Garde à vous, garde à vous. (la guerre des étoiles)

La soirée avait plutôt bien commencé pour Milan, quelques verres dans un bar avec des collègues de travail. Jusqu'à ce qu'une bagarre éclate devant le bar et que la police débarque, enfin c'est ce qu'il avait compris de la situation, mais il pouvait tout aussi bien se tromper. Au mauvais endroit, au mauvais moment, une fouille banale et le voilà embarqué au poste pour possession de cannabis. Pour une fois qu'il ne se faisait pas arrêter pour avoir tagué à un endroit où il n'avait pas le droit. Heureusement qu'il était désormais majeur et que sa mère n'avait pas besoin de venir le chercher, sinon il aurait eu le droit à une leçon de morale interminable. Le poste de police est en pleine ébullition, Milan n'avait pas vraiment suivi toute l'histoire, mais les flics semblaient avoir embarqué toute sorte de gens pour obtenir toutes les informations. La plupart étaient loin de ressembler aux personnes typiques qu'on trouve dans un commissariat. Tous étaient regroupés dans une petite salle, attendant d'être interrogés un par un par un policier. Le simple fait d'être enfermé le stresser un peu, surtout qu'il avait une envie folle de se griller une cigarette. Toutes les personnes présentes donnaient l'impression d'être dans le même état d'esprit que lui, ils auraient tous préféré finir la soirée au fond de leurs lits plutôt que d'être coincé ici. Milan tapote nerveusement sur le sol avec son pied, incapable de trouver mieux pour s'occuper, il avait déjà observé tout ce qu'il y avait dans la salle et essayait de deviner ce que toutes les personnes présentes pouvaient bien faire dans sa vie. En essayant d'être discret, Milan tourne la tête vers la personne à sa gauche puis a personne à droite, cherchant à déterminer laquelle serait la plus encline à taper la discute avec lui. Finalement, il se tourne légèrement vers la personne à sa droite avec un sourire amical. « Un pierre, feuille, ciseaux ça vous tente ? Histoire de passer le temps... ». Sa tentative de lancer la conversation est probablement débile, mais c'est le seul jeu auquel il ait pensé qui ne nécessite pas d'accessoires particuliers.

Ça fait longtemps que je ne suis pas sortie et ce soir est l’occasion ou jamais. Pour l’occasion, j’ai revêtue une robe moulante bleue pétrole assez courte et plutôt décolletée. Aux pieds, j’ai enfilé des talons aiguille. Je m’attends à ce que mes amies me charrient, mais il n’en est rien. Lorsque je les retrouve à l’entrée du bar, je vois qu’elles ouvrent des bouches de poisson tant elles sont surprise. Il faut dire que ça doit être la première fois qu’elles me voient porter autre chose que du noir et que, en toute honnêteté, cette tenue me met parfaitement en valeur. Lucy serait heureuse de me voir ainsi, je n’en doute pas le moins du monde. Nous passons, ainsi, une bonne soirée, jusqu’à ce que des policiers débarquent et nous emmènent tous au poste. Pour être honnête, je sais que j’ai un peu abusé sur les cocktails. Mais de là à me faire arrêter ? Surtout que j’étais toujours à l’intérieur du bar à ce moment là ? Je ne suis pas tout à fait d’accord. Néanmoins, je me laisse entrainer et, comme beaucoup d’autres personnes, je me retrouve en cellule. Une humiliation, à n’en pas douter. Mais…. Je ne suis pas seule. Ce doit être une erreur et, le temps de tirer les choses au clair, il faut que je fasse contre mauvaise fortune bon cœur. Aussi, lorsque mon voisin (Milaan) me propose un « pierre, feuille, papier, ciseau », je m’empresse d’accepter.

« Avec plaisir… Et c’est nettement plus innocent qu’un "action ou vérité" » je lui réponds avec un clin d’œil et un sourire un rien aguicheur. Ouais…. J’ai définitivement trop bu...

