"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Beautiful war ☼ ft. Zola 2979874845 Beautiful war ☼ ft. Zola 1973890357
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Beautiful war ☼ ft. Zola

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Kenzo A. Armanskij
Kenzo A. Armanskij
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() message posté Lun 28 Juil 2014 - 1:46 par Kenzo A. Armanskij

Beautiful war

Zola & Kenzo

L'erreur est humaine. Il a été prouvé à chaque instant que la perfection n'existait pas, et que cette race, dite supérieure des autres, était capable du pire, et même d'agir en parfait animaux. Descartes a dit « Je pense donc je suis. », comme si le fait de penser, d'avoir une raison nous différenciait des animaux. Alors pourquoi, nous êtres si intelligents, étions capables de tuer, de violer, de mentir, de blesser alors que nous possédons la réflexion et la raison? Ces actes barbares et mauvais ne devraient-ils pas être commis par des êtres qui ne pensent pas? Ainsi, l'homme est mauvais, et l'erreur fait partie de l'homme. Elle est même sa plus grande faiblesse. Et la plupart du temps, le mal se camoufle sous de doux visages, qui paraissent innocents et bons.
Je suis le mal. J'ai blessé, j'ai fais du mal, j'ai eut mal, j'ai été blessée. Et à partir du moment où le tableau parfait dans lequel je prenais place s'est brisé, il n'y a eut aucun moyen de faire machine arrière. D'arranger les choses. J'étais née dans une famille qui ne voulait pas de moi. Du moins, qui voulait d'un enfant, mais pas comme moi. J'ai du grandir en apprenant qu'il fallait être patient et attendre de pouvoir se gérer par soi-même et de pouvoir se rebeller sans risquer d'y perdre quelque chose. Or, désormais, j'ai tout perdu. La famille que je n'ai jamais eut, l'attention de ma soeur désormais reportée sur sa vie de famille, ma carrière professionnelle ainsi que tous mes rêves. Mais aussi, j'ai perdu l'espoir, l'envie de vivre lorsque Zola et moi nous sommes séparés pour notre bien. Comme si tout ce en quoi j'espérai s'en était allé lorsqu'il était parti. Il ne me restait que Lexie, Lexie et son projet autodestructeur, similaire au mien. Ou encore Julian et ses caresses, ses mots doux, ses promesses. Ils étaient les deux seules personnes capables de me faire sourire, de me redonner ne serait-ce qu'un peu d'espoir et de bonheur. Et puis il y avait Spencer. Dont j'étais tombée sous le charme alors qu'autrefois je l'avais repoussé, certes avec difficultés, mais sans même réfléchir. Nous formions désormais l'ébauche d'un couple, ou du moins quelque chose qui s'en rapprochait. Nous n'étions peut-être pas amoureux, mais nous avions l'espoir qu'un jour les choses puissent s'arranger dans nos vies respectives et que notre relation en soit une des causes de cette amélioration.
Ainsi, je vivais toujours seule dans mon appartement d'Hammersmith, non loin de l'ancien appartement de Julian. Ce soir, ou du moins cette nuit, j'étais restée à la boîte de Strip-tease. J'avais enchaîné numéros et numéros, et comme j'avais besoin de me prouver que j'étais plus humaine que jamais, c'est à dire, plus mauvaise que n'importe qui d'autre, j'avais passé la nuit en compagnie de Julian, dans cet appartement qu'il partage désormais avec Elliana. En réalité, depuis que je l'avais rencontré, je refusais de coucher avec d'autres hommes que lui, comme si mon corps n'était qu'à lui. Comme si c'était la seule chose que j'étais encore capable de donner puisque j'avais déjà tout donné à Zola. Or, mon corps était la seule chose qui me restait. Je me sentais misérable, malheureuse. Non seulement parce que cette histoire avec Spencer ne marchait pas, puisque j'éprouvais encore le besoin de voir Julian, même si nous nous étions mis d'accord que notre histoire serait sans règles à respecter. Mais aussi parce que depuis cette rencontre avec Zola dans le parc pour enfants et la journée avec Lexie qui avait suivit cet événement, il me manquait terriblement. Chaque matin je restai une heure, assise devant le téléphone à me demander si je devais l'appeler. Et chaque matin, je baissais le regard et quittais l'appartement pour me changer les idées.
Ce matin encore, les choses auraient pu se passer de cette manière si en rentrant chez moi je n'avais pas trouvé Zola, assis devant le porte de mon appartement, l'air tout aussi misérable que moi. «   Mon amour... » Avais-je murmuré à moi-même, pétrifiée, agrippée à la rambarde de l'escalier. Un instant, j'hésitais entre me jeter à son cou ou m'enfuir. Et bien sûr, la première option fut très vite oubliée et je fis demi-tour avant de descendre les escaliers en courant. Réaction stupide et immature, puisque de toute manière il allait, soit rester camper devant chez moi jusqu'à ce que je daigne repointer le bout de mon nez, ou me suivre. Sans même hésiter, je pris la décision de loger chez Alexandra ce soir, prête à appeler les flics pour leur signaler qu'un taré qui passait mon temps à me harceler, avait élu domicile sur mon paillasson. J'étais prête à tout pour son bonheur. Mais arrivée en bas de l'immeuble, les choses ne se passèrent pas comme prévu. Pour commencer, je trébuchais, dévalant les quelques dernières marches sur les fesses. Je me relevais et me décidais à me cacher dans le premier recoin que je trouvais. En effet, cette scène était digne d'un film d'action. Je sentis alors une douleur à la jambe. Je me baissais et me rendis alors compte que je saignais. Une blessure de plus ou de moins, je n'étais plus à ça près. Mais, alors que je voulu sortir de l'immeuble, je sentis qu'on me plaqua contre le mur, et je me mis à frapper, et à me débattre. Je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que c'était lui. Je reconnaissais son odeur, sa respiration. Je ne voulais pas ouvrir les yeux, je ne voulais pas sentir mon coeur faire un autre bon dans ma poitrine lorsque je regarderai sa bouche, ses yeux. Je sentais ma respiration s’accélérer au contact de son corps contre le mien. Il tentait tout simplement de m'immobiliser, de me calmer, pour me parler. Mais je ne voulais pas l'écouter. Tout ce que je voulais, c'était m'enfuir, et mourir.
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() message posté Mer 6 Aoû 2014 - 22:52 par Invité
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Kenzo ∞ Zola
On se rend compte des choses qu'on perd, de la valeur qu'elle a prise dans notre vie, de la place indispensable, qu'une fois qu'on l'a perdu. C'est horrible à dire, à penser, pourtant, c'est un fait. Un fait qu'on oublie parfois ou du moins qu'on essaye d'oublier. Seulement quand on est tiraillé par ce sentiment de manque, de douleur autant insupportable, qu'insurmontable. On se pose s'en cesse la même question, sans trouver de réponse. Comment on en est arrivé là ? Une question si simple, que la réponse doit aller dans le même sens. Pourtant, c'est loin d'être le cas. Cela te ronge, parce que tu échafaudes des dizaines hypothèses, qui te hantent. Toi petit humain que tu es, si faible par tes sentiments, que tu crois vainement que tu y échapperas un jour.

