» Schizophrénie : max (t. oman) , solal (m. mcmillan), bodevan (g. hedlund) & nyx (b. hadid)
» Absence : 15.03
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 20:39 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
J'en avais assez d'attendre. J'en avais assez de rester enfermée dans l'appartement, dans les bureaux, à attendre que Jacob m'appelle et m'annonce la date du procès. J'en avais assez, et j'avais besoin de revoir mon fils. Alors, ce matin là, j'enfilais une robe en laine, mes éternelles docs martens et mon long manteau sur le dos, je quittais l'appartement, les cheveux encore mouillés, enroulée dans une écharpe bordeaux. Je me rendis alors compte que j'avais oublié mon vélo et remontais les quelques marches que je venais de descendre pour le prendre. Je descendais alors et montais dessus sans plus attendre arrivée en bas de l'immeuble. Je roulais pendant plusieurs minutes. Je voulais retourner à Soho, dans ce même parc où je l'avais aperçu la dernière fois, mais aussi la première fois. On était mercredi. Les petits de cet âge là n'allait pas tarder à sortir. Je roulais donc tranquillement. Je ne devais pas me presser, je savais que cela ne le ferait pas venir plus vite. J'espérai qu'il vienne. Arrivée au parc de Soho, je descendais de mon vélo et avançais, en le tenant à côté de moi, jusqu'au même banc où je l'avais aperçu. Je m'asseyais, mis mes écouteurs, et attendais. Quelques minutes. Puis une demi-heure. Je me décidais finalement à allumer une cigarette. Depuis deux mois, c'était toujours la même routine. Chaque Mercredi, chaque Samedi je venais là dans l'espoir de le revoir. Ce n'était jamais arrivé. Et pourtant, aujourd'hui, il était là. Sa "mère" tenait son sac à dos, tandis que lui venait de débouler dans l'aire de jeux. Il cria, et invita ses copains à le rejoindre. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je le regardais. Il commença à jouer. La femme qui l'a élevé s'approcha de lui, déposa son sac à dos et l'embrassa sur le front. Il n'y prêta aucune attention, trop occupé à raconter à ses copains ce qu'il avait commandé au père Noël. Sa "mère" alla parler à une autre femme, et quitta le parc. Il se mit à courir, à sauter, à crier. Il était plein de vie. Plein de vie... Je pensais cela impossible, et pourtant, il était là, devant moi. Mon fils. Je me rendis alors compte que c'était l'occasion. L'occasion d'appeler Zola. De lui apprendre que son fils était vivant. Qu'il le comprenne par lui-même. Je sortais alors mon téléphone de ma poche et lui envoyais un message. Je lui demandais de me rejoindre au parc de Soho, tout de suite. Quelques secondes plus tard, il me répondait qu'il partait. C'était un miracle. C'était un miracle qu'il ai vu le message tout de suite. Et j'espérai que notre fils ne s'en aille pas, j'espérai que Zola ai le temps de le voir, de comprendre. Je voulais voir l'incompréhension sur son visage, mais aussi le bonheur. L'espoir. Avec un sourire aux lèvres, j'observai Eliott. Il avait sorti un dragon de son sac et le montrait fièrement à ses deux copains, assis en haut du toboggan. Il leva alors ses yeux gris vers moi et me sourit. J'étais convaincue qu'il ne se souvenait pas de moi, mais il restait toujours aussi souriant. Il n'avait pas prit cela de moi, c'était certain. Je continuais d'écouter la musique, mais j'avais baissé le volume, afin d'entendre sa voix, ses cris, sa joie de vivre. Je regardais régulièrement autour de moi, pour vérifier qu'on ne me toisait pas, qu'on ne me regardait pas d'un air malveillant en pensant que j'étais une voleuse d'enfant. Ce n'était certainement pas moi la voleuse. Les minutes passaient, Eliott était toujours là, mais Zola n'arrivait pas. Finalement, il arriva, presque en courant et s'assit à côté de moi. Je tournais la tête vers lui timidement. « Désolée de t'avoir fait venir comme ça... » Je lui souriais et allumais une autre cigarette. Je lui tendais mon paquet et reportais mon regard sur Eliott. Nous étions là, tous les trois, au même endroit. Dans ce parc. Le cœur battant, j'observais autour de moi. Mais surtout, je l'observais lui. Je ne voulais pas guider Zola, je voulais qu'il le voit. L'enfant. Je voulais qu'il reconnaisse son propre fils. Je voulais qu'il s'en rende compte par lui-même. Alors je restai là à le fixer, jusqu'à ce qu'il comprenne. Jusqu'à ce qu'il porte son regard au bon endroit.
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 21:15 par Guest
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✻✻✻ Mes journées se résument à plus grand chose depuis quelques jours. J'ai fais mon retour il y a seulement deux jours et je n'arrive pas à m'y faire. J'ai l'impression d'avoir oubliée une partie de moi à Manchester. C'est tellement bizarre. Je me demande si c'est une bonne idée de rester ici, de rester à Londres. Quel question ! Bien sur que oui, c'est une bonne idée. Jamais je pourrais me résoudre à quitter ma ville natale. Et puis quoi encore ? Ici, il y a tout. Ma famille, mes amies, l'amour de ma vie. Je ne peux pas me résoudre à abandonner cette capitale Anglaise. Jamais de la vie. Ce serait vraiment la pire décision de toute ma vie. En me réveillant ce matin, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir faire. Combler ma journée est devenu une tâche difficile. Cassidy est là pour me tenir compagnie, mais depuis que j'ai revu Kenzo et que nous nous sommes embrassés, j'ai un peu de mal à aller de l'avant avec ma jolie blonde. Je déteste l'idée d'être infidèle et pourtant, je l'ai été. Même si ce n'était l'espace de deux baisers, je l'ai quand même tromper. Enfin, c'est mon ressenti. Je m'en veux un peu. Certes, je n'ai pas de sentiments pour cette fille. Certes, je ne l'aime pas comme j'aime Kenzo, mais ce qu'il y a de sur c'est que ce n'est pas dans mon comportement de tromper une personne avec qui je partage ma vie. Ce n'est pas moi. Vraiment pas. En me réveillant, elle était là, à côté de moi. Cette silhouette tellement parfaite, ses beaux yeux bleus, sa peau douce et ses cheveux ébouriffé au réveil. Elle est si belle. Je me rend compte que j'ai beaucoup de chance. Aussi étrange que cela puisse paraître, oui, j'ai de la chance. Seulement, ce n'est vraiment rien comparer à la jolie brune qui a partager ma vie pendant plus de dix sept années. Je pense tout le temps à elle. Quand je l'embrasse, je vois Kenzo. Elle m’obsède. Je l'ai regarder pendant une bonne demi-heure. Elle dormait paisiblement et je ne pouvais pas la réveiller. Alors je suis aller me laver. J'ai été prendre une douche et j'en suis ressorti tout frais. Je me sentais d'autant plus mieux et je sentais bon, pour une fois. J'ai tellement eu l'habitude de sentir le whisky. Pendant trois ans, je n'étais plus très frais. Quoi qu'il en soit, j'enfilais mes vêtements. Un simple jean et un polo de chez « Lacoste ». Mon dernier cadeau d'anniversaire de la part de Kenzo. Oui, je l'ai toujours et il est toujours en état. Étonnant d'ailleurs. Je peigne mes cheveux très rapidement avant d'y étaler un peu