(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 21:26 par Invité
▁ i'm ready to face it all.
zola et madenn
these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ trois mois, jour pour jour. Trois mois, durant lesquels elle n'eut cessé de le détester, de le blâmer pour toutes les raisons du monde, bien qu'il n'ait pu lui-même, constater, ce dont il lui était froidement reproché. Trois mois, de parfait dénigrement, et d'ignorance, qui semblèrent, toutefois, une éternité. Des semaines entières à l'abhorrer considérablement, au désir grandissant qu'il n'appartienne définitivement plus à ton quotidien, déjà instable. Blondie subissait ce départ aussi soudain que temporaire, de la mauvaise façon, l'appréhendant étonnamment comme un abandon, direct. Mieux que quiconque, cette fille-là savait intimement, combien cet éloignement s'avérait franchement bénéfique, cependant, cela ne semblait pas nécessairement suffisant aux yeux de Madenn, qui de son côté, résidait irrémédiablement égoïste de bonnes résolutions. Il lui faudrait patience et empathie, ce dont elle n'usait encore, que très rarement. Il faudrait du temps, ce dont il n'est pas inévitablement bienfaisant pour quiconque refusant catégorique de se remettre en question, bêtement enlisée au grès de raisonnements déconcertant de conneries. La vérité, c'est que l'américaine, lui avait été et lui serait pleinement nuisible, qu'il ne le saurait à son encontre. Personne ne prétend aujourd'hui, à quel point elle aurait éventuellement pu s'avérer en partie responsable de son internement, mais ça ne serait que fabuler pour mieux tout foutre en l'air. Assurément, que d'un certain point de vue, et dans sa globalité, la blonde ne l'eut pas assez préservé de toutes les agressions du monde, mais comment pouvait-elle seulement, envisager de le faire, lorsqu'elle-même s'embourbait toujours plus, dans ses contradictions paranoïaques. Comment entreprendre d'intentionnellement hisser quiconque tout haut, dès lors, que Waldorf, avait été incapable d'en faire autant, pour elle-seule. Souffrant amplement de ses inquiétudes, cette dernière eut constamment fait de Zola, la victime première de sa régression psychologique, raison pour laquelle, présentement, les raisons de son indignation ne furent pas moindre. La voilà, contrainte d'appréhender chacune de ses angoisses, totalement seule, qu'importe ces millions d'illustres inconnus, tout atour. Il avait été jusqu'à présent, l'une des rares personnes, si ce n'est même la seule, à estomper notablement chacune de ses crises, au détriment de ses propres interrogations. Toutefois, la blonde détruisait globalement tout ce dont elle touchait, son départ, n'aurait donc dû, ne jamais la sidérer, vainement. Trois mois, c'est interminable, ça semble une éternité, parfois. Gosh, s'il savait, combien elle regrettait aujourd'hui, de ne pas avoir été assez forte, pour pouvoir lui dérober toutes ces situations, dont elle restait convaincue de pouvoir lui épargner, avec un peu de volonté. C'est ainsi, qu'elle demeurait partagée entre son souhait de lui venir en aide de la meilleure manière, possible, et cette amertume déplaisante, de démission. Madenn, particulièrement craintive de chaque essor, comme s'il s'agissait du dernier, s'interrogeait sur la possibilité qu'il faille, probablement envisager de progresser, pour qu'il n'ait plus à replonger à l'avenir. Et pourtant, elle ne pourrait jamais lui en faire la promesse, car il y a pas d'engagement fondé, assez fort pour tenir la