"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I need worked- Charlie Edwards 2979874845 I need worked- Charlie Edwards 1973890357
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I need worked- Charlie Edwards

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() message posté Dim 12 Juil 2015 - 21:25 par Invité
Je me suis levé tôt ce matin et j'ai cherché dans ma garde robe des vêtements un peu plus classe à me mettre. J'ai un entretient, je ne peux pas aller là-bas en tong, même si ce n'est qu'un poste de barman j'ai besoin d'être présentable. Mon look risque déjà d’affoler mon recruteur alors autant que je mette toute les chances de mon côté. Les fins de mois sont assez difficile, mes photos ne me rapportent pas grand chose alors comme c'est l'été et que je n'ai pas d'autre aides financières, j'ai cherché un emploi et j'ai vu une annonce, un hôtel qui cherchait un serveur et un hôtel plutôt chic. Il faut que je sois au top du top. J'enfile donc un pantalon noir, même s'il fait plutôt bon dehors et une chemise blanche. Ça cachera un peu mes tatouages, mais bon après tout … je décide de changer de chemise et en même une avec les manches courtes. Je ne changerais pour personne, je ne vois pas pourquoi je devrais les cacher, je les aimes moi, si ça dérange quelqu'un et bien tant pis pour lui. Je ne me suis jamais vraiment formalisé à vrai dire pourquoi est-ce que je commencerais maintenant?

J'ai fermé la maison, pris mon sac en bandoulière que j'ai toujours avec moi, il y a mon appareille photo dedans. On ne sait jamais je pourrais tomber sur une célébrité et je n'ai pas envie de manquer de pouvoir faire une belle photo. J'ai pris le bus pour aller jusqu'au sud de Londres, ce n'est pas tout à fait par où j'habite, mais il faut ce qu'il faut. J'ai mis mon casque sur mes oreilles et me suis installé à l'arrière du bus comme d'habitude. Je me suis endormi durant le trajet et j'ai eu peur d'avoir manquer mon arrêt, mais j'ai eu de la chance. Je suis descendu un peu avant l’hôtel Hilton. Il est 16h55 et j'ai rendez-vous à 17h00 précises. Je marche vers l'hôtel et me demande tout à coup ce que je fou là. J'ai beau avoir l'air plus classe dans ce pantalon noir, il n'empêche que déjà là les gens me regardent de travers. Je range mon casque dans mon sac et éteint mon téléphone. Je n'ai pas envie qu'il sonne soudainement pendant l'entretient. Je marche jusqu'à l'accueille de l'hôtel. Peut-être que la réceptionniste pourra m'aider.

« Bonjour j'ai rendez-vous avec mr Edwards.»

Elle me regarde de haut en bas, je me retiens de lever les yeux au ciel et serre les dents. J'espère que je ne me suis pas trompé de jours, ni d'heures.

« Allez vous asseoir, il va arriver dans quelques minutes.»

Il est cinq heures pile. Je regarde l'entrée et vois bien qu'il y a des fauteuil ou je peux patienter, mais je préfère rester debout. On ne sait jamais il pourrait me prendre pour un fainéant, alors je l'attends en espérant que tout ira bien, parce que je commence tout à coup à perdre confiance en moi.
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() message posté Dim 19 Juil 2015 - 11:50 par Invité
I NEED TO WORK
PHIL & CHARLIE

 
you can be who you are any day of the week, you are unlike the others, so strong and unique, we're all with you ✻✻✻ L’été était définitivement arrivé à Londres et avec lui, les grandes vacances pour la plupart des pays. Ce qui signifiait qu’exceptionnellement, l’hôtel devait subir une arrivée massive de gosses de riche en congé avec leurs parents, ce qui n’était pas du tout un ravissement pour l’équipe hôtelière. S’il y avait bien une chose pire que des clients riche à millions vous prenant pour de la merde, c’était bien leurs enfants. La même chose, mais en plus petit et plus capricieux, qui ne cessaient d’agiter la carte de la plainte aux parents si on ne leur obéissait pas. De vrais petits Draco Malfoy en puissance. Charlie était particulièrement content de ses employés dans ces moment-là, car ils étaient totalement capables de se débrouiller sans lui, même s’ils savaient qu’en cas de besoin, il restait disponible à tout moment. Du coup, il était simplement obligé de recevoir les plus gros clients, mais honnêtement, cela lui suffisait amplement. Il était là pour faire tourner un hôtel, pas pour lécher des bottes.

Dans la mesure où l’on était en période de vacances, Charlie se retrouvait bien obligé d’accorder quelques congés à ses employés durant cette période. La priorité revenait à ceux possédant une famille, pour qu’ils puissent profiter de vacances au soleil ou tout du moins, de temps passé ensemble. Charlie était un bon patron pour cela, et il comprenait parfaitement ce besoin de vouloir être en famille, en ayant lui-même une et ayant même quitté son premier emploi pour pouvoir passer plus de temps avec celle qui, à l’époque était sa femme, mais également avec sa fille. Il cherchait malgré tout à répartir les départs en vacances, car il ne pouvait se permettre de voir tous ses employés partir tous en même temps, sinon faire tourner l’hôtel, cela risquait de devenir très compliqué.

