NOM(S) : Anderson PRÉNOM(S) : Ryder Drew ÂGE : 34 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 15 janvier à Melbourne (Australie) NATIONALITÉ : Australien et Anglais (depuis 2013) STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER : Professeur d’histoire au City of London School et entraîneur de l'équipe de cricket TRAITS DE CARACTÈRE : Audacieux - Charismatique - Compétitif - Cultivé - Energique - Irresponsable - Maniaque - Manipulateur - Ordonné - Passionné - Tolérant GROUPE : Double-Decker
My style, my life, my name
• Il n'arrive pas très bien à définir sa sexualité. Il n'est ni hétéro, ni homo et ne se considère pas non plus comme bi. Quand on lui pose des questions, il simplifie en disant qu'il est pansexuel - ce qui n'est pas entièrement faux. • Il a beau avoir quitté son pays natal depuis plusieurs années déjà, il garde un très léger accent australien qui fait tout son charme. • Il est devenu professeur non pas par conviction, mais parce qu'il vient d'une famille d'enseignant et que c'est un peu ce que tout le monde attendait de lui. Son rêve était de devenir joueur de cricket, mais il a dû abandonner cette idée après une grave blessure au genou. • Il ne déteste pas son métier, mais il préférerait enseigner à l'université plutôt que dans un collège parce qu'il ne supporte plus la stupidité de ses élèves... • Il est passionné par l'histoire et, bien qu'il en sache déjà beaucoup, il n'en finit pas de lire toutes sortes de livres sur l'histoire de tel ou tel pays. • Il a une façon d'enseigner quelque peu... unique. Il a d'ailleurs risqué son poste d'enseignant plusieurs fois au cours de ces dernières années, mais les résultats étant là, personne n'a encore osé le virer. Quant à ses élèves, ils l'admirent tout comme ils craignent sa folie. • A défaut d'être une star du cricket, il s'est porté volontaire cette année pour coacher l'équipe de cricket de son école. Cela ne peut être qu'un plus à mettre dans son CV. • Il souffre d'un Trouble Obsessionnel Compulsif du rangement. Pour lui, chaque objet à une place donc, dès que quelqu'un déplace ne serait-ce que d'un millimètre l'une de ses affaires, il le sait immédiatement. Cela peut paraître un peu étrange - voire même carrément flippant -, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, il vit très bien avec. • Il aime beaucoup cuisiner et ne se débrouille d'ailleurs pas trop mal. Il possède cette capacité à pouvoir manger de tout : des plats trop épicés en passant par des plats moins ragoûtants. Il a, par exemple, déjà goûté des insectes lors de ses quelques voyages en Asie du Sud-Est. Il déteste très peu d'aliments. • Il profite des très nombreuses vacances qu'il a pour partir à l'étranger. Il adore voyager et découvrir de nouveaux pays. Sa destination favorite est Paris dont il profite de sa proximité avec Londres pour y aller régulièrement. • Il se voit bien finir ses jours en Australie, quand ses parents seront morts et enterrés. Il aime profondément ses deux parents, mais cela l'arrange bien que des milliers de kilomètres les séparent et qu'ils ne puissent se voir que tous les deux-trois ans.
PSEUDO : Kazuha PRÉNOM : Aurore ÂGE : beaucoup trop vieille PERSONNAGE : inventé AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Kazuha & Tumblr COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : C’était Amandine qui m’avait filé le lien à l’époque ! CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Yep, j'ai craqué
La pluie s’abattait fortement depuis presque trois heures à présent sur la capitale anglaise et Ryder observait les filets d’eau s’écouler des vitres situées juste derrière la directrice de l’établissement scolaire dans lequel il travaillait depuis bientôt deux ans. Le jeune homme – parce qu’il était encore jeune malgré sa trentaine quelque peu avancée – avait beau avoir quitté son Australie natale depuis près de huit ans, il avait encore et toujours du mal à s’habituer aux averses anglaises qui frappaient souvent s’en prévenir et pouvaient durer des journées entières. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il était actuellement presque entièrement recouvert de boue – un détail dont la directrice ne pouvait s’empêcher de détacher les yeux de peur qu’il salisse tout son bureau…
- Cela va bientôt faire deux ans que vous enseignez l’histoire dans notre établissement et, si je n’ai pris mes fonctions dans cette école que récemment, j’ai occupé le poste de directrice assez longtemps pour vous dire que c’est la première fois que je rencontre autant de problèmes avec un enseignant… commença Mrs Fletcher sur un ton beaucoup plus las qu’énervé. Elle ouvrit ensuite un dossier de quelques pages portant le nom de l’Australien et se mit à le feuilleter rapidement jusqu’à arriver à la fin du document sur lequel avait été relaté l’incident d’aujourd’hui. Cette fois, on vous accuse de destruction de biens appartenant à l’école. Vous auriez incité vos élèves à creuser des tranchées, rendant ainsi le terrain de football impraticable. Est-ce exact ? Elle n’avait bien entendu nullement besoin de confirmation puisqu’elle savait parfaitement que les faits rapportés étaient vrais – elle n’avait d’ailleurs jamais vu le coach de l’équipe de football de l’école aussi furieux –, mais elle désirait tout de même l’entendre de la bouche de ce professeur déluré.
