"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Le calme après la tempête- Primrose 2979874845 Le calme après la tempête- Primrose 1973890357
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Le calme après la tempête- Primrose

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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 14:51 par Invité
Je suis enfin libre, il était temps pour moi que je sorte de cet hôpital. J'ai toujours détesté les hôpitaux, en particulier quand s'est moi qui suis sur un lit d’hôpital. Es médecins m'ont dit que tout devrait bien aller. Il s'agit maintenant de mettre ce type derrière les barreaux et j'ai déjà une autre affaire à préparer. L'ami de Nate qui a été victime d'une tentative d' assassinat, un dealer qui plus est, c'est mon jour de chance on dirait. Les affaires reprennent. Je ne suis même pas passé chez moi avant d'aller au travail. En sortant de l’hôpital j'ai directement été au cabinet. Je suis content de retrouver ma tour, de retrouver mon bureau. Mes collègues ont tous été très gentils avec moi et étaient visiblement ravis de me voir revenir. Il faut maintenant que je trouve le courage d'être partie civile. Le procès, n'est pas pour tout de suite, comme toujours les procédures sont longues. Je vais donc m'occuper de ce monsieur Newmann.

Je suis rentré chez moi en fin de soirée. Il n'était pas trop tard pour une fois. J'aurais bien été au fast-food ou travail Sharona, mais je me suis rétracté. Préférant la laisser tranquille. Il faut aussi que je m'occupe d'elle, de son visa notamment. L'ambassade américaine est prête à nous recevoir. Je lui ai envoyé un message pour fixé un rendez-vous. J'aurais aimé que se soit pour autre chose qu'un rendez-vous professionnel, mais c'est comme ça. Je ne peux pas faire autrement.

Sur le chemin du retour j'ai mis la musique à fond dans la voiture. C'est une habitude que j'ai prise. Et finalement je me suis garé non loin d'Hyde Park. J'ai besoin de prendre un peu l'air. De voir les gens passer, de voir la vie en fin de compte. Je me suis assis sur un banc et j'ai consulté mes messages, ma mère m'a appelé plusieurs fois. Je la rappellerais en rentrant à la maison. Ça me fait tout drôle d'habiter Kensigthon. J'ai l'impression que tout est bien plus grand chez moi. Il me manque juste quelqu'un avec qui partager tout ça. Je pense pourtant l'avoir trouver, il faut juste que je l'apprivoise, que je lui fasse comprendre que je suis plus tendre qu'il n'y paraît, mais je ne pourrais rien faire de plus si elle ne m'aime pas. Il faudra que je fasse avec. Je me relève, décidant qu'il est temps de partir. Je n'ai pas vraiment regardé ou je mettais les pieds et j'ai bousculé quelqu'un. C'est ça d'être trop sur son téléphone. Je suis surpris de reconnaître un visage qui m'est familier. Primrose, elle a l'air beaucoup plus joyeuse que lorsqu'elle faisait son stage.

« Bonjour Mademoiselle Lewis. Ça fait un moment qu'on ne s'était pas croisé. Comment allez-vous?»

Je lui souris, c'est une demoiselle charmante, j'espère qu'elle a pu trouver son chemin et qu'elle sait ce qu'elle souhaite faire pour le futur.
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() message posté Jeu 4 Juin 2015 - 21:54 par Invité
Primrose était toute seule ce jour là. Les gens qu'elle aimait étaient pris par leur occupation, ce qui l'amenait à avoir son temps à elle. Un peu de solitude ne lui faisait pas de mal, bien au contraire. Depuis qu'elle s'était remise de sa tentative de suicide, elle était souvent entourée, peut être trop. Son état s'était nettement amélioré et l'envie de mourir n'était plus du tout d'actualité. L'aide dont elle avait eu besoin, elle l'avait eue et elle s'était remise à vivre de manière NORMALE.
Ses grands parents maternels étaient arrivés voilà deux jours et contrairement à ses parents, elle s'entendait à merveille avec eux. Ils étaient un peu autoritaire, mais au moins, ils lui laissaient vivre sa vie comme elle l'entendait et avaient même promis de lui rendre visite dans le garage où elle travaillait. Elle frémissait d'excitation à l'idée de pouvoir les présenter à son "oncle Sam", le propriétaire du garage qui était un second père pour elle. Malheureusement, en dehors du boulot, elle n'avait pas le privilège de pouvoir le voir énormément.

