"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes-RHIANNON O'C 2979874845 Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes-RHIANNON O'C 1973890357
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Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes-RHIANNON O'C

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() message posté Ven 23 Oct 2015 - 11:53 par Invité

Cela faisait bientôt un mois que j'avais fini de purger ma peine, que je retrouvais le goût de la liberté, le vent qui fouette le visage, la pluie qui dégouline sur la moindre parcelle de peau non couverte. Des choses qui sont un peu plus naturelles et normal mais qui nous manque tellement quand on se retrouve enfermé entre 4 murs avec juste une petite fenêtre quand on a la chance d'en avoir une. Aussi aujourd'hui ayant fini à 14 heures le boulot j'en profitais après être passé dans mon appartement pour prendre une douche et me changer, je pris mon vélo et me dirigea au parc. Là-bas je m'arrêtais devant un petit étang, posait mon vélo à ma droite et m'assis tranquillement, regardant les canards nageaient, essayant simplement de ré-apprendre des moments aussi simple que ça. J'avais passé chaque jour enfermé à compter le nombre de jour, de mois, d'année et parfois d'heures qui me restaient à faire, on le sait tous la prison c'est pas le club med, mais entre plus ou moins savoir ce que c'est et le vivre il y a un monde.

Je ne m'attendais bien sur pas à être accueilli comme on invite un ami, et ce fut très dur pendant la première semaine, j'ai pratiquement pas manger, j'étais le nouveau, le futur joujou de l'un de ses mecs, ça m'empêchait même de dormir, penser que j'allais finir comme « copine » à un homme, c'était hors de question pour moi je préférais mourir que d'être obliger de faire ce genre de chose. Le destin ou je ne sais quoi à dût être compatissant avec moi car il m'a apporter cet homme vladimir, au départ j'ai cru que j'allais  me battre mais au vue du physique de l'homme j'allais perdre mais non il n'en fut rien, il m'a simplement donné son aide. Je l'aidais, j'intégrais son gang, je donnais des coups ou faisait d'autre chose et c'était tout pas question de sexe ni quoi que ce soit.

« J'suis ta seule chance de pas finir la tapette d'un de ses gars » m'avait il dit, en y réfléchissant j'avais pas forcément le choix et tant que je n'avais pas à pratiquer ce genre de chose avec l'un de son gang qu'importe ce que j'avais à faire en contre partie ça ne me dérangeait pas, loin de là.

« Ok, j'en suis. » lui avais-je répondu, en lui tendant la main, il avait tenu sa promesse, il me protégeait lui et ses camarades. Je retournais au moment présent quand une jeune femme, blonde passa devant moi, un homme passa et ayant pris son sac à main commença à courir, d'instinct de survie comme me l'avait apprit la prison je sautais sur mes deux jambes et couru aussi rapidement que je pu, je finis par l'atteindre et me sauta sur l'homme. Je lui assainis quelques coups de poings et récupérais le sac, l'homme parti un peu amoché mais rien de plus je retournais à ma place en face de l'étang, la jeune femme était là encore sous le choc.

« Tenez, je pense qu'il ne vous manque rien, j'ai pas regarder bien sur. » son visage, si près du mien, bon sang il me rappelait quelqu'un que j'avais connu, qui sur le coup je ne sais pas vraiment, y'a tellement de possibilité bon en même temps depuis 9 ans je n'avais vu personne et avant ça j'étais tellement pris dans le trafique de cobra que ça ne pouvait pas être une fille que je ramenais pour satisfaire mes besoins à ce moment là.

J’espérais pas en tout cas, pas qu'elle n'est pas jolie loin de là, mais ce genre de femme mérite tout de même du respect. Après m'être humidifié la lèvre je me permis de demander à la jeune femme «  ça va vous paraître une question bête mais on se connaît ? » après tout bien que je sois temporairement amnésique si une personne pouvait m'éclairer c'est la jeune femme, soit on se connaissait et qui sait on pourrait en profiter pour discuter ou soit on se connaissait pas et je pourrais toujours l'inviter à boire un café ou je ne sais quoi. Sauf si elle craintive à mon égard et qu'elle préfère simplement rentrer chez elle, aller à son boulot, aller voir son mari, compagnon, ou femme qui sait.
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() message posté Ven 23 Oct 2015 - 15:39 par Rhiannon O'Connor


Le mois d’octobre était bientôt fini, ce qui voulait dire que le temps de s’en apercevoir les fêtes de fin d’année allaient arriver. J’avais toujours aimé cette période de l’année, voir les arbres se remplir de couleurs avant que les feuilles ne tombent des branches. De toutes les saisons c’était probablement l’automne que je préférais, ces dernières semaines j’avais prit l’initiative de me promener dans le parc tous les jours pour en profiter autant que possible. Les saisons étaient à l’opposé de l’Australie, mais elles étaient également différentes. Dans la ville où je vivais je n’avais pas vu les feuilles changer de couleurs et tomber, à la place les arbres étaient verts toute l’année, même l’hiver. En tant que Londonienne jusqu’au bout des ongles j’avais été surprise par ce fait l’année de mon arrivée, mais au final je m’étais faite à cette idée. Tout comme je m’étais faites à passer Noël au soleil plutôt que sous le froid et la grisaille Londonienne. Si j’avais apprécié d’avoir du soleil presque tout le temps quand j’étais de l’autre côté de la planète j’étais heureuse de retrouver le temps changeant d’un instant à l’autre de la ville où j’étais née. J’allais probablement reprendre l’habitude de râler à propos de la prochaine averse si je me retrouvais sous la pluie sans avoir de parapluie avec moi très vite, mais pour le moment j’étais heureuse de profiter des changements de saisons que nous avions. Comme tous les après-midi j’étais donc sortie pour prendre l’air et profiter de ces magnifiques couleurs, j’avais commencé par m’installer sur un banc près de l’étang avec un livre. C’était mon petit rituel de l’après-midi, je m’emmitouflais dans une bonne veste et restais au même endroit pour profiter d’un moment littéraire avant de faire un tour dans le parc. J’aimais lire en écoutant les bruits autour de moi, celui de la ville un peu plus loin mélangé à celui du vent dans les arbres et des enfants qui jouaient dans le parc.

Je m’étais finalement levé et avait commencé à marcher. Je décidais de faire le tour de l’étang lentement et de finir ma sortie en allant prendre une boisson chaude dans le café qui se trouvait au coin de la rue à la sortie du parc. J’observais les familles qui s’amusaient ainsi que les personnes qui couraient dans le parc tout en marchant tranquillement la tête dans les nuages. Les derniers mois n’avaient pas été faciles mais je recommençais à me sentir moi-même et pas comme la personne qui venait de réaliser qu’elle était ‘’l’autre femme’’ et dont on avait brisé le cœur. Les relations avec mes proches n’étaient toujours pas au beau fixe mais cela commençait à s’arranger. J’avais décidé de laisser le temps faire les choses tout en travaillant à leur prouver que je ne comptais pas reproduire mes erreurs une deuxième fois. Le plus dur était de voir que mes parents pensaient qu’après avoir rencontré ma mère biologique j’avais décidé qu’ils ne comptaient plus pour moi. Je pouvais les comprendre, mais ce n’était pas le cas, au contraire. Je leur serais toujours reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait pour moi, et ils seront toujours mes parents ceux vers qui je peux me tourner dans n’importe quelle circonstance. J’avais voulu connaitre la personne qui m’avait mise au monde pour savoir d’où je venais, connaitre mon histoire, mais notre lien ne sera jamais équivalent à celui qui me lie aux deux personnes qui m’avaient élevé comme si j’étais leur propre sang.

J’étais perdue dans ces pensées quand je sentis quelqu’un tirer sur mon bras et m’arracher mon sac à main. J’essayais de le retenir, mais l’homme était bien trop fort pour moi et je devais me rendre à l’évidence qu’il valait mieux perdre quelques possessions plutôt que de me retrouver à l’hôpital ou pire. « Hey rendez moi mon sac ! » Je criais derrière l’homme en vain, je ne savais même pas pourquoi j’en prenais la peine. Il n’allait pas être prit d’une conscience et s’arrêter pour le rendre. J’étais tellement sous le choc que je n’avais pas vu un jeune homme se mettre à courir derrière lui pour le rattraper. Tout ce à quoi je pensais était qu’il allait falloir que je me rende au commissariat pour porter plainte et toute la paperasse qui allait avec. « Tenez, je pense qu'il ne vous manque rien, j'ai pas regarder bien sur. » Je me retournais vers la voix qui venait de se faire entendre derrière moi et m’arrêtait une seconde en reconnaissant Noam avec qui j’avais eu une histoire il y a quelques années. Heureusement le choc de ce qui venait se passer cachait ce second choc. « Merci de l’avoir récupéré pour moi ! Il n’y a rien d’important au final, si ce n’est les photos dans mon téléphone bien sûr. » Le reste n’était que matériel, ce serait embêtant d’avoir à faire opposition sur ma carte bancaire ainsi que d’avoir à refaire ma  pièce d’identité, mais au final ce n’était que matériel. Les photos étaient une autre histoire, c’était des souvenirs que j’avais de mes amis et de ma famille, des paysages que j’avais vu en Australie. Je m’arrangeais pour tout sauvegarder ailleurs régulièrement mais je ne l’avais pas fais depuis plusieurs mois, même si je ne prenais pas tellement de photos dernièrement. Mais cela restait sentimental.

