"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici what is happening? (kaspar) 2979874845 what is happening? (kaspar) 1973890357
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what is happening? (kaspar)

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() message posté Jeu 7 Mai 2015 - 22:53 par Invité
Il était environ dix-huit heures lorsque je m'assis enfin sur mon divan. J'étais fatigué. Ma journée avait été longue, même si je n'avais pas travaillé. J'avais été aidé mes parents à la maison de mon enfance. Ils avaient quelques travaux à faire dans le sous-sol et ils avaient besoin d'aide. Je leur avais proposé la mienne de bon cœur. En même temps, j'espérais aussi en secret que ma sœur aînée soit présente sur les lieux pour lui parler. Ça faisait trop longtemps que nous étions étrangers l'un à l'autre. Je trouvais ça stupide et l’aînée des Roseburry me manquait. Mais elle n'était venue. Je soupirai, essayant de ne pas trop y penser. J'avais donc fermé les yeux et je m'étais assoupi durant quelques instants. Une demi-heure? Une heure? Je ne savais plus. Ce fut mon téléphone qui me réveilla. Lorsque j'avais lu le message texte de Kaspar, j'avais automatiquement froncé les sourcils. Je m'étais aussitôt inquiéter pour lui. « Que se passait-il » fut la première question que je me posai. Était-il arrivé quelque chose de grave? Je refusai de m'imaginer le pire. Parce que j'y penserais toute la nuit et je deviendrais fou. On s'était donné rendez-vous le lendemain matin suivant dans un café d'Oxford Street. Je m'étais levé aux aurores et ce, même si j'avais très mal dormi. Ce n'était pas de ma faute, je tenais vraiment à mes amis et encore plus à mon meilleur ami Kaspar. J'avais pris ma douche histoire de me réveiller un peu et puis, je m'étais habillé. Je décidai de marcher jusque là-bas. Comme ça, j'arriverais pas trop en avance. Il faisait beau dehors, alors c'était plaisant. Pas trop froid non plus et pas l'ombre d'un nuage en vue. Mais mes questions me tourmentèrent jusqu'à ce petit café que j'avais proposé à Kaspar. Je m'imaginais les pires scénarios, moi qui étais d'habitude beaucoup trop positif, jamais pessimiste. Il fallait croire que lorsqu'il était question de mon meilleur ami, ça changeait un peu la façon de voir les choses. Parce que oui je le considérais comme tel. Il avait été très présent pour moi dans les derniers mois et j'avais bien l'intention de lui rendre la pareille.

« Un café? Vous souhaitez avoir le menu? » me demanda un serveur. « Non merci pour le menu, mais pour le café, oui, merci! » lui dis-je avec un sourire. Sa question m'avait remis les idées en place. Mais je n'avais pas faim du tout. Je ne pensais même pas à ça. Pour ce qui était de mon rendez-vous, on s'était dit dix heures. Kaspar ne devrait pas tarder. Lorsqu'il allait finalement se pointer le bout du nez, j'allais définitivement le bombarder de question. Il ne m'avait pas laissé d'indice, préférant me parler face à face, ce qui n'était pas pratique pour satisfaire ma curiosité légèrement maladive. Mais bon, il allait arriver d'un moment à l'autre alors ce ne serait pas un problème. D'ailleurs, le voilà. Je me levai et je lui fis signe de me rejoindre. « Hey! Kaspar! Ça va? Qu'est-ce qui se passe? » lui demandais-je en me rassoyant. Je m'efforçais de sourire pour le rassurer, mais je n'avais qu'une envie, qu'il me parle enfin.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 10:34 par Invité
Cela faisait plusieurs nuits que j'avais du mal à dormir correctement. J'avais tendance à faire plusieurs crises d'insomnie et ça me rendait que plus nerveux. Des cernes avaient commencées à se dessiner en dessous de mes yeux et j'avais moins de patience et de joie de vivre que d'habitude. Il fallait dire qu'entre la fameuse annonce et ce qui en suivait, le retour de Chandler, puis mon voyage en Italie improvisé par le notaire et enfin l'attaque à l’hôpital, j'avais eu ma dose de surprise et de sensations fortes.
J'avais comme l'impression d'être dans un trou noir en avançant sans savoir ou aller. Comme si ce que j'étais en train de vivre ces derniers mois étaient purement un rêve et que j'allais me réveiller en sueur auprès d'Ivana qui rirait en me disant que c'était absurde, qu'elle n'était pas du tout enceinte. Que Luna n'existait pas et que Chandler était toujours en Amérique à pester contre moi à juste titre car je ne lui avais toujours pas donné signe de vie. Les mois d'avant ont été si merveilleux qu'à présent, le destin me faisait comprendre qu'il était temps d'avoir un peu de piment dans ma vie en me balançant tout ça dans la tronche.
Je ne pouvais qu'en prendre à moi même. Tout ce qui se passait était de MA faute, à part l'héritage qui m'avait pris par surprise. En vérité, même si j'avais du déserter le pays soudainement, c'était plutôt une bonne nouvelle, voir même une TRÈS bonne nouvelle. Sauf que j'étais encore trop bousculé pour que je m'en réjouisse réellement. Une fois que tous mes problèmes se résoudront véritablement, LA je pourrais éclater ma joie comme je le désirais.

