"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 2979874845 Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
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Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of »

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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 20:14 par Invité

Alice Lauren Foster-Lewis

Cause the world keeps spinnin round and round
NOMS : Foster par son mari, Lewis par sa naissance. PRÉNOMS : Alice Lauren. ÂGE : 30 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : October 8th, 1984 - Houston, Texas, USA. NATIONALITÉ : Anglaise & Américaine. STATUT CIVIL : married + a kid MÉTIER  : Infirmière. TRAITS DE CARACTÈRE : Paisible, sereine, douce. Attentionnée, bienveillante, maternelle. Perfectionniste, brillante, intelligente. Discrète, polie, patiente. Optimiste, rêveuse, persévérante.  Introvertie. GROUPE : On my bicycle.



My style, my life, my name

• Alice est peut-être bien la fille la plus banale au monde. Prénom banal, job banal, famille banale. • Enfin, sa vie a beau paraître ennuyeuse, elle n'en changerait pour rien au monde. • Elle adore les pommes. Elle pourrait en manger une dizaine par jour si on ne l'arrêtait pas. • Son bébé, Ben, a déjà dix mois et, selon Alice, c'est le plus beau du monde. • Son mari était son voisin de palier pendant ses années de fac. Rencontre banale, hein, on vous avait prévenus. • Alice est complètement dévouée à son métier et sa petite famille, comme c'est mignon. • Ses fleurs préférées sont les myosotis. Ça va avec ses yeux. • Elle préfère se déplacer à vélo, ça lui donne un moment à elle pour respirer et admirer la ville. • Elle aime les couleurs douces, les pastels. D'ailleurs, son appartement entier est décoré de bleu pâle, de taupe et de blanc. •  Son moment préféré de la journée est le lever du soleil, quand tout est encore calme et assoupi, que la ville s'éveille. • Elle se verrait bien vivre à la campagne, plus tard, peut-être à la retraite. • Elle est sédentaire, casanière. Alice n'a jamais rêvé de tours du monde ou de voyages interminables. Très peu pour elle. • C'est une jeune femme heureuse, épanouie. Elle aime sa petite vie bien installée. • Alice adore cuisiner pour sa petite famille, ça la détend et ça lui fait plaisir de faire plaisir. • Elle aime la routine, que tout se passe comme prévu. Elle déteste quand les choses lui échappent ou sortent du cadre. • Et bien d'autres choses encore...
PSEUDO : Meliry PRÉNOM : Mathilde (que c'est moche, mon Dieu que c'est moche. Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 271615491 ) ÂGE : 16 aaaans Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 3451773273 PERSONNAGE : scénario de Tayler J. Lewis Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357  AVATAR : Alexis Bledel CRÉDITS : Liliana - laboiteaavatars COMMENT ES-TU TOMBÉE SUR LC ? : ça faisait un moment que je faisais plus de RP, j'avais envie de m'y remettre, alors j'ai cherché « forum RPG » sur Google, comme une débile, et pouf ! Me voilà ! :lapin:  CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nope sir.


Once Upon A Time

Qu'est-ce qu'une relation ? Certains le voient uniquement au sens amoureux. D'autres le voient comme n'importe quel lien, qu'on peut avoir avec n'importe qui. Frères, sœurs, amis, amours, emmerdes. Des emmerdes, je dois dire, j'ai eu la chance de ne pas en avoir beaucoup. Peut-être parce que, justement, je n'ai pas eu beaucoup de relations jusqu'à présent, qu'elles soient fraternelles, amicales ou amoureuses. J'en ai quelques-unes quand même, hein, faudrait pas exagérer non plus. Et celles que j'ai, je suis prête à n'importe quoi pour les défendre et les empêcher de se défaire. Ou les obliger à se reconstruire. Je suis comme ça, moi. Douce et calme, tranquille, patiente. Mais patiente, ça veut aussi dire persévérante, enfin, du moins dans mon cas. On dit que les rencontres sont comme les lacets, que si on les serre assez fort, elles ne se défont pas. Eh bien, voilà, moi, je fais des triple nœuds. C'est tout ce qu'il y a à dire.

On m'a dit que j'étais née au cours d'une de ces soirées pluvieuses où tout le monde est calfeutré chez soi à jouer au monopoly ou à regarder la télé, comme il y en a tant au mois d'Octobre dans le Sud-Est du Texas. La ville d'Houston toute entière avait décidé d'attendre la fin de la pluie pour sortir. Sauf moi, apparemment. On m'a appelée Alice en l'honneur de l'héroïne du conte de Lewis Caroll. Mais si, vous savez, Alice au Pays des Merveilles : évidemment, ça pouvait pas manquer, mon nom de naissance étant Lewis. Mes parents avaient tellement le sens de l'humour, à l'époque.