Je pouvais sentir le stress de la situation redescendre doucement, j’étais reconnaissante au jeune homme mais décidais de ne pas relever le fait que nous nous connaissions. Il n’avait pas l’air de me reconnaitre de toute façon et le confirmait bien vite. «  ça va vous paraître une question bête mais on se connaît ? » Nous avions passé six mois ensemble et il ne me reconnaissait pas ? Elle était bien bonne. Si il pensait que j’allais lui faire le plaisir d’avouer qui j’étais il se trompait. Il allait devoir faire ses maths tout seul. « Pas du tout, je ne vous ais jamais vu. Si vous voulez bien m’excuser, je vais devoir continuer ma route. Merci encore pour avoir arrêté ce malfrat pour moi. » Je savais que j’aurais du en faire plus alors qu’il venait de courir pour récupérer mon sac à main, mais je devais avouer que je prenais un peu mal le fait qu’il ne se rappelle plus de qui j’étais. De plus, la dernière fois que je l’avais vu il se faisait arrêter pour trafic de drogue, autant dire que ce n’était pas le genre de personne que j’avais envie de frétait pas le genre de personne que j’avais envie de fréquenter en ce moment.
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() message posté Sam 24 Oct 2015 - 1:11 par Invité


Je ne me rendais toujours pas de la dâte qu'on était, de l'année mis à part regarder sur le journal j'ai du mal encore à réaliser que 9 années se sont passé, à une vitesse peux être lente parfois mais si rapide. J'avais commencé à compter les jours, mais au fur et à mesure les jours qu'il me restait à faire était si éloigné que j'ai arrêter, j'ai fini par recommencer quand il me restait qu'un mois à tirer. Tant d'année que j'avais perdu enfermer entre quatre murs, je ne peux leurrer personnes je sais que c'est ma faute, c'est moi qui ai commis ses actes illégales, mais je ne regrette pas, je sais que l'argent aussi sale soit il a je l'espère servi pour rendre la vie de ma sœur meilleure, qu'il lui a permis de faire des études qu'elle souhaitait mais ça je ne le sais pas. Je n'ai pas repris contact avec et bien que les fêtes se rapprochent à grand pas, je n'irais pas la trouver elle est sans doute bien mieux sans moi … un jour elle comprendra peux être les choix que j'ai fais, ils ne sont peux être pas justes pour certains. Mais qu'importe, j'ai peux être perdu du temps, des années, à avoir une vie normal … un boulot normal, qu'aurais-je pu devenir ? Pas grand chose. Alors bon …

J'avais obtenu un contrat de travail, ce n'était pas grand chose, serveur, ça demandait pas un grand niveau intellectuel mais il me permettait de payer mon loyer de me nourrir et ça suffisait amplement pour le moment. Je pourrais toujours changer si ça ne me convient plus mais il me semble impossible de reprendre des études, il est bien trop tard à trente et un ans, mais c'est pas grave si un jours j'ai la chance de fonder une famille je ferais tout pour que mon enfant ne fasse pas les mêmes erreurs que moi. Pour l'heure actuelle je n'ai ni copine ni rien, donc inutile d'en parler d'avantage.

Le temps commencer à se rafraîchir d'avantage que le mois dernier, l'hiver serait bientôt là, aussi pour sortir j'avais vêtue un jogging vert avec un sweet et une veste à capuche. J'avais pédaler à vive allure, la chaleur du muscle qui travaille m'avait réchauffer légèrement le corps et la course poursuite de l'homme qui venait de voler le sac de la jeune femme m'avait augmenter la température corporelle encore plus.

« Merci de l’avoir récupéré pour moi ! Il n’y a rien d’important au final, si ce n’est les photos dans mon téléphone bien sûr. » la jolie blonde devant moi me remercia, sa voix était douce, elle s'en fichait un peu si je ne lui avait pas ramené mis à part pour son téléphone comme elle l'expliquait, j'étais pas trop d'accord avec elle, devoir refaire tout les papiers administratifs étaient une galère surtout quand on voit le temps qu'ils mettent pour traiter un simple dossier. Mais si la jeune femme aimait perdre son temps avec l'administratif pourquoi pas. Le fait est qu'elle n'avait pas à s'en soucier, je me permis simplement de lui répondre « De rien en tout cas vous n'avez plus à vous en faire. »

Alors que je lui demandais si on se connaissait car malgré tout son visage me rappelait quelqu'un, c'est le timbre de sa voix qui m'aiguilla et me rafraîchi la mémoire, encore plus quand celle ci me répondit « Pas du tout, je ne vous ais jamais vu. Si vous voulez bien m’excuser, je vais devoir continuer ma route. Merci encore pour avoir arrêté ce malfrat pour moi. » si je ne me trompais pas il s'agissait d'une ex, enfin ex disons que je sortais avec elle depuis six mois quand je me suis fait arrêter, à l'époque il me semblait pas nécessaire de lui raconter mes secrets, surtout pas la manière dont je gagnais ma vie, elle aurait fuit et puis d'une autre façon c'était un peu pour la protéger elle aurait pu se trouver impliquer et pour mois c'était hors de question. Je gâchais ma vie oui mais pas celle d'une fille qui n'avait rien demander.

« C'est mal de mentir. » lui dis je avec un sourire narquois, j'avais joué une double vie avec elle, mais j'étais tombé sous le charme à l'époque, elle était jeune c'est sur, mais je n'ai jamais joué avec elle … j'aurais pu être arrêter presque par pédophilie, elle avait quoi 15 ans mais déjà très mature pour son age, puis elle n'avait pas refusé mes avances ni ce qui avait suivi. « O'Connor » ce nom de famille je le connaissais bien, j'avais l'habitude de l'appeler ainsi, il est vrai que j'avais mis un certain temps pour remettre le nom de famille sur son visage, elle avait tellement changé depuis ce jour ou ses policiers m'ont menotté devant ses yeux.

« Tu es devenue une très belle femme, mais je n'en doutais pas. » lui dis je gentillement, je me doutais bien que le fait de me revoir ne devait pas forcément lui faire plaisir, mais on habitait la même ville on risquait de se croiser … souvent ou non mais qu'importe je trouverais le moyen d'arranger les choses.

« Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? » demandais-je intéressé par ce qu'étais devenu la jeune femme, ce n'est pas dit qu'elle veuille bien faire un brain de causette avec moi, étant donné que j'étais certain qu'elle m'avait reconnu, je n'avais pas tant changé que ça depuis la dernière fois que je l'avais vu, le visage plus vieux peux être une coupe de cheveux plus courte.

« Enfin je veux pas t'obliger à parler avec moi si tu n'en a pas envie après tout. » ajoutais-je, pour lui faire comprendre que je comprenais quelques part si elle choisissait de partir.
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() message posté Mer 4 Nov 2015 - 14:38 par Rhiannon O'Connor


Alors que j’étais tranquillement installée sur le banc avec mon livre sur les genoux je repensais aux dernières années que j’avais passées en Australie. Mes parents et mes proches m’avaient manqué bien sûr, mais après une courte période à avoir le mal du pays je m’étais fais à l’idée d’être loin d’eux et de ne pouvoir rester en contact avec eux que grâce à internet ou par téléphone. Et pourtant, j’allais rester dans ce pays à l’autre bout du monde juste pour un homme qui au final ne le méritait pas. C’était pour lui que j’étais restée quand j’avais failli faire mes bagages trois mois après mon arrivée car ma famille et mes amis me manquaient de trop. Je m’en voulais toujours d’avoir été si naïve, mais il avait bien caché son jeu et ses excuses semblaient honnêtes à ce moment-là. Heureusement j’avais fini par découvrir la vérité avant d’avoir décidé de faire ma vie à Rockhampton. Je commençais enfin à faire la paix avec ce qui s’était passé et essayait de ne garder que le positif de mon séjour au pays des kangourous : j’avais pu y rencontrer ma mère biologique et en apprendre plus sur mon histoire. Nous allions rester en contact dans le futur mais je ne pensais pas pouvoir la voir différemment que comme la personne qui m’avait mise au monde. Je savais que ce ne serait jamais vers elle que je me tournerais si j’avais un problème mais vers ma mère, celle qui m’avait élevé depuis que je n’étais qu’un nouveau-né. Mes relations avec mes parents étaient encore un peu froides mais je travaillais à les arranger, à leur faire comprendre que le fait que je ne leur ais pas annoncé mon retour n’était pas du au fait que je les reniais après avoir rencontré celle qui m’avait mis au monde. Cela allait prendre du temps mais je comptais bien y arriver, petit à petit.
J’étais encore perdue dans mes pensées au moment où l’on arracha mon sac de mon bras. Je n’avais pas cherché à résister bien longtemps, je n’avais pas envie que l’homme s’en prenne à moi en plus de me voler mon sac à main. Au final ce qu’il y avait à l’intérieur n’était que matériel, et sentimental en ce qui concernait les photos sur mon téléphone. J’imaginais déjà toutes les démarches que j’allais devoir faire pour m’assurer que personne n’allait pouvoir accéder à mon compte bancaire et refaire mes papiers d’identité. Mais avant que j’ai vraiment le temps de réaliser ce qui venait de se passer que l’on me tendait le sac en question. Il ne me fallu qu’un court moment pour reconnaitre le jeune homme que j’avais fréquenté il y a de nombreuses années. Je ne laissais cependant pas voir que je le connaissais, celui-ci n’ayant pas l’air de partager les mêmes souvenirs que les miens. « De rien en tout cas vous n'avez plus à vous en faire. »  Je hochais la tête à sa remarque essayant de me remettre de mes émotions.