Ainsi, à peine mon retour à Londres que j'avais envoyé un message à Jonah, mon meilleur ami, pour en discuter avec lui. J'avais mis un peu de temps à le faire car vu le savon que je m'étais pris de la part de Nate, mon autre meilleur ami, j'avais un peu freiné sur ça. Toutefois, j'avais besoin de reccueillir quelques avis de la part de personnes différentes. Comme Ivana et moi n'avions pas encore pris de réelle décision et que celle de le « garde » était encore d'actualité, je voulais savoir comment je pouvais m'en sortir. Voir un peu le bout, commencer à m'organiser. Après tout, je lui ais promis de réfléchir sur la chose afin de me montrer un temps soi peu raisonnable. Pourtant, j'étais parfaitement conscient que je ne l'étais en réalité par du tout. Ma décision était prise et je n'étais pas d'humeur à changer d'avis. Et tel que je me connaissais, je ne changerais pas d'avis. Je le voulais, point final.
Mais pour y parvenir, il fallait que je m'active dès maintenant. Ce n'était pas la décision la plus judicieuse, mais c'était ainsi. J'allais en chier dans les mois à venir et je me préparais psychologiquement à cela. D'ailleurs, l'héritage avait été un poids en moins pour ça. Dans pas longtemps, je commencerais à écumer les annonces immobilières car j'allais pouvoir ENFIN me payer un chez moi rien qu'à moi ! En d'autres circonstances, l'argent ne m'aurait pas importé. Mais vu ma situation, c'était une chance IMMENSE à mes yeux. Comme dans les jeux vidéo où le héros est à bout de souffle et qu'au dernier moment, un méga bonus lui tombe dessus et lui sauve la vie in extremis. C'était la même chose de mon côté.

Il y avait beaucoup de monde sur Oxford Street ce jour là et j'étais arrivé essoufflé jusqu'au « prêt-à-manger » désigné. Je commandai un grand café bien fort – c'était pas très bon pour moi et ma nervosité mais j'en avais trop envie – et m'installai à la table où Jonah m'attendait. Je ne savais pas depuis combien de temps il était là et j'espérais ne pas l'avoir trop fait attendre.

« Salut ! » dis-je sous un souffle épuisé. « J'espère que je ne t'ais pas fait trop patienter ! Il est quelle heure ? »
Je n'aimais pas être en retard. Ma Grand-Mère avait toujours été pointilleuse sur la ponctualité et elle me l'avait enseigné. Bref.
Je me retrouvais face à mon meilleur ami, à bout de mot. Je ne savais pas par où commencer.

« Ça va bien toi ? » lui demandai-je afin d'être poli et savoir réellement comment il se portait.. Ce que j'avais à lui dire était tellement immense qu'une fois que la prise serait branchée, je ne m'arrêterais plus.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 14:47 par Invité
Dans les dernières semaines, j'avais peu entendu parler de Kaspar. Il était sorti du pays, je pense ou du moins, ça m'en avait donné l'impression. Je n'avais pas demandé à Ivana, puisque je ne l'avais toujours pas revu depuis que j'avais appris que la jolie rousse et mon meilleur pote sortaient ensembles. Mais nous avions tous nos soucis. Je gardais encore des séquelles de l'attaque à la banque. Mon niveau de stress était étonnamment élevé lorsque je devais m'y rendre à présent. Je ne savais pas si un jour ça changerait. On verrait bien avec le temps. Me concentrer sur les autres qui m'entouraient m'aidait dans un sens. Je voyais souvent Elyon et sa présence me faisait le plus grand bien. J'avais même aidé mes parents la veille avec leur maison. Être entouré de mes proches me faisait penser à autre chose. Mais j'avais vraiment envie de voir mon meilleur ami, alors lorsqu'il m'écrivit pour qu'on se rencontre, j'avais été enchanté, en fait, du moins, aussi enchanté que nerveux vu que ce qu'il m'avait écrit. Lorsqu'il entra finalement dans le café, je lui fis signe de la main. Il m'avait vu, je le savais. Mais premier signe que ça n'allait pas si bien que ça, le jeune homme se prit un immense café. Insomnie, peut-être? Ça m'arrivait de temps en temps lorsque je réfléchissais trop. Ça m'était arrivé souvent après la prise d'otage à la banque.... Je pris moi-même une gorgée du mien histoire d'être présent à 100% lorsqu'il aurait à me dire ce qu'il avait sur le cœur. Lorsqu'il fut arrivé à la table, il me salua, mais visiblement il était épuisé. Je lui fis un petit sourire histoire de le réconforter. « Non non.... absolument pas! » lui dis-je pour le rassurer. Je regardai l'heure sur mon téléphone. Il était 10h15.... déjà! Je le lui dis. « Ce n'est pas grave! » lui dis-je. « Ça ne fait pas longtemps que je suis là.... » ajoutais-je pour ne pas qu'il s'en fasse pour le retard. De toute façon, je n'avais même pas remarqué. Et puis, c'était de ma faute aussi si j'étais arrivé si en avance que ça! Je lui demandai alors comment ça allait. « Ça va bien toi ? » me dit-il. Je lui fis des petits yeux suspicieux. Il ne m'avait pas écrit ce message pour simplement venir me dire le lendemain que ça allait bien quand même! Mais je n'étais pas fâché. Tous allaient à leur rythme! « Oui, oui, ça va. Je m'inquiète seulement pour toi.... T'es mon meilleur ami, après tout! » lui dis-je en le regardant. J'étais sincère en disant cela. Il était mon meilleur ami. Kaspar me semblait vraiment fatigué, genre au bout du rouleau même. « Dis moi, c'est quoi ta merde internationale? » lui demandais-je, reprenant les termes de son message texte. Je ne désirais pas le brusquer loin de là. Mais j'avais vraiment envie de savoir. Ma curiosité maladive avait besoin de le savoir. Parce que si je voulais l'aider ou lui donner des conseils, il fallait que je sache. C'était d'ailleurs à mon tour d'être là pour le jeune homme, comme il l'avait souvent été pour moi dans les derniers mois, surtout après le décès de mon âme sœur.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 19:31 par Invité
Apparemment, j'étais en retard, mais Jonah m'assura que ça n'était pas grave et qu'il était arrivé depuis pas longtemps. Je poussai un soupir de soulagement et m'excusai une fois de plus. Ces temps ci, j'étais tellement sur les nerfs que je m'échauffai vite. Il fallait peut être que je songe à tester les cours de Yoga sur Youtube ou ce genre de trucs. Ce mois ci n'était définitivement pas mon mois. Ainsi, je lui demandai comment il allait, histoire d'introduire la conversation et ne pas fixer les choses uniquement sur moi. Je pouvais être assez égoïste sur les bords et passer à côté de plein de chose. Quand je m'en rendais compte, je me mordais les doigts.

