"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Intrigue / Groupe 4 - Page 3 2979874845 Intrigue / Groupe 4 - Page 3 1973890357
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Intrigue / Groupe 4

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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 19:37 par Invité
« Touché… à la… ma jambe… » Elle soupire, soulagée d’apprendre qu’il s’agit « uniquement » de la jambe. Alors qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle doit faire, Ivana s’essuie instinctivement les mains sur son jean. La couleur, la texture, ça la rend malade. « Respire Ivana… euhm.. ça va aller.. Remy est là.. » La jeune femme déglutit, puis se frotte les yeux pour se débarrasser de ses larmes. Elliana a raison : elle doit respirer, se calmer, retrouver ses esprits, aussi bien pour elle que pour la minuscule crevette qui a trouvé refuge dans son ventre. Dans le feu de l’action, elle avait presque oublié lui avoir confié sa dernière découverte. En réalité, peu de personnes sont au courant, car le couple vient tout juste de prendre sa décision. De son côté, la rouquine en a seulement parlé à Ellie. James étant déjà présent lorsqu’elle l’a appris elle-même, ils ne sont donc que deux à ce jour. Ivana est sortie de ses pensées par le spectacle qui s’offre à elle. Cette nouvelle observation de l’environnement dramatique autour d’elles. Constater que Remy aussi a été touchée. À ce rythme, elle ne se sent pas capable de garder son calme bien longtemps. « Il faut que tu m’aides… aide moi me lever.. on va trouver de l’aide. » Elle jette un coup d’œil autour d’elle. Scène limite apocalyptique. Le sol est maculé de sang. Tâches et traces plus ou moins conséquentes. Il y a des personnes à terre : des médecins reconnaissables avec leur blouse blanche, des patients, des visiteurs probablement aussi… « On fait rien pour ta jambe ? Tu risques pas de te vider de ton sang au moins, hein ? Me laisse pas tomber Ellie… » Elle l’implore du regard. C’est donc le grand retour de la petite Ivana, toute fragile, terrorisée à l’idée d’être abandonnée, capable de pleurer toutes les deux minutes. De toute façon, il ne semble rien y avoir autour d’elles pour ce genre de blessure. Après tout, la journée a commencé par une banale intoxication alimentaire… « Est-ce bien raisonnable de chercher de l’aide alors qu’un malade semble tirer sur tout ce qui bouge ? » Elle passe un bras d’Elliana au-dessus de son épaule pour l’aider partir à l’aventure. Désarmées, pas très épaisses, blessée pour l'une, pas franchement téméraires pour l'autre histoire de couronner le tout « On va où exactement ? » Et puis elle croit rêver quand ses yeux tombent sur une autre tête connue… Ça doit être une hallucination, Kaspar ici ? Pris en otage en plus ? La coïncidence serait énorme quand même. La rouquine plaque sa main libre sur sa bouche et oublie de respirer quelques secondes, trop surprise par cette découverte. Lèvres sellées, il ne manquerait plus que les deux amies se fassent de nouveau repérer…
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Siobhan M. Williams
Siobhan M. Williams
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 14:33 par Siobhan M. Williams
Le chaos. Le silence. Je n’entends que les battements de mon cœur et ne vois que le canon de l’arme pointée sur moi. J’ai l’impression de passer une éternité à attendre qu’il se décide à baisser son pistolet ou à me tirer dessus, et enfin, il la baisse. J’ai à peine le temps de reprendre ma respiration qu’il me fait signe de me dépêcher. Je le conduis vers un des brancards où il installe son frère. Je le branche aux moniteurs et par chance, trouve son pouls. Je fais l’inventaire de ses blessures. Deux plaies par balles. Il est inconscient, heureusement pour lui. Je lui mets un cathéter et m’apprenne à lui injecter de la morphine quand le dingue pointe son arme sur moi, visiblement effrayé. « Qu’est-ce que c’est ? » me demande-t-il. « Un antidouleur. » « Ouais, ouais… Vous voulez le tuer, j’en suis sûr ! » Je déglutis et tente de respirer calmement, mais en voyant l’agitation de l’homme, je sais qu’un coup de feu pourrait partir. « Non. Il souffre atrocement. Avec ça, il ne sentira rien quand je vais lui retirer les balles qui sont logées dans son abdomen. » Je fais mon possible pour rester calme et pour qu’en face de moi, l’homme en face de même. Il hoche la tête et j’injecte la morphine. Le patient doit aller au bloc, c’est une évidence, et j’ai besoin d’une véritable anesthésie et d’une équipe pour pouvoir opérer. Mais ça me semble impossible de convaincre son frère. Soudain il y a du mouvement de l’autre côté des urgences et l’homme s’avance, arme au poing. Je prie silencieusement pour qu’il ne tire pas. Je continue de m’affairer sur le frère, une infirmière se trouvant près de moi me passe des compresses et de quoi sortir les balles. « HEY ! » hurle-t-il dans ma direction. « Sauve mon frère ou je tue ces deux là. » dit-il en pointant son arme sur un jeune homme. Je hoche la tête et continue de m’occuper de son frère. « Je... J’ai besoin de mains. Cette infirmière va m’aider, d’accord ? » Pour toute réponse je n’ai qu’un signe de tête, mais c’est tout ce qu’il me faut. Je me concentre sur le patient et l’infirmière m’assiste dans ma tâche.
Au bout d’une dizaine de minutes, alors que je suis en train de sortir la première balle, le cœur du patient s’emballe, je tente de contrôler les saignements mais rien ne fait. Je ferme les yeux et cherche ce qui pourrait en être la cause. Je regarde l’infirmière en face de moi et lis la panique dans ses yeux, les miens doivent montrer la même chose. Je fixe mes mains, incapable de bouger. Je suis incapable de sauver cet homme. Il va mourir, son frère va tuer tout le monde ici. C’est de ma faute si tout ces gens perdent la vie aujourd’hui. Soudain, je vois deux nouvelles mains sur le patient, elles jouent de leur magie et le cœur se stabilise. J’avale ma salive et lève les yeux. Jeremiah vient de nous sauver. Pour l’instant.
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London is asking
London is asking
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() message posté Sam 2 Mai 2015 - 13:54 par London is asking
intrigue : groupe #4