J'ai cru durant un temps que les choses allaient s'arranger d'elle-même. Je me suis trompé, j'ai pensé que j'allais pouvoir échapper à mon passé, oublier la perte. C'était une chose, impossible. Je revenais toujours vers elle. J'ai perdu, et je suis hanté par ce que j'ai considéré durant longtemps un acquis. Une erreur, car une relation n'est jamais acquise. Je suis tombé dans le panneau comme de nombreuse personne. Je n'ai jamais imaginé que tous se termineraient entre nous. Et surtout pas comme ça. Invincible, a-t-on cru que la vie ne peut pas nous jouer des tours ? Que rien pouvait nous toucher, qu'on était au-dessus des autres, qu'au fond, ça nous arrivera jamais, c'est fin tragique, qu'on pouvait voir inlassablement. On a passé l'enfance ensemble, l'adolescence, les premières fois, dans une vie de chaque personne, des épreuves de la vie. Pourtant, on n'a pas su passer celle-là. Les journées devaient de plus en plus longues, de plus plus insupportable, parce que ressassait ce que j'aurais bien pu faire pour la retenir, était la seule chose qui me restait. La seule à quoi me raccrochait, je savais pertinemment que ça me détruisait à petit feu. Mais c'était bien plus facile, d'agir ainsi, que d'affronter les choses et se relever. Se relever ? Même ce mot était un impossible, cela sonnait faux dans ma tête. La seule chose que je voulais au fond, c'était Kenzo. Et personne d'autre. La vie me semblait plus fade, doucement amer, je perdais pied. Les excès, les abus étaient monnaie dans mon quotidien aujourd'hui. Plus de limites, c'était si facile de sombrer. À croire que je me complaisais dedans, sans remords.

Je détestais mon appartement, trop triste, absence de décoration, à l'étroit, je ne me sentais nulle par chez moi. Les bouteilles jaugeaient le sol, ainsi que les mégots, les fringues et autres... Qu'importe de toute façon personne ne venait ici. Même moi, si j'avais l'occasion, je fuyais les lieux. Le monde se faisait étouffant, incertain. Comme l'avenir. Ce matin comme chaque matin, je défilais sur les trottoirs, une clope au coin de la bouche. Les heures défilaient lentement, et comme ce matin, parfois, je ne rentrais pas du tout chez-moi. Passant la majeure partie de mon temps, dehors. Dans les boîtes, les endroits peu fréquentables, à me perdre, entre les personnes ivres, en proie à leurs vices et leurs défauts, se croyant certainement meilleurs que moi ou chacun d'entre eux. Pourtant, ils étaient tout aussi pitoyables. Avec un manque certain de personnalité.

Je ne serais dire, pourquoi ce matin, le bout de mon chemin, se terminait devant la porte de Kenzo. Inconsciemment, ou pas, les faits étaient, ma présence face à cette porte qui la séparait de mon passé. J'aurais tout donné pour qu'elle ne soit pas là. Qu'elle n'existe plus, comme une barrière. Mes jambes s'écroulèrent sous mon poids, poids de la culpabilité trop lourde à porter. La tête entre les jambes, contrôlant avec difficultés la respiration qui se faisait rare. Quand mon attention se dirigea sur une présence. J'aurais juré entendre mon amour traverser ces lèvres, bousculant un peu plus mon cœur, dans le fléau de la douleur. Surtout pour la voir s'enfuir une nouvelle fois. Sans même réfléchir, poussait par un élan d'espoir. C'était vital, si je m'étais ramené jusqu'à sa porte, ce n'était pas pour fuir dès que je l'avouais, il y avait une raison. Elle me devait une explication, pourquoi elle me fuyait après tout ce temps ensemble, me détestait-elle ? Et surtout, est-ce qu'elle allait bien ? C'était l'essentiel, les rumeurs allaient bon train, hôstipal, tentative de suicide. Mes idées, depuis ces nouvelles, se bousculaient sans cesse dans ma tête. Les escaliers défilaient sous ces pieds, le regard à la recherche de sa silhouette, si familière à son cœur, à ces mains. Elle devait certainement pensé que je me planquais encore devant sa porte, ou être sortie, quand elle se matérialisa devant moi. Un seul choix se présentait à cet instant devant moi. L'empêcher de s'enfouir une nouvelle fois, qu'elle ne glisse entre mes doigts. Le mur était un bon prétexte pour la garder en place, malgré sa réticence à rester. J'encaissais les coups, tout en diminuant la distance entre nous. Son odeur encombrant brusquement mon nez, cette odeur que j'avais tant de fois eues la chance, de m'enivrer. La douleur resserrant un peu plus l'étau qui entourer ma poitrine. « Arrête... » Ce mot se posa dans un souffle entre nous, sans pour autant qu'elle n'arrête de multiplier ces coups, que j'encaissais avant de hausser la voix. « Arrête, Arrête, ça suffit ... » Mon regard croisa son regard, la suppliant presque avant de poser ma tête sur son épaule, à bout de souffle. « Tu ne vas pas pouvoir m'échapper inlassablement, ce n'est pas possible »
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Jeu 7 Aoû 2014 - 16:58 par Kenzo A. Armanskij
Zola & Kenzo

