"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici SAMENZIE – welcome to the jungle. 2979874845 SAMENZIE – welcome to the jungle. 1973890357
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SAMENZIE – welcome to the jungle.

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() message posté Dim 29 Mar 2015 - 19:23 par Invité
    « Saaaaaaam, t'es prêt ? »Je criais à moitié depuis la cuisine où je cherchais désespérément des gros sacs de courses vides dans nos placards... eux aussi désespérément vides, c'est ce qui expliquait notre expédition du jour. Surement la plus périlleuse depuis les quelques jours où nous étions installés dans notre chez nous Londonien... aka : faire les courses. Ou la plaie du siècle. Je détestais faire les courses à vrai dire, je trouve que c'est une perte de temps de gambader dans les rayons... mais je n'aimais pas commander via internet non plus. Je suis plutôt du genre à inspecter tout ce que je bouffe, genre les dates de péremption, la provenance des fruits et légumes... bref. Et hors de question que je me lance dans cette nouvelle jungle alimentaire inconnue toute seule. Je voulais que Sam vienne avec moi, non, Sam DEVAIT venir avec moi. Et puis merde... ce n'est pas toujours à la bonne femme de faire les courses hein !

    Je dénichais enfin deux sacs que je fourrais rapidement dans mon sac à main avant de retrouver Sam dans le salon... toujours posé dans le canapé. « Allez debout, on y va ! » J'allais moi-même dans l'entrée et y enfilais rapidement une paire de bottines, mais mon tatoué ne suivait pas le mouvement. « Come on Sam, je sais que c'est chiantissime de faire les courses mais faut bien qu'on se nourrisse ! » J'attrapais ma veste sur le porte manteau, l'enfilais avec un foulard puis attrapais celle de Sam et lui balançais sur le canapé où il trônait avec son regard de pitié en mode 'noooon, je ne veux pas subir cette torture, s'il te plaiiiiiit'. Je soupirais. « Non, on ne recommandera pas des sushis ou des pizzas, n'ose même pas me soumettre l'idée » Quand je pense à toute la bouffe qu'on s'était faite livrée depuis notre arrivée... on y avait laissé un paquet de livres sterling et tous les livreurs de Camden devaient désormais avoir notre adresse. Soupire deuxième prise. « Cinq fruits et légumes par jour mon coco, tu ne voudrais quand même pas qu'on s'engraisse sur le canapé et qu'on devienne le cliché typique des Américains obèses ? » Oh non pitié Sam ne fait pas ça à ton corps de rêve, je t'en suppliiiiiiie.

    « Allez ! »
    Je m'étais approchée du canapé et lui tendais la main pour le tirer de là. Rien. « Tu voudrais quand même pas que je t'y emmène par la peau du cul comme les gamins ? » Je ris. Mais toujours rien. Très bien, j'allais devoir avoir recours à l'arme fatale. « Okay, tu veux pas venir ? Dans ce cas je fais la grève du sexe pendant un mois, monsieur je vais laisser ma copine paumée en prise aux p'tits Anglais au supermarché, je suis sûre qu'ils seront ravis de m'aider eux. »Je me passais une main dans les cheveux en mode je me recoiffe bien avant de filer alors qu'un grand sourire s'étalait sur mon minois. J'étais fière de ma ruse – quoi que mesquine – car je savais que c'était le truc qui marchait à coup sur. Mackenzie 1 – Samuel 0. HA. Retournant dans l'entrée, je posais ma main sur la poignée de la porte avant de me retourner vers lui avec un petit sourire en coin et dis de ma petite voix fluette « Alors, tu viens ? » c'était plus une affirmation qu'une question à vrai dire, parce qu'il savait que j'étais vraiment capable de la faire cette grève – même si ça me ferait chier moi-même, mais j'en étais capable, vraiment.
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() message posté Dim 29 Mar 2015 - 21:28 par Invité
La voix de Mackenzie me parvient jusqu’au salon alors qu’elle se trouve dans la cuisine, à la recherche de quelconques sacs dans le but de faire des quelconques courses dans un quelconque magasin du coin. J’ai tellement la flemme que je n’amorce pas un seul mouvement et je reste tranquillement dans le canapé, les bras croisés contre mon torse, devant la télévision éteinte – puisque oui, j’ai aussi la flemme de prendre la télécommande qui se trouve sur la table basse. Je n’aime pas faire les courses. Qui aime les faire, de toute manière ? C’est chiant. C’est long. Il y a toujours trop de monde à la caisse et les gens ont tendance à raconter leur vie à la caissière alors qu’elle s’en tape totalement. Donc non, je ne suis pas prêt. Elle arrive dans le salon et me dit qu’on y va, mais non non non et non ! Je secoue la tête pendant qu’elle disparaît dans l’entrée et je fais la moue. Non mais pitié ! Il faut bien qu’on se nourrisse… Bah j’ai toujours une bonne solution ! J’ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais elle me devance, comme si elle avait lu dans mes pensées.

« Et des plats mexicains ? Tu penses à la bouffe mexicaine un peu ? La subtilité des mélanges, le délice des épices… » Je cherche une solution à ce problème, d’accord ? Je ne cherche pas du tout à me dérober à cette corvée, mais si quand même. Elle ne lâche vraiment pas l’affaire Mackenzie… Je sens que je suis vraiment mal barré, mais ce n’est quand même pas de ma faute si je n’ai pas envie de perdre de précieuses minutes de mon temps –blague- dans les rayons d’un magasin ! Puis maintenant, on paye des gens pour faire les courses à notre place et ils livrent même à domicile ! Pourquoi est-ce qu’on doit encore se faire chier à s’y rendre nous-mêmes ? « On s’payera des fringues sur mesure ! J’suis sûr tu nous trouverais un bon style malgré nos 150 kilos ! » Je me marre comme un con de ma connerie parce que techniquement, non, je n’ai pas envie qu’on grossisse à ce point ! Mais on peut manger sainement sans avoir besoin de faire les courses, hein ! Au pire, on va au restaurant les midis et soirs, ça ne me dérange pas, j’ai les moyens ! Mais non, je pense que cet argument ne pourra pas la convaincre non plus... Je lance un regard à ma veste qu’elle a balancé sur le canapé, et ouais, je me dis qu’il va falloir que j’y aille.