route, malgré les épreuves émanées du temps. Et c'est ainsi, quand le brisement n'est pas assez conséquent pour clore complètement toutes les portes. L'américaine, lui ayant quant à elle, sollicité de la rejoindre sur Hampstead, qui en plus d'avoir pour mérite d'être un terrain neutre, n'avait pas été choisi par hasard. Tous deux, pourriez ainsi, grimper les hauteurs du parc situé à proximité, loin de toute tentation, suscitée par les mouvements de foule, et boutiques en tout genre. Cela, n'était en rien synonyme que la blonde s'avérait possiblement plus aimable qu'elle ne concevait vraiment de l'être, néanmoins, il lui faudrait apprendre à tirer un trait sur une vaste période, plutôt mal vécue de son côté. N'avait-il actuellement, pas nécessité d'attitudes teigneuses, et agressives à son encontre. ─ t'es enfin, sorti de ton trou? Lançait-elle précipitamment d'un ton dédaigneux à l'attitude acerbe. Maladroite de bienveillance, Madenn crachait spontanément ce genre même de discours, sur lequel il aurait été préférable qu'elle ne s'empresse vivement de la boucler. À peine, débarquait-il, que cette sombre garce, n'avait pas hésité à l'attaquer vulgairement d’égoïsme. Pas question de le chérir chaleureusement, en mentionnant évidemment, combien il lui eut manqué durant tout ce temps. Meilleur ami, c'est un fait, toutefois, la blonde, n'en restait pas moins, cette gamine considérablement conflictuelle, avec laquelle, il était compliqué de s'enticher de discours embarrassants de bons sentiments. Roulant vulgairement des yeux, Waldorf, vint longuement le dévisager, fermement silencieuse. La vérité, c'est que ça lui brisait le cœur, c'était douloureux, cette façon pour le moins étrange, de se détruire constamment. Peu assurée de pouvoir l'aider comme il le faudrait, un jour, si ces trois mois, s'avéraient un échec. Au fond, ne serait-ce tout simplement pas elle, cette fille définitivement instable, aux inquiétudes communicatives, et peu réceptive aux difficultés des autres.
(✰) message posté Mer 16 Déc 2015 - 10:51 par Guest
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zola et madenn
these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Pendant ses trois derniers mois, j'ai beaucoup souffert. Énormément, souffert. Je passais toutes mes journées dans cet toute petite pièce isolé, simplement habillé de mur blanc et d'un lit d'hôpital. Le blanc. Qu'est-ce que je déteste cette couleur à présent. Je ne la supporte plus. Vraiment. Lorsque je suis entrée dans ce centre, je savais pertinemment ce qui m'attendait. Je savais que j'allais en chier. Je savais tout ça et pourtant, j'ai continué mon chemin. Je me souviens de mon arrivé comme si c'était hier. La secrétaire du centre fut assez surprise de me voir arriver et d'entendre que je souhaitais intégrer ce centre pour soigner ma dépendance à la cocaïne. Ce n'est pas souvent qu'elle voit des cas comme ça. Des gens qui rentrent de leur plein grès dans un centre spécialisé. Quand j'y repense, j'en suis assez fier. Certes, j'ai eu du mal à m'en sortir. Pendant trois mois, j'ai eu mal au cœur. J'ai eu mal dans ma tête. J'ai eu mal partout. Vraiment partout. C'était un fait. J'aurais vraiment aimé ne jamais en arriver là. Je suis descendu tellement bas. Même dans mon estime. J'étais lamentable. Je m'apitoyais sur mon sort. Je ne savais faire que ça. Lorsque Kenzo a débarqué à l'hôpital le jour où j'ai fait mon overdose, je ne pensais pas que j'aurais été capable de faire une cure. Elle m'a demandé de le