L'amour est une des choses les plus puissantes sur cette terre. Un jour on pense pouvoir lui jouer un tour, la détourner et ne pas se laisser submerger par ses sentiments. Mais l'amour nous rattrape toujours. Au début, tout va bien, on est heureux, on profite de ce que la vie nous a offert. Mais c'est comme la pomme de cette pauvre idiote de Blanche-Neige, c'est un cadeau empoisonné, on en profite un temps et du jour au lendemain, il en est la cause de tous nos malheurs.
Je regardais Zola dans les yeux, en me débattant, comme s'il allait partir aussi facilement. Je le connaissais, je savais qu'il n'allait pas abandonner, et qu'il allait se battre autant qu'il pouvait. Sa voix me calma et je baissais la tête, décidée à ne plus le regarder. Je ne voulais pas qu'il voit la souffrance, la douleur que c'était de devoir le détester, de devoir le fuir pour notre bien à nous deux. Je ne voulais pas qu'il puisse lire en moi, mais je savais qu'il ne lui faudrait pas longtemps pour comprendre les sentiments qui prenaient place dans mon esprit et dans mon coeur. Je continuais de frapper, malgré moi, mais je ne le contrôlais plus, j'écoutais sa voix, ou du moins ces mots qu'il prononçait dans un souffle. Je me risquai alors à lever les yeux et nos yeux se croisèrent. Mes bras retombèrent le long de mon coeur, et je sentis mon coeur se briser. Mon dieu, que je l'aimais. Il me manquait, tout me manquait chez lui, et désormais qu'il était là, en face de moi, je ne faisais que le frapper. Sa tête se posa sur mon épaule, m'imposant alors l'odeur de ses cheveux. Je levais la main et caressais sa tête. Il avait raison, je ne pouvais pas l'échapper inlassablement. Je relevais alors sa tête et regardais son visage en sang. Mon ventre se contracta. J'étais vraiment un monstre. Je me dégageais et montais les escaliers avec lenteur. Arrivés devant la porte de mon appartement, je l'ouvris avec lenteur. Je me sentais vide de toute force, de toute conviction. J'aurai voulu m'effondrer dans ses bras et ne jamais le quitter. Mais je ne devais pas céder. Je levais les yeux sur mon appartement. Il y avait encore quelques objets cassés que Lexie n'avait pas eut le temps de changer ou d'enlever. Je me dirigeais vers la salle de bain et un frisson désagréable me parcourt, dressant mes poils. Je regardais avec douleur la baignoire dans laquelle j'avais tenté de mettre fin à mes jours et je m'en détournais. Je pris des pansements, du coton et de l'alcool avant de revenir auprès de Zola qui attendait dans le salon. Je m'approchais de lui et le poussais jusqu'au canapé où je le forçais à s'asseoir. Je me mis à soigner son visage, en silence, en évitant de croiser son regard.
Mais je n'étais pas assez forte pour ignorer son doux regard gris bleu et je plongeais mon regard dans le sien. Avec douceur, je levais la main et caressais son visage avec douceur comme si je le découvrais à nouveau. Je sentais mon coeur se briser, mon ventre se nouer et la force me quitter. J'aurai voulu poser avec délicatesse mes lèvres sur les siennes, mais je savais que c'était mal, et je savais que c'était ce qu'il attendait. Je me relevais alors, et passais la main dans mes cheveux bruns. Je me dirigeais vers la cuisine et allais prendre deux bières. Je le connaissais, je savais ce qu'il aimait, je savais ce qui lui faisait plaisir. Je lui tendis donc une des bouteilles et un décapsuleur avant de m'approcher de la fenêtre. « Tu bois ta bière, et tu te casses. » Je jetais un regard douloureux qui ne s'accordait pas avec le ton dur et froid de ma voix et m'asseyais en face de lui, en regardant toujours par la fenêtre. J'en avais assez de devoir jouer la comédie devant lui, de devoir me montrer méchante et haineuse alors qu'en vérité je n'avais qu'une envie, c'était de le retrouver. Alors que je pensais qu'il ne me regardait pas, je tournais la tête vers lui et posais mes yeux sur lui. Et il me regardait, lui aussi. Mon coeur s'accéléra dans ma poitrine et des larmes perlèrent au coin de mes yeux. « Peut-être qu'avec un procès au cul tu éviteras de m'approcher, Zola. Tu sais que ça nous fait plus de mal que de bien. » J'apportais ma bière à mes lèvres et me recroquevillais sur moi-même comme si je voulais me cacher, me terrer dans un trou et y mourir. Je commençais sincèrement à me demander si la solution n'était pas de l'attaquer pour harcèlement afin qu'il ne m'approche plus. Si cela pouvait l'aider à me détester et refaire sa vie, il faudrait peut-être en venir à ça.
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() message posté Dim 17 Aoû 2014 - 22:07 par Invité
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Kenzo ∞ Zola
Rien n'était plus intense et destructeur que l'amour. C'est un sentiment qui parfois flirte avec la haine, dans certains cas. Il rend heureux, procure du bonheur, puis parfois malheureusement, il détruit, rend parfois aveugle, idiot. Il nous rend faibles et irréfléchies. Il fonde des espoirs, il vend du rêve, pour mieux tomber. Cousant autour de nous, une toile bien trop fragile, de mensonges et d'espoir. Nous, les êtres si faibles, on y croit, on aimait parce qu'il n'en peux être autrement. Parce qu'on croit qu'on appartient forcement à quelqu'un.

Je ne pouvais me résoudre à l'idée que le « nous » qu'on formait il y a quelques années ne soit plus. Faire une croix sur un passé qui nous a rendus heureux, était tout bonnement impossible. S'accrochait, c'était tout ce qu'il me restait, car qu'elle le veuille ou non, j'étais persuader qu'il y a encore un nous. Elle ne voulait pas l'admettre. Mais son regard la trahissait. Et tant que je le voyais dans son regard, je n'allais pas abandonner. Elle pouvait me détester, se battre contre moi, ça ne changeait rien sur ce que je ressentais pour elle. Le jour, ou son regard ne trahira pas, ces paroles. Ce jour, certes, me fera certainement mal, mais je me résignerais à l'oublie. Pour l'heure, j'étais intimement convaincu qu'elle m'aimait encore, quoique dise. Effectivement, il était plus facile de se détester que de s'aimer. Parce c'est exactement ce que je voyais à travers les yeux de Kenzo, à vrai dire , elle n'avait pas besoin de cacher son regard, je le sentais. La connexion qu'on avait entre nous, depuis notre première rencontre, existait toujours. Et elle n'avait pas besoin opter pour sa carapace. Les mots s'échappèrent de mes lèvres, pour la raisonner, calmer cette rage qui prenait possession de ces moyens, presque suppliants. Comme mon regard qui croisait les siens. Ces coups ne faisaient pas aussi mal, que ces gestes envers moi. Un mal qui s'insinuait, comme un poison qui prenait le temps de m'achever.

