"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Do you want to join me for coffee ? + Salomea 2979874845 Do you want to join me for coffee ? + Salomea 1973890357
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() message posté Ven 22 Mai 2015 - 21:21 par Invité
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Salomea ft Ray


Encore une journée qui commençait et je ne savais déjà plus où me mettre. Tous les matins, cette petite habitude que j’avais prise d’acheter des fleurs à ma mère pour les lui offrir à chaque visite était devenue bien plus importante que je ne l’aurais imaginé. J’avais fait d’une pierre deux coups en alliant mon job de détective privé (novice) avec le fait d’acheter des fleurs pour ma mère. La seule chose que je n’aurais jamais pensé imaginer, c’était d’avoir un faible pour la fille de mon client.  Je faisais toujours le boulot que l’on me demandait, ni plus, ni moins, et je m’attachais jamais à une affaire. Je n’avais pas le temps de toute manière et pas l’envie non plus. Malheureusement pour moi, il avait fallu que la fille de mon client soit complètement mon type de femmes. Blonde, adorable, elle était un petit peu réservée sur les bords mais elle était tout à fait le genre de femmes que j’appréciais pour une nuit. Je m’étais juré de jamais craquer pour une femme, l’amour, ce n’était absolument pas pour moi et vu comment ma mère avait pu souffrir, il était hors de question que je m’inflige la même chose car l’amour était toujours éphémère et ma mère l’avait bel et bien connu à ses dépens. Je regrettais d’avoir pu la voir de la sorte, elle ne méritait pas tout ce qui s’abattait sur elle et ça ne s’arrêtait jamais. Le cancer était de plus en plus présent et j’avais l’impression d’être complètement impuissant. Cela me fendait tout simplement le cœur. Scrutant mon réveil, je vis qu’il était déjà 8 heures, j’avais bien trop dormi mais j’étais rentré tard du bar.  Trois jobs étaient largement trop pour moi mais je ne pouvais en arrêter un. J’avais besoin d’être toujours très actif et j’appréciais l’activité que je faisais en dehors, bien que ce ne soit pas très légal. Je saute rapidement du lit, enlève le caleçon qu’il me reste et file sous la douche, appréciant l’eau chaude qui coule sur ma peau nue. De quoi me réveiller comme il fallait ! Une fois la douche terminée, j’enfile une serviette autour de la taille et file dans la cuisine pour prendre un bon café. L’odeur enivrante me monte rapidement à la tête et je finis par retourner dans ma chambre pour m’habiller rapidement. Je devais passer une nouvelle fois chez la fleuriste pour acheter des fleurs mais cette fois-ci, je n’allais certainement pas me défiler. J’avais envie de l’inviter à prendre un café même si ce n’était pas du tout dans les règles de faire ça.  Je termine tout ce que j’avais à faire et me dirige rapidement vers la boutique où travaille Salomea. Elle portait un prénom unique, tout comme elle.. « Bonjour Salomea, comment allez-vous aujourd’hui ? » lui demandais-je comme tous les jours d’ailleurs. Je fixais alors un pot de fleurs avant de lever la tête pour la regarder dans les yeux « Aujourd’hui est un jour assez particulier, je prendrais les fleurs pour ma mère un peu plus tard, et les meilleures comme d’habitude, je vous fais confiance là-dessus mais avant tout, j’aimerais vous inviter à prendre un café, si vous n’êtes pas trop occupée ici »

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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 17:04 par Invité

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ray dewyze & salomea cahill-peters.
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Elle s'étire dans son lit où elle semble tellement minuscule, parfois. Yeux fermés, un bâillement s'échappe de ses lèvres suivi d'un bruit de satisfaction après l'étirement de ses muscles endormis. À plusieurs reprises, elle se frotte les yeux comme si cela aidait à faire partir les signes de fatigue sur ses yeux ou même son visage. D'un coup de main, elle repousse la couverture de sur son corps, se relève du matelas et se dirige vers la salle de bain. Elle y passe son visage sous l'eau froide ce qui l'aide à garder les yeux ouverts plus longtemps que si elle était restée dans son lit. Au chaud. L'appartement d'Hammersmith est trop silencieux et pour cause, elle y vit toute seule. Certes, elle aimerait y vivre avec un colocataire ou une, mais il semble qu'elle n'est pas de chances à ce niveau. Tous ceux qui sont venus visités, elle n'a pas eu le feeling. Alors, elle se retrouve toute seule dans cet appartement aux deux chambres. « Bon matin, Ariel. » Murmure-t-elle en se penchant pour prendre son bébé dans ses bras. Étonnant que ce ne soit pas elle qui ait réveillé Salomea. Bref, elle dépose son chien sur le sol et sa routine du matin débute. D'abord, elle donne de la nourriture et de l'eau à Ariel puis elle se nourrit. Rien de bien gros, elle n'a pas énormément d'appétit le matin même si on dit que c'est le repas le plus important. De toute manière, avec les comprimés qu'elle prend pour régulariser sa bipolarité, son appétit est, quelque peu, coupé. Elle mange davantage à l'heure du lunch. Il le faut bien sinon elle n'aurait que la peau sur les os. Après avoir terminé de manger, la jeune femme prend la direction de sa chambre où elle enfile des vêtements simples. 