« Mais noooooon. » Je ne veux pas. Je ne veux pas. Laisse-moi faire des caprices, deux minutes ! Rha ! Le pire c’est que je me marre en même temps donc je perds clairement ma crédibilité, mais peu importe. Mais le truc, c’est que lorsqu’on est avec quelqu’un depuis longtemps, on connaît ses forces et ses faiblesses et Mackenzie connaît parfaitement les miennes. Je la regarde avec mon air qui veut dire « QUOI ? » et fronce les sourcils. Putain, mais… Okey, la technique du ‘j’te rends jaloux’ ne devrait pas exister, elle est fourbe, elle est sournoise ! Et puis la grève du sexe, mais… non ! Impossible ! Ne rien faire tout en ayant ce petit corps parfait à ses côtés toutes les nuits, c’est au dessus de mes forces. Insultez-moi de faible, je m’en fous ! Je ne résiste pas à ses courbes, je l’assume et je vous emmerde !

Je suis debout en deux secondes, et vingt plus tard, j’ai la veste enfilée et fermée. Ouais, je peux être rapide quand j’ai les motivations nécessaires ! Je chope les clefs au passage et la rejoint rapidement dans l’entrée. « J’suis là. » Et mon ton signifie bien : je suis là mais seulement sous la contrainte et sache que j’ai toujours autant envie d’aller au supermarché que d’me faire coupé les parties intimes ; c’est à dire : aucune. Mais je prends sur moi et affiche un petit sourire. « Mais sache que c’est vraiment une sale méthode que tu emploies. » J’retiens un rire, je fais le mec blasé, ça me va bien. « Si un anglais s’approche d’un peu trop près, j’lui décolle une droite à la McKelhann. » Nooooon, je ne suis pas jaloux ! Je préviens seulement. Je pose ma main sur la sienne qui se trouve sur la poignée, me penche et dépose un baiser contre sa joue avant d’ouvrir la porte. « On traîne pas... C’est vu ? » Sinon j’me suicide avec la bouffe anglaise.
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() message posté Lun 30 Mar 2015 - 14:25 par Invité
    Non je ne céderais pas. Non je n’irais pas faire les courses toute seule. Non Sam ne restera pas comme un pacha sur le canapé. Non, non, non. J’étais du genre obstinée, quand je voulais quelque chose… peu importe le comment du pourquoi, je l’obtenais. Alors mon tatoué viendrait faire les courses et un point c’est tout. Parole d’Howard. Plus de sushis, plus de pizzas… mais un bon mexicain ? J’étais prête à parier que mes yeux s’étaient illuminés à la douce pensée des tacos et des burritos débordant de fromage fondu… mhhh… c’est qu’il pourrait presque m’avoir avec ça. Mais non Mack, reste forte, foooooooorte. « On mangera mexicain le jour où Taco Bell livrera » aaaaah Taco Bell… mon fast food préféré par excellence. LE fast food mexicain et même LE resto de bouffe mexicaine à en tomber par terre. Je réfléchis deux secondes. « Mh, je crois même pas qu’il y en ait en Angleterre… donc l’affaire est close » expliquais-je d’un ton fière et triomphant, bien que j’avais un petit pincement au cœur de me dire que je ne mangerais plus de Taco Bell avant… well, avant qu’on ne se décide de passer des vacances aux Etats-Unis. Même si l’envie d’y retourner incessamment sous peu me travaillait, je préférais explorer le reste de l’Europe qui m’était encore inconnu durant mes vacances – et encore vu que je venais seulement de commencer mon boulot à Londres, je n’aurai pas de vacances dignes de ce nom avant des moiiiiiiiis.

    Et puis même, mexicain ou pas, je voulais mes cinq fruits et légumes par jour – oui, oui, je les comptais – mais genre des trucs frais et tout. Pas genre un micro bout d’avocat perdu entre le riz et le saumon d’un sushi ou d’un champignon égaré sur une pizza. Et je ne tenais pas vraiment à ne plus rentrer dans mes quelques fringues de créateur que j’avais réussi à choper au boulot, HORS DE QUESTION. Je pensais que le cliché des Américains ferait réagir Sam, mais non – once again – il arrivait à tourner mon argument en une bonne partie de rigolade. « NO WAY » je pris soin de séparer chaque mot « Et puis, je suis habituée aux brindilles d’Emilie Harris, pas question que ça change ou que tu finisses en chemise Hawaïenne à chanter Somewhere Over the Rainbow comme Iz. » J’accompagnais mes paroles d’un geste de droite à gauche de la tête. Non, non, non. Nous étions encore trop jeunes pour nous encrouter, alors fuck, McKelhann tu vas venir que tu le veuilles ou non ! Plantée devant lui je lui tendais ma main pour l’inciter à me rejoindre mais rien n’y faisait. Tant pis pour lui. Ce sera donc la manière forte.

    Toute femme sait parfaitement que rendre son mec jaloux est le meilleur moyen pour lui faire faire ce qu’elle veut. Certes c’était sournois… mais il ne me laissait pas le choix. Les p’tits Anglais aux aguets, la menace d’une potentielle grève dans le lit conjugale… il n’en fallait pas plus à Sam. Je savourais silencieusement ma victoire dans l’entrée de l’appart. Il me rejoint avec son air si réjoui – ahem – et sa remarque cinglante. Je me contente d’hausser les épaules « Tu ne m’as pas laissé le choix. » Oui, c’était aussi simple que ça. Awww, je regarde mon tatoué avec des yeux de merlan fri « J’ai toujours eu un faible pour les bad boy » sans oublier que toute femme aime qu’on se batte pour elle, physiquement et psychologiquement parlant. Je souris au contact de ses lèvres sur ma joue et lui confirme ce qu’il souhaite entendre « Promis ! » Je finis par ouvrir la porte et nous partîmes comme deux joyeux lurons – ironie inside – à la supérette la plus proche.