Ce matin d’ailleurs, en attendant le remplacement de l’un de ses chefs d’équipe, il avait décidé de prendre ses occupations, pour ne surcharger un autre chef d’équipe, qui devait déjà gérer une bonne vingtaine de personnes dans de multiples tâches, ce qui était loin d’être de tout repos. Cela en plus de ses occupations habituelles évidemment, et ce fut alors qu’il était en pleine consultation des dernières dépenses de l’établissement que sa secrétaire, mademoiselle Yi, toqua doucement à la porte avant d’entrer suite à sa permission. « Monsieur Edwards, Monsieur Hamilton vous attend pour son entretien d’embauche en tant que barman. » « Je pourrai le recevoir dans 5 minutes. » Elle hocha la tête avant de quitter la pièce, et Charlie en profita pour ranger un peu son bureau qui commençait à dangereusement crouler sous la paperasse. Il poussa un petit soupir en voyant la montagne de travail qui l’attendait cette après-midi, mais ce n’était pas le moment de s’apitoyer sur son sort. Il avait après tout un entretien d’embauche à gérer. Il quitta son bureau dans le but d’accueillir son peut-être futur employé, quand Matthew, son bras droit, l’intercepta. « Il faudrait qu’on s’organise pour l’arrivée de la délégation Japonaise la semaine prochaine, tu as du temps ? » « Je te ferai savoir quand je pourrai en parler, là j’ai un entretien d’embauche à faire passer. » « Oh t’en fais pas, j’ai vu le lascar, ça va être rapide, il n’a pas grand-chose à faire là. » Charlie leva un sourcil, étonné par ses propos, avant de hausser les épaules et de rejoindre ce certain Phil Hamilton.

Un sourire poli aux lèvres, il se dirigea vers le jeune homme, et n’eut aucun mal à comprendre les préjugés de Matthew. Effectivement, les dessins à l’encre qu’il pouvait voir sur les bras du jeune homme juraient affreusement avec le cadre de l’établissement, mais cela ne voulait pas pour autant dire qu’il était incompétent. Main tendue, il le salua. « Monsieur Hamilton je présume ? Je me présente, Charlie Edwards, directeur de l’établissement. SI vous le voulez bien, nous allons regagner mon bureau. » Il fit un signe en direction du couloir dont il venait, et tous deux s’y rendirent rapidement. Une fois finalement installé dans le bureau, Charlie croisa les doigts sur la table, fixant le jeune homme. « Vous êtes là pour le poste de barman n’est-ce pas ? Commencez par vous présenter, histoire de voir ce que je peux faire pour vous. » Il lui offrit à nouveau un petit sourire, tentant clairement de le mettre à l’aise.




 
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() message posté Dim 19 Juil 2015 - 16:41 par Invité
Je me demande encore ce que je fais ici. Je devrais peut-être rentrer chez moi à Camden Town, je ne suis pas vraiment à ma place ici. Cet hôtel de luxe c'est tout ce que je n'ai pas, tout ce que j'aimerais avoir, mais que je n'aurais jamais. Je ne suis pas né avec une cuillère en or dans la bouche, loin de là. J'ai toujours vécu dans un quartier qui craint comme on dit. Je me faisais raquetter souvent à la sortie de l'école et les femmes qui s'occupaient de moi n'étaient pas franchement les plus douces du monde, toujours franche et parfois un peu dures avec moi, mais c'est ce que j'aime en elles, elles m'ont toujours élevés comme leur propre fils, même quand ma mère est morte. Je préfère autant venir d'où je viens plutôt que d'une famille riche qui souvent se trouve être des familles détruites par la richesse et par l'avarie qui les ronge. Mr Edwards me tira de mes pensées. Je me lève et le suis, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il ai cet allure là. Il ne m'a pas l'air beaucoup plus vieux que moi. Peut-être la trentaine, si c'est plus en tout cas il fait beaucoup moins. Je suis entré dans son bureau et me suis installé quand il me le demandait, me sentant un peu impressionné par son charisme et par l'endroit en lui-même. J'aurais peut-être du mettre une chemise plus longue finalement, je ne suis sans doute pas la personne qu'il cherche, mais sait-on jamais, après tout j'ai déjà travaillé comme barman, c'est bien pour ça que j'ai proposé ma candidature. Je ne m'attendais juste pas à ce que tout soit aussi classe. Je hoche la tête lorsqu'il me demande si je suis là pour le poste de barman et suis un peux pris sur le fait quand il me demande de parler de moi. J'ai l'habitude des entretient et je suis toujours un peu surpris qu'ils soient tous si différents. Je n'ai jamais aimé parler de moi, mais bon il s'agit de travail, une chance que je ne sois pas obligé de tout dire.