« Oui, oui, ça va. Je m'inquiète seulement pour toi.... T'es mon meilleur ami, après tout! »

Je m'apprêtai à répondre, la bouche ouverte avant de m'arrêter soudainement. Son meilleur ami ? Elyon, que j'avais rencontré de côté, m'avait dit que je l'étais sans doute mais ça n'avait jamais été réellement confirmé. D'autant plus que notre relation avait commencé avec un peu de tension. Mais l'entendre, ça faisait vachement plaisir !

« Je... c'est vrai ? Je suis ton meilleur ami ? » demandai-je confirmation, juste parce que c'était trop beau. « Whouah, c'est la première fois qu'un... garçon me le dit ! Et, toi aussi, tu es mon meilleur ami ! »
C'était comme déclarer sa flamme sauf que ça n'était pas de l'amour. J'étais comme ça, moi, un peu trop sentimental et passionné, direct et un peu dans son monde. Mes yeux brillaient tellement que, durant un court instant, j'oubliais pourquoi je l'avais convoqué ici. Ce fut lui qui me ramena à la réalité.

« Dis moi, c'est quoi ta merde internationale? »  
- Ivana est enceinte, lâchai-je directement, n'y allant pas par quatre chemin. Ce qui était bien, lorsqu'on a déjà annoncé une nouvelle catastrophique à quelqu'un et qu'on s'est déjà fait tapé sur les doigts, c'était qu'on avait moins à craindre de la seconde vague. Et encore, je n'avais toujours pas mis Chandler au courant. Si j'ignorais encore la réaction de Jonah, j'entendais déjà ma meilleure amie hurler si fort que tout Londres l'entendrait.
« Mais avant quoi que ce soit, sache que... je ne suis pas fier du tout de ce qui est en train de se passer. Je veux dire, on a pris un risque ENORME en... ayant négligé de... nous protéger. Mais on a rien, on est en bonne santé elle et moi si ce n'est que... y'a une larve qui est en train de grandir dans son bidon. »
Je ne savais pas si c'était la meilleure manière d'annoncer à son meilleur ami la chose, mais j'avais tellement pas envie d'avoir la même conversation avec Nate que je m'étais paré à cela.
Toutefois, je devins plus grave par après. Moins direct, moins.. moi.
« Comme tu connais Ivana et qu'elle ne te l'a peut être pas encore dit... à présent tu sais. On est en train de réfléchir à quoi faire, comment on va s'arranger pour... cette petite chose... »
Jusque là, j'avais un peu évité le regard de Jonah. A présent, je le relevai vers lui, parce que j'attendais et sa réaction et... des conseils ou ce genre de chose là. En fait, j'avais terriblement besoin d'être rassuré. Comme j'avais envie de le garder, je voulais recueillir l'avis des gens dont j'étais proche afin de savoir comment je pourrais me démerder si jamais ça se faisait vraiment. J'avais envie d'y croire.
Cela dit...

« Si tu as envie de me faire la leçon, je comprendrais et c'est tout à fait en ton honneur puisque je t'en parle. Mais.. je l'aie eue... et je l'ai bien retenue.. »

Là encore, ma nervosité me faisait un peu m'emporter et déborder plus que ce que j'aurais pensé. Je devrais apprendre à être un peu plus calme et moins impulsif.
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 1:46 par Invité
J'avais glissé dans mon discours que Kaspar était mon meilleur ami et j'avais été totalement sincère lorsque je l'avais qualifié ainsi. Ce rôle lui convenait parfaitement, même si au départ, je ne l'aimais pas vraiment, mais c'était sans le connaître. Il avait été là pour moi alors que j'en avais le plus besoin. Il ne m'avait pas laissé tomber et avait pris le temps de m 'écouter, alors que d'autres ne l'avaient pas fait. Je tenais à lui et à son bonheur. En espérant que ce soit réciproque. En tout cas, le jeune homme sembla plus que surpris de me l'entendre dire, mais il me sembla également enchanté de l'apprendre aussi surtout. Je lui fis un immense sourire tandis qu'il me disait que j'étais également le sien. Sa première remarque ne m'avait pas surpris. C'était rare pour nous les mecs de mettre des noms sur nos émotions et sur ce qu'on ressentait envers les autres. Mais je n'avais jamais eu peur de dire que je tenais aux autres. Il fallait se le dire lorsque c'était le cas. Je disais souvent à mon père que je l'aimais. Et il me le disait aussi à son tour. Ça faisait du bien. « Je suis heureux de te l'entendre dire! » lui dis-je, toujours le sourire aux lèvres. J'étais sincèrement heureux que ce soit réciproque. Je pourrais même qualifier notre relation de bromance, pourquoi pas?