gel. Je me coiffe très rapidement. Une fois propre et près, je retourne dans la chambre. Elle est là, éveillée et elle me regarde avec tendresse. Cette fille m'apaise tellement. Je m'approche, je m'allonge sur elle et je m'empresse de l'embrasser langoureusement. Hum … J'aime ce baiser, le baiser du matin. Bon ok, ce n'est pas très romantique, parce que le matin on a rarement une bonne haleine. Enfin, presque tout le monde. Je pose mes main sur son visage, je sens la chaleur de sa peau. Elle est brûlante. C'est certainement parce qu'elle est bien et parce qu'elle vient juste de se réveiller. Je lui souris et dépose un baiser au coin de ses lèvres. La matinée ne dure qu'un temps. Une fois en début d’après-midi, je me retrouves tout seul. Cassie avait des choses à faire et moi, j'étais là, devant ma console de jeux vidéos. J'aurais été quelques mois en arrière, je serais déjà dans un bar à l'heure qu'il est. Comme quoi, j'ai pris de bonne résolutions. Même si c'est vrai que j'aurais bien besoin d'un petit verre. Au lieu de ça, je stop ma partie pour commencer à me rouler un joint. Ça fait deux jours que je n'ai pas fumé, un record. La dernière fois c'était il y a deux jours. Lorsque j'ai vu Kenzo à mon retour, à la gare. En rentrant, je ne pouvais pas m'en empêcher. J'étais tellement mal, j'avais besoin de fumer. J'utilise mon broyeur d'herbe, je prépare soigneusement ma feuille et mon tabac, et je roule tranquillement mon pétard. Mon téléphone se mit à vibrer. C'est sûrement Cass. Trompé. C'est Kenzo. Elle veut me voir. Je me demande bien pourquoi. Apparemment, c'est urgent. Je soupires et je lui répond que j'arrive tout de suite. Forcément. Une fois mon joint roulé, je le met sur mon oreille et je me rend à l'endroit précis. Un parc. Qu'est-ce qu'elle fou dans un parc ? Sur le chemin, j'en profite pour fumer le premier joint de la journée et certainement le dernier. Je fume plusieurs latte, c'est tellement bon. Sa fait du bien. Une fois près du parc. Je le termine rapidement. Je ne veux pas qu'elle me voit fumer. Et je rentre à l'intérieur de ce lieu public. Il y a un tas d'enfants. Je regarde dans leur direction, les mains dans les poches tout en me dirigeant vers mon ex-femme. « Ce n'est pas grave. » Dis-je tout simplement. Je la regarde, je la fixe et je m'assois à ses côtés, sur ce banc. Elle dirige son regard près de ses enfants. Je ne comprend toujours pas pourquoi je suis là. « Quelque chose ne va pas ? » Demandais-je simplement. Sans chercher midi à quatorze heure. Je finis par tourner les yeux. Je vois deux petits garçons. Dont un qui est mon portrait cracher. J'arque un sourcil avant de sourire bêtement. Il est tout mignon. Puis, je repose délicatement mon attention sur elle, sur Kenzo. Elle est concentré sur ce petit bonhomme. « Il aurait pu être le notre. » Dis-je bêtement en faisant allusion au bébé qu'on a perdu il y a cinq ans. « Il me ressemble comme deux gouttes d'eau. » Avouais-je. Oui, sans m'en rendre compte je venais de comparer ce garçon à mon bébé mort, mon petit garçon qui n'existe pas. Jusqu'à preuve du contraire. D'ailleurs, je risque d'être surpris. « Excuse-moi. » Dis-je timidement. Excuse-moi de remettre cette histoire d’antan sur le tapis. Je ne veux pas te blesser.
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(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 22:59 par Kenzo A. Armanskij
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J'avais longtemps réfléchi à comment lui annoncer la nouvelle. Je ne pouvais pas lui donner rendez-vous et lui annoncer la chose comme ça. Il fallait qu'il ai une preuve, qu'il puisse y croire. Il s'asseoit près de moi. Ses yeux sont vitreux. Il a fumé. Mais je ne dis rien. Je ne suis pas là pour ça, et pour le moment, ce n'est pas le plus important. Son regard se pose sur moi. Il me demande si quelque chose ne va pas. Je le regarde, lui adresse mon sourire habituel et répond : « SI ça va.» En réalité, non. Ca ne va pas. Notre dernière rencontre à deux jours, à la gare de King's Cross. Nous nous sommes embrassés, deux fois. Je lui ai dis que je l'aimais. Nous nous sommes quittés sur un adieu. J'avais repensé à cet instant les deux derniers jours, j'avais tenté de m'ôter ces souvenirs de mon esprit, mais je n'y étais pas parvenu. Zola était là, en moi, plus que jamais. Je soupirais et levais les yeux vers lui. Il avait posé ses yeux sur Eliott. Notre fils. Il me dit alors qu'il aurait pu être le nôtre, et qu'il lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Un sourire se dessine sur son visage. Et sur le mien aussi. Je sens les larmes venir se nicher au bord de mes cils, prêtes à tomber. Je le regarde, et attrape sa main. Je le regarde et ajoute : « Ses cheveux sont de la même couleur que les miens. » Je souris et fixe nos doigts entrelacés. Il s'excuse. Tu n'as pas à t'excuser mon amour. Tu as raison, c'est notre fils que tu vois là. Notre bébé. Je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas comment lui dire que c'est notre enfant qui se tient là, qu'il n'est pas mort. Qu'on a juste été victime d'un coup monté. Je pris une longue inspiration et serrais la main de Zola dans la mienne. « Ne t'excuses pas... J'ai quelque chose à te dire Zola... Lorsque j'ai vu cet enfant, j'ai senti quelque chose. J'ai senti que c'était le mien. Puis j'ai vu sa mère. Une sage femme qui était là le jour où... Tu sais... Alors j'ai fais des recherches, j'ai engagé un avocat pour en savoir plus. Il s'appelle Eliott. Il a cinq ans et demi. Et sa mère est et a toujours été stérile. Cet enfant Zola... C'est notre bébé... » Je restai là, à retenir ma respiration tout en guettant sa réaction. Tout paraissait absurde, j'en avais conscience. Mais les faits étaient là. On resta silencieux. Et puis le silence fut brisé par un rire d'enfant. Je tournais la tête. Eliott était devant nous,. Dos à nous. Un de ses copains lui lança la balle qu'il ne rattrapa pas. C'était bien mon fils. Maladroit. La balle roula jusqu'à nos pieds et il se tourna vers nous. Il avança timidement vers nous. Je restai là, pétrifiée. Il s'approcha de nous et me sourit. « Tu as gardé la fleur madame? » Un sourire se dessina sur mon visage et je regardais mon fils. Il se souvenait de moi. Pourtant nous ne nous étions pas vus depuis deux mois. Quelque peu chamboulée, je répondais : « Oui, je l'ai encore. Mais elle est fanée depuis.» Il fronça les sourcils. Comme moi. Puis regarda autour de lui, les mains sur les hanches. Il tourna la tête vers moi et répondit : « Désolé. Il n'y en a plus. » Je regardais autour de nous. En effet, il n'y avait plus de pâquerettes à cueillir. Il tourna les yeux vers Zola. Le regarda fixement un instant, et récupéra le ballon que son père lui tendait. Il nous fit au revoir de la main et repartit en courant rejoindre ses copains. Je tourne la tête vers Zola et dépose ma tête sur son épaule. Je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire. Alors je ferme les yeux, et j'attends qu'il me réponde. J'attends qu'il réagisse.