« Je suis étudiant en art, mais j'ai déjà travaillé dans des bars, surtout durant les mois d'été, mes anciens partons peuvent le confirmer si vous voulez vérifier. Je fais des photos aussi en fait je suis plutôt multitâches.»

C'est assez court pour se vendre. Je ne sais jamais ce que je peux dire ou pas. Généralement les patrons n'aiment pas trop que l'on parle de sa vie privé et je suis plutôt d'accord avec ça. Je pense qu'il faut que je le rassure, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que tout ne tiens qu'à un fil ou un mot alors finalement je décide d'être plutôt cash et de lui dire ce qu'il a l'air de vouloir entendre :

« Je sais que je n'ai sans doute pas le look ni l'apparence qu'il faudrait, mais je ne suis pas un tir au flanc. Je déteste arriver en retard, je ne bois pas, je ne fume pas et je suis loin d'être le mauvais garçon qu'on pense souvent que je suis.»

J'ai souvent besoin de me justifier, qu'on ne s'imagine pas que je suis un lascar. C'est même tout le contraire. Je pense que je suis trop gentil parfois, un peu trop excentrique aussi et que c'est souvent ce qui fait fuir les gens. Je n'ai pas envie de louper ce travail pour ça. J'ai besoin d'un job pour payer mes factures, je n'ai plus vraiment le choix et c'est un travail honnête alors je préfère autant qu'il ne s'imagine pas certaines chose et tant pis s'il me trouve un peu prétentieux. S'il me donne ma chance il verra que je n'ai pas menti et que je suis un bon employé.
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() message posté Mer 29 Juil 2015 - 17:10 par Invité
I NEED TO WORK
PHIL & CHARLIE

 
you can be who you are any day of the week, you are unlike the others, so strong and unique, we're all with you ✻✻✻ Pour être tout à fait honnête, faire des entretiens d’embauche n’était clairement pas le rayon de Charlie. En même temps, il était le directeur de l’hôtel, alors à moins que ce ne soit pour un poste de secrétaire ou d’adjoint très important, il n’avait pas grand-chose à faire avec ce genre d’occupations. On le mettait simplement au courant, lors d’un débriefing rapide « on a engagé deux nouveaux serveurs pour le restaurant », voilà c’était tout, pas de nom ou d’autres détails. Ce n’était pas le plus important, en même temps. Ils ne se croiseraient sûrement que quelque fois, et ce genre d’employés n’avaient que très rarement directement à faire à lui. Alors dans le fond, pourquoi l’embêter avec ce genre de choses n’est-ce pas. Charlie n’aimait pas vraiment le fait qu’on le place au-dessus des autres, comme si le fait d’être serveur les dévalorisait face à lui, ô grand patron choisi par les actionnaires principaux de l’hôtel. Le côté égalitaire de Charlie, qui souhaitait à tout prix être traité comme tout le monde malgré son argent ou son statut et ne pas avoir à supporter les préjugés sur lui, ne pouvait pas vraiment s’opposer à ces réactions tout à fait normales de ses collaborateurs. Et puis dans le fond, ils n’avaient pas tort. Il n’avait définitivement pas le temps d’apprendre à connaître chaque employé, vu la charge de travail qu’on lui incombait chaque jour, alors il avait simplement fini par s’y faire. C’était le genre de choses contre lesquelles on ne peut tout simplement pas lutter et que l’on se doit d’accepter, sous peine de nager à contre-courant et de se fatiguer inutilement pendant un très, très long moment et, en plus de cela, sans résultats probants.

Du coup, quand on lui avait dit lors d’un débriefing que le gérant des entretiens partait en vacances, et bien Charlie avait tout simplement sauté sur l’occasion de connaître un peu mieux les tout nouveaux employés qui arriverait durant cette période de congé. Certes cela lui alourdissait un peu plus son planning, mais c’était un mal pour un bien. Cela soulageait sa conscience, de se dire qu’il prenait du temps pour connaître ces personnes qu’il n’aurait jamais connu sinon, ou alors simplement de vue. En plus de cela, le hasard semblait terriblement bien faire les choses. A coup sûr, le jeune homme qui l’attendait debout dans le hall de l’hôtel n’aurait jamais été retenu par quelqu’un d’autre, qui aurait directement estimé, au vu de ses bras tatoués, qu’il n’était pas fait pour le boulot et donc, aurait écourté le rendez-vous le plus vite possible. Charlie n’était pas comme cela. Il voulait laisser sa chance à tout le monde, et il estimait que le fait de se faire tatouer ne voulait pas forcément dire que l’on était un rebelle de la société complètement incompétent. Après tout, tout le monde avait besoin de gagner de l’argent, et tout le monde était bien doué dans quelque chose. C’était en refusant ce genre de personnes à cause de préjugés qu’on les poussait à devenir ce préjugé ; aux grands maux, les grands remèdes, et si elles n’avaient pas de boulot, il fallait bien qu’elles trouvent un moyen de vivre, même si ce n’était pas légal ou très mal vu. Mais Charlie va laisser sa chance à Monsieur Hamilton, et il espère sincèrement être agréablement surpris.

