"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici ROMENZIE - geek reunion. 2979874845 ROMENZIE - geek reunion. 1973890357
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ROMENZIE - geek reunion.

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() message posté Sam 21 Mar 2015 - 14:46 par Invité

    « Roméo, ô mon Roméo, je suis à Londres pour quelques jours pour le boulot, après NY, y’a intérêt à ce qu’on se voit ici. Rendez-vous demain 16h au Starbucks au dernier étage du New Look d’Oxford Street, soit pas en retard sinon… c’est toi qui paie ! »
    Envoyé sur messenger. Voilà, le rendez-vous était pris. Non, je ne donnais pas le choix à Roméo de savoir si oui ou non il était libre… il m’avait bien dit qu’il n’avait plus de boulot pour le moment donc… il était libre comme l’air, simple logique de déduction. Et puis surtout… il ne pouvait pas me dire non ! D’autant plus que je ne lui avais pas annoncé la GRANDE nouvelle, que non, je n’étais pas seulement là pour quelques jours mais que j’emménageais à Londres, mais genre pour de vrai, pour tout le temps ! Nous allions pouvoir rattraper le temps perdu, enfin si l’on peut considérer ainsi étant donné qu’auparavant un océan entier nous séparait. Ah… non seulement j’étais heureuse d’embarquer dans une nouvelle aventure à Londres avec mon Sam, d’évoluer dans mon boulot mais là, c’était la cerise sur le gâteau !

    Le lendemain.
    La matinée au bureau, rendez-vous sur Oxford Street l’après-midi… rendez-vous que j’écourtais le plus possible de peur d’être en retard. Mon portable affichait 15h30… Je courrais sur mes talons haut perchés à travers la marée humaine et m’arrêtais enfin avec un point de côté devant l’entrée du magasin New Look, j’en profitais pour reprendre mon souffle pendant une poignée de secondes, et hop je repartis de plus belle. Je montais quatre à quatre les escalators ne prenant même pas la peine de jeter un coup d’œil aux fringues qui m’entouraient –c’était surement une première d’ailleurs- mais ça allait de soi que je ne manquerai pas de le faire après. Ma troisième ascension d’escalator finie, je souris comme une idiote en apercevant le célèbre signe de l’enseigne tant convoitée pour nos retrouvailles. Je pris place à une table libre près de la fenêtre et me délectais de la vue en attendant mon anglais préféré. Enfin me délecter de la vue… c’était vite dit ! En réalité j’avais dans l’espoir de pouvoir le voir arriver, chose qui était largement impossible vu les centaines d’humains miniatures qui parcourraient le trottoir. Tant pis. Me focalisant sur mon téléphone, je regardais les minutes défilées. 15h57. Au moins j’étais en avance, moi. Mais bon je commençais à avoir l’habitude avec l’anglais… même avec le décalage horaire il arrivait à être en retard quand on jouait en réseau sur World Of Warcraft durant nos jeunes années d’adolescents. 16h. Bam. I knew it. Je commençais à m’impatienter en faisant claquer mes ongles sur la petite table ronde. Je doutais qu’harceler le Davenport le ferait arriver miraculeusement à l’heure.

    16h07. Voilà ce qu’indiquait mon téléphone lorsque la silhouette de mon ami se dessina à l’entrée de la boutique. « Hiiiiiiiiiiiip » oui, il m’arrivait parfois d’émettre des ultrasons quand j’étais heureuse. Je me levais précipitamment de ma chaise et fonçais droit sur lui les bras grands ouverts avant de l’envelopper bien vite dans un hug à lui en couper la respiration. « Je suis tellement contente de te voir ! » Je lui rendis sa liberté une bonne dizaine de secondes plus tard « T’aurais pu faire un effort quand même… Ta sentence est donc un frappucino vanille et une part de carrot cake. Merci t’es un amour ! » Je déposais un bisou sur sa joue. « Mais en attendant viens-là » Je le tirais par la manche vers la table que je nous étais réservée – et où j’avais abandonné mon sac à main accessoirement – et le regardais de haut en bas avant de m’assoir. « La paternité te va au teint » le charriais-je. « Quand aurais-je l’honneur de rencontrer les deux hommes de ta vie ? Je veux que tu me racontes tout, et en détails ! » Je tapais frénétiquement dans mes mains trop en joie de savoir enfin la totalité de l’histoire de mon roro. « Et te défile pas, je suis à toi tout le reste de la journée chanceux ! » Un grand sourire s’étala sur mon minois.
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() message posté Mar 31 Mar 2015 - 19:06 par Invité

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ROMEO & MACK' × 21 MARS 2015

12/23/2005 – 03 : 50 a.m (LONDON) Le réveil sonne et c’est au bord de la crise cardiaque que je me réveille. Je ne sais pas trop pourquoi je continue de faire ça, pourquoi je continue à jouer malgré le fait que les seules personnes qui acceptent de partager mes sessions jeux habitent à des années lumières de chez moi… Ca aurait été tellement plus simple si je m’étais contenté de rejoindre les serveurs européens et non les serveurs américains.  Au début, c’était avant tout histoire de pouvoir jouer avec Kenzo, mon cousin vivant aux Etats-Unis… Un cousin qui n’a pas joué bien longtemps, un cousin qui m’a abandonné au milieu d’un monde auquel je n’appartenais que trop peu. « C’est bon je suis là… » Dis-je finalement en m’équipant de mon micro casque. « Il t’en a fallut du temps l’anglais… » Je souris en écoutant la voix de Mackenzie… A défaut d’avoir de la famille sur le jeu, j’y ai une amie… une amie casse pied mais une amie tout de même. « Sois contente que je daigne t’honorer de ma présence ! » Presque aussitôt, le maitre de guilde nous rappelle à l’ordre, nous précisant qu’on est là pour se faire du stuff et non pas pour s’amuser. Préparant mon prête discipline au combat, je jette quelque coup d’œil à la druidesse équilibre qui m’harcèle d’émote. Je lui réponds finalement en forçant mon nain à lui faire un doigt d’honneur… ce à quoi la jolie elfe de la nuit répond avec une imitation de poule. « OK c’est bon, vous êtes prêts ? C’est parti pour le cœur de magma ! » Le reste de la guilde se tait alors que le chef de raid nous met en place. Comme à notre habitude, Mackenzie et moi sommes séparés, tous les deux en charge de notre propre groupe… Les privilèges des « healers » j'imagine… « Le premier qui perd un gars a un gage … » Je souris derrière mon écran, fier de ma connerie et de mon attitude. « Deal ! »