(✰) message posté Mer 16 Déc 2015 - 9:52 par Guest
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✻✻✻ Ça fait deux jours que je cache à ma copine que je revois Kenzo. Elle n'est pas débile, je pense qu'elle s'en doute un peu. Elle sait tout de moi, elle sait que j'aime Kenzo depuis dix-sept ans. Elle sait également que je l'ai demandé en mariage. Et elle sait également que j'ai failli être papa. Elle sait tout dans les moindres détails. Parce que lorsque je n'étais pas bien, je pensais à Kenzo, forcément. Et quand elle venait à ma rencontre, je lui racontais ce qui n'allait pas. Le fait qu'elle ne vienne pas me voir en cure, qu'elle ne m'a jamais écrit. Toutes ses petites choses qui me ramenaient à Kenzo. C'était insupportable. Alors, aujourd'hui, je lui cache que j'ai revu cette femme. Ma femme. Je veux seulement éviter les conflits et j'ai bien raison. Lorsqu'elle se met en colère, ça fait peur. Sérieusement. Du coup, quand j'ai reçu le message de ma belle, je ne pouvais pas me permettre de refuser d'aller la voir et puis, ça m'avait l'air assez urgent. Et honnêtement, je ne pouvais pas ne pas aller la voir. C'est de Kenzo que je parle. En arrivant au parc, près du banc, je voyais Kenzo. Assez sereine, le sourire aux lèvres. Elle a l'air d'aller mieux et ça me réconforte. Je déteste la savoir malheureuse. Et encore plus lorsque c'est de ma faute. Je me contente de m’asseoir, je la regarder et de jeter quelques coups d’œil à droite et à gauche de temps à autre. J'affiche un sourire. Elle me dit que ça va. Je fronce un sourcil. Je sais qu'elle ment, je la connais comme si je l'avais faite. Je me contente de ne rien dire, je hausse les épaules avant de m'enfoncer sur ce banc. Je me pose. Ouais, parce que j'suis un peu défoncé. Et la façon dont elle me regarde, je comprends qu'elle a compris. Je tire une légère grimace. J'essaie d'ouvrir un peu plus mes yeux. Je fais face à ce petit bonhomme. Il est tellement mignon. Lui, c'est sur, il va en faire craquer des filles plus tard. En le regardant, j'ai l'impression de me revoir à son âge. La même bouille, les mêmes manières et j'ai également l'impression d'y retrouver Kenzo. La couleur de ses cheveux, ses petites fossettes. Cette vision m'obstine. Je ne peux m'empêcher d'imaginer notre bébé. Celui qu'on aurait dû avoir. Il aurait le même âge que ce petit bonhomme en plus. Coïncidence ? Je ne sais pas. Je la regarde, je lui fis la remarque avant de m'excuser lamentablement. Car je sais que cette partie de sa vie, Kenzo la regrette amèrement. Elle s'en veut de ne pas l'avoir aimée comme elle aurait du. Elle a été tellement malheureuse après ce tragique événement. C'est toujours délicat d'aborder le sujet. Elle me fait remarquer la couleur des cheveux du petit. Je tourne les yeux vers lui. J'affiche un sourire. Effectivement, c'est bien ce que je pensais aussi. Le fait d'en parler, enfin, me soulageait un peu. Bien que le sujet ne soit pas encore totalement dévoilé. Et puis, d'un coup, c'est une toute autre Kenzo que j’entends. J'écoute attentivement les moindres mots, ses paroles qui me font comme un coup de massue en pleine figure. Je fronce à nouveau les sourcils. Ma dose de drogue redevient à la normale. Comme si je n'avais jamais fumé. Je suis choquée, perdu. Non, je n'y crois pas. « C'est impossible ... » Soufflais-je, sérieux. Je me lève, la main sur le front. Je réfléchis, je pense à ce qu'elle m'a dit juste avant. Eliott. Mon fils ? Non, c'est impossible. « Qu'est-ce que t'as pris comme drogue ? » Demandais-je ironiquement, le regard pencher vers ses beaux yeux. Elle avait l'air vraiment sérieuse. Et moi, non, je n'y crois pas et je n'y croirais jamais. « Kenzo, il n'a pas survécu. C'est sérieux ! Je pensais que tu allais mieux, je pensais que cette histoire été terminée. » Annonçais-je en levant les bras. Je ne comprends pas. Elle n'a pas l'air aussi bien que ça finalement. Elle devrait consulter, ça la soulagerait. Certes, il nous ressemble étrangement. Mais il ne peut pas être notre bébé. Il s'approche de nous, pour récupérer son ballon. Je le fixe de haut en bas. Pour une fois, depuis ses deux dernières minutes, j'ai ressenti quelque chose que je n'avais pas ressenti depuis des années. Une sensation vraiment étrange. Il est là. Le contact de sa main avec la mienne, lorsqu'il attrapa le ballon que je tenais dans mes mains. Mon dieu. Je réalise que son histoire est cohérente. Je me rends compte qu'il peut l'être, il peut être notre fils, notre bébé. Mais à la fois, ça me paraît tellement gros. Tellement fou et irréel. Non. Non. Non. Je ne veux pas qu'il soit en vie. Je ne veux pas vivre avec le fait de ne pas l'avoir élevé comme j'aurais du. Non, je ne peux pas, je ne veux pas. Je m'enfonce intégralement. Je sens mes larmes se faufiler sous mes yeux. J'ai envie de pleurer, mais je ne peux pas me le permettre. « Tu es sur de ce que est en train de me dire ? » Soufflais-je, brisé. La tête entre mes mains, les coude sur les genoux. Je suis à bout de nerfs.