- C’est exact, approuva-t-il alors sans aucune honte, ce qui s’était passé n’étant qu’une banalité comparée aux autres choses qu’il avait pu faire depuis qu’il avait été engagé dans cet établissement.
- La question que je me pose – en dehors de la raison pour laquelle vous avez fait creuser ces tranchées, interrompit-elle rapidement, ne se sentant franchement pas le courage de le lancer une nouvelle fois dans ce sujet de conversation, est : pourquoi avoir choisi le terrain de football ?
- Parce que c’était plus facile d’y creuser et parfait pour récréer les tristement célèbres no man’s land. Et puis, soyons francs une seconde : tout le monde se fiche du football, finit-il alors par dire, provoquant ainsi un très long soupir désespéré de la part de la directrice.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Ryder ne détestait pas le football. Cela lui arrivait parfois même de le pratiquer avec ses collègues coach sportif. Mais il avait encore du mal à accepter la domination de ce sport sur l’Europe, alors que les adorateurs du cricket – pourtant originaire d’Angleterre – se faisaient de plus en plus rares. En Australie, le cricket était l’un des trois sports les plus populaires du pays, avec le rugby et le football australien (qui ne ressemblait en rien au football européen et ne se jouait même pas avec les pieds…), il était donc difficile d’y échapper. Et ce fut donc tout naturellement que Ryder commença la pratique de ce sport dès son plus jeune âge, parvenant même à atteindre un niveau professionnel jusqu’à ce jour néfaste où une entorse grave du genou droit mit fin à sa future carrière de joueur de cricket à l’âge de quinze ans… Il s’en est parfaitement remis depuis, même si la douleur le relance parfois lorsqu’il force un peu trop dessus.
- Mr Anderson… Pourquoi ne pouvez-vous pas enseigner l’histoire avec un manuel et un PowerPoint comme tout le monde ?... Arrivera un jour où un accident beaucoup plus grave que ceux que vous avez provoqué jusqu’à présent se produira et j’y serais en partie responsable pour ne pas avoir pris la décision de vous virer avant… J’aurais déjà dû le faire lorsque l’un de vos Year 8 s’est évanoui en plein cours après que vous avez illustré la décapitation de Anne Boleyn.
- Ce n’était que du faux sang ! se défendit le jeune homme face à cette accusation qui l’avait empêché de réitérer cette démonstration très réaliste – la deuxième femme du roi Henry VIII ayant été remplacé par un mannequin – avec la cinquième et avant-dernière femme de ce célèbre roi anglais qui avait également eu la tête tranchée… Je ne pensais vraiment pas que cela provoquerait une réaction aussi extrême ! Au moins, ses parents savent à présent qu’il ne faut pas le laisser regarder Game of Thrones, tenta-t-il alors de détendre l’atmosphère, avant d’être immédiatement arrêté par le regard noir de la directrice.
- Et quelle excuse comptez-vous me donner pour le Year 9 qui a failli se noyer le mois dernier pendant l’une de vos reconstitutions du débarquement dans la piscine de l’école ?...
- Qu’il n’est pas normal qu’un gosse de treize ans ne sache pas encore nager ? risqua-t-il, sachant parfaitement que ce n’était pas la réponse qu’elle espérait. Ecoutez… Je suis un enseignant d’histoire, pas d’ennui. Vous savez tout comme moi que ces jeunes ne retiennent absolument rien d’un manuel ou d’un PowerPoint, il faut qu’ils vivent l’histoire pour la comprendre et la mémoriser. Ça peut être difficile à concevoir pour certains, totalement aberrant pour d’autres, mais ça fonctionne.
Sa propre famille serait très certainement choquée par ses méthodes d’enseignement. Surtout que ses parents, tout comme son grand frère de cinq ans son aîné et sa petite sœur d’à peine deux ans plus jeune, étaient eux-mêmes professeurs – que ce soit dans un simple collège/lycée ou plus prestigieusement à l’université.
- Eh bien… Je dois bien admettre que les résultats sont là, fut obligée de reconnaître Mrs Fletcher en posant les yeux sur ce même dossier qu’elle avait ouvert peu avant. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles vous êtes encore là ! Et parce que les élèves se mettent à signer des pétitions chaque fois que vous êtes menacés d’être renvoyé… rajouta-t-elle d’une voix basse, comme si elle le faisait à contrecœur. Une révolte a même failli éclater la dernière fois !
- Sûrement les Year 12 qui en ont eu l’idée, dit-il avec un sourire ému sur les lèvres à la pensée que ses élèves pouvaient aller jusqu’à se battre pour lui – ce qui n’était probablement pas très bien vu par la direction, mais peu importait au final. On venait d’étudier la Révolution Française.
- Eh bien, tentez d’endiguer les désirs révolutionnaires de vos élèves et évitez de détruire la propriété de l’école, ainsi peut-être que je vous laisserais tranquille…
- Bien, Madame la directrice. Au revoir, Madame la directrice, salua alors Ryder, tout en se levant du fauteuil dans lequel il était assis depuis tout à l’heure.
- Et rebouchez-moi ces trous qu’il y a sur le terrain de football ! cria-t-elle pour se faire entendre du jeune homme qui avait déjà franchi la porte de son bureau. Puis, elle s’affaissa sur son siège en soupirant longuement. Elle savait qu’elle n’en avait pas fini avec ce professeur…