8:45. Elle hoche la tête et termine sa routine. Rapidement, elle embrasse Ariel et quitte son appartement à Hammersmith. Il est temps de se rendre jusqu'à la boutique de fleurs et d'ouvrir. Il lui reste quinze minutes avant qu'elle ne doive changer l'enseigne dans la fenêtre pour qu'elle affiche ouvert. Heureusement, elle ne vivait pas très loin et s'y rendre à vélo est plus rapide. Puis, même si elle arrive avec du retard, les gens semblaient ne pas venir tôt le matin. Tant mieux. Cela lui laisse un moment de répit avant de s'occuper des commandes des étrangers. À deux cents pieds, Salomea jette un regard à sa montre et constate que finalement, non, elle ne sera pas en retard. Rapidement, elle descend de son vélo, cadenasse celui-ci et débute sa deuxième routine du matin. Cette fois, c'est moins rapide parce qu'elle prend le temps de bien faire les choses. Elle s'applique davantage à la boutique que chez elle. Quelque part, il doit y avoir une erreur. À neuf heures, elle retourne l'enseigne et retourne à ses occupations. Lorsque la sonnette retentit dans la place, Salomea ne prend pas le temps de regarder combien de temps cela a pris. Non, tout ce qu'elle fait est afficher un sourire. « Bonjour Salomea, comment allez-vous aujourd’hui ? » Ray. Bien sûr. L'habitude de le voir débarquer ici s'était implanté. « Ray, mon client favori. Je vais bien, merci et toi ? » Avec le nombre de visites, elle ne le vouvoyait plus du tout. Ray n'était plus un étranger dans une boutique de fleurs, mais un membre habitué. « Aujourd’hui est un jour assez particulier, je prendrais les fleurs pour ma mère un peu plus tard, et les meilleures comme d’habitude, je vous fais confiance là-dessus mais avant tout, j’aimerais vous inviter à prendre un café, si vous n’êtes pas trop occupée ici. » Au début, elle fronce les sourcils se posant des questions puis lorsque l'invitation pour un café parvient à son cerveau, elle arque les sourcils. Inhabituel. Surprenant. Maintenant ? Elle lui sourit timidement. Ça lui fait plaisir, vraiment. « Eh bien c'est tranquille aujourd'hui alors pourquoi pas ? Puis, le café en face me permettrait de garder un œil sur la boutique, si jamais. » Parce qu'elle ne peut tout simplement pas fermer la boutique le temps de prendre un café. Déjà qu'elle quittait l'établissement. L'instant d'après, elle quittai l'arrière du comptoir pour se diriger vers la sortie.
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 23:20 par Invité
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Salomea ft Ray


Depuis que j'essayais tant bien que mal de prendre soin de ma mère depuis qu'elle était atteinte de ce fichu cancer, j'avais l'impression que ma vie était en train de m'échapper tout bonnement. Je menais une doule vie, même une triple vie si je devais ajouter mes activités très illégales dans le lot. Ma vie n'était pas du tout comme ma mère l'aurait imaginé mais elle ne disait rien et ne connaissait absolument pas l'activité qui me faisait gagner un maximum d'argent. Mes nuits étaient très courtes, surtout ces derniers temps, je jonglais beaucoup entre le bar et les ventes d'objets de contre bande. Ces derniers temps, mon patron m'avait même demander de me mettre à vendre des défenses d'éléphants. J'avais hésité sur le moment mais je m'étais rapidement repris, pensant que je pouvais me faire un maximum d'argent et donc aider au mieux ma mère. La malaide l'affaiblissait de jour en jour mais elle restait souriante et très forte malgré les chimio qu'elle devait faire. Elle avait eu une période de rémission mais plus le temps passait et plus la rémission prenait de la distance. Je me demandais toujours pourquoi la vie avait voulu s'acharner sur ma mère alors qu'elle avait toujours été une femme au grand cœur. Malheureusement, en général, ça n'arrivait jamais aux pires mais bel et bien aux meilleurs. Je faisais toujours en sorte de l'aider au mieux, et je voulais être le plus fort face à elle. Je ne me décourageait jamais et j'enchaînais mes trois boulots. Le bar était le job officiel, pour le reste, personne ne savait ce que je faisais à côté et je ne comptais pas dire quoique ce soit sur mes diverses activités. Certainement pas celle que j'occupais en ce moment, et qui consistait à faire connaissance avec la fille de mon client. C'était de plus en plus difficile de le faire car plus le temps passait et plus mon petit jeu devenait un profond piège. Une nouvelle journée m'attendait mais comme tous les matins, je me devais de passer chez le fleuriste et pas n'importe lequel puisque dès l'ouverture, je me rendais à chaque fois dans la boutique de fleurs de la charmante Salomea. Mon travail m'avait rapidement emmené jusqu'à elle. Au départ, je ne prenais jamais autant de fleurs pour ma mère, je n'allais chez le fleuriste que trois fois par semaines mais avec la présence de Saloméa dans cette boutique, j'aimais y mettre les pieds tous les jours et ma mère appréciait le geste par la même occasion. La matinée était déjà belle, les gens se ruaient dans les rues et dans le métro pour pouvoir arriver à l'heure à leur travail alors que moi, je prenais mon temps, comme tous les jours. Je ne faisais jamais rien le matin, je n'avais aucune activité intéressante, excepté celle d'être en compagnie de la jeune femme. Elle tenait cette boutique à la perfection, il y avait quelque chose de chaleureux ici et il faisait bon vivre pour un magasin de fleurs. C'était un très bel endroit et j'aimais y passer un petit peu de mon temps. « Ray, mon client favori. Je vais bien, merci et toi ? » la jeune femme avait pris l'habitude de me tutoyer, mais pour ma part, étant donné