LONDON CALLING TO THE FARAWAY TOWNS


Que leur étaient-ils passé par la tête quand ils avaient pris la décision d'effectuer cette casse? La réponse était simple : le désir de s'enrichir, encore et encore. Pas une seconde Josh n'avait envisagé le pire. Tout avait été planifié à la seconde près au cours de ces six dernières semaines, il n'y avait pas moyen de voir leur plan tomber à l'eau. Il n'avait pas imaginé un seul instant qu'il se retrouverait avec son frère, soit la seule personne qui comptait à ses yeux, en sang dans ses bras. La panique avait raison de lui et c'est les mains tremblantes qu'il gardait son arme pointée sur deux jeunes gens (April/Kaspar) en regrettant les nombreux coups de feux déjà parti. Il n'était pas un assassin. Jamais ô grand jamais il n'avait signé pour ça. Mais si c'est ce qu'il fallait pour sauver Dan, il n'hésiterait pas à continuer.

Sa panique grandissait face à deux jeunes femmes qui se déplaçaient. Ils étaient nombreux, trop nombreux et surtout bien trop dispersés pour qu'il puisse tous les contenir. « Votre frère est entre de bonnes mains mais il ne s'en sortira pas si vous continuer de tirer sur le personnel médical. » Une jeune infirmière s'interposait et son premier réflexe fut de tirer, une nouvelle fois. Dans la précipitation, dans la peur, il ne voyait pas comment gérer la foule autrement. « Asseyez vous par terre. » Josh poussait les deux personnes qu'il avait jusqu'ici en otage (April/Kaspar), les tirant vers le sol pour qu'ils s'y installent. « Vous deux. Aidez le. » L'arme pointée sur deux médecins (Kennedy/Nate) il leur désignait le docteur sur lequel il avait tiré en premier lieu (Owen), tirant une nouvelle fois dans le plafond pour les encourager à se dépêcher. « Je veux vous avoir tous à vue d’œil. Déplacez vous lentement par là, le premier qui tente quoi que ce soit, je n'hésiterai pas à tirer. » Il annonçait en voyant les premiers patients ou médecins obtempérer et  se placer dans le coin qui leur indiquait à pas lent. « Toi ! Déplace là avec les autres. » Il pointait son arme sur un jeune homme qui ne semblait pas être médecin mais soignait pourtant la blessure d'une infirmière sur laquelle il avait tiré dans un premier temps (Walt/Rémy). « Si tu tiens à ce que ta copine finisse cette journée en vie, tu vas prendre le même chemin que tes petits copains. » Il hurlait sur une jeune femme qui tentait de prendre la direction opposée avec une amie blessée à son cou (Ivana/Elliana) en leur indiquant du bout de son arme le coin ou il tenait à les voir assises sous peine de les abattre. Une autre victime blessée à l'épaule (Annabelle) se déplaçait à l'aide d'un médecin (Robin) dans la direction indiquée, interrompu par les cris d'une jeune femme (Delilah).  « Il fait un arrêt cardiaque, laissez un médecin s'occuper de lui. » Il ne fallait pas céder à la panique du nombre de victimes qu'il avait à présent sur les bras mais surtout sur la conscience. Tuer n'était pas son but mais il savait parfaitement que sans menace, la vie de Dan s'arrêtait aujourd'hui... Pour quelques billets qu'ils ne toucheraient même pas s'ils ne parvenaient pas à sortir d'ici libres. Vivants. Robin qui avait tourné la tête vers la jeune femme en question obtenait l'approbation de Josh d'un signe de tête pour porter secours à la victime (Ewan). « Elle perd beaucoup trop de sang. » Annonçait une infirmière au loin en désignant l'une des victimes (Olivia). « Quelqu'un doit faire pression sur son abdomen » Josh attrapait une jeune femme par le bras (Delilah) pour la mener auprès du couple (Olivia/Isaac) alors que la chirurgienne qui s'occupait de son frère (Julia) lui dictait à distance les gestes à effectuer pour stopper l’hémorragie. De sa main libre, Josh attrapait l'homme à ses côtés (Isaac) pour le mener jusqu'à Julia qui s'occupait de Dan.  « Aide la, suis ses instructions. Vous le tuez, elle meurt. » Signalait-il en désignant son frère et Olivia successivement. Toutes les victimes se déplaçaient vers le coin qu'il leur désignait jusqu'à ce qu'un bout du plafond s’effondre à nouveau sur elles, blessant plusieurs personnes. Ils n'étaient pas au bout de leur peine, puisqu'ils découvraient  la tuyauterie placée au dessus du faux plafond en feu...


