"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici haunted. (robin) 2979874845 haunted. (robin) 1973890357
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haunted. (robin)

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() message posté Dim 16 Aoû 2015 - 23:16 par Invité
—  We do our very best, but sometimes it’s just not good enough. We buckle our seatbelts, we wear a helmet, we stick to the lighted paths, we try to be safe. We try so hard to protect ourselves, but it doesn’t make a damn bit of difference. Cause when the bad things come, they come out of nowhere. The bad things come suddenly, with no warning. But we forget that sometimes that’s how the good things come too.  — ▹▸ « Il y a des trucs bizarres que je dois savoir sur lui pour que ne tu veuilles pas m'en parler. Tu sais que j'aime paaas ne pas savoir. » Un nouveau colocataire allait arriver en fin d'après-midi. Phoebe avait questionné Danny afin s'en savoir plus, mais cette dernière avait été avare en détails. Elle sait juste qu'il s'agit d'un garçon et qu'elle est proche de lui. La blonde comprend automatiquement qu'il doit être génial puisque Danny l'est et surtout, elle ne peut que s'entendre avec lui. Elles sont déjà quatre dans l'appartement, quatre filles, une présence masculine ne sera pas de trop. Elle le plaignait un peu dans un sens, mais dans un autre, elle sait d'avance qu'il ne s’ennuiera pas. Phoebe est bien contente d'avoir trouvé Maggie et Danny, sans elles, elle ne sait pas où elle serait actuellement. Elle cumule plusieurs jobs pour pouvoir assez d'argent et payer sa part du loyer, ainsi que les frais annexes, mais elle se s'en sortirait pas si elle était toute seule. Phoebe a toujours été habituée à un certain confort. Elle n'avait jamais connu la pauvreté avant que V. ne décède. La blonde donnerait tout pour revenir à l'époque où elle voyageait avec son père, de pays en pays, de continents en continents. La vérité est qu'à Londres, Phoebe elle étouffe. Elle ne supporte pas d'être bridée ainsi, de ne pas avoir le choix de rester ou de partir comme bon lui semble. Alors quand elle étouffe, elle se souvient que ses meilleures amies sont là pour la soutenir et qu'un jour avec Danny, elles partiront. Ensemble, elles feront le tour du monde. Elle se raccroche sur cet espoir et c'est ce qui l'évite actuellement de reculer. Phoebe garde toujours ses manières de princesses, elle aime bien qu'on la serve et qu'on s'occupe d'elle, mais on lui fait souvent comprendre qu'elle ne vit pas dans un royaume. Alors oui, rejoindre cette colocation est la meilleure idée qu'elle n'ait jamais eu. « Tu es trop curieuse. » « Et toi sadique. » Danny acquiesce appréciant d'avoir ce rôle de méchante reine. Elle lui tire la langue quand à sa réplique et elles se quittent. Phoebe va rejoindre le fast food pour le service de l'après-midi. Comme toujours, elle traîne de pieds et c'est Danny qui l'a pousse vers la sortie. Elle traverse la ville en métro, en bus et la jeune femme rêve d'un jour acquérir une voiture afin d'avoir son indépendance. Elle a horreur de l'odeur du métro et de la proximité qu'elle a avec les personnes qui l'entourent. Phoebe presse le pas jusqu'à l'entrée du fast food, elle a quinze minutes de retard à cause d'un accident qui a eu lieu en plein centre-ville. Elle sait que ces cinq minutes seront décomptés de sa paie ce qui la blase et l'agace au plus haut point. En franchissant le seuil du lieu de restauration, elle accourt en direction de son manager. « Je suis désolé du retard, il y a eu un accident en plein centre-ville, ils ont bloqué le bus pendant plusieurs minutes, la galère. J'ai dû descendre et courir jusqu'ici pour limiter les dégâts. » Le manager l'écoute, mais elle a l'impression qu'il ne l'a comprend pas. Il prend