faire. Je l'ai fait. Et aujourd'hui, je ne le regrette pas du tout. Ça m'a permis de devenir un autre homme. Ça, m'a permis de changer. Durant ses trois mois, j'ai aussi pu calmer mon alcoolisme. Pendant deux ans et demi, je faisais que ça de mes soirées. Drogue, alcool. Je ne cessais jamais de me soûler, de me droguer. Il m'arrivait de ne pas dormir pendant trois jours d'affiler, grâce à la cocaïne. Cela me tenait éveiller. Du coup, je n'avais pas d'autre solution que de me rendre dans un bar ou bien dans une boite de nuit. Voir même une boite de strip-tease. Je me rappelle y avoir aperçu Kenzo. Mon âme-sœur. Je la revois s'avancer sur ce podium, à faire son show. Son entrée. Devant tous ses gros porcs qui n'ont jamais tirer leur coup. Ou alors, une seule fois dans leur misérable vie. Elle était là, debout sur cette piste, à se déhancher sauvagement et sensuellement à la fois contre cette barre de pole dance. J'en suis encore tout retourné. Son regard lorsqu'elle m'a vu. Lorsqu'elle a su qu'elle venait de perdre le peu d'estime qui lui restait, dans mon cœur. Rien que de m'en souvenir, j'en ai mal au cœur. À cause d'une stupide fausse-couche, on en est arrivé là. On est arrivé à un stade où… La vie ne vaut plus la peine d'être vécue. On a longtemps mangé. Et ce n'est pas terminé. Je le sais bien. Heureusement, maintenant, j'ai Cassie. C'est ma nouvelle petite-amie. Je tiens beaucoup à elle, mais je ne peux pas dire que je l'aime ou bien que j'ai des sentiments à son égard. C'est impossible. C'est Kenzo que j'aime et que j'aimerais toujours. Du coup, aujourd'hui, je devais passer la journée avec ma belle, mais elle s'est désistée. Des choses à régler avec son géniteur. J'ai mon après-midi de libre, mais il sera très vite comblé. J'ai ma meilleure amie qui a appris mon retour. Je tiens beaucoup à elle, mais je ne peux pas dire que je l'aime ou bien que j'aie des sentiments à son égard. Je m'empresse de lire son message et de lui répondre. Je dois la rejoindre à Hampstead Heath. C'est un joli parc qui donne une vue sublime sur le centre-ville de Londres. C'est agréable comme endroit. Je le connais comme ma poche. C'est ici que je venais taper quelque traces. Je ne pouvais pas trop me droguer à l'appartement. Elsa n'était pas trop pour et puis, Tao, c'est le genre de gars qui travaille chez les flics. J'ai ma meilleure amie qui a appris mon retour. Je n'ai jamais eu de problèmes. Au bout d'un quart d'heure de route, je sors du taxi et je m'avance tranquillement dans ce parc. Encore un peu défoncé de ce matin. Il m'arrive encore de fumer. Ça, par contre, je n'ai pas arrêté. Je fume encore deux trois joints de temps en temps. Genre, tous les deux jours. J’aperçois Madenn. J'avance pas à pas, doucement, les mains dans les poches. J'entends le son de sa voix. Elle ne montre aucun sentiment, aucune sensation. Elle est calme. Trop calme. Elle me dévisage. « T'as l'air ravi de me voir, on dirait ! » Lançais-je légèrement vexer. Cela ne m'empêche pas de la prendre dans mes bras et de déposer un baiser sur sa tempe. Une façon de lui dire bonjour que j'affectionne tout particulièrement depuis que je la connais. C'est ma meilleure amie. Même si elle est du genre à m'entraîner dans des plans foireux, je sais qu'elle a bon cœur et qu'elle ne fait pas souvent attention à ce qu'elle fait et ce qu'elle me fait faire. La drogue, c'est aussi de sa faute. Un peu en tout cas. Quoi qu'il en soit, elle comble le reste de mon cœur. C'est une bouffée d'air frais cette fille.