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() message posté Sam 2 Mai 2015 - 22:33 par Invité
En redressant la tête, je m'aperçus qu'il y avait pas mal de monde. Une bonne poignée était blessée par balle, un paysage catastrophique. J'avais beau regarder avec attention, je ne connaissais pas les gens ici. La peur m'envahit. Ça n'était pas la première fois que je me faisais prendre en otage, mais lorsque c'était le cas, il n'y avait pas ou peu de monde autour de moi. Ici, c'était différent. De nombreuses vies étaient en jeu, notamment celle du frère de la personne qui nous agressait depuis toute à l'heure, auteur de tout ces coups de feu qui avaient mis à terre bien d'autres personnes.

Je m'apprêtais à baisser de nouveau la tête quand je vis une tignasse rousse au loin. C'était Ivana, sans nul doute. Ce qu'elle faisait là? J'en n'en savais rien, même si ça n'était pas vraiment étonnant étant donné sa situation. Malheureusement, je n'eus le temps de regarder plus attentivement que l'agresseur aboya de nouveau, d'abord en direction d'April et moi :
« Asseyez vous par terre. » fit-il, et nous nous exécutâmes aussitôt. Au moins, April était près de moi, en vie. Nous étions sains et sauf et largement les moins à plaindre, bien qu'une menace de mort n'était jamais très plaisant.
L'agresseur reprit la voix à l'adresse de plusieurs personnes, y compris Ivana. A ce stade, plus de doute, c'était bien elle. Je lui adressai un regard inquiet mais le détournai. Je ne savais pas ce qui pouvait se passer, mais je n'avais pas envie qu'on se rende compte que j'avais une grande affinité avec elle. Peut être que ça pourrait éviter des ennuis, je ne savais pas, mon instinct  me poussait à le faire.

A la place, je reposais mon attention sur mon amie, ma compagne d'infortune.
"April..." murmurai-je en glissant doucement ma main contre la sienne, pour ne pas être trop brusque. "J'ai.. peur..."
C'était normal et je ne serais pas étonné d'apprendre qu'elle aussi. Sauf que, j'éprouvais une peur différente cette fois ci.
"Ivana est ici.." dis-je d'une voix un peu plus basse, à peine audible malgré le raffut.
Ce qui m'inquiétais, c'était évidement la situation dans laquelle nous étions parce que je ne pourrais pas supporter s'il arrivait quelque chose à April et encore moins la personne que j'aimais le plus au monde. A choisir, je préférais largement donner ma vie plutôt que l'on prenne l'une des deux.
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() message posté Dim 3 Mai 2015 - 0:18 par Invité
Panique à l'hôpital
Intrigue 4 - »Hospital

C’est fou comme tout prend une importance lorsque la Mort frappe à votre porte. Pour ne pas perdre le peu de vie qu’il nous reste, on se rattache à des détails futiles, mais aussi à des données qui peuvent nous permettre d’évaluer la situation et ainsi nous préparer au pire, si on a encore l’occasion d’être conscient pour s’y préparer. Les blessures par balle ne sont pas des cadeaux, ni pour les victimes, ni pour les chirurgiens. Ce qui pourrait vous arriver de meilleur après vous êtes pris une balle, c’est que cette dernière ne reste pas plantée dans votre corps. Si cela arrive, ça laisse sous-entendre que le projectile a perdu toute son énergie cinétique dans les tissus. En règle générale, cette énergie cinétique passe dans une onde de choc qui se propage dans le corps. Cette onde est bien plus dangereuse que les dégâts commis par l’hémorragie ou les dégâts effectués sur les organes internes par la balle. Un choc qui est à l’origine d’un arrêt cardiaque ou qui peut causer des dommages dans certains organes interne même sans les toucher. On l’ignore, mais nous avons plus de chance de mourir suite à cette onde que par la blessure elle-même. Ce que l’on peut espérer de mieux, c’est que le projectile ressorte, ce qui laisserait présager que le corps a encaissé une faible partie de l’énergie cinétique du projectile. Je ne suis pas encore mort, j’en déduis donc que la balle est ressortie, mais il reste un problème et pas des moindres, l’hémorragie. Si personne ne me vient en aide, d’ici quelques minutes, je me serais vidé de mon sang.

