"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (blake) welcome to the real world. it sucks, you're gonna love it. 2979874845 (blake) welcome to the real world. it sucks, you're gonna love it. 1973890357
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(blake) welcome to the real world. it sucks, you're gonna love it.

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Anonymous
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() message posté Ven 13 Fév 2015 - 3:21 par Invité


welcome to the real world;
it sucks, you're gonna love it.

blake powell & salomea cahill-peters.
∗ ∗ ∗

La journée était longue et interminable aux yeux de Salomea qui avait l'impression d'être à la boutique de fleurs depuis une éternité. En réalité, cela fait seulement trois petites heures que Salomea avait ouvert la boutique comme elle avait l'habitude de le faire depuis la dernière année lorsque la personne qui s'en occupait habituellement avait démissionné. Salomea ne se plaignait pas comme cela lui permettait de composer des compositions au piano l'après-midi lorsqu'elle sentait l'inspiration venir. Seulement, le plus long était de devoir rester à l'intérieur de la boutique à attendre que des gens viennent pour commander un bouquet de fleurs pour telle ou telle personne. La jeune femme devait s'occuper durant ce temps-là alors elle époussetait les étagères, replaçait celles-ci et elle terminait avec le nettoyage des fleurs où Salomea jetait toutes les fleurs fanées. Les heures du matin étaient toujours les plus longues et les plus ennuyeuses et la journée d'aujourd'hui n'échappait pas à la règle.
Puis, lorsqu'elle termina le nettoyage, Salomea retourna derrière le comptoir où elle commença à pianoter sur ce dernier. Un coup d’œil à l'horloge puis un premier soupir. Du plus profond de son être, Salomea espérait qu'une personne pénétrerait à l'intérieur de la boutique pour l'occuper un peu. Après tout, c'était le mois de l'amour. Le mois de février était toujours plus occupé qu'à l'habitude, les hommes avaient tous une raison précise pour acheter des fleurs à la personne qu'ils aimaient. Seulement, voilà, aujourd'hui semblait ne pas être la journée. Enfin, jusqu'à ce que Salomea entende le carillon de la porte jouer dans la boutique où elle planta son regard sur l'homme dans la cinquantaine qui regardait autour de lui, perdu. « Bonjour, est-ce que je peux vous aider ? » prononça-t-elle d'une voix probablement trop enjouée, mais elle était heureuse qu'une personne soit à l'intérieur du magasin. Cette personne sauvait littéralement Salomea de son ennui mortel alors il était certain qu'elle soit heureuse de voir un client. Puis, c'était un atout dans le métier où elle côtoyait la clientèle. « Oui, je suis venu acheter un bouquet pour ma femme. Mariés depuis vingt-cinq ans. » Salomea lui dit de la suivre tout en gardant son sourire. Elle aimait entendre les raisons qui poussaient les personnes a acheté des fleurs, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, elle n'était pas dans l'humeur d'entendre les raisons alors elle préférait afficher un sourire sur le visage pendant que l'homme lui racontait le pourquoi il venait acheter des fleurs. C'était romantique, mais les fleurs pour la Saint-Valentin était out, c'était cliché. Tout le monde achetait des fleurs pour ceux qu'ils aimaient, plus personne ne fessait les choses en grand. Le romantisme en avait pris un sacré coup lors des dernières décennies. « Voilà. Merci et bonne journée. » Elle remit le bouquet de fleurs emballé à l'homme et le regarda quitter la boutique. Puis, le calme revint et Salomea recommença à pianoter des doigts sur la surface de bois du comptoir.