    « Je crois que c’est là » dis-je pas très convaincue en observant la devanture d’un petit magasin qui ne payait pas de mine avant d’en pousser la porte. Je saluais le caissier qui avait des cheveux roux digne d’un frère Weasley ou du prince Harry puis attrapais un panier et le fourrais dans les mains de Sam avec un petit rire « Tiens, ça te fera les muscles ». Quelques pas plus tard je restais perplexe devant une étalage de boites de conserve en tout genre, je tournais une à une les boites pour lie ce qu’elle contenait « Bon réfléchissons, j’ai pas fait de liste, qu’est-ce qu’on prend ? » Je me tournais vers Sam deux secondes qui avait l’air super intéressé par l’amas de ferraille –bien sûr, on y croit tous ! Une boite en particulier attira mon attention « Huuuh, c’est quoi ça, le haggis ? Ça a l’air, mmmmmh, appétissant » voix d’écœurée bonjouuuur. Ah la bouffe anglaise… je le sentais déjà le choc culturel.
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() message posté Jeu 9 Avr 2015 - 16:54 par Invité
C’est quand même dingue qu’un petit bout de femme pareil peut être têtu à ce point ! Je n’ai pas envie qu’on aille faire les courses, je n’ai pas envie qu’on perde des heures dans les rayons d’un magasin et je n’ai pas envie qu’on croise des gens avec un accent anglais trop pourri et trop bizarre qui change radicalement de notre accent bien américain. Je ne souhaite en aucun cas mettre le nez dehors parce que je suis bien là, sur le canapé, mais noooon ! Mackenzie veut qu’on aille faire les courses et elle ne me lâche clairement puisqu’elle insiste, mise sur le fait qu’on risque d’être gros au final, mais peu importe ! Moi, je suis convaincue qu’on sera toujours les plus beaux, on fera un télé réalité sur nous, on deviendra célèbres et tout le monde sera content ! Ouais… Non… Peut-être pas. Autant j’aime les femmes qui ont de belles formes, autant je ne sais pas si je pourrais me faire à une femme qui ressemble à une… boule. Une grosse boule. Et cette pensée me fait rire tout seul comme un con. Et cela ne s’arrange pas avec la remarque de ma jolie blonde. « Ouais mais ça se trouve, je la chanterai mieux que lui ! En plus j’ai déjà la guitare et si je deviens aussi gros, elle aura déjà l’air d’un ukulélé ! » Je suis méchant et de mauvaise foi, je le sais et je l’assume parfaitement !

Mais Mackenzie a la technique infaillible pour que je me bouge le cul : me rendre jaloux et me faire la menace d’une grève de sexe. Ouais, on pourrait croire que je suis le pire dans ce couple, mais ce qu’elle peut être fourbe… ! Je ne la pensais pas du tout comme ça et… bon Dieu que je l’aime encore plus après chaque petite manœuvre diabolique. Certes, je suis un peu maso sur les bords, mais c’est depuis toujours, donc il n’y pas de quoi être surpris de ce comportement plus que discutable. Mais du coup, j’enfile ma veste, la ferme et rejoins la jeune femme dans l’entrée, le visage fermé et complètement blasé. Oui bon, je ne vais pas non plus faire la fête à l’idée de faire des courses. C’est le truc le plus chiant au monde. « Sache que j’aurai ma vengeance. Et je suis sympa, j’te préviens ! » Oui oui, il est certain que cela arrivera à l’occasion. Je ne sais pas encore quand ni pourquoi, mais je trouverais bien ! Je trouve toujours. Allez, direction le supermarché… Ô joie.

Je suis pas le genre de mec qui souffre du mal de pays, mais là franchement, New York me manque horriblement ! Surtout parce que j’avais mes bonnes adresses et que je savais exactement où me rendre alors que là… Hein ? Quoi, c’est là ? Je regarde la devanture et affiche une petite grimace. Rien de bien réjouissant là-dedans. En plus, c’est moche. On est vraiment obligé de mettre les pieds là-dedans ? Il semblerait que oui puisque Mackenzie s’y engouffre sans problème. J’attrape le panier et la suit dans les rayons et je passe plus de temps les yeux en l’air qu’à regarder ce qu’il se passe ou ce dont nous avons besoin. Je m’emmerde, oui ! Et quand je m’emmerde, et bien, je ne fais pas semblant et je me sens obligé de le faire comprendre d’une manière ou d’une autre. Qu’est-ce qu’on prend ? J’en sais rien, moi ! « Euh… Tu voulais pas des fruits et légumes, là ? ‘Fin, vu la gueule du magasin, à ta place, j’aurai pas trop confiance en la fraicheur des produits, mais pourquoi pas ! » Non là, ce n’est pas de la mauvaise foi ! Ce magasin ne m’inspire juste aucune confiance !