qu'elle était la fille de mon patron, j'avais encore du mal à la tutoyer. Je le ferais, un jour en tout cas. Peut-être autour de ce café que j'avais envie de lui proposer  « Ca va très bien merci, j'aimerais que ma mère puisse en dire autant » aussi étrange que cela pouvait paraître, elle savait pourquoi j'achetais toujours des fleurs. Elle savait que c'était pour faire plaisir à ma mère et pour lui donner le sourire en chaque début de journée. Cette fois-ci, ma mère allait un petit peu attendre car j'avais cette envie qui me démangeait depuis bien trop longtemps. « Eh bien c'est tranquille aujourd'hui alors pourquoi pas ? Puis, le café en face me permettrait de garder un œil sur la boutique, si jamais. » je fus soulagé de savoir qu'elle acceptait ma demande. Je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse le faire, elle avait tout de même une boutique à faire fonctionner mais j'étais ravi qu'elle tente le coup. Après tout, ce n'était qu'un café pour discuter autrement que derrière un comptoir.  « Va pour le café d'en face ! » elle quitta rapidement l'arrière du comptoir et je la suivis du regard. Une fois installés à la terrasse du café, il fallait entamer une conversation. Etant pour la première fois un peu mal à l'aise avec elle, je ne savais pas par où commencer. C'était bien la première fois que quelqu'un me faisait un tel effet et j'en étais complètement destabilisé par moment.  « Pourquoi tu ne demandes pas un peu d'aide ? » je l'avais toujours vu toute seul derrière ce comptoir, ou bien je n'étais pas assez vigileant. Encore une fois, je ne connaissais pas encore tout de la jeune femme et j'espérais qu'avec ce café, nous fassions un peu plus connaissance tous les deux  « J'aimerais apprendre à te connaître un peu plus, je me disais que vu que je passe tous les jours, ce serait plus sympa de le faire autour d'un café, qu'avec un comptoir entre nous.. »

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() message posté Jeu 28 Mai 2015 - 19:58 par Invité

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« Ca va très bien merci, j'aimerais que ma mère puisse en dire autant. » Un maigre sourire étire ses lèvres. Ce n'est pas de la pitié qu'elle ressent, mais de la compassion pour lui. Certes, elle ignore ce que c'est de perdre un être cher surtout lorsque la personne a grandit avec celle-ci. Pour sa part, ses deux parents sont décédés. Sa mère, en tout cas, l'est, mais Salomea ignore encore la condition de son père. Est-il toujours en vie ou bien six pieds sous Terre ? X Peters. Un inconnu. Un lâche. La jeune femme considère davantage son père comme un simple donneur de sperme. Petite, elle trouvait stupide de la part de ses grands-parents de vouloir lui imposer le patronyme de son père, mais avec les années Salomea avait commencé à l'accepter. Aujourd'hui, lorsque les gens posent la question, elle répond avec honnêteté. Cahill, patronyme de cet inconnu qui a contribué à sa conception. Ou lui. Elle ne le nomme jamais en disant mon père, elle n'en est incapable, mais en disant Monsieur Peters. Parfois, les jours où elle est d'humeur blagueuse, c'est l'amoureux de sa mère. Jamais son père. C'était une limite qu'elle ne s'autorise pas à franchir. « Va pour le café d'en face ! » Même si le café d'en face ne lui aurait pas plus, Salomea, elle, était prête à s'y rendre. Elle ne s'y rend pas régulièrement, seulement lorsqu'elle en a l'occasion, mais à chaque fois elle trouve l'ambiance chaleureuse. Puis, elle s'entend bien avec les demoiselles qui y travaillent. Bref, elle est contente d'avoir été invité par Ray. Quelque part, elle attend ce jour depuis un moment n'étant pas complètement indifférente aux charmes du monsieur. Un homme qui s'occupe de sa mère comme Ray le fait, c'est toujours un point bonus. « Pourquoi tu ne demandes pas un peu d'aide ? » Perdue dans ses pensées, la voix de Ray sort Salomea de celles-ci et la jeune femme cligne des yeux à trois reprises. « Je ne préfère pas. C'est une toute petite boutique et je n'ai pas envie de me faire marcher sur les pieds. » Répondit-elle après avoir réfléchit à la question. Puis, le métier de fleuriste n'est pas ce qui a de plus difficile sur la Terre. Même que c'est assez facile. Sauf lorsque les hommes ont des trucs à se faire pardonner ou que les fêtes importantes arrivent. La Saint-Valentin, la fête des Mères et Pères. « Ce n'est pas forçant comme métier et tu vois ? Je suis assise ici, mais je vais toucher la même paie que si j'étais à l'intérieur. » Un rire s'échappe de sa gorge. C'est la vérité, pourtant. « J'aimerais apprendre à te connaître un peu plus, je me disais que vu que je passe tous les jours, ce serait plus sympa de le faire autour d'un café, qu'avec un comptoir entre nous.. » Salomea sourit. Ce n'est pas faux. La table fait changement. « Est-ce que je dois comprendre que nos conversations avec un comptoir sont devenues ennuyantes ? » Elle se moque et c'est son humour. Humour merdique, certes, mais s'il veut apprendre à la connaître il devra forcément accepter le genre d'humour que Salomea possède depuis toujours. Elle est sur le point de répliquer quelque chose lorsqu'une serveuse s'approche d'eux pour prendre leur commande. Pour sa part, Salomea commande un simple thé. « Non, mais c'est bien comme cela. Bon, tu veux savoir quoi me concernant ? Pose-moi toutes les questions qui te viennent en tête. » Elle l'invite avec un mouvement de main et d'un sourire alors qu'elle se prépare mentalement à un interrogatoire.