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» Absence : 15.03
(✰) message posté Mer 16 Déc 2015 - 18:05 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Je ne pensais pas qu'un jour j'aurai à chercher les mots. Je ne pensais pas qu'un jour, je pourrai le regarder et lui dire « Regarde, c'est notre fils. ». Je ne pensais pas qu'un jour on puisse se retrouver tous les trois au même endroit. C'était impossible. Et pourtant c'était vrai. Nous étions là, et Eliott jouait sous nos yeux. Je tournais la tête vers Zola. Il ne semblait pas y croire. Il se leva, posa les mains sur sa tête, commença à faire les cents pas. Il me demanda quelle drogue j'avais prit. Je ne lui répondis pas. Il était dans le déni, mais il finirait par y croire. Il finirait par comprendre. Et comme si Eliott avait compris qu'il devait intervenir - ce qui évidemment n'était pas le cas - il vint vers nous. Leurs mains se touchèrent lorsque Zola rendit le ballon à notre fils. J'eus un sourire. Quelque chose venait de changer dans son regard. Il revint s'assoir près de moi. Je pris à nouveau sa main dans la mienne. Il me demanda si j'étais sûre de moi. Je souriais, caressais son visage de mon autre main et répondis : « Regarde le Zola. Tu en doutes? Il a tout de nous. De toi. Je ne voulais pas t'en parler tant que je n'en étais pas sûre. Moi non plus au début je n'ai pas voulu y croire. » Je passais une main dans mes cheveux et m'appuyais sur le dossier du banc. Je repensais à cette nuit où j'avais parlé d'Eliott à Julian. Où je m'étais confié, où je lui avais dit qu'il me manquait comme jamais personne ne m'avait manqué. Et puis j'avais tenté de me suicider. Si j'étais morte, je n'aurai jamais su la vérité. Elle m'avait sauvé, elle nous avait sauvé. Elle avait prit son courage à deux mains, m'avait sorti de l'eau rougie par mon sang, elle avait appelé l'ambulance. Et je m'tétais réveillée, énervée d'avoir été sauvée. Mais j'avais compris. J'avais compris que je ne devais pas mourir maintenant, que j'avais encore des choses à vivre avant de quitter ce monde. Les choses que je devais vivre, cette chose en faisait parti. Je devais retrouver mon fils. Retrouver l'amour de ma vie. Fonder ma famille et être heureuse. Je souriais. Tout allait rentrer dans l'ordre. « Jacob, mon avocat, est persuadé que nous allons gagner le procès. Il fera tout pour. » Annonçais-je d'une voix douce. Il avait envie de pleurer, je le voyais. Alors je le pris dans mes bras et le serrais contre moi. Nous étions là l'un pour l'autre. A nouveau. Je devais prendre soin de lui, je devais l'accompagner dans ce changement. Tout changeait. Tout changeait pour nous. Pour Eliott. J'avais envie d'aller le voir, de lui dire que nous étions ses véritables parents. J'avais envie de lui dire que je l'aimais, que je l'avais toujours aimé, et que je regrettais de ne pas l'avoir désiré au début. Je voulais lui dire que je ne regrettais en rien sa présence, sa naissance. Il était notre amour, notre amour à Zola et moi. Il était nous. La plus belle chose que nous ayons accompli. Je caressais les cheveux de mon amour avec douceur, passais mes doigts au travers. Je le serrai contre mon cœur, contre moi. A nouveau. Je fermais les yeux et embrassais son front avec douceur. Tu peux pleurer mon ange. Je suis là pour toi. Tu peux t'abandonner, te laisser aller. Je ne te jugerai pas. Moi aussi j'ai pleuré. De bonheur. Mais aussi de regrets. Car j'avais manqué tant de choses dans sa vie. Son premier mot. Son premier "Maman" qu'il avait dit à une femme qui n'était pas sa mère. Qui ne l'aimera jamais comme je l'aime. J'ai manqué ses premiers pas. Sa première fois sur le pot. Sa rentrée des classes. La dernière fois qu'il a dormi avec une veilleuse. Toutes ces choses là, je n'y avais pas eut le droit. Très certainement ma punition pour ne pas l'avoir aimé depuis le début. Je soupirais. Zola aussi allait avoir des regrets. S'il n'en avait pas déjà. Je le serrai un peu plus contre moi et demandais alors : « Tu te souviens ce que tu m'as dit lorsque tu as apprit que j'étais enceinte? « C'est notre amour Kenzo... Notre amour... ». Je m'en souviens comme si c'était hier. Si tu crois encore qu'il n'y a plus d'espoir pour nous, alors regarde-le. Il est la preuve qu'on s'aime encore, et qu'on continuera de s'aimer, jusqu'à la fin. Regarde comme il est beau, énergique. Observe chacune de ses mimiques. C'est nous. C'est tout simplement nous. C'est notre fils. Notre enfant. Ce qu'on a fait. » Je relevais son visage et collais mon front au sien. Je caressais son visage avec douceur, et fis glisser ma tête sur son épaule. Je t'aime Zola. Plus rien ne compte. Sauf nous. Nous trois.
