| | ( ✰) message posté Jeu 25 Juin 2015 - 16:43 par Invité
Kalea Leokadja Anderson London calling to the faraway towns NOM(S) : Anderson PRÉNOM(S) : Kalea. Leokadja ÂGE : 22 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 1er Août 1992 NATIONALITÉ : Française STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER : Étudiante à la City University London, Serveuse chez Workshop Coffee Co TRAITS DE CARACTÈRE : Impulsive, sincère, optimiste GROUPE : The tube. 
 | My style, my life, my name
I want a real friendship with someone who I can trust with all my secrets and all my weird habits.
Kalea est une fille très courageuse. Elle en a vu de belles mais elle ne s'avoue jamais vaincue, ce qui lui vaut l'admiration de bon nombre de ses amis. Son optimisme sans faille et son étonnante sincérité l'aident à se sortir des pires situations.
Kalea s'intéresse de près à tout ce qui touche à la musique et au arts. Elle chante depuis son plus jeune âge et participe à de nombreux événements musicaux dans le but de faire vivre sa passion.
Elle voue un culte au mode de vie des britanniques ce qui explique sûrement son engouement pour la littérature anglaise.
Mais contrairement aux apparences, Kalea est loin d'être un rat de bibliothèque. Elle aime s'amuser, et se découvre une passion pour les boîtes londoniennes. Elle sort beaucoup, que ce soit seule ou accompagnée, et ne refuse jamais une invitation.
Malgré son côté très sociable et son charisme inné, Kalea aime la solitude. Il lui arrive parfois de vouloir s'isoler des autres pendant quelques heures comme pour pouvoir se retrouver elle-même, pour savoir où elle en est.
Son passé hors du commun fait de Kalea une personne très spéciale et, en dépit de tous ses efforts, il lui est très difficile de vivre dans le présent. Très proche de sa famille, elle essaye de les voir régulièrement. Son père, Ollie, lui sert de pilier. Il l'aide à se stabiliser et à ne pas perdre ses repères essentiels.
Kalea peut parfois paraître froide et insensible, mais sous ce masque se cache une grande vulnérabilité. C'est vers l'âge de sept ans qu'elle a commencé à apprendre à dissimuler ses émotions. Depuis, elle est passée maître dans cet art de la "dissimulation" et ne montre que très rarement ce qu'elle ressent.
Kalea se fait appeler Leo depuis son plus jeune âge. En effet, elle préfère ce surnom à son véritable prénom, qu'elle juge trop exotique. De plus, elle trouve que Leo possède une petite connotation masculine qui colle bien à sa personnalité. Ce surnom lui vient d'une anecdote liée à sa naissance. Ses parents avaient envoyé des lettres à toute la famille pour annoncer l'arrivée de leur futur enfant. Mais tellement persuadés qu'ils étaient d'avoir un garçon, ils n'inscrivirent qu'un seul prénom sur le papier : "Leo". Et c'est depuis ce jour que les proches de Kalea, et surtout son père, la surnomment ainsi.
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PSEUDO : Leo PRÉNOM : Lee-Ann ÂGE : 16 ans PERSONNAGE : inventé mais inspiré de ma vie personnelle. AVATAR : Katerina Graham CRÉDITS : Aucun COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Par hasard, en faisant des recherches sur internet. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Non
At the beginning
Best way to not have your heart broken is to pretend you don't have one.  Flashback, 2013« Bonjour. Il fait beau aujourd'hui, je suis venue t'apporter des fleurs. » Je m'assois près de la tombe de ma grand-mère et dépose un pot d'orchidées sur la pierre, près de son nom. Elle adorait ces fleurs. « J'avais besoin de te parler, et puis je me suis rappelée que tu n'étais plus là. Alors je suis venue quand même. » Je m'arrête un instant, confuse. « Je vais partir, mamie. Je vais partir à Londres, pour de bon. Je ne reviendrais plus. Alors je suis venue te dire adieu. J'ai pas eu la vie facile, mais je m'en suis toujours sortie. Et ça, c'est grâce à toi. Je vais tenir ma promesse. Celle que je t'ai faite avant que tu partes. Je vais vivre une putain de vie. Je te le jure. Je vais tout faire pour la vivre, je vais m'en donner les moyens, même si ça n'a pas toujours été facile. Maintenant qu'elle est morte, ma mère je veux dire, je me sens mieux. Comme soulagée d'un poids. Elle ne m'a jamais vraiment aimé en fait. Elle m'aimait comme un jouet, une poupée, un caprice d'enfant gâté. Elle m'en a fait voir de toutes les couleurs. Entre ses mecs, ou ses meufs, et toutes ses conneries, je n'ai pas eu une enfance rêvée. Mais papa est venu me chercher. C'était pas le pied c'est sûr, avec son hystérique de copine, mais c'était déjà mieux. Avec lui ça a été dur aussi, à cause l'autre. Violences morales, physiques... J'en