(✰) message posté Lun 5 Oct 2015 - 22:17 par Invité
Lundi 10 août 2015
Voilà. Cela fait près de trois semaines que mon petit ami s’est fait la malle pour un voyage de folie entre amis au Japon et en Corée. Evidemment, je ne lui en veux pas. Premièrement parce que je connais déjà ces deux pays, mais également parce qu’il me laisse vivre ma vie de mon côté, avec mes amis, donc pourquoi lui interdire, à lui ?
Il est rentré hier, le 9 août, mais comme je l’avais prédit, il préférait que l’on ne se voit que le lendemain. Décalage horaire obligé, je sais à quel point on peut dormir des journées entières avant de récupérer le manque de sommeil accumulé. Cette soirée, je l’ai longtemps attendue, parce qu’il m’a manqué, terriblement. Evidemment, il ne m’a pas laissé un jour sans nouvelles, et nous avons pas mal échangé, durant toutes ces journées loin l’un de l’autre, mais tout de même. C’est différent. Et je suis bien contente d’enfin le retrouver, pour le voir, l’admirer, de mon regard amoureux, et l’embrasser, évidemment. Parce que ses lèvres aussi, m’ont manquées, et que j’ai terriblement besoin de les retrouver. Il est tellement sexy, mon Rika.
En fin d’après-midi, j’ai pris un bon bain, pour me détendre, et me déstresser. Puis j’ai joliment coiffé mes cheveux, pour lui plaire… J’ai été acheté des sushis au restaurant du coin de la rue, puis je les ai disposés joliment dans des assiettes, pour lui faire plaisir, et pour lui rappeler son beau voyage, qu’il s’apprête à me raconter. Puis j’ai décidé de ne pas m’habiller. Enfin, pas réellement… J’ai enfilé son cadeau de Noël. Un superbe soutien-gorge en dentelle bleue, avec la très fine culotte qui va avec, et la nuisette qui sublime le tout. J’ai également enfilé des hauts talons, très fins, mais pas aiguilles pour autant. Je ne voulais pas être vulgaire, et je ne crois pas l’être, heureusement.
A 18h30, j’attend tranquillement mon cher et tendre qui devrait arriver d’une minute à l’autre. Et au moment même où il sonne à me porte, je l’ouvre, doucement, et l’attend, à la manière d’une mannequin. Une jambe pliée avec le talon au mur, et une main sur la hanche.
« Salut mon chéri ! »
Je lui souri, et je ne reste pas longtemps dans cette position sexy… Je lui saute au cou et je l’embrasse, partout sur le visage, pour lui prouver à quel point il m’a manqué. Je le serre dans mes bras et je ne peux m’empêcher de sourire et même de rire, alors que je suis pendue à son cou.
« Tu m’as manquéééééé ! »
Il n’y a aucune amertume chez moi, je ne lui en veux pas d’être parti, mais pour autant il m’a manqué, et j’espère que ce sentiment est réciproque. C’est une belle preuve d’amour.
(✰) message posté Ven 23 Oct 2015 - 8:03 par Edwin Turner
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ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Lundi 10.08.2015 • West London • Hammersmith • Lucy's
Ce voyage était juste une tuerie. Mon carnet de croquis est revenu juste blindé, mes cartes mémoires pire encore et je sais même pas comment je vais trié les douze millions de photos que j'ai prises partout - j'entends encore Tyler râler de mes parcs à la noix où je passais des heures sans problème - j'ai des étoiles plein les yeux, des souvenirs plein la tête, des cadeaux plein ma valise aussi, et puis... Et puis la certitude que je me suis pas planté concernant son histoire avec Nate. Juste parfait, quoi.
Je suis rentré hier, et on a vidé ma valise avec Lucia, émerveillée d'à peu près tout ce que je pouvais en sortir, que ce soit pour elle, sa mère, ou n'importe qui d'autre. Le mini-yukata lui va à ravir, elle a tanné sa mère pour qu'elle enfile le sien, et ne cesse de me demander quand Lucy le portera aussi - faudrait déjà qu'elle reçoive, n'est-ce pas ? - elle s'est approprié aussitôt la petite poupée kokeshi qui lui était effectivement destinée. Les estampes de la boutique Daishodo sont arrivées en mon absence, et si j'ai craint un peu pour l'état des poteries et lanternes, je suis rassuré de leur état autant que de celui de la calligraphie faite sur place sur les conseils des propriétaires de la boutique Fujimoto Saiundo.
