"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Intrigue / Groupe 4 - Page 4 2979874845 Intrigue / Groupe 4 - Page 4 1973890357
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Intrigue / Groupe 4

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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 16:55 par Invité
J'essayais de ne pas céder à la panique, mais avec les coups de feu autour de nous, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus évident à faire. Mon regard se posa alors sur Robin qui passait par là. Ce dernier était mon ami, mon colocataire, mais également le médecin d'Ewan. Il était également en piteux état et Annabelle aussi. La galère quoi! Robin obtenu l'approbation du tireur fou de s'approcher de mon précieux aventurier. Je jetai d'ailleurs un regard noir à ce dernier. Je n'avais même pas remarqué sa présence avant. J'étais trop concentrée sur Ewan. D'ailleurs, ce dernier s'efforçait de rester conscient et signifiait à qui voulait l'entendre que tout allait bien. Mais ce n'était pas le cas. L'adrénaline qui parcourait désormais mon corps m'avait fait oublier ma commotion et mon mal de crâne lancinant. Tout ce qui m'importait était la santé de mon bien-aimée. Mais alors que tout semblait se replacer, voilà qu'Ewan avait mis sa main sur sa poitrine, hurlant de douleur. « Robin! Que se passe-t-il?!? » demandais-je, totalement impuissante face à la situation. Une décharge d'adrénaline plus tard, Ewan semblait aller mieux. Il me regarda enfin. « Désolé... de t'avoir fait peur... » me dit-il. Je n'étais pas fâchée, mais plutôt soulagée que tout soit okay. « Je suis simplement heureuse que tu ailles mieux! » lui dis-je, le serrant contre moi. « Je t'aime! Je veux pas te perdre ainsi! » lui dis-je l'embrassant sur le sommet du crâne.


Mais on m'attrapa par le bras, m'arrachant à lui. Le tireur fou me tenait. Que voulait-il de moi? Je ne pouvais rien faire pour lui! Il m'emmena vers un coupl de gens que je ne connaissais pas. Une jeune femme blonde semblait saigner abondamment. Je faillis perdre connaissance d'ailleurs, je ne me sentais plus bien. Je ne savais pas si c'était l'effet de ma commotion ou la vue du sang... mais non, quoi! Il voulait que j'appuie là-dessus? « Courage Deli! Tu peux y arriver! » me dis-je à moi-même, m'approchant d'elle et mettant les mains sur la plaie avec un linge qui passait par là. « Ça va aller.... » continuais-je à dire. Je le disais à moi-même, mais aussi à celle qui saignait... Elle aussi avait besoin d'encouragement!
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 15:31 par Invité


Parfois, la vie est aussi insaisissable qu’un impétueux cheval. On aura beau l’harnacher, rien n’y fera, les rennes finiront toujours par nous échapper au moment où on s’y attendra le moins. Maintenant, c’est à mon tour de dompter l’animal. Je la sens m’échapper, cette vie pour laquelle je me suis tant battu. J’ai beau mobiliser les derniers efforts qui sont en ma possession, rien n’y fait, je suis incapable de chasser la peur qui m’envahit et ce sentiment d’oppression qui me compresse le cœur. Mon corps tout entier est aussi lourd qu’un sac de pierre et le sol me paraît de plus en plus froid à mesure que les secondes s’égrainent.Je ne veux pas que tout s’arrête aussi brutalement, j’ai peur de fermer les yeux définitivement, peur de m’éloigner et d’être incapable de revenir ensuite. J’ai peur de ne pas avoir assez dit « je t’aime » à Julia, de ne pas lui avoir donné tout l’amour auquel elle peut prétendre. Alors si une quelconque divinité gouverne l’univers ou que sais-je, je lui conjure de me laisser du temps, car j’ai encore tant de choses à accomplir… Pitié…

Owen sombrait peu à peu dans une inconscience profonde, mais si le corps ne suivait plus, en revanche son esprit, n’ayant pas déposé les armes, continuait à livrer bataille. Il ne pouvait se laisser happer par la forte luminosité de ce couloir d’hôpital qu’il observait. Son père, toujours à ses côtés, lui conjurait de ne pas suivre ce parcours et espérait le pardon, pour apaiser les souffrances de son fils. Le combat contre la rancœur s’annonçait tout aussi âpre et pendant qu’Owen résistait, plusieurs personnes s’activaient autour de son corps inanimé. Nathaniel, à qui Owen, n’avait que très brièvement parlé, fut le premier à s’occuper du blessé sous la contrainte de l’arme du criminel, qui avait, après hésitation, permit qu’on s’occupe du médecin, qui avait perdu une importante quantité de sang. Dans son entreprise de survie, le jeune homme fut accompagné de la pimpante Kennedy, qui restait calme et suivait les instructions du jeune médecin.