Le sol est de plus en plus froid, probablement comme mon corps. Je n’arrête pas de me dire que ce lieu devenu, mon église, ma seconde maison, mon sanctuaire, le seul endroit où je me sentais un tant soit peu en sécurité, va peut-être devenir mon tombeau. Je n’ai pas eu le temps de dire à Julia que je l’aimais une dernière fois, de lui dire qu’elle m’a offert ce que je n’attendais plus, une famille. Il y a encore tant de choses que j’aurai aimé lui dire, mais c’est trop tard. Je sombre, je n’arrive même plus à garder mes yeux ouverts, et même si je lutte de toutes mes forces rien n’y fait, je n’arrive pas à défier la fatalité. Je respire une dernière fois et m’en vais vers je ne sais quel lieu.

Tout est froid à présent, je me sens lourd, tellement que j’ai l’impression d’être collé au sol. Une intense lumière m’éblouit puis la seconde d’après, je me retrouve debout, dans un hall désert. Pas un bruit ne filtre, tout est trop calme pour paraître normal. Par réflexe, je pose une main hésitante à l’endroit où la balle s’est réfugiée quelques secondes auparavant. À ma grande surprise, pas une trace de sang ne tache ma main gauche, aucune blessure n’est à déplorer, je ne comprends plus rien. Je regarde autour de moi et constate que je suis seul. Plus personne ne dévalent les couloirs la peur au ventre, plus aucun cri ne se fait entendre, tout est d’une quiétude effrayante.

« -Owen ? » Cette voix loin de m’être inconnue vient briser le silence et voilà qu’à présent, j’entends des pas, amplifié par l’écho. Je serre la mâchoire et pris, je ne sais quelle divinité pour que tout ça ne soit que le fruit de mon imagination. Les pas se rapprochent ainsi que la voix familière. Il n’y aura aucun point d’interrogation quant à l’identité de l’interlocuteur et cette affirmation me laisse imaginer le pire quant à mon sort.

« -Owen ? » réiterre la voix pour s’assurer que je l’ai bien entendu. La boule au ventre, je me retourne

« -Papa ? » Lorsque je fais face à l’homme qui est à l’origine de ma vie, mon sang se glace et je comprends alors que si je fais face à mon père, c’est que je suis mal au point, dans le pire des cas mort. Il me faut un temps d’adaptation avant de pouvoir reprendre la parole et les premiers mots qui me viennent en tête, sont naturellement les suivants :

« -Je suis mort ? » demandais-je avec une hésitation déconcertante. Mon père avance de deux pas et secoue la tête de gauche à droite pour me faire savoir que je vis encore.

« -On s’occupe de toi !»

« -Pourquoi est-ce que tu es là ? Je ne comprends pas. »

Je suis cartésien et jamais encore, je n’avais été confronté à une telle situation. Je ne peux accepter ça, il me faut des réponses et je ne peux accepter le fait d’être face à ce type envers lequel ma rancœur est intacte si ce n’est encore plus fort que de son vivant. Il me regarde de ses grands yeux bleus et cherche ainsi à m’atteindre en me suppliant de lui pardonner, de lui offrir cette chance que ma mère lui a offert après avoir découvert la vérité. Ses mots sont ainsi faux que la vie qu’il a mené durant toutes ces années, son attitude pue la lâcheté, tout me révulse chez lui et je me fous qu’il soit mon père. La colère pulse dans mes veines et active le liquide lacrymal qui menace de dévaler mon visage à n’importe quel instant. Son regard ne me quitte pas et je perçois la même intensité dans ses deux perles azur. Il a beau être mort, je pense l’avoir touché en plein cœur.

« -Si tu cherches le pardon, c’est de ton vivant qu’il fallait essayer, maintenant c’est trop tard. »

« -Ne laisse pas la colère t’aveugler Owen. Je sais que j’ai faillis, mais tu dois me pardonner, te délester de ta colère »

« -Jamais je ne te pardonnerai ce que tu as fait, jamais. »

Mon corps devient lourd, je tombe au sol, assaillis par de violents spasmes. À nouveau, je suis happé par la douleur, elle est foudroyante et tellement douloureuse qu’elle paralyse l’ensemble de mon corps. J’ouvre les yeux avec difficulté et me retrouve ébloui par la lumière, des bourdonnements m’assaillent les oreilles. Je sens des mains qui tentent de me soulever. Peut-être que tout n’est pas encore terminé.



