(✰) message posté Dim 20 Déc 2015 - 15:42 par Invité
Encore une soirée. Une nouvelle soirée de sourires hypocrites et de courbettes absurdes. Dieu, que je haïssais ça, ces soirées mondaines qui ne trompaient personnes. Nous étions censés passer du bon temps, sortir d’un cadre professionnel et se retrouver dans l’intimité feutrée d’un appartement. Mais ces soirées n’en étaient qu’une pâle extension. Du travail après le travail.
Parce que je voulais devenir l’un des associés du cabinet, je voulais devenir puissant et que j’avais rapidement compris que mes compétences en droit, même nombreuses, même excellentes ne suffiraient pas. Il fallait que j’use de nouvelles stratégies pour me faire une place dans ce monde-là. Et c’était exactement pour ça que j’étais présent ce soir. Une plantureuse blonde à mon bras dont je me permettais de contempler d’un œil minutieux et sans gêne chaque détail, chaque courbe, lui faisant face dans l’entrée quand je lui enlevais son manteau. « Tu aimes cette robe ? » Celle que je lui avais fait livrer, quelques heures auparavant pour qu’elle comprenne le pouvoir que j'avais sur elle, le contrôle. Pour qu'elle soit parfaite. Bien que les tissus fluides et colorés dans lesquels je l’enveloppais ne changeaient rien à ce fait. Elle était parfaite. Belle, sensuelle et adapté à mon milieu.
Au fil du temps, elle était devenue ma compagne si bien que personne n’aurait pu deviner l’existence des billets que je lui glissais à la fin de la soirée. Elle comme moi, travaillait ce soir et peut-être que nous étions deux, coincer dans le même pétrin et qu’elle en avait à présent, pleinement conscience. Parfois la soirée était agréable. Parfois elle s’amusait à m’en faire voir de toutes les couleurs. Elle savait qu’elle était l’officielle et que je ne pouvais faire machine arrière, me présenter seul me desservirait dans ce monde peut-être trop puritain.
Alors je tenais le coup. Lui démontrant qu’à ce jeu, elle ne pouvait que perdre face à moi.
Prêts à entrer en scène, je déposais une main sur sa taille et la guidait dans la pièce. Il s’agissait de l’appartement d’un des associés, niché au plus proche du quartier d’affaire. La décoration était épurée, luxueuse dans des tons blancs et noirs. Tout ce qu’il y’avait de plus banal à mes yeux ... Nous traversions la foule, saluant mes collègues au passage. Sur un plateau, j’attrapais deux coupes de champagnes dont une que je tendais à ma partenaire. « A nous. » Murmurais-je, un air un brin malicieux quand je faisais tinter mon verre contre le sien. Un nous qui n’avait pas plus d’existence que les sentiments que nous nous portions l’un à l’autre mais que nous allions jouer le temps d’une autre soirée.
(✰) message posté Mer 23 Déc 2015 - 14:39 par Invité
fake love, fake lady
jacob fitzgerald & elsa lannister
“And they say that love is powerful as cough syrup in Styrofoam. all I know is I fell asleep and woke up in that Monte Carlo with the ugly Kardashian ” ✻✻✻ Elsa ouvrit le paquet. Elle savait déjà en gros ce qu'il y avait dedans, mais elle avait envie de voir les détails parfaits. Le colis était arrivé tôt ce matin et c'était Tao qui l'avait réceptionné. La blonde avait demandé à ses deux colocataires de ne surtout pas tenter d'ouvrir ses paquets quand ils arrivaient et qu'elle n'était pas là. Elle avait tenté de les dissuader en leur expliquant qu'ils pouvaient finir extrêmement choqués à la vue de ce qu'ils contenaient, et qu'ils risquaient même d'y perdre la vue. Une menace qui n'avait pas vraiment fait son effet car chacun des deux lui avait ri au nez. Cependant, Tao n'avait pas touché à ce nouveau colis. Les doigts d'Elsa glissaient sur un tissu particulièrement fluide et doux. C'était certainement la robe la plus belle qu'elle avait vu de sa vie. La coupe était parfaite, les couleurs merveilleuses, et elle possédait ces détails que seules les personnes s’approchant un minimum d'elle pouvaient voir. Jacob avait fait les choses aussi bien que d'habitude, et Elsa ne pouvait pas s'en plaindre. Elle ne savait pas si cette robe lui reviendrait définitivement, mais c'était quand même un sacré cadeau étant donné le prix qu'il la payait déjà pour son travail officiel. Ou alors, il pensait qu'elle n'était pas capable de choisir, dans sa garde-robe personnelle, une robe assez classe pour l'accompagner dans ses dîners. Dans tous les cas, elle ne crachait jamais sur une merveilleuse robe.