Je regarde ce dont elle me parle et une grimace déforme mes traits. Oh bordel, je sens que je vais gerber. C’est quoi ces horreurs ? Mais ils ont un estomac en béton pour manger des merdes pareils ou quoi ? « Même la bouffe française ne m’a jamais écœuré à ce point… » Et pourtant, ils mangent aussi des choses bizarres ces français ! Mais ça allait encore, ça n’avait pas l’air trop dégueulasse d’après mes souvenirs, mais là… J’attrape la main de Mackenzie et m’éloigne de ces horreurs. « Soyons rapides, efficaces et expéditifs. » J’esquive quelques personnes qui traînent dans les rayons comme si c’était vraiment important de faire la comparaison entre deux produits qui sont les mêmes au final. « J’te jure, on aurait commandé que ça aurait été plus simple. » Je roule des yeux, toujours aussi heureux et enjoué – ouais c’est ma manière d’être, je ne suis que joie et amour ! -. Ah, les fruits et légumes, les voilà ! Je me tourne vers Mackenzie, sourire aux lèvres. « Allez, dis-moi ce que tu veux. » La tornade Samuel est prête à faire des ravages.
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() message posté Ven 10 Avr 2015 - 22:36 par Invité
    On dit souvent que les femmes sont une espèce têtue… ceux-là n’ont pas eu à faire avec des mecs. Clairement. Prenez une fille, c’est chiant, quand ça veut pas, ça veut pas mais y’a toujours moyen de négocier… mais un mec… faut carrément lui faire du chantage et ça fait la bouille. Rha les effets secondaires de la testostérone ! Et puis quand vous charriez une meuf sur son poids… elle pique une crise, elle se dit que oui, il fallait qu’elle mange sainement si elle ne voulait pas finir comme ce pauvre Iz – d’ailleurs paix à son âme. Mais un mec… un mec s’en fout royalement comme de sa dernière chaussette. J’avais beau aimé Sam de tout mon petit être mais bordel, non, ne finit pas en chemise hawaïenne XXL. Je le regarde avec un regard de tueuse, genre comme si j’essayais de l’intimider – car oui, moi, Mackenzie Janett Howard, petite blonde de 65 kilos toute mouillée était super intimidante, ahem. « Tu n’imagines même pas ma vengeance sur ta précieuse petite guitare… j’ai toujours rêvé de faire comme les rockstars, t’sais quand ils les éclatent par terre » Je lui adresse un petit sourire entendu. Oui, oui, oui, j’en serai capable. Il me tuerait après certes, mais j’en serai capable. Bref. Appelez ça le talent ou tout ce que vous voudrez, mais j’avais la solution miracle. En deux secondes top chrono Sam était sur ses deux pieds et prêt à partir. Ah que j’étais fière de moi ! Il me rejoint dans l’entrée et me préviens de ses représailles. J’esquisse un petit sourire en coin « Mmmh, j’ai hâte de voir ça Monsieur McKelhann » Je finis par déposer un baiser sur ses lèvres avant de filer faire ses fameuses courses à deux.

    Je dois dire que la devanture du magasin ne paye pas de mine… ça me donnait encore moins envie de faire les courses mais il fallait bien qu’on se nourrisse sainement. Alors bon… j’étais déjà passée deux trois fois devant, c’était d’ailleurs la seule supérette qui avait croisé mon chemin – il faut dire qu’avec mes horaires de boulot, je n’avais pas encore eu le temps de totalement explorer Camden – mais peut-être qu’on trouverait mieux plus tard, et je l’espérais genre un magasin bio ou truc du style. On entra là-dedans et je finis par me retrouver comme une conne cet amas de bouffe anglaise qui ne m’inspirait guère confiance et éveillait en moi une tonne de questions. Et bien naturellement… je n’avais pas fait de liste. C’était une habitude que j’avais perdu à New-York à cause de la routine… mais je crois bien qu’il faudrait que je la reprenne ici. Du coup qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir prendre ou tester, au choix ? Je questionnais Sam qui, je suis sure, serait d’une immense aide. « Si t’es pas content quand on rentre on se met à planter des carottes, radis et compagnie dans des pots de fleurs qu’on accrochera aux fenêtres. » Voilà, comme ça les fruits et légumes seraient surement plus frais pour monsieur ? Tss, qu’est-ce que ça pouvait être chiant un mec qui y mettait de la mauvaise volonté !

    En attendant d’arriver au rayon du saint graal de la bonne bouffe, je me concentre sur les boites de conserve car ces petites choses peuvent toujours être drôlement utiles quand on n’a pas envie de passer trois heures derrière les fourneaux ou qu’on ne sait tout bonnement pas cuisiner – comme moi. Une boite en particulier attire mon attention, après le déchiffrage de celle-ci je me demande bien ce que peut être ce fameux haggis. Je demande à Sam aussi, il s’y connait probablement plus en bouffe que moi – sauf pour les légumes où je détiens le monopole. Dans tous les cas ce truc à l’air vraiment dégueulasse. Je saisis une boite et lis d’un peu plus près, Sam a l’air aussi dégouté que moi. C’est rassurant. « Oh mon dieu… euuuurk ! Ce truc est fait à base de panse de brebis ! » Je remis vite fait en place la boite dans le rayon avec un air des plus écœurés. Je me tourne vers Sam désespérée « Walmart me maaaaanque » Wallmart aka LE supermarché Américain où je pouvais passer des heures dans les rayons. Mais soit… tout comme Taco Bell, Walmart n’avait pas encore migré en Angleterre. Dommage. Heureusement pour moi Sam m’entraine bien vite loin de cette horreur, comme quoi… je savais bien qu’il me serait utile durant ce périple. « Chef, oui chef ! » lui répondis-je en faisant le salut militaire le plus sérieusement du monde. On aurait dû commander ? J’hausse les épaules « Mh, dans ce cas-là on aurait jamais appris ce qu’était le haggis ! Vois ça comme une aventure culturelle ! »

    On se retrouve bien vite dans mon rayon de prédilection, dieu merci ! Sam me demande ce que je veux… Je retire tout ce que j’ai bien pu dire jusqu’ici. Le voilà qui était prêt à m’aider à remplir notre panier… Hallalujah ! « Okay. Alors des carottes, des pommes de terre, de la salade, des courgettes, des aubergines, des tomates, un brocoli, des radis, des champignons, un concombre et des avocats. Ah et aussi des pommes, des kiwis, des bananes, des mandarines, des oranges et un ananas. » J’avais tout énuméré en comptant sur mes doigts bien que je n’en n’ai pas assez, arg. « Ca va ou tu as besoin que je répète ? » le questionnais-je avec un petit rire avant de m’approcher de l’étalage pour commencer à l’aider. « Ca plus la viande et tout… tu crois qu’on aura assez de quatre bras ? » Je ris à nouveau tout en mettant un bon kilo de patates dans son panier. Mmh, déjà on en aura surement besoin de deux.

