Hello it's me i was wondering if after all these years you'd like to meet, to go over...♫

l y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien. Qui ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan. Encore heureux qu'ils ne vous détruisent pas à petit feu en s'accrichant à vos basques et en vous suçant le sang. Et puis... Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demie-heure et changent le cours de votre vie.

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Ce matin la, je m'étais réveillé avec une seule idée en tête, c'était ma journée de congé, et je n'allais pas passé la journée a être dans mes livres et ma routine habituelle, j'allais brisé cette routine et sortir un peu, peu importe l'endroit ou j'irai, j’essayerai quelque chose de nouveau tiens. Je m'était tiré du lit vers les 11h00 am, quelle grasse matinée de fou, pourquoi pas se le permettre de temps en temps ? Flemmarde que je suis.. Je ne tardais pas a sortir de la douche, serviette autour de la taille, qui ne comptait pas resté longtemps en place vu que j’habitai seule en appartement et que mes rideaux étaient soigneusement fermés, quoi que il m'est arrivé souvent de ne pas trop y porté attention et de sortir pendant qu'ils étaient ouverts - enfin bref, qui s'en plaindrais ? J'était de bonne humeur aujourd’hui, allez savoir pourquoi . Probablement ma journée de congé comme sa en pleine semaine qui me surprenais un peut. Je pris tout de même le temps de prendre un petit déjeuné, oeufs/rôties et bacon malgré l'heure du dîner qu'il était maintenant. J'avais passé un quelques heures dans mes livres comme a l'habitude - et le soir tombait assez rapidement sur la ville, au court de la journée j'avais ouvert les rideaux et je pouvais maintenant voir chaque lumières de la ville s'allumées une a une alors que la noirceur s'installais doucement. J'allais enfiller une bonne vieille paire de jeans - des louboutins, un haut noir et une veste a boutons parfait pour la température dehors. Je cherchais des yeux mes clés d'appartement - ou diable les avais-je balancé en rentrant du boulot la veille ? Je faisais les cent pas dans l'appartement en envoyant baladé plein de truc dans l'espoir de les retrouvé caché en dessous, pour finalement les trouvés dans une des poches de ma veste. Quelle cruche. Je levais les yeux au ciel et quittait mon appartement en verrouillant derrière moi. Pour une fois que je n'ai rien de prévu, et que personne m'attends pourquoi est-ce que je cours comme ça? Calme toi Esthell. Je décidais donc de prendre un bus qui passais par la sans trop savoir vers ou il se rendrait. Ouais pourquoi pas ? Je sentait quelques regards se dirigé dans ma direction lorsque j'embarquais, toute les places semblaient êtres prises - tant pis, je restait debout en me retenant a un poteau fait pour. C'est alors que je senti quelque chose frôlé ma hanche et mes fesses, je me retournais en fronçant les sourcils - de quel droit ce permettait-il ? Ai-je l'air d'une pute ou quoi ? J'ai l'air de quelqu'un de bien normal qui sort , et qui n'a pas mis 10 couches de maquillage pour sortir. Qui est toute au naturelle. Je le dévisage et lui fait signe que c’est loin de me plaire, en m’avançant a une place qui venais de se libéré a l’arrêt du bus. J’apercevais au coin de la rue plusieurs boutiques qui attirait mon attention, on devais être rendu a des kilomètres de ou je vis pfff, javais même pas remarqué le temps qui avais passé, trop prise a regardé le paysage défilé a folle allure, a me demander qu'es que je pourrais faire de cette fichue journée ayant déjà perdu le début de celle-ci encore prise dans mon appartement dans mes livres.. c'était plus fort que moi au final. Mais il était seulement 20h30.. il n'était toujours pas trop tard pour faire quelque chose de ma soirée. Je fis sonner la clochette pour indiquer au chauffeur du bus que j'allais descendre au prochain arrêt.

Je regardais un peu a gauche a droite, le vent dans les cheveux, cherchant un repaire peut-être, mais en vain. J'attrapais mon téléphone, le rangeais finalement en faisant la moue, allé Esthell, profite de cette soirée. Essaye quelque chose de nouveau .. Je serrais légèrement la bandoulière de mon sac a main et marchais tranquillement lorsque je vis une pancarte indiquant un bar, c' est parti. Je m'y dirigeais d'un pas plein d'assurance, je passais la porte et observais la décoration du bar, les lumières, l'ambiance qui était déjà prise, malgré l'heure qu'il était, après tout il n'existe pas d'heure précise pour faire la fête ou prendre simplement un verre ou deux. Je m'installais au bar, sur un tabouret assez haut, même trop vu ma petite taille, et je cherchais des yeux un serveur/serveuse qui pourrais bien me servir quelque chose a boire. En me demandant a moi même ce donc j'avais vraiment envie. Avant qu'on me pose la question et que j'ai l'air d'une pauvre perdue qui ne sais pas ce qu'elle veux. « Vous désirez quelque chose mademoiselle ? » Entendais-je alors que javais les yeux rivés vers la carte des boissons. Mon regard s'était posé sur le jeune et très sexy serveur je dois l'avouer - quoi que dans les bars c'est plutôt rare qu'ils engagent des gens qui ne ressemblent a rien. Mon regard s'était reposé sur la carte des boissons puis je fronçais légèrement les sourcils et relevais les yeux vers ce dernier alors que mon visage laissait apparaître un grand sourire.

_ Mhm.. je prendrais volontiers une bonne bière, a moins que vous me conseillez une boisson particulière ? ajoutais-je en souriant.