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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 16:53 par Invité
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Salomea ft Ray


Je n’avais pas toujours été très agréable avec ma mère mais depuis qu’elle s’était retrouvée toute seule, depuis la mort de mon père et toutes les relations amoureuses qu’elle avait eu, je prenais vraiment soin d’elle. C’était la femme de ma vie, la seule personne pour qui je donnais tout mon amour. J’en avais brièvement parlé avec Salomea, je ne savais pas vraiment comment c’était sorti mais j’avais ressenti quelque chose à ce moment-là et j’avais rapidement su que je pouvais lui faire confiance alors qu’elle ne pouvait pas en dire de moi. Si elle savait tout ce que je faisais et pourquoi j’étais rentré dans cette boutique en premier lieu, je crois qu’elle m’en voudrait pour le reste de ma vie. Je ne devrai plus continuer, mais je me devais de faire ce que mon client me demandait. Mais je commençais à ressentir une pointe de culpabilité qui se faisait de plus en plus forte. J’avais fini par faire le premier pas, je voulais vraiment pouvoir connaître un peu plus la jeune femme mais en dehors de cette boutique. J’appréciais cette boutique, il n y’avait rien à redire là-dessus attention, mais ce serait plus sympa de pouvoir être tous les deux sans qu’un client n’entre et ne nous dérange. Elle avait ce petit quelque chose qui faisait que j’étais en confiance avec elle et je sentais de regard sur certains points quand j’étais en sa compagnie. Elle arrivait toujours à me trouver de beaux bouquets pour ma mère et je ne pourrais jamais autant la remercier. Elle avait cette empathie qui la rendait encore plus attachante qu’elle ne pouvait déjà l’être. «Je ne préfère pas. C'est une toute petite boutique et je n'ai pas envie de me faire marcher sur les pieds. » ce qui est compréhensible finalement et puis c’est aussi son petit bébé et je pense que ça aussi, ça n’aide pas à s’en détacher un petit peu. Cela semble déjà être un grand pas qu’elle sorte de sa boutique pour prendre un petit café avec moi et je suis ravi qu’elle me suive pour le coup. J’avais peur de me prendre un sacré vent, ce qui n’était en général pas du tout ma façon de penser. Encore quelque chose de bizarre qui se produisait de mon côté. « Ce n'est pas forçant comme métier et tu vois ? Je suis assise ici, mais je vais toucher la même paie que si j'étais à l'intérieur. » Au moins elle était son propre patron et pouvait faire ce qu’elle souhaitait sans aller dans l’abus. Le bar me plaisait, même si j’aimais aussi mes activités en dehors. J’avais commencé à vendre des objets de contrefaçon quelques années plus tôt, paumé, j’avais eu besoin de voir jusqu’où je pouvais aller et j’avais même un flingue avec moi lorsque je me déplaçais. Je ne le prenais jamais avec moi quand j’allais rendre visite à ma mère ou bien à Salomea, préférant rester « clean ». « C’est une agréable boutique et je peux comprendre que tu préfères être seule pour la gérer, tu dois être plus tranquille aussi » je n’y connaissais absolument rien, je n’étais jamais seul dans les boulots que je faisais sauf celui de détective privé et encore je ne le faisais pas si souvent que ça. Je n’en ressentais pas le besoin, ni même l’envie, car j’avais déjà plein de choses à faire à côté. Un dossier était déjà en cours et je voulais vraiment m’approprier ce dossier sans en avoir d’autres entre les pattes. Mais ma mission commençait réellement à être corrompue. « Je vois ça ! Tu as raison, profites !  » je préfèrais déjà cet envirronnement, nous étions tous les deux, pas de comptoir entre nous, deux chaises simplement l’une à côté de l’autre et cette proximité était intéressante « Est-ce que je dois comprendre que nos conversations avec un comptoir sont devenues ennuyantes ? » color=slateblue] « Bien évidemment que non, mais c’est tout de même plus sympa ici, non ? Je n’avais jamais encore osé te demander, je me suis dit que ce serait une bonne occasion »[/color] lorsque j’étais en sa compagnie, les choses semblaient tellement différentes « Non, mais c'est bien comme cela. Bon, tu veux savoir quoi me concernant ? Pose-moi toutes les questions qui te viennent en tête. » J’en connaissais déjà un petit paquet de choses la concernant mais je voulais qu’elle m’en parle d’elle-même, je voulais pouvoir être proches d’elle sans avoir la sensation de tricher « Et bien, j’aimerais apprendre à te connaître, au-delà de ta jolie petite boutique, tes habitudes, ce que tu aimes, ce genre de choses.. et tu peux me demander aussi ce que tu veux, je ne suis pas égoïste ! » je lui fis un clin d’œil lorsque la serveuse arriva avec nos consommations.   « Tu n’es pas du genre à prendre du café par exemple, ce genre de détails aussi sont sympa à connaître si jamais je dois venir plus souvent te proposer ça ! »