Son regard azur se fondrait sur moi, un instant, qui ne me laissait pas insensible. J'aurais pu la haïr à agir ainsi, comme elle le faisait envers moi, envers notre histoire. Notre histoire, qu'elle rejetait comme tout ça n'était rien entre nous. Ce qui faisait le plus mal, c'était cet aspect, qu'elle voulait donner. Démunie était le mot juste, face à cela. Retrouvé, ces lèvres contre les miennes, douces et chaudes, sa peau tiède contrastant avec la mienne. À cette pensée, mon cœur se serra un instant, échappant à ce regard qui n'arrangeait rien. J'acceptais son aide, ou du moins qu'elle me soigne. Pourtant, j'aurais mettre en frein, c'était impossible. Elle qui m'avait pratiquement fui, il y a de ça quelques secondes, me soignait maintenant. Cela me réconfortait dans le sentiment, qu'au fond, tout ce cinéma n'était qu'un leurre. Sinon, elle serait partie, différente, me laissant sur le trottoir. Parfois, son comportement, ne déroutait. Comme cet instant, ou après les soins, elle lui tendit une bière, pour mieux m'achever. Comme si elle prenait un malin plaisir, à le faire. À remuer ce couteau qui me déchirait les entrailles.

Ces paroles résonnaient faux dans mes oreilles, pourtant la réaction ne se faisait pas attendre. La bouteille plaqua sur la table. « À quoi tu joues Kenzo, tu soignes, tu m'offres une bière tout en disant après casse-toi, c'est ta nouvelle formule de politesse. Alors que ton regard dit tout le contraire ... » Cette situation était insupportable et malsaine. Pourtant, la colère pointait son nez au son de ma voix. Parce que je n'en pouvais plus simplement. Est-ce si dur de retrouver ce qu'on avait perdu ? Peut-être... Toutefois, je n'avais plus la force de me battre, contre elle, contre ce qu'au fond, je n'ai jamais pu définir. Et aujourd'hui, en faisait partie. Lassée, la fatigue prenait le dessus. Finir en prison serait peut-être la solution, au fond. Ma position se modifia instantanément sur le fauteuil, posant chacun de mes bras, sur le dossier de canapé aussi fatigué, que je n'étais... « Va-y gêne, toi pas, au point où j'en suis cela ne peut pas être pire, que l'enfer que je vis aujourd'hui. Non ! Ça, c'est toi qui l'interprètes ainsi, moi, de mon côté, je sais qu'un a besoin l'un de l'autre et tu les sais ... Que je t'appartiens et inversement. Comme je sais que tu ne me détestes pas autant que ça ... » Mes mots s'évanouissaient entre mes lèvres, cette fois-ci, mon regard rivait à cette silhouette qui montrait de l'indifférence à mon égard. Peut-être que mes mots paraissaient durs, francs, mais toute était prétexte pour la faire réagir, pour voir cette lueur, que j'avais entre aperçus, qu'elle tenait un minimum à moi, à nous. Une alerte des plus désespérer, à bien considérer.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 3:00 par Kenzo A. Armanskij
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Aimer. Quel étrange sentiment qui te prend d'un seul coup. Par un simple regard, un simple geste, un simple mot. Des détails insignifiants mais qui pourtant signifient tellement à nos yeux. Car on perçoit des choses que d'autres ne perçoivent pas. Le voile brillant sur l'iris d'une femme qui regarde l'homme qu'elle aime la quitter pour un voyage d'affaire, les mains moites d'un jeune adolescent amoureux, le son imperceptible et pourtant présent d'un battement de coeur trop rapide, les joues légèrement rosies après un premier baiser. D'ailleurs, on aurait tendance à se demander quelle éléments différenciaient un premier baiser des autres. Mais en réalité. Tout. Il y a cette hésitation, cette appréhension qui nous empêche de faire le premier pas. Puis ce moment d'union, pendant lequel plus rien ne compte que nos lèvres entremêlées, et enfin la séparation, et l'envie de recommencer qui nous tiraille les entrailles. Parfois, on se demande s'il faut continuer, ou s'il faut se retirer avec le simple regret de ne pas avoir pu se contrôler.
Ainsi, je regardais Zola. Avec cette envie de revivre notre premier baiser. Car cela faisait plus d'un an que nos lèvres ne s'étaient pas touchées, et j'en ressentais un manque indescriptible. Et malgré toutes mes envies, je ne faisais que le repousser. Je devais me tenir à l'écart, afin de ne pas nous blesser d'avantage encore. Je tentais de me montrer froide et distante alors qu'en réalité, dans mon coeur, nous étions proches, entrelacés, entremêlés. Tandis que je regardais Londres par ma fenêtre, des larmes roulèrent sur mes joues, et j'entendis alors du verre claquer sur ma table basse. Je sursautais, et grimaçais. Zola s'emportait, à son tour. Chaque mot résonnait en moi comme des coups de couteaux, et je me recroquevillais à mesure que les mots s'entassaient les uns après les autres. Mais je tentais de garder la tête haute, et tournais vers lui un regard de défi, certes emplit de larmes, mais de défi. Je n'avais pas à me montrer poli avec lui. Il ne voulait pas comprendre, soit. Mais je n'allais pas utiliser ma salive pour répéter encore et toujours les mêmes choses que j'essayai de lui faire intégrer depuis déjà plus d'un an. Aux côtés de Zola, je perdais tous mes moyens, tout mon courage. J'avais l'impression de redevenir une petite fille se faisant disputer par la personne la plus importante à ses yeux, et je ne savais quoi dire, quoi répondre. Je jouais un jeu en tentant vainement d'arranger les choses. Mais j'échouais, car nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Pour la première fois de notre vie. J'espérai qu'il s'en aille, résigné, mais je savais que les choses ne se passeraient pas comme ça et que le pire restait à venir. En effet, il changea de position, et je crus que chacun de ses mots allaient m'infliger un coup mortel. Mais lorsque ses dernières paroles s'évanouirent entre ses lèvres, j'éclatais en sanglots. Comme une enfant. J'en avais assez de vivre sans lui, de vivre pour lui. De trimer, de galérer, de pleurer, d'aimer. Et tout ça pour ne jamais le retrouver. Car je ne pouvais pas risquer de nous entraîner dans la chute. Je ne pouvais pas risquer de le détruire à nouveau. « Parce que tu crois que c'est facile de détester? De te frapper, de te haïr alors que chaque nuit je rêve de dormir dans tes bras?! De t'embrasser! PUTAIN Zola! On a perdu notre bébé par MA faute! » Ma voix se cassa et je cachais mon visage entre mes jambes, comme si cela allait l'inciter à quitter l'appartement.
Mais en réalité, je ne voulais pas qu'il parte. Et d'ailleurs, mon corps avait décidé de contribuer à ce qu'il reste avec moi puisque je sentis mes jambes me conduire jusqu'à lui avant de me blottir contre lui et de pleurer dans ses bras. Pour la première fois de ma vie, je pleurais le fils que nous avions perdu, je le pleurais devant lui. Je l'avais pleuré dans les bras de Julian, et dans ceux de Lexie. Mais jamais devant Zola, par peur que ma douleur ne fasse grandir la sienne. Je l'avais aimé cet enfant. Trop tard, certes. Mais lorsqu'il était parti, lorsqu'il était mort dans mon ventre, j'avais ressenti pour la première fois le besoin d'être près de lui. Alors qu'auparavant, je ne voulais qu'une chose : m'en débarrasser. C'était le prix à payer pour avoir laissé mon passé et ma propre expérience familiale me dépasser. Mais comment aurais-je pu être une bonne mère alors que la mienne n'avait fait que m'enfanter? « Pardonnes-moi Zola... Tout est de ma faute... Je l'aimais, je t'assure que je l'aimais... Mais je ne le savais pas... »  Et je continuais de pleurer, nichée dans son cou. Ses bras m'entourant me rassuraient, mais me blessait aussi, car c'était la pire des souffrances d'être près de lui en sachant que cela ne durerait qu'un moment. Qu'importe mes efforts pour l'éloigner de moi, ma vie était à ses côtés. Car je suis son âme soeur, et il est le mien. A jamais.
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() message posté Jeu 2 Oct 2014 - 20:15 par Invité
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Kenzo ∞ Zola
On s'autorise à aimer, à sentir ce sœur qui bat au rythme de la passion. À vivre des instants, privilégier. Sans se rend compte, qu'au fond, la passion se rapproche à chacun un instant du chaos. Car l'espace est infime. Qu'on le veuille ou non. Aimer et un mot parmi d'autre, pourtant, il procure tant de sensations. Le premier baiser, le premier regard, la sensation qu'on vit pour une seule personne, de vouloir passer ce temps qui vous semble jamais assez long. De vouloir toujours vous surpasser pour lui prouver qu'il n'y a qu'elle que vous aimez. Tous ces moments que vous chérissez et qui n'appartiennent à vous. C'est dur à admettre, mais même les disputes, les mauvais moments, vous hantes, quand vous avez tout perdu. Vous vous raccrochez à ce qui vous semble supportable. Ces yeux qu'elle exprime quand elle vous aime, quand elle est en colère, quand elle vous déteste. Parce qu'au fond, ça prouve qu'elle ressent encore quelque chose pour vous. Et rien que ça, ces sentiments mitigés, je pouvais le voir au fond de ceux de Kenzo. Qu'elle n'éprouve rien, comme elle me le faisait comprendre. N'en sois rien. Pourtant, j'aurais tout donné pour revoir un sourire s'exprimait sur son visage. Cette fossette qui se creusait sur sa joue délicate. Qu'était-on devenues ? On aurait dû se rapprocher, pourtant tout nous séparer. Je ne pouvais pas concevoir, qu'elle me haïsse. Que je ne fasse plus partie de sa vie. Quand mon corps réclamait le contraire. Ce besoin irrépressible, de sentir sa chaleur contre ma peau, son rire éclatait à mes oreilles, raisonnait encore, quand je me laissais emporter par sentiments. Là, où les démons ressortaient de l'ombre. Il était impossible pour moi, d'imaginer ma vie sans elle, elle faisait partie de moi. Je l'avais dans la peau. Est-ce que c'était si dur à entendre ? Si dur à comprendre ?