07/10/2014 – 03 : 42 p.m (NEW-YORK CITY) Assis sur les marches de Time Square, je regarde la masse de touriste. J’ignore pourquoi, mais j’ai l’impression d’être à part… un peu comme si j’étais le seul touriste qui n’avait pas gravé le mot « Looser » sur son front. « C’est bon, t’as trouvé ta geek ? » Je souris face au texto de Zach et lui répond que non. Je sais qu’il trouve ça ridicule, qu’il trouve ça inutile… mais après toutes ces années passées à se parler… je ne pouvais pas passer à côté de l’occasion… Mackenzie et moi allons enfin nous voir en chair et en os… Dire que je ne suis pas stressé serait un euphémisme… je sais que mon allure, mon physique ne changera rien à notre amitié… mais si je me trompais ? Si Mackenzie n’était pas ce à quoi je m’attendais ? Et si elle cherchait à coucher avec moi ?  Est-ce que je serais capable de dire non ? Je suis célibataire depuis pas mal de temps maintenant… God… Casey me manque… « Hiiiiiiiiiiiip ! » Sans que je m’y attende, on me saute à la gorge. « Wow… content de te voir moi aussi Mack’… » Premier contacte établi, ne reste plus qu’à survivre à l’après-midi.  Heureusement pour moi, tout est plus facile dans la vraie vie. Contrairement à l’ordi, je n’ai pas besoin de faire attention aux fautes ou à ce qu’elle pourrait penser de mon orthographe. Je reste moi même et très vite, on en vient à rire comme si de rien n’était…

03/21/2015 – 04: 03 p.m (LONDON) Je monte les marches des escalators deux par deux en prenant soin de bousculer le moins de personne possible. J’aurais dû partir plus tôt, ça m’aurait évité de devoir courir comme un dératé à travers tout Oxford Street. Moi qui croyais n’avoir rien perdu de mes talents de sportif, je me mettais le doigt dans l’œil. Loin est le temps où je pouvais passer ma journée à courir.  Serait peut être temps de s’y remettre d’ailleurs. Vu ma prise de poids, cela ne me ferait pas de mal... Elias a beau m’aimer pour la personne que je suis, je doute qu’il accepte de coucher avec le sosie officiel du dieu Bouddha. « Pardon… excusez-moi… » J’enchaine les excuses et d’insulter les gens qui encombrent les escalators. Je n’aime pas être en retard… Surement quelque chose que je dois à ma formation militaire… Tout ça c’est à cause d’Elias. D’Elias et de ses yeux… A moins que ça soit ma libido le problème…  Arrivé à quelques pas du Starbucks dans lequel Mackenzie m’attends, je ralentis et tente, tant bien que mal, de reprendre mon souffle. Un coup d’œil rapide à ma montre et je soupire. Putain de merde… Foutu pour foutu, je finis le chemin le plus calmement du monde. Finalement arrivé à destination, je laisse mes yeux scanner les lieux…  « Hiiiiiiiiiiiip »  Pas le temps de dire ou faire quoique soit qu’on se jette sur moi. Sous l’impact, je recule de trois pas avant de me mettre à rire. « Je suis tellement contente de te voir ! » Je souris et la serre contre moi. « Et moi donc ! »  Après, cela n’explique pas ce qu’elle fout là. J’ai beau être content de la voir, je n’en suis pas moins perdu. Elle n’a jamais fait la moindre allusion à un potentiel voyage outre atlantique… à moins qu’il y ait un problème avec son mec ? Elle ne serait pas la première que je connais à fuir de la sorte… « T’aurais pu faire un effort quand même… Ta sentence est donc un frappucino vanille et une part de carrot cake. Merci t’es un amour ! Mais en attendant viens-là » je lève les yeux au ciel et me laisse tirer jusqu’à la table autour de laquelle elle avait laissé toutes ses affaires… pauvre folle. J’ignore si c’est une chose répandue aux Etats Unis, mais ici, vaut mieux pas perdre ses affaires de vue… Enfin bref, je m’assois en face d’elle et sourit de plus bel quand elle se met à me reluquer. Je ne sais pas trop ce qu’elle fait mais ça m’amuse… j’espère juste qu’elle n’essaie pas de deviner le nombre de kilo que j’ai pu prendre en mois d’un an… ça me mettrait mal à l’aise… « La paternité te va au teint » J’éclate de rire en comprenant ce à quoi elle fait allusion. Foutu Instagram. « Quand aurais-je l’honneur de rencontrer les deux hommes de ta vie ? Je veux que tu me racontes tout, et en détails ! » C’est qu’elle est en forme dites moi ! Ca ne fait pas cinq minutes qu’on est ensemble qu’elle demande déjà des détails… ! « Je vais bien… merci de demander. » dis-je ironiquement en souriant. Mais bien sûr, ça, ça ne l’intéresse pas ! Madame préfère s’intéresser à mon cul… littéralement. « Et te défile pas, je suis à toi tout le reste de la journée chanceux ! »  Elle sourit et je ne peux m’empêcher de rire. Dieu qu’elle m’a manqué. « Bah qu’est-ce que tu veux savoir au juste ? » Avec un sourire moqueur, je tente de prendre un air faussement gêné. Elle sait que je ne suis pas le genre timide, du moins pas avec les gens que j’apprécie… mais c’est plus fort que moi… son caractère fait que j’adore jouer avec elle, la taquiner… surement pour ça qu’on s’entend si bien. « Ne compte pas sur moi pour te parler de cul Howard… » Je souris un peu plus, conscient que je ne tiendrais jamais mes paroles. Trop fiers de ma vie sentimentale ET sexuelle, je serais capable d’en parler à longueur de journée. « Du moins pas en public… » Je cligne d’un œil avant de reprendre un brin de sérieux. « Après, si tu veux te faire une idée par toi même t’as qu’à passer à la maison… » Sur le coup j’en oublie presque nos vacances… merde… « Mais faut faire ça vite, dans deux jours on part pour l’Australie… T’aurais d’ailleurs pu me prévenir plus tôt… je te l’aurais dit… » J’avoue être assez déçu. J’aurais bien voulu l’inviter à la maison, lui présenter Elias et Noam… surtout Elias en fait… C’est que je suis fier de mon homme moi – et que j’en suis accessoirement très accro !  
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() message posté Mer 1 Avr 2015 - 22:45 par Invité
    Je n’avais jamais été très ponctuelle moi-même, mais bon nous, les meufs, nous avons toujours une bonne excuse pour ça : on arrangeait nos cheveux, on faisait une petite retouche maquillage, nos chaussures ne s’accordaient pas à notre tenue… et j’en passe. C’était pardonnable… mais les mecs franchement ? Quelles étaient leurs excuses à eux ? « Ouais pardon j’étais devant le match » et ben enregistre le ton putain de match et soit à l’heure bordel ! Mh, tout ça pour dire que Roméo n’avait aucune excuse d’être en retard et donc que me payer mon starbucks serait de bonne guerre et amplement mérité. Et puis de toute façon, les mecs étaient censés être un minimum galant et ne pas faire attendre les demoiselles, golden rule. La vérité était peut-être tout simplement que j’étais bien trop impatiente de retrouver mon anglais que chaque minute de son retard me paraissait être une éternité… une éternité que je ne supportais pas. Jamais je n’avais été patiente et je ne le serai surement jamais.