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() message posté Dim 21 Juin 2015 - 16:08 par Invité

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 « C’est une agréable boutique et je peux comprendre que tu préfères être seule pour la gérer, tu dois être plus tranquille aussi. » Elle acquiesce de la tête en affichant un sourire. Salomea adorait travailler à la boutique de fleurs, mais ce qu’elle désire vraiment c’est vivre de sa passion. Le piano. Elle veut jouer devant des centaines d’êtres humains, les faire frissonner de bonheur rien qu’en interprétant un morceau de Beethoven. Ou ses morceaux. Ses compositions. Sauf que, pour le moment, elle était trop gênée pour jouer devant un public. Le stress l’accablait trop alors elle écrivait des compositions et vendait celles-ci à des producteurs. « Je vois ça ! Tu as raison, profites ! » Elle compte bien en profiter. Puis, comme elle l’a dit exercer le métier de fleuriste n’est en rien stressant. Les clients viennent et repartent presque aussitôt. Ce qu’elle aime par-dessus tout c’est l’odeur des fleurs. La jeune femme adore tout simplement. C’est une odeur qu’elle est incapable de se passer d’où la principale raison pour laquelle il y a des dizaines de fleurs chez elle. « C’est ce que je fais. Et en bonne compagnie, c’est gagnant-gagnant. » Dit-elle en lui faisant un sourire. La compagnie de Ray est agréable. Il y a un truc chez lui qui intrigue Salomea et malgré le temps qu’elle le côtoie pour les fleurs qu’il offre à sa mère, elle est incapable de mettre le doigt sur ce que c’est exactement. Ray était énigmatique. Différent des autres garçons. Le premier pour lequel elle portait une véritable attention. De toute manière, les garçons n’ont jamais été le rayon de la blondinette. Elle avait toujours été cette adolescente trop timide pour prendre la parole, trop passionnée. De plus, Salomea n’avait jamais été le genre de filles que les garçons remarquent. Pas assez jolie, pas assez tape-à-l’œil pour eux, pratiquement rien chez elle qui fait qu’on se retourne sur son passage. Elle ne possédait pas cette beauté rare. Non, Salomea était la fille d’à côté. Elle ne s’était jamais véritablement intéressée à eux bien trop occupée à se rendre chez le psychologue pour parler de ses problèmes ou à faire pianoter ses doigts sur la touche. Ou encore à se demander pourquoi elle n’avait pas une famille comme les autres. « Tu as raison, c’est sympa ici. Je suis contente que tu aies décidé de m’inviter. » Parce qu’elle ne l’aurait jamais fait. Bien trop timide. Trop intimidé par les hommes. Une peur de l’engagement, une peur d’être à proximité des hommes… Salomea possédait un tas de peurs qu’elle était incapable de résoudre par elle-même. « Je n’aime pas le goût du café. Je trouve détestable le fait que le goût reste dans ta bouche un moment. Comme un rappel que tu as encore besoin. » Répondit-elle en soufflant sur la tasse de thé pour faire descendre la chaleur qui en émanait. « Très bien. Chacun un truc ? Avec moi, tu vas rapidement avoir fait le tour. » Parce qu’elle ne possède pas une vie très exaltante. Très routinière. Tous les jours pratiquement la même routine. « J’aime le piano. Je le pratique depuis que je suis toute petite. J’ai appris de mon grand-père et depuis ce temps, je ne peux pas m’en passer. » C’est le premier truc qu’elle doit dire sur elle. Le piano fait parti de sa vie et rien au monde n’arriverait à faire détacher Salomea de cet instrument. Si on lui demandait de choisir entre son piano et sa propre vie, elle irait probablement pour son piano. Et elle savait qu’à chaque fois qu’elle en parlait, son regard s’illuminait. C’était un fait. Son entourage entier le lui faisait savoir. « À ton tour ! » Elle lui offrit un sourire avant de prendre une petite gorgée de son thé vert avant de jeter un coup d’œil à la boutique en face afin de s’assurer qu’il n’y avait pas de gens à l’intérieur.