Un sourire ravi s’étend sur les lèvres de Charlie en entendant son vis-à-vis résumer rapidement son parcours, avant de défendre son apparence et les fameux préjugés qui pourraient en découler. Et déjà, alors que ça ne fait que quelques minutes qu’ils se sont rencontrés, Charlie est quasiment persuadé qu’il va l’engager. « Pour être honnête, je serai capable de vous donner ce poste juste pour en boucher un coin à tous les conservateurs qui peuplent cet hôtel. Mais avant ça, je vais quand même vous demander encore quelques petites choses, histoire d’être bien certain de mon choix. » Charlie se leva après cela, rejoignant le petit guéridon où reposait la machine à café d’une célèbre marque. « Je peux vous offrir un café peut-être ? » Il fit fonctionner la machine rapidement, et ramena le breuvage au bureau, où il s’installa de nouveau confortablement. Mettre à l’aise, cela semblait essentiel pour lui. Il avait eu la chance de ne jamais avoir à passer d’entretiens d’embauche, n’ayant pas besoin de job pour se payer ses études, puis ayant repris les rênes de l’entreprise familiale avant d’avoir été contacté directement par l’hôtel Hilton pour lui proposer le poste de directeur. Cependant, il se doutait bien que cela devait être assez stressant, et il avait déjà vu sa sœur dans de magnifiques états de stress à cause de ces fameux entretiens. « Bon, vu votre âge j’en présume que vous n’êtes pas marié, alors je n’ai pas à m’inquiéter de congé paternité n’est-ce pas ? » Il eut un petit sourire, espérant ne pas se tromper sur ce coup. « Avez-vous des problèmes de santé particulier dont nous devrions être informé et qui pourraient avoir une incidence sur votre travail ? Et dans l’ordre un peu plus personnel, êtes-vous prêt à supporter les préjugés de client riches et pompeux qui vous dénigreront à la première occasion ? L’uniforme comporte une chemise à manches longues, mais j’ai parfois l’impression que les clients ont le flair pour ce genre de choses. » Il secoua doucement la tête, quelque peu amusé, avant de le regarder, attendant sa réponse. Il ne voulait pas lui donner un emploi dans lequel il se trouverait mal à l’aise.


 
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() message posté Ven 31 Juil 2015 - 13:16 par Invité
J'ai haussé les sourcils et j'ai regardé Mr Edward d'un drôle d'air. Je ne m'étais pas vraiment attendu à ce qu'il soit comme ça. Je m'attendais à un homme d'affaire assez stricte et froid et c'est loin d'être ce qu'il est. J'ai sans doute jugé trop vite aussi la personne qu'il pouvait être. C'est plutôt un bon point pour moi étant donné qu'il a l'air plutôt pour m'engager et ça m'étonne encore plus. Je fais non de la tête pour le café, ce n'est pas vraiment ce que j'aime le plus et puis ça à tendance à m'énerver plus, alors autant que je reste naturel. Je n'ai pas envie qu'il voit tout de suite que je peux être aussi quelqu'un de vif et qui ne tient pas en place. Je ne veux pas faire mauvaise impression. Je ne peux pas m'empêcher de sourire lorsqu'il suppose que je ne risque pas de prendre de congé paternité, ah s'il savait … peut-être bien que je vais lui dire d'ailleurs, au moins il sera rassuré.

« En effet, ça ne risque pas et puis je suis gay alors vous n'avez aucun risques à avoir.»

Je ne sais pas si j'ai bien fait de lui dire, car c'est encore un point qui marque ma différence, mais j'assume entièrement mon homosexualité alors je n'ai pas envie de lui cacher. Mes derniers patrons le savaient et ça n'a jamais posé problèmes. Quand au reste il serait surpris de voir la patience que j'ai et que je sais supporter beaucoup de choses. Je viens d'un milieu assez peu commun, alors forcément ça m'a endurci. Je peux tout entendre ou presque. Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas me dire sinon je pars au quart de tour, mais à part ça, j'ai semblerait-il l'habitude des préjugés et ils ne me font pas peur.