    Je ne pu m’empêcher de regarder l’heure une dernière fois lorsque la silhouette familière de mon ami se dessina à l’entrée du café. Rhaaaa, il n’avait pas changé d’un pouce. Enfin si, un peu, peut-être, mais je m’en foutais, il restait mon Roro, mon nain prête discipline dans notre ancien petit monde interactif rien qu’à nous. Au moins il n’avait pas rapetissé comme son ancien alter égo, haha. Comme à mon habitude – enfin si l’on pouvait appeler cela une habitude vu qu’on se voyait techniquement seulement pour la seconde fois ? – je lui sautais dessus avec mon cri de joie de sauvage si aigu que même les chiens pouvaient en percevoir les ultrasons. J’étais tellement heureuse de le voir ! Ça avait toujours été quelque chose que les gens avaient du mal à comprendre à savoir du pourquoi du comment l’on pouvait s’attacher à quelqu’un que l’on connait seulement virtuellement. Je peux admettre que c’est quelque chose d’étrange et d’incompréhensible, mais c’était possible, largement et parfaitement possible. Roméo et moi en étions la preuve vivante. Lui rendant ses capacités respiratoires mais non pas sa liberté, je le tirais par le bras vers notre table où je pris un malin plaisir à le décrypter des pieds à la tête. Il semblait… heureux. Voilà. C’était le mot. Heureux. Épanoui. Et tout ce que vous voulez. Et moi ce que je voulais… c’était tout savoir de cette si belle histoire. « Mmmh, maintenant que tu l’dis c’est vrai que t’as l’air un peu palot » répondis-je en riant à sa remarque des plus ironiques. Bien sûr que si j’étais intéressée de savoir s’il allait bien ou non… mais j’avais déjà la réponse à force de le stalker sur instagram et facebook. Je savais que monsieur avait des étoiles plein les yeux.

    « Tout, absolument tout ! Comment vous vous êtes rencontrés, ce qu’il aime dans la vie, ce qu’il fait, l’histoire du p’tit bout de chou… tout, tout, tout ! » Je tapais à nouveau frénétiquement dans mes mains comme une dératée. J’étais tellement curieuse et j’aimais tellement les histoires d’amour à l’eau de rose que je pourrais rester vissée sur mon siège tout le reste de la journée voire même la nuit pour l’écouter me conter son conte de fée. « Rho tout de suite, vicieux va ! » comme si ce que je voulais savoir en priorité était si oui ou non il s’éclatait au pieu avec le dénommé Elias. Certes ça m’intéressait mais c’était le genre de détail croustillant à garder pour la suite, avant je voulais déjà être sure qu’il était assez bien pour mon Roro. Pas en public ? Comme si c’était ça qui le dérangeait d’habitude. Très bien. « On peut s’isoler dans une cabine d’essayage s’il faut » Je répondis à son clin d’œil par un petit sourire malicieux en coin. On me l’a fait pas à moi, non mais !

    Je rêvais où il m’invitait carrément chez lui ? Wow, ça c’était une idée du tonnerre pour enfin faire la rencontre en chair et en os d’Elias et de Noam dans leur habitat naturel. « Excel… » -lente idée, mais je n’eus pas le temps nécessaire pour prononcer le reste de ma phrase que l’anglais m’avait déjà coupé dans mon élan. Non mais et la galanterie là-dedans ? L’Australie ? Quoi, quoi ? QUOIIIII ? « Comment ça vous partez pour l’Australie ? Mais vous allez revenir hein ? Vous déménagez pas là-bas, rassure moi ? » Voilà que je commençais à flipper ma race… non mais vous imaginez s’te haine si c’était le cas ? Moi qui venais tout juste d’emménager à Londres, prête à voir mon Roro toutes les semaines… et bam le voilà qui se barrait à l’autre bout du monde. J’avais plus le fric pour traverser la moitié du globe moi putain ! « C’était bien la peine… » Murmurais-je à moitié trop déçue. Ouais, c’était bien la peine de se réjouir d’emménager à Londres si ma seule connaissance se faisait la malle. « Allez va me chercher de quoi grignoter que je noie mon chagrin dans la bouffe. Pff. Karma’s a bitch. » Non allez Mack ne pleure pas, ne pleuuuuure pas, c’est pas la fin du monde, il est pas mort ton Roro. « Mais vous êtes encore là demain du coup ? T’as pas besoin d’une aide supplémentaire pour les valises ? » Bah oui comme ça je pourrais passer en revue les calbuts de ton mec, so classy.
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() message posté Mer 1 Avr 2015 - 23:23 par Invité

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ROMEO & MACK' × 21 MARS 2015