Apparemment il avait réussi à retrouver un semblant de mémoire car il ne mit pas longtemps à me demander si on se connaissait. Je lui tournais le dos en lui répondant qu’il devait se tromper et que je ne l’avais jamais vu avant. Si il était pas capable de me reconnaitre je n’allais pas lui faire le plaisir de lui rappeler qui j’étais. J’étais encore jeune quand nous étions sortis ensemble, et si à l’époque comme toute ado qui se respecte je pensais que c’était le grand amour, je m’étais vite rendue compte que cela n’aurait pas fonctionné entre nous. Probablement parce que si les flics ne l’avaient pas arrêtés devant mon nez j’aurais fini par apprendre comment il gagnait sa vie et même à cet âge-là, je ne voulais pas me retrouver mêler à ce genre de choses.

« C'est mal de mentir. » J’ignorais sa remarque sachant pertinemment qu’il m’avait démasqué sur ce coup-là, mais je ne comptais pas lui faire le plaisir d’avouer que je savais qui il était et que oui on se connaissait. A l’époque où nous nous fréquentions je passais une grande partie de mon temps avec lui, je savais qu’il pouvait avoir des problèmes étant donné que je n’avais pas l’âge légal, mais cela ne nous avait pas empêché de vivre une relation de plusieurs mois tous les deux. Relation qui s’était arrêté du jour au lendemain quand j’avais appris, plutôt violemment, ce qu’il faisait vraiment de sa vie. « O'Connor » Je me retournais en l’entendant m’appeler comme il l’avait toujours fait. Il était la seule personne qui m’ait jamais appelé par mon nom de famille plutôt que de raccourcir mon prénom comme tout le monde le faisait généralement. « Oh mais c’est qu’il a retrouvé la mémoire ! Tu veux une médaille ? » Je n’avais pu m’empêcher de me montrer cynique en lui répondant, je devais avouer que j’étais un peu vexée qu’il ne se rappelle pas de qui j’étais directement. Bon okay, cela faisait neuf ans que l’on ne s’était pas vue, mais je n’avais pas tellement changé que ça, si ce n’était que j’avais vieilli.

« Tu es devenue une très belle femme, mais je n'en doutais pas. » « Si tu cherches à te rattraper c’est pas avec un compliment que tu vas y arriver tu sais. Mais merci. » J’y allais peut-être un peu fort, mais je ne comptais  pas lui rendre la tâche facile. Du moins je comptais bien m’amuser à le faire tourner en bourrique un peu pour lui faire payer son oubli. Je ne savais pas combien de temps j’allais laisser trainer les choses, mais pour le moment cela m’amusait je comptais donc en profiter un peu.
« Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? » « Je suis traductrice littéraire. Et toi ? Toujours dans la drogue ? » Je ne m’étais pas retenu pour lui balancer dans les dents les raisons pour lesquelles notre relation s’était arrêtée il y a neuf ans. Mais au final il pouvait me dire ce qu’il voulait rien ne pouvait me confirmer si il disait la vérité ou si c’était un nouveau mensonge que l’on me racontait. Entre lui neuf ans plus tôt et Ryan il n’y a pas si longtemps on pouvait facilement dire que j’étais assez naïve à croire ce que l’on me racontais si on y mettait assez du sien pour paraitre honnête.

« Enfin je veux pas t'obliger à parler avec moi si tu n'en a pas envie après tout. » « Quoi ? Je commençais juste à m’amuser ! » Je n’avais pu m’empêcher de taquiner le jeune homme. Même si au final je ne m’amusais pas tellement à lui rappeler les raisons de notre rupture. Mais au moins il n’avait jamais cherché à m’impliquer dans ses histoires, et je devais probablement le remercier pour ça, je doutais que mes parents aient apprécié un appel du poste disant que j’avais été arrêté si cela avait été le cas. « Tu veux aller boire un café ? J’aurais bien besoin de ça pour me remettre de mes émotions. »
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() message posté Jeu 5 Nov 2015 - 19:06 par Invité


Quand on se retrouve en prison, la première nuit est la plus dure, on essaye de se raccrocher à ses souvenirs pour pas sombrer mais les larmes viennent souvent se disant qu'on a merder pour en arrivant là. Pour ma part je savais pertinemment ou j'avais merdé mais ce n'était pas une erreur que je regrettais j'avais pris le rôle du père de famille et voulait assurer une belle vie à ma sœur. Ou du moins tout faire pour qu'elle fasse des études qui lui plaisent et qu'elle soit épanouie je ne sais pas si elle a tout ça, et je ne veux pas me pointer dans sa vie pour lui rappeler de mauvais souvenir. Ça fait trop longtemps qu'on ne sait pas vu, et je ne me considère pas une bonne fréquentation pour elle. Ça ne doit pas être très flatteur de devoir dire à ses amis, ses collègues de boulot que son frère est ancien taulard.

J'avais du mal à reprendre une vie normal depuis que j'ai quitté les quatre barreaux qui m'ont servi de maison pendant ses dernières années aussi ce ne fut pas évident pour moi de rassembler mes souvenirs de gens que je connaissais quand ses personnes ont changé.

Bien sur O'connor est toujours la même, enfin elle n'a plus le visage enfantin qu'elle avait quand je l'ai rencontré, elle est devenu femme, et un sacré bout de femme qui a de la réparti, je sais bien qu'elle m'en veux sans doute de lui avoir caché ce que je faisais quand j'étais avec elle, mais elle avait sans doute se douter quand elle voyait que je payais tout en cash, que je lui achetais de beau bijoux du peu qu'on est resté ensemble.  Cependant les mois que j'ai passé à ses côtés étaient magnifique, magique, j'étais sur le point de tomber amoureux quand tout ça est arrivé. J'ai préféré avoué tout ce qu'on me reprocher et insister sur le fait que Rhiannon n'avait rien à voir avec ce que je faisais et qu'elle n'était au courant de rien.  

Avec le recul j'aurais pu sans doute lui dire ce que je faisais mais au final je me dis que ça n'aurait pas été une bonne solution, elle aurait été mis dans la confidence et de ce fait aurait pu être impliqué en tant que complice. Je ne sais pas si elle s'en rend compte ou si elle a déjà pensé à ça mais qu'importe pour moi j'ai fais ce que j'ai à faire et si je devais recommencerais je ne lui dirais rien pour ne pas gâcher sa vie, pour pas qu'elle vive par ce que je suis passé. Alors que je parviens à faire fonctionner mon cerveau est à ressortir ce si beau nom qu'elle a celle-ci ce montre un ne peux plus exécrable , je veux bien croire que ça ne lui fasse pas plaisir de me voir mais quand même on peut se comporter comme des êtres civilisés non ?

« Oh mais c’est qu’il a retrouvé la mémoire ! Tu veux une médaille ? » je m'empêchais de rire, et mon caractère pas forcément tip top fini par répondre du tac au tac. « J'ai pas Alzheimer mais passe 9 années dernières des barreaux et on verra si t'arrive à te rappeler des choses aussi facilement qu'avant. A réapprendre à vivre. » piqué à vif je n'avais pas pu me montrer mignon comme un agneau ma froideur avait repris le dessus et puis quoi merde j'suis pas le genre de personne qu'on peut descendre et qui garde le sourire. Je pouvais comprendre ce qu'elle ressentait mais plus elle me piquait plus je me demandais pourquoi j'avais couru pour récupérer son sac et pourquoi j'avais essayé à continuer la conversation. J'étais vraiment trop con dés fois.

« Si tu cherches à te rattraper c’est pas avec un compliment que tu vas y arriver tu sais. Mais merci. »
continua la jeune femme alors que je l'avais complimenté mais bordel elle était passé où la jeune femme avec qui je sortais qui était douce, et non cruel. Je me disais que rien ne servait de s’énerver et souffla légèrement avant de répliquer. « J'essaye rien de tout, c'est la pure vérité.Qu'importe ... » finis-je par dire, glissant mes mains dans les poches de mon jogging.  Comme première rencontre on aurait fait mieux pensais-je à moi même.