Je l'ai su dès l'instant, quand mon regard à croiser le sien. Que c'était elle. Sa particularité, sa fougue, je savais instantanément qu'elle était un élément majeur dans ma vie. Même si c'était jeune, je savais qu'elle ne devait pas sortir de ma vie, comme elle y était rentrée. Aujourd'hui, c'est elle qui me sortait de sa vie. Qui me priver de sa présence. En me considérant comme un étranger. Comme si toutes ces années passées ensemble n'étaient rien pour elle. Qu'on pouvait les effacer et les passés avec d'autres personnes. Sauf que je ne voulais personne d'autre. Je préférais me détruire petit à petit, que de partager ces moments uniques l'un envers l'autre, qu'avec une étrangère. Dés l'instant, ou elle c'était éloignée, je me suis sentie vide, en proie à une tempête dévastatrice à l'intérieure de moi. La mort serait peut-être plus douce que ce que je pouvais ressentir maintenant. Elle ne voulait pas l'entendre. Pour elle, j'étais devenu l'élément de trop dans sa vie. C'était insupportable. La colère me laissait parler, cette colère débordante et incontrôlable de l'incompréhension du rejet, qu'elle pouvait me faire subir. Dans un choc sourd, ma bouteille venait fracasser la table. Je la connaissais par cœur, pourtant, en cet instant, j'avais douté. Douter qu'elle ne dise la vérité, qu'elle ne m'aime finalement et simplement plus. Sa froideur était la seule chose, qui me faisait mal. Qui me déchirait un peu plus, cet instant. Ainsi que la distance qu'elle s'aventurait à exercer entre nous. En échange et pour faire passer cette douleur de cet instant, des flashs de nous deux ensembles, dans des moments heureux, se révélaient à moi. Ces lèvres contre les miennes, sa main accompagnant la sienne. Ces matins où je me réveillais auprès d'elle, son souffle contre ma peau. Je n'étais pas plus armé pour l'affronter, justement mon cœur se serrait un peu plus, au bord du gouffre. J'arrivais à perdre tous mes moyens en face d'elle. Elle avait tant emprise sur moi, que parfois, j'arrivais à me détester d'être impuissant. Sur l'instant, j'avais effleuré l'idée de partir, de sortir de sa vie, une fois pour toute. D'être ce qui me semblait juste, faire son bonheur, faire ce qu'elle souhaitait depuis plus d'un an. Mais ces sanglots furent un appel à sa détresse. À faire appel à ce côté protecteur que j'avais avec elle. Être là quoiqu'il arrive, quoiqu'il m'en coûte, même si c'était pour me faire rejeter quelques minutes plus tard. Parce que je l'aimais, que je vivais simplement pour elle. Elle ne devait pas se rendre compte de l'impact de ces paroles, de ces gestes, de ces mots sur moi. Plus elle m'écartait, plus elle me tuait à petit feu. « Parce que tu crois qu'à agir comme ça, cela ne fait pas mal. Que tu arriveras à m'écarter de ta vie, sans la moindre conséquence. Kenzo, tu es la seule à avoir le pouvoir m'aimer, de me détruire ... Tu ne l'as pas encore compris. Mais plus tu m'éloignes de ta vie, plus me détruit. Je ne sais pas vivre sans ... Toi, sans nous. Mais quand vas-tu comprendre que je ne suis rien sans toi ... » Sa voix se brisa, devant la vérité de ces aveux. La culpabilité qu'elle ressentait.