Il faisait beau ce jour là et elle en avait profité pour faire un peu de promenade et voir de la verdure. Elle avait pris seule une pinte de bière au Shakespeare, un pub se situant proche de l'arrêt de Victoria puis elle avait pris la marche jusqu'à Westminster. Se recueillant devant Buckingham Palace, elle avait fait (étrangement) sa touriste en prenant des photos puis elle avait traversé le Green Park jusqu'à, finalement, se retrouver dans le Hyde Park. C'était calme, il n'y avait pas trop de monde, si ce n'était que les habituels touristes et des passants.
Alors qu'elle s'était accroupie en s'apprêtant à photographier un oiseau venant picorer au sol, elle ne se rendit compte de la présence de Nikolaï, son ancien maitre de stage, que lorsqu'il lui adressa la parole.

« Bonjour Mademoiselle Lewis. Ça fait un moment qu'on ne s'était pas croisé. Comment allez-vous?»

Elle sursauta sur le coup, si bien que l'oiseau pris son envol. Elle se tourna vers Nikolaï en rangeant son appareil photo, un sourire gêné sur le visage.

"Ooh.. bonjour Maître ledosvkoï! Cela fait longtemps, en effet! Je vais plutôt bien et vous?"

Un peu timide et surprise, elle n'osait pas trop aborder la conversation, d'autant plus qu'il avait été son maître de stage et donc, son responsable. Même si elle était beaucoup plus extravertie qu'à l'époque où elle travaillait pour lui, il en demeurait pas moins qu'il était largement plus adulte qu'elle et qu'elle en était bien consciente. Mais la différence résidait dans le fait qu'elle était allégée d'un gros poids que ses parents lui faisait porter... et qu'ils avaient pris avec eux, en prison. Cela devait se voir, à en juger par le regard qu'il lui adressait.

"J'ai une bonne nouvelle : je suis libérée de mes parents!" lui annonça-t-elle sous le ton de l'enthousiasme, se rappelant très clairement de leur petite conversation au cabinet. A ce moment là, Nikolaï lui avait conseillé de se défendre, de leur faire face, de vivre sa vie. Cela avait été très gentil de lui conseiller, et elle s'en souvenait très bien.
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() message posté Sam 6 Juin 2015 - 16:34 par Invité
Primrose était ma stagiaire et je dois avouer qu'elle aurait été beaucoup mieux dans un autre endroit que dans un cabinet d'avocat, pas qu'elle n'est pas assez douée, juste qu'elle n'avait pas envie d'être là et ça se voyait. Il y avait un moment que je ne l'avais pas vu. Je me demande ce qu'elle est devenu. Elle a l'air bien plus joyeuse que lorsque j'étais son tuteur. Je suppose qu'elle a du choisir un autre chemin, peut-être enfin celui qu'elle voulait prendre et pas celui que ses parents lui imposait. Je n'aurais pas supporté qu'on m'impose mes choix. C'est bien pour ça que je n'ai jamais aimé l'école militaire. Elle me demande comment je vais, je souris et lui réponds :

"Bien également, je suis ravi d'apprendre que vous allez bien aussi."

Je ne sais pas trop ce que je suis sensé lui dire d'autre, elle n'est plus ma stagiaire et on n'a jamais été très proche elle et moi. On travaillait simplement dans le même endroit. C'est elle qui m'avoue donc qu'elle est enfin libérée de ses parents. Une nouvelle qui me réjouis. Je ne suis pas au courent de cette histoire d'ailleurs, je n'ai pas vraiment suivi les informations ces derniers temps, c'est pourtant une chose que je fais régulièrement, en étant avocat on se doit de se tenir au courant de l'actualité, on ne sait jamais, il pourrait y avoir une affaire importante et dans ce cas là il faut être le premier à agir pour tenter d'avoir le droit de participer, enfin c'est ce que je me suis toujours dit, même si en réalité quand il y a des affaires importante ce n'est jamais à moi qu'on fait appel, je ne suis pas encore assez connu et je n'ai pas forcément envie de l'être. Le fait d'être passé à la télé m'a largement suffit et je suis beaucoup plus tranquille comme ça.