(✰) message posté Mer 16 Déc 2015 - 21:36 par Guest
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✻✻✻ Mes yeux vacillaient de gauche à droite. Je n'arrive pas à y croire. J'essaie, mais en vain. C'était tellement gros comme histoire que c'est impossible, pour moi, d'y croire. Mais en même temps, quand je regarde ce petit bonhomme, au loin. Je me dis qu'elle n'est pas folle, qu'elle a raison. Que ce petit bout de vie, c'est mon fils, son fils, notre fils. Il nous ressemble de haut en bas, jusqu'à son tout petit orteil. Il est identique à nous. Il a les mêmes manières, je reconnais Kenzo dans la plupart de ses gestes. J'ai l'impression d'être encore sous l'effet de la came. Honnêtement. J'en deviens même paranoïaque. J'ai qu'une envie, c'est de m'approcher de ce petit garçon, de le serrer contre moi, de le regarder d'un peu plus près et de lui dire que je suis son père. Je veux juste vérifier, rien que dans son regard, s'il est bien le mien. Rien qu'en le fixant, je le sais. Seulement, je n'arrive pas à me l'avouer. Tout bêtement. Kenzo a longtemps détesté ce bébé et moi, je ne pouvais m'empêcher de lui répéter qu'elle finirait par l'aimer. Quoi qu'il arrive, parce que c'est le fruit de notre amour. Le fruit de nos entrailles. Je soupire, je deviens faible et l'effet de l'herbe s'est volatilisé. Je reprends mes esprits. Je la regarde. S'il te plaît, dis-moi que c'est la vérité. Dis-moi qu'Eliott est notre enfant. J'en ai tellement besoin. Je ne pensais pas que je serais encore très triste de cette douloureuse partie de ma vie. Je pensais m'en être remis, mais non. S'il te plaît, ne me donne pas de faux espoirs. Elle attrape ma main, qu'elle serra dans la sienne. Je ferme les yeux lorsqu'elle passa son autre main sur ma joue. Je comprends – dans ses paroles – que ce n'est pas la première fois qu'elle le voit, mais bien la seconde fois. Elle me dit qu'elle n'y croyait pas non plus, mais que c'était bel et bien la vérité. Son avocat, Jacob, est persuadé qu'elle gagnerait le procès. Je baisse les yeux, je passe ma main sur mon visage. J'ai envie de hurler. « Arrête Kenzo ! Ce ne sera pas aussi simple que tu le penses ! Tu crois sérieusement que les juges accepteront de nous donner la garde de notre enfant ? Après cinq ans sans l'avoir vu, ni même parler, ni même élever ? Tu crois sérieusement qu'il mettrait un enfant de cinq ans et demi dans les mains d'un homme qui sort de cure de désintoxication, qui n'a pas de boulot et d'une femme qui a fait la pute. Sois réaliste ! C'est trop. On ne gagnera pas. Ils ont volé Eliott, mais on n'aura pas la garde aussi facilement. C'est certain ! » Dis-je nerveusement. C'est vrai quoi ? Qui aurait envie de mettre un petit bonhomme innocent dans les mains de deux jeunes adultes pas encore sur le droit chemin ? C'est insensé. Je tourne en rond, je me lève et malgré tout, je sens que je craque. Mes joues s'humidifient. Mes larmes prennent le dessus. Je craque enfin. Cinq ans après, je parviens à exprimer mon chagrin, mon malheur. Je l'aimais tellement cet enfant, avant même qu'il soit mis au monde. Malgré ce qu'elle m'annonce, je n'arrive pas vraiment à y croire. C'est tellement dur de ce dire qu'on a perdu cinq ans de notre vie à se lamenter sur notre sort, à se détruire pour un bébé qui au final est bel et bien vivant. Cinq ans. Cinq longues années. Elle me réconforte, elle me prend dans ses bras et je ne peux m'empêcher de retenir plus mes larmes. Impossible. Je n'y arrive pas. Je la serre à mon tour, contre moi. Tout en passant mes deux bras autour de son cou, de ses épaules. Je place ma tête dans le creux de son cou. J'essaie de retenir mes larmes, mais pour une fois, je n'y parviens pas. Ce n'est que quelques minutes après que je finis par reprendre mon sérieux. Je me lève, je marche près de ce banc. Je reste là. Je pose mes yeux sur mon prince, mon bébé. « C'est notre fils ... » Soufflais-je, affaibli par cette nouvelle. Je relève les yeux sur elle, une seconde fois. Je colle ma tête contre la sienne.
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(✰) message posté Jeu 17 Déc 2015 - 1:19 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Je ne vis pas les choses venir, et pourtant, j'aurai du m'en douter. Il s'énerva, hurla presque que nous ne pouvions pas récupérer Eliott. Car j'avais été pute, et lui sortait de cure de désintoxication. Je baissais les yeux. Il n'avait pas tort. Nous n'étions pas réellement le modèle de la famille parfaite. Mais nous possédions deux choses : nous l'aimions comme jamais et nous aimions, mais plus encore, nous étions ses parents. Ses vrais parents. Je le regardais s'énerver. Il tournait régulièrement le regard vers notre fils. Il voulait y croire. Il voulait croire qu'un jour, on puisse le serrer dans notre bras et l'entendre nous dire "papa et maman". Il y pensait. Je le savais, je le connaissais par cœur. Je fronçais les sourcils. Mes mains tremblaient. J'étais désemparé. Il avait raison, mais je ne voulais pas le croire. Je voulais croire en quelque chose, je voulais avoir de l'espoir. J'allumais une nouvelle cigarette et répondais : « J'ai engagé le meilleur avocat de la ville Zola. Et tu penses que c'est mieux de laisser notre fils à cette voleuse d'enfant atteinte d'un trouble psychologique? Elle ne gagnera pas. Ce sont des criminels. Nous ne sommes que des jeunes perdus. » Puis il vint dans mes bras, enfouit son nez dans mon cou. Je sentais sa respiration difficile, ses larmes couler. Vas-y, lâches toi amour. Tu as le droit. Je caressais ses cheveux, son visage. Il tourna à nouveau la tête vers lui et souffla que c'était notre enfant. Oui mon amour. C'est notre enfant. Notre fils. Notre bébé devenu grand que nous n'avons pas vu grandir. Je relevais alors sa tête vers la mienne, avec douceur et le regardais dans les yeux. Je plongeais mon regard dans le sien et le regardais longuement. Je lui souriais et soufflais : « Oui. Notre fils. Et je te promets qu'on le récupèrera. Je ferai tout pour mon amour... » Je déposais alors mes lèvres sur le siennes et essuyais ses larmes de mes pouces, avec douceur. Tendresse. Amour. Notre baiser dura quelques secondes, et je m'éloignais de lui. Mais je le gardais dans mes bras, et continuais de le serrer. Tant de choses se bousculaient dans ma tête, je ne parvenais pas à faire le tri. Je pensais à Lexie, à la réaction qu'elle avait eut lorsque je lui avais annoncé qu'Eliott était vivant. Je repensais à Julian, à la réaction qu'il avait eut lorsque je lui avais montré l'enfant, lorsque je lui avais dit, pleine d'espoir et de conviction, que c'était le mien. Il n'y avait pas cru, avait tenté de rester raisonnable. Et je repensais à Matteo. A ses baisers, la tendresse avec laquelle il me prenait dans ses bras. Il allait me manquer, mais il comprendrait. Il savait pour Zola, il savait à quel point c'était compliqué, à quel point je l'avais dans la peau. Je ne pourrai jamais m'en défaire. Je ne pourrai jamais me défaire de cet amour. C'était une évidence. Nous le savions tous. Je soupirais et fermais les yeux. J'avais envie de parler. J'avais envie de me confier à lui, de lui dire tout ce que je ressentais, tout ce que j'avais sur le cœur. Au bord des lèvres. J'avais tant de choses, tant de choses à lui dire et je ne