(✰) message posté Sam 27 Déc 2014 - 13:48 par Invité
« Je reviens tout à l'heure et en un seul morceau, je l'espère » Lançais-je à mon père en quittant la maison vers quatorze heures. Cela fait deux jours que je suis de retour à Londres et que je cache ce retour à mon frère. Il m'a envoyé quelques textos avec iMessage et j'y ai répondu avec le supposé décalage horaire qui est sensé nous séparer. Je pense qu'il va être vexé quand il va apprendre que je suis là depuis quarante huit heures et que j'ai tout fais pour l'éviter, jusqu'à me planquer dans ma chambre quand il venait pour déposer Noam à mes parents. J'avais besoin d'un peu de temps pour moi et de vraies retrouvailles pour faire face à tout ce qui va nous tomber dessus sous peu. Je connais mon frère, il va péter un cable. Parce que je suis encore une gamine pour lui et que je vais avoir un bébé... Je déglutis. Même moi je le pense... Mais c'est trop tard pour arrêter la grossesse. Et il est hors de question que je contacte Oliver pour lui dire. Je préviendrais peut être Pia si je la croise mais j'en doute... Elle aime tellement son jumeau qu'il est bien possible qu'elle soit à New York avec lui et que je ne l'ai pas vu. Je ne connais pas sa famille, ni ses amis... Aucun risque pour qu'il apprenne ma grossesse. Je déglutis à nouveau. Jamais je n'aurais imaginé ça de ma vie. Mère à vingt ans, c'est pas pour moi, ça l'a jamais été... et quand je pense qu'on s'est protégé … Mais c'était définitivement pas assez. Je m'enfonce dans la bouche de métro et ressort après un petit moment. J'ai pensé à des centaines de façons d'annoncer à mon frangin que d'ici le mois de mai, il sera tonton et que Noam aura un cousin ou une cousine. Je me souviens vaguement d'où habite Roméo et je tente de me repérer dans les rues. Ma vue commence à se brouiller quand j'arrive devant l'appartement du jeune Davenport. Je ne l'ai pas prévenu non plus de mon retour et c'est pas plus mal parce qu'Elias l'aurait tué de lui avoir caché ça... J'aurais pu le mettre dans la confidence mais je préfère lui éviter des ennuis... Il a pas besoin de s'en prendre plein la gueule à cause de moi. Déjà que j'imagine la scène quand je vais dire à Elias qu'Oliver est le père et que Roméo va défendre son pote... Ca risque d'être assez... folklorique. J'attends quelques secondes devant la porte d'entrée de l'immeuble. Peut être qu'ils ne sont pas là... Pourtant maman m'a juré qu'ils seraient à Shoreditch. On sait jamais, ils sont peut être sortis promener Noam parce qu'il ne fait pas encore trop froid pour un vingt décembre. Je soupire et regarde mon téléphone pour voir si je n'ai pas un message, un mail, un appel qui pourrait me sortir de ce merdier dans lequel je me suis mise toute seule, comme une grande. Mais je n'ai rien, sauf un selfie d'Elias, Noam et un sapin de Noël avec pour message ''Bientôt noël avec tata !'' S'ils savaient... enfin, Noam n'y verra que du feu, il est trop petit pour comprendre tout ce qui va se passer. Je sors la peluche que je lui ai pris à l'aéroport de New York. Une statue de la liberté toute douce pour qu'il ait un petit 'remember' de là où il vient. Je cherche le nom de Roméo sur les sonnettes lorsqu'une vieille dame pousse la porte pour sortir. Je manque de me manger la porte vitrée en plein visage. Elle ne m'a pas vu et je ne l'ai pas vu non plus. Je la salue et me faufile dans l'immeuble pour aller jusqu'à la porte de Roméo. J'espère qu'il est là, qu'il va faire tampon entre mon frère et moi. S'il n'est pas là, je pourrais toujours reporter l'annonce de ma grossesse... Oui je pourrais. Non, on a l'impression que j'ai la misère du monde sur mes épaules et Elias le verra forcément, il n'est pas idiot, loin de là. Je souffle et frappe à la porte. S'il n'y a personne, je pourrais toujours attendre un peu dehors.. Ou ici. Mais je n'ai pas le temps de dire 'ouf' que j'entends la clé tourner dans la serrure. Je m'efforce de sourire mais c'est difficile. Je ne suis vraiment pas bien... Et on se demande bien pourquoi. La porte s'ouvre et je vois mon frère, Noam dans les bras. « Surprise ! » Lançais-je d'un ton des plus convaincants, pour moi du moins. J'ouvre grand les bras et les enveloppe tous les deux. Qu'est-ce que ça fait du bien. Surtout quand je sens les deux petits bras de Noam s'agripper à mon cou. Il n'a pas oublié sa tata Lyla c'est déjà bien. « Oh vous m'avez manqué vous deux ! » Lançais-je, la voix légèrement tremblotante. J'écrase un lourd baiser sur la joue de mon frère qui semble toujours abasourdi de ce qui est entrain de se passer. En même temps, je suis sensée être de l'autre côté de l'Atlantique... Je desserre l'étreinte qui semble durer depuis une éternité et embrasse Noam sur le front. « Alors, heureux ? » Je souris largement en direction d'Elias tout en donnant sa nouvelle peluche à Noam qui la secoue dans tous les sens. Je glisse mes yeux nerveusement dans l'appartement. Roméo n'est pas là... Espérons qu'il rentre bientôt. Parce que lui aussi il m'a manqué...