Owen observa la porte à double battant qui lui faisait face. Le couloir de l’hôpital était toujours pourvu de ce blanc immaculé, qui vous aveugle légèrement lorsque vous n’êtes pas habitué à ce surplus de luminosité.

« -Je sais que tu me déteste… » commença l’homme qui se tenait aux côtés d’Owen. Une fois encore, le médecin tenta d’ignorer les paroles de son père. Sans daigner lui offrir un regard, il lui asséna.
« -Je n’aurai pas assez d’une vie pour te pardonner » puis il posa son regard sur lui. Le bleu azur de ses yeux avait ainsi laissait place à un bleu acier, presque aussi froid que le métal qui lui avait traversé la peau quelques minutes auparavant.
« -J’ai aimé ta mère Owen, vraiment, mais j’ai aussi aimé cette femme. Je veux que tu comprennes que ça n’était pas qu’une simple histoire de jambe en l’air. »
« -Par pitié évite de sortir les violons. »
« -J’ai aimé ta mère, comme tu as aimé Rebecca. Et j’ai aimé cette femme, comme tu aimes Julia. Tu ne peux pas me juger Owen, car tu as fait la même chose. »
Le médecin piqué au vif, voulait intervenir, mais il était forcé d’admettre que les deux situations étaient analogues.
« -La vie est ainsi faite fiston. J’aurai aimé te dire tout ça avant, mais c’est trop tard. Owen, tu ne peux pas m’en vouloir toute ta vie, tu dois avancer et me laisser partir. Tant que tu nourriras cette rancœur envers moi, je ne pourrais pas m’en aller. »
« -Semper fi ! »

L’homme à la crinière argentée esquissa un léger sourire et réitéra la réplique de son fils. Les deux hommes aux yeux azur, se regardèrent. Nul besoin de mots pour se faire comprendre. Le père d’Owen regarda la porte à double battant qui leur faisait face. Il posa une main bienveillante sur l’épaule de son fils.
« -C’est à moi de prendre la porte maintenant. Toi, tu es attendu. Je n’ai pas eu l’occasion de te le dire, mais je ne pourrais être plus fier de t’avoir pour fils Owen Connor Reagan. »
« -Merci à toi ! »
Les deux hommes s’étreignirent une dernière fois avant que le père ne s’éloigne et finisse par disparaître après avoir passé les portes à double battant.Owen ferma les yeux et l’instant d’après, il retrouva son corps partiellement inanimé. Il cligna des yeux et avala avec difficulté sa salive. Il venait de sentir, la pression exercée sur sa plaie par Kennedy, cette « charmante » demoiselle qu’il avait à de nombreuses reprises, remit en place au vu de son excès de confiance, qui ne devait, à présent, pas lui faire défaut. Si la vision semblait floue, le médecin entendait parfaitement ce qui se passait autour de lui.

« -On s'occupe de vous docteur Reagan. Que vous l'admettiez ou non, vous êtes entre de bonnes-mains.» rassura Kennedy qui tentait tant bien que mal de faire bonne figure malgré la situation. Malgré le retour à la conscience, l’oxygène devenait un impératif auquel Owen ne pouvait échapper s’il ne voulait pas définitivement sombrer. Contraint à l’immobilisme, il n’avait d’autre choix que d’accorder une confiance aveugle à Nathaniel et Kennedy.