Malheureusement, on retourna rapidement à nos airs sérieux lorsque je lui demandai un peu trop directement ce qui s'était passé dans sa vie pour qu'il soit dans une merde internationale. Ce fut alors à ce moment-là qu'il me lança la bombe du siècle. Mes yeux s'écarquillèrent, alors qu'il m'annonça qu'Ivana était enceinte. Que? Quoi? Je n'en revenais tout simplement pas. Mais je refusai de le juger. J'étais simplement surpris, voilà tout. Je ne répondis pas tout de suite, attendant qu'il continue, parce que j'avais la forte impression que l'histoire n'était absolument pas finie. J'appris donc que c'était un accident. Je ne me voyais absolument pas père en ce moment. J'étais trop jeune et il me semblait que Kaspar était un peu plus jeune que moi. Alors j'imagine qu'il ne s'y attendait tout simplement pas lui non plus.  J'allais lui demandai ce qu'ils avaient l'intention de faire, mais il me devança quelque peu. « Non, elle ne me l'a pas dit.... Mais.... wow! Okay. C'est sur, c'est difficile de savoir quoi faire. On n'est jamais préparé à ce genre de chose quand c'était pas prévu... » lui dis-je un peu maladroitement. Mais il ne fallait pas m'en vouloir. Je ne m'attendais pas à ce genre de nouvelles. « Si tu as envie de me faire la leçon, je comprendrais et c'est tout à fait en ton honneur puisque je t'en parle. Mais.. je l'aie eue... et je l'ai bien retenue.. » ajouta-t-il alors. « Je ne pense pas que c'est ce que tu as besoin en ce moment... » commençais-je par lui dire. Kaspar était capable de se faire la morale tout seul et puis, on ne pouvait pas revenir en arrière. Ce qui était fait était fait. « Tu sais ce que tu veux toi? » lui demandais-je. Parce que son opinion était importante dans toute cette histoire et ce, même si ce n'était pas lui qui portait l'enfant. Mais je savais que peut importe ce qu'ils choisiraient, il ne laisserait pas tomber Ivana. J'en étais convaincu. Il me l'avait très bien fait comprendre, il ne lui  ferait jamais de mal. « En tout cas, peut importe votre décision, je vous soutiendrai! » lui dis-je en lui faisant un faible sourire. Et pour ça, il en aurait besoin, ça c'était sur.
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() message posté Ven 15 Mai 2015 - 22:25 par Invité
Je commençai à me demander si au final, je n'aurais pas mieux fait d'en parler d'abord à Jonah. Nate a un caractère différent et j'aurais peut être mieux accuser le coup si j'étais passé par lui après. Ça n'aurait pas été les même circonstances évidement, j'aurais été tétanisé devant Jonah et moins devant Nate, et peut être que ça se serait passé autrement, je ne savais pas et je ne le saurais jamais. Ce qui était fait était fait, tout comme le bébé qui était en train de grandir dans l'utérus de ma copine.

« Non, elle ne me l'a pas dit.... Mais.... wow! Okay. C'est sur, c'est difficile de savoir quoi faire. On n'est jamais préparé à ce genre de chose quand c'était pas prévu... » me dit alors Jonah, un peu déboussolé par la nouvelle que je lui avais enfin apprise. C'était normal, si la situation avait été inverse et qu'il m'aurait annoncé que sa copine attendait un enfant, eh bien j'aurais sans doute eu la même réaction.
Cela ne m'étonnait pas qu'Ivana ne lui ait pas appris. Moi même j'avais du temps pour lui en parler. Ca n'était pas le genre d'annonce dont on pouvait être fier. Ç’aurait été quelques années plus tard, tout le monde aurait été au courant et on l'aurait annoncé de manière plus joyeuse, mais là, il valait mieux pas qu'on se la ramène de trop. Nous étions tous les deux désorientés, sans trop savoir quoi faire pour le moment. Et encore, moi, j'étais le moins à plaindre. Ivana allait devoir endurer des périodes difficiles et rien que d'y penser, ça me pinçait le cœur. C'était stupide, oui, mais je me préparais psychologiquement à la voir dans un mauvais état, soit par la fatigue ou je ne savais quoi. Une grossesse n'était pas toujours simple et j'avais pris la peine de recueillir quelques témoignage sur internet, dont la plupart n'était pas forcément rassurant. Mais je me préparais aussi à la soutenir, être toujours là quand elle en aurait besoin. Il allait falloir que je prenne sur moi pour cela, être fort pour ne pas trop l'embêter non plus. Comme nous étions jeune et que c'était la première fois, ça n'était pas simple de savoir comment agir.