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(✰) message posté Mer 7 Jan 2015 - 13:44 par Invité
Je me réveillais avec la nausée et l'envie de me recoucher immédiatement comme chaque jour depuis près de trois semaines. J'étais heureux d'être un homme ou je m’inquiéterais qu'un bébé pointe le bout de son nez ! Mais du coup, je n'avais aucune idée d'ou cela venait... et ce n'était franchement pas la période de l'année ou je rêvais de passer mes journées à l'hôpital à faire des examens, qui attendraient donc 2015 si par malheur ça n'allait pas mieux d'ici là. Trouver Romeo et Noam à la cuisine suffisait à me faire oublier mon mal-être - presque - et je m’efforçais de commencer cette journée de bonne humeur en puisant toutes les forces qu'il me restait. Après le petit-déjeuner et la douche, nous nous étions rapidement mis en route pour le centre commercial, prêts à affronter la foule pour obtenir les derniers cadeaux de noël. C'est dans ces moments là que le fait d'avoir une famille aussi grande devenait un problème. Je n'étais pas radin, ce n'était pas le fait d'acheter les cadeaux qui m'ennuyait mais plutôt de trouver une idée pour autant de personnes, sans que ce soit complètement ringard. N'oublier personne aussi, ce qui était encore plus difficile. Nous touchions à peine l'après-midi que je me sentais déjà épuisé, proposant discrètement à Romeo de rentrer en me plaignant de la foule. Il nous restait quelques jours pour les derniers achats après tout... Et vraiment, Londres à cette période de l'année était un cauchemar. Pas plus que New York, mais soit. De retour à l'appartement, je me sentais soulagé, d'autant quand mon petit ami m'annonçait qu'il ressortait, ayant une course de plus à faire. Je tentais tant bien que mal de ne pas me plaindre et paraître aux mieux en sa présence et ça me demandait beaucoup d'efforts. Seul, je pouvais m'écrouler dans le fauteuil et prier pour que ça passe au plus vite. Mon répit était de courte durée et je soupirais lorsque la sonnette retentissait dans tout l'appart. L'espace d'une seconde, je ne bronchais pas, hésitant à jouer au mort jusqu'à ce que l'invité en question quitte les lieux. En plus Romeo était absent et au fond, je n'étais pas chez moi... même si je créchais ici tous les jours depuis plusieurs semaines. Me relevant lamentablement, j'attrapas Noam dans mes bras en me dirigeant vers la porte. « Qui vient nous ennuyer? Tu veux savoir? » Son rire me redonnait brièvement le sourire alors que j'ouvrais la porte. « Surprise ! » J'observais ma petite soeur ébahi, laissant Noam se charger de son accueil vu qu'il était bien plus réactif que moi pour lui sauter dans les bras. « Oh vous m'avez manqué vous deux ! » Je me contentais d'enrouler mes bras autour d'elle - sans étouffer le petit - lorsqu'elle s'approchait de moi et levais les yeux au ciel. Une bonne nouvelle, merci. « Alors, heureux ? »« Bah... je pensais être tranquille encore un moment... » Je lui tirais la langue et la laissais entrer avant de refermer derrière nous. Noam commençant à peser lourd, je lui laissais pour m'épargner et parce qu'il devait lui avoir manqué mon bonhomme. Même si ce n'était absolument pas le rôle que je leur - ou qu'elles se - donnait, Lyla et Thalia avaient été de petites mamans pour lui depuis sa naissance, ça devait être étrange pour un comme pour l'autre de ne plus se voir tous les jours. Arrivés au salon, ja la prenais à nouveau dans mes bras en écrasant un baiser sur son front comme lorsqu'elle était bien plus jeune. « Tu m'as manqué. » Je souriais en la lachant pour prendre place dans le fauteuil. « Qu'est ce qui te ramènes à Londres? Tu rentres juste pour les fêtes ou définitivement? » Définitivement, je l’espérais. Noam avait besoin d'elle, tout comme moi et les parents. Nous avions choisi de tous suivre à Londres pour ne pas être séparés, ce n'était pas pour que l'un de nous fuit à New York au final. Et pourtant ce n'était pas faute d'y avoir pensé une dizaine de fois avant d'être avec Romeo...
