(NF -18) Let's make the most of the night. ø JOHN

Les souvenirs de famille... Avec ses frères, il y aurait de quoi passer un bon mois à tout raconter entre les soirées au bar d'Aaron, les rencards ratés de Joshua ou les plans foireux de Rory et son meilleur ami pour mettre de l'ambiance. Oui, même si souvent ils s'engueulaient et s'insultaient, ses frères étaient tout pour lui, tout comme chaque membre de sa famille à vrai dire. Et oui, derrière son masque de Dom Juan, monsieur cachait en fait un profil de gros nounours, qui l'eut cru ? Comme quoi oui, vraiment, ne jamais juger un bouquin sur sa couverture car qui sait ce qui pouvait se trouver en-dessous. Mais bien sûr que dans une société où l'apparence compte plus que le contenu -si je peux m'exprimer ainsi-, c'était plus souvent plus facile à dire qu'à faire mais ça n'est pas le sujet ici alors passons à ce qui nous intéresse.

Sur ce sujet là, les choses se compliquent un peu car tout naturellement, les doutes et les insécurités du brun refont surface à présent que les choses changent entre eux et Declan sait pourquoi il réagit comme ça et que ça n'a rien à voir avec le fait qu'il n'aime pas ce qu'ils font ou autre. Il est comme ça, il panique par moments mais il sait que ça n'est souvent que passager et puis, même si c'est un chieur la plupart du temps, il sait aussi être sérieux quand il le faut. Alors oui, il le devient parce qu'il sait que vu ce qui lui est arrivé avec son ex et vu la réputation qu'il a et son comportement habituel, il y a de quoi avoir peur et douter. Mais oui, si aucune blague ne sort de sa bouche et qu'il parle de se poser, vous pouvez être certain qu'il ne plaisantait plus. Alors oui, il se fichait de savoir si Jon pensait ne pas le mériter, s'il ne se pensait pas assez bien pour lui parce que ça, oui aussi loin qu'il pouvait le dire, c'était à lui d'en juger. Et si comme le brun le sous-entendait, il n'était pour lui qu'un coup de plus, il ne se serait pas donné la peine de s'entêter face à ses refus répétés. Alors oui, il y avait bien quelque chose de plus qu'une simple histoire de fesses pour lui -même si celles de l'irlandais étaient plus qu'adorables selon lui- et bien sûr qu'il ressentait quelque chose pour lui. S'il avait besoin de l'entendre pour le croire, voilà, il était servit à présent. Il lui avait clairement fait comprendre qu'il voulait arrêter de papillonner sans arrêt et de tenter le coup avec lui, comment être plus explicite encore ? Il y avait bien un moyen de l'être mais bon... « Plus que temps je dirais même. » lui répondit-il en hochant la tête pour confirmer la chose à l'homme face à lui.

Jonathan reprit ensuite la parole, pour lui dire qu'il devra lui pardonner certaines choses, comme ses périodes de doutes et d'angoisse, sa jalousie mais aussi sa possessivité ou encore son besoin de solitude. Il pouvait tout à fait le faire, il comprenait tout ça en vérité. Parfaitement même car lui aussi avait besoin de parfois se retrouver seul ou des moments de jalousie incontrôlable. « Je sais, tout comme toi tu devras faire avec le fait que mon boulot m'amène à partir parfois, loin et un moment mais que ça n'est pas pour autant que je te fuis ou que je continues à sourire à tout le monde parce que ça fait partie de qui je suis. C'est ça d'être ensemble après tout non ? Le compromis et accepter l'autre tel qu'il est. » Oui, bizarrement ce soir Declan devenait la voix de la sagesse mais heureusement le brun ne comptait pas vraiment le laisser déblatérer et philosopher toute la soirée puisqu'il avait un tout autre agenda en tête pour le moment et qui était-il pour l'empêcher de s'y tenir, je vous le demande! « J'crois que j'ai jamais entendu mon nom prononcé d'une manière aussi lubrique. J'adore ça. » eut-il tout juste le temps de lui répondre avant qu'il se perde dans ce nouveau baiser, le laissant bien volontiers le débarrasser de son haut puisque lui aussi s'attachait à en faire autant à présent. Les vêtements, c'est tellement surfait après tout...