    (…) Le plus gros de la mission finie, il nous fallait encore les basiques et les trucs essentiels. Et surtout, SURTOUT, je voulais mon sirop d’érable pour nos pancakes du matin. S’il y avait bien un truc que je ne changerai pas dans mon régime alimentaire peu importe si j’étais à Londres, Paris ou Pékin, c’était bien mes pancakes du matin noyés sous une épaisse couche de sirop d’érable. Cela faisait déjà deux jours que j’étais en dépression parce que j’avais fini l’unique bouteille que j’avais prise dans ma valise. « Mais bordel ou est-ce qu’ils l’ont foutu… tu le vois toi ? » Demandais-je à Sam alors que j’inspectais le rayon. Lorsqu’un employé osa croiser notre route je lui sautais dessus – enfin métaphoriquement parlant hein, je ne tenais pas à ce que Sam tape sur ce gentil monsieur qui était tellement frêle qu’il suffirait d’un coup de vent pour qu’il s’envole. « Excusez-moi, vous pouvez me dire où est le sirop d’érable ? Impossible de mettre la main dessus ! » Le type nous rigola au nez « Pourquoi on en aurait ? » Genre comme si c’était une évidence. Je regarde Sam totalement confuse alors que le type s’éloignait en grommelant ce que je pouvais identifier comme « Ah ces américains… ». Soupire. « Je hais la gastronomie Anglaise. » statuais-je légèrement énervée en plein milieu du rayon.
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 21:21 par Invité
Ah d’accord. Parce qu’en plus, après la menace de réduire ma guitare en miettes, elle me menace de faire de notre loft un marché aux légumes ! Non mais franchement, je me demande vraiment pourquoi on s’emmerde à faire les courses alors que d’autres peuvent le faire à notre place ou que d’autres peuvent faire la cuisine à notre place aussi ! Mais non, mademoiselle Howard veut ses fruits et légumes et il faut bien que je me plie à ses exigences, toujours sous la contrainte (oui, n’oublions pas ce détail important, je ne suis pas ici de mon plein gré !). Alors je fais la moue et roule des yeux parce que ouais, je suis comme ça. Parfois, je ne prends même pas la peine de répondre puisque c’est inutile avec cette tête de mule ! Je me contente d’un « pfff » que je veux bien audible et ouais, c’est un son qui veut absolument tout dire et qu’on interprète de la manière qu’on souhaite.

Mais le pire, c’est quand on tombe sur cette bouffe anglaise qui m’a carrément l’air dégueulasse. Je n’ai pas envie qu’on prenne ça et il est hors de question qu’on goûte à ces horreurs. Déjà, j’ai fait des efforts avec la cuisine française lorsque je vivais à Paris et ce n’était pas facile tous les jours, mais j’ai des limites et ces anglais ne les dépasseront pas ! Il faut vraiment qu’ils revoient la gastronomie parce qu’elle craint largement… Après on se plaint de nos fast-food bien américains… Quand je vois la nourriture d’ici, je me dis qu’un bon McDo est toujours préférable et on risque moins l’empoisonnement. « Non mais c’est des malades dans ce pays ! » Dis-je haut et fort lorsque Mack m’annonce de quoi c’est fait. Oh, bon sang, je vais gerber. Du coup, je l’entraîne rapidement ailleurs parce que vraiment, je ne supporterais pas cette vision très longtemps. « Aventure culturelle ? J’aurai préféré ne jamais la connaître ! Traîne-moi dans un musée la prochaine fois ! Là, tu es sûre que je vais adorer. » Ce qui est normal lorsqu’on est un artiste ; on apprécie l’art sous toutes ses formes et je n’échappe pas à cette règle absolue. Mais en attendant, c’est parti pour les fruits et légumes !

Mackenzie me fait sa liste et je la regarde, la bouche légèrement entrouverte. « Non mais… tout ça ?! Pour quoi faire, bon sang ? Nous ne sommes que deux ! » Je ne comprendrais jamais cette obsession de prendre trop d’aliments alors que je suis sûr qu’on ne va pas en manger les trois quarts. « Bah on aura pas trop le choix… » Parce que ouais, nous ne sommes que deux, mais si elle veut qu’on dévalise le rayon, je ne suis pas certain qu’on aura assez de bras, mais il faudra bien qu’on s’organise. Bon allez, je me mets à l’action et je m’éclate à prendre tout ce qu’elle voulait, en rechignant toujours un peu parce que genre, les radis c’est dégueulasse. Les brocolis aussi. Les aubergines, idem… Ouais bon, je hais la plupart des légumes que nous foutons dans les paniers.

