» Schizophrénie : max (t. oman) , solal (m. mcmillan), bodevan (g. hedlund) & nyx (b. hadid)
» Absence : 15.03
(✰) message posté Ven 18 Déc 2015 - 20:13 par Kenzo A. Armanskij
Take from me whatever you want, whatever you need
Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Il s'explique. Il essaye de rectifier le tir, de changer ce qu'il veut dire. Ca ne changera pas. Ca ne changera pas pour moi. Tout était une erreur. Nous n'avons causé que souffrance. Je t'ai causé cette souffrance. Kenzo. Mal aimée par ses parents, destructrices. Tu touches brises tout ce que tu touches. J'ai entendu ça, un jour. C'est réel. Réel. Je baisse les yeux. Je ne sais pas contrôler ce que je dis, ce que je fais. Tout sort avec naturel, impulsivité. Je ne parle que lorsque j'en ai besoin, et mon cœur, ne cesse de parler, de s'exprimer. De crier à l'aide. Mais ça ne change rien. Ca ne change rien car je souffre toujours autant, si ce n'est pas plus. J'aimerai que tout change, j'aimerai devenir une autre personne et pouvoir lui donner ce que je ne parviens pas à lui donner. Mais je n'ai pas ce pouvoir là. Seulement celui de briser. De tuer à petit feu. Alors je cours, en espérant être ma dernière victime, me terrer dans le silence, dans l'oubli. Mais il me retient. Comme il l'a toujours fait. Il m'empêche de faire des erreurs. Mais malgré lui, je continue de les faire. D'échouer, de me relever à moitié, et de retomber. De fouler le sol froid qui a tant de fois rencontré mon visage défait, désespéré, décomposé. Il me prend dans ses bras, me dit qu'il a besoin de moi, mais qu'il lui faut du temps. Je le repousse, je le repousse car il me dégoûte. Je croise à nouveau mes bras autour de moi. Pour me protéger. Une fois de plus. Tout est recommencement. Un éternel recommencement. Je le regarde et crache : « Du temps? Pourquoi? Pour engrosser ta pétasse et te sentir prêt à élever un gosse?» Je m'éloigne, et me dirige vers mon sac, tremblante. Je suis défaite, détruite. Mon cœur n'est plus qu'une loque sur pattes. Je ne sais plus où, je vais, mais je marche, je marche et je ne parviens pas à retrouver le chemin du parc. J'y ai laissé mon fils, ma vie. Alors je continue de marcher, et j'allume une cigarette. Je ne veux pas le voir, je ne veux pas lui faire face. « C'est elle ou moi Zola. Je n'accepte et n'accepterai jamais que ton cœur en aime une autre. Jamais. » Je ne le regardais pas. Je n'en avais pas la force. J'eus froid soudainement, et me recroquevillais un peu plus sur moi-même. Ce n'était pas difficile, j'étais maigre, et élancée. Les gens autour de moi me regardait avec surprise et inquiétude. Je ne levais pas les yeux, je ne plongeais pas mon regard dans le leur comme j'avais toujours eut l'habitude de faire. Ils n'étaient que des pions dans le puzzle qu'était ma vie. Je ne voulais pas montrer au monde entier ma détresse. Et pourtant, j'étais en pleine détresse. Aujourd'hui aurait du être le plus beau jour de notre vie, à Zola et moi. Ce jour qui aurait du être il y a de cela cinq ans et demi mais qui n'était jamais arrivé. Or, comme toujours, les choses ne se passaient pas comme prévus. Et je finissais là, perdue dans les rues de Londres, à la recherche de quelque chose, mais je ne savais pas quoi. J'avais besoin de quelque chose. Comme une drogué, je cherchais ma dose. Ma dose de quoi? Ma dose d'amour. De compréhension. De réconfort. Il y avait Zola, tout près de moi, mais je ne voulais pas me jeter dans ses bras. Je ne voulais pas panser mes blessures dans les bras de l'homme qui les avait rouvertes. Je ne voulais pas me montrer à ce point vulnérable, et accepter malgré tout, de m'abandonner dans les bras de mon âme sœur qui me trompait. Je n'aimais pas Matteo. Je n'aimais pas Matteo comme j'aimais Zola. C'était une évidence.