un air interrogateur et Phoebe se demande si elle n'a pas un morceau de salade de coincé entre les dents. « On est lundi Phoebe. » « Qu-quoi ? » « Le lundi, tu ne travailles pas. Tu as oublié ? » Elle pensait qu'il était mardi. Elle atterrit, elle est dégoûtée pour une fois qu'elle fait des efforts pour réduire son temps de retard. En plus, elle aurait pu rester avec Danny et continuer de  l'embêter. « Non du tout. Je vous dis à demain alors. » dit-elle d'un air détachée. Elle repart honteuse limite en se cachant. Bon ok, elle a sans doute exagérée au niveau de l'histoire, elle n'a pas couru, mais elle a marché super vite. Du coup, elle est en sueur et lessivée avec aucune motivation pour réaliser quelque chose de productif. Phoebe fait un tour en ville pour se faire du mal, elle regarde à travers les vitrines toutes les choses qu'elle ne peut pas s'offrir. Vaincre le mal par le mal, si seulement on pouvait la repérer au théâtre lors d'une de ses représentations. Phoebe aimerait vivre de ce qu'elle aime faire le plus, jouer la comédie. Elle repart en direction de l'appartement sans n'avoir rien dépensé bien que ça la démangeait. C'est le premier mois où elle n'a pas de découvert. On pourrait fêter ça au champagne tellement c'est historique. Elle économise même pour s'offrir un petit séjour en Égypte. Un endroit qu'elle a pointé au hasard sur une mappemonde. En arrivant à l'appartement Phoebe s'imagine aller une prendre une bonne douche, ensuite aller directement s'affaler sur le canapé et ne rien faire jusqu'à ce que le nouveau colocataire arrive. Un programme qui lui semble parfait. Ce qu'elle n'avait pas imaginé, c'est que ce dernier arriverait plus tôt que prévu. « Daaannny, je suis de retour. En fait j'ai oublié, mais je ne travaille pas le lun- » dit-elle en hurlant, sauf qu'elle tombe nez à nez avec un garçon qu'elle a déjà vu auparavant. Phoebe est coupée dans son élan et son cœur fait un bon, il loupe un battement. Elle a un moment de flottement, elle essaie de savoir où est-ce qu'elle l'a déjà vu. Décidément ce n'est pas sa journée, elle aurait préféré être un peu mieux coiffée pour l'accueillir. Elle essaie discrètement de bien remettre en place son chignon et surtout elle transforme son sourire confus en un jolie sourire. Pendant plusieurs secondes, elle ne dit rien. Comme si elle était devenue muette. Il faut qu'elle dise quelque chose, n'importe quoi. « Nouveau colocataire. » hein ? « Je suppose que vous êtes le nouveau colocataire. » Docteur Lawford. Le nom de ce garçon lui revient à l'esprit tel un boomerang. Elle lui a fait du charme le mois dernier à l'hôpital parce qu'elle n'avait pas de couverture sociale et évidemment il fallait qu'elle règle plus de la moitié du montant total relatif à sa blessure. N'ayant pas la somme réclamée sur son compte, elle tenta une entourloupe pour se sortir de ce pétrin. Il s'est montré plutôt gentil et surtout il est plutôt mignon. Les yeux de Phoebe pétillent sans qu'elle ne s'en rende compte. Il a cet effet sur elle qui est inexplicable. « Je ne pensais pas que vous arriveriez si tôt. » Elle jette un coup d'oeil à la pendule, il est dix-sept heures. « Oh déjà 17 heures, je n'ai vraiment pas la notion du temps aujourd'hui. » Elle se demande si Danny est toujours dans le coin, elle a l'impression que non. Phoebe allait devoir se charger de l'accueillir si ce n'était pas déjà fait. « Bee. » Quoi ? « C'est Phoebe, je veux dire je suis Phoebe, mais tout le monde m'appelle Bee. » Cesse de parler. Elle s'approche de lui et lui tend sa main, elle ne sait pas quel comportement elle doit adopter. Phoebe n'est plus la patiente, mais il reste le docteur. Peut-être qu'il se souvient de son prénom, elle n'en sait rien, là en tout cas il ne risque pas de l'oublier cette fois-ci.