Oh pas besoin de le convaincre qu'il était plus que largement temps qu'ils cessent de se tourner autour, ça ils l'avaient fait pendant presque un an à présent, c'était plus qu'assez niveau attente vous en conviendrez. Quant aux manies du brun, Declan les connaissaient déjà pour la plupart et elles faisaient aussi partie de ce qui l'attirait chez lui, en tout logique. Parce que justement, malgré ça, il y avait bien évidemment d'autres choses qui compensaient ses petits défauts, comme son sourire qui pouvait le faire fondre en moins de trois secondes ou son regard de chiot battu qui pouvait le faire céder devant virtuellement n'importe quoi. C'était Jonathan dans son ensemble qu'il voulait, pas juste les parts qui lui convenaient. Tout comme ce dernier devait accepter le fait que oui, Declan continuerait de sourire et agir comme il le faisait toujours avec les autres parce qu'il était sociable et quant à ses voyages rapport à son taff, ma foi oui, pas le choix que de faire avec et d'avoir confiance en lui. Ça n'était pas parce qu'il serait loin qu'il en profiterait pour agir en célibataire, surtout qu'il y avait de forte chance pour qu'il préfère appeler le brun en pleine nuit que de faire les bars si ce dernier était loin de lui.  Et comme il venait de le dire lui-même, c'était ça de former un couple, d'être ensemble alors ils apprendraient à faire avec les qualités et les défauts de l'autre comme n'importe quel autre couple.

Mais c'est vrai que dans la catégorie "je mets trois plombes à comprendre quelque chose d'évident", Jonathan pouvait prétendre au titre sans problème, à le voir réagir de la sorte quand il répétait ses paroles, un sourire absolument niais mais aussi tout à fait adorable. Car il était plus qu'évident en effet qu'ils avaient dépassés allégrement le stade de l'amitié vu ce qu'ils faisaient à présent. Mais visiblement le fait de l'entendre le dire à voix haute était ce qu'il lui fallait pour le réaliser. Heureusement pour notre brun, il était mignon, se dit-il en plaisantant intérieurement face à la tête qu'arborait John alors. Ce qu'il répondit à sa phrase le fit faire des yeux ronds avant d'afficher un large sourire, celui qu'il avait quand il était fier de lui en sortant une vanne géniale ou qu'il avait raison et qu'il le savait -et l'avait bien sûr fait remarqué par la même occasion-. « Oh mon dieu, j'ai créé un monstre. » répliqua-t-il en riant doucement avant de s'occuper à son tour des vêtements portés par le brun. Si on lui demandait son avis, il y avait fort à parier qu'il vous réponde que les vêtements n'étaient pas une obligation -monsieur n'avait pas l'habitude de se balader à poil chez lui pour rien- mais bon quand même, les fringues avaient leur utilité malgré tout et puis dans de pareils moments, c'était bien amusant de pouvoir les retirer, ça donnait une bonne excuse pour justement laisser traîner ses mains un peu partout comme il le faisait.

Après tout, il pouvait le faire maintenant. Ça n'était plus simplement par pure taquinerie qu'il le faisait mais bel et bien pour son bon plaisir. Alors croyez bien qu'il allait en profiter. Passant une de ses mains dans ces boucles brunes qu'il adorait tant, l'autre elle se dirigeait lentement vers sûrement vers le bas de son dos. Bien que l'irlandais avait encore bien trop de couches sur lui à son goût, il ne voulait pas non plus trop précipiter les choses. Après tout, ils avaient pris leur temps pour en arriver là il serait bête de tout gâcher en voulant aller trop vite. En tout cas, sa descente touchait à sa fin puisqu'il arrivait à destination, sa main se glissant sous la ligne de son pantalon. Vu sa position et celle de John pour le moment, c'était bien ce qu'il pouvait faire de plus intéressant et puis il n'avait jamais caché particulièrement apprécier le fessier de ce dernier, ça n'était pas surprenant de le voir se focaliser sur ce dernier maintenant qu'il y avait enfin accès librement.

Bien sûr qu'il exagérait en disant qu'il avait créé un monstre mais sur le moment c'était sortit tout seul et avouez que c'était marrant comme petite pique. Surtout vu la situation puisque pour une fois le brun était aussi cru que lui pouvait l'être. Et nul doute que ce dernier aurait insisté sur le sujet s'il lui avait dit ce qui lui était passé par la tête suite à sa remarque, ça c'était certain. Mais oui, se concentrer sur le moment présent était une option bien plus logique en finalité. Surtout qu'ils commençaient enfin à en arriver au vif du sujet. La séance d'effeuillage commençait à peine mais c'était déjà diablement difficile de rester focalisé sur ce qu'il faisait, surtout parce qu'il appréciait énormément de sentir les lèvres de l'irlandais dans son cou et tout ce qu'il pouvait faire dans cette zone -qu'il avait d'assez sensible d'ailleurs-. Et oui, de son côté aussi il avait trouvé de quoi s'occuper puisqu'il s'était décidé de faire une petite expédition du côté du postérieur de Jon qui semblait s'amuser de la situation, vu son commentaire. « C'est une bonne question ça... Il n'y a pas 36 façons de le savoir par contre... » Bah oui, Declan resterait toujours Declan, qu'on se le dise. Après un sourire plus que large, il laisse le brun s'occuper de ce qui semblait le gêner sur sa personne.