J'avais trois ans quand mon frère, Tyler, est né. C'est un de mes tout premiers souvenirs.  La plupart des enfants se sentent jaloux, malheureux, abandonnés, quand on leur annonce un petit frère ou une petite sœur. Pas moi. J'étais au contraire très contente. J'allais avoir quelqu'un avec qui jouer, un petit frère à qui j'allais pouvoir apprendre le peu que je savais, dont j'allais pouvoir prendre soin. J'avais peut-être déjà l'instinct maternel à l'époque, après tout. Je savais parfaitement qu'il allait falloir que j'attende un peu pour m'occuper du nouveau venu, étant donné que l'étendue de sa capacité à communiquer était encore assez réduite, mais je patientais bien volontiers. J'étais contente. J'avais un petit frère. La seule chose, je crois, qui m'embêtait, c'est justement que le petit nouveau était un garçon. Il allait vouloir jouer aux voitures plutôt qu'à la poupée. Et ça, c'était difficile à avaler.

Et puis, deux ans, des cartons et un voyage de dix heures en avion plus tard, toute notre petite famille se retrouvait à Guildford, dans le Sud de l'Angleterre. Je n'ai jamais su exactement pourquoi mes parents avaient décidé de déménager. Je savais que ma mère était anglaise – elle avait un de ces accents ! –  mais on était très bien, à Houston. Enfin, je n'avais pas vraiment eu mon mot à dire et, de toutes façons, fidèle à moi-même, j'étais heureuse. Guildford, c'était moins grand, moins pollué, moins effrayant que la grande ville natale. L'air de la campagne était plus proche. Je me sentais bien. J'étais triste d'avoir quitté mes deux ou trois amies de la maternelle, mais après tout, il me restait mon frère. Il s'était avéré, au final, qu'il n'éprouvait aucune résistance à jouer à la princesse ou à la danseuse étoile, même s'il préférait parfois prendre ses Lego et regarder les X-Men à la télé. Je me souviens vaguement que mes parents trouvaient ça étrange. Je lisais parfois le désarroi sur leur visage quand j'entraînais Tyler dans mes jeux « de fille ». Mais ça m'était plutôt égal, après tout ; on s' entendait bien tous les deux, et c'était ce qui comptait. Je n'avais pas vraiment d'amis, à l'école, étant donné ma discrétion presque maladive et, selon la psychologue que ma mère m'emmenait voir tous les mercredis, ma maturité et mon intelligence qui m'empêchaient de comprendre les enfants de mon âge. Mon frère était ma seule compagnie, et il me suffisait très bien. On était vraiment proches, et, à l'inverse de la plupart des frères et sœurs, les disputes étaient rares entre nous. On se comprenait, même à trois ans d'écart. Je n'avais peut-être pas l'enfance dont tout le monde rêvait, mais j'avais ce qui comptait le plus, et j'en étais comblée. Je crois que je n'ai pas vraiment changé depuis. « Il en faut peu pour être heureux », hein ? Ç’aurait pu être ma devise.

J'avais quinze ans quand tout a commencé à changer. Tyler se renfermait de plus en plus sur lui-même. Je voulais lui parler, lui demander ce qui n'allait pas, mais il me rejetait, me répondait d'un ton laconique que tout allait bien, qu'il ne voyait pas ce dont je voulais parler. Au début, je n'avais pas vraiment remarqué la différence, il était juste un peu taciturne ; et puis, plus il avançait dans sa scolarité, plus il se renfermait, refusait de me parler. Je me sentais à la fois triste et coupable en tant que grande sœur. C'était mon devoir de le protéger, de le conseiller, de le guider, mais, pour le coup, je me sentais perdue. Alors, j'ai laissé faire. Comme je regrette, à présent.
Au lycée, ça n'allait pas fort pour moi non plus. Je me sentais décalée, je ne rentrais pas dans le rang. Le maquillage, le shopping, tout ça, je trouvais ça très superficiel. Je préférais me concentrer sur mes études, ce qui faisait de moi une ado assez transparente, pas vraiment en phase avec ma génération. Une fille dont on ne se moquait pas, pour la bonne raison qu'on ne la voyait pas. A vrai dire, j'aurais pu me teindre les cheveux en rose, personne n'aurait rien remarqué, au lycée. Cette situation, j'y étais habituée, et, tant que j'avais Tyler avec qui discuter une fois rentrée à la maison, ça m'était égal. Mais maintenant que j'étais en train de perdre mon frère, mon meilleur ami, mon repère… Tout devenait pesant, difficile à supporter. Et je ne savais pas quoi faire pour arrêter ça.