∗ ∗ ∗

« Bye, Rose. À demain. » Elle salua sa collègue d'un geste de main pour ensuite quitter l'établissement. À l'extérieur, Salomea respira un grand coup et expira. Il était trois heures et pour une raison quelconque Salomea rêvait d'un thé au citron. Elle avait l'impression que ce dernier appelait son prénom depuis qu'elle avait quittée son appartement ce matin. C'était pour cette raison que la jeune femme se dirigea immédiatement vers Hammersmith pour se rendre jusque chez elle. Heureusement, le centre de Londres n'était pas trop loin du quartier où elle vivait. Une petite marche d'une vingtaine de minutes devrait suffire, enfin elle l'espérait puisque Salomea préférait prendre son vélo pour se rendre jusqu'au boulot. Le trajet était moins long et cela lui permettait de se garder en forme comme elle boycottait depuis toujours les salles de sports. Quelques temps plus tard. Salomea introduisit la clé de son appartement dans la serrure et elle déverrouilla celle-ci pour ensuite pénétrer à l'intérieur de l'appartement. « Blake ? » cria-t-elle assez fort pour que les voisins d'en-haut et d'en-bas puisse l'entendre, mais c'était plus un moyen pour Salomea pour savoir si son colocataire était présent. Elle entendit quelques secondes, mais aucune réponse alors elle eut un petit sourire. Un moment de solitude pour Salomea lui faisait toujours plaisir. Dans ces moments-là, elle se concentrait davantage sur ses compositions sauf que pour le moment Salomea devait absolument se préparer une tasse de thé au citron. Elle en avait besoin comme d'un addict avait besoin de sa ligne de coke ou comme un alcoolique avait besoin de son alcool. Lorsqu'elle fut enfin débarrassée de tout son équipement contre l'hiver, Salomea se dirigea la direction de la cuisine pour mettre de l'eau dans une bouilloire et placer celle-ci sur un rond du poêle. Un instant plus tard, un cri strident sortait de sa bouche alors qu'elle prenait la direction du coin le plus reculé de la cuisine. « Blake, pourquoi t'es jamais là quand ta colocataire a besoin de toi. » prononça-t-elle davantage pour elle-même.
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() message posté Mar 24 Fév 2015 - 3:54 par Invité
Arachnophobie,  ex et emmerdes.  
Salomea D. Cahill-Peters




Après tout, croiser son ex dans la rue qui vit dans la même ville que vous n’est pas la chose la plus improbable qui soit, et que ce soit à l’approche de la saint-valentin n’est pas non plus un signe du destin, mais juste une coïncidence,  pourtant, à présent assis dans le taxi noir Londonien, Blake observait les rues de la capitale défiler devant ses yeux avec une certaine perplexité. Bien que, à bien y penser, ce n’était pas tant cette rencontre qui le mettait dans un état de réflexion, mais plutôt les fantômes d’un passé qu’il essayait, depuis, un an, vainement d’effacer.  

**Quelques heures avant**

Son costume Hugo Boss impeccable, et sa coupe de cheveux légèrement en bataille. Un long manteau gris, et une allure sérieuse.  De la nourriture chinoise dans une main, son smartphone connecté au monde dans l’autre, le jeune homme d’affaire Anglais marchait dans la rue, légèrement pressé, mais surtout affamé.  Comme d’habitude, son père l’avait croulé sous le travail, et entre les rendez-vous d’affaires en matinée, et les dossiers qu’il devait à présent boucler pour le soir,  il n’avait à peine le temps de se nourrir. Encore heureux qu’un chinois avait élu domicile près de ses bureaux, sinon, il aurait dû manger des vieux rouleaux de printemps industriels, ou tester le thaïlandais à bas prix du coin, et tout ça pour quoi ? Pour se choper une intoxication alimentaire. Foutue addiction à la bouffe asiatique.  
Dépassant touristes, travailleurs et étudiants, Blake n’était plus qu’à deux minutes de son lieu de travail (communément appelé prison, par sa petite sœur), quand une brunette cassa son talon juste à côté de lui, la faisait chuter, bousculant le fils Powell, qui, bien évidemment, comme un preux chevalier, lui glissa une main dans le bas de ses reins, la retenant alors qu’un choc évident devait se lire sur ses traits.

« Vous allez bien ? » Demande Blake, baissant sa tête pour tenter d’apercevoir la jeune femme qu’il tenait entre ses bras.
« Oui oui, merci, c’est mon talon… B.. Blake ? » Hoqueta elle.