(✰) message posté Mer 16 Déc 2015 - 20:56 par Invité
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zola et madenn
these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Madenn, elle t'emprisonne de ses airs faussement angélique, sous lesquels sont dissimulés un je-m’en-foutisme déconcertant. Elle te dévisage si durement, que tu n'as d'autre choix que de détourner le regard, à l'encontre d'une accroche, beaucoup moins douteuse. C'est une menteuse, parfaitement susceptible de t’amadouer, de te convaincre d'un attachement qui n'existe pas au-delà des apparences. Elle se joue de toi, t'observe longuement t'enliser, au détriment de tes agissements désespérés. Elle prétend pouvoir t'aider, néanmoins, elle ne fait au contraire, que t'enfoncer délibérément. Cette fille-là, est certainement la pire de toutes. Son mutisme soudain, angoisse, car il n'est jamais, véritablement porteur d'amabilité. Il te dénonce, il t'accuse, vulgairement de tous les maux de la terre. Madenn ne pleure pas, ou que très rarement, dans le cas contraire, ce n'est pas davantage que de colère, et non nécessairement de tristesse. Elle te dévisage, te reluque durement d'une arrogance fortement déplaisante. Le problème, c'est que tu ne sais à quoi t'attendre, sous prétexte que tu ne peux deviner, ce qu'elle pense, plongée entièrement dans un monde, dans lequel elle refuse que tu t’introduises, en retour. Elle se joue de toi, complètement, ça l'amuse, la distrait, de constater à quel point tu es susceptible de perdre littéralement pied. Faut croire qu'elle est plutôt sadique, à sa manière. Madenn refuse de divulguer ses faiblesses, et préfère assurément se focaliser un instant, sur celles des autres. La voilà capable de te descendre plus bas que terre, sans qu'elle n'ait l'obligation d'ouvrir la bouche, pour le faire. Elle est destructrice, elle anéantie continuellement tous ceux qui ont eu un jour le malheur de l'approcher. Elle t'use de ses craintes improbables, qui n'en restent pas moins, communicatives, et tâche de ne pas être la seule à les souffrir. Elle te consume vivement, pour mieux s'évader, le moment venu. Elle n'est pas ton monde, certes, qu'elle pourrait étonnamment le détériorer de ses convictions. Cette sombre garce, est aussi nuisible, et préjudiciable que drogues et alcools réunis. Au fond, elle pourrait t'apprécier, toutefois, elle le ferait mal, tellement mal. C'est carrément insignifiant pour elle, et salement temporaire. L'affection n'est d'aucune valeur, c'est un ressenti abrupt, dont elle n'en supporterait même pas l’appellation. Madenn, elle est du genre à acquiescer d'un léger rictus, hausser doucement les épaules, et enfin, emprisonner sa lèvre inférieure, de ses dents. Elle pourrait également tenter de prohiber toute consommation abusive en ce qui te concerne, mais elle ne fit pas. Elle est trop égoïste, excessivement immature, pour agir ainsi. Elle se calfeutre au travers d'un silence à faire froid dans le dos, et concède lamentablement à ce que tu t’effondres, presque entièrement. Madenn, est défaitiste, pas la peine donc, de se chicaner pour des bagatelles. Si tu souhaites déchanter à l’encontre de procédés multiples, fais-le, la voilà qui n'irait assurément pas jusqu'à te blâmer, pour avoir agi de ton propre plein gré. Meilleure amie, c'est un fait, cependant, n'oublie pas qui elle est, véritablement. Waldorf, c'est une sauvageonne, outre les apparences, elle est tout aussi instable que tu ne l'es. Vulnérable, elle s'avérait susceptible de se briser pour beaucoup moins, que ça, présentement. Tes agissements ne résident pas pleinement sans importance. Tout ce dont tu fais, se répercute distinctement sur la blonde, qui tâche malgré tout, de ne pas en tenir rigueur. C'est un fait, elle ne te protège guère des agressions extérieures, de toi, et d'elle-même, mais elle