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(✰) message posté Dim 1 Fév 2015 - 18:38 par Invité
J'étais rentrée aussi que j'étais partie quand on y pense. Sur un coup de tête, j'avais pris mon billet d'avion pour quitter Londres et ces souvenirs douloureux pour New-York. Je ne regrettais pas mon choix, loin de là. Et si c'était à refaire, je pense que je le referais sans hésitation. Après tout, je suis un peu impulsive... Face à la porte d'appartement de Roméo, j'ai peur qu'Elias ne soit pas là ou qu'il dorme et ne daigne pas sortir du lit. Je lui ai donné des nouvelles encore très récemment, allant jusqu'à me planquer dans le placard quand il déposait rapidement le petit bout à ma mère. Oui, j'avais encore un peu besoin de temps pour moi, pour me reprendre mentalement et psychologiquement. Apprendre que j'étais enceinte aurait du me rendre joyeuse, heureuse mais ce n'est pas le cas. Je n'ai jamais voulu tomber enceinte, surtout pas si jeune. Et élever mon futur enfant sans père... Je déglutis en y pensant. J'aurais de l'aide, c'est sur... Mais si elle ou il est aussi blond qu'Oliver, qu'est-ce que je vais faire ? Voir le fantôme dans son amour dans les yeux de son enfant... Des fois, je me demande comment Elias y arrive. Mais s'il a pu le faire, je pourrais le faire aussi. Il faut juste que je me mette un peu entre parenthèse niveau carrière. Ce n'est clairement pas en février, enceinte de six mois, que je vais devenir pompier. Mais ce n'est pas grave. Enfin, je crois. Je tente de m'en convaincre depuis de longues heures maintenant. Quand j'ai les deux hommes de ma vie dans les bras, j'ai l'impression que tous mes problèmes se sont évanouis. Mon frère, c'est toute ma vie. Et mon neveu aussi. Je les aime plus que tout ces deux là. Ils sont plus qu'importants pour moi et je m'en suis longtemps voulue de les abandonner comme ça, du jour au lendemain. Surtout d'abandonner Elias, perdu entre une sœur en moins et une relation amoureuse – et sexuelle – plus qu'inattendue pour lui. Je le regarde quelques secondes avant que la petite crotte me saute dessus. Il a l'air fatigué, amaigri et il a clairement le teint blafard ce qui ne lui ressemble pas. Je garde Noam dans mes bras et entre dans l'appartement que je ne connais absolument pas mais alors pas du tout. Je ne suis venue qu'une fois chez Roméo et ne suis jamais entrée. J'ai hâte de retrouver Roméo aussi... Mais un peu moins hâte de lui annoncer la nouvelle. Elias va mal le prendre et Roméo risque de tenter de remonter les bretelles au jeune Calloway... J'ai déjà peur. Mais le câlin du petit me remonte le moral. Chaque chose en son temps et là c'est bisous et câlins party. « Bah... je pensais être tranquille encore un moment... » Je le regarde et lui tire la langue en retour. On est deux gros gamins ensemble et je sais que ça lui fait plaisir que je sois là. En plus pour noël la classe ! Ça lui fera un cadeau de plus à acheter ! Noam a son visage plongé dans ma nuque et je souris. Ça m'avait tellement manqué tout ça... Leur visage, leur affection. Parce que c'est pas la même chose à New-York. Clark est sympa mais loin d'être câlin et doux. Et Leeloo est carrément chiante quand elle s'y met. Je m'entends mieux avec Jack mais elle n'était pas souvent là. Madame vit à mille à l'heure. « Vous aussi vous m'avez manqué » Lançais-je en souriant à mon frère. Je m'assois près de lui et souris à Noam. « Et à toi aussi je t'ai manqué ? » Il sourit encore un peu plus et j'embrasse son front avant de le poser par terre. Il part rapidement chercher ses jouets et je me tourne vers Elias qui vient de me poser une question. « Je pensais venir pour vous faire dépenser un peu plus de fric et repartir mais non... Je suis de retour pour de bon. J'ai quitté New York très rapidement, aussi rapidement que j'ai quitté Londres. En vingt quatre heures, j'avais mon billet et tata m'emmenait à l'aéroport avec Clark » Il était de congé ce jour là alors c'était tant mieux... Enfin, j'étais sûre qu'il aurait demandé à tous ses collègues de l'emmener me dire au revoir et de partir sur le terrain en cas de besoin. « Ca va Elias ? T'as l'air tout pâlot... » On est soudé, uni dans la famille et je ne me vois pas tout lui balancer sans prendre de ses nouvelles, c'est un peu la base... « Roméo n'est pas là ? » Je croyais en leur histoire avant même que mon frère y pense et j'adorais le jeune Davenport alors bon... J'avais douze milles questions à poser à mon frère... Et douze milles de plus pour Roméo.