✻✻✻
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() message posté Mar 5 Mai 2015 - 15:33 par Invité
KEEP HOLDING ON
NATHANIEL VOWAKOWSKI & KENNEDY WILKINSON

But if you try sometime you find you get what you need ✻✻✻ Toujours tenue fermement par la main de Nate sur son bras, Kennedy inspirait calmement pour ne pas céder à la panique. Ils étaient soudainement les protagonistes dans un épisode d'une série dramatique, ce n'était pas possible autrement. Jamais ô grand jamais elle n'avait imaginé que son lieu de travail puisse un jour ne plus être un lieu ou elle se sentait en sécurité. Elle regardait la scène comme si elle se trouvait derrière une vitre sans réellement y appartenir. Les balles partaient, les blessés s'accumulaient sous ses yeux et elle était incapable de les aider au risque d'y laisser sa propre vie. Mais n'était-ce pas pour ça qu'elle avait signé à la base? Tout faire pour sauver les autres, peu importe les circonstances? Nate devait comprendre son hésitation à agir puisqu'il resserrait sa poigne en hochant la tête négativement.  Si seulement elle s'était contenté d'aller en salle d'opération sans le biper pour obtenir son avis, il ne serait pas en danger à l'heure qu'il est. Il avait deux petites filles qui comptait sur lui bordel ! Et Julia... Comment pouvait elle opérer correctement cet enfoiré sans matériel et dans la peur de perdre Owen? Kennedy fermait les yeux et tentait d'oublier tout ça, en énumérant mentalement ce qu'elle allait devoir faire pour sauver son patient une fois que le tireur serait arrêté. Il hurlait à qui bon voulait l'entendre des ordres mais elle prenait soin de ne pas l'écouter, de ne même pas l'entendre ce qui lui permettait de garder un calme olympien.

« Vous deux, aidez le. » Le gamin avait perdu trop de sang, il allait lui falloir des poches B- le plus vite possible. Elle n'était même pas certaine qu'il avait encore un pouls... Si ce n'était pas le cas, son cerveau avait manquer d'oxygène pendant trop longtemps pour qu'elle puisse le sauver. Nathaniel la sortait de sa torpeur en se relevant, l’entraînant avec elle. Pourquoi il bougeait, qu'est ce qu'il foutait? Il y deux minutes il l'avait plaqué au sol pour passer inaperçu et il se lançait maintenant dans une traversée des urgences à découvert?! Reprenant ses esprits, la chirurgienne réalisait que l'arme était pointe sur eux et qu'ils suivaient donc des ordres. « Mon patient. » Murmurait-elle entre ses dents avant de lui adresser un dernier regard pour suivre le chemin indiqué. Elle ne le sauverait pas, ce qu'au fond elle savait depuis le début... Alors qu'Owen avait encore une chance s'ils se bougeaient. Pinçant les lèvres, elle attrapait un drap propre sur les lits et se mettait à genou à la hauteur du chirurgien pour prendre son pouls. Faible, mais présent. « Essaye de déchirer ça, on va faire un garot pour stopper l'hémoragie. » La jeune femme tendait le drap à Nate, drap beaucoup trop solide pour qu'elle parvienne à le déchirer de ses frêles petites mains, qui se chargeait d'effectuer une pression sur sa plaie en attendant. « On s'occupe de vous docteur Reagan. Que vous l'admettiez ou non, vous êtes entre de bonnes mains. » Murmurait-elle. Kennedy souriait nerveusement en cherchant des yeux n'importe quel outil qui pouvait leur permettre de l'aider. Malheureusement, il avait surtout besoin d'aller en salle pour qu'ils puissent stopper l’hémorragie, bien trop importante pour y parvenir sans le matériel adéquat. Owen qui l'avait souvent remise à sa place quand elle était un peu trop sûre d'elle n'allait pas avoir le choix de lui faire confiance à présent... Il ne risquait pas de protester vu que le pauvre était malheureusement inconscient. « Il a vu pire Julia, ne t'inquiètes pas pour lui, on ne le laissera pas abandonner. » La chirurgienne haussait le ton pour accorder une petite moue compatissante à son amie qui avait sans doute besoin d'être rassurée. Car au plus vite elle sauvait cette ordure, au plus vite ils seraient tous hors de danger... A moins que le tireur ne décide de tous les tuer, c'était possible aussi... mais le mieux était de ne pas y penser. Les mains recouvertes du sang de son supérieur, Kennedy se tournait à nouveau vers Nate pour se rassurer. Elle qui avait tout fait pour s'éloigner de lui et l'ignorer ces dernières semaines se raccrochait à sa présence comme à une bouée de sauvetage à présent, rassurée et complètement alarmée de le savoir avec elle dans ce bordel.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 2:28 par Invité
KEEP HOLDING ON
EWAN R.I. MACKINNON ; DELILAH A. WEISS ; ROBIN AND OTHER...