" Je suis content de l'apprendre, que s'est il passé?"

Je me demande bien comment elle a fait, elle semblait si ... si réservée et si oppressée quand elle évoquait ses parents Je ne comprend toujours pas comment ont peut être comme ça avec ses enfants. La seule chose qui devrait rendre heureux les parents est de voir leur enfant heureux aussi. J'espère que je ne serais pas ce genre de père enfin si un jour je deviens père, ce que j'espère de tout coeur.
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() message posté Mer 17 Juin 2015 - 18:30 par Invité
Le stage chez Nikolaï Ledosvkoï , un nom qu'elle retenait peu à cause de sa consonance étrangère particulièrement marquée, s'était finalement pas si mal passée. Après leur petite conversation, Primrose s'était motivée à faire les efforts possibles pour qu'il puisse bien la considérer et ne pas le ralentir lui. A l'époque, ses parents avaient été ravis d'apprendre qu'elle se débrouillait très bien dans ce métier, chose qui elle, l'avait découragée. Mais après tout, elle l'avait cherché, elle l'avait même fait exprès. Heureusement, à présent, ça n'était plus la même chose. Ses parents s'étaient condamnés eux même. C'était très ironique d'ailleurs. Eux qui l'avait élevé comme un « petit ange » parce que soi disant le monde extérieur étant dangereux, en fait, ils faisaient eux même parti des bas fonds de la planète. Des êtres misérables, en qui elle n'avait plus du tout confiance. Pire, elle éprouvait une profonde haine envers eux désormais. Elle était... dégoûtée. Dégoûtée, et honteuse d'être leur fille. Heureusement, elle était loin d'être comme eux. La police avait d'abord pensé qu'elle avait été élevé avec leur horrible affaire mais elle s'était bien vite rendu compte que ça n'était pas le cas. Pour la première fois de sa vie, elle avait eu un interrogatoire digne des films et série policiers que l'on voyait à la télévision. Naturellement, elle avait fondu en larme, mais comme elle n'était au courant de rien, elle ne pouvait rien avouer.

Son ancien maître de stage lui apprit qu'il allait bien et fut content de voir que c'en était tout autant pour elle. Le voir lui faisait un peu rappeler cette période de sa vie où elle était encore sous le joug de ses parents, mais elle était quand même bien heureuse de le croiser. Il n'était pas méchant après tout, pas du tout même.

« Et je suis ravie d'apprendre que vous allez bien aussi ! »

Elle lui avait alors souligné le fait que ça y était, elle n'avait plus ses parents sur le dos. Elle l'avait dit avec grand enthousiasme, chose qui ne surprenait personne quand on la connaissait. L'arrestation de ses parents avaient été la meilleure chose qui lui était arrivé.

" Je suis content de l'apprendre, que s'est il passé?" 

Une fois de plus, elle fut étonné qu'il lui pose la question. A croire que personne ne regardait les informations ! April n'avait pas été au courant non plus. Seul Nate, parmi les gens qu'elle connaissait, avait forcément eu vent de cette affaire. Après tout, il était journaliste.
Quand à Nikolaï, il était avocat. C'était quand même étonnant. Mais bon, il était peut être ailleurs à ce moment là.

« Vous ne savez pas ? Ils en ont parlé partout dans les journaux, et c'est même passé sur la BBC ! »

Elle se souvenait des images qu'elle avait vu. Ses parents entrant dans un véhicule de police, des photos par ci par là. Elle les connaissait très bien, mais ils avaient semblé comme des étrangers pour elle, en visionnant ces images là. Elle avait du mal à croire que c'était possible, et pourtant, la réalité l'avait frappée en plein visage.