La culpabilité, c'est bien ce qu'ils les rongeaient l'un et l'autre. Seulement, j'avais compris avant elle. Que pour passer outre ce sentiment, il fallait qu'on soit ensemble. Oui, je lui en ai voulu, mais je m'en voulais surtout à moi-même d'avoir été aussi égoïste. Et que s'il y avait à se battre pour lui prouver que je l'aimais, j'étais prêt à me battre pour elle, malgré les épreuves qu'elle mettait sur notre chemin. Pour l'instant, le manque de vouloir la protégée, de la serrer dans mes bras, faisait apparaitre des tremblements incontrôlables, à peine visibles sur mon corps meurtri. Mon visage s'enfouissait dans mes mains, pour contrôler la tension palpable. Les larmes qui commençaient à apparaitre aux coins de mes yeux. Une faible inconcevable, face à Kenzo. Lui montrait la force que je disposais à ce moment-là, était le plus important. Mes bras rejoignaient son corps qu'ils avaient tant de fois parcourues, familier. Contre moi, ce corps qui avait fait mon bonheur, fut un temps. Et qui faisait le bonheur d'autre homme maintenant. Mes lèvres venaient embrasser son front, le calme retrouvait dans un court instant entre eux. Perdre l'enfant qu'ils attendaient étés la cause de leurs disputes. À défaut de Kenzo, j'avais toujours su qu'elle ferait une mère aimante. Bien qu'elle pensât le contraire. Elle avait réussi à aimer, pourtant, à notre enfant, cela n'aurait pas été pareil. Le destin en avait décidé autrement. Ce que j'avais pensé, un mélange de l'un de l'autre, nous a été retirer brutalement, qui nous avez rapprocher, nous avez aussi détruits. Ce sentiment de perte, me hantait encore, quand venait la nuit. Qu'aurait été notre vie s'il était venu naturellement dans notre vie. Rien n'était pas hasard, il y avait toujours une raison, dans le destin. Si c'était de nous séparer. Je tenais à emmerder le destin, je ne comptais pas m'éloigner de celle que j'ai longtemps considéré mon âme sœur. Mes lèvres parcouraient sa peau, au niveau de son front d'un geste réconfortant. Quand une larme roulait sur sa joue. La serrant un peu plus contre moi, gravant ce moment, comme si c'était le dernier. « Kenzo, tu es pardonnée depuis longtemps. Mon amour arrête de te rejeter la faute. Chut... Je le sais déjà tout ça. Je suis aussi coupable que toi, si ce n'est pas plus ...» Ces larmes creusaient un peu plus le gouffre qui se trouvait à l'intérieur. De l'entendre pleurer, de la tristesse qu'elle pouvait ressentir. J'aurais voulu la soulager, prendre ce mal qui la faisait culpabiliser, si je le pouvais. J'avais tout autant ma part de responsabilité dans cette histoire.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 15:13 par Kenzo A. Armanskij
Zola & Kenzo

Devoir le repousser était la pire des souffrances. Chaque nuit depuis notre séparation, je rêvais de lui, de son visage. De pouvoir le toucher à nouveau, de pouvoir sentir son souffle dans mon cou, déposer mes lèvres sur les siennes. Chaque nuit ces images me tourmentait et me faisait me réveiller en sueur. Être loin de lui, me détruisait à petit feu. Mais être à ses côtés tout autant. Nous étions dans un labyrinthe. Nous ne pouvions nous détacher l'un de l'autre car nous étions faits pour être ensembles. Personne ne pouvait prétendre le contraire et tenter de nous séparer. Les choses avaient été faites ainsi, et je commençais à croire que nous étions destinés à souffrir dès à présent. Je baissais les yeux. Ses yeux bleus océans me déconcentraient, et je ne parvenais pas à regarder ailleurs. Je tremblais. Pas de froid, mais de frustration. Je pleurais, car désormais, je n'étais plus bonne qu'à ça. Et j'entendais sa voix, me disputer, crier. Ses paroles me rapprochait un peu plus de la mort. Cette mort à laquelle j'avais échappé quelques semaines plus tôt. J'avais voulu la rejoindre, et Lexie m'avait arrêté à temps. Je levais à nouveau les yeux vers lui. Et mon cœur se brisa. Mes mains se posèrent alors sur son visage et j'approchais mon visage au sien. Je collais mon front contre le sien, et respirais longuement, non dans le silence. Mes doigts caressaient sa joue, et je ne parvenais plus à bouger. J'étais comme figée, comme si ce nouveau contact entre lui et moi venait de me glacer le sang et le corps entier. Je relevais alors les yeux vers lui et soufflais avec douleur : « Pourquoi nous? On était si heureux avant... On aurait pu être une exception dans tous ces couples maudits... » Je pleurais d'avantage encore. Oui je l'aimais, et en effet, j'étais capable de tout pour lui, pour son bonheur, et sa survie. Mais là, je ne pouvais penser à autre chose que l'idée de le retrouver. Je voulais m'abandonner, pour une fois, et cesser de me blâmer. Je voulais aimer à nouveau, et pour cela, je devais cesser de réfléchir. Alors, ma bouche rencontra ses lèvres et je fermais les yeux. Les larmes doublèrent et roulèrent sur nos joues, tandis que nos lèvres, toujours unies, ne voulaient se quitter. Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine, et je me sentais en quelque sorte, vivante. A nouveau.
Notre baiser dura longtemps, et je n'aurai su dire si seulement des secondes s'étaient passées ou aussi des minutes. Je m'éloignais, essoufflée et regardais l'homme de ma vie avec souffrance mais je me sentais paisible. J'avais l'impression d'avoir retrouvé quelque chose. Je me levais, et allais chercher des M&M's dans le placard de la cuisine. J'amenais donc avec moi le paquet de 1kg, et me recroquevillais sur moi dans le canapé, en les boulotant, un par un. J'étais frustrée, et j'avais besoin d'un remontant. Je n'osais plus le regarder. En réalité, je n'avais qu'une envie, c'est que l'un de nous deux disparaisse, et que dans le meilleur des cas, ce soit moi. Que je m'enfonce dans mon canapé miteux pour ne jamais en revenir, un peu comme Johnny Depp dans Freddy. Sans le sang. Je voulais devenir invisible, qu'on m'oublie. Que je n'existe plus pour personne et que les choses repartent normalement sans que les gens ai à se soucier de moi. Je tournais alors la tête, et mon regard se perdit dans le sien. Je finis par annoncer d'une petite voix : « Je suis fatiguée. » Je me lève alors, en emportant avec moi des M&M's. Je m'arrête, et attrape un bol dans lequel j'en fais tomber, avant de le poser devant Zola. Je me traîne donc jusqu'à ma chambre, et je me couche sur le côté. Je ne prends pas la peine de me déshabiller ou de me glisser sous la couette. Et je me remets à pleurer, en silence, tout en m'empiffrant de mes friandises préférées. Je commence à m'assoupir lorsque je sens deux bras s'enrouler autour de moi. « Oublies-moi Zola... Fais ta vie avec une autre, mais ne m'obliges plus à vivre pour toi... » Ma voix se casse, et je ferme les yeux. Je veux m'abandonner, mais pas à Zola. Je veux m'abandonner à la mort et en terminer avec cette souffrance. Je ferme les yeux, et je continue de pleurer, profitant mais pleurant de son souffle contre ma peau qui me ramène des années en arrière et qui me rappelle que ce ne sera plus jamais comme avant.
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() message posté Sam 8 Nov 2014 - 11:40 par Invité
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Je ne savais plus comment agir avec elle. Je ne savais pas si je devais accéder à sa requet, partir comme elle le voulait. Au fond, si c'était vraiment ce qu'elle voulait. Que je ne fasse plus partie de sa vie. C'était impossible pour moi, pourtant, j'étais prêt à faire ce sacrifice. Me dire, qu'elle serait plus paisible sans moi. J'y ai cru. Avant qu'elle ne décide de foutre en l'air, cette image de fille sûre d'elle. De tenter, l'impensable, avec cette tentative sur sa vie. Elle pouvait me repousser autant qu'elle voulait. Au fond de moi, je savais que toutes ces paroles à ma rencontre, n'étaient qu'un leurre. Pour que je prenne ma distance.