L'objet du délit était donc sa ceinture mais celle-ci ne tarda pas à rendre les armes entre les mains du brun tandis que ses lèvres elles s'employaient à garder occupées les siennes. Bon sang, maintenant qu'il pouvait enfin faire ce genre de choses, il ne savait franchement pas comment il allait faire pour s'en passer ne serait-ce qu'une journée entière. Ok, là oui clairement c'était de l'exagération mais pouvait-on lui reprocher vu tout le temps qu'ils avaient mis à se tourner autour ? Non, pas vraiment. Et puis contre toute attente, le plus direct à présent n'était pas celui qu'on croyait puisqu'après une petite manœuvre rondement menée -avec une petite collaboration de sa part tout de même- son pantalon se retrouvait à ses chevilles, pour le plus grand plaisir de Jon. « Un balai ? Sérieux ? J'devrais me sentir vexer là. » lui répondit-il en prenant un air de chiot battu. « Mais si tu doutes que c'est toi qui me fait cet effet là, c'est que je dois m'employer à te le prouver. » continua-t-il en prenant un ton bien plus sérieux cette fois. Et puisqu'il aimait en général le geste à la parole, il agrippa sa taille fermement, l'attirant contre lui tout en enfouissant son visage dans son cou pour laisser sa marque où bon lui semblerait puisqu'il voulait faire comprendre à tout le monde -et aussi à Jon- qu'il était tout à lui comme lui l'avait fait juste avant. Il se déplaçait à présent vers la base de son cou, avançant vers son épaule tandis que ses mains passaient doucement vers leurs position précédente car oui, monsieur avait une idée derrière la tête à présent et plus rien ne le retiendrait à présent de la mettre à exécution.

Il est certain que ça ne serait pas Declan qui allait se plaindre de ce que lui faisait subir l'irlandais présentement. Ils s'étaient bien trop cherchés et provoqués sur ce genre de choses pour qu'à présent qu'il obtenait enfin ce qu'il voulait, ce qu'il avait désiré bien trop souvent par le passé, il comptait bien pouvoir faire en sorte de rattraper le temps perdu. Sans non plus brûler les étapes, ça serait bête de s'emballer maintenant alors qu'il avait su se montrer d'une patience remarquable -vu ses antécédents- jusqu'à présent. C'est même une bonne surprise de le voir s'amuser à laisser promener ses lèvres partout où il peut avoir accès à sa peau. Quant à lui, oui pour le moment, il avait trouver un très bon coin où poser ses mains et il comptait bien continuer son exploration. En si bon chemin, ça serait bête de faire marche-arrière, pas vrai ? Surtout qu'il savait que le brun ne demandait que ça dans le fond en lui faisant cette remarque. Après tout, depuis le temps, il savait bien comment il fonctionnait lui et son humour, il cherchait donc clairement à le provoquer sur le sujet pour le pousser à continuer. Ce dont il ne se priva pas puisque cette belle paire de fesses était à lui à présent.

Mais c'était plus qu'évident que dorénavant, il aurait du mal à se contenir vis à vis du brun de ce côté là parce qu'il s'habituait déjà à tout ça et pas de doute à avoir sur le fait qu'il aurait du mal à s'en passer à l'avenir. Oui, cette drogue là au moins était légale elle et admettons-le aussi, terriblement agréable. Il sentait sa peau devenir de plus en plus sensible à mesure que Jon passait ses lèvres sur chaque centimètre de sa peau à portée. Mais évidemment à son autre remarque, il devait quand même le corriger, histoire d'honneur déjà et d'exactitude aussi car comme il pouvait le confirmer vu la position de sa main sur son boxer, il avait bien plus qu'un "balai" là-dessous. « Faute avouée, à moitié pardonnée je suppose. » rétorqua-t-il avant de poursuivre en lui disant que s'il doutait tellement être la source de son excitation, il lui faudrait le lui prouver. Car il venait de le dire, il n'était qu'à moitié pardonné et pour le reste, il avait déjà une idée derrière la tête pour lui faire bien comprendre quel effet il pouvait lui faire. Il fit donc en sorte de le coller contre lui avant de commencer à l'embrasser avec insistance dans le cou pour lui faire une belle marque. L'entendre soupirer ne fit que le conforter sur sa lancée et une fois satisfait du résultat, il recroisa son regard qui brillait avec une petite lueur de fierté à présent et évidemment, un large sourire dont il avait le secret.