« Mes parents ont été arrêtés. »

Profonde inspiration. Aucune fierté là dedans, loin de là. Elle avait baissé le regard, honteuse. Elle n'avait pas très envie d'aborder le sujet, c'était encore difficile pour elle. L'image des flics débarquant chez elle avec leur mandat sous la poche... ses parents se faisant embarqué sous ses yeux. Le policier qui lui avait apprit la raison de tout ça et qui l'avait aussi conduite au poste. C'était assez traumatisant en fait.
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() message posté Ven 19 Juin 2015 - 20:24 par Invité
Elle semble surpris que je ne sois pas au courant pour ses parents. J'essaie de me souvenir d'une information que j'aurais oubliée ou eu avant de passer plusieurs jours à l’hôpital ou je n'avais pas allumée la télé très souvent. Je fais non de la tête et lui expliquerait sans doute plus tard. Elle m'avoue alors qu'ils ont étés arrêtés et je hausse les sourcils ... ses parents arrêtés ... Lewis, Lewis bon sang oui. Une affaire étrange que j'ai pu en effet voir à la télé, j'ai du coupé avant de regarder la suite, j'aurais fais le lien sinon.

" Lewis, bon sang, je n'avais pas fait le rapprochement avec vos parents. Je n'ai pas pu suivre toute l'affaire. J'ai ... été occupé, enfin plutôt indisponible à vrai dire. On m'a tiré dessus en réalité. Je n'ai pas vraiment pensé à regarder les informations. Je suis ravi que vous le preniez bien. Vous avez l'air d'aller mieux, c'est une bonne chose."

Je lui souris en espérant qu'elle va vraiment mieux que lorsqu'elle était en stage avec moi. J'ai bien remarqué que ça n'allait pas forcément, qu'elle n'aimait pas le travail d'avocat et que ce n'était pas sa voix. J'avais bien essayé de comprendre ce qui se passait, mais à vrai dire je crois que ce n'était pas une réussite. J'espère donc qu'elle va mieux aujourd'hui et qu'elle peut envisager son propre futur, pas celui de ses parents. Je commence à comprendre ce qui n'allait pas d'ailleurs à présent.

"Qu'allez-vous faire à présent? Vous m'avez dis il y a un moment que vous aviez des rêves, vous pouvez les réaliser maintenant. "

Je lui souris espérant ne pas être trop indiscret et espérant qu'elle me répondra aussi. Je sais que ce n'est pas simple de réaliser ses rêves et j'espère juste qu'elle pourra faire ce qu'elle veut à présent et surtout faire quelque chose qu'elle aime. C'est le plus important, si on n'aime pas notre travail, on perd notre temps et ce qui que l'on soit. On peut prétendre être un grand chef et faire beaucoup d'argent et le faire simplement pour cette raison, pas parce qu'on aime ce que l'on fait, c'est dommage, de travail sans avoir de plaisir à le faire. Je ne pourrais pas faire quelque chose que je n'aime pas, ni faire semblant d'aimer en général, pour tout. J'ai besoin d'aimer ce que je fais, d'aimer les gens qui m'entourent et de faire en sorte que ma vie soit belle.
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() message posté Sam 20 Juin 2015 - 14:16 par Invité
" Lewis, bon sang, je n'avais pas fait le rapprochement avec vos parents. Je n'ai pas pu suivre toute l'affaire. J'ai ... été occupé, enfin plutôt indisponible à vrai dire. On m'a tiré dessus en réalité. Je n'ai pas vraiment pensé à regarder les informations. Je suis ravi que vous le preniez bien. Vous avez l'air d'aller mieux, c'est une bonne chose."

La jeune femme ouvrit grand la bouche quand elle l'entendit dire qu'il s'était fait tiré dessus. Elle oublia un instant tout ce qui se portait sur ses parents et sur sa famille pour se focaliser sur ça. Son ancien maître de stage, tiré dessus? Qui avait pu faire une chose pareille? Non, décidément, Primrose était scandalisée. Bien sûr qu'elle ne le connaissait pas personnellement et qu'elle était bien placée pour savoir que l'apparence n'était qu'apparence. mais quand même... qu'avait-on bien pu lui vouloir?

"Vous vous êtes fait tiré dessus? Mais pourquoi ça? Qui as fait ça, vous savez?" demanda-t-elle, la curiosité titillée. En plus, il y avait l'inquiétude. Est ce que le tireur avait été arrêté ou était-il toujours en liberté? Était-il lui qui était vraiment visé ou non? Ce genre de nouvelle la rendait tout en émoi. Elle avait toujours eu peur de ces choses là. Ses parents lui ont peint la société si durement que quand ça arrivait pour de vrai, c'était la panique.
Mais elle était contente qu'il soit toujours en vie et qu'il s'en soit remis. Au moins, rien de trop grave ne lui était arrivé. La balle aurait pu se planter dans un organe vital ou quelque chose comme ça.