La soirée se déroulait dans un appartement des quartiers d’affaire. La jeune femme avait l’habitude maintenant de ces appartements, de ces gens qu’elles voyaient régulièrement et qu’elle commençait à reconnaître. Elle avait aussi l’habitude de se tenir au bras de Jacob. Cela faisait quelques temps qu’il faisait appel à elle, et si elle restait très professionnelle dans les débuts, ils avaient développé une relation de chien et chat que chacun gérait à sa façon. C’était pourtant hors du contrat que la jeune femme avait fait signer à Jacob, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Après tout, elle ne faisait rien de mal. Il n’avait jamais eu de relation physique autre que se pavaner la main dans la main et même danser quand monsieur acceptait. Mais la relation était un peu plus profonde dans le sens où des sentiments commençaient à poindre. Pas des sentiments d’amour ou autre, mais plutôt une relation amicale. Ils aimaient se chercher en un sens. Elsa déambulait avec aisance dans cette robe qui lui collait à merveille. Elle se sentait bien. Elle avait l‘impression de pouvoir être quelqu’un d’autre : la femme d’un avocat réputé, bientôt associé d’un grand cabinet. Elle souriait, replaçant doucement ses mèches de cheveux parfaitement coiffés. Ses talons claquaient le sol tandis qu’elle suivait le pas assuré de son compagnon. Elle ne pouvait s’empêcher de regarder les autres femmes de haut. C’était le seul moment où elle se sentait réellement femme, et non pas une ex-droguée, légèrement nymphomane.
Jacob servit une coupe de champagne à sa compagne, trinquant à leur couple. Elsa sirota une petite gorgée, le regardant droit dans les yeux. « Merci mon amour ! » C’était comme être actrice. Jamais, dans la vraie vie, avec Tyson, elle n’agirait ainsi. Elle aimait les relations simples, sans chichi. Mais avec Jacob, elle jouait le jeu, et elle aimait ça. Car elle savait qu’une fois de retour à la maison, elle enfilerait un jogging et elle boirait une bière avec son coloc, dans son appartement très modeste. « Alors, à qui dois-je montrer mon magnifique décolleté ce soir ? » La robe lui faisait effectivement un port de cou assez impressionnant. Elle avait assorti le col avec un collier en toc qui avait l’air d’avoir couté une fortune.
(✰) message posté Dim 27 Déc 2015 - 18:03 par Invité
Sofia avait inconsciemment éludé la question que je venais de lui poser me laissant pourtant loin d’être vexé car au fond, elle n’avait pas besoin de parler ou de confirmer ce que j’étais capable de comprendre à ses attitudes. A sa façon de se pavaner devant les autres femmes de la réception, à sa façon de sourire. Sofia se sentait bien et belle dans les tissus que je lui avais choisis et je n’en ressentais qu’une infinie fierté qui me poussait à la guider et à l’exhiber accrochée à mon bras à qui voudrait la voir …
Mais d’abord, nous devions trinquer. Nous accorder quelques secondes de répit avant de nous jeter dans la fausse aux lions – ce qui, à mon sens était le terme exact pour définir ce genre de soirée mondaine. Un exercice auquel se prêtait pourtant volontiers la jeune femme qui me gratifiait spontanément de mots doux et qui me demandait à qui elle allait devoir montrer son décolleté plus que généreux ce soir, m’arrachant un sourire satisfait. Je trempais tranquillement mes lèvres une dernière fois dans le champagne avant de lui répondre. « Etre le seul à en profiter ne m’aurais pas déranger, mais il faut qu’on travail ? » D’un haussement de sourcil, je lui demandais presque son avis avant de reprendre la parole plus sérieusement. « J’aimerai qu’on se rapproche de Joshua Parker, l’un des associés. » D’un signe discret de la tête, je lui désignais l’homme aux cheveux grisonnant accompagné d’une femme, beaucoup trop jeune pour lui. « Tu remarqueras qu’il aime les jolies filles et il paraît qu’il m’apprécie aussi. Je pense qu’on devrait lui faire passer une bonne soirée. » Car s’il passait une bonne soirée, Joshua serait plus enclin à appuyer ma candidature en tant qu’associé du cabinet.