Armé de ce que je compte offrir à Lucy, je me suis rendu chez elle le lendemain, en bus cette fois, ma moto n'étant peut-être pas idéale pour le transport de mes présents. Et quand j'ai débarqué chez elle pour la soirée, je suis resté... abasourdi. Et un petit peu gêné, ce qui est assez ridicule depuis presqu'un an qu'on se fréquente, mais... c'est plus fort que moi. Elle est magnifique, bien évidemment, mais je m'attendais pas à la trouver dans cette tenue, ni cette attitude.
« Salut mon chéri ! »
Un peu stupéfait, j'ai pas vraiment le temps de lui répondre, de réagir, qu'elle me saute littéralement au cou, et je me fais pas prier pour lui rendre son baiser. Mais ses lèvres qui arpentent l'ensemble de mon visage me mettent à nouveau mal à l'aise, un peu trop pour moi, je crois, sur ce coup-là.
« Tu m’as manquéééééé ! - Toi aussi... »
Ce qui est la stricte vérité, et je pense que c'est pas pour rien que je l'ai eue au téléphone ou par sms ou autre réseau social tous les jours, mais... houlà, doucement, tu me fais un petit peu peur là tu sais ? Je suis entré, l'ai suivie jusqu'au salon où on s'est installés après que j'ai déposé mes paquets sur la table basse. Un peu plus doucement, ça marche aussi, en tout cas pour moi, et c'est le rythme que j'essaie de nous donner, comme je la prends dans mes bras une fois sur son sofa.
« Je vais en avoir des choses à te montrer... »
Des photos, des dessins, un bout d'aquarelle l'attend chez moi, pas encore terminée, la calligraphie faite sur place, ses présents... Et tellement de choses à raconter, aussi, que je ne sais pas trop par quoi commencer... et le silence s'installe un peu, entre deux baisers tendres parce qu'à moi aussi, ses lèvres ont manqué.
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(✰) message posté Sam 7 Nov 2015 - 20:46 par Invité
J'ouvre la porte, et je lui saute au cou.
« Tu m’as manquéééééé ! » « Toi aussi… »
Bon, ok. Je crois qu’on appelle ça un flop. A voir sa tête, je pense que je l’ai fait un peu flipper, et je m’en veux tellement que je rougis. Alors qu’il avance avec moi jusqu’au salon et qu’il s’installe dans le canapé, je l’embrasse tout de même, pour cacher ma honte.
« Je vais en avoir des choses à te montrer… » « J’ai hâte ! Raconte-moi tout, mais attend, avant ça, je reviens dans quelques minutes. »
Si j’avais pensé que ma tenue très sexy lui fasse plaisir, je dois dire que je suis un petit peu déçue de sa réaction. Ou justement, de son manque de réaction. Donc je me lève simplement du canapé, j’enlève mes talons, et je lui dis :
« Je vais mettre une tenue plus appropriée. »
Je lui souris à peine, le visage toujours empourpré, et je me dirige vers ma chambre. Je ferme la porte, pas violemment pour autant, et j’enlève ma nuisette. J’hésite à garder les sous vêtements que j’ai sur moi pour en mettre des moins voyants, mais je décide de tout de même les garder. J’enfile simplement un pantalon de pyjama accompagné d’un haut aux manches trois quart, cela devrait faire l’affaire. Je passe ensuite dans mon coin salle de bain et j’attache mes cheveux, en chignon fouillis.
Je reviens dans le salon.
« C’est sans doute mieux ainsi. »
Je dis ces mots en m’asseyant à ses côtés. Je les dis ni trop haut ni trop bas, mon cerveau n’a pas encore décidé s’il voulait que Rika les entende ou non.