But if you try sometime you find you get what you need ✻✻✻ J'ai du perdre conscience l'espace d'un instant alors que je sentais la main de Delilah et ses mots réconfortant, ma tension chuta brusquement quand l'infirmière prit mon poux et alarma l'hopital que je faisais une crise cardiaque, mais non c'était faux j'allais bien j'étais juste surement entrain de faire un arret, mais il fallait que la pile remarche normalement, on me pose sur un brancard celui a coté de Delilah et j'entendis la voix de Robin, et l'inquiétude de Delilah... Non je ne voulais pas qu'on s'occupe de moi avec tout ce qu'il se passait, j'entendais des noms et des voix familière, celle de Kaspar entre autre, je repensais a notre voyage en Egypte, mais semblerait qu'il n'y ai pas que lui, Ellie était là, pourquoi était ils tous là ! J'entendis Robin arrivait je pouvais reconnaitre sa démarche entre mille, il se posa devant moi reprendre mon poux : « Rob...in... Laisse moi... Je...vais bien... » Je reprenais conscience, la pile reprenais doucement, j'ouvris à peine les yeux posant mon regard sur Delilah, un sourire timide sur les lèvres et je reposa mon regard sur Robin en lui disant: « Il vas remarcher... Je... Aie...» J'empoigna ma chemise au niveau de mon coeur hurlant de douleur... « AAH...» Il allait trop vite... beaucoup trop vite... j'étais en tachicardie 230 pulsation par minutes d'après le moniteur... Je ne sais pas trop compris ce qu'il sait passer et j'entendais un bourdonnement soudain je me suis senti opréssé... Je connaissais cette sensation... Trop bien même, on venait de me tuer cliniquement, mais après un prise d'adrénaline, mon coeur reparti mais normalement, le pacemaker semblait marcher normalement, j'avais l'impression de sortir d'un long comas. Je me redresse alors qu'on me force à rester allonger, je fis une grimace, haletant disant à Robin: « C'est... Bon » disais-je éssouflé. je regarde Delilah: « Désolé... de t'avoir fait peur... » quelques instant plus tard je regarde Robin en lui disant: « Retourne au près d'eux, ils ont besoin de toi ! » Disais-je limite en le suppliant.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 13:03 par Invité
« J'essaye d'emmener mon patient en salle. Il perd beaucoup trop de sang, on l'a perdu dans trois minutes si on ne bouge pas. » Toujours accroupi derrière ma civière, j’essaie de faire de mon mieux pour rester le plus calme possible. Plus facile à dire qu’à faire quand on est à deux doigts d’y laisser sa peau. Sans vraiment le vouloir, je repense à mes gamines et n’ai qu’une envie : partir en courant. Car j’ai beau ne pas être le père de l’année, j’espère le rester encore quelque temps. Du moins jusqu’à ce qu’elles atteignent la vingtaine… Le seul souci étant qu’on a besoin de moi, qu’on a besoin de mes talents – aussi insignifiants soient-ils dans ce genre de circonstances. Ne me reste donc plus qu’à me relever tout en priant pour que le saint esprit me protège des balles perdues. BANG. Ou alors je reste là et je continue de prier pour ma survie et celles des autres. En voilà une bonne idée ! On va faire ça hein. Beaucoup plus sûr, beaucoup plus de chance de survivre. Reste plus qu’à convaincre Kennedy, Kennedy qui, je le vois à ses yeux, hésite longuement sur la marche à suivre. Elle se fait du souci pour tout le monde, elle devrait s’en faire pour elle. Elle n’aidera personne si elle se fait tuer. Essayant de la convaincre de rester là, je lui fais non de la tête et suis surpris de la voir se calmer. Elle a beaucoup plus de courage que moi, un enfant de onze ans aurait plus de courage que moi.