(✰) message posté Sam 19 Déc 2015 - 10:09 par Guest
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kenzo et zola
✻✻✻ Pendant deux ans, j'étais dans le même état qu'elle. J'étais détruit, anéanti. Je n'arrivais plus à vivre correctement. Et c'était le même cas pour Kenzo, à l'époque. Elle a remonté la pente, moi aussi. Mais il y a aura toujours une petite part de nous qui regrettera d'avoir vécu ainsi. Pendant deux ans, je me battais corps et âmes pour sauver mon couple. Sauver le peu de sentiments qui lui restait, à mon égard. J'en souffrais. Je souffrais d'imaginer qu'elle puisse me détester, qu'elle puisse ne plus m'aimer. Ça me détruisait de l'intérieur, à petit feu. Je n'ai jamais autant souffert de toute ma vie. Même la cure, à côté de ça, ce n'était rien. Kenzo attendait notre bébé. Je la revois m'annoncer sa grossesse. Elle pleurait. Et elle me frappait. Elle me criait que je n'aurais jamais dû la mettre enceinte, que jamais ça n'aurait dû arriver. Et pourtant, c'est arriver. Et moi, malgré le mal-être de Kenzo, j'étais le plus heureux. J'allais être papa. Je n'attendais que ça. Kenzo, c'est la femme de ma vie. Et je sais qu'un jour, elle portera mon nom. Elle a refusé une fois, mais la prochaine fois sera la bonne. Je le sais. Je voulais être papa à l'époque, je l'espérais et j'en rêvais. Et puis… Quelques mois après, Kenzo a fait une fausse-couche. Elle a perdu notre amour, notre petit bout de bonheur. Et depuis, tout est parti en couille. C'est le cas de le dire. L'alcool, la baise, la drogue, la prostitution, la cure de désintoxication. On sera passé par tout et on aura tout surmonté, ou presque en tout cas. La nouvelle épreuve est Eliott. Et Cassie. Et son… Mec. On va encore souffrir un certain temps. Seulement, c'est pour mieux se retrouver ensuite. Le fait de la voir sur le rebord de ce pont, prête à sauter, m'a complètement tétaniser. Je ne peux pas imaginer ma vie sans elle. Jamais. Kenzo est tout ce dont j'ai besoin pour avancer. Seulement… Je ne suis pas prêt à retourner avec elle, pas tout de suite. Pas tant que j'aurais Cassie dans ma vie. Je ne veux pas la faire souffrir comme j'ai pu le faire avec Kenzo. Je veux juste que les choses se passent correctement. Je n'arrive pas à prendre une décision. Je suis tellement lunatique. Je la regarde. Je l'écoute, elle hurle comme d'habitude. Je soupire. « C'est n'importe quoi ... » Dis-je calmement, les mains sur mon visage. Elle s'éloigne à nouveau. Encore et encore. Elle ne sait faire que ça. Elle attrape son sac et commence à s'éloigner un peu plus de moi. Je ne supporte pas de la voir partir. Pas comme ça en tout cas. À chaque fois, on est obligé de se détruire. On n'arrive pas à s'aimer correctement. Je ne sais plus comment m'y prendre avec elle. C'est tellement difficile. Aucun regard en ma direction. Elle me pose un ultimatum. Je suis pris au dépourvu et je ne sais pas quoi répondre. Pourtant, la réponse devrait être simple. Elle devrait être claire, nette et précise. Mais non, je n'arrive même pas à prononcer un mot. Pas un seul mot. « Je… Je ... » Qu'est-ce que je pouvais bien dire d'autre ? Honnêtement, je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais pas ce que je peux faire, ni même ce que je dois faire. Je la regarde, elle ne pose même pas ses yeux sur moi. Elle ne me regarde plus. « Je ne sais pas quoi dire Kenzo. Je… Je t'aime. Et je t'aimerais toujours, mais ce n'est plus aussi simple. » Dis-je. « Il y a une demi-heure, tu me dis que tu n'es pas prête à être auprès de moi tant qu'il n'y a pas Eliott et là, c'est autre chose. Je ne comprends plus. » Dis-je simplement. Je baisse les yeux. Je ne sais pu quoi faire. Qu'est-ce que je pouvais bien ajouter de toute façon ? Elle n'est pas prête non plus et elle me demande de faire un choix, c'est absurde. Et son copain dans tout ça ? Qu'est-ce qu'elle en fait ? Qu'est-ce qu'elle va dire ? Je suis perdu. Totalement perdu. C'est dans ses moments-là que je n'ai qu'une envie, replongé.