M'intéressant sur ce qu'étais devenu la jeune femme, et si elle avait réussi les plans qu'elle me disait quand elle était encore adolescente, ça réponse me surprit « Je suis traductrice littéraire. Et toi ? Toujours dans la drogue ? » je sentais mes vaisseaux sanguins tapés un peu trop fort contre les parois de ma peau, comme si j'étais un volcan et que l’éruption allait surgir d'une minute à l'autre. J'essayais de me contrôler me mordant le plus fort que je puisse pour ne pas laisser des vilains mots que je ne pensais pas sortir mais trop tard le cerveau ne se coordonnant pas avec la parole je déversais mon venin comme un cobra « Je savais pas que t'étais devenu une garce en prenant de l'âge c'est dommage t'a beau être charmante ça gâche tout. » voyant que la jeune femme ne désirait pas parler plus en détail avec moi, je lui disais que j'allais partir et la laisser tranquille mais bizarrement celle-ci répondit alors  « Quoi ? Je commençais juste à m’amuser ! »  ceux à quoi je répondis simplement « j'suis pas d'humeur à m'amuser. »

Elle avait appuyé sur les sujets qui faisait mal, c'est comme si elle avait planté un couteau au fond de ma poitrine et qu'elle s'amusait à tourner me brûlant et me déchirant de toute part, je le méritais peux être quelque part mais quand même combien de temps me faudrait-il pour avoir le droit à un rédemption de ce nom ? Si elle savait comment je regrette de l'avoir mêlé à ma vie, je ne regrette absolument pas ce qui s'est passé mais tout simplement qu'à l'époque je ne pouvais pas être deux hommes à la fois celui qui trafiquait et l'homme parfait quand j'étais à ses côtés. Que j'essaye du mieux que je puisse d'avoir une vie normal, mais c'est si difficile quand on a été habitué à faire des actes répressibles par la loi. « Tu veux aller boire un café ? J’aurais bien besoin de ça pour me remettre de mes émotions. »  finit-elle par me proposer, je lui aurais bien non pour lui faire comprendre ce que ça faisait de subir un caractère de merde et de ne pas avoir tout ce qu'on veut mais je prenais sur moi car après tout j'en mourrais d'envie de me retrouver en tête avec elle et de peux-être pouvoir avoir un moment agréable et civilisé. « Avec plaisir … mon retour te trouble tant que ça ? » dis je sourire aguicheur que j'adorais faire avec la demoiselle.



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() message posté Sam 7 Nov 2015 - 5:09 par Rhiannon O'Connor


Retrouver Noam au milieu du parc ne m’était jamais passé par l’esprit. J’avais passé les premières semaines après son arrestation à pleurer dans ma chambre et à me plaindre auprès de Breena de ce qui s’était passé. A quinze ans je m’étais imaginé que c’était le grand amour, mais au fond que sait on de l’amour quand on est juste une adolescente. Au final c’était la colère qui avait prit place, comment avait-il pu me mentir sur ce qu’il faisait à ce point-là, et comment est-ce que j’avais pu croire à tous ces bobards. J’étais encore jeune et innocente, je n’avais pas cherché plus loin que ce qu’il m’avait dit. Au final ce n’était pas le premier ni le dernier à préférer utiliser du liquide plutôt que de payer avec une carte bancaire. Si j’avais été plus vieille, moins naïve je me serais probablement doutée de quelque chose mais ce n’était pas le cas. A la place j’avais du me faire une raison que le premier homme avec qui je passais la nuit s’était moqué de moi, qui sait il m’avait peut-être simplement utilisé pour s’amuser voyant que j’étais toute jeune pendant qu’il exerçait son activité à côté.

Je lui étais reconnaissante d’avoir récupérer mon sac à main qu’un individu avait tiré de mon bras, mais me rendant compte que c’était lui toute la rancœur que j’avais ressenti à quinze ans ressortait, et je ne pouvais m’empêcher d’être cynique à son égard, probablement plus que je n’aurais du l’être. « J'ai pas Alzheimer mais passe 9 années dernières des barreaux et on verra si t'arrive à te rappeler des choses aussi facilement qu'avant. A réapprendre à vivre. » Apparemment ma remarque ne lui avais pas plus, mais au final si il s’attendait à ce que je l’accueille les bras ouverts il se trompait. Ce n’était pas ma faute si il avait passé neuf ans derrière les barreaux, c’était bien facile de l’utiliser comme une excuse. « Tu veux peut-être que je te plaigne ? C’était ton choix de vivre la vie que tu as vécu, tu pouvais pas t’attendre à ne jamais être prit. » J’avais parlé plus calmement, je pouvais comprendre que ça ne devait pas être facile de se réadapter après avoir été enfermé aussi longtemps, mais personne ne lui avait mis un flingue sur la tempe pour le forcer à vendre de la drogue ! Mais je ne pouvais pas me montrer compatissante envers lui, du moins pas maintenant. Pour le moment seul les mauvais souvenirs me revenaient en mémoire et comment il avait été arrêté devant mes yeux alors que nous nous promenions dans les rues de Londres.

Son compliment n’adoucissait pas mon comportement, au contraire. Je me rendais compte que j’exagérais un peu alors qu’il cherchait simplement à reprendre contact et être gentil mais après ce qui s’était passé avec Ryan j’avais du mal à ne pas être rancunière même si cela faisait neuf ans que nous ne nous étions pas  vu. « J'essaye rien de tout, c'est la pure vérité. Qu'importe ... » « Okay. » Je ne répondais rien de plus, je n’en voyais pas l’intérêt à part envenimer la situation encore plus. Peut-être qu’il était sincère, ou peut-être que j’avais raison, mais y passer des heures n’allaient pas servir à grand-chose à part nous prendre la tête à tous les deux. Si il était honnête il n’allait pas mentir pour me faire plaisir, et si il mentait il n’allait pas avouer que c’était le cas, dans tous les cas on serait tous les deux perdant à y passer plus de temps que cela.

Je ne cherchais pas à mentir ou à éviter de répondre à la question qu’il venait de me poser concernant ce que je faisais de ma vie. Je n’avais rien à lui cacher à ce sujet-là. J’avais toujours été une mordue de livre et le français était une langue à laquelle je m’intéressais et que je pratiquais depuis que j’étais petite. J’avais toujours dis que je voulais pouvoir concilier ces deux passions et aujourd’hui c’était le cas. Je passais mes journées plongées dans des livres à les traduire en français ou en anglais selon mon contrat du moment. Je n’avais pas pu m’empêcher de lui demander si il avait reprit ses activités illégales depuis sa sortie de prison. Sa réponse me prit au dépourvu. « Je savais pas que t'étais devenu une garce en prenant de l'âge c'est dommage t'a beau être charmante ça gâche tout. » « Que veux-tu, quand on se fait prendre pour une conne une première fois, puis une deuxième fois on se blinde. Mais avoue que c’est légitime comme question ! Même si je doute que tu m’avoues la vérité si tu continues sur le même chemin. Au fond ça ne me regarde pas. » Après tout ce qu’il faisait de sa vie ne me regardait pas, il avait le droit de la mener comme il voulait. Si il voulait prendre le risque de retourner en prison c’était son problème pas le mien. Il avait finalement choisi de me laisser libre de partir et de continuer ma route, ce à quoi je n’avais pu m’empêcher de le taquiner un peu, du moins j’avais voulu le laisser sortir comme une taquinerie. Ce qui n’avait pas l’air au goût du jeune homme. « j'suis pas d'humeur à m'amuser. » « Okay, désolée. »

Je n’avais pas vraiment cherché à blesser le jeune homme, ce n’était pas mon genre. Mais la colère que je ressentais encore quand je pensais au jour où notre histoire avait prit fin était ressortie sans crier gare et je n’avais pu m’empêcher de me montrer froide et probablement garce comme il l’avait souligné. Je ne pouvais nier que neuf ans en prison n’avaient pas eu raison de son charme, et au fond de moi je m’interdisais d’y succomber à nouveau, il m’avait fait souffrir une fois, je ne comptais pas lui donner la chance de recommencer une fois de plus. Finalement je l’avais invité à se joindre à moi pour aller prendre un café pour me remettre des émotions suite au vol à l’arraché de mon sac à main.  « Avec plaisir … mon retour te trouble tant que ça ? »Je ne pouvais m’empêcher de laisser mon regard s’attarder sur ce sourire que je ne connaissais que trop bien, et me forçait à regarder ailleurs. « Je ne m’attendais pas à te revoir, encore moins de cette façon. Mais au risque de te décevoir je parlais des émotions suite au vol de mon sac à main. » Je commençais à marcher aux côtés du jeune homme d’un pas lent, cherchant à contenir les émotions de l’après-midi que je venais de passer. Je n’étais pas sûre de savoir ce que je pensais du retour du jeune homme, et si je voulais garder contact avec lui après cet après-midi. Il avait peut-être changé, mais je ne pouvais pas en être sûr, et même si nous devions être amis je ne voulais pas me retrouver mêler à ces histoires encore une fois si il n’avait pas changé de vie. Finalement nous arrivions au café qui se trouvait au coin du parc. « Tu veux quoi ? C’est moi qui offre. » J’attendais la réponse du jeune homme avant de commander auprès du serveur. Une fois notre commande servie je me retournais à nouveau vers lui. « Il y a un petit lac pas loin dans le parc où l’on peut s’installer si tu veux. » Je ne savais pas vraiment quoi dire au jeune homme, cela faisait neuf ans que nous nous étions perdu de vue et nous avions probablement beaucoup changé l’un comme l’autre. Au final c’était presque comme se retrouver face à un étranger. « Tu fais quoi depuis que tu as retrouvé ta liberté ? Tu as trouvé un boulot ? » Je n’attendais rien de cet après-midi, mais si nous devions passer un moment ensemble je voulais que le reste de ces instants soient civilisés.
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() message posté Sam 7 Nov 2015 - 17:00 par Invité



Retrouver O'connor me faisait tout drôle ça me rappelait les souvenirs que j'avais pu voir avec la jeune femme, les longues journées passés à parler au bord du lac, allonger sur une couverture, sa tête contre mon torse, ma main glissant sur ses cheveux blonds tout doux et le parfum de son shampoing si doux que j'inhalais avec plaisir. C'était le bon temps. Le temps où elle ne me regardait pas avec un regard de tueuse, le rire enjouée de la jeune femme était une douce mélodie à mon oreille mais ce rire-là, il me faudrait attendre un long moment avant de l'entendre de nouveau. C'était une certitude, elle avait encore trop de rancœur et de haine à mon égard, je l'entendais dans le cynisme de sa voix, dans les réponses aiguisées qu'elle me faisait.