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Robin T. Lawford
Robin T. Lawford
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haunted. (robin) UepqQtS
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() message posté Jeu 20 Aoû 2015 - 16:50 par Robin T. Lawford


Le dernier carton posé dans le coffre de ma voiture je refermais ce dernier avant de me diriger une dernière fois vers mon immeuble. Le propriétaire m’avait donné rendez-vous dans l’appartement pour faire l’état des lieux et reprendre ses clés. Un étrange sentiment de nostalgie m’envahis alors que je montais les marches pour me rendre au troisième étage. Je n’arrivais pas à croire que cet endroit aller me manquer, pas que je n’avais pas aimé vivre ici, bien au contraire, mais je n’avais jamais été du genre sentimentale et le pincement au cœur que je ressentais en me rendant une dernière fois dans l’appartement que j’avais partagé avec Delilah était si inhabituel que je me demandai si je faisais le bon choix en le quittant. Delilah était retournée vivre en Australie après sa rupture avec Ewan, rupture dont mon ami n’avait plus aucun souvenir depuis son accident. Je laissai échapper un soupir en ouvrant la porte en repensant à l’année particulièrement pourrie que j’avais passé. Elle avait mal commencée et ce dès le premier jour de l’année où j’avais appris de la bouche de mon meilleur ami que la femme que j’aimais été mariée. L’année n’était pas encore fini, mais peut-être que ce déménagement était ce qu’il me fallait pour repartir du bon pied. Un nouvel appartement pour un nouveau départ et sur une note positive cette fois-ci. Du moins je l’espérais. J’en avais marre de voir les catastrophes nous poursuivre mes amis et moi et j’avais besoin d’une touche de nouveauté dans ma vie. Et ça je ne m’en serais probablement jamais rendu-compte si Danny n’avait pas soudainement refait surface à Londres en me proposant d’emménager ensemble après avoir appris que je me retrouvais désormais sans colocataire. L’idée m’avait plu jusqu’à ce qu’elle me parle d’une colocation à plusieurs car je devais bien avouer que ça m’avais fait hésiter un instant, je n’aimais pas vivre seul ce n’était un secret pour personne cependant j’avais peur qu’on marche un peu les uns sur les autres si l’on se trouvait trop nombreux, d’autant plus que j’ignorais tout de mes futurs colocataire, Danny avait refusée de me parler d’eux, préférant “préserver le mystère”. Son refus de m’en dire plus m’avait à la fois amusé et effrayé, Danny n’était pas si mystérieuse d’ordinaire. Suite à mon insistance elle avait fini par me dire quelques jours avant la date prévu pour mon emménagement que j’allais cohabiter exclusivement avec des filles et que c’était la seule chose que j’avais besoin de savoir. Etre le seul mec dans un appartement entouré de filles ? Okay, c’était à la fois le plus beau rêve et le pire cauchemar de n’importe quel homme. J’avais immédiatement pensé qu’au moins j’étais sûr de ne pas m’ennuyer dans mon nouveau chez moi. Le propriétaire avait fini par arriver et après avoir fait le tour de l’appartement il m’avait souhaité bon courage pour la suite et je m’étais mis en route pour Soho. Après avoir trouvé une place pas trop loin de l’immeuble –je ne voulais pas avoir à faire de trop longs trajets avec toutes mes affaires- j’avais fouillé dans mon téléphone à la recherche du message de Danny me donnant le numéro de l’appartement car bien entendu je l’avais déjà oublié. J’aurais perdu moins de temps si je l’avais directement appelé pour le lui demander, mais il était inutile de lui donner une raison de se moquer de mon petit cerveau d’homme incapable de retenir une banale petite information au risque d’en entendre parler durant plusieurs semaines. Le numéro enfin trouvé je sorti de la voiture en emportant quelques cartons et rejoignis l’appartement. Comme promis Danny était là et m’accueilli aussi chaleureusement qu’à son habitude. Une chose était sûr, elle m’avait incroyablement manquée lorsqu’elle était partie de Londres, certes on n’avait pas arrêté de s’harceler l’un l’autre de coups de téléphone et de messages en tout genre, mais c’était tout de même différent que de l’avoir face à moi en chair et en os. Elle m’aida à monter le reste de mes affaires dans ma nouvelle chambre. Il n’y avait visiblement aucune trace de mes autres colocataires à l’horizon et Danny en profita pour me faire une visite guidée des lieux. L’appartement était plutôt sympa, plus grand que celui que j’avais à Shoreditch et il ne faisait aucun doute que j’allais me plaire ici. « Et voilà la cuisine qui sert à.. » « Cuisiner ? » la coupai-je un sourire taquin affiché sur mon visage. « Et accessoirement à manger aussi, gros malin ! » lança-t-elle en grimaçant. La visite terminée elle m’avoua qu’elle devait partir. « Quoi tu m’abandonne déjà ? » demandai-je en affichant un air faussement offusqué. « Oui je dois vraiment y aller, mais t’en fais pas tu ne seras pas tout seul bien longtemps. » Un clin d’œil et elle était partie me laissant seul avec mes cartons. Eh bien quand faut y aller, faut y aller. Je retroussai les manches de mon sweet et porta les derniers cartons laissé dans l’entrée dans ma chambre. J’allais profiter d’être seul pour commencer à ranger mes affaires. Me connaissant si je ne faisais pas ça tout de suite j’allais laisser trainer les choses pendant un moment.