"Je suis bien plus heureuse que ça soit vous qui vous en soyez remis! Vous avez quand même failli vous faire tuer..."

Puis la discussion se focalisa de nouveau sur elle. Ses parents n'étant plus là, elle avait une grande liberté désormais.

"Qu'allez-vous faire à présent? Vous m'avez dis il y a un moment que vous aviez des rêves, vous pouvez les réaliser maintenant. "

Elle soupira. C'était une chose à laquelle elle était toujours en train de réfléchir.

"Eh bien, Sam, mon employeur au garage, a décidé de m'employer en temps plein! Il sait ce que je vaux depuis longtemps et on s'entend très bien tous les deux! En revanche... je ne sais pas ce que je vais faire encore. J'aimerais donner une partie de la fortune de mes parents à des œuvres de charité. Comme ils n'ont jamais été capable de donner aux autres, mais plutôt d'en profiter.. j'aimerais faire quelque chose de bien."

Elle aimerait aider tout le monde si elle le pouvait, mais elle était consciente que ça n'était pas possible. Il y avait tellement de choix qu'elle n'en avait pas encore fait un. Les hôpitaux, les associations... elle pensait même à partir dans un pays en Afrique ou en Asie pour aider ceux qui en avaient besoin. Elle aimerait vivre des expériences humaines mais elle n'avait pas non plus envie de partir toute seule. Elle pouvait toujours faire partie d'un association évidement et elle y songeait très sérieusement.

"Vous connaissez de bonnes association pour partir dans un pays défavorisé, dans le besoin? Vous savez, créer des écoles, tout ça tout ça... j'aimerais bien apprendre à lire et à écrire à des petits qui n'ont pas les moyens de pouvoir le faire!"

Une ambition qui germait soudainement et qui n'était pas impossible à réaliser. Pourquoi pas après tout?
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() message posté Lun 20 Juil 2015 - 18:37 par Invité
Je la vois ouvrir grand la bouche et elle semble inquiète d'apprendre que je me sois fait tirer dessus. Elle me pose toute de suite toute les questions qu'on m'a posé plusieurs depuis que s'est arrivé. Je me dis que ça aurait pu être bien pire. Je suis toujours en vie c'est le principale. Je ne pensais pas que cette affaire irait aussi loin en tout cas.

« Le mari d'une cliente n'était pas vraiment satisfait du verdict du juge. Il a sans doute voulu le me le faire payer, me punir en quelque sorte. J'ai eu de la chance. J'ai une bonne étoile et j'espère que ça durera, mais rassurez-vous, je vais bien maintenant. Plus de peur que de mal.»

Il y a quand même eu du mal, mais à présent je ne ressens plus tellement la douleur. C'était les deux premier jour après mon opération. La balle s'était fichée juste en dessous du cœur, si je n'avais pas eu le pied sur cette marche, peut-être que je serais mort. La vie ne tiens vraiment qu'à un fil. Je lui souris quand elle me dit être heureuse que je m'en sois remis. Elle est mignonne. J'aimerais avoir une fille comme elle plus tard. Chaque fois que j'ai ce genre de pensés, je pense à Sharona et me dit que rien n'est encore perdu. Je voudrait tellement qu'elle me laisse un peu plus rentrer dans sa vie.