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() message posté Mar 26 Mai 2015 - 16:28 par London is asking
intrigue : groupe #4

LONDON CALLING TO THE FARAWAY TOWNS


Son arme braquée sur les victimes et otages à présent rassemblées, Josh se déplaçait lentement à mesure que l'incendie se propageait dans le toit au dessus d'eux afin d'en éviter les débris. Tout le monde essayait de se déplaçer petit à petit pour éviter un nouvel écroulement, sans geste brusque de peur de déclencher sa colère à nouveau... S'ils savaient que de tous, il était celui qui paniquait le plus à présent ! Josh ne voyait pas d'issue de secours et savait que son sort était scellé, qu'il serait arrêté et emprisonné pour le restant de ses jours... Car s'il n'avait jamais prévu d'user de son arme, il avait fait de nombreuses victimes dont une infirmière, décédée. Il ne réalisait pas que cette journée censée lui apporter une fortune promise s'était transformée en cauchemar duquel il ne sortirait pas. Ne lui restait que la vie de son frère à sauver pour unique but. Les flammes perçaient le plafond à nouveau et le médecin (Julia) déplaçait le lit sur lequel son frère se trouvait pour se mettre à l'abris alors que deux médecins plaçaient l'une de ses victimes, Owen, sur un lit. Concentrés sur leurs déplacements, dos tournés aux autres victimes, Josh ne vit pas venir un jeune interne qui le mis à terre. Il tira deux nouvelles balles dans le vide en luttant avant de lâcher prise, plaqué au sol dû (grâce) à l'aide d'une autre personne. Une fois maîtrisé, tout le monde s'agitait à une vitesse folle pour déplacer les victimes et certains médecins s'interposèrent face à quelques revanchards, prêts à lui faire la peau. Les pompiers ainsi que la police arrivèrent rapidement sur place pour maîtriser la situation, tandis que les victimes étaient acheminées vers d'autres salles et le personnel médical pris en charge.