Retrouver Mackenzie est un vrai bonheur. Où devrais-je dire « aurait dû être un vrai bonheur ». Parce que j’ai beau être amusé par son intérêt soudain pour Elias, j’avoue avoir beaucoup de mal avec ceux qui s’attaquent à ma vie privée. Je sais qu’elle ne fait pas ça en mal, qu’elle veut juste savoir ce qui se passe dans ma vie… Mais le fait est que je ne sais pas trop si je suis prêt à répondre à toutes ses interrogations. J’aime Elias comme je n’ai jamais aimé avant lui et j’avoue ne plus trop savoir où j’en suis moi-même. Car plus les jours passent et plus les questions s’accumulent et les doutes m’assaillent. Première question : Où va-t-on ? Quelle est la prochaine étape ? Ma connaissance des relations de couples assez restreinte me pousse à répondre le mariage mais en ai-je vraiment envie ? Elias en a-t-il lui même envie ? Après tout ce qui s’est passé avec Charlie, j’en doute. Quel con… je sais pertinemment que j’en ai envie. En fait, je dois bien avouer être incapable de penser à autre chose ces derniers temps. L’objectif ultime de notre voyage étant de lui poser la fameuse question… « Comment ça vous partez pour l’Australie ? Mais vous allez revenir hein ? Vous déménagez pas là-bas, rassure moi ? » Surpris par sa question, je fronce les sourcils. Déménager ? Pourquoi faire ? J’ai beau être las du temps londonien, je doute être capable de vivre ailleurs.. Après je ne suis pas contre l’idée de passer une année entière sous le soleil australien armé de ma crème solaire et de ma nouvelle petite famille. Mon dieu… « Déménager ? Non, non… on part juste pour quelques jours, deux semaines… Mais j’imagine que tu seras déjà repartie d’ici là… » Je fais la moue, à la fois amusé et déçu. Pauvre gosse, elle n’aura pas le temps de s’insinuer dans ma vie. C’est dommage. J’aurais aimé qu’elle rencontre Elias. « Allez va me chercher de quoi grignoter que je noie mon chagrin dans la bouffe. Pff. Karma’s a bitch. » C’est que sa déception aura été de courte durée… Après, je dois bien avouer que Mackenzie est de loin la meuf la plus bouffeuse que j’ai jamais croisé. Et je dis ça tout en étant le cousin de Charlie Davenport aka le ventre sur pattes.  « Ok ok… c’est quoi que tu voulais déjà ? » Ouais parce qu’avec tout ça j’en ai oublié le menu. Personnellement, j’ignore encore ce que je vais prendre…on ne dirait pas comme ça, mais je suis loin d’être un habitué du Starbucks.  Elle me répète ce qu’elle veut, je me relève et sort mon portefeuille de ma poche arrière. Je sens qu’il va pleurer le p’tit gars. Starbucks a beau être le soi-disant meilleur café du coin, je doute que son prix soit des plus raisonnables.  J’ai déjà fait la moitié du chemin jusqu’au comptoir que je l’entends gueuler. « Mais vous êtes encore là demain du coup ? T’as pas besoin d’une aide supplémentaire pour les valises ? » Les yeux ronds, je jette un coup d’œil à l’auditoire, m’excusant presque pour le comportement très américain de la jolie blonde. Assez mal à l’aise – n’oublions pas que je suis du genre timide au premier abord, je hoche la tête positivement en laissant mes yeux de chien battu implorer sa clémence. Une fois débarrasser de la yankee, je me retourne vers la serveuse et passe commande. Le prix qu’elle annonce me fait pâlir mais je paie tout de même. J’ai beau ne pas être sur la paille, j’ai beaucoup de mal à oublier le fait que je suis sans boulot et donc sans revenu. Une fois les préparations terminées, je les attrapes et me redirige vers la table où Mackenzie m’attend – silencieusement cette fois. « Pour répondre à ta question : oui on est toujours là demain… mais je pense qu’on aura trop de truc à faire pour te laisser fouiner un peu partout… » Je souris, conscient qu’elle pourrait mal le prendre mais on est amis, elle est donc au courant qu’il ne faut pas toujours me prendre au sérieux. Je finis par reprendre ma place et siroter le frappuccino qui m’a couté la moitié de la monnaie que je gardais pour les imprévus de la vie Londonienne. « Sinon Samuel ? » Ou comment essayer de noyer le poisson. « Est-ce qu’il est venu avec toi ? » Sans vraiment y croire, je laisse mes yeux balayer la pièce tout en continuant de boire mon café froid à la paille. J’ai beau être assez mal à l’aise vis à vis de leur différence d’âge, je dois bien avouer que je l’aime bien…  Il est marrant et tout sauf prise de tête. J’en viens presque à me demander ce qu’il fout avec Mackenzie. Personnellement, je préfère largement l’avoir en tant qu’amie. En couple avec elle, je ne survivrais pas une semaine. Et puis c’est pas comme si je n’avais pas déjà trouvé l’homme de ma vie… mon dieu… j’en viens presque à me trouver pathétique.  
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() message posté Ven 3 Avr 2015 - 21:27 par Invité
    Non mais c’était le pompon sur la Garonne, vraiment. Comment pouvait-il me faire ça hein ? Comment ? Comment cette putain de fatalité pouvait encore nous séparer non pas avec un seul océan mais tout un continent et deux océans, ou whatever, ça dépendait de quel côté on partait sur le globe… et perso je n’avais jamais été fan de géographie. Anyway. Moi qui me réjouissait de pouvoir profiter de mon poto autre que par écran interposé – et qu’on se le dise… avec la dépression, puis Sam, puis notre vie commune, et il en allait de même pour l’anglais – voilà que nos temps de communication s’étaient vus réduis à vue d’œil. Putain d’Australie, putain de kangourous, putain de koala ! C’est à peine si je captais qu’il m’annonçait qu’il ne partait que deux semaines à l’autre bout du monde avec sa petite famille. Ouais, j’étais restée bloquée sur le terme ‘je pars en Australie’ et ma conscience qui criait dans ma caboche ‘définitivement’. Moi repartie ? Hein ? J’en avais même perdu l’envie de lui annoncer la grande nouvelle. A quoi ça servait s’il n’était plus là ? Bref. J’avais un cruel besoin de bouffe. Parce que oui, la bouffe adoucie les mœurs. Allez Davenport, va me chercher de quoi m’engraisser s’il te plait tu seras mignon, merci.

    « Un frappuccino vanille et une part de carrot cake »
    lui répondis-je en soupirant alors qu’il avait oublié ma commande. Bah tiens tu m’étonnes, la suite avait été forte en émotion… du moins pour moi dirons-nous. Je me retrouvais officiellement friendless à Londres – excepté Sam, mais Sam ne concourrait pas dans cette catégorie, il était ma moitié. Quand soudain, alors que le british patientait gentiment à la caisse, j’eus un éclair de lucidité… il avait bien dit qu’il partait dans deux jours non ? Deux jours soit 48h, soit j’avais encore le temps de profiter de lui-même si ça voulait dire que je devrais sauter sur ses valises comme une forcenée pour pourvoir les fermer. Je m’écriais donc dans le café – car ouais, moi j’emmerde le monde - que j’étais prête à l’aider à faire ses valises demain si besoin. Et quel besoin… tout le monde devrait avoir une styliste aussi douée que moi – oui mes chevilles vont parfaitement bien, merci – pour boucler ses bagages histoire d’éviter les fashion faux pas. Ah… il avait quand même une sacré chance de m’avoir ce petit.

