nerveuse dans mes cheveux tandis que l'autre reste crispée sur ma bière.
« J'aime pas trop parler de ma famille, mais... Je crois que y a des trucs que t'as le droit de savoir. Ce Lewis-là, le père, je veux dire, c'est un pote de mon paternel... Un ancien militaire, qu'est censé avoir réussi dans les affaires et... Manifestement pas de manière très très réglo. Et euh... Ben la personne avec qui j'étais hier et la plupart du temps quand je viens pas te rejoindre si je suis pas en répét' en fait, c'est sa fille, Primrose. »
Bon, jusque-là, ça doit lui faire une belle jambe, mais... va falloir que je termine mon récit, je suppose et c'est bien ce que je redoute le plus.
« Quand le scandale a éclaté, elle était au courant de rien, et elle a pas encaissé. Elle a tenté de mettre fin à ses jours et... Enfin je veux pas la laisser gérer ça toute seule... »
Si je m'arrête maintenant, je continuerai jamais, alors j'enchaîne, un peu trop vite, un peu comme si j'espérais que ça passe plus facilement comme ça, un peu comme on dit que ça fait moins mal quand on retire un sparadrap d'un coup - ce sur quoi je reste toujours assez sceptique, mais passons.
« Le truc c'est que... C'est pas juste la fille d'un pote de mes vieux... Enfin jusqu'à y a un peu moins d'un an, si... Mais c'était avant qu'ils décident de nous... »
Je peux pas dire ça. Je peux pas dire ça. Je peux pas dire ça. Je peux pas dire ça. Je peux pas dire ça.
« ...fiancer... »
Je peux m'enfuir tout de suite ou bien... ? Je bouge pourtant pas de son canapé, attendant un instant sa réaction. Je sais pas trop bien comment il va le prendre, je sais juste que dans ma tête, jusque-là, ça avait aucune valeur d'engagement tout ça, et Prim était juste une pote. Ce qui reste vrai. Il m'aura seulement fallu pas mal de temps pour réaliser que c'était peut-être pas si anodin que ça pour les gens autour de nous, en fait...
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 1 Juil 2015 - 22:43 par Invité
- T'es mignon Handsome, mais c'est pas si nourrissant que ça... fit remarquer Nate à ma petite plaisanterie concernant les vertus nutritives de ma semence. Et si l’atmosphère qui régnait entre nous en cet instant était plutôt bon enfant, les doutes qui m’assaillirent tout à coup à propos des raisons qui le poussaient à se comporter de manière un peu trop accommodante à mon goût la rendirent tout à coup quelque peu tendue. Tout de suite ! Je peux pas avoir envie de te faire plaisir sans arrière-pensée, donc ?
- C’est le cas ? répondis-je alors à sa question par une autre question.
- J'ai pas fait de connerie, ou alors faudra m'expliquer quoi, parce que je suis pas au courant, se défendit-il presque du tac au tac, avant que son attention ne se porte finalement sur le programme télévisuel qui venait de changer pour diffuser les informations. C'est juste que... Bon bah je savais pas par où commencer, mais ils ont trouvé pur moi je crois. T'as suivi cette histoire un peu ? me demanda-t-il, en désignant le poste de télévision sur lequel des images de parfaits inconnus défilaient.
- Absolument pas. Et je me demandai franchement pourquoi il me parlait de cette histoire…
- J'aime pas trop parler de ma famille, mais... Je crois que y a des trucs que t'as le droit de savoir, commença-t-il alors, ce qui eut le don évident de piquer ma curiosité. Il était vrai que je ne connaissais absolument rien de la famille de Nate, tout comme lui ne connaissait absolument rien de la mienne. Il me semblait que lui comme moi n’aimions pas trop nous dévoiler de ce côté-là, mais cela était loin de me déranger, bien au contraire… Ce Lewis-là, le père, je veux dire, c'est un pote de mon paternel... Un ancien militaire, qu'est censé avoir réussi dans les affaires et... Manifestement pas de manière très très réglo. Et euh... Ben la personne avec qui j'étais hier et la plupart du temps quand je viens pas te rejoindre si je suis pas en répét' en fait, c'est sa fille, Primrose. Quand le scandale a éclaté, elle était au courant de rien, et elle a pas encaissé. Elle a tenté de mettre fin à ses jours et... Enfin je veux pas la laisser gérer ça toute seule... m’expliqua-t-il sans que je ne comprenne très bien pourquoi car j’en avais très honnêtement strictement rien à foutre… Le truc c'est que... C'est pas juste la fille d'un pote de mes vieux... Enfin jusqu'à y a un peu moins d'un an, si... Mais c'était avant qu'ils décident de nous... fiancer...