« Je n'ai aucun problèmes de santé, je suis plutôt sportif donc de ce côté là tout va bien et en ce qui concerne les préjugés, j'ai l'habitude, ce n'est pas ça qui m'arrêtera. Je sais encaisser, je ne dis pas que ça ne me touchera pas, mais je ne suis pas du genre à faire des histoires pour si peu. L'avis des gens qui ne me connaissent pas m'importe peu. Je suis là pour travailler pas pour créer des problèmes. »


J'ai déjà eu à faire à pas mal de personne qui m'ont critiqués, qui m'ont parfois insulté alors maintenant je n'y fais plus vraiment attention. Je ne changerais pas pour ce genre de personnes. Je sais ce que je vaut et comme je l'ai dis si je ne connais pas ceux qui me critique, ça m'est égal, ils peuvent dire ce qu'ils veulent. Il y aura toujours des gens pour critiquer de toute manière. Le monde est fait ainsi.
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() message posté Dim 2 Aoû 2015 - 17:35 par Invité
I NEED TO WORK
PHIL & CHARLIE

 
you can be who you are any day of the week, you are unlike the others, so strong and unique, we're all with you ✻✻✻ Visiblement, Charlie a très bien fait de ne pas s’arrêter aux apparences concernant Phil. Il lui semble désormais bien plus poli, posé et préparé pour cet emploi qu’un homme en costume cravate qu’il a l’habitude de fréquenter. En plus de cela, il y a une sorte de bon feeling entre eux, et c’est définitivement bien plus agréable qu’une relation tendue ou gênée de patron/employé. Charlie n’a certes pas les moyens d’être proche de tout le monde, mais il fait de son mieux. Il va manger au moins une fois par mois chez son bras droit, il connait la famille de pratiquement tous les actionnaires principaux qui lui ont donné son poste, il sait énormément de choses concernant sa secrétaire et il est ami avec son chef cuisinier, entre autre. Ils sont un peu comme une très grand famille en somme, comme une bande cousins éloignés bossant ensemble, ce qui en somme, est plus agréable que les mesquineries entre collègues et les murmures dans les couloirs – même si Charlie est certain que cela existe aussi au sein de son établissement. Son oncle avait toujours eu tendance à dire que Charlie était trop tendre pour gérer des affaires et ce dans n’importe quel domaine, et il n’a pas été le seul à faire la remarque. Heureusement pour Charlie, son père le connaissait mieux que ça et il n’a pas hésité à lui laisser l’entreprise familial alors qu’il n’avait que vingt-quatre ans, ce qui lui a permis de faire ses preuves de façon exemplaire et fermer leur clapet à tous ces conservateurs. D’ailleurs, les Edwards leur en ont fait voir de toutes les couleurs, car après lui, ce fut sa sœur qui créa le scandale. Impossible pour tous ces machos d’imaginer une femme à la tête d’une multinationale. Et pourtant, elle fait du meilleur travail que lui, et ce en toute objectivité.

Quoiqu’il en soit, il est face à un candidat plus que qualifié pour ce poste de barman, et aux yeux de Charlie, il ne lui reste plus qu’à lui faire passer un petit test pratique afin de s’assurer de ses capacités et tout devrait rouler comme sur des roulettes. Il éclata tout simplement de rire en apprenant l’orientation sexuelle du jeune homme, songeant que décidément, il balayait tous les critères standards de la façon la plus simple du monde. « Vous voulez faire faire un infarctus à mes clients c’est cela ? » Il plaisantait, bien entendu, et puis de toute façon ils n’avaient pas à connaitre la vie privée de ses barmans. « En parlant de ça, toute effusion amoureuse au sein de notre établissement est interdite pour les employés, et ce peu importe votre orientation sexuelle. Ça vaut aussi pour moi, alors vous voyez. Enfin bon, ça c’est ce qui est écrit sur le règlement. Tant que les clients ne vous voient pas, c’est le principal. » Il lui fit un clin d’œil, repensant aux quelques visites surprises de Lyn’ au bureau et au fait qu’il ne s’était pas du tout gêné pour les effusions amoureuses. Il était patron après tout.

Il hocha la tête face à sa petite tirade, satisfait de sa réponse. Il ne voulait pas que le jeune se crée des problèmes effectivement, vu son âge, il ne devait définitivement pas se prendre la tête. « S’il y a le moindre souci, n’hésitez pas à le me le faire savoir, et cela vaut aussi pour vos collègues ou vos supérieurs. Je refuse qu’un tel comportement ait place au sein de mon établissement. » Et il était mortellement sérieux sur ce point. Tant qu’il serait directeur, tout type de personnes seraient capables de travailler en ces lieux, et ce, même si cela dérangeait certains esprits. Tant qu’il s’agissait d’un être humain pouvant réaliser la tâche lui étant assigné, cela suffisait pour Charlie. Claquant dans ses mains, Charlie se leva finalement après avoir terminé son café. Il était temps de passer rapidement à la phase pratique, histoire de confirmer son choix. « Suivez-moi, je vais vous montrer le bar et vous allez servir deux trois verres, histoire de voir comment vous vous en sortez. » Il lui fit signe de quitter la pièce, refermant la porte derrière lui et le menant jusqu’à l’ascenseur, dans le but de rejoindre le bar. Une fois les portes de la machine refermée, Charlie enchaîna. « En général on vous fait passer une période d’essai où l’on teste vos compétences, mais je préfère voir dès maintenant ce que vous pouvez faire de mes propres yeux, en plus de la période d’essai de deux semaines. » Autant faire passer l’entretien d’embauche jusqu’au bout.