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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 23:51 par Invité
There will be killing till the score is paid.   Mon regard se posa sur la plaie ouverte d’Olivia. Mes mains tremblaient au contact de sa peau sans que je ne parvienne à contrôler la précision de mes mouvements. Je l’aimais tellement. Mes sentiments étaient d’une intensité presque meurtrière. Je déglutis en sentant la bile me monter. Elle était à peine réactive, mais je continuais mes pressions avec acharnement, telle qu’elle me l’avait commandé. Le sang maculait mes mains sans s’arrêter. Je changeai de position - sans succès : son hémorragie semblait intarissable. Je relevais mon visage troublé vers sa silhouette biaisée par la douleur. Pourquoi ne parlait-elle pas ? Pourquoi fallait-il que toute son attention soit tournée vers Jasmine ? Je la secouais légèrement mais elle ne me répondit pas. Olivia … Je la suppliais dans le mutisme, jusqu’à ce que le canon de l’arme se dirige vers moi. Je me retournai lentement avant d’être arraché de sa prise avec violence. L’obscurité voila tout à coup mes yeux vitreux. J’étais prêt à me rebeller, lorsque le visage fatigué d’Olivia m’adressa un sourire pâle. Je ne dois pas protester, c’est ça ? Je glissai comme un automate vers l’autre bout de la pièce en mimant trois mots avec désespoir ; Love you more . Je ne la voyais plus mais mon cœur se consumait dans ma poitrine en susurrant son prénom. Je m’agenouillais devant le corps du frère du ravisseur avant de lancer un regard au DR King – Tout du moins, c’était ce qu’il y avait de marqué sur son badge. J’attendais ses recommandations en silence avant de poser mes mains ensanglantées sur mes cuisses. Les flammes s’étendaient sur le plafond, mais le danger m’importait peu. Je pensais sans cesse à Olivia, retenue loin de moi. J’aidais le médecin à transporter le blessé à l’abri sans pour autant me détacher de mes inquiétudes. Les sirènes des pompiers raisonnaient au loin, éveillant en moins le souvenir douloureux de la guerre en Afghanistan. Je me recroquevillai subitement sur moi-même en plaquant mes mains sur mes oreilles. Je les entendais à nouveau ; tous les cris d’horreur et les appels à l’aide perdu au milieu du désert. Mon souffle saccadé grondait dans ma gorge sans que je ne puisse retenir un gémissement. Je me retournai aux aguets vers les autres otages rassemblés dans le même coin. Je détaillais leurs visages avec application avant de réaliser que je souffrais de solitude en l’absence de ma femme. « Olivia … » Marmonnai-je en transpirant. Elle avait besoin de moi. Je devais êtres à ses côtés. Je soupirai avant de plaquer paumes contre le sol. Les silhouettes se confondaient autour de moi sans que je ne puisse faire la part entre le vrai et le faux. Je regardais le DR King avec détresse. « Je … Je dois y aller … » Marmonnai-je en me relevant. Mes jambes flageolantes claquaient au fur et à mesure que je m’avançais. Je finis par jeter un regard vers un jeune homme ( Walt) allongé prêt d’une infirmière blessée ( Remy). Mon expression se tendit alors que je le pointais du doigt. J’avais l’impression de le reconnaitre – comme s’il était un frère d’arme depuis longtemps perdu de vue. « Aide-moi … » Sifflai-je en me penchant vers lui. « Mettons-là à l’abri et aide-moi … » Répétai-je en tendant mes bras vers eux.
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() message posté Mar 2 Juin 2015 - 20:32 par Invité
Walt avait vécu des moments flippants dans sa vie, notamment en grandissant dans sa banlieue pauvre de Liverpool. Jamais il n'avait eu l'occasion de voir une arme à feu d'aussi près et encore moins pointer sur le lit. Complètement tétanisé, il n'ose plus bouger, ses mains fermement placées sur la blessure de Remy, c'est tout ce qu'il peut faire pour le moment. « Si tu tiens à ce que ta copine finisse cette journée en vie, tu vas prendre le même chemin que tes petits copains. ». Il aimerait pouvoir parler et lui dire que ce n'est pas sa copine, mais aucun son ne serait en mesure de quitter ses lèvres tant que l'arme est braquée sur lui. Il faisait le malin jusqu'ici, mais il n'en mène plus très large désormais. Malgré la douleur qui lui traverse le bras et le genou, il réussit à se mettre debout en portant Remy dans ses bras. Il serre les dents, marchant comme un automate jusqu'à l'endroit où sont regroupés les autres personnes. Son genou manque de lâcher, mais il s'accroche. Avec difficulté, il pose Remy sur le sol et s'allonge à ses côtés pour continuer d'appuyer sur sa blessure. Il essaye de faire abstraction de tout ce qui se passe autour de lui et de se focaliser sur l'australienne. Il lui faut un peu de temps pour réaliser que le plafond est en feu et que tout le monde tente de s'éloigner de la zone où les débris tombent. Il n'a pas la force de les déplacer à nouveau pour le moment, son genou souffrant encore de l'effort précédent. Le chaos règne dans l'hôpital, les cris, les sirènes, les coups de feu. Walt ne sait plus vraiment où, comment, qui. Si on l'interrogeait plus tard, il serait bien incapable de donner la chronologie exacte des événements. Jusqu'à ce que son regard tombe sur une paire d'yeux bleus différents (Isaac), un