Un regard clair sur Sofia, j’attendais qu’elle termine son verre pour la guider jusqu’à Parker. « Joshua, je voulais te présenter ma compagne Sofia. » L’œil intéressé de l’homme sur la blonde n’échappait à personne. « Chérie, je te présente Joshua Parker, l’un des associés, un homme important pour le cabinet. » Un sourire de circonstances, je les laissais se serrer cordialement la main quand Joshua prit la parole : « Et bien Jacob, il n’y a pas qu’en whisky que vous avez du goût. » A nouveau un sourire se glissait sur mes lèvres, pas plus sincère que le premier. Je trouvais cet homme arrogant et sans aucune classe, les costumes hors de prix qu’il portait n’y changeraient rien. « Où vous êtes-vous rencontrés ? » Demandait-il et c’était avec malice que j’inventais une histoire. « Sofia travaille dans une entreprise d’investissement qui a été cliente du cabinet. C’est ainsi que l’on s’est rencontré. Je dois vous mettre en garde Joshua, c’est une femme très intelligente. »
« Peut-être, mais c’est surtout une femme qui n’a rien à boire. Vous manquez dont à tous vos devoirs. Venez avec moi demoiselle, je vais vous trouver quelque chose. Jacob je vous laisse vous occupez de Miranda. » La jeune femme avait enfin un prénom, une existence. Mais je n’étais pas décidé à rester sagement avec elle, pendant que Joshua pensait prendre du bon temps avec Sofia. Du coin de l’œil, tout en écoutant distraitement Miranda me parler de ses chaussures hors de prix, je scrutais le nouveau couple près du bar. Je ne contrôlais plus la situation et cela avait le don de me rendre nerveux.
(✰) message posté Mar 29 Déc 2015 - 20:30 par Invité
fake love, fake lady
jacob fitzgerald & elsa lannister
“And they say that love is powerful as cough syrup in Styrofoam. all I know is I fell asleep and woke up in that Monte Carlo with the ugly Kardashian ” ✻✻✻ En réalité, Elsa se sentait bien aux bras de ces hommes qu'elle ne connaissait pourtant peu ou pas du tout. Elle se sentait bien car même si tout était une pièce de théâtre géante, elle avait l'impression qu'on prenait soin d'elle, et que son petit ami ou mari du moment ne voyait que par elle. Elle se sentait important aux yeux de personnes qu'elle ne connaissait pas, mais elle se sentait importante tout court. Elle n'avait aucunement à se plaindre avec Tyson, mais il s'agissait là d'hommes différents que son boxeur préférés. C'était des hommes, la plupart du temps reconnus, qui n'aurait certainement jamais ouvert la bouche pour lui donner l'heure. A moins qu'elle leur annonce qu'elle est l'arrière-petite-fille de la reine, ou qu'elle possède un demi-million de livres. Elle se sentait bien au bras de Jacob, et surtout dans cette robe qui tombait parfaitement sur ses formes généreuses, et fines à la fois. Elle se sentait bien quand elle souriait aux collègues de son "maris" et à leurs femmes. Ceci était d'autant plus agréable que monsieur Fitzgerald était un client régulier avec qui elle entretenait une relation, certes professionnelle et loin d'être ambiguë, mais assez spéciale tout de même. Après avoir trinqués, l'avocat lui annonçait qu'il aurait bien aimé profiter de son décolleté à lui tout seul ce soir. Un sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme alors qu'elle observait la salle. « T'aura peut-être droit à un sneak peek si t'es sage chéri. » Elle avait pris l’intonation mondaine d'une femme qui ne montre rien en public mais qui a des pratiques assez désinhibées en privé. Elle jouait avec son client, le déstabilisant à moitié de ses paroles. Il savait qu'elle n'était pas sérieuse, et c'est ce qui était agréable dans leur relation. « Alors au travail ! »
Jacob expliqua le plan à suivre pour la soirée, agrémentant ses arguments de signes de tête discrets. Elsa jouait le jeu, se comportant avec Jacob comme avec son mari. Elle replaça sa cravate avant qu’ils ne se dirigent vers la cible. Il s’agissait d’un homme, approchant certainement la soixantaine, à côté d’une jeune femme du même âge qu’Elsa. Cette dernière essaya de ne pas trop dévisager le couple. Elle n’avait pas vraiment d’avis négatif sur les relations à écarts d’âge important, mais dans ce cas précis, elle savait très bien que c’était intéressé. La jeune femme ne pouvait pas être tombée amoureuse d’un homme tel que Parker. Il n’avait rien pour lui, à part sa réputation. Jacob présenta Elsa –ou plutôt Sofia- à l’avocat. Ne voulant pas donner son vrai nom à ses clients, elle leur demandait de choisir comment elle s’appellerait pour eux lors de leur première rencontre. S’ils n’avaient pas d’idée ou n’avait pas envie de e faire, elle utilisait un des prénoms qu’elle avait inscrit sur une liste prédéfinie. Jacob avait choisi Sofia. Elle en était plutôt contente, et s’été habituée au prénom avec beaucoup de facilitée contrairement à certains prénoms étranges qu’on lui donnait parfois. Elle avait tendu la main pour serrer celle de Parker, et le regard insistant de celui-ci sur la jeune blonde ne devait pas passer inaperçu. « Enchantée monsieur Parker. » Elle tendit ensuite la main vers la femme de l’avocat. « Madame Parker. » Elle lui fit un sourire mi-figue, mi-raisin. Elle ne pouvait pas vraiment exprimer son opinion, ni dans ses expressions, et encore moins dans ses paroles, mais elle avait envie de prendre la jeune femme dans un coin et lui demander ce qu’elle pouvait bien foutre ici. Elle devait être bien mal placée pour ça, mais elle se sentait mal de voir la jeune femme comme ça.