Nous avons presque tout ! Et dans ma tête, y a presque un chant religieux à base de amen, de hallelujah, de ave maria et autres conneries tant je suis heureux à l’idée qu’on sorte d’ici ! Mais avant cela, nous avons besoin du sirop d’érable que nous ne trouvons pas, évidemment ; pourquoi faire facile quand on peut rendre toutes les tâches compliquées ? « Aucune trace du sirop d’érable… » Ce qui devient assez inquiétant quand on y pense. On est sensé survivre comment ? Mack demande à un type qui bosse là et c’est limite s’il ne se fiche pas de notre gueule le con ! « Les américains t’emmerdent, connard ! » OK, ça m’a échappé. Je n’y peux rien, c’est dans ma nature. « J’vais lui carrer l’bidule à base de panse de brebis dans l’fion et il va se calmer celui-là. » Noooon, je ne deviens pas désagréable quand on parle mal à ma jolie blonde. Déjà qu’on n’a pas le sirop d’érable, mais si en plus un gringalet me soule, ça va pas le faire ! « On en trouvera, t’en fais pas. » Dis-je en adressant un sourire à Mack. Je sais pas comment, mais on trouvera !
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() message posté Mer 6 Mai 2015 - 23:03 par Invité
    J’étais on ne peut plus heureuse de vivre à Londres, si, si, vraiment… même si j’avais un mal de chien à m’y faire. Que ce soit la ville, les gens, la bouffe, la culture… tout était si différent de New-York, de l’Oregon, des Etats-Unis en général… de mon chez moi quoi. Je ne cracherai en aucun cas dans la soupe. Je ne regretterai surement jamais d’avoir accepté cette promotion de l’autre côté de l’Atlantique… Je l’aurai accepté dans tous les cas même si l’on me proposait un job à Los Angeles, Miami, Paris ou encore Milan… Tout ça parce que je voulais découvrir le monde, et le faire en plus du métier de mes rêves et avec l’homme de ma vie… c’était juste parfait. PAR-FAIT. Surement parce que je n’avais pas eu l’occasion, voire même la chance, de voyager étant plus jeune. Mon père n’avait pas les moyens et je mettais le peu d’argent que j’avais à profit. Je n’avais vu que mon Oregon natal puis New-York quand l’occasion s’était présentée… même pas j’avais pris un bus pour visiter Boston une fois sur place… too expensive. Sans oublier la Crète grâce à Sam et sa surprise dont je me souviendrais toute ma vie. Voilà, c’était tout. Les petites frontières de mon monde s’arrêtaient là. Alors je m’y ferai à Londres… oui, je m’y ferai à cette ville et sa bouffe bizarre de panse de brebis farcie. D’ailleurs en parlant culture… « Deal. Le British Museum et la Tate Modern ont l’air géniaux, on devrait y aller ce week-end ! » Je souris tendrement en regardant mon Sam. Visiter un musée était loin d’être une corvée pour moi, en plus le British Museum renfermait des pépites de l’histoire des tribus Amérindiennes de l’Oregon que je rêve de voir depuis aussi loin que je m’en souvienne. Et puis... ça sera aussi un moyen de m’excuser auprès de Sam de l’avoir trainé ici… et pour les semaines à venir aussi. Car oui, il l’ignorait encore mais je comptais bien l’avoir à mes côtés dans chacune de mes expéditions dans la jungle alimentaire anglaise.

    Il m’entraina à sa suite entre les fruits et les légumes où j’énumérais chacun des végétaux que je voulais pour la semaine. Nous ne sommes que deux ? Je levais les yeux au ciel sur le ton de la rigolade et le regardais ensuite en mode ‘non mais la réponse à cette question est trop évidente’ « Deux oui, mais deux morfales. On mange comme quatre ! » Et non Sam, je ne te refais pas la blague du ‘je suis enceinte !’ et de jumeaux cette fois ! Félicitations ! Wow wow ! Bon, je faisais ma maligne mais j’espérais tout de même qu’on pourrait tout ramener à l’appartement sans trop de difficulté… car comme le fit remarquer Sam : effectivement on n’avait pas trop le choix. Mais le voir y mettre du cœur à l’ouvrage – oui, je sais, il fait plutôt au plus vite pour sortir d’ici le plus vite possible – me met du baume au cœur. Vint ensuite l’une des phases finales et essentielles de notre alimentation : le sirop d’érable. Et comment dire ? Ah oui. Impossible de mettre la main sur une bouteille. Damn it ! Pourquoi je n’ai pas été mutée au Canada moi ? On aurait pu gratter l’écorce des érables nous-même ! Trop de swag.

    Et apparemment cela devait être écrit sur notre front que nous étions des Amerloques et qu’accessoirement nous n’étions pas forcément les bienvenues non plus. Je serrais les dents à la réponse du type en question et posais une main sur le bras de Sam comme pour le retenir dans son élan de colère. Je finis par soupirer « Laisse tomber », au pire on ira faire nos courses ailleurs la prochaine fois hein, c’est tout. C’était eux qui perdaient des clients potentiels et une partie de leur chiffre d’affaire (vu notre stock de fruits et légumes pour la semaine). Mais n’empêche heureusement que Sam est là. Sa dernière remarque m’arracha un éclat de rire. Je posais brièvement ma tête sur son épaule le temps de dire un petit « T’es chou quand tu t’énerves », chose qui n’était pas fausse. Au contraire. C’est pour ça aussi que je l’aime, ça et son optimisme à toute épreuve. J’haussais les épaules « Si tu l’dis… » oui je sais je ne suis pas très convaincue. Je finis par regarder une dernière fois le rayon autour de moi en lâchant un énième soupire « Je vais vraiment avoir du mal à m’faire à Londres », je me retournais ensuite vers Sam en esquissant tant bien que mal un sourire « Puisque c’est comme ça on va se faire des pancakes – sirop d’érable au Starbucks du coin. » Je lançais un regard en direction de nos paniers « C’est bon pour toi ? Pas de regret pour le haggis ? » dis-je en le taquinant. Même moi j’avais pas envie de gouter ce truc immonde ! « Vraiment ? Même pas pour en balancer sur la bagnole de l’autre rouquin là ? » Aka ce putain de vendeur des plus sympatoches avec nous. Sinon les prisons en Angleterre, elles sont cool ?
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 14:42 par Invité
« Vendu ! On ira ce week-end. » Me rendre dans les musées est quelque chose que j’adore faire et je crois bien que je pourrais le faire tous les jours si j’en avais l’occasion. Ça a toujours été un véritable refuge et je suis capable d’y être pendant des heures entières sans que rien ne me lasse et je suis assez heureux du fait que Mackenzie partage cette envie de faire les musées parce que c’est tout aussi agréable de le faire à deux et de pouvoir échanger nos opinions quant à tel œuvre ou tel artiste. L’art aura toujours une place de choix dans mes priorités et même si je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup peindre ces derniers temps à cause du déménagement, je compte bien m’y remettre sous peu et faire une nouvelle collection, bien que je ne sois pas encore certain de la direction que je souhaite prendre. Mais je verrais tout cela plus tard puisque actuellement, il faut surtout que nous terminions ces courses le plus rapidement possible – je n’ai clairement pas envie qu’on y passe des heures parce que je pourrais très bien tout abandonner dans les rayons et fuir le plus loin possible.