J'avertis mon meilleur ami que j'avais déjà reçu une leçon et que je l'avais retenu. Rien que ce qui m'arrivait en était une en elle même, mais je ne pouvais pas blâmer les gens qui me la donnait. Et encore, c'était une "chance" d'une certaine manière que ma grand mère ne soit plus là, autrement j'aurais pris TRÈS cher. Je ne savais pas ce qu'elle aurait fait de ma peau, j'aurais pu finir dans un pot au feu ou bien noyé dans le fleuve.
« Je ne pense pas que c'est ce que tu as besoin en ce moment... » annonça alors Jonah, ce qui me fit échapper un soupir de soulagement. Au moins, on allait m'épargner ça.
"Merci merci merci!" dis-je en joignant mes mains en prière.
« Tu sais ce que tu veux toi? »
Mes yeux s'ouvrirent en grand à ce moment là. C'était une chose qui me tenait à coeur. Ce que je voulais moi.. oui, je le savais parfaitement. Mais comme on le disait, on ne pouvait pas toujours avoir ce qu'on voulait.
"Oui." répondis-je tout d'abord tout simplement.
Silence. Puis :
"Mais je ne suis pas certain que ça soit la décision la plus raisonnable en soi."
Je baissai les yeux. Rien que d'y penser, ça m'irritai. Je n'avais pas trop envie d'y penser, mais il le fallait parce que j'allais y être confronté à un moment. De plus, je voulais être sur au plus vite de ce qui allait en résulter, même si ça pouvait durer jusqu'à l'accouchement.
« En tout cas, peut importe votre décision, je vous soutiendrai! » entendis-je Jonah m'encourager.
"Ouais..."
J'étais un peu triste, parce que j'avais peur que ça n'aille pas comme moi je le voulais. C'était égoïste, très égoïste, mais j'étais têtu, très têtu. J'étais tellement persuadé que ça pouvait marcher, que je pouvais faire le nécessaire pour que ça marche bien.. peut être me surestimai-je.. ou bien peut être que j'y arriverais bel et bien Je ne savais pas.
"J'ai peur d'avoir des remords..." finis-je par m'exprimer. "J'ai méga envie de.. le garder. Ivana est plus sceptique, on parle d'adoption mais... même si je lui ai dit que j'y réfléchirais, j'arrive pas à envisager cette option."
En fait, j'avais pas envie que 'le fruit de notre amour' soit confié à d'autres mains que nous. Je ne le voyais pas qu'il avait déjà une importance capitale dans ma vie.
"Peut être que ça se passera mal si on fait ça. Peut être pas. Si on le confie à quelqu'un d'autre, j'ai peur de me dire que j'aurais pu le faire, et ce toute ma vie. Je vais avoir vingt-trois ans dans quelques mois et... des gens commencent à être parents à cet âge là. Ivana est plus jeune et elle est encore étudiante, c'est autre chose et je comprend que ça soit plus compliqué pour elle. D'autant plus que c'est elle qui est enceinte et pas moi. On s'est retrouvé il n'y a même pas un an et.. elle est terrifié à l'idée que ça ne marche pas, que ça soit trop tôt, que ça soit trop rapide."
Ce qui pouvait s'expliquer. Mais j'étais trop aveuglé par l'ambition.
"Je ne sais pas ce qui cloche chez moi Jonah."
J'étais p'tet pas normal, je ne savais pas.
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() message posté Lun 18 Mai 2015 - 3:50 par Invité
Je ne pouvais tout simplement pas m'imaginer avoir un enfant en ce moment sur les bras. Si Elyon m'avait annoncé être enceinte, je pense que j'aurais eu besoin de temps pour réfléchir. Évidemment, je n'étais pas une mauvaise personne. Au final, je pense que je me serais investi à cent pourcent dans cette histoire de paternité. Mais bon, je prenais mes précautions. Mais les accidents, ça pouvait arriver à tout le monde. Il y avait tout le temps un pourcentage de malchance dans l'histoire. Et c'était arrivé à Kaspar et Ivana. Mais je serais là pour lui, pour la jeune femme aussi. Si je pouvais les aider d'une quelconque façon, je le ferai avec plaisir. Je n'allais pas les laisser tomber. Ils étaient mes meilleurs amis après tout. Je serais un bien mauvais ami si je ne les soutenais pas. J'étais toujours sous le choc cependant. Peut-être était-ce pour ça que je n'avais pas entendu parler de la jeune femme? La jolie rousse avait du avoir du mal à digérer également la nouvelle. Après tout, c'était elle qui était enceinte dans l'histoire. Je comprenais mieux en tout cas. Je lui demandai alors quelque chose qui me brûlait les lèvres. Que voulait-il lui dans cette histoire. Il me répondit qu'il avait déjà sa petite idée, mais que ce n'était pas la décision la plus raisonnable nécessairement. « Donc, tu souhaites le garder? » lui demandais-je, déduisant sa réponse, malgré le fait qu'il ne m'en ait pas donné de concrète.


Kaspar avait l'air triste d'un seul coup. Je me demandais bien pourquoi. Mais j'eus ma réponse quelques instants plus tard. Je pouvais comprendre sa tristesse désormais. Et l'histoire des remords dont il me parlait. Je ne pouvais pas prendre de décisions à leur place. Je n'avais pas de position sur l'avortement ou bien même l'adoption. J'étais convaincu qu'ils prendraient la bonne décision. Malgré son attitude parfois enfantine, Kaspar était quelqu'un de brillant et de raisonnable. Ivana l'était aussi. J'espérais simplement qu'ils seraient tous les deux d'accord avec la solution qu'ils allaient choisir, pour pas qu'un des deux partis le regrette dans le futur. « Oh ok... » lui dis-je, ne sachant pas quoi répondre au final. Je ne savais pas si je pouvais dire mon opinion. Mais savoir qu'on a un enfant dans le monde, mais qu'il n'est plus à nous... Je ne savais pas si je pourrais supporter. « Elle a le temps de changer d'avis... » lui dis-je pour la rassurer. « Et puis, c'est sur que c'est différent aussi un coup que l'enfant sera né... Peut-être qu'elle pourrait parler à des infirmières de la section des bébés à l'hôpital pour avoir des avis? » lui demandais-je. C'était une idée comme une autre. « En tout cas, l'important c'est d'être honnête avec elle, sur ce que tu ressens dans cette histoire, parce que tu as des droits toi aussi. » lui dis-je. Je ne voulais pas créer des discordes entre eux, c'était la dernière chose dont ils avaient besoin. Mais il fallait tout de même que Kaspar s'exprime par rapport à ce qu'il voulait.


 « On s'est retrouvé il n'y a même pas un an et.. elle est terrifié à l'idée que ça ne marche pas, que ça soit trop tôt, que ça soit trop rapide. » m'expliqua-t-il.  Je soupira, mettant ma main sur son épaule pour le rassurer.  « Je ne sais pas ce qui cloche chez moi Jonah. » me dit-il. « Y'as rien qui cloche chez toi, ni chez elle. Laissez le temps faire son travail... Vous aurez sûrement une illumination. » commençais-je par lui dire.  « Et je pense que dans la même situation que toi, je voudrais également le garder cet enfant. » lui dis-je avec un faible sourire.
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() message posté Lun 25 Mai 2015 - 15:19 par Invité
J'espérai n'être pas trop envahissant avec mes questions. En lui demandant ce qu'il aurait fait si Elyon lui annonçait qu'elle avait un bébé dans le ventre, j'allais peut être un peu loin. Ca n'était jamais simple d'imaginer la chose quand on était pas dedans et avoir un enfant signifiait avoir de grandes responsabilité. Quand il naitra, je ne serais plus le même homme qu'avant. Si on le gardait, je devrais changer mes habitudes, me renforcer. Je serais toujours le même, mais autrement. Il y avait plein d'inconvénient à élever un gamin : les cris le soirs, supporter ses caprices, être patient,  surveillance constante... quand on était jeune, on était pas forcément prêt à affronter tous ces tracas. Pourtant, j'en ressentais l'envie. Je me préparais à tout ça afin de pouvoir soutirer le meilleur de ce qu'était avoir un enfant. Un enfant, ça n'était pas une chose. Si certains jeunes parents ne se sentaient pas d'affronter tout ça, c'était normal et je ne les blâmais pas du tout. Mais je voyais en un bébé un petit être venant de soi. Comme Ivana me l'avait dit, si ça se passait, c'était pour une bonne raison. Il avait été un accident, c'était vrai, parce qu'on ne s'était pas attendu à ce que ça arrive si tôt, mais je persistai à penser que ça n'était que deux tiers d'accident. Qu'au fond, nous nous étions aimés lorsque nous avions conçu cette petite larve. Il y avait des gens, qui n'étaient pas forcément jeune, pour qui ça arrivait sans qu'il n'y ait cette phase. Aussi, je ne réalisais pas encore parce qu'Ivana n'avait pas encore l'aspect physique d'une femme complètement enceinte. Effectivement, son ventre s'était un peu élargi, mais comme c'était le début, ça ne se voyait pas tout à fait encore, et plus les mois allaient passer, plus ça allait se voir. Et plus je me rendrais compte à quel point ce qui arrive était réel. Je me rendrais aussi compte que ça n'était pas qu'une simple larve qui grandissait dans le ventre de ma copine, c'était un bébé qui allait naître. Il y a quelques mois encore, il n'était pas question de tout ça et l'idée ne nous avait même pas effleurée. Il y a quelques mois, il y avait seulement Ivana et moi. A présent, c'était Ivana, moi et un(e) mini Sexton-Hansen. Mais ça, j'y étais pas encore.