« Vous deux, aidez le. » Il me parle à moi. Je ne sais pas comment je le sais, ni comment j’ai pu le deviner. Je le sais, c’est tout. Paniqué à l’idée de me faire tirer dessus comme on tirerait sur une dinde le jour de Thanksgiving, je me redresse, emmenant Kennedy avec moi. Il a dit vous deux après tout… et puis hors de question que je fasse face à ce cinglé tout seul. « Mon patient. » Pris d’un soudain intérêt pour le dit patient, je tourne les yeux vers le gamin, étendu sur la civière. Il est mort, ou du moins sur le point de mourir… j’aurais dû faire quelque chose… quitte à trainer la civière sur des kilomètres, j’aurais dû faire quelque chose. En voilà un qui me restera sur la conscience. Ne reste plus qu’à sauver Owen, ne reste plus qu’à sauver celui qui aurait pu tous nous sauver. J’en viens presque à regretter de ne pas être à sa place. « Essaye de déchirer ça, on va faire un garrot pour stopper l'hémorragie. »  Je relève les yeux vers Kennedy et suis surpris de la voir aussi calme. La magie du yoga ? Non, Kennedy n’est surement pas le genre de fille à faire du yoga. Enfin bref, je me tais et m’exécute, prenant soin de faire des bandes aussi longue et large que possible. Va falloir tenir ses organes en place. Eviter qu’il se vide de son sang. « Il a vu pire Julia, ne t'inquiètes pas pour lui, on ne le laissera pas abandonner. »  Je serre les dents et entame le pansement, pas vraiment certain de ce que Kennedy affirme. En relevant l’abdomen d’Owen je me rend vite compte que la balle l’a transpercé de part en part et souffle un coup, soulagé. un soulagement qui n’en est pas vraiment un vu le sang qu’il continue de perdre. Tout en profitant de la proximité de Kennedy qui a entrepris de m’aider je chuchote : « Il ne s’en sortira pas si on reste là… » Surtout si ses organes sont touchés. C’est bien beau de garder le sang à l’intérieur, cela ne servira strictement à rien si ses organes nous lâches. Il nous faut un bloc et il nous le faut tout de suite. Il aurait pas pu lui tirer dans l’épaule ce con ? C’est beaucoup plus simple à réparer, surtout quand on est sans bloc ! Pourtant quelque chose m’échappe. Un truc genre essentiellement normalement. Sans trop savoir comment j’y arrive, je reprends mon calme et retrace la marche à suivre. Localiser, couvrir… « Oxygène. » il lui faut de l’oxygène. Pas celle qu’on trouve dans l’air, celle qu’on trouve dans ces putains de tuyau que ce con vient d’exploser.  Je lève les yeux vers Kennedy. « Il lui faut de l’oxygène et une couverture. » Dans le cas contraire, son sang continuera de perdre en oxygène  et finira par refroidir son corps qui fera un choc. Choc duquel il pourrait ne jamais se réveiller.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 15:11 par Invité
La vie n'était pas belle pour Annabelle. Pas en ce moment. Si elle avait cru un jour qu'elle aurait une telle déception amoureuse, elle n'y aurait pas cru. Depuis qu'elle savait qu'entre elle et Robin, rien n'allait s'arranger, qu'elle était tombée enceinte d'un des deux garçons avec qui elle couchait en ce moment sans savoir lequel pour finalement faire une couche au moment où elle faisait des folies avec le troisième. Tout ceci était digne d'un scénario de série télévisée américaine. Les pires histoires lui arrivaient à elle, et elles s’enchaînaient d'une façon assez malsaine. Elle ne pensait pas pouvoir s'en sortir -indemne en tous cas-, et c'était sans compter ce qui lui arriva ce jour-là. Alors qu'elle marchait tranquillement dans la rue, la jeune femme entendit des coups de feu. Par réflexe, elle se jeta derrière une boîte aux lettres. Malheureusement, au moment où elle se recroquevillait sur elle-même, elle senti une douleur lancinante envahir son épaule droite. Comprenant qu'elle avait été touché par une balle, la jeune femme se mit à gémir. La douleur était insupportable. Elle partait de l'épaule et se répandait dans tout son corps. Comme le venin d'un serpent après la piqûre. Elle était complètement perdue. Que se passait-il au juste ? Était-elle visée ? Mais pourquoi ? Comment allait-elle se sortir de là ? Sentant qu'elle était en train de paniquer, la jeune femme décida de se reprendre. Tandis que les larmes coulaient à flots sur ses joues, brouillant sa vision, elle aperçut tout de même une ruelle à à peine 5 mètres. Elle attendait quelques minutes le temps d'être certaine que les choses s'étaient calmées puis elle rampa désespéramment jusqu'à cette nouvelle cachette. La douleur la rendait folle, mais l'adrénaline lui permettait de continuer. Elle finit par se poser contre un mur, derrière deux poubelles. Elle replia ses genou contre sa poitrine et attendit.
Le temps semble s'être arrêté alors qu'elle priait pour que quelqu'un lui vienne en aide. Après ce qui lui semblait être 5 bonnes heures, la jeune femme fut récupérée par des pompiers. Délirant complètement, ils lui administrèrent des calmant, la transportant vers l'hôpital. Annabelle avait à nouveau perdu la notion du temps. Elle entendait tout ce qu'il se disait autour d'elle, et elle essayait de comprendre, mais c'était peine perdue. Elle comprenait tout de même la moment où elle entrait dans les urgences. Son regard croisa celui d'un médecin. Un sourire s'afficha alors sur son visage. Les drogues la faisaient aussi halluciner. Elle avait l'impression de voir Robin. Il était entouré d'un espèce de halo blanc.
On déposa la jeune femme sur un lit, parmi beaucoup d'autres malades. Annabelle n'en revenait toujours pas d'halluciner de la sorte. Elle n'avait pas revu Robin depuis tellement longtemps. Et depuis tout ce temps, il avait toujours refusé de lui adresser la moindre parole. C'est quand il prit la parole qu'elle se rendit compte qu'elle ne rêvait peut-être pas finalement. « Robin... » sa voix était faible et presque inaudible. Annabelle avala sa salive péniblement, tandis que le jeune homme examinait sa plaie, commençant à la nettoyer. « Robin, j'ai mal... » Puis tout bascula à nouveau. Un morceau du plafond s'écrase sur la tête du chirurgien, sous les yeux horrifiés de la jeune femme. « ROBIN ! » .
Un tireur était entré et avait tiré une balle, dans la direction de Robin. Effrayée, Annabelle ne savait quoi faire. Tout le monde s'été agenouillé, protégeant leur visage. Annabelle se releva péniblement, s’asseyant sur le bord du lit. « Robin, je t'en supplie réveille-toi ! » Elle ne savait pas s'il pouvait l'entendre. Elle se leva finalement sur ses deux pieds, secouant Robin comme elle le pouvait. Le jeune homme fini par se réveillé. Elle l'aida à reprendre ses esprit avant de s'effondrer à ses côtés. Son épaule lui faisait un mal de chien et elle ne savait si la douleur s'arrêterait un jour.
Le preneur d'otage ordonna à toutes personnes présentes de se regrouper dans un coin. Robin, sortant de son court coma aida Annabelle à s'exécuter. C'est alors que la jeune femme entendit une jeune femme hurler. Il s'agissait de Delilah. Ewan, son petit-ami, était en train de faire un arrêt cardiaque. Robin reçu l'autorisation d'aller le secourir. « Oh non je t'en supplie ne me laisse pas ! » Effondrée, elle n'avait pas la force de le retenir.
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 12:01 par Invité
C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre.
Intrigue ; Groupe 4.