ai subi des choses. Mais t'étais là, toi. Chaque fois que je te voyais je me sentais mieux, même si on s'entendait pas toujours. C'est de toi que j'ai toujours été la plus proche. Et puis c'est un peu grâce à toi si papa l'a quitté cette folle. Un peu grâce à toi si j'ai enfin pu avoir la belle vie. La belle vie elle a commencé quand j'avais seize ans. Et puis deux ans plus tard, tu es partie. Comme ça, du jour au lendemain. Et comme unique testament j'ai reçu cet immense héritage et ce secret de famille que papi Jo a laissé sur tes épaules. Un coup de plus pour moi, une épreuve de plus à surmonter. Mais c'est passé, et maintenant je viens te dire au revoir. Je t'ai même apporté une petite lettre. Rien de bien intéressant. Juste un souvenir d'enfance que j'avais pris le temps d'écrire quand j'étais en seconde. Je suis tombée dessus par hasard en débarrassant des affaires chez papa. Alors je te la laisse. C'est un des seuls souvenirs heureux que j'ai de cette période, quand je vivais avec ma mère. Je me suis dit que toi, tu comprendrais... » Je sors la lettre de mon sac et la pose à côté des orchidées. Je me relève, les larmes aux yeux, attrape mon sac et m'engage dans l'allée. « Au revoir. » _________________________________________________________________________ La lettre
C'était un de ces jours heureux. Un de ces jours où le temps semble s'être ralenti pour vous laisser passer. Un de ces jours où les secondes, les minutes, les heures s'égrènent dans une lenteur exquise, comme pour retarder l'arrivée de cette vieille amie que l'on surnomme Réalité.
***
Je vivais seule avec ma mère dans la banlieue parisienne. On logeait dans un de ces appartements sans balcon de la rue C. On vivait au deuxième étage d'un grand immeuble en briques qui faisait face à d'autres grands immeubles en briques. On avait une petite cuisine aux murs blancs, une salle de bains sombre et poussiéreuse, une sorte de salon avec des miroirs, des tableaux et des canapés en tissu, et deux petites chambres qui donnaient sur la cour. Je me souviens de ma chambre. Elle était assez grande pour qu'on y fasse tenir deux grands lits et une petite télévision. On l'avait repeinte à mon entrée au collège, ça la rendait lumineuse, presque belle.
C'était un mardi. À moins que ce ne soit un jeudi ? Il faisait un temps magnifique. Un temps de fin d'été, où l'air est encore assez doux pour vous permettre de sortir en T-shirt.
C'était un peu comme des vacances si j'oubliais les cris de ma mère derrière la porte. J'enfonçai ma tête sous les couvertures dans une tentative désespérée d'échapper au triste monde qui m'entourait.
C'est généralement ce moment-là que ma mère choisissait pour entrer dans ma chambre. Elle tirait les couvertures d'un coup sec, ouvrait les rideaux et me crachait quelques "je t'aime" au visage pour finalement s'en aller, comme une furie.
Je m'étirais sur le lit, ouvrais la fenêtre et me penchais au dehors avec joie. Je regardais alors l'immeuble d'en face, le sourire aux lèvres. Doucement, je voyais s'ouvrir une autre fenêtre sur le visage rayonnant de mon meilleur ami, Jai. On se regardait, heureux, puis on refermait la fenêtre. S'ensuivait généralement une foule d'événements matinaux sans grand intérêt.
Une fois le petit-déjeuner avalé, j'ouvrais la porte de notre petit appartement de la rue C pour me ruer dans les escaliers que je dévalais à une vitesse folle. Arrivée en bas, je courrais jusque dans la cour où je rencontrais Jai. On allait ensuite retrouver les autres, ceux qui constituaient notre "bande". On remontait la grande rue bordée d'immeubles en briques et de grilles en fer forgé ; plus haut, on retrouvait Alia et son frère Alek, et parfois Angie et Valia même si elles étaient un peu plus jeunes que nous. Je me souviens du trajet qu'on faisait. On remontait la rue, puis on entrait dans le parc du Vieux Solfège qui débouchait sur notre ancienne école. Des gamins se rassemblaient devant la porte, accompagnés de leurs parents, et nous, on les regardait avec un petit sourire vainqueur. On était des grands, maintenant. On se croyait invincibles, on pensait que le monde nous appartenait, qu'on pouvait tout faire, tout réussir.
Alors, on passait devant cette école, comme des rois, et on se retrouvait dans la rue du Boulanger. On arrivait devant l'épicerie puis on tournait à droite pour traverser la rue entre les immeubles blancs et immaculés de ces gens qu'on appelait les "bourgeois".
« Putain, il faut qu'on se dépêche il est 8h15, la grille est déjà fermée je suis sûre ! lança Alia.
- Au pire, on sèche. C'est ouvert la Def à cette heure là. »
Le groupe se tourna vers moi ; tous avec cet éclair malicieux dans les yeux.