Je me mis alors à froncer légèrement les sourcils à cette annonce à laquelle j’étais loin de me douter, mais je n’étais pas contrarié. Cela me faisait d’ailleurs plutôt rire et je me mordis la lèvre inférieure afin d’éviter justement d’éclater de rire, ce qui ne fonctionna qu’à moitié.
- Mais… tu vis à quelle époque ? finis-je par me moquer ouvertement en faisant référence à tous ces mariages forcés qui étaient si communs au siècle dernier. Et puis, t’es fiancé depuis près d’un an et tu me le dis que maintenant ? m’exclamai-je, un peu plus partagé par cette information qui signifiait qu’il m’avait quelque peu mené en bateau depuis le début. Parce que, depuis qu’il m’avait avoué ses sentiments, il ne semblait vouloir plus qu’une chose : se mettre en couple avec moi. Seulement, s’il était déjà fiancé, à quoi cela servait-il alors ?... Tu comptais faire quoi après ton mariage ? Me garder comme amant ? Pas que ça me dérange, mais bon… j’aime pas passer après une fille…
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Jeu 9 Juil 2015 - 16:49 par Nathanael E. Keynes
What you (don't) know
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Mardi 09.06.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
Ca aurait pu rester bon enfant. Ca aurait pu en rester à ces blagues à la noix. Malheureusement, je me suis fait cette promesse, et j'ai pas trop l'habitude de ne pas tenir mes promesses. Et puis… Et puis j'ai beau me défendre, il a pas complètement tort en m'accusant d'être aussi complaisant par intérêt. Je l'aurais pas dépeint comme ça, mais… A bien y réfléchir, ça reste assez vrai.
« C’est le cas ? »
J'aurais préféré. Réellement. Malheureusement, j'ai quand même une idée derrière la tête. Même si, donc, je n'ai pas fait de connerie, seulement des choses à dire, pour lesquelles les informations me poussent d'ailleurs.
« Absolument pas », répondit cependant Ty' à ma question concernant ce qu'il savait de l'affaire Lewis, ce qui fait que je suis bon pour tout expliquer de bout en bout et c'est pas vraiment pour me faire plaisir.
Et puis je vois bien, à sa tête, que ce que je raconte lui passe carrément au-dessus, ce qui m'aide pas vraiment à poursuivre mon récit. Pourtant je vais jusqu'à l'annonce de ma réelle relation avec Prim, tenant donc la promesse faite à moi-même. Et quand je vois sa tronche, au bord de l'hilarité, je sais pas si je dois être soulagé, ou irrité.
« Mais… tu vis à quelle époque ? - Apparemment, pas la même que mes parents… - Et puis, t’es fiancé depuis près d’un an et tu me le dis que maintenant ? Tu comptais faire quoi après ton mariage ? Me garder comme amant ? Pas que ça me dérange, mais bon… j’aime pas passer après une fille… »
J'esquisse un sourire un peu amer, pas vraiment certain qu'il y ait une bonne réponse à ces questions.
« Je comptais pas aller jusqu'au mariage. Je suis déjà pas très fan du concept à la base, alors avec une fille que je connaissais même pas avant que c'te connerie leur passe par la tête… On a juste gagné un peu de temps avant que ça soit la troisième guerre mondiale, c'est tout… »
Je repense à l'annonce, à mon coup d'éclat chez ces Lewis-là et au reste de la journée en question. Hyde Park, l'orage, la prise de bec avec Adri et Spencer. Et la fin de soirée avec lui… Ca semble tellement loin, maintenant…
« Tu te souviens de la Garden Party l'été dernier ? Ben… C'est le jour où j'ai appris, et c'est pour ça que j'étais… disons de mauvais poil ce jour-là… »
Et que je m'en suis un peu pris à lui, d'ailleurs… Crétin. A bien y réfléchir, c'est un peu tout le temps comme ça, non ? Quand quelque chose m'agace, m'énerve réellement, c'est toujours lui qui finit par en faire les frais. Ca devrait pas, pourtant, bien au contraire. Mais dès que je suis à fleur de peau, je finis par m'énerver contre lui, alors que la plupart du temps, il a rien fait, lui.
« Enfin… Voilà… J'ai jamais trop bien su comment en parler, c'est pas comme si c'était un sujet facile à aborder… »
Ni en soi, ni pour moi en général dès que ça touche à ma famille.
« Mais avec l'inculpation de son père, ça risque de plus trop rester d'actualité, et au fond, ça nous arrange bien tous les deux… »
Je crois que je réfléchis à voix haute plus qu'autre chose. Et puis je me tourne vers Tyler, à nouveau, je sais même pas vraiment à quel moment j'ai détourné le regard.