    Il revint enfin à notre table avec ma ‘comfort food’ après ce qui m’avait semblé être une éternité. « Merci bien ! » je lui pris presque ma commande des mains et mordis généreusement dans ma part de gâteau préférée, aaaaah ce petit goût de paradis. « Pour répondre à ta question : oui on est toujours là demain… mais je pense qu’on aura trop de truc à faire pour te laisser fouiner un peu partout… » Sur le coup je reste plus ou moins perplexe. Comment ça pour que je puisse fouiner partout ? Il est sérieux lui ? Il croit vraiment que je n’avais que ça à faire ? Bon, oui, d’accord, j’avoue que l’idée d’inspecter le placard de son homme m’avait effleuré l’esprit… si ce monsieur avait un minimum de style et de bon goût c’était déjà un bon point pour lui, parole d’Howard ! « Je suis outrée, profondément outrée ! » m’exclamais-je avec un accent british merdique et les mains portées au cœur avant de lâcher un éclat de rire. « Tu crois vraiment que je me permettrais de fouiller dans tes précieuses petites affaires ? Non, non, non, c’est la styliste qui te parle Davenport, je veux pas que tu ressembles à Mister Bean sur tes photos avec kangourous, koalas, ornithorynques et toutes autres choses poilues Australienne. Je te dis ça pour ton bien tu sais… » Je lui adresse un grand sourire à la con comme si mon argument était des plus recevables… enfin il le serait peut-être pour quelqu’un du calibre d’Anna Wintour mais sinon… « Mais soit. Je me contenterais de critiquer tes photos instagram avec Sam, voilà. » avec une mine faussement boudeuse je m’attaquais à mon frappuccino – bordel, que c’était bon ces trucs-là !

    « Sinon Samuel ? » hein ? « Quoi Samuel ? » J’eus deux ou trois secondes de bug. Le mec venait de passer du coq à l’âne en un claquement de doigts, comme ça au calme, sans prévenir – et je devais avouer que j’avais du mal à suivre non pas parce que j’étais blonde, non, mais parce que je ne m’étais pas encore totalement faite au décalage horaire. « Est-ce qu’il est venu avec toi ? » « Aaaah ! Bien sûr que oui, tu ne crois quand même pas qu’il allait me laisser en proie aux p’tits anglais ! » Je ris. « Et puis… s’il serait resté à New-York, je ne serai jamais venue… les relations à distance c’est pas vraiment mon truc » J’haussais les épaules avant de me remettre à siroter ma boisson devant le regard interrogateur de mon Roro. « Quoi ? » J’haussais un sourcil. Ah oui d’accord, c’était peut-être le moment de lui annoncer la grande nouvelle. « J’t’ai pas dit ? J’ai été promue… à Londres ! A LOOOOOOONDRES ! » Criais-je presque de ma voix aigue alors que je tapais à nouveau frénétiquement dans mes mains. « On a trouvé un loft adorable à Camden, Sam est resté là-bas pour terminer de défaire les cartons. C’est dingue hein ? Moi-même j’en reviens toujours pas ! » Je devais surement avoir des étoiles dans les yeux comme à chaque fois que j’évoquais le sujet… surement parce que je ne ressentais pas encore le manque de la Grosse Pomme. « Donc toi, » et je le montrais du doigt « ton homme et ton p’tit bonhomme êtes conviés à notre crémaillère… quand vous rentrerez je suppose, on fera en fonction, c’est pas comme si on connaissait grand monde ici hein ! » J’avais un grand sourire jusqu’aux oreilles. Oui, oui, je captais seulement maintenant qu’il avait bien dit qu’ils reviendraient du pays des kangourous. « Pourquoi l’Australie d’ailleurs ? C’est pas là-bas que ton cousin… merde j’ai oublié son prénom… t’sais celui qui buvait tout le temps là ! habite ? » Il me fallut deux secondes de réflexion avant de me rendre compte que… « OH. MON. DIEU. Tu vas présenter Elias à ta famille ?! » j’en perdais ma mâchoire.
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 15:10 par Invité

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ROMEO & MACK' × 21 MARS 2015