Encore une fête qui avait mal tournée ? Eh bien non. Pour une fois, il niait toute responsabilité dans cette affaire. Il venait de déboucher de chez un ami où il avait passé la majeur partie de la soirée. Comptant rentrée tranquillement chez lui, il était passé devant bar. Eh ba, on dirait qu'il y a de l'ambiance ici. Une bagarre semblait sur le point d'éclater. Tirons nous de là avant que...Sans qu'il comprit comment ni pourquoi, quelque chose ou quelqu'un le fit trébucher. Il chuta joyeusement de sa planche pour s'écraser par terre tel un majestueux oeuf au plat. Le soigneur n'avait pas eu le temps de se relever. Un bande de gens criars et empotés le piétinèrent autant que possible. "Aaaahh ! P***t de m***de !!!" Habituellement, il ne ce montrait pas spécialement vulgaire, sauf quand un ahuri de première lui marchait sur les doigts. Peinant à se relever, il finit tout de même par y parvenir. Mais au lieu de fuir loin de ce vacarme, il se joignit au troupeau qui se cognait dessus. Tu vas voir ce que je vais leur mettre ! Espèce de...de..." Pouilleux !! " beugla-t-il. Un poing par ci, un coup de pieds par là. Il se battit avec acharnement, jusqu'à ce que la police arrive. " Ne me touchez pas ! Ne me touchez pas où je vous en colle une a vous aussi !" s'exclama-t-il avec colère. Cela n'arrangea pas la situation. Au contraire, il fut embarquer au même titre que de nombreuses autres personnes et parqué dans une salle, mains menottés dans le dos. Par ailleurs son tee-shirt était à présent en lambeaux, ouvert de ses épaules jusqu'à son nombril, une manche manquante. Il révélait ainsi plusieurs tatouages que certains se sentirent obligés de détaillés. Effectuant un petit bond, il ramena  ses bras vers l'avant. Comme toujours lorsque ses mains semblaient prises, son nez le grattait. Il arrangea cela et s'interrogea ensuite vaguement quant à l'allure général qu'il devait avoir. A mon avis, l'essentiel serait de te concentrer sur la suite des évènements. Oui tu as raison. Il espérait fortement que sa mère ne viendrait pas être au courant de cette épisode. Certes il était majeur et libre...Néanmoins, il ne posséderait pas le courage de se justifier a sa mère ou de l'a rassurait dans les heures qui suivraient. Observant la population présente à ses cotés, il en remarqua deux qui jouaient à Pierre, feuille, ciseaux et rit légèrement. On se distrait comme on peu j'imagine. Sam aperçu ensuite une jeune femme non loin deux, qui ne paraissait pas réellement dans son assiette. Il s'approcha lentement, avec un minimum de bruit et demanda : " Est-ce que ça va aller ?"

De nature sociable et plutot sympathique, il c'était naturellement dirigé vers cette fille qui ne semblait pas être au mieux de sa forme. Certes, de point de vu là, il pouvait sans doute en dire autant, ou presque. Le coin de sa bouche et le haut de sa pommette opposée, le lançait. J'ai du prendre un coups plus violent que ce que je pensais. Il haussa les épaules. Ba ça ne sera pas la première fois...A peine la demoiselle eu-t-elle le temps de répondre : « Je... Oui... Non... », qu'une autre jeune femme déboucha brusquement, comme un cheveux dans la soupe. Sans gêne, elle le bouscula au passage. « Faut pas stresser comme çaaaa, ils sont pas bien méchants. Regarde, si tu veux je te prête ma casquette. » Sans lui demander son avis, elle dépose maladroitement le chapeau sur la tête de sa camarade, riant aux éclats. Elle était vraiment ivre. « Hé Nugget viens voir, on a une déprimée par ici, faut qu’on redresse l’ambiance ! ». Sam dévisagea cette inconnue. "La grâce d'un éléphant et la cervelle d'un pois chiche. T'es sponsorisé par Bonduel, non ? " lança-t-il légèrement agacé. Il se rapprocha ensuite entre ses deux camarades. "Pousse toi un peu...Hum..C'est quoi ton nom ?" Si jamais elle ne souvient pas, je l’appellerais Cacahuete. En hommage du micro machin qui lui sert de cerveau. Certes, peut-être ce montrait-t-il un peu dur, car il voyait bien que l'autre subissait les méfaits de l’alcool. " Bon écoute...Tu devrais sans doute t'éloigner un peu, je pense qu'elle a besoin d'air. Et surtout...qu'on évite de lui sauter dessus. " Oui, ce serait juste d'éviter de causer un arrêt cardiaque à...Il pinça les lèvres, il ignorait également son nom. Se tournant vers elle, il l'interrogea : " Quel est ton nom ?"Il marqua une pause et évalua la situation. Avec tout ce monde, impossible de s'isoler, si jamais elle en venait à la crise d'angoisse, il serait difficile de faire quelque chose. "Euh...Bon, essaye de rester calme et de respirer un maximum. Je reste avec toi, si tu veux..." Il ne manquerait plus que tu t'impose, railla sa conscience. Ba eh ! J'essaye d'être gentil.