« Tu veux quelque chose à boire ? »
Il m’a tellement manqué, et pourtant, je suis comme figée, je n’ose plus lui montrer des marques d’affection, j’ai peur de le brusquer. Un peu comme si ça faisait deux semaines que nous étions ensembles. Alors que non, clairement. Peut-être que ce voyage l’a fait réfléchir, peut-être qu’il a trouvé une belle japonaise là-bas, et qu’il ne veut, naturellement, pas me le dire. Je commence à me poser des tas de questions, et ça, ça n’est jamais bon, ni pour le moral, ni pour la santé.
Je ne sais pas quoi faire, mais je me blottis quand même dans ses bras, ma tête tout contre son épaule, et je ne sais plus vraiment quoi dire. Un silence gênant s’installe et je n’aime pas ça, du tout. Cela me fait peur, mais en même temps, je ne sais pas quoi dire ou quoi faire. Je suis donc à cet endroit précis, reposée sur son épaule, à attendre que le temps passe, que l’abcès soit crevé, en espérant que cela ne fasse pas trop de dégâts. Pour ma part, je l’aime toujours comme au premier jour.
(✰) message posté Sam 21 Nov 2015 - 11:56 par Edwin Turner
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ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Lundi 10.08.2015 • West London • Hammersmith • Lucy's
Je vois la déception sur son visage, le rouge monter à ses joues, et l'excitation de mon retour s'effacer pour une gêne plus que palpable. Et je m'en veux instantanément, si bien qu'un silence embarrassé s'installe entre nous comme on rejoint son salon.
« J’ai hâte ! Raconte-moi tout, mais attends, avant ça, je reviens dans quelques minutes. »
Je suis resté comme un idiot à la regarder s'éclipser, comprenant difficilement ce qu'il était en train de se passer. Ses talons retirés, elle explique son départ et je m'en veux instantanément.
« Je vais mettre une tenue plus appropriée. - Non attends... »
Mais j'ai pas grand chose à redire en réalité, et elle s'est déjà enfermée. J'ai hésité à me lever, me suis décidé trop tard pour l'arrêter, et ai finalement rejoint la porte de sa chambre, sans parvenir à me faire violence pour frapper au battant. Elle est revenue d'elle-même, talons et nuisette troqués contre pyjama et chignon flou, et je suis venu la prendre dans mes bras et l'embrasser encore, comme si ça pouvait effacer ces quelques minutes.
« C’est sans doute mieux ainsi. - Tu sais que je te trouve belle et désirable quoi que tu portes, n'est-ce pas ? »
Je suis revenu m'asseoir, elle a fait de même à mes côtés. Le temps que je me demande ce que je dois lui raconter en premier, elle a déjà repris la parole.
« Tu veux quelque chose à boire ? - Ça va merci... »
Elle est venue contre moi, et j'ai passé un bras autour de ses épaules, la serrant un peu plus contre la mienne. Et le silence s'installe un instant encore, que je ne sais pas trop comment briser. Mon regard se pose quelques secondes sur mes présents pour le coup, et je me penche pour en attraper un en particulier.
« D'ailleurs... »
Je lui tends un des paquets donc, un peu mou, qui contient un yukata ramené de mon voyage. Je suis certain qu'il lui ira à merveille et j'espère qu'elle comprendra que je suis sincère quand je lui dis que rien n'a changé pour moi. Et j'espère bien que ça ne sera jamais le cas.
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(✰) message posté Ven 27 Nov 2015 - 23:23 par Invité
Alors que je m'éclipse dans ma chambre pour me changer et enfiler une tenue qui ne le mette pas mal à l'aise, je l’entends essayer de me retenir, en vain. Je préfère continuer dans mon élan, parce que céder trop vite ne serait pas vraiment bon. Je préfère lui montrer que je suis blessée, sans pour autant lui en vouloir.
- Non attends...
Je ne m'arrête pas pour autant, parce que c'est sans doute ce qui l'a déstabilisé, ma tenue. Malgré tout, cela me rassure, tout de même. J'attend qu'il toque à la porte, qu'il me rejoigne, au moment où je suis presque entièrement nue, pour venir m'embrasser. Je sens bien une présence derrière la porte, je l'ai entendu marcher du canapé à ma chambre, mais je me doute qu'il est gêné, qu'il ne veut pas me déranger et qu'après tout, il ne sait pas vraiment quoi faire.