« Mais soit. Je me contenterais de critiquer tes photos instagram avec Sam, voilà. »  Je lève les yeux et ne peut m’empêcher de sourire. Elle va finir par me tuer avec ses remarques à deux balles. Et puis c’est pas comme s’il y avait quoi que ce soit à redire sur mes fringues… J’ai beau ne pas être le gars plus stylé de Londres, je suis plutôt fier de mon look. Du moins je crois… Sans vraiment le vouloir, je jette un coup d’œil à mon accoutrement. Un sweat et un jeans… bon d’accord, j’aurais pu faire trois fois mieux mais, pour le coup, ça n’a rien à voir avec moi… Elias m’a mis en retard, c’est sa faute si j’ai dû attraper les premiers trucs qui me tombaient sous la main. « Sois pas jalouse Howard… » Je lui fais un clin d’œil, entame mon frappuccino et essaie de noyer le poisson en ramenant Samuel dans la conversation. Samuel que j’aime beaucoup, Samuel que je respecte et ce, malgré son grand âge. Pas que son âge me choque, c’est juste que j’aime bien le taquiner avec ça… « Aaaah ! Bien sûr que oui, tu ne crois quand même pas qu’il allait me laisser en proie aux p’tits anglais ! Et puis… s’il serait resté à New-York, je ne serai jamais venue… les relations à distance c’est pas vraiment mon truc »   La paille entre les lèvres, je fronce les sourcils. Les relations à distance ? Je ne suis pas sûr qu’un voyage puisse compter comme une relation à distance… A moins qu’elle compte rester plus longtemps que prévu ? « J’t’ai pas dit ? J’ai été promue… à Londres ! A LOOOOOOONDRES ! »  Elle hurle et pour le coup, j’avoue ne plus savoir où me mettre. Avec un sourire gêné, je jette un coup d’œil au reste de la clientèle qui nous regarde comme si on était tout droit sorti de la pire des citées et me retiens de dire quoi que ce soit pour nous excuser. Parce que j’ai beau être gêné par l’attitude de Mackenzie, j’avoue être pas mal heureux de la savoir parmi nous.  Dommage que je ne sache pas quoi dire ? Gueuler tout en sautant sur place n’ayant jamais réellement était mon délire… « Ouaw… c’est su- » « On a trouvé un loft adorable à Camden, Sam est resté là-bas pour terminer de défaire les cartons. C’est dingue hein ? Moi-même j’en reviens toujours pas ! »  OK… donc si j’ai bien compris, on est entré en mode «  Je parle, t’écoutes… » Pas de souci pour moi. Ecouter, c’est ce que je fais de mieux. Ca et m’envoyer en l’air.   « Ouais… C’est wow, incroyable… Mais ça te dit pas d’arrêter de gueuler ? » J’essaie de mettre le plus d’humour possible dans mes propos histoire de la faire redescendre sur terre. Pas que je ne me réjouisse pas pour elle, loin de là… c’est juste qu’elle me met mal à l’aise… car plus j’essaie de les oublier et plus je sens tous ces regards qui se posent sur moi. « Pas que je sois pas content de te savoir aussi près de chez moi… c’est juste qu’il y a du monde… » D’un signe de tête, je lui montre le reste du café qui continue de nous fixer comme si on était des bêtes sauvages. Elle regarde et repart presque aussi sec dans la conversation. Et après on se demande pourquoi les américains sont si mal vus par ici…   « Donc toi, » Hein ? Moi ? Choqué par ce virage à cent-quatre-vingt-degré, je regarde le doigt qu’elle pointe vers moi. « Ton homme et ton p’tit bonhomme êtes conviés à notre crémaillère… quand vous rentrerez je suppose, on fera en fonction, c’est pas comme si on connaissait grand monde ici hein ! »  Ton homme… ouah, c’est normal que ça m’excite qu’on me dise ça ? Mon homme… je devrais le dire plus souvent. Ca fait plus sauvage que romantique… plus… sexy que mignon. « et puis c’est pas comme si quelqu’un d’autre était prêt à te supporter aussi longtemps… » Je souris, rattrape ma paille avec la langue et bois une gorgée. J’aime la taquiné… va savoir pourquoi… surement parce qu’elle est bon public.  Dommage que ma petite blague passe inaperçue. Surement madame est-elle trop concentrée sur ce qu’elle dit – et dieu seul sait qu’elle en dit pas mal des trucs – pour se rendre compte de ce que je dis. « Pourquoi l’Australie d’ailleurs ? C’est pas là-bas que ton cousin… merde j’ai oublié son prénom… t’sais celui qui buvait tout le temps là ! Habite ? »  Celui qui buvait tout le temps… Voilà qui est parfait pour décrire Zachary. Rajoutons à ça « le drogué » et « le bisounours » qui lui vont tout autant… J’imagine que monsieur l’a marqué… faut dire qu’il n’est pas facile à oublier vu son attitude… « Zachary… »   « OH. MON. DIEU. Tu vas présenter Elias à ta famille ?! »  Et voilà qu’elle se remet à gueuler. Décidemment, je me demande vraiment comment Samuel peut la supporter… Moi qui croyait que mon frère Austin était du genre bavard… M’enfin, j’ai beau critiquer, je dois bien avouer que ça m’amuse beaucoup plus que ça ne m’énerve. Mackenzie a beau être bruyante, elle n’en reste pas moins adorable… surtout quand elle essaie de m'imaginer une vie… « Ma famille connaît déjà Elias… ses parents et les miens sont amis de longue date… Non. Si on va là-bas c’est pour prendre l’air… souffler et se retrouver tous les trois. On ira certainement voir la famille mais c’est pas l’objectif initial. Le but étant de se relaxer… » je regarde ailleurs et continue à demi-mot « se fiancer… » les yeux maintenant dirigés vers la fenêtre, je mets plusieurs secondes à revenir sur son visage. Les lèvres pincées, j’essaie de mettre un mot sur sa réaction. Pitié ne me critique pas… ne panique pas… 
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 23:27 par Invité
    Enfaite ces retrouvailles étaient digne d’un tour en roller coaster. Déjà la joie de retrouver mon Roro après si longtemps, puis la déception de savoir qu’il s’en allait pour l’Australie – enfin quand je croyais encore qu’il partait définitivement -, me dire que nous avions que quarante-huit heures devant nous avant qu’il ne décolle, le voir finalement me tendre la perche et lui avouer que j’étais à présent considérée comme une Londonienne. Qui dit mieux ? Trop d’émotions en une journée.

    Je crois que l’excitation de mon emménagement était un peu, oui, oui, rien qu’un peu, exagéré. Non pas que je surjouais ça, disons juste que parfois que je pouvais être… un peu trop expressive. Oui, voilà, c’est le mot. Et puis, je voulais que mon annonce soit des plus surprenantes. Pari gagné, non ? Je dirais oui vu le sourire du British. Et puis même, s’il n’avait pas été content de la nouvelle vous pouvez être surs que sa dépouille gïserait déjà sur le trottoir d’Oxford Street et qu’un trou dans la baie vitrée lui ressemblant étrangement ferait courant d’air dans le café. Bref. Trêve de plaisanterie, l’essentiel était que ce n’était pas le cas. Je continuais donc mon récit de mes nouvelles aventures dont mon installation à Camden et ce loft si mignon qu’on avait réussi à trouver, où Sam s’afférait d’ailleurs à finir de déballer les cartons – n’est-il pas parfait, hein ? « Ouais… C’est wow, incroyable… Mais ça te dit pas d’arrêter de gueuler ? » Hein, quoi ? Moi gueuler ? Pas possible. Ou alors il n’était plus habitué à ma voix haut perchée qui gueulait à travers son micro lors de nos parties endiablées de World Of Warcraft. « Pardon ? » Je ris plus qu’autre chose. Il en faut plus pour m’atteindre. « Pas que je sois pas content de te savoir aussi près de chez moi… c’est juste qu’il y a du monde… » Bien, me voilà rassurée, il était content que je sois là… c’est toujours bon à savoir, merci ! Du monde ? Mh. Je balaye la salle d’un coup d’œil rapide avant de me reconcentrer sur mon Roro tout gêné tel un gamin qu’on aurait pris en flagrant délit de vol à l’étalage chez la boulangère pour trois pauvres bonbons. « Et ? » répliquais-je comme si c’était quelque chose de naturel. Qu’est-ce que je m’en foutais qu’il y ait des gens autour qui nous regarde. Fuck les gens. Ils ne m’empêcheront pas d’exprimer ma joie d’habiter dans la même ville que mon Roro. Voilà.