Mais il n'allait pas rester là à admirer le brun éternellement même si pour lui, ça ne serait pas quelque chose de déplaisant à faire. Non, il voulait lui aussi pouvoir partir en exploration alors il pivota sur la gauche sans prévenir, allongeant de force le brun sous lui, vu leur position précédente, c'était presque trop facile à faire pour lui. Plaçant ses mains de part et d'autres de son torse pour prendre appui correctement, il lui sourit à nouveau mais d'un sourire carnassier à présent. Se penchant pour venir l'embrasser à nouveau, il quitta bien vite ses lèvres pour se diriger vers son plexus, s'aventurant toujours plus bas mais avec une lenteur calculée. Oui, il comptait bien le rendre fou, le faire mijoter à petit feu parce qu'il voulait s'assurer qu'il n'oublierait pas de si tôt leur première fois. Libérant une de ses mains, il s'occupa alors de rétablir l'équilibre niveau vêtement. Après tout, il n'allait pas resté le seul en sous-vêtements pendant des plombes et puis c'était un acte de compassion, vu que Jon lui se sentait de plus en plus à l'étroit dans son pantalon, le pauvre...

Sans doute que ce qu'il venait de lui dire aurait du lui mettre la puce à l'oreille mais peut-on vraiment lui en vouloir d'avoir l'esprit totalement ailleurs à ce moment là ? Non, bien sûr que non, ça serait particulièrement hypocrite sans ça. Car s'il avait la répartie facile et savait manier les mots en temps normal, Declan savait aussi se servir de sa bouche pour un tout autre emploi, comme il le montrait à l'irlandais en lui laissant un beau suçon dans le cou, histoire de marquer son territoire -oui, n'ayons pas peur de dire ce qui est après tout-. Et même s'il se doutait qu'il voulait faire la moue pour lui donner le change, il ne pouvait résister à son regard, ce qui lui valut cette petite remarque du brun qui le traitait -affectueusement bien sûr- de sale gosse. Ce qu'il était dans le fond, ne nous le cachons pas. Ce qu'il confirma d'ailleurs ensuite en mettant son plan à exécution en allongeant le brun sur son canapé d'un seul mouvement, pour justement le prendre par surprise.

Clairement, il avait l'avantage total sur lui à présent mais ça n'était pas comme si de toute manière le brun comptait se faire la malle dans un moment pareil, pas vrai ? Mais bien trop fier de son coup, il ne put s'empêcher d'afficher ce sourire de vainqueur qui fait visiblement frissonner le brun sous lui. Il voulait pouvoir lire dans ses pensées ? Non, mauvaise idée, où passerait l'élément de surprise, le challenge de surprendre encore et toujours par la suite ? En tout cas lui avait mieux à faire que de se poser de pareilles questions puisqu'il comptait bien utiliser à nouveau sa bouche afin de "torturer" l'irlandais en explorant son torse à sa guise. C'est vrai que c'était difficile de se retrouver à la place du brun, même si subir ce genre de traitement était loin d'être si déplaisant en vérité. Inutile de prétendre le contraire de toute façon, puisqu'il était plus que temps qu'il quitte à son tour son pantalon, de ce que Declan pouvait en juger depuis sa position. Mais pour sûr, si Jon s'était mis à chanter l'air qu'il avait en tête, il se serait sûrement retrouvé à avoir un fou-rire ce qui couperait court à ce qu'ils faisaient. Ça serait quand même bien bête de gâcher un tel moment pour ça, pas vrai ? Surtout quand on sait depuis combien de temps ils ont du l'attendre ce moment là...

Le brun se considérait comme étant à plaindre ? Peut-être bien puisqu'il ne pouvait pas faire grand chose pour le moment c'est vrai puisque le blond s'occupait de son cas, étant c'est vrai un peu égoïste pour la peine mais bon, il en faisait aussi profiter Jon malgré tout alors on pouvait le lui pardonner. Il arrivait au niveau de son nombril quand le brun reprit la parole, le forçant à relever la tête vers lui. « J'vais essayer d'm'en rappeler mais je promets rien. » lui répondit-il en souriant, sachant pertinemment que derrière cette phrase se cachait un tout autre message mais qu'il ne pouvait lui dire qu'il appréciait grandement, au nom de sa fierté -surtout que celle-ci diminuerait encore dans les minutes à venir-. Du coup, il revient l'embrasser, mettant temporairement fin à la torture mais ça n'est qu'un répit de courte durée puisqu'il glisse à nouveau ses mains vers son fessier à présent. « Du coup, j'arrête ou je continue ? » demanda-t-il en laissant ses mots venir se perdre dans le creux de son oreille, tandis qu'il resserre son étreinte sur son postérieur pour le faire bien rééfléchir à sa réponse.