« Donc, tu souhaites le garder? » demanda Jonah. Son intervention me ramena à la réalité. Je clignai des yeux, repassai sa question dans la tête et finit par hocher la tête pour confirmer.
"Oui, j'aimerais, oui."
Je lui présentai les solutions auxquelles nous avions réfléchis avec Ivana. Surtout elle en fait, parce qu'elle était au courant depuis plus longtemps que moi et avait cogité avant moi. C'était elle qui m'avait fait son rapport de ce qui allait se passer plus tard, du moins, de ce qu'on pourrait faire. Il fallait seulement qu'on se mette d'accord et ça, c'était le plus compliqué.
« Elle a le temps de changer d'avis... » tenta me rassurer mon meilleur ami. Là aussi, je hochai la tête, mais de manière sceptique cette fois ci.
"Je sais pas... Elle est plus apte à choisir que moi en fait. C'est elle qui va.. devoir supporter..."
Je n'étais pas une femme et je ne le serais jamais. Je ne pourrais jamais savoir ce que ça faisait d'être enceinte EXACTEMENT. Je pourrais être le gars le plus empathique de la planète, ça ne fera point. Aussi, je n’accoucherais pas non plus, parce que ça aussi, c'était très douloureux. C'était elle qui allait devoir le faire, pas moi. Petite injustice de mère nature, mais qu'y pouvait-on?
« Et puis, c'est sur que c'est différent aussi un coup que l'enfant sera né... Peut-être qu'elle pourrait parler à des infirmières de la section des bébés à l'hôpital pour avoir des avis? »
- Je pense qu'elle va faire comme moi, qu'elle va en parler à son entourage afin d'avoir des conseils sur ce qui serait le mieux...
Mais comme Jonah le disait, ça sera différent quand l'enfant sera là. Pour l'instant, il n'était pas encore réel parce qu'on ne le voyait pas. Il arrivait aux futurs jeunes parents de partir sur un truc et changer d'avis une fois qu'il voyait le bébé, parce qu'ils réalisaient à ce moment là que c'était vrai, que ça soit en bien ou en mal.
« En tout cas, l'important c'est d'être honnête avec elle, sur ce que tu ressens dans cette histoire, parce que tu as des droits toi aussi. » poursuivit Jonah.
"Ouais... mais là ça devient compliqué. Des droits... je sais pas. J'aimerais que les choses se fassent... facilement. Je veux dire... soit ça, soit ça. Je ne compte pas aller jusqu'au tribunal ou quoi, tu vois. Aussi, si Ivana n'est réellement pas d'accord pour élever l'enfant et que moi je le veuille, ça brisera notre couple, c'est certain... j'ai pas envie..."
Dans un sens, j'évitais de trop y penser parce que je n'aimais pas ça du tout, mais si l'enfant m'échappait, il y avait de fortes chances... que ça soit la rupture. On y était pas encore alors je ne faisais pas cette conclusion. Je ne savais pas comment ça se passerait et il allait falloir beaucoup parler elle et moi. J'aimerais tellement que l'on trouve un accord rapidement...