Il restait encore pas mal d’affaires dans les cartons, mais le plus important était déjà rangé lorsque j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Je sorti de ma chambre pour voir si c’était Danny qui était de retour où l’une de mes autres colocataire. « Daaannny, je suis de retour. En fait j'ai oublié, mais je ne travaille pas le lun- » Visiblement c’était la deuxième option qui était la bonne, je venais de tomber nez à nez avec l’une de mes nouvelles coloc’, mais étrangement son visage ne m’était pas inconnu. Je fronçai les sourcils en l’observant, me demandant où j’avais bien pu la croiser. Ce fut son sourire qui me rappela qui elle était. Je croisais énormément de personnes à l’hôpital et il était humainement impossible de toutes me les rappeler, cependant il y avait des cas à part et la jeune femme devant moi en faisait partie. Mademoiselle Lothbrook. Phoebe Lothbrook si mes souvenirs étaient bons. Comment l’oublier. N’ayant pas de couverture sociale elle avait monté un petit stratagème pour tenter de m’attendrir et de lui laisser un délai supplémentaire pour régler ce qu’elle devait. J’avais immédiatement compris où elle venait en venir en me charmant comme ça, mais loin d’être offusqué –comme l’aurait sans doute été certains de mes collègues imbu de leur personne- je l’avais laissé faire, pire je l’avais encouragée. Je n’avais pas l’habitude de jouer à ce genre de petits jeux avec mes patientes mais la jolie blonde avait suscité chez moi un intérêt tout particulier. J’ignorais encore ce qui m’avait poussé à entrer dans son jeu, peut-être était-ce la spontanéité de la jeune femme ou le récit de ses aventures qui m’avaient fait rire plus tôt, toujours est-il que le petit jeu de séduction qui s’était installé entre nous ne m’avait pas déplu. Elle avait un sourire à damner un saint et je m’en rendais compte seulement maintenant alors qu’on restait l’un face à l’autre à se dévisager en silence. « Nouveau colocataire.  Je suppose que vous êtes le nouveau colocataire. » J’acquiesça d’un hochement de tête près à lui répondre, mais elle reprit la parole. Mon regard suivi le sien vers la pendule murale lorsqu’elle affirme qu’il est déjà dix-sept heure.« Bee. »Je reporta mon attention sur elle. « C'est Phoebe, je veux dire je suis Phoebe, mais tout le monde m'appelle Bee. » Un sourire se dessina sur mon visage et j’attrapa la main qu’elle me tendait. Elle ne savait visiblement plus où se mettre et semblait avoir perdu l’assurance qu’elle avait lors de notre première rencontre à l’hôpital, ce qui je devais bien l’avouer m’amusais un peu. « Robin. En général j’évite de tutoyer mes patientes quand elles ont plus de douze ans, mais on va vivre sous le même toit alors ça risque de faire bizarre si on continu de se vouvoyer. » En général j’évite aussi de les draguer, songeai-je un instant, mais inutile de le préciser. Je lâcha sa main sans la quitter des yeux. Je n’avais pas imaginer un seul instant me retrouver sous le même toit qu’une de mes patientes qui plus est alors qu’il s’agissait de la jolie blonde qui m’avait fait abandonner la règle consistant à ne pas flirter avec elles. « Alors Phoebe, Bee... ça fait longtemps que tu vis ici ? Danny n’a rien voulu me dire sur les personnes avec qui j’allais vivre et tu es la première que je rencontre. » Je lui adressa un clin d’œil en continuant de lui sourire.
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