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(✰) message posté Jeu 5 Fév 2015 - 12:45 par Invité
Moi qui pensait que cette journée serait des plus banales... Je n'avais pas prévu le moins du monde de voir ma petite soeur revenir plus tôt que prévu. J'étais proche de Thalia également - du moins avant qu'elle ne devine qu'il y avait bel et bien eut quelque chose entre Caleb et moi - et d'Aloysia, mais c'était avec Lyla que j'avais passé le plus de temps. J'en voulais un peu à Londres, ayant l'impression que quelque chose s'était cassé entre nous depuis que nous étions ici. Il faut dire qu'elle avait pas mal déserté pour l'appartement du voisin que je ne pouvais pas voir en peinture, alors forcément, ça n'aidait pas. Et puis, elle était partie, ce qui aidait encore moins ! « Vous aussi vous m'avez manqué » Je me contentais de sourire et de l'observer avec Noam. « Et à toi aussi je t'ai manqué ? » Nous nous en sortions très bien avec Romeo. Le petit était heureux et j'avais été surpris de voir que mon petit ami s'était habitué à sa présence aussi rapidement - et inversement. Malgré tout, je restais persuadé qu'une présence féminine restait indispensable dans la vie du petit, qu'on s'en sorte seuls ou non. « Je pensais venir pour vous faire dépenser un peu plus de fric et repartir mais non... Je suis de retour pour de bon. J'ai quitté New York très rapidement, aussi rapidement que j'ai quitté Londres. En vingt quatre heures, j'avais mon billet et tata m'emmenait à l'aéroport avec Clark » Je grimaçais, me rappelant à quel point j'avis été dérouté quand elle nous avait annoncé qu'elle partait pour New York. La nouvelle n'aurait probablement surpris personne si elle venait de moi - combien de fois avais-je répéter que la grosse pomme me manquait? - mais venant de Lyla... J'étais resté sur le cul, tout comme mes parents. « T'es consciente que tout quitter sur un coup de tête tous les trois mois n'est pas ce qu'il y a de plus responsable? » Oui, c'était plus fort que moi, je devais jouer les moralistes... Mais si elle voulait bâtir sa vie quelques part, ce n'était pas en partant au moindre soucis qu'elle allait y parvenir. « Qu'est ce qui t'as fait fuir New York? T'as réalisé à quel point il t'était impossible de vivre sans nous? » Je lui adressais un large sourire moqueur, bien que j’espérais toucher la vérité de près. J'avais beau avoir eut du mal à m'adapter à ma nouvelle vie, à faire une croix sur le FBI, je n'avais pas regretté une seule seconde d'avoir suivi la famille... Si j'étais resté à New York, je me serais possiblement épanoui dans ma carrière mais en perdant toutes les personnes qui comptaient à mes yeux. C'était naïf quand on voyait l'étendue de notre famille mais j’espérais que notre fratrie n'allait pas se disperser au quatre coin du monde. Qu'on ne finisse pas par se voir une fois par an, si par chance tout le monde parvenait à se libérer. « Ca va Elias ? T'as l'air tout pâlot... » Je laissais échapper un bref rire nerveux. « T'en fais pas. » Je levais les épaules pour minimiser le tout. Je n'étais pas non plus à l'article de la mort... Juste très mal dans ma peau, avec un estomac en carton. « Roméo n'est pas là ? » Je hochais la tête négativement. « Il est retourné au centre commercial, il ne devrait pas tarder. » Je le soupçonnais d'y retourner pour mon cadeau, sinon pourquoi ne pas avoir tout pris ce matin quand nous étions ensembles? Je souriais à cette pensée et me dirigeais vers la cuisine. « Tu veux boire quelque chose? » Je me servais un verre d'eau pétillante, seule chose que mon estomac supportait, en attendant sa réponse. « T'est rentrée quand au fait? T'es déjà passée à l'appart' j'imagine, vu que tu n'as aucun bagages... » Appartement ou il ne restait pas grand chose. Thalia avait plier bagages pour rentrer chez les parents, j'avais bouger la moitié de mes fringues et celles de Noam ici... C'était désert. « T'aurais du appeler, on serait passer te chercher à l'aéroport. » A moins que mes parents ne s'en soient chargés? Mais non. Je les imaginais mal me cacher que Lyla rentrait.