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() message posté Mer 24 Juin 2015 - 13:50 par Invité
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Salomea ft Ray


Depuis que je venais dans cette agréable petite boutique, la jeune femme m'avait tapé dans l'oeil. Venu pour faire mon travail en premier lieu, je ne pouvais pas cacher l'attraction que je pouvais avoir pour elle même si je n'avais pas envie de faire le premier pas. J'avais réussi à l'inviter à boire un café, c'était un bon début. Je savais parfaitement que je ne devais pas faire ça, que je n'avais pas le droit de l'inviter à boire un café. Tout ça était contre les règles et son père me tuerait s'il savait que j'avais enfreins la première règle qu'il m'avait bien remise sous le nez. Mais venir tous les jours ici, parler avec la jeune femme, lui faire confiance pour les fleurs que je ramenais tous les jours à ma mère avait fait qu'il avait fallu que je l'inviter à boire ce café. Elle est attachante, elle a des jolies qualités qui font qu'on aime se pencher sur elle, qu'on aime en savoir un peu plus sur ce qu'elle est, en dehors de la jolie fleuriste que l'on voit à chaque fois. Je suis assez curieux, et je ne suis pas là ce matin pour le travail. Si elle savait, elle me ferait certainement la gueule, elle m'en voudrait. Je ne savais pas comment le lui dire, car je n'avais plus envie de lui mentir, surtout que je m'étais pris dans mon propre piège. « C’est ce que je fais. Et en bonne compagnie, c’est gagnant-gagnant.» je souris à la jeune femme alors qu'elle me dit être en bonne compagnie. Je ne savais pas si réellement elle pensait que j'étais de bonne compagnie ou bien si c'était quelque chose de général mais j'appréciais moi aussi sa compagnie et je ne pouvais guère le nier. Elle me donnait envie de la connaître un peu plus, je n'avais plus envie de passer par les dossiers que je pouvais avoir ou bien parce que son père me disait un petit peu. Je voulais la connaître réellement, je voulais prendre le temps d'en savoir plus. Elle avait vraiment quelque chose qui m'intriguait, quelque chose d'attachant. Je la trouvais vraiment très jolie et il y avait quelque chose de vraiment très intéressant qui émanait de la jeune femme. Elle n'avait rien à envier aux autres jeunes femmes. Elle semblait être vraiment passionnée, et je pouvais le voir lorsqu'elle choisissait les fleurs pour ma mère chaque jour. Je me demandais d'ailleurs pourquoi elle avait pu accepter cette invitation, je n'aurais jamais pensé qu'elle accepte. Je n'étais pas un homme que tout le monde appréciait. Certes, j'avais eu pas mal de relations d'un soir, je m'amusais un petit peu mais, je n'avais pas vraiment eu quelque chose de sérieux. « Tu as raison, c’est sympa ici. Je suis contente que tu aies décidé de m’inviter. » je ne sais pas comment j'en avais eu la force car je ne pensais pas le faire non plus de mon côté. Je n'aurais jamais pensé franchir ce pas. Ce n'était pas moi, ça n'avait jamais été vraiment moi. Je n'étais pas ce genre d'homme, je ne l'avais jamais été mais avec la jeune femme j'avais eu envie d'essayer. Cela ne voulait certainement pas dire que nous allions nous mettre ensemble ou quoi mais je voulais la connaître. « Je n’aime pas le goût du café. Je trouve détestable le fait que le goût reste dans ta bouche un moment. Comme un rappel que tu as encore besoin. » « C'est un peu bizarre.. » lui avouais-je tout en me mettant à rigoler. Elle me faisait rire, même si c'était pour un rien. Je ne savais pas ce que cela pouvait bien dire. « Très bien. Chacun un truc ? Avec moi, tu vas rapidement avoir fait le tour. » j’acquiesce en silence tout en hochant la tête avec un sourire. « J’aime la piano. Je le pratique depuis que je suis toute petite. J’ai appris de mon grand-père et depuis ce temps, je ne peux pas m’en passer. » ça ne peut pas être tout ce qu'elle a à me dire. Ou bien, elle n'avait pas envie d'en dire d'avantage, ce qui est bien dommage. Je penchais plus pour la seconde solution d'ailleurs. « À ton tour ! » je prends une gorgée de mon café avant de reposer la tasse sur la table qu'il y'a entre nous deux « hum, je ne suis pas du genre sociable, je n'ai pas beaucoup d'amis, et on pourrait penser que je suis sociable parce que je travail dans un bar mais je ne fais que servir, je ne parle pas à grand monde . » rien de super intéressant non plus de mon côté « Je me suis essayé au piano mais ce ne fut pas un grand succès, ma mère a préféré que je laisse tomber, c'était préférable pour tout le monde ! » lui dis-je avec un petit sourire « Je t'en prie ! » lui dis-je pour lui faire comprendre que c'était à son tour.

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() message posté Mar 14 Juil 2015 - 20:57 par Invité

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ray dewyze & salomea cahill-peters.