La Def, la Défense en fait, c'était un peu notre QG. C'était un grand centre d'affaires, avec en son centre différentes sculptures géométriques et plutôt abstraites. Mais le mieux, c'était les 4 Temps, ce grand centre commercial dans lequel on se réfugiait quand on n'avait rien d'autre à faire. Comme ce jour-là par exemple.
On passait devant le collège sans même lui adresser un coup d'oeil puis on se dirigeait vers la Def. Je prenais la tête du groupe et je jetais sur les passants un regard un peu médisant. Je passais l'entrée avec la bande et on regardait les magasins avec leurs grands rideaux de métal encore baissés.
« Hé ! Qu'est-ce que vous faites là, les gosses ?! »
C'était les vigiles, on avait pas le droit d'être là si tôt. Alors, on courait comme chacun le fait lorsqu'il rencontre des problèmes. On courait dans tout le centre à la recherche d'une sortie. Puis Alek a trouvé, il a ouvert une porte avec un drôle de bonhomme noir qui semblait prêt à faire un marathon. On s'est engouffrés là-dedans puis on s'est retrouvés dehors. Je montais les marches quatre à quatre, à bout de souffle.
« Venez voir là-haut les mecs ! cria Alek.
- On arrive frangin ! dit Alia. »
En haut, c'était une sorte de terrasse avec des petits arbustes, des mégots de cigarettes et des vieux papiers qui volaient un peu partout. C'est vrai que ça a pas l'air très glorieux dit comme ça, mais pour nous c'était vraiment le paradis. De notre cachette on voyait tous ces immeubles serrés les uns contre les autres comme de vieux copains et tous ces gens qui se bousculaient dans la rue en contre-bas.
« T'as les clopes Jai ? demandai-je.
- Ouais et j'ai même réussi à prendre un briquet à ma mère.
- Moi j'ai pris des bonbons à l'épicerie hier, il m'en reste trop plein ! dit Valia en nous tendant le paquet d'un air innocent. Par contre je fume pas, j'ai trop peur que ma mère me grille. »
On s'asseyait en cercle et on s'échangeait les cigarettes et les bonbons en riant.
D'abord il y avait Jai, il était plutôt petit pour son âge mais il avait un mental d'acier. Il avait une belle peau métisse, de grands yeux bruns et des cheveux noirs coupés courts. C'était le sportif du groupe, il faisait de la danse et il était plutôt doué. Il ne tenait pas en place, toujours à proposer des sorties, des nouveaux trucs à essayer. C'était mon meilleur ami. Depuis que j'avais emménagé dans la rue C, on était devenus inséparables, on ne se quittait plus. Et comme on était voisins, c'était super pratique, on se rejoignait dans la cour qui reliait nos deux immeubles et on s'amusait jusqu'à ce que nos mères nous appellent pour dîner. C'était un peu le chef en fait. Il avait tout vu, tout fait et il nous entraînait dans toutes ses bêtises. Sauf que pour nous c'était pas des bêtises, c'était des aventures. De grandes aventures pleines d'ennemis à affronter, d'obstacles à contourner et de trésors à découvrir.
À côté, il y avait les jumeaux, Alia et Alek. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, à cette chose prêt qu'Alia était une fille et Alek un garçon. Ils avaient tous les deux le teint brun, une silhouette fine et élancée, et une épaisse tignasse de cheveux sombres et frisés. Ils étaient toujours ensemble et pourtant ils se battaient sans cesse. Ces deux-là c'était un peu les racines de la bande, c'est eux qui nous avaient réunis et qui avaient fondé les bases de notre amitié.
Plus loin c'était Angie, la pin-up du groupe. Avec ses longs cheveux bruns et ses jolies rondeurs, elle semblait faire plus attention à son apparence qu'à nous. Mais elle était plutôt cool, alors on laissait couler. Et même si on passait le plus clair de notre temps à se disputer, je l'aimais bien. En plus elle ramenait des clopes.
Assise près d'Angie, cachée sous une douce chevelure dorée, on trouvait Valia, la benjamine. Elle avait toujours été plus petite que nous et du coup on la prenait un peu pour la petite soeur, celle qu'on devait protéger. Mais elle ne se laissait pas faire la petite Valia.
Enfin, il y avait moi, Leo. À cette époque je n'était qu'une gamine de douze ans qui vivait dans la douceur et la naïveté. J'en avais vu de belles, ça oui. Mais je considère que j'ai eu une enfance plutôt joyeuse dans l'ensemble. Bizarre, oui. Mais joyeuse quand même.
« On peut dormir chez toi Leo ce soir ? demanda Alia, Promis, cette fois pas de conneries, et Alek se tiendra bien j'te jure.
- Ok, mais c'est vous qui ferez à bouffer, j'aurai la flemme et vu comment ma mère cuisine, voilà quoi.
- Et moi je peux venir ? s'exclama Valia.
- Bien sûr que tu peux venir. »
Et on passait la journée à se gaver de sucreries, à se raconter les dernières nouvelles et à flipper de ce que nos parents nous feraient si ils savaient où on était. C'était la belle vie. Du moins c'est ce que je croyais, quand j'avais douze ans. |
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