 
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() message posté Mar 18 Aoû 2015 - 14:20 par Invité
J'aurais peut-être dû garder mes petits secrets pour moi, enfin être gay n'est pas un secret en soit. Ça n'en est même pas un en réalité. Je ne me cache pas et je suis plutôt fier d'être «différent» . En fait je ne trouve même pas que c'est une différence. C'est juste les autres qui voient ça comme ça et c'est bien ce qui pose problème. C'est notre monde qui est ainsi. Il ne croit que ce qu'il à connu et certaines personnes pensent que garder des vieux principes est une bonne chose, mais le monde change. Il ne restera jamais comme il a été et c'est tant mieux. Il faut vivre avec son temps. En tout cas il n'a pas eu l'air de le prendre mal et ça l'a fait rire, parce qu'évidemment j'accumule les clichés. Je préfère autant qu'il le prenne comme ça, d'autres m'auraient simplement mis dehors, mais pas lui. J’acquiesce quand il me donne les règlements concernant les relations amoureuses, ça paraît évident et j'ai toujours fait en sorte de séparer ma vie de travail et ma vie privée. Ce n'est donc pas un soucis pour moi.

« C'est noté.»

Je n'ai pas l'intention de laisser cette place m'échapper. Je sais que je peux travailler ici. C'est un grand hôtel et même si ce n'est pas réellement le métier que je veux faire, au moins j'aurais un salaire meilleur que celui que j'ai en ce moment et je pourrais m'acheter un nouvel appareil photo et évidement subvenir à mes besoins sans priver d'activités physique. C'est donc pile ce qu'il me faut. Mr Edwards à l'air en tout cas enthousiaste à l'idée de m'embaucher et c'est plutôt une bonne chose. Je n'aurais jamais cru ça. J'espère en tout cas que je n'aurais pas de soucis avec ses collaborateurs, qui ont l'air bien moins sympa que lui. Je hoche la tête de haut en bas et l'imite lorsqu'il se lève. Il à l'air de savoir ce qu'il fait, c'est rassurant. Je le suis et entre dans l’ascenseur me demandant bien ce qui m'attend maintenant. Il m'informe alors que c'est une sorte de test que je vais passer et tout coup je sens la pression monter en moi. Je n'ai pas le droit à l'erreur. J'essaie de me souvenir de tout ce que je sais. Je n'ose rien dire, ne sachant pas si je peux me permettre d'échanger avec mon , peut-être, futur patron. Je n'ai pas envie de passer pour un lèche botte. L'ascenseur s'arrête et les portes s'ouvrent. J'avais presque oublié que l'hôtel était si beau. Ça me fait encore drôle d'être ici. J'ai juste besoin de savoir quelque chose avant de lui montrer mes compétences. Je le suis toujours et fini par lui demander :

« Rassurez-moi, si jamais vous m'embauchez, ce ne sera pas seulement pour mes différences?»

C'est sans doute idiot de lui poser la question, mais je veux qu'il soit franc avec moi et je n'ai pas envie de me rendre compte qu'il s'est moqué. Je crois que je ne m'en remettrais pas.
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() message posté Lun 24 Aoû 2015 - 17:09 par Invité
I NEED TO WORK
PHIL & CHARLIE

 
you can be who you are any day of the week, you are unlike the others, so strong and unique, we're all with you ✻✻✻ Le premier entretien d’embauche de Charlie se passait plutôt bien. Carrément bien même, comme dirait sa fille. Six ans et il avait déjà l’impression qu’elle s’exprimait un peu trop comme une ado, c’était du grand n’importe quoi. Ou alors, c’était simplement lui qui devenait vieux. Est-ce qu’on pouvait se considérer vieux à trente-six ans ? Il n’espérait pas. Est-ce que Lyn’ avait l’impression de sortir avec un vieux ? Seigneur faîtes que non, car sinon leur histoire d’amour n’allait pas pouvoir tenir, c’était certain. Qui voudrait d’un vieux croûton hein ? Certainement pas une aussi jolie fille que Lyn’, qui, si elle le voulait, pourrait facilement avoir tous les hommes à ses pieds. Il n’avait que trente-six ans certes, mais dans dix ans ? En suivant l’hypothèse qu’ils soient toujours encore d’ici-là, il aurait presque atteint un demi-siècle alors qu’elle n’aurait que trente-quatre ans. Ca l’inquiétait même s’il ne le disait jamais, considérant qu’il était trop tôt pour parler ainsi d’avenir. Lui avait déjà eu une famille, et il se savait capable d’en assumer les responsabilités. Pas Lyn’, elle était encore jeune et avait le temps de penser à tout cela. Il ne voulait pas la presser, et il savait que s’ils avaient un avenir ensemble, alors tout irait pour le mieux. Il se préoccuperait de cette question d’âge plus tard.