Elle me blessait dans ses paroles mais ça c'était parce qu'elle ne me connaissait pas, qu'elle ne connaissait pas les raisons de mes actes, c'était peux-être le moment de tout lui avouer parce qu'après tout rien ne me garantissait le fait que j'allais pouvoir la revoir après cette rencontre. Il était presque sur qu'elle ne veuille pas me revoir à la suite de cette rencontre hasardeuse néanmoins j'étais heureux d'être tombé sur elle, ce jour, ce n'était sans doute pas réciproque mais qu'importe.

« Tu veux peut-être que je te plaigne ? C’était ton choix de vivre la vie que tu as vécu, tu pouvais pas t’attendre à ne jamais être prit. »  le ton de la jeune femme c'était adoucie, elle essayait sans doute de ne pas aggraver la situation et de ce comporter plus normalement, ce qui était un peu plus agréable. J'avais pas besoin de sa pitié, ni qu'on me plaigne oui j'avais choisi ce type de vie, je l'avais fait pas pour moi mais ça elle l'ignorait, oui j'étais conscient qu'un jour mon arrogance et que la chance n'allait pas durer. J'avais réussi a peu près 5 ans avant de me faire prendre ce qui était raisonnable.

« Je ne te demande pas de me plaindre, je sais que j'ai choisi ce que j'ai fais, et pour une simple et bonne raison. Je me doutais bien que je me ferais attraper un jour ou l'autre mais je pouvais pas faire autrement. »  
dis-je doucement ce qui étais la pure vérité, j'aurais sans doute pu faire autrement, essayer de mettre de l'argent pour les études de ma sœur de manière honnête mais il m'aurait fallut plus d'une décennie et encore là il m'avait fallut même pas 5 ans et avec des sommes astronomiques.

Je me suis toujours montré très protecteur envers ma sœur et ceux depuis qu'elle a pointé son nez dans notre monde, j'ai tout fait pour qu'elle se sente bien et en sécurité et la nuit de l'assassinat de mes parents quand j'ai entendu une vitre se brisé et vu l'homme entré dans la chambre de nos parents. La seule chose qui importait c'était que ma sœur vive, il aurait pu me tuer si il le voulait j'en avais que faire mais on a eut tous les deux une chance monstre que la police arrive sans doute appelé par un voisin insomniaque qui a entendu les coups de feu. Le fait d'avoir été séparé de ma sœur a été pour moi une torture et quand on souffre du manque des êtres qui nous sont cher il nous arrive de faire des conneries, et de fil en aiguille on se retrouve dans un milieu qui nous aide à nous échapper de la réalité.

J'ai vu le regard de ma sœur la seule fois qu'elle est venu me voir dans cette prison lugubre, c'était le même regard que m'avait adresser O'connor quand la police m'a plaqué au sol en pleine rue, j'avais sans doute été moins vigilent que je l'aurais cru. Le regard des deux personnes qui comptait plus que tout pour moi, je ne l'oublierais jamais durant toutes ses années, c'est ce regard que je voyais quand mes yeux arrivaient à se fermer. Cette douleur on fond de la poitrine parce qu'on a déçu, ce dégoût, cette haine, incompréhension. Il n'est jamais aisé de vivre avec ça. Si il y a bien une résolution que je me suis faite en revenant dans la vraie vie c'est de ne plus décevoir l'une des jeunes femmes, d'essayer de ne plus tremper dans des affaires illicites. Je ne sais pas si l'appel de l'argent facile me pervertira de nouveau mais une chose est sure je ferais tout pour essayer de vivre comme tout le monde.

Quand je complimentais sur la magnifique femme qu'elle était, elle ne semblait pas me croire un pet, je lui rétorquais que j'étais sincère et sa seule réponse fut « Okay... » comment croire un homme qui lui avait jamais dit la vérité sur ce qu'il faisait ? Qui trouvait toujours des excuses bidons quand il devait partir en Italie, en Europe et même en Asie ? Je pouvais comprendre qu'on ne sache pas de quel pied dansait avec moi. De savoir si je mens, si je dis la vérité, je pourrais très bien mentir tout en disant la vérité. Je savais bien qu'elle pensait à ça, que même si je lui mentais je ne lui dirais pas, c'était compréhensible. Je mettais un point d'honneur que si elle me donnait la chance de réapprendre à me connaître, je ne la décevrais pas, je me montrerais exactement aussi charmant que je l'étais quand elle m'a connu sans le trafique de drogue.

Alors qu'elle venait d'atteindre le summum de la méchanceté et bien que j'ai essayé de me contrôler rien n'y fais je déversais moi aussi mon venin, elle finit cependant par me répondre « Que veux-tu, quand on se fait prendre pour une conne une première fois, puis une deuxième fois on se blinde. Mais avoue que c’est légitime comme question ! Même si je doute que tu m’avoues la vérité si tu continues sur le même chemin. Au fond ça ne me regarde pas. » elle m'avoua alors qu'elle avait été prise pour une conne deux fois, deux fois ? La première je veux bien plaider coupable mais la deuxième quelle était la raison ? Un autre homme sans aucun doute mais que lui avait-il fait pour qu'elle se blinde autant. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre à part un « Je suis désolé … de t'avoir fait mal. De t'avoir déçu et que quelqu'un d'autre et oser te faire souffrir. Personne ne mérite ça. »

Rhiannon fini par m'inviter à boire un café pour se remettre de ses émotions, mon côté charmeur reprenant le dessus je ne pu m'empêcher de la taquiner un peu en lui demandant si c'était le fait de me voir qui la perturbait ce à quoi la jeune femme me répondit simplement
 Je ne m’attendais pas à te revoir, encore moins de cette façon. Mais au risque de te décevoir je parlais des émotions suite au vol de mon sac à main. »  du tac au tac je répondis de nouveau « le destin fait parfois bien les choses … mais comme tu l'as dit tout à l'heure tu t'en moquais de ton sac à main. Ce n'est que matériel. » je jouais dans son jeu avant de suivre la jeune femme et prendre le chemin du café.