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(✰) message posté Sam 19 Déc 2015 - 15:23 par Kenzo A. Armanskij
Take from me whatever you want, whatever you need
Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Plus rien n’allait. Plus rien n’allait correctement. Les rôles avaient été inversés. J’étais celle qui se battait, il était celui qui abandonnait. Je ne pouvais pas croire. Je ne pouvais pas concevoir qu’il n’y ai plus aucun espoir pour nous. Nous étions faits l’un pour l’autre. Notre rencontre ne relevait en rien du hasard. J’étais destinée à finir avec lui. Ma sœur lui avait passé le flambeau. Le jour où elle me quittait, lui prenait sa place. C’était ainsi, c’était mon destin. Notre destin. Ensembles. Je ne voulais pas le regarder, je ne voulais pas poser mon regard sur son visage et voir son hésitation. Il n’avait pas à hésiter, c’était moi la femme de sa vie. Et pourtant, il le faisait. Comme si les quatorze années que nous avions passé ensembles n’avait plus d’importance. Comme s’il n’était pas prêt à revenir dessus. A revenir vers nous. Vers moi. Je baissais les yeux vers le sol, tout en continuant de marcher. Je me recroquevillais un peu plus sur moi-même. Je pouvais le faire. Peut-être, même, étais-je capable de disparaître, de sombrer complètement, afin que personne ne puisse venir me sortir de l’obscurité. Peut-être fallait-il que je m’évapore, que je disparaisse. Que je prenne le temps de découvrir ce monde qui m’étais encore étranger, laisser le temps aux gens de leur manquer. Pour que Zola soit sûr de ses sentiments, pour que Lexie trouve la force de se battre. Il y avait tant d’options, et pourtant aucune ne semblait être la bonne. Tout était si compliqué, et pourtant, autrefois, tout était si simple. Nous nous aimions, et rien ne pouvait détruire cela. Du moins, nous le pensions. Je l’entendis me dire que c’était n’importe quoi. Je tournais la tête vers lui et posais mon regard sur lui. Je ne répondais rien. J’étais la femme de sa vie, celle à qui il devait faire des enfants, d’autres enfants. Celle qu’il devait observer au petit matin, celle à qui il devait penser chaque jour, chaque seconde de chaque minute. Une autre avait prit ma place. Je n’étais pas prête à lui laisser ce privilège. Si autrefois je le poussais à refaire sa vie, aujourd’hui, je n’avais plus la force de supporter les choses, de supporter qu’il puisse vivre avec une autre, toucher une autre. Prononcer ces quelques mots qui m’avaient toujours terrifié. Je continuais donc de marcher. Il ajouta que tout était compliqué. Non Zola. En réalité, tout est simple désormais. Nous sommes parents d’un magnifique enfant que nous pensions mort. Nous avons donné la vie. Et désormais, nous devons donner de l’amour. Je me tournais vers lui. Nous étions à présent dans une ruelle. Au bout, à quelques pâtés d’immeubles, se trouvait le quartier de Soho. Je restais là, quelques secondes et tentais de réfléchir à ce que je pouvais bien lui répondre. Son amour pour elle me détruisait. Je ne parvenais plus à penser raisonnablement, logiquement. Je ne savais plus comment agir, ni qui être. Il fallait que je m’écoute, que j’écoute mon cœur et que je le laisse parler. Je fermais les yeux et laissais mon corps me guider. Je me ruais vers lui, mon corps se plaqua contre le sien et je déposais mes lèvres sur les siennes. Mes mains traversaient ses cheveux. Mes gestes se faisaient pressants, pleins de fougue. Plein d’amour. Ma tête me tournait, et je continuais à l’embrasser. Mais mains glissèrent le long de son dos, et passèrent sous son haut Lacoste et caressèrent le bas de son peau. Sentir son corps sous mes doigts me fit frissonner. Ses mains, à lui aussi, rencontrèrent mon corps. Mais je rompais le baiser, attrapais sa tête entre mes mains et chuchotais : « Si tu crois que tu l’aimes, tu te mens à toi-même. J’entends ton cœur battre d’ici Zola.» Et je ne mentais pas. Je m’éloignais de lui et le quittais. Sans un regard, sans un au revoir. J’en avais assez d’être là, d’essayer de lui faire comprendre des choses. Mon comportement n’avait rien de rationnel, je le savais. Je passais d’un sujet à un autre, je me contredisais, mais lui aussi. Nous étions perdus. Totalement perdus, et j’en venais à regretter ce que je disais. Je ne savais plus où me mettre, je ne savais plus quoi faire pour que les choses aillent mieux. Je tentais de faire de mon mieux, et pourtant je n’y parvenais pas. Je ne savais plus qui j’étais. Je rentrais chez moi, me fis couler un bain et y restais jusqu’à ce que mon corps frissonne à cause de la température fraîche. J’avais allumé l’enceinte et mis l’album de Jeff Buckley à fond. J’étais restée là, à me soigner le cœur grâce à la musique. Comme je pouvais. Comme j’avais toujours fait. Je n’allais pas retrouver Alexandra, je n’allais pas lui raconter ma prouesse de la journée – celle d’avoir voulu me jeter du haut d’un pont. Non, je ne voulais qu’elle soit au courant. Je n’étais pas fière de moi, et pire encore, je me sentais plus fragile que jamais. Je suis une âme détruite par la vie. Nous sommes des âmes détruites par la vie.