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Plus les minutes défilent, plus elle se détend. Elle ne l’a pas laissé paraître, mais l’idée de quitter la boutique de fleurs pour aller prendre un café a d’abord stressé Salomea. Elle espère que tout se passera bien et que rien n’arrive à la boutique si elle détourne le regard trop longtemps de celle-ci. Certes, il faudrait qu’elle arrête de regarder dans la direction de la boutique d’abord, mais sait-on jamais. Il ne faut qu’un petit laps de temps pour qu’un truc se passe. Ok, elle doit se calmer et penser à autre chose. « C’est un peu bizarre.. » Quoi donc ? Elle a perdue le fil en s’imaginant le pire pour le lieu où elle passe la moitié de sa semaine. Puis, elle se rappelle de ce qu’elle a dit au début sur le café. Le goût. Elle déteste le goût. Qui est toujours présent dans ta bouche afin de te faire devenir accro. Comme une addiction. Moins dévastatrice que l’alcool ou la drogue, mais la caféine était une véritable addiction pour certaines personnes. Salomea est fière de ne pas partie de ces gens et d’être, au contraire, accro au thé. Tout ce qu’il y a de plus normal lorsqu’on a été élevé par ses grands-parents ou en Angleterre. Pour Salomea, cela a été les deux. Ses grands-parents ne boivent pas de café, mais du thé. « Hum, je ne suis pas du genre sociable, je n’ai pas beaucoup d’amis, et on pourrait penser que je suis sociable parce que je travaille dans un bar mais je ne fais que servir, je ne parle pas à grand monde. » Ce qui est étrange aux yeux de la jeune femme parce que dans sa tête, un barman devrait être dans la capacité de faire la conversation aux clients. Après tout, la plupart vont dans les bars afin de se vider la tête et après multiples verres, ils commencent à considérer le barman pour un prêtre et se confessent à lui. « Je me suis essayé au piano mais ce ne fut pas un grand succès, ma mère a préféré que je laisse tomber, c’était préférable pour tout le monde ! » Elle rigole à son tour, surprise de l’entendre dire qu’il s’est essayé au piano. La jeune femme est surprise de l’apprendre et s’il ne lui avait pas dit, Salomea ne l’aurait jamais deviné. D’ailleurs, elle n’arrive pas à imaginer Ray derrière un piano et jouer. Sauf qu’elle se trompe peut-être, elle ne le sait pas. Après tout, elle ne connaît pas entièrement Ray. Tout ce qu’elle sait de lui est son métier et la maladie de sa mère ainsi que les quelques détails qu’il lui donne en ce moment. Mise à part cela, Ray est une vraie énigme aux yeux de Salomea. Elle a essayé de le déchiffrer de nombreuses fois comme elle essaie de le faire avec tout le monde, mais elle en a été incapable. Il était tellement mystérieux. Malgré ça, chaque fois qu’elle le voit pénétrer dans la boutique, elle essaie. C’est plus fort qu’elle, Salomea doit déchiffrer cette carapace qu’elle perçoit. Alors, elle espère que ce je-ne-sais-trop-quoi autour d’un café et d’un thé lui permettra de résoudre une partie de puzzle qu’est Ray à ses yeux. « Je t’en prie ! » Elle acquiesce de la tête et réfléchit. Qu’est-ce qu’elle peut bien dire à son sujet qu’il ne sait déjà pas ? Elle ne peut pas parler du fait que sa mère est décédée à sa naissance, que son père est parti ne voulant pas d’elle et qu’au final, ses grands-parents se sont occupés d’elle. Déjà, ce sont des sujets que Salomea déteste parler ou même aborder ceux-ci. À chaque fois que le psychologue ou même ses grands-parents s’approchent d’elle, elle se referme comme une huître. Elle ne veut pas, elle ne peut pas. Même après 23 ans, parler de la mort de sa mère et de l’abandon de son père est trop douloureux pour elle. Alors, elle évite. Elle prétend qu’elle a mieux à faire ou alors elle se referme complètement. La plupart du temps, elle s’éclipse sans laisser le temps à l’autre personne de dire un autre mot. Sauf lorsqu’elle est chez la psychologue. Là, elle se referme et ses réponses sont de plus en plus courtes. Elle murmure à la place de parler jusqu’à ce le temps soit écoulé. Parfois, elle reste muette et attends que le temps passe. « J’ai un chien, elle s’appelle Ariel. Un Yorkshire Terrier. Je l’ai depuis je ne sais plus combien d’années, mais je ne vois pas une seule journée sans cette boule de poils. J’adore les animaux. » Ses lèvres esquissent un petit sourire pendant qu’elle joue avec la tasse à moitié vide. « Je suis surprise de savoir que tu n’es pas sociable. Je pensais sincèrement qu’être barmaid résultait à être sociable. » Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas pensé avant de parler ? Salomea a un rire nerveux et se dissimule le visage en fermant les yeux. « Excuse-moi, je ne sais pas pourquoi j’ai dis ça. » Elle laisse tomber ses mains dans le vide en haussant les épaules.
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Anonymous
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() message posté Mar 21 Juil 2015 - 16:13 par Invité
DO YOU WANT TO JOIN ME FOR COFFEE ?