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(✰) message posté Mer 18 Fév 2015 - 12:49 par Invité
« T'es consciente que tout quitter sur un coup de tête tous les trois mois n'est pas ce qu'il y a de plus responsable? » Je regarde mon frère et souris timidement. Je sais qu'il a raison et que je n'avais aucune raison de quitter Londres. C'était un acte totalement désespéré après avoir appris qu'Oliver avait quitté Londres sans dire un mot. À cela s'ajoutait mon impossibilité à rejoindre l'académie des sapeurs pompiers. C'était un peu trop pour moi. Et on va dire qu'avec ce que je viens d'apprendre, je suis mieux ici avec ma famille qu'à New York. Je me demandais si Oliver m'avait cherché en ville lorsque j'étais partie. J'en doutais grandement venant de lui et de son 'je me fous de tout' mais bon... Peut être que mes rêves les plus fous allaient se réaliser. Qu'est-ce que je crevais de le voir débarquer à l'ancien appartement que nous avions avec Elias et Talia... Ce serait vraiment le kiff, même si je n'y habitais plus. Je suis un peu folle, je le sais, c'est les hormones. Oui, cette phrase risque d'être mon excuse à tout ce que je vais faire dans les prochaines semaines. « Qu'est ce qui t'as fait fuir New York? T'as réalisé à quel point il t'était impossible de vivre sans nous? » Je ris légèrement et acquiesce. Il n'a pas trop tord en soit mais bon... Il me manquait, c'est clair, mais j'aurais pu rester encore quelques temps là bas. J'adorais New York et même si ça ne m'avait pas gêné de partir, j'y retournais sans aucun problème. « Vous m'avez tous trèèès manqué ! Surtout ce petit bout de chou ! » Lançais-je en embrassant encore Noam. Bientôt, j'allais avoir le mien... Ou la mienne. Je n'étais clairement pas prête mais je n'avais pas le choix, avortement ou adoption, plutôt crever. C'était l'enfant d'Oliver Calloway après tout. « Et puis, j'ai vu Oliver là haut, complètement mort avec des meufs et ses potes donc bon... Je suis partie parce que j'avais besoin de temps pour me ressourcer, pour prendre soin de moi et pas pour savoir que le mec que j'aimais un peu trop pour mon propre bien se tappait tout New York » J'exagère, j'exagère mais ça me fait un bien fou. De toute façon, Elias le déteste et Roméo n'est pas là pour tempérer les choses alors, je peux me lâcher ! Je regarde mon frère timidement. Fuir deux fois en quatre mois, c'est un peu trop pour lui je pense. Et il a mauvaise mine, même s'il ne dit absolument rien. Chez les Ioannis-Hanwell, on a pas habitude de se plaine pour un oui pour un non. À vrai dire, même à l'article de la mort, on ferme sa gueule et on continue sa route. Cela évite les grands débats les pleurs et tout ce qui va avec mais bon... Je souris quand il me dit que Roméo va bientôt revenir. Je devrais peut être comblée la conversation, lui dire tout ce qui s'est passé à New York avant de lancer la bombe. Je pourrais toujours me cacher derrière Roméo. Je suis sûre qu'il sera de mon côté. Ou peut être pas... « Je veux bien un coca s'il te plait » Je souris et joue un peu avec Noam. Grimaces, chatouilles et bisous en quelque sorte. Mais je déglutis quand il me demande si je suis passée à l'appartement. Je pensais qu'il avait rendu les clés et tout ce qui va avec pour tout dire. « Je.. suis chez papa et maman depuis deux ou trois jours » Je tourne tout doucement la tête comme s'il allait me balancer mon verre de coca à la figure. Non, il n'oserait pas. Pas de violence devant le petit voyons ! « J'ai prévenu personne et y a trois jours, je me suis pointée chez les parents en mode 'coucou c'est moi, vous m'hébergez ?'. J'avais quelques trucs à faire avant de vraiment me montrer on va dire » Ouai, je me sentais super mal à New York mais j'avais repoussé la visite chez le médecin, enfin plutôt la prise de sang qu'il m'avait demandé de faire. Et encore heureux... Sinon je n'aurais sûrement jamais osé revenir sur Londres, peur de me faire tuer. Elias pourrait m'étriper et balancer mon corps dans la tamise sans que personne ne le sache... « Avant que tu t'énerves ou je ne sais quoi, j'étais vraiment pas bien en rentrant. Toujours envie de vomir, des vertiges et tout donc j'ai préféré régler tout ça avant de débarquer et de vous filer la grippe » Oui, elle est pas mal cette excuse mais mon frère n'y croira jamais, c'est clair et net. Je lui souris timidement, attrape ma boisson et le laisse se remettre en place dans le canapé. Il va m'étriper, je le sens à son regard. « C'est pas la grippe, c'est quelque chose de plus... long » Oui, bien sûr. Comment faire passer la grossesse pour une maladie, tout va bien. J'ouvre la bouche et la referme. Pitié Roméo, passe la porte maintenant, j'ai dis MAINTENANT.