Elle me raconte alors sa nouvelle vie et il semblerait qu'elle apprécie ce qu'elle fait. Je souris en constatant que finalement le bonheur ne tiens pas à grand chose. Je voudrais la voir au travail, elle doit être douée pour avoir été acceptée si vite en temps plein, mais à vrai dire quand on est passionné ce n'est pas difficile de faire bien les choses. Je vois qu'elle ne manque pas d'idées en tout cas. Elle est bien plus intelligente qu'elle ne l'imagine. Je suis ravi qu'elle s'en sorte aussi bien. J'ai eu peur qu'elle ne se perde lorsque ses parents dirigeaient sa vie. Je lui souris et lui réponds :

« Et bien pour les associations, je ne suis pas spécialiste, mais il y a Oxfam qui s’occupe d'aider les pays défavorisés, la croix rouge, ce genre de chose et sans doute des tas d'autres associations si peu connus, mais qui ont toute beaucoup de mérite. Peut-être que je pourrais demander à un collègue plus spécialiste que moi en tout cas c'est honorable. Je suis très fier de vous Mademoiselle Primrose. Vous avez un bel avenir devant vous, plus rien ne pourra vous arrêter. N'hésitez surtout pas à faire ce que vous aimez. »

Je lui souris, c'est beau de voir une si jeune femme penser à tout ces gens, penser à aider les autres avant de penser à soit. C'est tellement rare d'avoir un cœur aussi pur que le sien.

« Profitez en tout cas, c'est tout ce que je peux vous souhaitez. »

Je ne dis pas ça simplement parce que j'ai failli mourir, enfin si peut-être, quoi qu'il en soit je ne doute pas que sa vie sera belle. Si on y met notre cœur, la vie devient plus simple.
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() message posté Mar 1 Sep 2015 - 20:37 par Invité
Apprendre ce qui était arrivé à son ancien maitre de stage avait mis un grand froid à la jeune Primrose. Heureusement, il s'en était bien sorti, mais elle n'avait jamais connu de gens qui avaient été en danger. Par conséquent, elle se rendait encore plus compte de la férocité de l'Homme. L'Être Humain était bien le seul "animal" capable de tuer l'un de siens juste par plaisir. Aucun autre ne tuait par vengeance ou sur le coup d'une pulsion, pas à sa connaissance.

« Le mari d'une cliente n'était pas vraiment satisfait du verdict du juge. Il a sans doute voulu le me le faire payer, me punir en quelque sorte. J'ai eu de la chance. J'ai une bonne étoile et j'espère que ça durera, mais rassurez-vous, je vais bien maintenant. Plus de peur que de mal. »

- Oooh... je... je suis contente pour vous! Vous semblez bien vous porter et j'en suis ravie. Mais... être si proche de la mort doit bien faire quelque chose...

Et elle en savait quelque chose! Enfin... elle n'avait pas été au bord de la bord, ça n'était pas vrai. Elle qui avait fait une "tentative", elle n'avait en fait pas vraiment eu l'intention de se tuer. Tout ce qu'elle avait voulu, c'était de l'aide, qu'elle avait eu, heureusement. Si Egan n'avait pas été là... elle l'aurait peut être fait. Ou pas. En même temps, à ce moment là, elle avait été si désespérée, tellement au fond du gouffre que plus rien n'avait compté pour elle. Elle s'était montré "égoïste", mais pouvait-on la blâmer? On lui avait dit que non, mais elle se culpabilisait encore. Elle avait beau se convaincre qu'elle était vraiment mal, quand elle revoyait Nate, son geste la giflait en pleine figure.

« Et bien pour les associations, je ne suis pas spécialiste, mais il y a Oxfam qui s’occupe d'aider les pays défavorisés, la croix rouge, ce genre de chose et sans doute des tas d'autres associations si peu connus, mais qui ont toute beaucoup de mérite. Peut-être que je pourrais demander à un collègue plus spécialiste que moi en tout cas c'est honorable. Je suis très fier de vous Mademoiselle Primrose. Vous avez un bel avenir devant vous, plus rien ne pourra vous arrêter. N'hésitez surtout pas à faire ce que vous aimez. »  lui dit fièrement l'avocat. Elle échappa un petit rire et sourit. Elle était contente qu'on puisse lui dire ça. Oui, elle allait pouvoir s'occuper de sa propre vie, et ses grand-parents l'encourageaient à le faire. Elle les avaient mis au courant d'ailleurs, pour son job au garage. Même s'ils auraient préféré qu'elle fasse "quelque chose de mieux" selon eux, ils avaient tout de même accepter l'idée qu'elle soit garagiste. "Puisque c'est ce que tu veux réellement" entendait-elle encore son grand père lui dire.