Le serveur m'offrit un verre accompagné d'un clin d'oeil, le genre de verre exotique avec un fruit accorcher sur le coté - bon pourquoi pas ? Je portait le verre doucement a mes lèvres et en prenais une gorgée en le suivant du regard alors qu'il continuais de servir les autres assis au bar. Excellent, totalement mon genre de boissons alcoolisées fruitées et sucrées a souhait. Un goût de mangue. Je lui souris alors qu'il continue son travail et mon regard fouille la salle a la recherche de certains visages familiers. J’espérais trouver quelqu'un, sans vraiment espérer non plus.. Après tout j'était loin d'avoir beaucoup d'amis a Londres. Ça ne fait qu'un an que je suis installée a Camden - et c'est peut-être la deux ou troisième fois que je sort de chez moi. Qu'es que je croyais de toute façon. Mais je l’espérait lui. Sans aucun doutes. C'est lui qui hantait mes pensées a ce moment bien précis mon verre en main. Mais pourquoi l’espérais-je ici ? Après tout se temps. Et pourquoi en ce moment ? Tu est ridicule Esthell Steel. Je roulais les yeux et penchais légèrement le verre a mes lèvres, prenant une grande gorgée.

l y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien. Qui ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan. Encore heureux qu'ils ne vous détruisent pas à petit feu en s'accrichant à vos basques et en vous suçant le sang. Et puis... Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demie-heure et changent le cours de votre vie.

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Vous savez quand vous êtes quelque part, mais que vous avez cette sensation que votre esprit lui est ailleurs. Que tout vos membres ne répondent plus de vous, que tout semble être loin derrière. Quand quelque chose vous hante au point de troubler toutes vos réactions, de chambouler toutes vos décisions. Ce sentiment de dépendance aiguë quand tout ne fonctionne pas selon le principe que cette dite personne doit être le centre de vos pensés. Quand votre vie s'écroule, que vous tombez mais qu'il n'y a personne en bas pour vous rattraper. La chute est longue, douloureuse, et une fois écraser sur le sol, gisant dans votre sang de votre moi intérieur, vous réaliser que même la pire des catastrophe n'aurait jamais été aussi pire ni cruelle que de vous retrouver aussi seul que vous l'êtes. Vous savez, ça, c'est ce que je vis. Jours après jours. Je tombe dans ce vide infernal, j'essaie de m'accrocher aux parois des immeuble, aux branches des arbres, j'essaie de crier à l'aide, que l'ont vienne me rattraper. Personne ne m'entend, parce que personne ne veut m,entendre. Tout le monde pense à sa petite personne, parle au « je » constamment en oubliant le « vous ». On entend sens cesse : « je vais bien » « J'ai faim » « j'ai besoin de toi », mais rarement « comment vas-tu » « as-tu faim » ou « as-tu besoin de moi ». Dans ce monde remplis d’hypocrisie, de malhonnêteté, de narcissique personne n'est à l’abri de ce genre de situation. On se dis souvent que ça n' arrive qu'aux autres, pourtant même les plus chanceux vivent ce moment où tout vas mal, où l'on a besoin de cette main si réconfortante qui pourrait nous sauver, nous empêcher de faire l'erreur monumentale de notre vie.

Je me rends compte a quel point ma vie n'as pas aussi changer que ça au final depuis mon arrivée a Londres. Je fait mes contrats de photo, je travaille au café du coin, je rentre chez moi je prend une bonne douche, je mange , je m'installe d'habitude devant la télé ou mon ordinateur et je vais dormir, et ce bien trop souvent ses derniers jours. Mais ce n'est pas faute de ne pas avoir essayer de sortir, mais a quoi bon sortir seuls, quand au fond on a seulement besoin de compagnie, s’asseoir autour d'un bon verre et de rire un bon coup. Mais tous sont bien trop occupés avec leurs travail / leur petit copain/copine...le temps des fêtes et tout ça. Pas moyen de contacter personne de toute façon ils sont tous injoignable, comme d'habitude quand j'ai besoin d'eux. Étrangement en cette soirée seule a seule avec moi même et mes pensées, il avais fait irruption, je ne sais pas si c'est la chanson qui passais sur le vieux Jukebox qui m'as fait penser a lui, ou bien son rire lointain. Je m'était même repassé quelques films en tête, mais pourquoi hantait t'il mon esprit a ce moment bien précis ? Il y a pourtant des lustres que nous n'avons pas repris contact, ni échangé quelconques messages.. Je fronçais les sourcils les rires se faisant plus prononcés dans le bar qui semblait s'être bien rempli depuis mon arrivée, la fête battait de son plein on dirais bien. Je posais mon portable sur le bar a coté de mon énième verre de la soirée, je tapotait dessus me demandant qui pourrais etre disponible a cette heure-ci.  Un homme avais réussi a passé sa commande auprès d'une barmaid qui passait, mais le bar étant bien trop achalandé il avais fait tombé un pot de cacahuètes sur moi « Esthell ? » Je m'était retournée suite a l'incidant qu'il avait produit, je n'avais pas vraiment mal réagis, ça arrivais souvent se genre de gaffes, surtout a moi d'ailleurs, et puis personne n'en mange de ses cochonneries. J'avais même osé rire en commençant a les retirés de sur moi, a des endroits bien cocasses.  J'avais relevé les yeux et j'avais enfin croisé son regard, c'était bien lui... là devant moi. Robin Lawford. J'avais probablement rosi légèrement - il faut dire qu'il n'avais pas vraiment changer avec les années « Je ne m’attendais pas à te voir, tu es revenue faire des photos à Londres ? »

_ Robin... wow.. moi non plus je ne m'attendais pas a te revoir, en fait ça fait maintenant 1 an et quelques semaines que je suis installée a Camden. Je n'ai pas pu résister au charme de Londres.. j'y était tout le temps de toute façon, alors aussi mieux de m'y installée pour de bon - au lieu de me taper ses allés-retours a chaque fois..