Alors que je sors de la chambre après quelques minutes, Rika m'embrasse, et cela me réchauffe le cœur, malgré ce qui s'est passé à son arrivée.
- C’est sans doute mieux ainsi. - Tu sais que je te trouve belle et désirable quoi que tu portes, n'est-ce pas ?
Cette phrase ne peut que me faire sourire. Il veut se racheter, ça se sent. Et c'est ainsi que je sais qu'il est toujours l'homme bien que j'ai rencontré voilà presque un an. Mon amour pour lui ne fait que croître, de jour en jour, et je ne veux, pour rien au monde, mettre un terme à notre histoire, notre si belle histoire, qui dure depuis si longtemps maintenant.
- Merci mon amour... J'avais peur de ne plus te plaire tu sais... Après tout, les japonaises t'ont peut-être tapé dans l'œil.
Je me doute que ça n’est pas le cas, mais au fond, je n’ai pas réellement de preuve que ça n’est pas le cas. Il m’a dit que j’étais toujours belle et désirable à ses yeux, mais étant donnée sa réaction, je pourrais tout aussi bien croire qu’il essaie de me rassurer, pour mieux me quitter, et retourner au Japon, rejoindre son - hypothétique - belle japonaise.
Je suis venue tout contre lui, comme pour oublier ces pensées qui me rendent malheureuse, et il me prend dans ses bras, me serre très fort, comme pour me prouver quelque chose. Puis il se penche sur les paquets qu'il m'a emmenés et m'en tend un. Je me retrouve face à un superbe Yukata, et je suis heureuse, parce que c'est un cadeau on ne peut plus typique et original. Je ne sais si je dois l'essayer, et je ne sais même pas comment l'enfiler et bien le nouer. Je pourrais laisser tomber mon pantalon ainsi que mon haut, pour me retrouver en sous vêtements devant lui et ainsi l'essayer...
(✰) message posté Jeu 17 Déc 2015 - 7:30 par Edwin Turner
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ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Lundi 10.08.2015 • West London • Hammersmith • Lucy's
Je m'en veux. Je m'en veux instantanément terriblement. J'essaie de la retenir, mais elle est déjà dans sa chambre, porte close à défaut de verrouillée, et je fais les cents pas derrière elle. Ma tête part en live et la chanson "Ne me quitte pas" y tourne en boucle. C'est ridicule, hein ? Pas pour ça voyons. C'est juste un petit malentendu, ça va s'arranger... J'ai beau me sortir mentalement toutes ces phrases que d'aucun débite systématiquement quand on lui raconte ses problèmes, je suis pas serein le moins du monde et mes doigts noués reflètent sans doute mon malaise, mais elle n'est pas là pour le voir encore et je ne sais réellement pas quelle attitude adopter. Je crois que je suis livide à cet instant, embarrassé, honteux de l'avoir ainsi faite fuir, légèrement paniqué, même. Alors quand elle reparaît, je tente de lui faire comprendre qu'elle est toujours ma Lucy... J'ai droit à un sourire, toute de même, et si ça ne suffit pas à me rassurer complètement, on est en bonne voie je crois. N'est-ce pas ?
« Merci mon amour... J'avais peur de ne plus te plaire tu sais... Après tout, les japonaises t'ont peut-être tapé dans l'œil. »
Je suis resté un instant abasourdi. Quoi ? Mais... Mais non ! Bien sûr que non ! A vrai dire, je crois que je suis juste incapable de vraiment regarder une autre femme autrement que, au mieux, un sujet de tableau.
« Comment auraient-elles pu, j'avais la plus belles des attachées de presse qui m'attendait ici... »
Je l'ai serrée contre moi, et je suis un peu plus rassuré qu'elle ne me repousse pas. Elle aurait pu, blessée comme elle l'a été, et je ne crois que j'aurais vraiment pu lui en tenir rigueur, au fond.