    Anyway. Je repartis dans mon récit bien plus intéressant que les regards interrogateurs. Enfin mon récit… le fait que Roméo doive se pointer avec Elias et Noam à notre crémaillère était plus un ordre qu’autre chose. Je voulais rencontrer ses deux moitiés, ne serait-ce pas plutôt des tiers dans ce cas ? mh, je me pose trop de questions. Bref. Le rendez-vous était pris. On ferait ça quand la petite famille Hanwell-Davenport reviendrait du pays des kangourous. Déjà songeuse à ce qu’on pourrait bien faire à manger – ou plutôt commander au traiteur vu nos capacités culinaires extrêmes avec Sam -, je ne fis même pas vraiment attention au pique que le British m’envoyait. M’enfin un de plus, un de moins… ce n’était pas comme si je n’avais pas l’habitude depuis des années maintenant, je m’y étais faite à force. Et même, j’étais heureuse qu’il puisse enfin me les faire en face et nos pas par micro et webcam interposés. J’étais bien plus intéressée de savoir pourquoi ils partaient en Australie. Et là, l’illumination divine ! Roméo avait de la famille en Australie, son cousin avec qui il était venu à New-York, celui qui buvait comme un trou H24, celui qui n’arrêtait pas de parler de deux meufs aux noms bizzares… Co… Bi… Cobi ? Bico ? Colbie ? Je n’arrivais pas à m’en souvenir, tant pis t’façon je n’étais pas douée avec les prénoms. La preuve… Ce fut Roméo qui me rappela celui de Zachary le pochtron. « C’est ça ! » m’exclamais-je à nouveau. Révélation divine deuxième prise… à mes yeux cela ne voulait dire qu’une chose…. Il allait présenter Elias à sa famille de l’autre bout du monde ! OH MON DIEU ! Il allait passer le pas des présentations, j’avais du mal à y croire ! « Ma famille connaît déjà Elias… ses parents et les miens sont amis de longue date… Non. Si on va là-bas c’est pour prendre l’air… souffler et se retrouver tous les trois. On ira certainement voir la famille mais c’est pas l’objectif initial. Le but étant de se relaxer… » Et voilà comment le Davenport mis fin à mes illusions en un claquement de doigts… quelle tristesse. Mais soit. Sa famille connaissait déjà Elias, c’était un bon point pour lui. Je m’apprêtais d’ailleurs à lui demander comment ceux-ci avaient accueilli la nouvelle mais il me devança… « se fiancer… » ohmondieu. ohmondieu. ohmondieu. Je crus m’étouffer. Non, m’évanouir. Non, je sais paaaaas. « QU-QUOIIIIIIIIIIII ? » S’il ne voulait pas que l’on attire l’attention sur nous, c’était raté avec une nouvelle comme celle-là ! Se Fiancer… wow. Je n’avais pas d’autres mots à la bouche. Wow. Juste wow. Je pris une loooongue gorgée de mon frappuccino avant de réussir enfin à sortir d’autres sons potables de ma bouche. « Attend un peu, rembobine là. Vous fiancez ? Quand, quoi, comment ? » Non mais je n’en revenais pas. Ca faisait quoi… sept mois que ces deux là étaient ensembles et voilà qu’ils passaient le pas de l’engagement… alors que l’idée n’avait même pas traversé la caboche de Sam en deux ans. Wow. « C’est d’un commun accord ? Il le sait ? Tu comptes faire ça comment ? Tu as acheté une bague ? Je peux la voir ? Eh oooooh je veux faire ton smoking ! Dis oui, dis ouiiiiiiii, s’il te plait ! » le suppliais-je avec des yeux de chien battu. « Mmh, et quand tu viendras à la maison… tu devrais parler de ça avec Sam. » just saying. Wink wink.
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() message posté Ven 1 Mai 2015 - 9:34 par Invité