Et définitivement pas maintenant, alors qu’il emmenait Monsieur Hamilton en direction du bar de l’hôtel. Il avait tout le temps de penser à sa relation avec Lyn’, il fallait qu’il se reconcentre un peu tout de même, ce n’était définitivement pas professionnel. Il fronça légèrement les sourcils face à la question de son futur employé. « Je vous ai donné cette impression ? Désolé, ce n’était vraiment pas le but. » Il se fustigea mentalement, à vouloir rigoler sur le dos de certains collègues bien trop conservateurs il avait envoyé une mauvaise image à Monsieur Hamilton et ce le contrariait quelque peu. Comme quoi, malgré tout le charisme qu’il pouvait avoir les années d’expériences derrière lui, il faisait encore des erreurs au niveau relationnel. « Je vous embaucherai pour vos compétences et votre motivation. J’ai peut-être été maladroit dans mes propos, mais je vous traite comme les autres. Avoir des tatouages ou être gay ne vous donne pas d’avantages. Ça serait bizarre non ? » Il fit une mine quelque peu amusée peu avant qu’ils n’atteignent finalement le bar. À cette heure-ci il était désert, et heureusement d’ailleurs. Seule Naya, la serveuse d’origine brésilienne, était là. Charlie lui offrit un sourire, et elle le lui rendit. « Bonjour Naya ! Je vous présente Phil Hamilton, il va certainement devenir votre collègue s’il se débrouille comme je l’espère. » Il fit un sourire complice au jeune homme suite à cela. « Bonjour patron ! Salut Phil, j’espère que tu vas avoir le job ! » « Vous n’avez qu’à prendre une pause Naya, en attendant que j’évalue un peu Monsieur Hamilton. » « Pas de soucis patron ! » Elle s’éclipsa du bar, ayant visiblement l’air ravi, et Charlie fit signe à Phil de prendre sa place. Il se mit lui-même au comptoir, jouant le rôle du client même s’il n’avait pas du tout l’intention de boire quoique ce soit à cette heure-ci. « Garçon ! Un Daïquiri s’il vous plait ! » Il fit un grand sourire à Phil, s’amusant à faire ce petit rôle, mais il redevint bien vite le patron. « Naya travaille de 9h à 13h et revient le soir de 19h à 01h du matin. Comme vous vous en doutez, ça fait plaisir aux clients de la voir, mais pour éviter les soucis il y a toujours un homme qui travaille de pair avec elle. Ça risque d’être souvent votre cas, dans la mesure où vous, au moins, vous ne tenterez pas de la draguer. » Il rigola à nouveau, car c’était vrai que Naya était particulièrement jolie et bien pourvue.






 
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() message posté Sam 29 Aoû 2015 - 18:54 par Invité
Je le regarde et lui souris timidement. Je ne veux pas qu’il pense que je n’ai pas ma langue dans ma poche, mais je dois dire que oui, j’ai eu cette impression d’être un peu là parce que je suis différent. Ce n’est visiblement pas ce qu’il voulait et j’en suis rassuré. Il ne me faut pas grand-chose pour avoir des doutes. C’est peut-être parce qu’au fond je ne suis pas aussi en confiance que je le laisse croire. Je n’aime pas forcément qu’on me juge, mais il semblerait que ce soit ce que tout le monde fait. J’ai l’habitude, je ne vais pas dire le contraire, mais c’est agaçant de toujours devoir se justifier pour tout et de finalement devoir se battre en permanence pour être ce que l’on veut être.

«Légèrement, je comprends en même temps et rassurez-vous ce n’est pas ça qui me fera renoncer. C’est même souvent un désavantage. »

J’ai encore du mal à croire que je suis là, dans ce prestigieux hôtel. J’ai le sentiment de faire tâche dans ce décor, mais je sens que je m’y plairais aussi. J’aurais adoré être un client pouvoir me payer tout ce luxe, mais il ne faut pas trop rêver. Je viens de Soreditch, pas de Kensington ou de Nothing Hill. Je sais très bien que tous mes rêves ne me sont pas accessibles, mais c’est toujours bien de rêver.