« Tout ça pour dire que non, la personne avec qui j'étais hier, c'est pas mon amant, ni ma maîtresse, j'ai bien assez à ce niveau-là dans ton lit… Puis je vois franchement pas pourquoi je me passerai de tes prouesses pour me contenter d'un second choix en plus… »
Ouais, je tente de détendre l'atmosphère et de tourner ça en dérision, c'est pas super glorieux, mais c'est pas comme si j'étais très à l'aise avec cette conversation. Je pensais qu'il avait le droit de savoir, et c'est le cas maintenant.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 15 Juil 2015 - 0:32 par Invité
- Apparemment, pas la même que mes parents… répondit alors Nate sur un ton à la limite du dépit. Mais s’il était ouvertement en train d’accuser ses parents de l’avoir fiancé de force, rejetant entièrement la faute sur eux, la pensée qu’il était également en partie responsable de ce qu’il lui arrivait me traversa l’esprit. Après tout, il avait beau être jeune, il n’en était pas moins majeur depuis quelques années à présent, il n’avait donc techniquement plus d’ordres à recevoir de ses parents – en particulier lorsqu’il s’agissait de fiançailles forcées… Avait-il si peur de se rebeller ? Je comptais pas aller jusqu'au mariage, se mit-il ensuite à préciser dans le but de répondre à toutes les questions que je venais de lui poser sur ce qu’il comptait faire de moi après son mariage. Surtout que, malgré le fait que je me foutais royalement de son statut matrimonial, il me semblait que j’avais tout de même le droit d’en être informé… Je suis déjà pas très fan du concept à la base, alors avec une fille que je connaissais même pas avant que c'te connerie leur passe par la tête… On a juste gagné un peu de temps avant que ça soit la troisième guerre mondiale, c'est tout… Tu te souviens de la Garden Party l'été dernier ? finit-il alors par me demander.
- Vaguement… répondis-je en haussant légèrement les épaules. Cela faisait déjà presque un an que la Garden Party avait eu lieu à Hyde Park et, bien que j’avais une excellente mémoire, elle était loin d’être eidétique, j’en avais donc seulement de vagues souvenirs tels que l’orage qui avait éclaté soudainement et son meilleur ami qui s’était énervé tout seul à cause de moi.
- Ben… C'est le jour où j'ai appris, et c'est pour ça que j'étais… disons de mauvais poil ce jour-là… Il venait donc en gros de me confirmer qu’il était déjà fiancé avec cette fille Lewis – il fallait bien évidemment qu’elle porte mon nom de famille – avant même de m’avouer ses sentiments – voire même peut-être avant même de tomber amoureux de moi… Je ne savais vraiment plus si je devais rire ou m’énerver… Enfin… Voilà… J'ai jamais trop bien su comment en parler, c'est pas comme si c'était un sujet facile à aborder… Mais avec l'inculpation de son père, ça risque de plus trop rester d'actualité, et au fond, ça nous arrange bien tous les deux… continua-t-il alors de m’expliquer en se tournant de nouveau vers moi. Tout ça pour dire que non, la personne avec qui j'étais hier, c'est pas mon amant, ni ma maîtresse, j'ai bien assez à ce niveau-là dans ton lit… Puis je vois franchement pas pourquoi je me passerai de tes prouesses pour me contenter d'un second choix en plus…
- Avec qui tu passes tes nuits, ça m’importe peu, dis-je sur mon ton le plus désintéressé. Il pouvait bien coucher avec qui il voulait, je m’en fichais totalement. Ce qui m’embêtait le plus était qu’il n’avait pas été honnête avec moi – bien que la nouvelle de ses fiançailles était assez drôle, je devais bien l’avouer. Par contre, je suis tout de même curieux de savoir ce que tu comptais faire pour éviter ce mariage parce que ça fait près d’un an que t’es au courant pour tes fiançailles, mais t’as toujours rien fait pour l’en empêcher. Tu croyais quoi ? Que ça allait s’arranger tout seul ? lançai-je de manière presque agressive afin qu’il prenne conscience de sa passivité flagrante face à la situation. Enfin, d’un côté, ça s’est effectivement arrangé tout seul, mais si tes parents insistent pour que tu te maries toujours avec elle, tu fais quoi ? lui posai-je la question, avant de finalement me mettre à soupirer longuement tout en m’affalant encore un peu plus dans mon canapé, le regard levé vers le plafond de mon appartement. En fait, je sais pas pourquoi je te pose toutes ces questions parce que je m’en contrefous… Tout ce qui m’importe maintenant, c’est quand est-ce que tu fais à bouffer ? finis-je par demander, baissant le regard pour le plonger dans le sien. T’as bien dit que tu t’en occupais, non ?