J'en venais à me remettre en question sur pas mal de chose. J'avais l'impression de ne pas réfléchir normalement, d'être trop dans la dérive. J'en fis la confession à Jonah, parce que ça commençait à me submerger et que je n'étais pas le genre de garçon à savoir contenir ses émotions.
« Y'a rien qui cloche chez toi, ni chez elle. Laissez le temps faire son travail... Vous aurez sûrement une illumination. » me dit-il alors. Je relevai la tête vers lui, un petit peu plus calme. Il avait beaucoup de patience à mon égard et je lui en étais reconnaissant.
« Et je pense que dans la même situation que toi, je voudrais également le garder cet enfant. »
J'en restai bouche bée. Je me sentais énormément soutenu et ça me faisait du bien.
"Oh.. merci! Enfin.. évidement, je te souhaite pas cette situation de suite... et désolé de t'avoir fait penser à ça, ne te prends pas trop la tête hein. Mais... merci beaucoup Jonah."
Je touillai le reste de ma boisson chaude avec la petite cuillère. Je me sentais un peu mieux désormais, même si ça n'ira pas tout à fait jusqu'à ce qu'on se soit réellement décidé. Mais le fait d'être entouré m'était bénéfique. Il y avait Jonah, Nate et probablement d'autres personnes auxquelles je tiens. Comme Chandler, par exemple. Elle ne savait toujours pas et disons que vu son caractère, je préférai accuser le coup là aussi. Elle serait capable de réagir comme grand mère l'aurait fait et me noyer dans la Tamise. Chandler c'était ma sœur, alors forcément...
"Je... te mettrais au courant de ce qui sera décidé, si ça te dit!" dis-je en esquissant un sourire. J'avais un mieux espoir. Oh, j'avais déjà parlé avec Nate et ça m'avait fait le même effet mais du coup, le fait de pouvoir compter sur une personne en plus était toujours plus soulageant. Je n'étais pas tout seul. On était pas tout seuls.
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 1:05 par Invité
Kaspar semblait beaucoup réfléchir à sa situation. Je le comprenais. Ce n'était pas le genre de décision que l'on prenait à la légère. Mais j'étais personnellement convaincu qu'il prendrait la bonne. Ce n'était pas parce qu'il était jeune et que ce n'était pas prévu dans sa vie qu'il ne ferait pas un bon père. Et puis, ce n'était pas comme s'il était tout seul dans cette aventure. Il y avait Ivana et je me considérais assez proche d'eux pour que ça me touche également. Je me faisais la promesse d'être présent pour eux quoi qu'il arrive, quitte à jouer le gardien d'enfant. Pour vrai, ça ne me dérangerait pas! Je le jure! J'aimais bien les enfants. Un jour, je savais que j'en aurais.  Deux. Un garçon et et une fille, de préférence, et dans cet ordre. Pour que la petite sœur soit protégée par son grand frère. Voilà. J'eus un sourire à cette pensées. Mais bon, ce n'était pas pour tout de suite. Je devais me concentrer sur Kaspar et son futur bébé. Du moins, c'était ce qu'il avait dans l'idée. Par contre, il ne semblait pas convaincu que Ivana veuille le garder, ce qui me rendit triste. Certes, c'était son droit. Mais je ne pouvais pas supporter que mon meilleur ami soit triste de cette décision. « Oui, peut-être, mais tu es le père.... En tout cas, moi, je dis que tu dois lui dire ce que tu penses réellement. Parce que tu vas être malheureux toute ta vie si ça ne va pas comme tu le souhaites. Et il est assez rare que dans le cas d'erreur et là, je fais des guillemets avec mes doigts... » commençais-je par dire en faisant le geste en même temps. Je pensais comme ça parce qu'au final, ce n'était peut-être pas une erreur, mais bien, un miracle. Pas que Kaspar en ait besoin. Mais bon, rien n'arrive pour rien dans la vie. C'était peut-être un signe de quelque chose. Je ne savais pas. « que le père reste et soit vraiment motivé. Peut-être que c'est ça qui lui fait peur? Qu'au final, elle l'élève toute seule. Mais je sais que tu n'es pas comme ça. Je sais que tu ne partiras pas. Fais le lui sentir! » lui dis-je, convaincu de mes paroles.  J'avais peur cependant de ne pas me mêler de mes affaires avec ces conseils. J'espérais qu'Ivana ne le prenne pas mal. Je n'avais pas envie qu'elle soit fâchée contre moi. Mais dans un sens, je ne pouvais pas laisser tomber Kaspar non plus. J'étais pris entre deux. Ça m'énervait un peu.


 « Je pense qu'elle va faire comme moi, qu'elle va en parler à son entourage afin d'avoir des conseils sur ce qui serait le mieux... » me dit finalement Kaspar. « Oh d'accord... » lui dis-je. C'était son choix après tout. Ivana faisait ce qu'elle voulait et demandait des conseils à qui elle voulait aussi. Mais de quoi est-ce que je me mêlais? J'étais désormais un peu mal à l'aise et je ne savais plus quoi faire ni quoi dire. Peut-être donnais-je de mauvais conseils aussi? Peut-être devais-je me taire et être simplement là pour Kaspar? Oui, je pense que c'était ce que j'allais faire. Comme ça, je ne ferais plus de gaffe et tout le monde serait heureux.  « J'aimerais que les choses se fassent... facilement. Je veux dire... soit ça, soit ça.  » m'avoua-t-il. Oui, c'était vrai, c'était compliqué. En espérant que ça n'en arrive pas là. J'espérais vraiment que ça s'arrange et que tous les deux tombent du même avis. Ce serait beaucoup plus simple et moins, prise de tête évidemment. « Essaie de pas penser à ça.... Je sais que c'est difficile. Mais au moins, en attendant qu'elle prenne la décision, tu peux essayer de te changer les idées un peu, non? Tout en essayant de lui montrer que tu es là pour elle? » lui dis-je en haussant les épaules. Je ne savais pas quoi dire d'autre.


