(✰) message posté Mer 1 Juil 2015 - 12:04 par Destiny Tynged
Welcome to the real world. It sucks. You're gonna love it.
Elsa Z. Lannister & Charlie A. Edwards
Vous (Charlie) décidez de partir un peu plus tôt de chez vous ce jour-là afin de pouvoir passer au Starbucks qui, comme tous les matins, sera bondé. Comme vous l'aviez prédit, il y a foule, mais vous tenez à goûter à cette nouvelle recette dont tout le monde parle. C'est gagné, mais maintenant vous êtes en retard. Tout en profitant du délicieux breuvage, vous commencez à courir dans les rues londoniennes afin de garder votre job. Mais en oubliant de regarder à droite avant de traverser vous manquez de vous prendre un vélo au moins aussi pressé que vous. Par chance, vous retenez la jeune demoiselle (Elsa) qui, dans l'action, renverse son café sur votre pantalon. La journée ne débutait déjà pas du bon pieds, mais l'odeur du café ne fait qu'attiser votre mauvaise humeur. Le vélo s'éloigne sans manquer de vous insulter tous les deux, mais la jeune femme n'entend pas, trop occupée à chercher un moyen pour réparer ses bêtises.
Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"
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(✰) message posté Mer 1 Juil 2015 - 15:23 par Invité
WELCOME TO THE REAL WORLD. IT SUCKS.
ELSA & CHARLIE
cheer up! 'cause nothing really matters when you look up into outer space. it's a great big world and there's no need to cry. ✻✻✻ Il allait être totalement en retard. Ça, c’était un fait, et il n’y avait absolument aucun moyen pour que cela change. Sa réunion commençait à 9h, il était 8h50 et il venait à peine de poser un pied dans le Starbuck. Charlie détestait cordialement être en retard, pour la simple raison qu’il détestait que d’autres personnes le soit. Du coup, il évitait de faire cette erreur également, question de principe. Il n’était pas du genre à être « fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Pour lui, le respect restait quelque chose d’essentiel et il le devait à tous ces collaborateurs, mais également aux personnes travaillant pour lui voire même aux inconnus dans la rue. Il avait eu une bonne éducation après tout, et se lever pour une vieille dame dans le métro ou vouvoyer un étranger faisait partit des choses qu’il faisait sans plus y penser, tellement cela était naturel pour lui. Cependant ce matin, il avait vraiment mal commencé la journée, au point où il s’était mis terriblement en retard. Il tenait à avoir ce café avant d’aller travailler, et même si cela allait le mettre encore plus en retard, et bien tant pis. Ils n’auront qu’à commencer sans lui, de toute manière son bras droit lui fera un compte rendu, comme toujours. Cela était sûrement un des avantages à être patron. Il n’avait de comptes à rendre à personnes.
Impatient, il soupira quelque peu en regardant l’heure sur sa montre, qui semblait avancer horriblement vite comparé à la file de clients devant lui. Visiblement, cette nouvelle recette avait attiré encore plus de monde que d’habitude. C’était vraiment ridicule, d’être aussi accro à une boisson et à une franchise, au point de se mettre en retard pour le travail – car il était certain qu’il n’était pas le seul dans cette situation à en juger par les attachés case devant lui. Finalement, après avoir attendu dix minutes – il était donc officiellement en retard – il eut enfin le précieux café dans ses mains et il s’échappa de la boutique étouffante, goûtant avec plaisir à cette nouvelle mixture. Il apprécia particulièrement la pointe de cannelle qu’il sentit rester sur sa langue, et malgré la brûlure qu’il ressentit également suite à sa gorgée, il s’empressa d’en prendre une autre. Il envoya rapidement un texto à Matthew, son bras-droit, pour lui dire qu’il serait sûrement là dans une quinzaine de minutes si tout se passait bien. Il aurait pu lui prendre un café également, en y repensant. Tant pis. Il n’allait pas se mettre plus en retard qu’il ne l’était déjà. Surtout qu’il avait garé sa voiture un peu plus loin, dans la mesure où trouver une place à Londres restait mission impossible la plupart du temps. Il avait eu de la chance de n’avoir que cinq minutes de marche à faire. Parfois, cela montait à quinze minutes. Comme le lui répétait sa mère, il aurait bien plus vite fait de prendre le métro, mais Charlie aimait les voitures, et il ne comptait pas manquer une occasion de sortir son bébé.