Et alors qu’elle relevait son regard vers lui, le brun se décomposa, reconnaissant sans difficulté le timbre de voix, pourtant si banal, de Scarlett, mais aussi ses traits, eux, si particuliers. Une étrange douleur lui tiraillant la poitrine, il fut momentanément dénué de parole, plongeant simplement son regard dans celui de la fille. Lui qui était pourtant un maniaque du contrôle, et le roi de l’impassibilité, faisait actuellement pâle figure face à elle.  Retirant soudainement sa main de son buste comme si il c’était brulé à ce simple contact, il s’éloigna d’un petit pas, laissant une distance respectable entre eux deux. Putain. Il n’allait pas rester planter comme un con, il fallait qu’il bouge.  Il s’humecta les lèvres,  s’éclaircissant la voix.

« Toujours aussi maladroite, à ce que je vois… » Tendu, il avait un léger sourire crispé aux lèvres, alors qu’il glissait son pouce entre ses lèvres pour le mordre en un tic nerveux.
« Et toi, toujours le même tic, à ce que je vois… » Silence gêné, trois, deux, un.  « Sinon,  comment ç… »
« Désolé, je dois y aller, j’ai du boulot. Salut, Scarlett. »  La coupant en pleine phrase, il fuyait instinctivement son regard, faisant mine de regarder le Big Ben au loin. « Porte-toi bien… »

Et il la quitta alors, la laissant seule derrière lui sur le trottoir, empêchant sa conscience de remuer certains souvenirs… Certains remords qui lui rongeaient la peau, et le cerveau. Mais c’était trop tard, le mal était déjà fait, et à peine avait-il fait un pas dans les locaux, que sa mémoire lui envoyait déjà certaines images à la figure.

**

Introduisant la clé de l’appartement dans la serrure dorée de la porte, Blake avait plusieurs dossiers dans les bras, lui faisant au passage lâcher un soupire à l’idée qu’il n’avait même pas finit de remplir la moitié. Et à qui la faute ? Surement à cette foutue brunette qui avait décidée de casser son talon juste à côté de lui… Certaines idées qu’ils c’étaient faites pendant le trajet n’étaient pas totalement infondées… On aurait carrément dit qu’elle l’avait fait exprès…  Poussant la porte avec frustration et énervement, il balança ses clés dans un pot sur un meuble, accrochant sa veste au porte-manteau alors que l’ambiance de l’appartement était étrangement calme. Tendant l’oreille, il fit quelques pas dans le salon.

« Salomea ? »

Aucune réponse.
Peu importe. Après tout, leur colocation n’était pas des plus normal, surtout quand on voyait les deux personnages, donc qu’elle soit ici ou dehors, ne l’importait que très peu au final. Voir pas du tout.  Son ventre demandant alors sa dose de glucose pour la journée, il appuya sur l’interrupteur, illuminant un peu plus la pièce à vivre, pour la rendre, justement, comme son nom l’indique, vivante, bien que les quelques rayons du soleil restant se jetaient contre les murs, rendant la pièce légèrement orangée. Allant ouvrir les placards de la cuisine, il arrêta tout mouvement pour la deuxième fois de la journée. Mais cette fois si, non à cause de son ex, mais à cause de sa colocataire, endormie à même le sol, dans un coin de la cuisine. Et il avait beau être d’une humeur particulièrement exécrable, un petit sourire se créa sur ses lèvres, alors qu’il approchait à petits pas vers le corps de la fille. S’agenouillant, il arqua un sourcil, tout en observant ses traits endormis… S’il avait été un bon colocataire, il l’aurait très certainement pris dans ses bras, et mis au lit… Mais, la bonne action d’une jour ne lui ayant provoqué que des soucis, il se contenta de poser une main sur son épaule… Et de la secouer comme un prunier.