Elsa sentait le regard pesant de l’avocat sur elle, et elle se concentrait sur la main de Jacob, posée sur sa hanche. Elle n’avait pas peur, mais il était la seule part de vérité dans cette pièce, et cela la rassurait de l’avoir à ses côtés. Elle écoutait les paroles que l’homme disait à Jacob, sans jamais la quitter du regard. Puis Jacob lui raconter comment ils s’été rencontrés. Dans ce genre de situation où elle savait parfaitement que le cerveau du jeune avocat était formaté pour inventé un mensonge, elle n’avait qu’une envie : rigoler. Elle se concentrait cependant sur les alentours de la pièce, essayant de trouver un objet ou une personne à fixer, lui permettant de se concentrer. Elle sourit tout de même à l’évocation de son intelligence. Cela parut comme étant un sourire de contentement, mais elle se moquait un peu de Jacob quand même. Elle ne savait pas s’il était sincère, et elle prit ceci comme une petite blague.
Sans qu’elle ne s’en rende compte, la main du vieil avocat avait remplacé celle de Jacob sur sa hanche, et elle se retrouvait devant le bar. Il voulait lui servir un verre, et Jacob s’occuperait de Miranda, sa femme, qu’il n’avait encore pas regardée une fois depuis le début de la conversation. Prenant sur elle, Elsa sourit à l’avocat. Si elle faisait bonne impression, Jacob aurait ses chances d’obtenir la place qu’il voulait tant. « C’est très gentil à vous monsieur Parker ! Jacob s’occupe très bien de moi, mais il me connaît par cœur, et il sait que je ne dois pas avoir un verre en permanence dans la main, je risquerais de faire des bêtises ! » Elle lui fit un clin d’œil faussement amusé. Il lui commanda une seconde coupe de champagne, et l’attente avant d’être servis parut être une éternité pour Elsa. « Jacob est un des meilleurs avocats en Angleterre n’est-ce pas ? J’ai entendu dire qu’il avait gagné quelques procès très compliqués. Il n’a pas le droit de me dire beaucoup de choses, mais je sais qu’il est talentueux, je suis très fière de lui ! » La coupe de champagne et le whiskey sec de Parker arrivèrent enfin. La jeune femme s’empara de sa coupe et s’éloigna un peu du bar en direction de Jacob à qui elle lança un regard qui voulait dire « t’inquiète pas, je gère ». « En tous cas vous avez une femme absolument magnifique. Vous voudriez bien me la présenter ? »
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Encore une soirée. Une nouvelle soirée de sourires hypocrites et de courbettes absurdes. Dieu, que je haïssais ça, ces soirées mondaines qui ne trompaient personnes. Nous étions censés passer du bon temps, sortir d’un cadre professionnel et se retrouver dans l’intimité feutrée d’un appartement. Mais ces soirées n’en étaient qu’une pâle extension. Du travail après le travail. 
“And they say that love is powerful as cough syrup in Styrofoam. all I know is I fell asleep and woke up in that Monte Carlo with the ugly Kardashian ” ✻✻✻ Elsa ouvrit le paquet. Elle savait déjà en gros ce qu'il y avait dedans, mais elle avait envie de voir les détails parfaits. Le colis était arrivé tôt ce matin et c'était Tao qui l'avait réceptionné. La blonde avait demandé à ses deux colocataires de ne surtout pas tenter d'ouvrir ses paquets quand ils arrivaient et qu'elle n'était pas là. Elle avait tenté de les dissuader en leur expliquant qu'ils pouvaient finir extrêmement choqués à la vue de ce qu'ils contenaient, et qu'ils risquaient même d'y perdre la vue. Une menace qui n'avait pas vraiment fait son effet car chacun des deux lui avait ri au nez. Cependant, Tao n'avait pas touché à ce nouveau colis.