Je lance un petit regard à Mackie alors qu’elle affirme que nous mangeons comme des morfales. Faux. Complètement faux ! En ce qui concerne les légumes, je ne suis jamais un morfale et encore moins lorsque je vois tous ces trucs dégueulasses qui traînent dans les paniers. Ouais, je suis quelqu’un de difficile en ce qui concerne la nourriture, je l’ai toujours été et je le serai sans doute jusqu’à ce que je crève, ya pas de remède miracle à mon écœurement pour ces légumes qui ne me donnent pas envie. Mais je garde tout cela pour moi et nous partons ensuite en quête du sirop d’érable qui est comme un peu le Saint Graal qu’Indiana Jones recherchait dans Indiana Jones et la dernière croisade. Sauf que nous, nous avons bien moins de chance puisque nous ne parvenons pas à mettre la main sur notre précieux sirop d’érable (et je vous épargne une nouvelle référence cinématographie en suite du ‘précieux’).

Mais l’autre crétin du magasin m’énerve avec ses remarques à la con ! Encore un peu et je lui foutais ma main dans la gueule. Non mais sérieusement, depuis quand on parle de cette manière aux gens ? S’il n’est pas heureux dans son job, qu’il en change ou qu’il s’achète un peu de politesse (oui je sais, venant de moi, ça frôle le comique de compétition). Déjà que nous n’avons pas le sirop d’érable, donc qu’il ne vienne pas nous faire chier sous prétexte que nous sommes américains. « J’suis pas chou. » Dis-je en grommelant, bien qu’un sourire étire doucement mes lèvres. Ce n’est jamais facile de tout reprendre dans une nouvelle ville, mais je suis sûr que tout se passera mieux d’ici quelques semaines. « Je suis certain que d’ici quelques semaines, tu seras aussi à l’aise que les vrais Londoniens. » Enfin, j’espère pour elle. Personnellement, je n’ai jamais eu de mal à me faire au changement puisque j’ai déjà pas mal bougé dans ma vie et qu’être ailleurs que dans mon pays natal ne m’a jamais dérangé, mais je peux comprendre que ce soit plus difficile pour les autres. « Va pour le Starbucks et non, aucun regret ! Même sous la torture, je ne mangerai pas de cette horreur ! » Je préfère encore boire de la javel. Je me marre quand même quand Mack évoque de nouveau l’autre rouquin crétin (ça pourrait remplacer les lapins crétins, tiens). « C’est tentant ! Mais je crois qu’on saurait rapidement que ça vient de nous… » On se ferait une bien belle réputation dans le quartier ! L’idée me plaît assez finalement, mais non… Je ne vais pas faire des conneries dès le départ ! « Allez, passons en caisse et tirons nous de là avant que je ne devienne fou. » Plus que je ne le suis déjà, d’ailleurs. « On repasse au loft déposé tout ça avant de se faire le Starbucks ? » Ouais parce que vive la galère avec les sacs. « Il faut vraiment que j’aille acheter une nouvelle voiture et que je me fasse à cette nouvelle manière de conduire. » Ouais parce que messieurs les anglais ne conduisent pas du même sens que nous – ha ha ils vont nous faire chier jusqu’au bout !
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 22:13 par Invité
    Allez, pitié faite qu’on sorte vite de là. Autant je voulais qu’on ait de quoi se mettre sous la dent dans les jours à venir histoire de ne pas entamer une grève de la faim involontairement ou d’enchainer pizza sur pizza ou sushi sur sushi, autant la bouffe anglaise me sortait par les yeux… ainsi que ce connard de vendeur roux – non mais roux en plus quoi. Conclusion : j’avais à présent une folle envie qu’on se casse et qu’on passe par la case Starbucks pour avoir notre dose de sirop d’érable – parce que oui, j’y tiens. Et puis, tant pis si on ne passait pas par le rayon des viandes et compagnie, ça nous donnera l’occasion de devenir végétarien ça ne fera pas de mal à notre organisme (eat healthy les gars !). Alors la décision prise… j’emmerdais le rouquin et charriais Sam. Bien sûr que si qu’il est chou quand il s’énerve c’est toujours chou un mec qui est prêt à se fighter avec un autre pour l’honneur de sa demoiselle en détresse. A ces mots je le regardais et levais les yeux au ciel, non mais vraiment parfois… qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !

    Mon élan d’enthousiasme se fana bien vite en réalisant la triste réalité… j’avais un mal fou à me faire à Londres. A sa bouffe, à sa culture, au fait qu’on y conduit de l’autre côté, à son accent, à ses gens… à mes collègues aussi, j’avais vraiment la sale sensation que ces hyènes ne pouvaient pas me piffrer. M’enfin, ce n’était pas une sensation, elles me le faisaient clairement sentir qu’elles n’acceptaient pas la petite nouvelle directement pistonnée par Emilie Harris elle-même. C’était un tout en faite, un pack où tout est inclus dedans… sauf le guide de survie ! Vraiment, heureusement que Sam était venu avec moi… sinon je serai surement déjà dans un avion en partance pour New-York. Bref. « Tu crois ? » finis-je par demander d’une petite voix à Sam. C’est fou comme ce type avait plus confiance en moi que moi-même.