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(✰) message posté Mer 11 Mar 2015 - 14:12 par Invité
« Vous m'avez tous trèèès manqué ! Surtout ce petit bout de chou ! » Je souriais bêtement et observais Noam : qui pouvait se passer de lui? Sérieusement? Ok je le voyais avec les yeux d'un papa très fier mais il était du genre adorable. Il n'avait rien d'un l'enfant turbulent et insupportable avec qui il était difficile de faire la moindre sortie, même s'il n'était bien sur pas un ange non plus. « Et puis, j'ai vu Oliver là haut, complètement mort avec des meufs et ses potes donc bon... Je suis partie parce que j'avais besoin de temps pour me ressourcer, pour prendre soin de moi et pas pour savoir que le mec que j'aimais un peu trop pour mon propre bien se tappait tout New York »Quel connard. C'état ma seule pensée... Et ce n'était pas faite de l'avoir prévenue que ce genre de mec n'était absolument pas fait pour elle. Dés le jour ou il avait croisé notre chemin, il avait été évident qu'elle ne serait qu'une groupie de plus à ses yeux et ça m'enrageait. Me faisait un peu pitié aussi, je devais l'admettre, car je pensais Lyla un peu moins aveugle. Mais qui étais-je pour juger? J'étais plutôt bien placé pour savoir que l'amour rendait aveugle. Je m'abstenais par miracle de tout commentaire, histoire de ne pas lui sortir le " je te l'avais bien dit " qu'elle pouvait de toute façon lire clairement dans mes yeux. Lyla devait être bien assez déçue comme ça, ma petite soeur n'avait pas besoin que j'ajoute une couche à sa peine... Et puis elle avait compris, c'était déjà pas mal. « Je.. suis chez papa et maman depuis deux ou trois jours » Je tournais la tête vers elle en plissant les sourcils. C'était une mauvaise blague? « J'ai prévenu personne et y a trois jours, je me suis pointée chez les parents en mode 'coucou c'est moi, vous m'hébergez ?'. J'avais quelques trucs à faire avant de vraiment me montrer on va dire » Je prenais sur moi pour ne pas m'énerver - ce qui marchait à moitié - et respirer lentement pour ne pas lui faire tous les reproches du monde. Je ne savais même pas à qui j'en voulais le plus sur le coup, à elle de ne pas être venue me voir moi en premier - jalousie bonjour - ou à mes parents d'avoir osé me cacher le retour de ma petite soeur. « J'ai du raté le cours familial de mensonges des Ioannis-Hanwell. » Lâchais-je ironiquement. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas juste la fermer et accepter qu'on m'aie caché des choses. « Avant que tu t'énerves ou je ne sais quoi, j'étais vraiment pas bien en rentrant. Toujours envie de vomir, des vertiges et tout donc j'ai préféré régler tout ça avant de débarquer et de vous filer la grippe » Je la détaillais pour voir si je n'avais pas raté quelque chose mais elle semblait en forme. J'étais tellement focalisé sur ma comédie pour ne pas montrer à quel point je me sentais mal que j'aurais été capable de passer à côté du mal-être de Lyla sans m'en rendre compte. « C'est assez rare de chopper la grippe par téléphone, au cas ou... » Après je disais ça, je ne disais rien hein... Mais un coup de fil n'aurait tuer personne. « C'est pas la grippe, c'est quelque chose de plus... long » Je fronçais les sourcils et m’inquiétais, pour elle comme pour moi. Si c'était un virus contagieux que nous avions tous contracter? Pire si c'était génétique... Noam... « T'as des résultats? On sait ce que c'est ? » Je déglutissais, pas certain de vouloir obtenir une réponse et voir mon monde s'écrouler. « J'ai rien dit à personne, mais je suis mal depuis plusieurs semaines... Avec les mêmes symptômes... J'ai pas voulu consulter pour l'instant, je me suis dis que ça finirait par passer mais peut-être que c'est pareil. Génétique ou j'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que je suis malade comme un chien et que sérieusement j'ai jamais été aussi content d'être un mec, ou j'aurais flippé vu les symptômes... »Sinon Elias, ta gueule et écoute là, non? Je me forçais à la boucler, déblatérer pour retarder l'échéance n'allait pas réduire l'importance du diagnostique. Avant qu'elle puisse répondre, mes yeux tombaient pourtant sur son ventre, septique, en me repassant mes propres paroles en tête. La pièce était tombée. Ou pas. « Dis-moi que t'es pas enceinte de ce connard ? » Je demandais sans la moindre certitude, car ça me semblait complètement surréaliste, et pourtant probable. Moi fan du Calloway? Bien sur. En soit être enceinte était sans doute mieux qu'être gravement malade, il fallait voir le côté positif... mais no way, ma petite soeur, ce bébé que j'avais tenu dans mes bras ne pouvait pas être prête à donner la vie. Pas si jeune, surtout en ayant vu et réalisé à quel point élevé un gosse "seul" n'avait rien de facile.