(✰) message posté Sam 19 Déc 2015 - 21:42 par Guest
▁ take from me whatever you want, whatever you need.
kenzo et zola
✻✻✻ Bien sur que je me mens à moi même. Bien sur. Je le sais. Seulement, je n'ai pas envie de lui montrer le moindre sentiments. Je n'ai plus envie. Je me suis battu à maintes reprises pour la récupérer. Je n'ai su faire que ça pendant plus de quatre ans. J'étais prêt à lui payer ses études à nouveau pour qu'elle arrête la prostitution. J'étais prêt à tout pour elle. Tout ! A chaque fois c'était la même chose. Elle me repoussait, elle me rapellait que je l'avais perdu et que plus jamais nous ne formerons un couple. Plus jamais. Elle n'hésitait pas à piquer là où sa faisait mal. Elle me détruisait à petit feu et moi, comme un con, j'y retournais. J'y retournais parce que je ne voyais que par elle. Je ne voyais pas mal vie sans elle. Je ne le pouvais pas. Toute ses fois où je l'ai vu danser avec ses gros porc. Le fait de la savoir en train de coucher pour de l'argent. Non, c'est trop dur. Rien que d'y repenser, j'en ai les larmes aux yeux. J'ai envie de pleurer. C'est la période la plus noir de ma vie. Ma propre femme qui se fait tripoter, pénétrer par des pauvres mecs qui n'ont jamais réussi à choper une meuf. Ils avaient la mienne grâce à leur pognon. Moi aussi j'en avais du pognon et j'en ai toujours. Aujourd'hui, je regrette de l'avoir dépenser dans des strip-teases. Je le faisais parce que dans ce temps là, je ne savais pas que Kenzo en faisait son métier. Elle arrondissait les fins de mois. Et en plus de ça, elle ne pouvait même pas continuer sagement ses études. Elle ne gagnait même pas assez pour ça. Sa me détruisait ! Chaque jour, elle me poussait à refaire ma vie. Et maintenant que j'essaie de la refaire, elle veut que je revienne ? Non. Kenzo, réveille-toi. Ce n'est pas comme ça que les choses doivent se passer. Soit tu veux de moi pour toujours, soit tu ne veux pas de moi du tout. Le fait de me dire que tu veux reprendre notre histoire seulement lorsque tu aurais Eliott dans tes bras … comment veux-tu que je le prennes ? C'est injuste. Et surtout, débile. Est-ce que ça veut dire que si tu ne récupère pas notre fils alors tu ne me récupéreras jamais non plus ? Et si Eliott revient dans notre famille dans dix ans ? Tu crois vr aiment que j'aurais attendu dix ans ? Non. C'est impossible. Je ne veux plus perdre mon temps. Non. Plus jamais. Je n'ai fais que ça pendant quatre ans. Il faut que je passe à autre chose. J'y crois encore, mais pour combien de temps.... Je la regarde s'éloigner, encore et encore. Elle s'éloigne et je ne vois plus qu'un point, au loin. Elle n'est plus là. Elle est parti. Et moi, je me retrouve dans cette rue, comme un con. Encore une fois. Je n'ai plus le choix, je retourne sur mes pas. Je rentre chez moi. J'en profite pour me rouler un jour. J'en ai bien besoin. Sérieusement. Ce genre de situation me pousse a commettre des fautes. A replonger. Qu'est-ce que j'aimerais bien me taper une petite trace de cocaïne. Non. Je ne dois pas me mettre sa en tête. Ca voudrait dire que mes trois mois de cure n'aurait servi à rien. Je dois m'y résoudre. Je ne veux pas replonger. Je suis tellement plus sage lorsque je suis clean. Bordel Kenzo ! Tu vas me faire craquer, tu vas me faire replonger. Je vais retourner en enfer ! Je fume. Je fume. Je fume. Une latte, une deuxième, une troisième. Encore une autre. En arrivant chez moi, j'avais finis. Elsa est là. Je me contente de la regarder. Elle a comprit. Elle me connaît bien. Depuis le temps qu'on vit ensemble. Je soupire avant de me laisser tomer sur le canapé. Je regarde la télé. Je suis défoncé et fatiguée. Soûlée. Brisée. Il n'y a plus de mots. « Je suis vraiment désolé, j'ai besoin de temps. » Écrivais-je sur mon téléphone avant de l'envoyer. Kenzo est la destinataire. Je finis par verrouiller mon téléphone. J'embrasse Elsa sur la joue et je file dans ma chambre pour me reposer. J'en ai besoin. Et j'ai surtout besoin de me défoncé le crâne. Encore une fois.