    Bon et bah puisque c’est comme ça… je proposais le passage au Starbucks, où les gens seraient surement beaucoup plus cléments qu’ici. Sa réponse m’arracha un sourire et je me mis sur la pointe des pieds pour déposer un bisou sur sa joue « Tu sais que je t’aime toi ? » Et je l’aimerai surement d’autant plus si l’on s’amusait à balancer du haggis sur la bagnole de l’autre connard de rouquin… mais bon, Sam avait encore une fois surement raison… ils sauraient bien vite que cela venait de nous et puis puisque qu’on habitait le quartier… autant ne pas prendre de risque. J’haussais les épaules « Tant pis. Peut-être la prochaine fois… » comment ça la prochaine fois ? Je voulais plus jamais mettre les pieds ici moi ! « A vos ordres mon capitaine ! » Déclarais-je lorsque Sam suggéra qu’on se dirige vers les caisses. Je soulevais mon sac et lâchais un « Vache ! » parce que ouais y’avait peut-être que des fruits et des légumes là-dedans mais c’était sacrément lourd. Voilà, ça serait mon sport de la journée ! « Oui je crois que c’est mieux ! » articulais-je entre deux efforts. On allait tout de même pas se trimballer tout ça au Starbucks. Alors qu’on était en chemin, enfin ce qui me semblait personnellement être une expédition, vers les caisses, Sam mentionna son besoin de nouvelle voiture. C’est sûr qu’un engin à moteur nous serait carrément pratique dans des cas comme celui-ci. Oui, parce que je ne dis nous même si je ne conduisais pas. En vérité je n’avais pas du toucher un volant depuis mon départ d’Oregon… bordel, ça remonte ! « J’ai toujours rêvé d’avoir mon propre chauffeur » dis-je en riant.

    (…) Le passage en caisse effectué, et sans un merci au personnel, je galérai avec mon sac jusqu’à l’appart alors que pour Sam ça avait l’air de passer crème, normal quand on voit ses biscottos. Sur le chemin je ressassais un peu tout ça… Londres et co… Ca me turlupinait un peu. « Dis, je peux te demander quelque chose ? » Bah ouais vas-y Mack prend un air encore plus solennel histoire de lui faire peur. Je marquais un temps d’arrêt avant de reprendre « Tu regrettes pas d’être venu avec moi et d’avoir quitté New-York ? » Non, cette question n’était pas con. J’avais le mal du pays, un peu, peut-être que lui aussi, je sais pas, il m’avait suffi d’un détour par le supermarché pour que tout s’embrouille dans ma tête. Crap.
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() message posté Ven 29 Mai 2015 - 14:09 par Invité
« Évidemment ! T’es la meilleure, tu vas t’y faire. » Dis-je le plus sincèrement du monde. Je pense que tout n’est qu’une question de temps : une fois qu’elle sera plus à l’aise dans cette ville, elle n’en pensera plus le moindre mal et tout ira pour le mieux – c’est du moins tout ce que je lui souhaite. Ce n’est jamais évidement de tout reprendre ailleurs, mais Mackenzie est forte et j’ai toute confiance en elle ; et si elle a besoin d’un peu d’optimisme, je lui en donne sans le moindre problème puisqu’à son sujet, j’en ai pour les cent prochaines années (oui, je vois loin). Enfin, on se décidait quand même à faire un petit passage par Starbucks puisque ces cons d’anglais n’avaient pas de sirop d’érable et que ce crétin d’employé n’était pas fichu d’être sympathique – à mon avis, sa vie minable lui pesait trop sur les épaules et il s’en prenait aux premiers venus. Ouais, je l’avais à présent sur ma liste noire et j’espérai pour lui que plus jamais nos routes se recroiseraient parce que je pourrais très facilement lui en décoller une.

Le passage en caisse effectué, on se retrouve de nouveau dans les rues de notre quartier, et bordel, Kensington me manque là. Je ne pensais pas que ça m’arriverait. Je me fait rapidement aux nouvelles situations et aux nouveaux lieux, mais après toutes mes escapades entre Los Angeles, la France et l’Italie, j’avais réussi à me faire à la vie New Yorkaise et elle m’avait apportée de bonnes choses. J’y ai passé de très bonnes années malgré ce qu’on pourrait croire. Alors ouais, Camden Town n’est pas Kensington, mais je vais m’y faire aussi parce que c’est ma nouvelle vie et la seule chose qui importe c’est que je sois avec Mack. Le reste, je m’en fiche assez. On pourrait même être au fin fond du trou du cul du monde que je m’en ficherai aussi. « Ouais ? » Demandé-je en tournant la tête vers la jolie blonde alors qu’elle semble… tendue ? J’en sais trop rien, mais je n’aime pas quand on commence une phrase de la sorte.

Mais heureusement, la question n’a rien d’étrange, mais est plutôt en rapport avec ce que je pensais à l’instant. Je la regarde et esquisse un sourire avec l’envie de la serrer contre moi, mais les sacs dans mes mains m’en empêchent – saloperie de courses. « La seule chose que je regrette c’est de ne pas t’avoir convaincue de nous faire livrer les courses. » Je lui lance un petit regard amusé avant de reprendre un ton plus sérieux. « Non vraiment, je ne regrette pas. Ça fait juste bizarre. » Parce qu’entre les USA et l’Angleterre, c’est carrément pas la même chose, bien que la langue soit la même et heureusement – il manquerait plus qu’on soit dans l’obligation d’apprendre une nouvelle langue. « La vie à New York était cool, on avait nos petites habitudes et on était bien là-bas ; mais c’est tout aussi bien de reprendre sa vie ailleurs. Ça nous offre un second souffle et nous avons l’occasion de faire de fantastiques rencontres dans les supermarchés. » Un peu d’humour n’a jamais fait de mal à personne, d’accord ? « Pourquoi tu m’demande ça ? Tu regrette d’être venue, toi ? » J’espère que non. Cette promotion est la chance de sa vie et je sais qu’elle l’attendait ; c’est juste s’adapter à une nouvelle vie qui est plus compliquée qu’il n’y parait.
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