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(✰) message posté Jeu 12 Mar 2015 - 13:25 par Invité
Je suis cruelle envers Oliver. Je suis là à le critiquer alors que j'ai appris qu'il allait être papa et ne lui ai rien dis. C'est tellement plus facile de ne rien dire. C'est sur, j'ai clairement envie qu'il largue tout ce qu'il fait à New York et qu'il vienne me rejoindre ici pour élever ce futur petit bébé mais il ne le fera pas... Alors plutôt que de souffrir de son refus, de son ignorance ou je ne sais quoi, je préfère ne rien dire. Je préfère faire l'autruche et plonger la tête dans le sable. Je préfère aussi le critiquer ouvertement face à quelqu'un qui me soutiendra : mon frère. Il faut dire que le jeune Calloway n'a jamais plus à mon frère et là, ce n'est pas près de changer, loin de là même. Et ça, ça me dépite totalement. J'aimerais tellement que tout le monde s'apprécie, que tout soit plus facile mais c'est pas le cas... Peut être qu'un jour futur... Je sais, je vis dans un conte de fée mais je suis encore jeune, c'est pour ça... D'habitude, je suis plus terre à terre, plus logique mais je crois que les hormones qui courrent dans mon corps me transforment en niaise de base. Oui, c'est toujours la faute d'autre chose et jamais de la mienne ! Cependant, j'avais quand même fini par mettre un minimum d'ordre dans ma vie en arrêtant de me laisser guider par mes nombreuses volontés. Noël approchait à grand pas, j'allais revenir pour les fêtes et j'avais décidé d'anticiper un peu tout ça, de savoir pourquoi je me sentais si mal... Je devais démarrer 2015 du bon pied même si cela n'allait pas être franchement facile tous les jours. Je terminais 2014 assez spectaculairement. Mentir à mon frère, apprendre que j'attends un enfant, éviter toute conversation plus ou moins sérieuse avec mes parents et renvoyer ma sœur dès qu'elle daignait montrer le bout de son nez. À croire que je faisais tout pour attirer la foudre des dieux en cette fin d'année... « J'ai du raté le cours familial de mensonges des Ioannis-Hanwell. » Je grimace légèrement.. Il n'a pas tord. On est pas comme ça chez les Ioannis-Hanwell mais j'avais besoin de temps pour tout ça. C'était quand même assez faux cul de le dire parce que mes examens, j'aurais pu les faire là haut. Mais non, j'avais préféré fuir, encore une fois. Fuir, prendre soin de moi et avoir toutes les cartes en mains avant de lancer la bombe que j'allais lancer... Mon dieu je m'en voulais. Elias avait l'air tellement mal, tout pâlot et stressé pour un rien. Et moi, j'allais lui balancer qu'il allait être tonton d'ici quatre à cinq mois. J'étais donc définitivement égoïste et je sentais les reproches dans sa voix et dans ce qu'il me disait. Il devait sacrément être entrain de se contrôler pour ne pas m'étrangler. Oui, je le connais mon grand frère. Je l'écoute me dire qu'il ne va pas bien, qu'il est malade et tout ce qui va avec et je fronce les sourcils. Lui aussi était un cachotier. Je déglutis quand il me dit qu'il est bien content d'être un mec sinon il aurait flippé. Et merde, je crois qu'il a déjà relié toutes les informations et qu'il a comprit ce qu'il se passe là. Je déglutis et prie intérieurement que Roméo passe la porte et qu'il me sauve de ce bordel. Je ne veux pas lui annoncer sans que le jeune Davenport sois là pour tempérer la conversation... Il y arriverait à perfection alors que moi, je vais juste m'écrouler comme une grosse merde. J'aurais pas du venir. J'aurais du attendre qu'ils viennent chez les parents, qu'on soit dans un environnement neutre avec les parents autour. Je leur ai déjà dis hier donc ils ont eu le temps d'encaisser la nouvelle. « Dis-moi que t'es pas enceinte de ce connard ? » Je le regarde et ouvre la bouche à quelques reprises avant d'entendre des clés dans la porte derrière moi et de voir Roméo apparaître dans le cadran de la porte. Merci mon Dieu ! « Roméo ! Surpriiiiiiise » Je souris largement et vais à sa rencontre. Je le sers fortement dans mes bras parce que lui aussi il m'a manqué. Et puis, il fait parti de la famille comme n'importe qui d'autre à mes yeux ! Je lui souris largement en regardant mon frère du coin de l'oeil. « Ca va ? » Demandais-je. Peut être qu'Elias oubliera tout mais j'en doute. Il me dévisage toujours autant. Je panique terriblement et ce n'est rien de le dire. « Tu arrives au bon moment tu sais... » Finis-je par lancer sur un ton un peu moins joyeux qu'il y a quelques secondes. J'avais mon bouclier humain avec moi alors bon, il ne pourrait rien m'arriver. Sauf s'il s'allie à Elias et ça, je n'y avais clairement pas penser. « On discutait du fait que je n'étais pas très bien ces derniers jours et que... » Je déglutis difficilement. Je vais finir par m'étouffer. « Et qu'Elias est super intelligent, qu'il comprend vraiment tout trop vite. Je lui ai juste dis que je ne me sentais pas bien ces derniers jours, nausées, vertiges et puis bah... Il a compris quoi » Je parlais trop, ce n'était pas bon pour moi. Je regarde les deux hommes autour de moi et grimace. « Je suis enceinte. De quatre mois » Je souffle légèrement avant de sourire largement. « Vous allez être tonton, c'est pas merveilleux !? » J'ouvrais les bras pour avoir un câlin mais c'était surtout un coup dans la tête que j'allais recevoir. Il y aurait eu plus diplomate comme manière d'annoncer ma grossesse mais bon... Je réfléchis pas trop en ce moment...