regard qui vous transperce par son intensité. Celui-ci le pointe du doigt avant de lui adresser la parole. « Aide-moi ... ». Walt ne sait pas vraiment comment agir, ignorant de quoi ce type a besoin. Il est déjà en train d'aider Remy, il ne peut pas aider quelqu'un d'autre, mais le type semble décider ne lui laissant pas vraiment le choix. « Mettons-là à l'abri et aide-moi ... ». Avec l'aide d'Isaac, il parvient à tirer Remy dans un recoin plus abritée où elle ne risque rien. Il ne manquerait plus qu'elle se fasse assommer par un morceau de débris provenant du plafond. « Si ça va pas chante stayin' alive des bee gees, ils sont australiens tu dois connaître ! ». Son sourire se veut rassurant, bien qu'il n'en mène pas large à l'intérieur. Il n'a aucune idée de ce que son compagnon d'infortune a en tête, mais il a bien l'impression qu'il n'est pas le genre de type à blaguer lorsqu'il a quelque chose en tête. Leur assaillant leur fait pour l'une des premières fois dos, le laissant complètement exposer. Walt chuchote à celui-qui se trouve à ses côtés, de qui il se sent si proche, sans même connaître son prénom. « Fonce, j'arrive en soutien ! ». Walt désigne d'un signe de tête l'homme qui se tient toujours au milieu des urgences avec une arme. Il y serait bien allé tout seul, mais il doutait d'être assez rapide pour le surprendre à cause de son genou.
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Siobhan M. Williams
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() message posté Ven 5 Juin 2015 - 18:05 par Siobhan M. Williams
Soudain il y a du mouvement autour de moi. Le preneur d’otages est en train de paniquer face à la situation, il ne devait pas s’attendre à ce que cela prenne une telle ampleur. Il force les otages à se rassembler dans un coin des Urgences, je jette un coup d’œil à Owen toujours gisant sur le sol. Par chance, Kennedy et Nathaniel sont ordonnés d’aller l’aider, et j’ai l’impression de respirer enfin. Les autres blessés semblent laissés en plan, si je pouvais, je gèrerais mon staff comme il se doit, j’aurai la situation en main, si je pouvais, j’aurai sorti tout le monde de cet enfer… Un homme s’avance vers moi, il est sous le choc de ce qu’il se passe, c’est évident. Il tremble et a le regard fuyant. J’essaye de lui donner des instructions pour qu’il nous aide à sauver le patient sur le brancard mais je sais qu’il ne comprend pas grand-chose à ce que je lui dis, heureusement que Jeremiah est à mes côtés. Pour me rassurer, Kennedy me parle brièvement alors qu’elle s’occupe d’Owen. « Il a vu pire Julia, ne t'inquiètes pas pour lui, on ne le laissera pas abandonner. » Je sais parfaitement qu’elle fera tout son possible pour le sauver, mais il est sûrement trop tard. Il a passé bien trop de temps à se vider de son sang. Je prends une grande respiration et replonge les mains dans le corps de l’homme. Je sens que la température de la pièce augmente, je vois le feu qui se propage doucement et je prie pour que les pompiers arrivent rapidement. Nous déplaçons doucement le lit pour écarter le patient des débris du plafond qui menace de s’écrouler. Puis nous nous remettons au travail, je suture et suture et suture sans faire attention aux cris que j’entends à quelques mètres de moi. Soudain, ce sont des coups de feu et nous nous figeons tous. Je regarde mon frère, terrifiée, prête à tout lâcher mais d’un simple regard, il me fait comprendre que je ne dois rien laisser tomber et que tout ira bien. L’homme qui devait nous aider comprend plus rapidement que moi que le preneur d’otage a été maitrisé et que c’est fini. Que tout ira effectivement bien. Ou presque. Il part retrouver la femme qu’il a laissée et les pompiers arrivent enfin. Nous stabilisons le patient et je l’envoi avec une autre équipe, qui elle, n’a pas assisté à la prise d’otage. Je regarde mes mains ensanglantées, je sens que je tremble encore mais Jeremiah enlève doucement mes gants et les jette puis il me sert contre lui pour me calmer. « Owen… » Murmurais-je. « Owen… Je dois le voir. Je dois l’aider. Je… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’il passe devant moi sur un brancard, Kennedy donnant des ordres aux personnes qui sont venu lui porter main forte. Je les suis et tente de garder le rythme, mais ils sont en train de l’amener  au bloc aussi vite qu’ils puissent. Je sais qu’il est dans un sale état. « Kennedy ! » criais-je « Attend ! » J’arrive à les rattraper alors qu’ils vont le faire entrer dans la salle d’opération et Kennedy tente de m’empêcher d’entrer avec eux. Je sais que je n’ai pas le droit d’être dans le bloc, vu qu’Owen et moi sommes ensemble, mais je dois le voir. « Laisse-moi le voir. Juste une seconde, je t’en supplie… » L’implorais-je. D’un signe de tête elle me laisse approcher Owen. Je prends sa main dans la mienne et l’embrasse sur le front doucement. « Tu vas t’en sortir. T’as pas le droit de me laisser… Je t’en supplie, me laisse pas… » Murmurais-je dans son oreille. « Je t’aime Owen. » Je m’écartais du brancard et le regardais entrer dans le bloc toujours inconscient. J’enlace mon corps et me laisse glisser contre le mur, les larmes coulent d’elles même sur mes joues.
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