J'observais les gens qui était autour de nous et a par Kaspar je ne connaissais personne. Ils étaient beaucoup à être touché par notre agresseur, tout le monde était au moins inquiet pour une personne, je tournais les yeux vers mon ami qui n'avait rien, enfin comparé à d'autres malheureusement... Je me mordillais la lèvre me sentant légèrement inutile, si on n'avait pas ce pistolet devant nous à bout portant je penserais qu'on est totalement invisible aux yeux de tout le monde. « Asseyez-vous par terre. » Ah autant pour moi, nous existons encore. Il nous tire par terre, donc, on a pas spécialement d'autre choix que de suivre ses directives. En même temps, il a un pistolet pointé sur nous, donc je ne pense pas qu'on aurait protesté malgré tout. Je me laisse tomber le dos contre le mur à côté de Kaspar, c'est vrai, je ne veux pas mourir aujourd'hui. Il me restait des choses à faire, des choses que je repoussais chaque jour mais que je devais faire encore. Avalyn vient de revenir et je n'ai pas encore réussi à me faire pardonner, ouais parce qu'au final elle a vraiment un caractère de merde, aussi têtue qu'une mule. Quand je vais rentrer -si on arrive à rentrer-, m'excuser de mon retard en expliquant que je suis tombée malgré moi dans une fusillade, c'est elle qui va me tuer. Mes parents aussi, je suis restée en mauvais terme avec mon père, il faudrait peut-être se bouger un peu April quand même ! Et Austin ? Cet idiot qui m'attirait indéniablement et à qui je n'osais rien dire de peur de le faire fuir. Mais est-ce que j'avais vraiment le droit de me plaindre alors que je n'étais qu'assise par terre sans balle dans le corps et que d'autres perdaient du sang à cause de ce mec. La main de Kaspar qui glisse dans la mienne me sort de mes pensées, je tourne le regard vers lui quand il prononce mon prénom. J'aimerais pouvoir le rassurer mais qu'est-ce que je peux dire ? J'ai peur aussi. Il faudrait que je me rassure moi-même avant de le faire pour lui. « Moi aussi... » chuchotais-je à mon tour. Bien, très rassurant merci April. Je zieute la pièce par reflexe lorsqu'il me parle d'Ivana, je ne l'ai jamais vu, enfin si en photo et puis Kaspar parle tellement d'elle que c'est comme si je la connaissais finalement. « Est-ce qu'elle va bien ? » m'inquiétais-je. Après tout si on était juste assis par terre, ce n'était pas le cas de tout le monde, maintenant faut juste prier pour qu'elle n'ait rien elle non plus.


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