Et puis, Tyler a fait son coming-out. Je n'étais pas là quand il a annoncé la « nouvelle » – si on peut appeler ça une nouvelle – à mes parents, mais au final, je n'étais pas vraiment surprise. J'avais beau ne plus être aussi proche de mon frère qu'auparavant, je devinais quand même plus ou moins ce qui le tracassait. Ce qui m'a surprise, en revanche, c'est plutôt la réaction de mes parents. De mon père, surtout. Il a envoyé Tyler dans des thérapies, des camps d'été aux Etats-Unis, supposés le « guérir de sa maladie ». Ça me révoltait, mais je ne me sentais pas la force de tenir tête à mon père. Je déprimais pas mal, à l'époque, et on m'avait intimé l'ordre de ne pas m'en mêler. J'étais trop habituée à suivre les règles, à obéir sagement et sans poser de questions, pour intervenir. J'aurais dû, pourtant. Le remords me hante encore.

Et pourtant, je continuais ma petite vie sage et sans accroc. J'étais entrée en école d'infirmières à Londres, mon rêve d'enfant étant de m'occuper des gens. L'instinct maternel, encore une fois, j'imagine. Je me sentais mieux. Les étudiants étaient plus matures que les lycéens et, bien que toujours discrète et peu sociable, je me sentais moins décalée, moins à part. Je m'étais fait quelques amis. J'étais tombée amoureuse de mon voisin de palier, on avait eu quelques rendez-vous, notre relation devenait de plus en plus sérieuse. J'étais contente. Tout rentrait à peu près dans l'ordre.

A vingt-cinq ans, après quatre ans de relation et trois ans de vie commune, je me mariais à mon premier amour et homme de ma vie. J'avais voulu un mariage simple, rien de trop grandiose ; de toutes manières, je ne connaissais pas grand-monde, inutile d'en faire un plat. Après des heures de recherches dans l'annuaire, j'avais retrouvé l'adresse de Tyler, et lui avais envoyé une invitation. J'espérais vraiment qu'il allait venir. Bien que nous ne nous étions pas parlé depuis cinq ou six ans, je tenais encore beaucoup à lui. Il représentait mon premier et plus grand ami, celui qui avait tout su de moi, à une époque, celui qui pouvait me comprendre et me soutenir quoi qu'il arrive. Il était toute mon enfance, et une partie de mon adolescence. Je me fichais des autres invités. Je me fichais de mes parents. Je voulais Tyler. Je voulais me faire pardonner de n'avoir rien fait, rien dit, quand il était au plus bas. Je voulais renouer notre relation, si belle et malheureusement perdue.

Il n'est pas venu. J'avais gardé mon nom de jeune fille, pour préserver ce lien ténu avec lui, et il n'est pas venu.

Il n'a pas non plus répondu au faire-part de naissance de mon fils que je lui ai envoyé, quatre ans plus tard, il y a maintenant pas loin de dix mois.

J'aurais pu me faire à l'idée qu'il ne me parlerait plus jamais. J'aurais pu laisser aller, l'oublier, me consacrer à mon boulot que j'adore et à ma petite famille que j'adore encore plus encore. Mon petit Ben grandit, il a hérité de mes yeux bleus, les mêmes que ceux de Tyler. Je veux que ce petit ange ait un oncle, qu'il soit gay ou pas, je m'en fiche. Je veux que mon mari rencontre son beau-frère. Je veux que Tyler fasse partie de ma vie à nouveau. Alors, il peut me repousser autant qu'il veut quand je viens lui rendre visite, je ne lâcherai pas l'affaire pour autant. Ca prendra le temps qu'il faudra, mais mon frère redeviendra mon frère. Patience, oui, persévérance, surtout. La voilà, ma devise.
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Jake O. Cavendish
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Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » OcEhdgw
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 20:22 par Jake O. Cavendish
bienvenue sur LC et bon courage pour ta fiche Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1922099377 Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
j'espère que mon message ne dérange pas Arrow
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 20:23 par Invité
bienvenuuue et bon courage pour ta fiche Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 20:25 par Invité
bienvenue ici Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 20:29 par Invité
bienvenue parmi nous Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1922099377 Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 20:46 par Invité
Bienvenue par ici Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 21:04 par Invité
Bienvenue parmi nous. Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 21:12 par Invité
Merciiii tout le monde Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 947882337
Jake, t'inquiète, y'a pas de soucis Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1973890357
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 21:23 par Invité
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. I love you
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 21:30 par Invité
Sister !!! Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 2878031100 :kuzco: :rodeo:
Encore merci de prendre mon scénario et je suis disponible par MP si tu as la moindre question/remarque ou même sans raison apparente Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 1303875830

Bienvenue ! Alice ► « They can't stop the paradise we're dreamin of » 3309736386
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