est encore debout, et n'a nullement crainte que de te confronter, autant de fois qu'il le faudra. Elle ignore parfaitement, ce qu'elle attend de toi, pour être honnête, elle n'espère rien, juste ta présence. Que tu ne l'abandonnes pas, plus à l'avenir. Que tu ne disparaisses pas des mois durant. Que tu sois tout près, qu'importe si vos conversations n'avaient aucun sens. Parce que ouais, elle pourrait te détester à l'encontre de ces précédents jours, qu'importe si ce fut en désespoir de cause. ─ j'espère que tu n'αvαis pαs envisαgé que je te sαute dαns les brαs. je ne voudrαi pαs te décevoir. Lança-t-elle, définitivement cinglante, tout en roulant vulgairement des yeux une nouvelle fois. De plus, n'étant irrémédiablement pas tactile, la blonde eut bien des difficultés, face à la gestuelle vivement enthousiaste de Zola, se défaisant ainsi, de cette dernière, aussi spontanément qu'elle l'avait pu. Rien qui ne le cible distinctement, mais Madenn, subsistait malhabile de mouvements aimants, et ce, depuis sa plus tendre enfance. Bras croisés contre sa poitrine, l'américaine se positionnait machinalement à hauteur de son interlocuteur, qu'elle dévisageait durement, d'une attitude trompeusement accusatrice. ─ αlors, c'étαit, l’éclαte dαns ton centre? 'pour camés' aurait-elle pu ajouter, ce qu'elle ne fit pas, bien que ça sonnait, tout de même, de façon identique, à première vue. Appuyant son discours, d'un bref haussement de sourcils, Madenn s'octroyait un comportement un brin détestable, tant elle ne pourrait le rester indéfiniment. Après tout, il ne s'agissait pas uniquement d'un illustre inconnu, mais de Monroe, pour lequel, la blonde serait prête à bien des sacrifices, 'ce dont elle n'admettra assurément, jamais'. Penchant doucement la tête sur le côté, l'américaine, vint brusquement effleurer sa chevelure volontairement négligée, toujours plus silencieuse, ses prunelles interrogatrices, jonglant d'une extrémité à l'autre du nouvel arrivant. De haut en bas, de gauche à droite, rien ne semblait lui échapper, peut-être même pas, finalement, sa dégaine matinale de mec un brin défoncé, qu'elle préférait ne pas aborder, ou pas directement, disons. Faut dire, que mademoiselle, se foutait plantureusement de ses agissements, au préalable, dans le sens où elle n'aurait pas à en tirer les conséquences.
(✰) message posté Ven 18 Déc 2015 - 19:07 par Guest
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zola et madenn
these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Pendant ma cure, j'ai beaucoup pensé à Mad. C'est ma meilleure amie. Elle est ma force, mais aussi ma faiblesse. Tout ce qu'elle veut que je fasse, je le fais sans broncher. Et inversement. On frôle parfois les interdits et on aime ça. Enfaîte, lorsque j'ai rencontré cette fille, je savais à l'avance qu'elle allait être une source à emmerdes pour moi. Mais je savais également qu'elle serait la raison des milliers moments de bonheur que j'ai eus. J'ai fait beaucoup d'erreurs. Certainement, un peu trop, mais en revanche, les bons moments sont ceux que j'ai – d'avantage - garder en ma mémoire. Ce qui est plutôt logique, en l’occurrence. Madenn m'apporte beaucoup, mais parfois, pas grand chose. C'est une amitié assez conflictuelle, mais à la fois fusionnelle. Cette relation est indescriptible. On ne peut plus rien en faire. Madenn et moi, on est indestructible. Rien, n'y personne n'arriverait à se mettre en travers de notre chemin. Cela risquerait de faire beaucoup trop dégâts. Malgré ses réticences, malgré qu'elle soit glaciale avec moi, je la connais. Je sais comment elle est et comment elle fonctionne. Je sais – d'ailleurs – qu'elle n'a pas trop été fan du geste que je viens de lui porter et je le savais même avant de le faire. J'y ai pensé. Seulement, trois mois sans la voir, sans lui parler, c'était trop