 « Tu veux quoi ? C’est moi qui offre. »  je regardais la carte des cafés devant moi, ça fait une éternité que je n'étais pas venu dans un café et tout avait changé depuis que j'y mettais les pieds, il y avait une quantités monstres de choix, comment pouvait-il y avoir autant de café et comment faisions-nous pour réussir à nous décider parmi autant de choix. Je souhaitais prendre ce que je prenais bien avant et que je préférais, la découverte d'un autre café se ferait un autre jour quand j'aurais plus de temps pour y songer. « Un cappuccino mais je peux payer si tu préfères … merci sinon. » dis-je simplement je me préparais à sortir un billet pour payer mais elle avait décidé de m'offrir un café apparemment, je la remerciais avant qu'elle me propose « Il y a un petit lac pas loin dans le parc où l’on peut s’installer si tu veux. »   un endroit calme et agréable qui me rappellerait sans doute un surplus de souvenirs mais pourquoi pas, ça serait peux être le lieu idéal pour jouer carte sur table en toute honnêteté.  « Allez, je te suis. » finis-je par dire, il nous fallut très peu de temps pour atteindre l'endroit mais le chemin ce fut en silence, je réfléchissais par où commencer, elle comprendrait peux être mieux ma décision mais ne serait sans doute pas conciliante pour autant mais tant pis,ça serait mon méat culpa. Cependant la jeune femme me prit au dépourvu et me questionna bien avant que je puisse lui dire quoi que ce soit « Tu fais quoi depuis que tu as retrouvé ta liberté ? Tu as trouvé un boulot ? » , je m’asseyait sur l'herbe fraîche, c'était sans doute le meilleur moment de la saison avant que l'hiver tombe et que le froid s'installe littéralement, j'adorais l'odeur de l'herbe mouillé, c'est ce genre d'odeur qui nous manque quand on se retrouve privé de liberté. Les mains sur mon café je répondis « Je continus de faire du sport, du jogging notamment, de sortir le plus souvent que je puisse quand je ne travaille pas, avant que je travaille ou quand je finis mon poste. J'ai trouvé un boulot de serveur bon c'est pas grand chose ni extraordinaire mais c'est un métier légale au moins. » dis-je dans un petit sourire avant de plonger mes lèvres dans le café encore chaud, me mettant un peu de crème sur la lèvre. Ma bouche était en pleine explosion ça changeait du jus de chaussette qu'on nous servait dans le pénitencier, un vrai délice. Je pris une longue respiration avant de jouer la carte de la confidence « Bon je sais que ce que je m'apprête à te dire sera dénuée de sens pour toi, que tu t'en fou sans doute mais j'ai besoin que tu le saches. » dis-je tout en regardant la surface de l'eau, et le petit vent qui fait bouger les feuilles dans les arbres. «  j'ai perdu mes parents comme tu le sais sans doute déjà et à la suite de ça, j'ai quelques part perdu ma sœur. Mais il fallait que je remplace mes parents et que je fasse tout pour qu'elle réussisse qu'importe si pour moi ça ne serait pas le cas. J'ai connu des gens, commençait à vendre petit et j'ai rencontré ce mec « Cobra » qui m'a vendu du rêve. Le pouvoir de l'argent à un effet sur les gens, et quand on en a vraiment besoin elle devient le point faible de certain. J'ai passé tout mon temps à son service à mettre le plus que je pouvais sur un compte pour ma sœur, pour qu'elle fasse des études, qu'elle réussisse. » je prenais une petit pause, buvant une gorgée avant de reprendre « quand je t'ai rencontré ça faisait déjà trop longtemps que je faisais ça pour réussir à arrêter, j'aurais sans doute dût, mais t'étais si jeune et moi pleins d'embrouille t'aurais jamais voulu continuer notre histoire si je t'avais tout dit … mais une chose est certaine que tu me crois ou non, je t'aimais vraiment, j'aurais pu t'acheter un palace si tu me l'avais demandé. » finis-je par dire avant de conclure par « ça n'excuse rien de ce que j'ai fais je le sais mais je suis vraiment désolé, j'aurai pu te dire tout ça à l'époque mais tu te serais retrouvé impliqué et ça je ne l'aurais pas supporter, de te ruiner ta vie. Je te demande pas de comprendre ou de me pardonner qu'on soit bien claire , je voulais que tu le saches c'est tout. »

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() message posté Dim 8 Nov 2015 - 13:55 par Rhiannon O'Connor


Je n’étais qu’une gamine quand j’avais rencontré Noam pour la première fois, c’était probablement pour cela que je n’avais jamais cherché à en savoir plus sur comment il gagnait aussi d’argent. J’avais été flattée qu’un jeune homme plus âgé que moi de quelques années s’intéresse à moi et à ma vie, m’offre des cadeaux sans raisons. A quinze ans, il était difficile de ne pas avoir des étoiles plein les yeux quand on était traité comme une princesse comme ça avait été le cas pour moi. Mais le château de carte s’était écroulé aussi vite qu’il avait été monté. Nous étions dans la rue, on rentrait d’une après-midi au parc quand des policiers nous avaient encerclé avant d’embarquer le jeune homme dans une de leur voiture me laissant sur le trottoir sans vraiment comprendre ce qui arrivait. J’avais compris pourquoi il était arrêté, mais j’avais du mal à accepter qu’il était vraiment coupable de ce qu’on l’accusait. Mais j’avais du me faire une raison, et pour la première fois je m’étais rendu compte qu’au final on ne connaissait jamais vraiment une personne et que si les choses avaient l’air trop parfaites c’étaient probablement car on nous cachait quelque chose.

Ce n’était qu’en me retrouvant face à lui que je me rendais compte que je ne lui avais pas pardonné de m’avoir entrainé dans cette histoire, car même si je ne savais rien de ce qu’il faisait de sa vie avant ce jour-là, j’avais été présente le jour de son arrestation et c’était les flics qui m’avaient appris comment il gagnait son argent. J’avais mis cette histoire derrière moi il y a longtemps, pensant, à tord, que je n’allais pas avoir à le revoir. Londres était énorme, il était fort possible de ne pas croiser de personnes que l’on connaissait si on avait pas organisé un rendez-vous, il aurait très facilement pu en être de même avec Noam.

J’avais fini par me calmer un peu et parler de façon plus neutre qu’au début de notre rencontre. Même si je n’étais toujours pas sure de savoir ce qu’il cherchait. Si c’était de la pitié ou même de la compassion, ce n’allait pas être de moi qu’il allait l’obtenir. Il n’y avait pas de raisons que ce soit le cas, si il faisait quelque chose qu’il savait illégal il devait s’attendre à se faire prendre un jour ou l’autre. « Je ne te demande pas de me plaindre, je sais que j'ai choisi ce que j'ai fais, et pour une simple et bonne raison. Je me doutais bien que je me ferais attraper un jour ou l'autre mais je pouvais pas faire autrement. » J’allais répondre qu’il était encore heureux qu’il ne me demandait pas de le plaindre, parce que je n’y comptais absolument pas. Bien sûr, comme les autres il avait une raison qu’il pensait justifier ce qu’il faisait. Je ne cherchais pas à en savoir plus, haussant simplement les épaules. Je ne voulais pas entendre d’excuses de pourquoi il fournissait de la drogue, des produits qui tuaient plus de personnes nécessaire chaque année. Il n’y avait pas d’excuses qui puissent justifier ce choix de mode de vie. Dans tous les cas, quoiqu’il dise je doutais pouvoir comprendre ce qui l’avait poussé à entrer dans ce monde et je ne voulais pas y être mêlé, pas plus que je n’avais souhaité l’être quand j’étais adolescente. Si il assumait ses choix, tant mieux pour lui, mais pour moi c’était une autre vie, une histoire qui s’était passé il y a presque dix ans et qui n’avait plus vraiment d’importance.

Je n’avais pas insisté non plus répondant simplement quand il cherchait à me faire croire qu’il était sincère. Je n’étais pas sûre de pouvoir le croire, ni même de vouloir. J’avais assez cru en ce que l’on pouvait me dire jusqu’à présent et j’avais appris à me méfier de ce qui pouvait être dit, surtout quand on cherchait à se rattraper. Brian également avait cherché à me retenir en disant qu’il comptait vraiment quitter sa femme pour faire sa vie avec moi. Je lui avais envoyé la première chose qui me tombait sous la main à la tête avant de le pousser hors de mon appartement en lui faisant comprendre que je ne voulais plus avoir à faire quoique ce soit avec lui. Aujourd’hui, je n’avais plus confiance dans les belles paroles et ne cherchait pas à rencontrer quelqu’un de nouveau. Je voulais simplement me remettre de ma rupture et réapprendre à profiter de la vie. J’avais fini par avouer à demi-mot que c’était pour cela que je me montrais aussi froide et cynique envers le beau blond, même si je n’étais pas rentré dans les détails pour autant. Je ne voulais pas parler de cette histoire en Australie avec Noam, déjà ça ne regardait personne d’autre que moi, ensuite ce n’était pas comme si nous étions des amis. Au final nous étions comme deux étrangers à nouveau. « Je suis désolé … de t'avoir fait mal. De t'avoir déçu et que quelqu'un d'autre et oser te faire souffrir. Personne ne mérite ça. » « Que veux-tu, c’est ce qui arrive quand on est trop naïve et crois dans toutes les belles paroles. On se fait prendre pour une conne. Enfin c’est la vie hein ! Si ce n’avait pas été toi, ça aurait probablement été un autre. » Je n’avais pas envie de m’attarder sur le sujet, je voulais tout simplement éviter de penser à mon retour d’Australie qui était encore trop frais dans ma mémoire et dont la cicatrice ne s’était pas encore refermée. J’espérais simplement que le jeune homme n’insiste pas sur le sujet.