savais pas par où commencer. Je voulais que notre histoire reparte, qu'elle reprenne là où elle s'était terminée. Nous avions passé trop de temps à nous déchirer. Il était temps que les choses cessent. « Je suis désolée pour tout le mal que je t'ai fais. Je suis désolée de t'avoir frappé, repoussé, détruit. Je ne parvenais plus à me regarder le miroir sans voir le monstre que j'étais devenue. Je n'arrivais plus à te regarder sans voir tout le mal que je t'avais causé. Je t'ai toujours aimé Zola, je n'ai jamais cessé de penser à toi, de rêver de toi. Je n'ai jamais cessé de t'aimer... Mais je ne savais comment faire, je n'arrivais pas à accepter le passé. Je n'arrivais pas à accepter ce que nous étions devenus. Si j'ai gardé Eliott, si j'ai décidé de mettre ce bébé au monde, c'était pour toi. Et lorsque j'ai cru l'avoir perdu, tout s'est effondré autour de moi. Et toi avec. J'ai toujours ces images de toi, à l'hôpital, hurlant, pleurant, tapant sur tout ce que tu trouves. Et moi j'étais là, immobile, je ne parvenais pas à pleurer, à parler, ni à ressentir quoique ce soit. Parce que je me sentais vidée. Parce que j'avais perdu tout ce qui avait un sens dans cette vie. J'ai eut tellement peur d'être comme ma mère Zola. D'échouer comme elle. De faire souffrir mon enfant. Aujourd'hui, je sais que je ne deviendrais jamais comme elle. Je sais tellement plus de choses qu'avant... » Je marquais une pause et caressais son visage avec douceur. J'allais lui briser le cœur, une fois de plus. Mais je devais lui dire. Je devais lui dire ce que je pensais de notre avenir. Il fallait que je sois honnête. Comme je l'avais toujours été. Je pris une longue inspiration. « Tu vas me haïr. Tu vas t'énerver, je le sais... Mais... Je ne veux pas que notre histoire reparte tant que notre fils n'est pas avec nous. Il n'y aura pas de nous tant qu'Eliott ne sera pas compris dedans. C'est trop dur. Trop dur Zola de t'aimer et de savoir qu'il manque quelque chose. » Je baissais les yeux et apportais la cigarette à mes lèvres. Je reportais mon attention sur mon fils. Il jouait désormais à cache cache. Il n'était donc jamais fatigué? J'eus un sourire. Être maman allait être épuisant, éprouvant. Mais j'étais prête. J'étais prête à tout pour le retrouver, et le rendre heureux.
(✰) message posté Ven 18 Déc 2015 - 17:49 par Guest
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kenzo et zola
✻✻✻ Même avec le meilleur avocat de la ville, ce procès risquerait de ne pas être gagné aussi facilement. Je le sais très bien. Je sais comment sa va se passer. Je ne comprend pas pourquoi elle ne m'en a pas parler avant d'envisager quoi que ce soit. Cette idée de procès … Je ne pense pas que j'en aurais fais autant. Je ne pense pas. Je n'aurais pas été assez fort pour prendre l'enfant de cette femme. Mon enfant, cependant. Elle a bien réussi a me le piquer et sans aucun remord. Je ne pense pas que j'aurais engager un avocat pour établir tout un procès avec tout un tas de juge. Non. Moi, je l'aurais jouée en finesse. J'aurais suivis cette femme un bon nombre de fois, j'aurais mener mon enquête sur sa personnalité. J'aurais découvert la même chose que le stupide avocat qu'elle a engager. Et moi, je serais aller chez cette femme, j'aurais toqué à sa porte et je lui aurais demander des explications. Tout simplement. Je suis direct, je ne perd pas mon temps. Jamais. Enfin, en l'occurrence. Tout dépend du contexte. Mais pour ce qui est d'Eliott, de mon fils, je l'aurais fais d'une autre manière. « Je n'ai pas dis que c'était mieux ! Mais tu aurais du réfléchir à deux fois avant d'engager un avocat Kenzo. T'imagines ? Il pourrait perdre sa mère, celle qui l'a élever, et il peut également nous perdre. Il lui resterait quoi après ça ? Une famille d'accueil ? L'orphelinat ? Je refuse que mon enfant vive ce genre de chose. » Le fait que cette femme ait des troubles psychologique ne veut aucunement dire qu'elle serait capable de s'en prendre à Eliott. Non, je ne peux pas m'y résoudre. C'est impossible. A quoi sa sert, d'enlever un enfant a sa mère, pour lui pourrir la vie jusqu'à le faire mourir. C'est insensé. Elle l'a élever durant cinq ans et demi. Je préfère qu'il reste entre ses mains que dans les mains d'une autre famille d'accueil qui pourrait lui faire vivre l'enfer. C'est ridicule. Je n'arrive même plus à réfléchir correctement. Cette histoire m'empêche de trouver une issu, un moyen d'arranger tout ça. Je n'arrive pas à contenir mes larmes, je m’enfuis dans ses bras, ma tête au creux de son cou. Elle caressait mes cheveux, tout en passant sa main dans ma nuque. Je respire calmement, je reprend mes esprits peu à peu. Je souffle un bon coup. Ça va mieux. Grâce à elle, malgré tout. Je l'écoute. Elle me dit qu'elle récupérera notre enfant et qu'elle me le promet. Je me contente de lever les yeux au ciel, acquiesçant d'un simple sourire. Je sais qu'on le récupérera. Mais, est-ce que je suis prêt pour ça ? Est-ce que j'ai réellement envie de prendre mon rôle de père au sérieux ? Je n'en ai aucune idée. Je n'étais pas préparer pour apprendre ce genre de nouvelle. Je ne suis pas prêt du tout. Il va le falloir. Ses lèvres viennent se poser délicatement sur les miennes. Je ferme les yeux quelques instants. Elle essuya le peu de larme qui restait posé sur mes genoux. Je la regarde, après avoir rompu le baiser. Elle me serra dans ses bras, comme à chaque fois que je n'allais pas bien. Je soupire une nouvelle fois. Je suis mieux d'un coup. Tellement mieux. Et elle se mit à me parler, à cœur ouvert. J'écoute très attentivement. J'ouvre grand mes oreilles et mes yeux, par la même occasion. Je fronce les sourcils. Je ne dois pas la couper, elle a tellement de choses à dire on dirait. « Je le sais ... » Je n'ai même pas les mots pour répondre à tout ça. Qu'est-ce que je pouvais bien te dire Kenzo ? Je sais que tu n'es pas ta mère et tu ne le seras jamais. Tu es bien trop parfaite pour ça. Tu es ma femme, mon âme-sœur. Elle caresse mon visage, je tiens sa main dans ma mienne que je caresse du bout de mes doigts. Je l'écoute à nouveau. Je ne sais faire que ça. Ses mots me frôle le cœur, ses mots me font très mal. Je ne comprend pas. Eliott nous reviendra quoi qu'il arrive, pourquoi elle n'est pas capable de revenir vers moi sans lui ? Je lâche sa main un peu brutalement. Je commence à m'énerver, il faut que je me calme. Je m'éloigne d'elle. Je roule des yeux, je baisse la tête. Je souffle nerveusement. « Tu sais Kenzo, je ne vais pas t'attendre indéfiniment. Si tu ne veux pas de moi sans Eliott, alors c'est que tu ne veux pas de moi tout court. » Bon ok, c'est complètement stupide. Encore une façon égoïste de la faire réagir. Pourtant, tu penses tout de même ce que tu viens de dire. « Je ne suis pas prêt ... » soufflais-je brusquement avant de passer mes mains sur mon visage. « Je ne suis pas prêt à être papa, je ne suis pas prêt à être de nouveau avec toi. Je l'étais … il y a six ans de sa. Mais maintenant, je ne sais plus. » Annonçais-je faiblement. Je la regarder une dernière fois, dans les yeux. « J'suis désolé. » Dis-je. « Je vais y aller, on m'attend. » Je devais partir, je devais fuir. Je ne pouvais plus la regarder et encore moins rester dans ce parc à regarder mon fils. Je ne suis pas prêt.