dur. Revoir son visage, sa mine de fille qui s'en fout de tout, elle m'a manqué. C'est tout. Et je lui ai fait savoir à ma façon. Je ne regrette pas, je suis comme ça. Et elle le sait. C'est simple. On ne fonctionne pas de la même manière et c'est sûrement ça qui nous pousse à aller l'un envers l'autre et à commettre des actes que nous seuls pouvons comprendre. « Je ne suis plus surpris avec toi, Mad. Je m'y attendais. » Lançais-je tout en clignant de l’œil. Je finis par m’asseoir sur ce banc. Je la regarde longuement, j'essaie de comprendre pourquoi elle est aussi froide avec les gens, avec moi. Je prétends la connaître comme ma poche, mais en réalité, c'est loin d'être aussi simple. C'est ma meilleure amie, ma petite-soeur que je n'ai jamais eu. Et pourtant, j'ai encore beaucoup de mal à la comprendre, parfois. Mad, je ne l'ai pas revu depuis trois mois et c'était difficile. Elle m'apportait ce dont j'avais besoin à l'extérieur. Et à l'intérieur, je n'avais personne. Enfin si, Cassie. Seulement. C'est différent. Cassie, c'est devenue ma petite-amie et ce n'est pas les mêmes sujets de conversation, ce n'est pas avec elle que je m'amuse à franchir mes limites. Non, c'est autre chose. C'est inexplicable. « Carrément l'éclate. Je pense que tu aurais kiffé comme endroit. » Avouais-je ironiquement. « Non, enfaîte, c'était l'horreur, mais j'ai survécu. C'est le principal. » Concluais-je, touché en plein cœur. Je me remémore ses trois longs mois enfermés dans cette petite pièce. Vêtu de blanc. Simplement comblé d'un simple lit au drap blanc, également. L'horreur. J'étais à l'hôpital. L'hôpital des fous. L'hôpital des drogués. Je déteste ses endroits et pourtant, j'y suis allée par envie. Tout simplement parce que je voulais m'en sortir. Aujourd'hui, je ne suis pas à l’abri d'une autre crise, ni même d'une autre dose. Je peux craquer à tous moment, je suis encore fragile. Mais je sais que je peux tenir. Je sais que je peux y arriver et pour ça, j'ai besoin de l'aide de mon amie. Je ne veux pas qu'elle m'enfonce. Qu'elle me pousse à commettre l'irréparable.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Spoiler:
Désolé, c'est pas top
Invité
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(✰) message posté Sam 19 Déc 2015 - 20:18 par Invité
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zola et madenn
these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Madenn, elle t'en veut, certainement de manière temporaire, certes, mais elle semble encore sur la défensive de ton départ. Oui, c'est un fait, elle te reprochait de l'avoir provisoirement abandonné au profit d'une désintox, jugée intimement comme, parfaitement inutile. Ouais, Madenn elle est ainsi, pas plus qu'une sombre égoïste, en soi, convaincue que tu serais prêt à l'abandonner, pour beaucoup moins que ça, à l'avenir. Des mois durant, à s'enliser grandement au détriment de ses questionnements existentiels quel toi seul ou presque, fut habile d'appréhender, dès lors que tu n'étais plus là, dernièrement. Possiblement, n'était-ce tout simplement pas légitime de sa part, mais la blonde s'en fout, obstinément, comme elle se fout irrémédiablement de tout. Et pourtant, malgré un je-m'en-foutisme déconcertant, tu n'as pas bougé. Tu l'as laissé t'entrainer outre tes propres limites. Faut dire, que tu n'en as jamais réellement eu, et pour être entièrement honnête, elle non plus. Madenn, s'est longuement obstinée, sans persévérance, il ne fait nul doute, qu'elle n'aurait pas été ici, à l'heure actuelle. Tu sais, cette fille-là est destructrice, mais en plus d'anéantir les autres, elle l'est aussi avec elle-même, raison évidente du pourquoi, elle n'a pas encore foutu le camp, et qu'elle ne le fera assurément, jamais. Plausiblement, avait-elle nécessité d'un individu davantage dévastateur, qu'elle ne l'est à sa