"Je vous remercie. Je compte bien profiter oui! J'ai toute la vie devant moi!" fit-elle, optimiste, en levant un bras vers l'avant pour montrer sa détermination. "Et puis, n'aie-je pas toute la vie devant moi désormais?"

Silence en le regardant. Elle se souvint encore de son passage dans son cabinet, quand elle s'était fait remonté les bretelles.

"Vous avez eu d'autres stagiaire après moi?" demanda-t-elle, curieuse. Elle n'avait pas su quoi dire d'autre sur le coup.
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() message posté Sam 12 Sep 2015 - 21:14 par Invité
Je souris à sa remarque sur le fait que je semblais bien me porter. Il est vrai que d’avoir frôlé la mort m’a fait comprendre certaines choses. J’ai été trop terre à terre, trop peu préoccupé par ma vie et trop occupé par mon travail. Il est important que je trouve un équilibre entre les deux et que je ne finisse pas comme tous ces gens bourré par leurs charges de travail et qui ne savent plus comment faire pour s’en sortir, qui n’ont plus aucune vie sociale. Je ne veux pas être comme ça. Je veux être plus libre et profiter un peu plus de la vie. Elle est bien trop courte pour qu’on la gâche.

«Ne vous en faites pas, il y a eu plus de peur que de mal. Et puis mon agresseur n'est pas près de s'en sortir avec le procès que je vais lui coller. Il ne pourra plus faire de mal à personne.»

Les affaires restent les affaires. Je ne peux pas dire que cela ne me réjouis pas de mettre des mauvaises personnes derrière les barreaux. C'est mon métier et c'est mon rôle d'aider les personnes qui ne peuvent pas se défaire de gens malhonnêtes. Certains pensent que l'on est tous pareil, que l'on fait ça simplement pour l'argent, mais étant du métier je n'aime pas que l'on me compare à ces gens-là, même si évidement bien gagner sa vie est un avantage, seulement la première conviction restera pour moi d'aider les autres.

Je la vois et je remarque qu'elle est bien plus heureuse qu'elle ne l'était quand je l'avais comme stagiaire. Je suis ravi de voir qu'elle soit heureuse et qu'elle ai enfin pu trouver sa voix. Je sais que ça ne doit pas être simple pour elle toute cette histoire avec ses parents, mais on dirait qu'elle s'en sort plutôt bien maintenant Je ne sais pas ce qui a pu la faire changer d'avis et la rendre si joyeuse, mais quoi que se soit je suis rassuré qu'elle aille mieux.

«Évidement vous l'avez et vous avez entièrement raison de vouloir en profiter. C'est ce que j'ai décidé de faire aussi. Je prenais trop de temps pour mon travail. Profitez, c'est le moyen pour ne rien regretter.»

Je la regarde d'un petit air triste. Il me manque juste une chose, une famille. Je serais le plus heureux des hommes lorsque je l'aurais trouvé.

«Non, je n'ai en pas eu depuis votre départ. J'ai été beaucoup occupé avec quelques affaires et je n'ai pas vraiment eu le temps de m'attarder, mais j'en reprendrais maintenant que tout rentre d'en l'ordre. J'ai aimé vous apprendre le métier, même si vous n'aimiez pas être là, c'est important pour moi de transmettre ce que je sais.»

J'aurais presque pu devenir professeur, le droit c'est un peu ma passion. Je n'aurais jamais imaginé ça avant, surtout après avoir connu l'école militaire. C'était peut-être mon destin de me retrouver là.

«Je suis heureux de savoir que vous allez bien et de vous voir heureuse. Vous êtes quelqu'un de bien, je n'ai jamais douté que vous alliez vous en sortir. »

Je lui souris ne sachant pas trop quoi dire de plus. Nous ne sommes pas vraiment proche et elle ne doit pas être plus âgé que Sharona, pourtant j'ai toujours un peu de mal avec l'écart d'âge, surtout quand je sens des regards sur nous. Dans le fond ça ne devrait pas être si grave, mais je ne peux m'empêcher d'être un peu gêné.
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() message posté Jeu 24 Sep 2015 - 10:29 par Invité
Primrose était vraiment ravie qu'il ne soit rien arrivé de grave à son ancien maitre de stage. Déjà qu'elle n'était pas au courant pour son agression, désormais, elle pouvait être certaine qu'il soit sain et sauf et surtout, tiré d'affaire. Ils semblaient être tous les deux un peu fatigués par tous les évènements qui leur étaient arrivés et le parc était une bonne idée pour se détendre et méditer.