Salomea ft Ray


Ma vie n'est pas des plus passionnantes. Je fais ce que j'aime, du moins je le crois en tout cas. Être barman me laisse l'opportunité de faire la connaissance de certaines personnes, certes peu fréquentable quand on y pense mais ce n'est pas ce qui me dérange. Je lui fais comprendre que je ne suis pas du genre très sociable, ce qui est vrai d'ailleurs car je n'aime pas parler de moi et à chaque fois que je rencontre de nouvelles personnes, je dois à chaque fois en dire d'avantage sur moi. Je n'aime pas attirer l'attention, je fais mon travail et c'est tout. Mais de toute manière, je ne suis pas barman à plein temps du coup, ça me laisse le temps de faire mes activités de détective privé, ok, ce n'est pas ma meilleure activité, je n'ai pas beaucoup de clients, et je me focalise toujours sur une affaire à la fois. Je n'ai pas envie d'avoir plusieurs affaires et de m'emmêler les pinceaux, surtout que pour le coup, je ne sais déjà pas m'en sortir avec la jeune femme. C'est vraiment délicat et je ne peux pas lui dire que je travaille pour son père. En même temps, je n'ai plus non plus envie de lui mentir. Je ne sais pas quoi faire, je suis le cul entre deux chaises et je commence bien trop à apprécier la jeune femme. Je ne devrais pas. En même temps, ce n'est pas de ma faute, c'est ainsi. J'ai pris mon courage à deux mains pour lui proposer ce café car même si je marche dans l'illégalité en faisant mes activité de contre bande, je ne parle pas à grand monde. J'ai confiance en moi mais une fois que l'on passe la porte de mon intimité, de ma vie, ce n'est plus du tout pareil. Voilà pourquoi, j'aime être un solitaire même si la solitude n'est souvent pas très bonne. Je passe beaucoup de temps avec la femme de ma vie, ma petite maman chérie, je suis heureux de pouvoir la faire sourire, et de lui montrer que je suis là. Je ne vais nulle part. « J’ai un chien, elle s’appelle Ariel. Un Yorkshire Terrier. Je l’ai depuis je ne sais plus combien d’années, mais je ne vois pas une seule journée sans cette boule de poils. J’adore les animaux. » le jeu de la vérité est assez sympa. On apprend à mieux se connaître et ça fait plaisir. Après tout, je viens tous les jours dans sa boutique pour acheter des fleurs pour ma mère, il était temps qu'on apprenne un peu à se connaître tous les deux. Elle me plaît. C'est dingue, je sais mais elle me plaît et je ne sais pas ce qu'il me prend mais oui, elle me plaît beaucoup. Pendant mon enfance, j'ai joué de plusieurs instruments. Le piano n'était pas le meilleur instrument pour moi. J'ai préféré arrêter pour me consacrer à la guitare, c'est bien plus simple et je préfère cet instrument. Au moins, je peux le transporter partout et je l'emmène parfois avec moi pour jouer quelques petites choses à ma mère. Elle adore quand je joue pour elle, ça l'apaise, lui fait du bien.  « Je suis allergique au poils d'animaux, et surtout aux chiens et aux chats. Je ne peux pas en avoir, c'est triste, car vivant seul, c'est un plus de pouvoir avoir un animal  » mais je ne suis même pas certain d'avoir le temps pour m'occuper d'un animal de toute manière. Alors, peut-être que cette allergie est bonne à prendre. C'est un peu compliqué de savoir qu'elle à un chien mais un petit sourire se poste sur mon visage. C'est mignon, et je m'imagine bien la savoir avec son chien. Je perds mon sourire, et essaie d'oublier cette image. Je n'ai pas le droit d'apprécier ce moment. Son père me tuerait je crois. «Je suis surprise de savoir que tu n’es pas sociable. Je pensais sincèrement qu’être barmaid résultait à être sociable. » surprise ? Et je ne suis pas une femme donc barmaid n'est pas le bon terme. Je souris, un petit sourire en coin, pas un énorme sourire tout en laissant mes doigts se balader sur ma tasse de café. J'aime sa spontanéité, son naturel. «Excuse-moi, je ne sais pas pourquoi j’ai dis ça. » elle est adorable quand elle semble nerveuse. Mais pourquoi est-elle nerveuse ? Je la rend nerveuse ?  « Barman c'est mieux, on va éviter que je sois une femme si tu veux bien.  » souffle-je toujours avec mon petit sourire en coin avant qu'il ne s'efface.  « on peut parler avec les gens effectivement mais je sers juste, je n'ai pas envie de perdre mon temps avec des personnes qui deviennent rapidement saoulent. Et puis, parler avec des gens pourrait résulter ensuite par une amitié ou autre chose et je ne veux pas m'attacher. Je n'aime pas devoir laisser les gens entrer dans ma vie » dis comme ça c'est un peu étrange mais tant pis je ne peux faire marche arrière  « Ne t'excuses pas, tu l'as dis parce que tu ressentais le besoin de le dire et que tu le pensais. Ce n'est pas grave, je ne le prends pas mal, loin de là. Et toi, ton métier te rend sociable ?  »

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