manière. La voilà, qui ne pourrait se permettre de considérer toutes ces fois durant lesquelles vous, n'aviez cessé de vous enguirlander pour trois fois rien. sous prétexte que quiconque ne pourrait s'en vanter d'en deviner autant que toi, à l'encontre de ses agissements aussi spontanés, qu’embarrassant, pour une personne, parfaitement normale. Madenn, elle a besoin de toi, toutefois, tu n'en sauras également rien, trop obstinée, elle préférait en conséquence t'observer t'éloigner brutalement, que d'admettre le plus ouvertement du monde, à quel point sans toi, elle en crèverait littéralement de douleur. Parce que ouais, elle est assez forte pour ne rien laisser paraitre, pour lâcher prise au premier abord, mais pas suffisamment en même temps, pour pleinement s'y faire de l'intérieur. Parce qu'elle est susceptible de te détester, tout autant qu'elle t'apprécie, plus qu'elle ne saurait s'apprécier, elle-même. C'est trop tard, elle a déjà lâché l'affaire depuis belle lurette, tu as gagné, fautif de son indépendance disparue, durant le tout premier jour de votre rencontre. Tu l'as lamentablement laissé s’égarer au travers de tes propres retranchements, de divagations qui ne lui appartient pas, à la base. Bien qu'elle n'était auparavant déjà pas, crédible, c'est sans compter sur son devenir à ton contact. Parce qu'elle ne pouvait pour cette raison, concrètement manifeste, t'extirper de tes déboires désespérés, dans lesquels tu vins t'enliser, chaque jour, un peu plus que le précédent. Parce que Madenn, se fout que tu réitères continuellement tes conneries, tant que ça te fait plaisir, tu résides l'unique coupable de tes agissements, tu n'as guère besoin qu'elle soit sur ton chemin, pour te foutre en l'air, finalement. Pourtant, il ne serait qu'affabulation, que de prétendre irrévocablement l'inverse. Que de maintenir, à quel point l'américaine, serait innocente de conséquences, tout simplement, parce que ça ne peut être le cas. Son soutien s'avérant certainement le pire, de tous. Madenn, elle est mauvaise, néanmoins, elle n'irait pas jusqu'à déserter, elle en serait pleinement incapable, et tu le sais. Vous deux, contre le reste du monde. Affichant une moue à peine visible, limite décontenancée, la blonde roulait vulgairement des yeux une fraction de seconde, en guise de réponse, avant même de vriller la totalité de son attention sur Zola, qu'elle dévisageait sèchement, et profusément silencieuse. À son tour, l'américaine se laissait brusquement crouler sur le banc, détournant cette fois, son regard sur les quelques passants. ─ peut-être, mαis moi, je ne me drogue pαs. Lança-t-elle précipitamment, d'un ton étonnamment détaché. Faut dire les choses telles qu'elles sont, inversement à Zola, blondie ne s'est jamais véritablement enlisée au grès de stupéfiants divers et variés. Certes, possiblement avait-elle, à quelques rares occasions, dépassé ses limites, sans la moindre chance d'assujettissement, susceptible, automatiquement de la faire flancher, pleinement. De plus, ce fut constamment en sa présence, seule, il lui serait d'aucun intérêt que de consommer, pour le délire de consommer, à proprement parler. ─ αu moins, çα t'α permis de déserter, c'est déjά çα. c'est pαs ce que tu voulαis? Vint-elle, vulgairement renchérir, cinglante. Dès lors, qu'elle daignait enfin, le dévisager durement, à nouveau. Tentant nerveusement de replacer une de ses mèches de cheveux, finement rebelle. Madenn, demeurant sciemment glaciale, prouvant ainsi, à quel point, elle tenait suffisamment à ce dernier, pour avoir quelque chose à faire, de son départ, il y a trois mois, en arrière. Elle ne s'avérait pas indéfiniment sur la défensive, elle en serait lamentablement malhabile, toutefois, elle y démontrait combien, elle en découlait, plus affectée encore, qu'elle ne semblait en révéler de vive voix.