« Salomea… Tu es au courant que tu dors dans la cuisine ? Salomea ? Tu m’entends ? Tu as une araignée entrain de grimper sur ton visage… »







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() message posté Jeu 12 Mar 2015 - 23:38 par Invité


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∗ ∗ ∗

Elle avait l'air vraiment ridicule à crier le prénom de Blake alors qu'elle savait pertinemment qu'il n'était pas là. Qu'il était quelque part à Londres et qu'elle était le moindre de ces problèmes. Et maintenant, elle était là dans un coin de la cuisine à éviter la bestiole qu'elle détestait le plus au monde. L'araignée. Tout ce qu'elle était en mesure de faire était de supplier pour qu'un miracle se produise, que l'araignée décide de mourir toute seule ou alors qu'elle disparaisse tout simplement parce que Salomea était incapable de tuer cette erreur de la nature. À ses yeux, c'était tout simplement impossible. Malgré la haine viscérale qu'elle ressentait à l'égard de ces prédateurs, Salomea était incapable d'en tuer une sans crier à l'aide. Elle-même se trouvait pathétique d'être autant effrayé par une bestiole qui était plus petite que sa main. Seulement, elle n'y pouvait rien. Bref, Salomea soupira en restant dans son coin et gardant son regard sur cette petite bestiole qui, en ce moment, ne bougeait pas d'un poil. Certes, elle aurait pu courir jusqu'à sa chambre, mais elle était incapable de détourner le regard de l'endroit où se situait l'araignée. Merde était probablement le mot qui lui venait le plus en tête à cet instant. Puis, elle se trouvait également ridicule, mais ce n'était qu'un détail. Intérieurement, elle commença prier l'arrivé de son colocataire, Blake, mais elle n'était pas stupide non plus. Elle savait que parfois, il ne rentrait que très tard lorsqu'elle dormait à poings fermés. Avec un long soupir, elle se laissa tomber sur le sol tout en gardant, le plus possible, le contact avec la bestiole. Elle en avait marre, elle rêvait toujours de son thé au citron et elle pouvait entendre la bouilloire siffler. Signe que son eau était assez chaude, mais Salomea laissa tomber l'idée de se préparer un thé au citron. Les tasses étaient dans une zone qu'elle n'approchait plus. Avec un autre soupir, elle tenta d'éteindre le rond sans trop quitter l'araignée du regard, mais c'était tout simplement impossible. Alors, elle décida de faire un choix et elle va fermer le rond du la cuisinière. Lorsqu'elle reporta son regard vers le sol où était situé sa pire ennemie, celle-ci était toujours là. La salope ! pensa Salomea en grognant contre elle. C'était une vraie garce. « Je t'emmerde. J'ai même pas peur de toi. » Dit-elle, mais c'était faux et l'araignée sembla comprendre les mots qu'elle venait de proposer puisqu'elle fit un mouvement. Un cri de peur s'échappa de la bouche de Salomea. « Ok, ok, c'est faux, j'ai peur. » Elle se rendait comme la mauviette qu'elle était. Pathétique. Tellement pathétique qu'elle n'arrivait pas à y croire elle-même. À ce moment-là, elle voulait dormir. Dans son lit de préférence et Salomea sentait le sommeil appuyer de plus en plus sur ses épaules. Pensant qu'elle gérait, elle ferma les yeux, certaine qu'elle était dans la capacité de les rouvrir bientôt, mais elle se trompait. Elle s'endormit à même le sol de la cuisine. Pathétique, encore une fois. « Salomea… Tu es au courant que tu dors dans la cuisine ? Salomea ? Tu m’entends ? Tu as une araignée entrain de grimper sur ton visage… » Elle se sentait secouer et elle entendait cette voix qui lui semblait lointaine. Enfin, jusqu'à ce que son cerveau analyse ce que disait cette voix. Comme premier réflexe, Salomea sursaute en criant et elle poussa tout sur son chemin. Ses mains essuyait son visage dans l'espoir de faire partir cette araignée. « Retire-là moi. » Cria-t-elle en regardant Blake. Et elle s'arrêta. Il se foutait de sa gueule.. Comme toujours, quoi. « Ce que tu peux être con parfois, Blake. » Elle le repoussa pour ensuite se relever. « Je t'emmerde du plus profond de mon être. Je veux que tu le saches. » Continua-t-elle en reprenant son souffle.
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