Heureusement nous avions finalement prit le chemin du café qui se trouvait prêt du parc. J’étais encore secouée par le vol de mon sac à main, et même si je ne l’avouerais pas par la rencontre avec le jeune homme. Je savais d’avance ce que je voulais, j’attendais que le jeune homme se décide. « Un cappuccino mais je peux payer si tu préfères … merci sinon. » Je commandais avant de me tourner vers lui. « Hors de question, tu m’as sauvé d’avoir à m’occuper d’une tonne de paperasse. Le minimum que je puisse faire c’est payé pour ta boisson. » Je payais pour notre commande avant de tendre sa boisson au jeune homme que l’on venait de les poser devant nous sur le comptoir et de lui proposer de s’installer prêt du lac dans le parc. « Allez, je te suis. » C’était un endroit que nous avions souvent fréquenté ensemble et le premier qui me venait à l’esprit. J’y venais encore souvent quand j’avais envie de prendre l’air après avoir passé plusieurs heures à traduire un roman ou autre livre. Il y avait quelque chose de relaxant à cet endroit, je pouvais y passer des heures avec un livre sans faire attention à l’heure qui tournait. Alors que nous nous installions à même le sol, malgré la fraicheur automnale de cette période de l’année je lui avais demandé ce qu’il faisait maintenant qu’il était sorti de prison. « Je continus de faire du sport, du jogging notamment, de sortir le plus souvent que je puisse quand je ne travaille pas, avant que je travaille ou quand je finis mon poste. J'ai trouvé un boulot de serveur bon c'est pas grand chose ni extraordinaire mais c'est un métier légale au moins. » « Je te comprends pour sortir, je ferais probablement la même chose si j’avais été enfermée dans un endroit clos pendant des années. Il n’y a pas de sot métier, au moins tu fais quelque chose de ta vie. » Il n’y avait aucune raison d’avoir honte d’être serveur ce n’était peut-être pas grand-chose comme il le disait mais au moins il cherchait à reprendre sa vie en main et à ne pas retomber dans ce qu’il faisait avant d’être arrêté. Il était facile de retourner à ce que l’on connaissait surtout après aussi longtemps, mais il avait l’air d’avoir choisi une voie honnête et ce n’était pas toujours facile quand on avait fait de la prison, tous les employeurs ne donnaient pas une chance à d’anciens prisonniers. Le ton de voix du beau blond changea quand il reprit la parole. « Bon je sais que ce que je m'apprête à te dire sera dénuée de sens pour toi, que tu t'en fou sans doute mais j'ai besoin que tu le saches. » « Je t’écoute. » Je m’installais de façon à pouvoir voir le jeune homme sans tourner la tête avant de prendre une gorgée de mon latte. « j'ai perdu mes parents comme tu le sais sans doute déjà et à la suite de ça, j'ai quelques part perdu ma sœur. Mais il fallait que je remplace mes parents et que je fasse tout pour qu'elle réussisse qu'importe si pour moi ça ne serait pas le cas. J'ai connu des gens, commençait à vendre petit et j'ai rencontré ce mec « Cobra » qui m'a vendu du rêve. Le pouvoir de l'argent à un effet sur les gens, et quand on en a vraiment besoin elle devient le point faible de certain. J'ai passé tout mon temps à son service à mettre le plus que je pouvais sur un compte pour ma sœur, pour qu'elle fasse des études, qu'elle réussisse. (…)quand je t'ai rencontré ça faisait déjà trop longtemps que je faisais ça pour réussir à arrêter, j'aurais sans doute dût, mais t'étais si jeune et moi pleins d'embrouille t'aurais jamais voulu continuer notre histoire si je t'avais tout dit … mais une chose est certaine que tu me crois ou non, je t'aimais vraiment, j'aurais pu t'acheter un palace si tu me l'avais demandé. (…)ça n'excuse rien de ce que j'ai fais je le sais mais je suis vraiment désolé, j'aurai pu te dire tout ça à l'époque mais tu te serais retrouvé impliqué et ça je ne l'aurais pas supporter, de te ruiner ta vie. Je te demande pas de comprendre ou de me pardonner qu'on soit bien claire , je voulais que tu le saches c'est tout.» Je restais sans voix un moment, je ne m’attendais pas à une telle confession, et je ne savais pas vraiment quoi répondre. Je savais pour ses parents, il en avait vaguement parlé même si il avait été clair qu’il ne voulait pas s’attarder sur le sujet à ce moment précis. Mais malgré tout ce qui lui était arrivé, à mes yeux, ça n’excusait ni ne justifiait le choix de vie qu’il avait prit dans la vie. « Okay. » Je ne savais pas quoi dire de plus, tout ce qui me venait à l’esprit ne servirait qu’à l’accabler plus que nécessaire. Parce que non, je ne comprenais pas, et je n’étais pas sûre que je puisse comprendre un jour. Etait-il sincère en ce qui me concernait ? Je ne pouvais pas en être sûre, mais pourtant j’avais envie de le croire. Peut-être que je me montrais encore une fois trop naïve, mais, dans tous les cas, je ne comptais pas retomber sous son charme après ce qui était arrivé il y a neuf ans donc le croire ou non ne m’affecterait pas plus que cela.
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() message posté Dim 8 Nov 2015 - 18:42 par Invité

Londres à beau être une grande ville, on m'a souvent dit qu'il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais, je ne savais pas si O'connor avait quitté Londres ou pas depuis mon arrestation faut dire que je n'avais eut aucune visite en prison depuis celle de ma sœur, aucun échange de lettre à part par des inconnues qui avaient vu mon procès et avait suivit l'affaire dans les journaux.

C'est d'ailleurs hallucinant que des femmes s'intéressent à des délinquants car oui j'en suis un, je n'ai pas de mal à le dire, depuis la perte de mes parents je n'ai pas une seule journée fait un acte non répressible par la loi. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai eut un aller simple pour le pénitencier, j'ai purgé ma peine comme j'ai pu, certains jours regrettant d'avoir fait ce que j'ai fait, j'aurais sans doute pu avoir une vie normal, voir ma sœur, travailler comme une personne lambda en faisant des heures de fou pour gagner un salaire de misère. Néanmoins ce désire de gagner plus en peu de temps avait eut raison de moi, il fallait que j'aide ma sœur qu'importe la manière. C'est pour ça que je ne cherche pas d'excuse, pas de compréhension que ce soit de ma sœur ou de la belle blonde en face de moi.

J'assume mes actes, et bien que je n'ai pas revu ma sœur, je pense qu'elle a fait bon usage de l'argent que je lui ai déposé pendant mes 5 ans de trafique, c'est peux-être de l'argent sale oui, bien sur que ça contribue à tuer des gens mais en même temps je ne suis pas coupable, je n'ai jamais forcé quelqu'un à acheter, depuis des années la drogue se vend, les gens en prennent pour oublier leurs problèmes, pour être plus performant au travail. Si c'était pas moi le dealer il en aurait trouvé un autre alors non je ne suis pas coupable de détruire des vies ou des neurones, les gens qui se droguent sont aptes à choisir, on leur met pas dans le nez, dans la veine ni dans la main, chacun prends ses responsabilités, fait face à leur choix.

 « Hors de question, tu m’as sauvé d’avoir à m’occuper d’une tonne de paperasse. Le minimum que je puisse faire c’est payé pour ta boisson. » me dit la jeune femme tandis que je lui disais que je pouvais très bien payer mon café, mais elle refusa, bon c'est pas pour ce que ça coûtait un café mais elle n'avait pas été obligé, elle finit par me tendre mon café et je répondis simplement « Merci alors. ».
Elle proposa d'aller au lac où nous allions souvent quand on était ensemble, j'acceptais simplement, être en sa compagnie me ramenait un nombre de souvenirs, comme si une fois sortie d'entre les 4 murs j'étais rester bloqué à cette époque. Elle finit par me demandé ce que je faisais depuis ma sortie et tout en lui expliquant elle me répondit « Je te comprends pour sortir, je ferais probablement la même chose si j’avais été enfermée dans un endroit clos pendant des années. Il n’y a pas de sot métier, au moins tu fais quelque chose de ta vie. » comprendre ça m'étonnerait qu'elle puisse comprendre ce que c'est de se retrouver emprisonné, d'entendre les cris ou des pleures la nuit, la peur qu'on rentre dans ta cellule en pleine nuit pour te régler ton compte ou abuser de toi. Oui le milieu carcéral c'est pas la colonie de vacance, des gardiens véreux qui se font acheter par des prisonniers j'en ai vu. Alors non elle peut pas comprendre ce que c'est, d'avoir la peur au ventre chaque fois qu'on est obligé de quitté sa cellule, qu'à chaque coin de mur on s’attend à se faire tabasser ou poignardé, ce qui m'est arrivé une fois pour protéger un détenu qui partager ma cellule. « Non c'est sur il n'y a pas de sous métier … mais ça fait bizarre quand on est pas habitué à travailler. J'ai cependant cette peur au ventre que le cartel me redemande de travailler pour eux et de replonger dans ce milieu. » avouais-je, je savais pas pourquoi je lui disais tout ça, après tout c'était sans doute la personne qui me détestait le plus dans ce bas monde. Qu'importe les mots avaient déjà franchi mes lèvres, je ne pouvais désormais pas revenu en arrière, elle déciderait peux-être d'elle même de ne rien dire comme elle l'a fait depuis qu'on a commencé à communiquer.