« Et puis j'avais bien assez à faire à chaperonner Rox... »
Non parce que bon, t'imagines bien que Ty' au milieu de plein de mecs androgynes, c'était compliqué à gérer. Mouais enfin au début. Jusqu'à ce qu'il se mette à penser au journaliste qui l'attendait lui, ici, bien sagement à Londres - ok, je l'ai peut-être un peu aidé à y penser, mais je suis sûr qu'il aurait fait son chemin tout seul même sans ma remarque, peut-être seulement... un peu trop tard, et ça, ça aurait été dommage. Enfin là, j'essaie surtout de dédramatiser la chose, et de détendre l'atmosphère que ma réaction - ou mon absence de réaction - a plombé quelques minutes plus tôt. Et puis je lui ai tendu son présent, légèrement inquiet de sa réaction. Mais quand je vois ses yeux briller, je crois que j'ai ma réponse. Elle hésite pourtant, et je ne doute pas une seconde que ça vient de ce qu'il s'est passé à mon arrivée.
« Tu veux l'essayer ? Il y avait deux modèles de coupe, mais... Je me suis dit que celui te mettrait plus en valeur... »
Oui bon j'essaie toujours pas discrètement de lui montrer qu'elle me plaît toujours. Je sens bien que tout n'est pas terminé, à ce niveau-là, et je crois bien qu'elle n'est pas prête d'oublier ça. A vrai dire, moi non plus. Pourtant en l'occurrence, je ne fais que dire la stricte vérité - je suis pas trop bien capable de mentir de toutes les manières - et ce modèle-ci est le plus ajusté, parce que je me suis réellement fait cette réflexion dans le magasin - avant qu'on m'explique gentiment que ça serait bien que je me décide parce qu'on allait pas passer la nuit là, hein. Et oui, j'ai terriblement envie de la voir porter mon présent. Et d'ouvrir les autres aussi.
Invité
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(✰) message posté Ven 18 Déc 2015 - 19:22 par Invité
- Merci mon amour… J’avais peur de ne plus te plaire tu sais… Après tout, les japonaises t’ont peut-être tapé dans l’œil. - Comment auraient-elles pu, j’avais la plus belles des attachées de presse qui m’attendait ici…
Je me sens rougir, à ce moment précis, parce que pour Rika, les moments de « confession » sont rares et timides, et celui-ci me comble au plus haut point. Un peu cliché, diront certains, mais moi je ne trouve pas le moins du monde. Mon Rika chéri exprime ses sentiments, et il n’y a rien de plus beau, de plus agréable, tendre, et amoureux.
- Et puis j’avais bien assez à faire à chaperonner Rox…
Il est vrai qu’il n’était pas seul pendant ce voyage, et il doit avoir pas mal de choses à me raconter, à la fois sur son expérience là-bas, mais probablement aussi sur celle de son meilleur ami, mais je ne doute pas que l’on trouvera le temps à un autre moment pour en parler, peut-être un peu plus tard dans la soirée. Mais pour l’heure, il me tend un superbe Yukata. J’ai très envie de l’essayer, mais je brûle surtout d’envie de me déshabiller, devant lui. Enfin, je brûlais d’envie, plutôt, mais après son arrivée quelque peu chamboulée et chamboulante, je ne sais pas s’il accepterait que je me déshabille ainsi, devant lui.
- Tu veux l’essayer ? Il y avait deux modèles de coupe, mais… Je me suis dit que celui te mettrait plus en valeur… - Il est parfait mon chéri, merci beaucoup. J’aimerais bien l’essayer oui. Tu préfèrerais que j’aille me déshabille dans ma chambre… ?
Volontairement, je laisse ma question en suspens, pour laisser libre court à son imagination, que j’imagine, mais surtout que j’espère, débordante.