» Schizophrénie : max (t. oman) , solal (m. mcmillan), bodevan (g. hedlund) & nyx (b. hadid)
» Absence : 15.03
(✰) message posté Ven 18 Déc 2015 - 19:15 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
On y était. Les disputes entre parents. Sur l'éducation de l'enfant. On y était. Et les choses commençaient mal. Zola n'y croyait pas. Il ne croyait pas en ce que j'avais entrepris. Je fronçais les sourcils, et d'une main tremblante, passais une main dans mes cheveux. « En fait, je n'avais pas si tort au début. Je suis une mauvaise mère. C'est ce que tu es en train de me dire Zola... Je n'ai même pas pu choisir le prénom de l'enfant que j'ai porté huit mois dans mon ventre, et la première décision que je prends pour lui, celle de le faire vivre avec ses véritables parents, tu la contestes. Tout était une erreur. Nous deux, cet enfant...» J'aurai du avorter. J'aurai du me débarrasser de cet enfant avant que notre vie soit gâché par son enlèvement. J'aurai du prendre la bonne décision, au bon moment, et vivre ma vie comme je le faisais avant. Attendre d'être prête, attendre d'être prête à être mère. Je fermais les yeux et pris une longue inspiration. Je n'imaginais pas cette réaction là de sa part, je m'attendais à ce qu'il pleure, à ce qu'il me dise qu'il était heureux de savoir que tout ça n'avait été qu'un cauchemar, qu'il était vivant, et non mort. J'espérai qu'il me dise toutes ces choses, mais il ne le fit pas, à la place, il remettait en cause mes décisions, celles de reprendre notre vie, à trois. Là où elle s'était arrêtée, mais avec quelques années de plus. Je croisais les bras, m'éloignais de lui. Comme pour essayer de me protéger, de me protéger de lui, du mal qu'il pouvait me faire désormais. J'étais en colère, mais je ne parvenais pas à l'exprimer; Je ne parvenais à rien. J'étais comme vidée de tout sentiment. Des larmes se mirent à rouler sur mes joues, je ne savais quoi répondre. J'étais blessée au plus profond de mon être. Je tournais la tête vers Eliott. Mon fils. Mon sang. Il était encore là, à jouer avec ses amis comme si de rien n'était. Il n'avait pas conscience de ce qui se passait autour de lui. Il n'était pas question qu'il passe une année de plus dans la maison de cette folle. Il en était hors de question. Nous n'étions certes pas les gens les plus équilibrés qu'il soit, les plus purs, mais nos cœurs, eux étaient purs. Plus purs que n'importe quoi. C'était malgré tout l'amour qui nous faisait tenir. Je baissais les yeux et regardais mes pieds. Et alors sa voix me transperça. Zola. Tu veux me tuer, c'est ça? Tu veux me tuer. Je tournais la tête, comme pour lui cacher les larmes qui rouaient sur mes joues. Je ne voulais pas qu'il voit ma faiblesse. Je ne voulais pas qu'il me perce à jour. Mais j'étais trop faible pour me cacher de lui, pour me protéger de lui. Bien trop faible. Et puis alors je compris. Je compris où était le problème. C'était elle, cette fille. Celle qui avait prit ma place dans son cœur, dans sa vie. C'était elle qui avait tout changé. Il me quitta. Il se leva, prêt à me quitter et je me levais à mon tour. Mais je ne me jetais pas à son cou, je ne tentais pas de l'embrasser. Bras croisés, le visage ravagé par la tristesse, par mes larmes, celle qu'il avait fait couler, je lançais, le souffle coupé : « On t'attend? Ou elle t'attend? Il a suffit qu'elle arrive, qu'elle s'installe dans ta vie, dans ton cœur au moment où tu étais le plus vulnérable pour qu'elle prenne ma place? Pour que tu cesses de m'aimer, pour que tu cesses de croire en moi? Tu n'es plus l'homme que j'aimais. Que j'aime. Tu n'es que son ombre. Tu n'es plus rien Zola. Et par conséquent, je ne suis plus rien non plus. » Chacun de mes mots avaient été choisis avec soin. Je le regardais, il avait le dos tourné, mais il s'était arrêté. J'avais envie de mourir. Mais j'avais aussi envie de connaître mon fils. J'étais perdu. Déchiré entre deux choix. Deux combats. L'un contre la vie, l'autre contre le bonheur. Le bonheur de ne plus rien ressentir, d'être vidée, inconsciente, immobile pour le reste de l'éternité. De s'évaporer, qu'on ne pense plus à moi, que les souvenirs de moi s'installent dans la mémoire de ceux qui m'aimaient, puis disparaissent avec les années. Mon combat, c'était celui là. Le bonheur. J'y avais cru, ces deux derniers moments. Désormais, je ne croyais plus en rien. Je ne croyais plus en rien. Je jetais un dernier coup d'œil à Eliott. Je suis désolée mon ange. Tu ne me connaîtras jamais. Je resterai la dame à la pâquerette dans ce parc de Soho. Je resterai cette dame à qui tu n'as dit de pas pleurer, parce qu'elle était belle. je suis désolée. Pour tout. Je pris mon sac et courais dans la direction opposée. En pleurant. J'étais décidée. C'était maintenant que tout devait s'arrêter. Je courais. Je ne me souciais pas des cris de Zola derrière moi, ni de ma respiration coupée. Je ne me souciais plus de ma douleur. Puisque j'allais y mettre fin. Je ne me souciais plus de rien et je courais. Lorsque j'atteignis la Tamise, à une vitesse que je n'aurais jamais cru possible, je m'arrêtais sur le rebord et fixais l'eau. Je ne pouvais pas faire ça. Julian. Lexie. MATTEO. Matteo... Je ne pouvais pas. Et pourtant, j'enlevais mon sac, j'enlevais mes chaussures et lorsque je fus prête à sauter, j'entendis la voix de Zola. Il fallait que je sois sur le point de mourir pour que tu t'intéresse à moi? Je tournais la tête vers lui et hurlais : « VA RETROUVER LA FEMME DE TA VIE ZOLA! J'en ai assez de prétendre être forte alors que ça fait cinq ans que je supplie, chaque soir, que la mort vienne me sauver de cet enfer. Je suis à bout de force. Laisse notre fils. Construit ta vie. Tu m'oublieras un jour. » Je me tournais, et m'apprêtais à sauter. Mes ses bras m'entourèrent. Je ne faisais pas le poids. Je le frappais, de toute mes forces. Puis lasse, m'abandonnais dans ses bras. C'était si compliqué d'être moi. D'être Kenzo. Partagée entre cette envie de vivre, et de mourir. Puisque les deux m'étaient impossibles, quelle était la solution à toutes ces souffrances?