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(✰) message posté Jeu 12 Mar 2015 - 16:43 par Invité
La période de Noël. La seule période de l’année où les gens sont agréables, aimables et pleins de bonne volonté… mon cul ouais ! Je n’ai jamais été aussi énervé de toute ma vie. Entre les gars qui te coupent la route et ceux qui te bousculent dans les magasins, j’ai limite l’impression d’être de retour en Afghanistan… enfin… j’exagère… parce qu'il faut bien avouer que l’Afghanistan était bien plus amusant. Dire que Noël était mon jour préféré… mais ça c’était avant. Avant que je ne découvre que les cadeaux avaient un prix, avant que je découvre qu’ils étaient obligatoires… Bon dieu, où est donc passée la magie de Noël, où est donc passé ce foutu père Noël et son atelier de merde ? J’vais vous dire moi où il est... partout… partout sauf dans mon portefeuille ! Dans mon portefeuille, ne reste que les tickets de caisse… les tickets de caisse et les larmes séchées que j’ai versées plus tôt dans la journée. Heureusement pour moi, c’est terminé. Je sais que je n’aurais pas dû faire ça dans le dos d’Elias, mais je tenais à le faire. Car il a beau m’affirmer que ses cadeaux seraient largement suffisants pour sa famille, je n’en crois pas un mot. Je ne me vois pas débarquer chez ses parents avec un Salut, vos cadeaux, c’est Elias qui les a choisi… j’y suis pour rien ! Merci de m’inviter à bouffer et joyeux noël ! Non, fallait que je vienne les bras pleins... Juste histoire de passer pour le gendre idéal… à défaut d’avoir un vagin et des seins j’aurais au moins les cadeaux… Très bonne la blague… faut vraiment que je pense à la faire au père d’Elias… Je souris, attrape l’enveloppe contenant l’un des seuls cadeaux que je suis fier – celui d’Elias bien entendu – et sort de la voiture. Dans le coffre, je récupère les sacs de cadeaux et fait de mon mieux pour monter les marches sans en faire tomber la moitié. Arrivé devant ma porte, je me débats pour attraper mes clefs et actionner la serrure. Quand je finis par rentrer, j’ai à peine le temps de poser mes sacs qu’on me saute au cou. Etonné – surtout que ce n’est pas le genre d’Elias – j’écarquille les yeux avant de reconnaître la voix de Lyla. Et là, c’est le choc ? Depuis quand est-ce qu’elle est à Londres ? Toujours aussi surpris, je cherche Elias des yeux histoire d’avoir des explications mais vu sa gueule, je m’abstiens de dire quoique ce soit… Reprenant mes esprits, je la serre dans mes bras histoire de ne pas la renier sans raison. C’est juste que j’aurais aimé être au courant… on est censé être amis… voire plus maintenant… « Ca va ? » Si moi ça va ? Bah ouais… un peu sur le cul mais je survivrais… « Euh bah ouais… mais qu’est-ce que tu fous là ? » Je suis conscient que pour le coup, ça sonne mal… c’est juste que je comprends pas pourquoi… Elle n’était pas censée rentrer avant un moment, avant Noël même… J’espère néanmoins que tout va bien. La dernière fois que je lui ai parlé, elle semblait plutôt contente de sa petite vie New-yorkaise… contrairement à Elias qui faisait tout pour ne pas en parler. C’est ça le problème quand on est un grand-frère… un problème que je ne connaitrais surement jamais vu la façon dont Austin me rejette. « Tu arrives au bon moment tu sais... » Je fronce les sourcils. « Ah bon ?... » Assez perplexe, je retire mon manteau et jette un énième coup d’œil à Elias qui a l’air tétanisé. Tétanisé de peur, de colère… en fait je ne saurais dire… « On discutait du fait que je n'étais pas très bien ces derniers jours et que... Et qu'Elias est super intelligent, qu'il comprend vraiment tout trop vite. Je lui ai juste dis que je ne me sentais pas bien ces derniers jours, nausées, vertiges et puis bah... Il a compris quoi » Je regarde Lyla comme si elle arrivait tout droit de l’espace. Non pas que je ne sois pas content de la revoir… c’est juste que je ne comprends strictement rien de ce qu’elle raconte. Elle parle trop et trop vite… limite si j’ai à peine le temps de comprendre les mots qu’elle dit. « Je suis enceinte. De quatre mois. Vous allez être tonton, c'est pas merveilleux !? » Pour le coup, je ne sais pas trop si je dois rire ou pleurer. D’abord elle ne me dit rien sur son retour et maintenant ça… QUATRE MOIS, elle a eu quatre mois pour nous – me, je suis égoïste- le dire et rien ? « Euh… wouaw… C’est… » Pour le coup, je regarde plus Elias que Lyla. Le pauvre est sur le point de se décomposer… « Cool ? Mais il est de… » Pas le temps de finir que mon cerveau fait le calcule tout seul. Pour le coup, mon sourire forcé disparaît et je comprends la gueule d’Elias… Oliver… « Oh... » Conscient qu’elle est sur le point de prendre la raclée de sa vie, je force un sourire et essaie de faire le mec content… elle va suffisamment s’en prendre sur la gueule pour que je m’y mette aussi. J’espère juste que ça ne me retombera pas sur la gueule. Je n’ai aucune envie de me mettre Elias à dos. Surtout pas maintenant... « Et est-ce que ça va ? Tu arrives à gérer ? » Bien sûr qu’elle arrive à gérer… Elias et elle partagent le même ADN… à croire que c’est dans leurs gênes les enfants précoces… Normal que je sois un peu jaloux ?