J’étais déjà allée au Japon, il y a quelques temps maintenant, mais je ne m’étais pas achetée de Yukata. Déjà, parce que je manquais cruellement de place dans ma valise, ensuite, parce qu’à l’époque, je n’avais pas tant d’argent que ça. Aussi parce qu’il s’agissait d’un voyage éclair, et que je n’avais pas réellement eu le temps de faire les boutiques et encore moins de prendre le temps de me choisir le Yukata de mes rêves. Celui-ci était parfait, et j’avais hâte de l’essayer, mais j’attendais qu’il réagisse. Certes, ses paroles me réconfortaient, et me rassuraient quant à mon physique et comment il le percevait, mais je souhaitais également qu’il me le prouve d’une autre façon. Peut-être allais-je encore une fois me sentir bête, mais après tout, on ne vit qu’une fois, et l’excitation que je ressentais à ce moment précis me faisait perdre tout envie de rester « calme ». Il était beau, et ça faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu. J'admirais son beau visage.
(✰) message posté Mer 27 Jan 2016 - 20:36 par Edwin Turner
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ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Lundi 10.08.2015 • West London • Hammersmith • Lucy's
Voir Lucy rougir à mon compliment, ça n'a pas de prix. La tenir dans mes bras, pouvoir l'embrasser, l'admirer juste, c'est irremplaçable. Je m'en veux de l'avoir vexée, blessée, bien involontairement, il y a quelques minutes, je m'en veux terriblement. Et quand elle reprend la parole concernant l'essayage du yukata que je viens de lui offrir, j'espère parvenir à la rassurer parce que non, clairement, ça n'a rien à voir avec le fait de ne plus la désirer - bien loin de là.
« Il est parfait mon chéri, merci beaucoup. J’aimerais bien l’essayer oui. Tu préfèrerais que j’aille me déshabiller dans ma chambre… ? »
Nous y voilà, donc. Elle a laissé sa phrase en suspens, et me dévisage. Je soutiens un moment son regard sombre, puis vient poser mes lèvres sur les siennes, tendrement, puis plus langoureusement comme je la serre contre moi.
« Pourquoi, j'ai perdu le droit de t'admirer… ? »
Je dépose un baiser dans son cou après ces quelques mots soufflés à son oreille. A peine un an qu'on est ensemble, et je sais que je ne pourrai jamais vraiment me passer d'elle. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, et peut-être qu'un jour, la vie nous séparera - mais je dois bien avouer que j'espère que non - mais pour l'heure, nous sommes ensemble, et je compte bien que ça continue encore, et encore. Mes mains glissent sous son haut, partent à la recherche de sa peau douce. J'hésite à lancer le mouvement, mais je crois pas qu'elle refuse, et si c'est finalement le cas, je ne doute pas qu'elle me fasse savoir que je vais trop loin. Mes doigts s'emparent de son haut et le font passer au-dessus de sa tête avant que je ne recommence à l'embrasser. J'ose espérer que les doutes qu'elle semblait avoir jusque-là s'estompent à l'instant, parce que mon attirance pour elle est juste une évidence et ce qu'il se passe entre nous dans les minutes, l'heure même qui suit en témoigne parfaitement.
Ce n'est finalement que plus tard dans la soirée qu'elle a essayé son cadeau, qui lui va à ravir, et ouvert les autres. Le choix de la céramique n'a pas été super évident pour moi, mais manifestement, il lui plaît, et j'en suis ravi. J'ai pas pu m'empêcher un ensemble à bento complet, baguettes incluses - comme si on en trouvait pas ici - et un éventail pour accompagner le yukata, un manekineko et ce petit porte-carte en soie sans doute un peu kitsch, mais qui me permettait en quelque sorte qu'elle emmène un peu de moi dans son sac à main où qu'elle aille - ouais c'est un peu ridicule, j'admets, mais j'avais envie. L'estampe arrivera plus tard, envoyée par la boutique qui a guidé mes doigts pour éviter les heurts du transport dans la soute à bagage classique d'un avion de ligne, et finalement, puisqu'elle contient le kanji du mot amour, j'attendrai notre anniversaire pour lui offrir, dans quelques mois. Et si le début de ces retrouvailles a été un peu chaotique, le reste de la journée se passe finalement merveilleusement bien. J'ai retrouvé la femme que j'aime, après trois semaines d'absence, et je n'ai, réellement, rien besoin de plus que sa présence à mes côtés pour être comblé.
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