Qu'est-on devenue depuis ces années, à part se détruire. J'ai toujours cru qu'elle était la femme de ma vie, mon âme sœur. Seule qui me comprenait mieux que personne. Et qui savait gérer ma personnalité, autant que moi la sienne. Pourtant, ces derniers temps, la voir agir ainsi, me torturaient, me rendait fou. Elle hantait mes rêves, toutefois, elle me détruisait à petit feu. L'amour avait des aspects sombres, qu'on ne pouvait comprendre. Deux âmes sœurs vouaient à se détruire. Quelle image ? J'étais fatigué, fatigué de me battre, de prouver que je faisais partie de sa vie, même si elle ne le voulait pas. Fatigué de lui prouver toujours quelque chose. J'avais besoin d'elle. L'énergie qui me faisait tenir était ces moments passaient avec elle. De son sourire dans les moments les plus heureux. Du bonheur qui était encore à nos côtés. Rien ne sera comme avant... Pourtant, l'infime espoir de me raccrocher à quelque chose était toujours présent. Le destin en avait décidé autrement, elle se jouait de nous, comme un jeu de poker. À cet instant, cette proximité, qu'elle m'accordait, était un déchirement. Un appel au souvenir, de ce qu'on avait perdu. Un moment terrible, qu'on n'avait pas su surmonter. Je savais que cette proximité n'allait pas durer longtemps. Qu'elle allait un moment où un autre revirait la situation. D'un côté, j'espérais que ce moment allait durer, même si elle allait déchirer ce qui restait de mon cœur. Son front contre le mien, sa peau effleurant ma joue, mon souffle entre coupés avec le sien. Un moment intime, pourtant, il y flottait de la tristesse pesante. Tous les deux, au fond, on savait que ce moment n'allait pas durer. J'étais prêt à prendre tous les moments, qu'elle voulait bien m'accorder. Même infime. Du moment que j'étais avec elle. Rien ne m'importait plus. Ma main venait à la rencontre de sa main, l'enlaçait pour embrasser ces doigts. « Heureux, est un mot trop faible. Nous étions bien plus qu'heureux,Kenzo. Et nous le serions encore si on se laissait la possibilité de nous pardonner l'un et l'autre »Je crois que l'un et l'autre, nous n'avions plus envie de lutter. Lutter contre cette guerre qu'on s'était déclarée. Mais simplement, se laissait aller à cet amour qui nous a gagnés à l'époque. Mélangeant nous larmes, notre peine à cette distance qu'on s'était infligée. Que je l'aime ! Il n'y avait pas de douter. J'étais prêt à laisser ma vie, pour elle. Ces lèvres posaient contre les miennes, ce baiser que j'avais attendu depuis le jour de notre déchéance, je l'avais attendu tant de fois. Ce moment, qu'il allait me faire revivre, me redonner espoir à quelque chose, mais qui allait être aussi ma perte, je ne crains.

Des secondes, des minutes, qu'importe, ce moment n'était rien qu'à nous. Où on pouvait se laisser l'un à l'autre. Où j'avais l'impression de retrouver cette Kenzo qui a su attirait mon attention. Celle qui a su faire palpitait cette partie de moi, que j'ai cru longtemps perdu. Pourtant, sa réaction, n'était pas celle que j'avais attendue. À quoi, je m'attendais venant d'elle ? Que tout reprenne, qu'allait revenir vers moi, rattraper le temps, qu'on avait perdu. Non, Kenzo était la contradiction pure. Et elle me faisait encore une autre version sous les yeux, d'abord avec un regard triste, ensuite en allant chercher ce paquet de m&m's, comme si rien ne s'était passé. Comme si ce baiser, cette intensité, n'avait jamais hésiter. Et ce qui me faisait encore plus mal, c'était son regard qui m'évitait, comme si rien ne s'était passé, comme si je n'existais pas. La chute aussi dure qu'elle ne soit, n'aurait pas dû m'attendre, tant de fois repousser, ça devenait une habitude, pourtant la tristesse s'empara une nouvelle fois de moi, mélangeant ma complice c'est dernier temps avec moi, la colère. Je suis fatigué, c'est tout ce qu'elle avait à dire à ce moment. Tout ce qu'elle m'accordait. Rien que ça. Mon regard s'attarda sur cette silhouette si familière, pour disparaître. Que devais-je faire ? Partir était la meilleure des solutions. Pourtant, une voie m'indiqua de la suivre. Je n'avais rien à faire du bol m&m's qu'elle avait bien pu poser devant moi. Donnant vaguement l'impression, de poser un bol de nourriture à son chat. Ce que j'aurais pu prendre mal. Rien ne m'intéressait à ce moment, à part une personne. Et elle avait décidé de m'éviter. Un moment, c'est ce qu'il m'avait fallu pour revenir sur terre, gagné la surprise, qu'elle avait laissé derrière elle. Pourtant en la suivant, en la voyant là étendue sur le lit, assoupi, ou le sillon de larmes étaient encore fraîche. À ce moment-là, je n'avais pas d'autre choisi, que de me poser à côté et de l'entourait de mes bras. De la réconforter. Je n'étais pas le héros qui allait la sortir de ce cauchemar, ni celui qui était fait pour elle. Mais seulement, celui qui l'aimait. « C'est vraiment ce que tu veux Kenzo ? Si c'est vraiment ce que tu veux, regarde-moi dans les yeux, et dis le moi en face, sans hésitation. Mais sache que je ne pourrais pas refaire ma vie sans toi, ça s'arrêtera sur nous... » Ma voix assez basse, pour que ça ne soit qu'elle qui l'entende, même s'ils sont seuls. Mes mots étaient durs, mais c'est exactement ce que je ressentais. La vie était fade, ne valait pas d'être vécue, si elle n'était pas là. Alors pourquoi, continuait avec une autre. Je n'avais pas besoin d'attendre une réponse. Si elle voulait vraiment que je parte, j'allais le faire. Je me redressai à contre cœur, mon corps répondant à l'absence que sa peau contre la mienne. Mettant assez de distant, pour faire face à cette vérité qu'elle allait me dire, agissant comme une tempête sur moi. Mais au moins, j'aurais réussi à être maître de mes sentiments, de cette emprise qu'elle avait sur moi.