Nous sommes rapidement arrivés au bar ou il m’a présenté à une certaine Naya que j’ai salué poliment et elle me souhaite bonne chance, je lui souris et la remercie, j’espère aussi que j’aurais ce job . Je n’ai jamais été derrière un bar aussi luxueux. Mon regard pétille légèrement, je suis plutôt fier d’être là et mon enthousiasme est souvent une bonne chose pour moi. Mr Edwards me commande un daïquiri. Je regarde les boissons présente et cherche le Rhum blanc que je fini par trouver. J’attrape un shaker, l’ouvre et y dépose quatre gros glaçon, j’y verse un peu de Rhum. J’attrape la bouteille de jus de citron vert et en verse dans le mélange puis du sirop de sucre de canne. Je referme le shaker et secoue le tout. Lorsque c’est assez mélangé je prends un verre à cocktail et le verse à l’intérieur puis décor avec des fins zestes de citron que je viens de faire. Je dépose le verre devant Mr Edwards espérant ne pas m’être trompé dans la recette acquiesçant à ses propos. Je souris quand il me dit qu’au moins avec moi la serveuse ne risque pas de se faire draguer. C’est une évidence, mais c’est vrai que ça doit arriver souvent, elle est plutôt jolie et ce n’est pas parce que je suis gay que je ne sais pas reconnaître les jolies filles.

« Un daiquiri pour Mr Edwards. Glaçons ou sans glaçons ? »

Ne jamais oublier de le demander, certains clients aiment avoir des glaçons en plus, d’autre détestent ça.
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Anonymous
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() message posté Sam 5 Sep 2015 - 14:37 par Invité
I NEED TO WORK
PHIL & CHARLIE

 
you can be who you are any day of the week, you are unlike the others, so strong and unique, we're all with you ✻✻✻ Maintenant que tout était au clair avec Phil, il ne restait plus à Charlie qu’à vérifier ses compétences lui-même. S’il ne ratait pas les boissons qu’il lui demandait, il n’aurait sûrement aucun souci à réussir sa période d’essai et être définitivement embauché. En fait, la seule qui pourrait noircir était le comportement de ses collaborateurs et aussi des clients. Même si visiblement Phil n’en avait pas grand-chose à faire, Charlie comprenait s’il ne souhaitait pas travailler dans un cadre ne lui étant pas agréable. Charlie lui-même serait le premier à refuser ce genre de choses, mais normalement, tout devrait bien se passer. Le moindre débordement serait vite remis dans les rangs, et la réputation ainsi que la quiétude de l’établissement devrait rester la même pour les clients comme pour les employés. D’après ce que savait Charlie, tout le monde se plaisait à travailler ici, même si cela était toujours à des degrés différents. Cela semblait évident que faire la plonge n’était pas particulièrement un métier agréable, mais Charlie se plaisir à dire que cela ne dépendait absolument pas de l’établissement. Et puis il connaissait plutôt bien Peter, le chef cuisinier, alors il l’imaginait mal martyrisé ses subordonnés, un peu comme lui au final. Être chef ne voulait pas forcément dire être un tyran, ce n’était absolument pas la seule façon de se faire respecter et définitivement pas la bonne. D’ailleurs, Charlie était certain que s’il demandait à Naya, elle dirait qu’elle était ravie de travailler ici. Il l’espérait, du moins, mais il n’avait pas l’impression qu’elle jouait à la fille heureuse devant lui et le critiquer par derrière. Elle avait sincèrement l’air heureuse et en bons termes avec lui, ce qui ne pouvait être que bon signe. Impossible de faire tourner la machine si tous les rouages crissent les uns contre les autres n’est-ce pas ?

Charlie demanda donc son premier cocktail à Phil, tout en l’informant des possibles horaires de travail qui lui seront attribués suite à son embauche. Évidement cela ne serait pas les mêmes toute la semaine, il fallait bien qu’il puisse avec des soirées de libre de temps en temps. Il sourit lorsqu’il déposa le verre devant lui, satisfait. « Pas de glaçons non. » Malgré l’heure, il se retrouva bien obligé de boire une gorgée pour vérifier que la mixture était bel et bien bonne. Il eut un petit son d’approbation et reposa le verre, le poussant quelque peu loin de lui. « Nickel, ça en fait un de réussi. Dire que je bois de l’alcool à dix heures du matin, du grand n’importe quoi. » Il rigola, surtout que ce n’était pas trop son genre de boire autre chose que du champagne, pour être tout à fait honnête. Il n’était pas vraiment penché dans les alcools forts, même s’il appréciait toujours un bon sotch. « Allez, faîtes-moi une bonne Margarita, et amenez-moi un verre d’eau aussi. » Il préférait ne pas trop mélanger les saveurs, déjà qu’il trouvait un peu écœurant de consommer de l’alcool le matin. Mais bon, il fallait bien faire quelques sacrifices pour le boulot. « Vous êtes étudiant en art c’est ça ? Vous avez une idée de métier après cela, ou vous vous laissez porter par votre passion ? » Lui-même ne possédait pas de passion à proprement dite, il jouait un peu de guitare mais rien d’extraordinaire. Il aimait certes énormément la cuisine, mais il ne savait pas si l’on pouvait qualifier une telle activité de passion. Si c’était le cas alors si, en fait, il avait bel et bien une passion.




 
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