(✰) message posté Ven 18 Déc 2015 - 19:45 par Guest
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kenzo et zola
✻✻✻ Pas une seule et unique seconde, j'ai pensé qu'elle pouvait être une mauvaise mère. Ni même qu'elle le serait. Jamais de la vie. Je suis certainement la personne la mieux placée pour dire le contraire. Pour lui faire comprendre qu'elle est la meilleure femme au monde à pouvoir élever un bébé, notre bébé. Je sais qu'elle sera une mère formidable, je n'en doute pas une seule seconde. Je la fixe dans le blanc des yeux. Décidément, elle n'a pas compris. Elle a très mal compris ce que je voulais dire. J'attrape son bras, que je serre doucement. Pour la retenir. Pour quel reste près de moi. « Arrête Kenzo ! T'es vraiment stupide ! Jamais de la vie, j'ai pensé que tu serais une mauvaise mère. Tu seras certainement mieux dans ce rôle que moi. Je disais juste que c'était trop fou d'enlever notre enfant à cette femme. Le temps qu'on obtienne la garde, il sera ballotté de maison d'accueil en maison d'accueil. Ce serait insupportable pour lui ! Je te rappelle que nous sommes des inconnus à ses yeux. » Je suis choqué de constater qu'elle croit que nous deux, c'était une erreur. C'est horrible de l'entendre dire ça. De voir qu'elle ne croit plus en nous. Tout comme moi. Mais alors, on va où Kenzo ? Où est-ce qu'on va ? On s'enfonce dans nos propres mensonges, alors que l'on sait pertinemment que l'on est fait pour être ensemble. Le destin finira par nous réunir. Je le sais et elle aussi, le sait. Je soupire. J'ai envie de partir. Oui. J'ai envie de partir et de retrouver Cassie. Est-ce que c'est mal de vouloir ça ? De vouloir rejoindre celle qui m'apporte un peu de nouveauté ? De fraîcheur ? Et du bien dans ma vie ? Je ne sais plus ce que je veux. Je me perds dans tout ça. Je regarde son visage, marquée par son maquillage qui ne cesse de couler. Tout comme ses larmes. Je baisse la tête. Encore une fois, je l'ai blessée. Je l'ai blessée et elle pleure, encore une fois. C'est tout le temps la même chose. Je ne sais faire que ça. Je ne sais que lui faire du mal. L'anéantir au plus bas. Ce n'est pas ce que je veux et pourtant, je le fais. Je suis maladroit. Je ne mâche pas mes mots. Je suis honnête, mais parfois, je devrais mesurer l'importance de chaque expression. De chaque phrase que je prononce lorsque je suis près d'elle. Je suis mal, moi aussi. Mais je ne peux pas lui montrer. Je reste fort. Je retiens mes larmes. Je n'ai même pas envie de pleurer. Je n'y arrive plus. Comme si, j'étais vidée. Ses paroles me déchirent. Je passe ma main sur ma poitrine. Ça fait mal. Ça fait tellement mal de savoir ce qu'elle pense, ce qu'elle pense savoir. Ce qui n'est pas la vérité. Pas le moindre du monde. Bien sûr que je t'aime Kenzo, je t'aimerais toute ma vie. Je ne veux pas te perdre ! Je veux vivre à tes côtés. Seulement… Je ne peux pas. Pas maintenant. Il me faut du temps. Comme il en faut pour toi. C'est même toi qui me la dis. Tu m'as dit que tu n'étais pas prête à revenir vers moi tant qu'Eliott ne sera pas avec nous. C'est toi qui me la dis. Je la regarde s'éloigner. J'ai envie de m’effondrer. Elle court. Encore. Encore. Elle s'éloigne. Je crie son prénom. Et là, mes larmes montent. Elles coulent doucement. Je les essuie d'un revers de la main et je la rejoins, je cours à mon tour. Je la regarde se pencher, prête à sauter. Non mon amour, ne fait pas ça. S'il te plaît ! Ne m'abandonne pas. Je t'en supplie. J'ai encore besoin de toi. « Ne me laisses-pas. » Soufflais-je faiblement, un point dans la poitrine. Mon cœur meurtri. Il meurt tout doucement. Je ne sais pas si elle a entendu, mais j'arrive à la serrer contre moi. J'arrive à la retenir. Je la serre un peu plus fort. Je l'entoure de mes deux bras et je colle ma tête contre la sienne. Je ne veux pas que tu m'abandonnes. « Laisse nous du temps, s'il te plaît. Mais ne fait pas de bêtises. Ne m'abandonne pas. Je ne pourrais pas vivre sans toi. » Tous nos discours n'ont réellement aucun sens. On ne sait pas ce qu'on veut vraiment. On s'enfonce dans notre petit malheur puis dans notre bulle. On dit qu'on s'aime et ensuite non. On est irréprochable. Je n'arrive plus à rien. Mais sans elle, je ne serais plus rien. Ne m'abandonne pas. C'est la seule chose que je te demande.