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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 19:54 par Kenzo A. Armanskij
Zola & Kenzo

C'était horrible. C'était horrible de devoir repousser quelque chose d'aussi fort, d'aussi puissant. Ni Zola, ni moi ne pouvions échapper à notre amour. C'était notre force autrefois, mais aujourd'hui, notre fardeau et la cause de toutes nos souffrances. Je ne voulais pas le repousser, mais je ne voulais pas qu'il soit près de moi. Je voulais tout simplement oublier. Oublier ce que nous avions vécu. Oublier notre rencontre, la nuit du mariage de ma sœur. Je voulais oublier et m'échapper de l'étaux qui se referme petit à petit autour de moi. Autour de nous. Nous avions trop soufferts pour que les chances redeviennent comme avant. Nous avions trop souffert. Trop de larmes. Trop de cris. Et pas assez d'amour. Où était passé cette tendresse qui se calmait après chaque dispute? Cette tendresse qui nous faisait oublier tous nos différents. Où était ce lit chaud dans lequel Zola m'attendait chaque soir, pour me prendre dans ses bras et me raconter sa longue journée sans moi? Toutes ces choses avaient disparues, car nous n'étions pas destinés à être heureux. Nous n'étions pas fait pour être heureux. Nous ne le méritions pas, ce bonheur. Il essayait de me résonner, en me disant qu'on était bien avant, que c'était ainsi que les choses devaient redevenir. Mais je savais que c'était impossible. Le pardon. Cette chose si abstraite qui nous fait croire que tout est effacé, oublié. Mais la douleur est encore là, et nos souvenirs nous pourchassent, ils nous empêchent d'avancer, il nous hantent. Chaque jour. Chaque nuit. A chaque seconde de chaque minute. Mais il ne comprenait pas. Non Zola, tu ne comprends pas. Tu ne comprends rien. Tu ne vois pas à quel point je suis nocive. Pour toi, pour Lexie, pour Julian, pour tout le monde. Tu ne vois pas que tout espoir est mort, que l'espoir m'a quitté, que la vie m'a quitté. Ma vie, tu la possèdes entre tes mains et tu ne t'en rends pas compte. Si tu meurs, je meurs. Si tu vis, je vis. Je te hais, Zola. Je te hais car je t'aime trop pour te haïr vraiment. Je te hais. « Dis moi comment tout pourrait s'arranger après ce que nous avons perdu? Je ne peux plus te regarder en face sans te revoir exploser de rage, quand je l'ai perdu... » Et c'était la pire des images que j'avais en tête. Après tout ce que j'avais vécu, après tout ce qui s'était passé, cette image était la seule qui me marquerait à jamais. Lexie avait vu pire, elle avait vu la mort. En moi. Sur moi. Autour de moi. Elle m'avait vu baigner dans mon sang, elle m'avait sauvé la vie. Elle avait attendu mon réveil. Et pourtant, ce n'était pas assez. Ce n'était pas assez pour que je puisse vivre à nouveau, même en sachant l'amour qu'elle me portait.
Je devais m'éloigner de lui, ainsi je me levais et allais m'allonger sur mon lit. C'était à la fois une invitation, à la fois une réelle volonté de m'éloigner de lui. Même si ce n'était pas le plus raisonnable, il répondit à mes attentes et vint me rejoindre. Je ne voulais pas en arriver là, je ne voulais pas vivre ces moments, et d'ailleurs, je pensais que nous n'aurions jamais à les vivre. J'étais triste loin de lui, et j'étais triste près de lui. Il n'y avait pas d'échappatoire à cette douleur, hormis peut-être l'abandon. Si on s'abandonnait, que deviendrait-on? « J'ai trop peur de ce qui peut nous arriver maintenant. Les choses ne changeront pas. » Je marque une pause. Je sais ce que je dois dire, je sais que je dois faire pour le faire fuir. « Tu ne me suffis pas. Je suis tombée amoureuse. » Julian. Il était la seule personne à pouvoir m'aider. Il pouvait me sortir de n'importe quel situation par sa présence, par son regard, ses gestes, ses mots. Il représentait mon salut. La voix qui me guiderait jusqu'à ma libération. Il était toujours là, toujours là pour m'épauler, me faire oublier ma douleur, panser mes blessures. C'était lui la solution.
Zola était toujours contre moi, et je n'osais bouger. Je venais de lui briser le cœur, ou si ce n'était pas le cas, il ne bougeait plus. Il ne respirait même plus. Non, je ne voulais pas sentir son corps sans souffle. Je me levais et m'approchais de la fenêtre en m'enroulant le corps de mes propres bras. Comme si j'avais quelque chose à cacher. Et c'était le cas. Je voulais cacher ma honte, mes mensonges, mes vices. La saleté qui se déposait sur mon corps à chaque nouvelle main le découvrant, à chaque nouveau regard posé sur ce dernier. Je voulais me libérer de toute cette noirceur. Mais il n'y avait pas moyen. Mon obscurité me collait à la peau, elle me recouvrait complètement, éteignant la seule lueur d'espoir qui me définissait encore. Je n'étais plus rien. Plus rien qu'un corps. Plus rien d'autre que l'ombre de moi-même. Plus rien d'autre que l'ombre de mon âme.
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