«Ne vous en faites pas, il y a eu plus de peur que de mal. Et puis mon agresseur n'est pas près de s'en sortir avec le procès que je vais lui coller. Il ne pourra plus faire de mal à personne.»

Sous un sourire, Primrose hocha la tête. Les méchants derrière les barreaux, comme ses propres parents. Des parents qui n'étaient plus sur son dos à lui dicter sa conduite. Elle avait honte d'y penser, mais.. malgré tout, c'était ses parents. Même si elle leur vouait une grande haine, toujours était-il qu'elle avait grand avec eux. Leur présence avait laissé un grand vide dans sa vie. Elle était un peu perdue, sans moyen de repère. Elle savait que ses amis et ses proches allaient l'aider, mais il fallait le temps qu'elle s'y habitue.

"Tant mieux alors, j'en suis ravie pour vous et pour toutes les personnes qu'il a ou aurait pu attaquer par la suite."

Primrose ne s'était jamais trop préoccupée des affaires policières en général. Mais avec ce genre d'évènement, elle se rendait compte à quel point la vie était précieuse, et que le danger pouvait être partout, même là où on ne s'y attendait pas. Que cela frappe quelqu'un qu'elle connaissait l'avertissait encore plus. Elle avait toujours eu "de la chance" à ce niveau là, mais qui savait? Il suffisait d'un malheuruex hasard ou de mauvaises fréquentations pour que la vie bascule en cauchemar. Heureusement, ça n'arrivait pas pour tout le monde, mais cela ne voulait pas dire qu'il ne fallait pas se méfier.

«Évidement vous l'avez et vous avez entièrement raison de vouloir en profiter. C'est ce que j'ai décidé de faire aussi. Je prenais trop de temps pour mon travail. Profitez, c'est le moyen pour ne rien regretter.»
- Ah oui? Sans indiscrétion, vous faites quoi de votre temps libre?
Elle avait posé cette question uniquement par curiosité. Ils n'étaient plus dans une relation maitre de stage et stagiaire, mais dans un endroit publique. Ils étaient désormais deux être humain les plus normaux du monde.

« Non, je n'ai en pas eu depuis votre départ. J'ai été beaucoup occupé avec quelques affaires et je n'ai pas vraiment eu le temps de m'attarder, mais j'en reprendrais maintenant que tout rentre d'en l'ordre. J'ai aimé vous apprendre le métier, même si vous n'aimiez pas être là, c'est important pour moi de transmettre ce que je sais.» avait répondu Nikolaï lorsqu'elle lui avait demandé s'il avait repris des stagiaire après elle. Elle rougit, encore un peu gêné, au souvenir de son stage dans son cabinet. Elle se souvint encore de la conversation qu'ils avaient eu lorsqu'il l'avait convoquée.
"Je... oh... ce n'est pas que je n'aimais pas être là c'était juste que... je ne m'y sentais pas à ma place."

Faire un stage, après tout, c'était pas quelque chose d'insurmontable à passer. Un peu d'effort et on pouvait y arriver. C'était ce qu'elle avait fait d'ailleurs, après qu'il lui ait parlé en tête à tête.

« Je suis heureux de savoir que vous allez bien et de vous voir heureuse. Vous êtes quelqu'un de bien, je n'ai jamais douté que vous alliez vous en sortir. »
Si elle s'était déjà mise à rougir, à présent, elle l'était complètement. Les compliments avaient beau lui faire plaisir, ils la rendaient aussi écarlate qu'une tomate!
"Je.. merci!"
Après une inspiration, elle ajouta :
"Je suis également contente de savoir que vous vous portez bien et... dans tous les cas, je vous souhaite une grande carrière d'avocat! Mais vous êtes doué, je n'ai aucun soucis à me faire là dessus!"
Et il avait le caractère pour être un "bon" avocat. En général, ces derniers avaient mauvaise réputation.
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