Ce fut à mon tour de faire une confession à Kaspar, lui révélant qu'être dans la même situation que lui, je souhaiterais également garder l'enfant. Il sembla très surpris de me l'entendre dire. Je fus également surpris de l'entendre de ma bouche. Mais c'était vrai. Je ne savais pas, parce que je n'étais pas une femme. Mais j'étais convaincu d'être contre l'avortement. Mais bon, je ne pourrais jamais le savoir pour vrai, puisque je n'aurais jamais d'enfant à proprement parlé, je veux dire, pas d'accouchement et pas de grossesse. « Oh.. merci! Enfin.. évidement, je te souhaite pas cette situation de suite... et désolé de t'avoir fait penser à ça, ne te prends pas trop la tête hein. Mais... merci beaucoup Jonah. » me dit-il. Je lui fis un petit sourire.  « Je... te mettrais au courant de ce qui sera décidé, si ça te dit! » me dit-il, souriant à son tour. « Je sais pas si ça aide. Mais sachez que je serai là avec vous peut importe la décision. Je veux dire, je peux faire gardien d'enfant ou vous aidez dans les papiers si jamais.... En tout cas, je serai là! Je ne me défilerai pas. Parole de scout! » concluais-je avec un sourire.
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 17:54 par Invité
Eh oui, j'étais dans de sales draps. L'annonce du bébé aurait pu être réellement un heureux événement si ça ne s'était pas produit maintenant, mais plutôt dans quelques années. J'avais très envie de le voir grandir et déjà commencer à fonder ma famille, mais j'étais conscient de toutes les difficultés qui s'imposaient. Ivana aussi, encore plus que moi. Cette nouvelles me mettaient sens dessus dessous, et me faisait passer par tous les niveaux de l’ascenseur des émotions. Tout comme ma copine, j'avais de nombreuses craintes, mais j'avais aussi confiance en moi... peut être trop, je ne savais pas.
J'étais content du soutien que je recevais de la part de Jonah et je lui en étais réellement reconnaissant. Je me sentais... compris et normal.
« Oui, peut-être, mais tu es le père.... En tout cas, moi, je dis que tu dois lui dire ce que tu penses réellement. Parce que tu vas être malheureux toute ta vie si ça ne va pas comme tu le souhaites. Et il est assez rare que dans le cas d'erreur et là, je fais des guillemets avec mes doigts... »  me dit-il en me montrant ses doigts qu'il montrait effectivement entre guillemets. Il avait raison, si je devais « donner » mon enfant à quelqu'un d'autre, je serais malheureux, c'était certain. Mais c'était un choix que je ne pouvais pas faire tout seul, et si c'était pas moi qui serait malheureux, ça pouvait être Ivana et le bébé.
« Tu crois que je pourrais être un bon père Jonah ? »
C'était peut être une question un peu difficile, mais je me la posais vraiment. Je me demandais comment ça allait se passer si nous gardions l'enfant. Si je serais capable d'être comme je le souhaitais dans ma tête. Je lui avais aussi parlé des craintes justifiées qu'avait Ivana au sujet de l'avenir... de tout ce qui allait suivre. Plus rien ne serait comme avant après tout.
« Que le père reste et soit vraiment motivé. Peut-être que c'est ça qui lui fait peur? Qu'au final, elle l'élève toute seule. Mais je sais que tu n'es pas comme ça. Je sais que tu ne partiras pas. Fais le lui sentir! » m'encouragea-t-il alors. Je haussai les épaules.
« C'est évidement ce que j'ai fais, tu penses bien... mais il semble que ça n'a pas suffit. »
Je repensais à la discussion que nous avions eu elle et moi. Une discussions très éprouvante et que je n'avais pas envie de subir  nouveau. Pourtant, il allait bien falloir.
« J'ai le sentiment qu'elle n'est plus amoureuse de moi... peut être que je me fais des films, et j'espère que je me fais des films... mais je sais pas. Je la sens tellement loin de moi... au final, c'est plus moi qui ait peur de finir père célibataire que l'inverse j'ai l'impression. »
A chaque fois que je disais à Ivana que je l'aimais, j'avais rarement une réponse en retour. Je ne savais pas ce que je devais en déduire, mais quand je voyais comment fonctionnait d'autres couples, c'était généralement de mauvaise augure. A un moment donné, il allait bien falloir que je mette les choses au clair avec elle pour ne pas empirer la chose. Peut être n'osait-elle pas me le dire, qu'elle ne m'aimait plus. Ou peut être que, vu l'engagement que c'était, elle n'étais pas d'humeur à le faire. Ivana avait peur de l'engagement, je m'en étais bien rendu compte.

« Essaie de pas penser à ça.... Je sais que c'est difficile. Mais au moins, en attendant qu'elle prenne la décision, tu peux essayer de te changer les idées un peu, non? Tout en essayant de lui montrer que tu es là pour elle? »
« Ouais, c'est ce que j'essaie de faire... c'est pas facile en ce moment, mais bon, ça finira bien par passer. J'ai du mal à ce concentrer ces derniers jours à cause de tout ça... heureusement.. »
Mes pensées vinrent vers Chandler. Ma sœur spirituelle, que j'avais toujours considérée comme une vraie sœur bien que nous n'étions pas du même sang, était revenue en terre Londonienne. J'étais certain de ne pas m'ennuyer à ses côtés et de pouvoir penser à autres chose. Je ne lui avais encore pas informée au sujet de ma paternité, je craignais bien trop sa réaction pour dire vrai. Comme je la reconnaissais JUSTEMENT faisant parti de MA FAMILLE, c'était une réaction qui m'effrayait vraiment. Déjà que je n'aurais pas osé me pointer devant ma grand mère si elle avait été encore en vie..
« Heureusement que ma 'sœur' est revenue... elle va pouvoir me permettre de penser à autre chose j'en suis sur.. »
C'était peut être égoïste, mais en ne lui apprenant rien pour l'instant, ça me permettait de ne pas parler de ce sujet et justement, d'être 'comme avant' avec elle. Mon égoïsme allait payer, c'était sûr, mais je ne parvenais pas à affronter ça maintenant avec elle.

Puis mon meilleur ami m'avait dit quelque chose qui m'avait redonné le sourire. Je m'en voulais un peu de lui faire penser d'être à ma place, parce que ça ne se faisait peut être pas. Ce n'était pas la mer à boire, mais quand même. Il avait le temps, lui et il était prudent, lui.
« Je sais pas si ça aide. Mais sachez que je serai là avec vous peut importe la décision. Je veux dire, je peux faire gardien d'enfant ou vous aider dans les papiers si jamais.... En tout cas, je serai là! Je ne me défilerai pas. Parole de scout! » me rassura-t-il. Nouveau sourire.
« Merci mec, t'es vraiment un pote sur qui compter ! De toute façon... je te dirais tout, tu t'en doute bien ! »
Nate et lui était les premières personnes que j'informais. Ils étaient les gens en qui j'avais le plus confiance, parce que ça faisait un petit moment que je les connaissais déjà. Puis il y avait de nouvelles connaissances auxquelles je m'habituais petit à petit et auxquelles je commençai à me confier aussi. De toute façon, il y avait peu de chose que je cachais. J'avais mon petit jardin secret, comme tout le monde, mais il était tellement simple de lire en moi!
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