Alors que je m'asseyais sur l'herbe, savourant cet instant, des flashs backs de la jeune femme passait devant mes yeux, la première fois que je l'avais emmené ici, le premier baiser échanger, un rendez vous que j'avais organisé au tomber du jour, ses yeux bandés pour lui faire découvrir une couverture posé sur le sol et un panier repas avec ses plats préférés. Je baissais la tête et soupirais avant de lui avouais ce que j'aurais dût faire quand je l'avais rencontré.
Alors que je me livrais comme jamais à elle, elle ne répondit qu'un « Okay... » de nouveau, pas croyable je venais de lui livrer ce qui faisait de moi ce que j'étais et j'avais le droit à Okay tout pourri, remarque c'était peux être mieux qu'une gifle en pleine tronche ou pire. Je me permis cependant de rajouter « On a peux-être pas le même avis sur la même question, mais quand nos parents sont mort, il ne restait que moi pour permettre à ma sœur d'avoir une vie de rêve, le droit de faire des études. Elle est la seule famille que j'ai … fin que j'avais. Alors c'est sur que ça n'excuse rien mais c'est la décision que j'ai prise quand elle a été envoyé dans cette famille d'accueil de tout faire pour qu'elle ne manque de rien. » j'arrachais une poignée d'herbe que je gardais dans ma main avant de la balancer plus loin et finit par rajouter « De toute façon, tu me pardonneras jamais, et si je t'avais avoué tout ça dés le départ tu m'aurais pas laissé ma chance, j'ai joué l'égoïste parce que malgré tout le seul moment ou j'étais vraiment heureux c'était quand tu étais avec moi. » je buvais une autre gorgée de mon café, et finit par sortir une cigarette que j'allumais, murmurant un simple « j'ai tout perdu. »
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Rhiannon O'Connor
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() message posté Lun 9 Nov 2015 - 13:42 par Rhiannon O'Connor


« Merci alors. » Malgré un début de rencontre plutôt chaotique j’avais décidé d’offrir un café au beau blond pour le remercier d’avoir rattrapé l’homme qui m’avait arraché mon sac à main un peu plus tôt. Je n’étais pas sûre de quoi penser de cette rencontre, ni si j’avais envie de le revoir dans le futur. J’étais tombé sous son charme une première fois il y a neuf ans, et même si je ne pouvais nier qu’il l’était toujours je me faisais une promesse silencieuse de ne pas y succomber à nouveau. Je ne connaissais plus rien de lui et de sa vie, même si au final je ne connaissais rien de lui quand j’avais quinze ans étant donné que tout n’était que mensonge, et rien ne me disait qu’il n’allait pas reprendre ses activités et me mentir à nouveau. Dans tous les cas, je n’étais pas prête à me relancer dans une relation sentimentale, je n’étais toujours pas vraiment remise de ma rupture avec Ryan qui avait provoqué mon retour à Londres même si cela faisait six mois que cela s’était passé. Je ne voulais pas me faire avoir à nouveau par un homme et préférait me tenir éloigné d’une possible relation pour le moment.

Bien sûr je ne pouvais pas comprendre ce qu’était la vie en prison, je n’y avais jamais fais de séjour et ne comptais pas en faire l’expérience que ce soit dans le présent ou le futur. Mais je pouvais imaginer ce que c’était de ne pas pouvoir faire ce que l’on voulait de sa vie, ne pas pouvoir aller se promener dans les rues ou dans un parc à sa propre convenance. D’avoir toujours quelqu’un pour surveiller ce que l’on faisait et de ne côtoyer que les mêmes personnes tous les jours. Je pouvais passer la journée enfermée chez moi, plongée dans une de mes traductions mais c’était mon choix, j’avais l’option de pouvoir sortir si j’en avais envie sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Nous nous étions installés dans l’herbe au même endroit où nous venions souvent quand nous étions ensemble tout en discutant. Le choix de l’endroit n’avait pas été intentionnel, je n’avais pas pensé au moment où je l’avais suggéré qu’il avait une quelconque signification pour nous. Depuis notre rupture je revenais régulièrement me poser à ce même endroit prêt du lac, c’était un de mes lieux préférés dans le parc où nous nous trouvions. Je pouvais passer des heures à lire au son de l’eau, ou tout simplement m’allonger à même le sol tout en me plongeant dans mes pensées avec pour seul compagnie le bruit du courant. Ce n’était qu’une fois installé que je réalisais que c’était l’endroit où nous nous étions embrassés pour la première fois. Je chassais rapidement cette image de ma mémoire pour écouter la réponse du jeune homme à ce que je venais de dire quelques secondes plus tôt concernant son boulot de barman. « Non c'est sur il n'y a pas de sous métier … mais ça fait bizarre quand on est pas habitué à travailler. J'ai cependant cette peur au ventre que le cartel me redemande de travailler pour eux et de replonger dans ce milieu. » « Et pourtant c’est le lot de la majeure partie des humains de travailler. Il n’y a que toi qui puisse leur tenir tête et refuser de rentrer à nouveau dans leur magouille. Personne ne peut le faire à ta place. » J’espérais qu’il saurait leur donner un refus simple et catégorique si ils cherchaient à le faire travailler pour eux à nouveau. Bien sûr c’était de l’argent facile et il n’avait pas trop à en faire pour le gagner, mais à part retourner en prison encore une fois il n’avait rien à y gagner. Même si je n’étais pas sûre de vouloir rester en contact avec lui après ce moment tous les deux, il était sûr que je couperais les ponts si je découvrais qu’il n’avait pas appris sa leçon après avoir passé neuf ans derrière les barreaux une première fois. Mais après tout c’était sa vie, si il voulait la gâcher c’était son problème pas le mien.

J’avais écouté attentivement le long discours du beau blond qui cherchait à m’expliquer pourquoi il avait choisi d’intégrer le milieu dans lequel il vivait il y a neuf ans, et pourquoi il avait commencé à vendre de la drogue. Mais j’avais beau essayer, je ne comprenais pas ses raisons. Il aurait pu trouver un travail légal comme n’importe qui, bien sûr cela lui aurait prit plus de temps pour permettre à sa petite sœur de faire des études ou de lui offrir ce qu’il voulait lui offrir, il aurait peut-être du faire un prêt mais il n’aurait pas gâché sa vie, il n’aurait pas eu à passer aussi longtemps derrière les barreaux simplement pour lui offrir le meilleur. J’étais sûre que, tout comme moi, sa sœur aurait préféré l’avoir à ses côtés, pouvoir passer du temps avec lui plutôt que tous les cadeaux qu’il avait pu lui offrir ou des études dans une université renommée. C’était la raison pour laquelle je n’avais pas répondu la première fois, je savais que si j’avais vraiment répondu à ce qu’il venait de dire j’aurais pu être méchante, j’avais préféré me contenter d’un simple okay pensant que cela allait mettre fin à la conversation. Mais ma réponse n’avait pas l’air de satisfaire le jeune homme. « On a peux-être pas le même avis sur la même question, mais quand nos parents sont mort, il ne restait que moi pour permettre à ma sœur d'avoir une vie de rêve, le droit de faire des études. Elle est la seule famille que j'ai … fin que j'avais. Alors c'est sur que ça n'excuse rien mais c'est la décision que j'ai prise quand elle a été envoyé dans cette famille d'accueil de tout faire pour qu'elle ne manque de rien.(…) De toute façon, tu me pardonneras jamais, et si je t'avais avoué tout ça dés le départ tu m'aurais pas laissé ma chance, j'ai joué l'égoïste parce que malgré tout le seul moment ou j'étais vraiment heureux c'était quand tu étais avec moi. » « Et tu crois que c’est ce que ta sœur voulait ? Je suis sûre qu’elle aurait préféré pouvoir passer du temps avec toi plutôt que d’être couverte de cadeaux et de pouvoir aller dans une grande université. Tu aurais pu choisir d’avoir un boulot normal, bien sûr tu n’aurais pas gagné autant aussi vite, mais tu aurais quand même pu lui offrir des études, au pire en faisant un prêt que tu remboursais au fur et à mesure, tout en pouvant passer du temps à ses côtés. Je suis sûre qu’elle aurait préféré ça si tu lui avais demandé son avis. C’est ce que j’aurais choisi sans hésiter. Effectivement, je ne t’aurais pas laissé ta chance si j’avais su que tu trempais dans la drogue. Même à quinze ans j’étais consciente des ravages fait par cette merde. Il ne faut jamais dire jamais, je ne peux pas promettre de te pardonner un jour, mais je ne peux pas te dire que ça ne se fera jamais. Il me faudra un peu de temps je crois, même aujourd’hui. » Je me retenais d’ajouter que j’avais été heureuse avec lui également, que même si j’étais en colère d’apprendre dans quoi il trempait j’avais eu le cœur brisé par notre rupture, probablement autant que suite à ma rupture avec Ryan, que j’avais failli lui écrire en prison. J’avais écrit et réécrit des lettres que je n’avais jamais envoyées et qui avaient toutes finies dans le feu de la cheminée chez mes parents. Je m’en étais remise, mais à l’époque j’avais l’impression que c’était la fin du monde. « j'ai tout perdu » Ce n’avait été dit que dans un murmure mais assez fort pour que je puisse l’entendre. Je ne savais pas quoi y répondre. En voyant l’expression du visage du jeune homme j’avais envie de le prendre dans mes bras pour le réconforter mais je me retenais de le faire, je ne voulais pas qu’il le prenne comme un geste signalant que je lui avais pardonné ou que je ne lui en voulais pas pour ce qu’il avait fait car ce n’était pas le cas, rien ne pourrait me faire comprendre les raisons pour lesquelles il avait décidé de vendre de la drogue. « Je suis sûre que c’est faux. Ta petite sœur doit être heureuse que tu sois sorti de prison, non ? Tu l’as revu depuis ? »
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