Et puis dans la prochaine rue, c’est le drame. Occupé avec son téléphone, Charlie évite de justesse le vélo qui arrive comme une fusée sur sa droite et, réflexe héroïque, retient également une jeune femme à ses côtés. La soudaine chaleur au niveau de ses jambes lui fait immédiatement baisser les yeux à cet endroit, et il ne peut s’empêcher de pousser un juron bien senti. « Putain de merde. C’est vraiment pas ma journée à moi. » Déjà que juste après s’être levé, il s’était à moitié disputé avec Linaëlle pour il ne savait même plus quelle raison – comme quoi c’était vraiment futile – mais en plus il s’était mis en retard en ne trouvant plus sa cravate fétiche, avant de perdre encore plus de temps pour prendre son café avant de finalement, se faire asperger de la même substance par une inconnue qu’il avait gentiment sauvé. Karma pourri. Charlie leva des yeux furibonds vers le ciel, comme si Dieu était la cause de tous ses malheurs, avant de regarder la blonde qui tentait visiblement de trouver une solution au problème qu’elle venait de causer. « Vous ne pouvez pas faire un peu attention ? Déjà que j’étais en retard, maintenant je vais carrément arriver avec un pantalon sale. Ça m’apprendra à venir en aide à des inconnus. » Charlie était en général du genre aimable, et il regretta ses paroles au moment où elles quittèrent sa bouche. Il poussa un petit soupir, tentant de se calmer. De toute façon, sa matinée était foutue, être désagréable n’allait pas arranger les choses. « Désolé, je ne voulais pas être agressif. Mais je crois que là, c’est vraiment le pompon. »
(✰) message posté Sam 17 Oct 2015 - 21:28 par Invité
welcome to the real world, it sucks
charlie edwards & elsa lannister
“A freak of nature, stuck in reality. I don't fit the picture, I'm not what you want me to be. Sorry” ✻✻✻ L'esprit d'Elsa était drôlement pris en ce moment. Tout un tas de choses lui passaient par la tête à longueur de temps. Il n'existait pas une seconde sans qu'elle ne pense à Asher, à Eleanore, à son frère, ses parents, et même Tyler de temps en temps. Même si ce dernier était parti de sa vie depuis bien longtemps maintenant, il avait été si important pour elle qu'elle ne parvenait pas à le gommer entièrement de ses pensées. Il était et resterait toujours là, quelque part dans un tiroir, lui prenant une petite partie de l'amour qu'elle pourrait donner. Cette portion avait largement diminué depuis toutes ces années, elle ne s'en plaignait donc pas. Elle avait aimé quelqu'un à la folie, et maintenant qu'il n'était plus de ce monde, elle pouvait se permettre d'aimer d'autres personnes tout aussi fort. C'est la place qu'Asher et Eléanore avaient pris dans son cœur et son esprit. Ses sentiments étaient loin d'être définis précisément, mais elle savait qu'ils étaient très importants. Elle ne souhaitait cependant pas se prendre la tête, décidant de profiter de l'instant. C'était plus dur à dire qu'à faire, mais elle s'y attelait avec ferveur. Malheureusement l’exercice était compliqué, et empêchait la jeune femme de faire de vraies nuits longues et reposantes. Elle était fatiguée, chaque matin, d’avoir rêvé pendant 7 heures d’affilées. Ça n’était pas le genre de rêve qui te font rire tellement ils sont absurdes. Non, c’est le genre rêve qui te prends en entier. Ton corps, ton âme. Ils s’emparent de chaque partie libre de ton cerveau pour te faire perdre tes moyens. Elsa se réveillait donc en nages quasi tous les jours, ne se souvenant pas forcément de ce dont elle avait rêvé, mais comprenant parfaitement que son esprit avait été torturé toute la nuit. Elle n’était donc pas reposée. Une partie de son travail s’en faisait ressentir, évidemment, et elle refusait de plus en plus de show privés, faisait perdre de l’argent à son patron, mais surtout à elle-même. Et plus le temps passait, plus elle s’en rendait compte. Mais elle se rendait aussi compte du fait que toutes ces histoires ne la rendaient pas forcément malheureuse. Après tout, à part les nuits agitées, elle avait toujours l’esprit occupé. Aucune chance de s’ennuyer !
En tous cas, ce matin-là, elle avait toujours énormément de mal à se réveiller. Elle avait pris un peu de temps le matin pour s’habiller rapidement, mais elle souhaitait prendre un café à l’extérieur. Il ne faisait pas si chaud que ça, et elle avait envie de sentir l’air frai sur son visage. Cela la réveillerait certainement. Elle avait donc pris la direction du Starbucks où elle arriva juste avant le gros rush. Et alors qu’elle prenait tranquillement le prochain carrefour, elle n’eut pas le temps de comprendre qu’elle se retrouvait propulsée par terre, rattrapée de justesse par quelqu’un. Son café lui échappa des mains, atterrissant sur les jambes de son sauveur. Un vélo venait tout juste de lui couper la route, les insultant tous les deux en s’éloignant. Elsa tenta immédiatement de trouver un mouchoir afin d’essuyer le surplus de café avant qu’il n’imprègne les fibres du tissus. C’est alors qu’elle se fit violemment insulter. Le jeune homme l’accusait de ne pas faire attention. Prenant immédiatement la mouche, Elsa fronça les sourcils. « Vous êtes pas mal gonflé ! C’est pas moi qui avais le regard rivé sur mon téléphone au lieu de regarder où je vais !! » Elle avait arrêté le nettoyage. Si monsieur n’était pas de bonne humeur, elle n’avait aucune raison de le subir. Elle commençait alors à s’éloigner alors que le jeune homme exprimait quelques excuses. Elsa, pas rancunière pour un sou revint sur ses pas. Elle essuya encore quelques surplus avant de s’adresser directement au jeune homme. « Bon, écoutez, je n’habite pas très loin, si vous le voulez bien, je vous propose de venir chercher un autre pantalon que l’on peut emprunter à mon colocataire. Vous faites à peu près la même taille, ça devrait le faire ! Et en attendant, je nettoierai ma bêtise sur le votre ! »