× g. reunion ; let's get raid mate ×
ROMEO & MACK' × 21 MARS 2015

Ce qui est effrayant avec Mackenzie, c’est de voir à quel point elle connaît ma vie et tous les petits secrets qui peuvent tourner autour. Sans vraiment le vouloir, elle avait eu accès aux pires comme aux meilleurs moments de ma vie et ce, sans pouvoir y accéder. Les joies d’internet, les joies des relations à distance. J’en viens presque à me demander comment font les gens qui arrivent à se dire en couple sachant que plusieurs centaines de kilomètres les séparent. Comment entretenir une flamme qui ne s’éclaire qu’une fois Skype démarré ? Comment faire confiance, livrer son cœur et son avenir à une personne qu’on ne verra peut être que deux fois dans sa vie ?  Il m’a fallu plusieurs mois pour finalement avouer mes sentiments à Elias. Plusieurs mois pour lui dire ne serait-ce qu’un « je t’aime »… j’avoue avoir beaucoup de mal à imaginer ce que cela aurait donné si ça avait été sur ordinateur. J’aime Elias, j’aime sa personne… mais je dois bien avouer que ce n’est pas la première chose qui m’a attiré chez lui. Traitez-moi de superficiel s’il le faut mais j’ai besoin du physique. J’ai besoin du physique pour me motiver, me pousser à agir. Je ne dis pas que je n’aurais pas craqué pour Elias s’il n’avait pas eu ces yeux qui me font rêver, son sourire qui illumine facilement tout une pièce, toute une ville... je dis juste que ça aurait pris plus de temps… Heureusement, je n’ai jamais réellement vu Mackenzie comme une potentielle petite-amie. Conscient des kilomètres qui nous séparaient, je m’étais dressé un mur protecteur m’empêchant de trop m’attacher à cette personne quasi-virtuelle. Cela ne m’a pas empêché de devenir son ami pour autant puisqu’aujourd’hui, j’avoue pouvoir la considérer comme une de mes plus proches amies. Je suis d’ailleurs aux anges de la savoir ici. Faut dire qu’on a pas mal à rattraper elle et moi. Toutes ces fois où elle a disparu sans donner de nouvelles, toutes ces fois où j’ai moi-même disparu… ça en fait du temps à rattraper et physiquement cette fois ! Je parle bien entendu de souvenirs physiques et pas de relations charnelles qu’on soit bien clair. Je connais bien trop Mackenzie pour ça… limite si je comparerais pas ça à une partie de jambes en l’air avec l’une de mes propres cousines. Sans le vouloir, je commence à penser à Charlie et me retiens de grimacer. « QU-QUOIIIIIIIIIIII ? » Pas vraiment surpris par sa réaction – à croire que je commence peu à peu à me faire à l’idée que je ne passerai jamais inaperçu avec elle – je me mets à sourire tout en jetant un coup d’œil au reste du café qui commencent sérieusement en avoir plein le postérieur vu les tronches qu’ils tirent. « Attend un peu, rembobine là. Vous fiancez ? Quand, quoi, comment ? C’est d’un commun accord ? Il le sait ? Tu comptes faire ça comment ? Tu as acheté une bague ? Je peux la voir ? Eh oooooh je veux faire ton smoking ! Dis oui, dis ouiiiiiiii, s’il te plait ! » Qu’est-ce que je suis censé répondre à ça moi ? Enfin par où commencer ? Elle m’a posé tellement de questions que j’en oublie presque la moitié. Jouant les blasés, je croise les bras sur mon torse et attend. Elle finira bien par s’arrêter de parler un jour… elle peut définitivement pas se faire une conversation à elle toute seule… du moins j’espère.  « Mmh, et quand tu viendras à la maison… tu devrais parler de ça avec Sam. » Je souris en la voyant finalement fermer cette grande bouche qui continue de m’étonner de minute en minute. Comment fait-elle pour parler autant sans prendre le risque de finir complétement desséchée de l’intérieur ? Moi qui suis du genre silencieux, j’avoue être un peu déstabilisé. Et moi qui pensais qu’Austin était bavard... Et en ce qui concerne Sam, pas de problème. J’ai beau être sûr de mes sentiments avec Elias, j’avoue flipper un peu à l’idée de lui parler mariage… alors qu’à Sam… je me vois très bien lui en parler… limite lui poser des questions. C’est un vieux sage après tout, il est censé tout savoir ! « Si Elias savait que j’allais lui poser la question on en serait pas là… Enfin, on le serait déjà du moins, fiancés je veux dire. Et puis c’est pas comme si on avait besoin de ça pour se prouver quoi que ce soit lui et moi. En fait... » J’hésite à continuer. Mackenzie a beau avoir l’air ravie pour moi, je ne suis pas sûr qu’elle comprenne ce que je ressens, à la fois pour Elias et pour Noam. « Le but est d’adopter Noam. » Je regarde Mackenzie et me retient de détourner le regard, de peur d’y voir un quelconque jugement. Malheureusement pour moi, je finis par céder à la panique et lance un « Mais pour les costume, pas de problème. T’es de loin la mieux placée pour nous aider… » Je déglutis conscient d’être sur le point de passer pour un con idéaliste tout droit sorti d’un comte de fée. « Du moins, si mariage il y a … c’est loin d’être sûr encore… » Faudrait-il encore qu’Elias dise oui. Je doute qu’un Je veux adopter ton fils, épouse-moi  passe aussi bien qu’un je t’aimerai toujours mon amour, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai payé un restau hors de prix et que je me suis ruiné avec une bague à je ne sais pas combien de livres, épouse-moi ! J’espère qu’Elias ne s’attend pas à ça d’ailleurs… Même si je doute qu'Elias s'attende à quoi que ce soit, surtout venant de moi, moi qui est mis pas moins de six mois pour faire ma première déclaration.  Faudrait d'ailleurs que je pense à le remercier - ou le féliciter - pour avoir su attendre aussi longtemps.   
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 19:17 par Invité
    Je n’en croyais pas mes oreilles, les clients du Starbucks devaient être dans le même cas d’ailleurs mais pas forcément pour la même raison. Anyway. Il allait lui demander de l’épouser après même pas un an de relation… je n’en revenais pas. Ce n’est pas le genre de chose que l’on fait au but de genre trois voire quatre ans ? Bon, bien sûr que j’admets que la fleur bleue qui sommeille en moi ne voit pas là le temps passé dans cette relation, mais plutôt la joie immense de voir ton poto passer et se faire passer la bague au doigt. Est-ce que cela voulait dire que j’allais être demoiselle d’honneur ? Oh mon dieu, il faudrait que je lui touche aussi deux mots à sujet mais avant tout… Romeo devait vraiment me faire l’honneur de me laisser faire son costume, et pourquoi pas celui d’Elias aussi… et sans oublier le petit Noam bien entendu ! En fait faisons simple : pouvais-je rhabiller toute la famille ? J’avais bien trop de questions à lui poser suite à cette révélation. Genre, comment cette idée lui avait germé dans la tête ? Comment était la bague ? Où l’avait-il acheté ? Comment comptait-il faire sa demande ? Autant de questions importantes pour les deux parties… même quand l’une ignore tout de ce qui se trame dans son dos. Ah… que j’étais heureuse pour mon Roro, mais je devais avouer qu’au fond… j’espérais que ces questions effleurent aussi la caboche de Sam un de ces jours, car mine de rien nous étions ensemble depuis un peu plus de deux ans et avions traversé des merdes qui avaient renforcé notre couple. Je sais que Sam est le bon, c’est genre une évidence. Tout comme l’évidence que le British était fou de son Elias à en voir les petites étoiles dans ses yeux en abordant le sujet.

    « Si Elias savait que j’allais lui poser la question on en serait pas là… Enfin, on le serait déjà du moins, fiancés je veux dire. Et puis c’est pas comme si on avait besoin de ça pour se prouver quoi que ce soit lui et moi. En fait... » Parce qu’en plus ils n’avaient jamais parlé mariage tous les deux ? Ça allait vraiment être une « surprise » ?! Mon dieu, qu’est-ce que j’aimerai être une petite souris pour me faufiler dans leurs baguages pour l’Australie et assister à la scène. Faut dire que je ne connaissais pas Elias, enfin seulement à travers quoi Romeo me racontait de lui, et que j’ignorais donc tout de sa potentielle réaction. Et oui donc en fait ? Je me retins pour ne pas le couper dans son élan. Il s’avéra que j’avais bien fait. « Le but est d’adopter Noam. » J’eus l’impression de me prendre une grande claque en pleine gueule. Romeo était sérieusement en train de me dire qu’il voulait épouser son mec ET adopter son gamin ? J’étais limite jalouse. Moi aussi je voulais un gamin, un gamin dont Sam ne voulait pas, ou du moins pas encore… chose que j’avais bien remarqué lorsque nous étions encore des New-Yorkais et que je lui avais fait croire que j’étais enceinte, mon tatoué avait été à la limite de l’AVC. « T’es pas sérieux ?! » Je le regardais avec de grands yeux ronds. N’allez pas croire que j’étais contre cette idée – comme si j’avais une quelque conque légitimité dans l’histoire d’ailleurs ! – c’était juste que… « Je ne veux pas casser ton délire mais… » Je cherchais mes mots ne voulant pas faire un pas de travers sur un sujet aussi délicat. « Noam a une maman, non ? » Je ne connaissais pas les antécédents d’Elias mais je me doutais bien qu’il n’avait pas fait un gamin tout seul, et qu’une jeune maman devait se balader je ne sais où dans la nature. Avait-elle abandonné le petit Noam ? Roro avait-il la légitimité de mettre son envie à exécution ? Des questions juridiques compliquées en veux-tu en voilà !

    Mais apparemment ce n’était pas un sujet sur lequel Romeo voulait s’étendre, peut-être parce qu’il avait peur de mon jugement ou je ne sais pas. Je me réjouissais vraiment pour lui que sa relation marche du feu de Dieu et qu’il envisageait même de prendre Noam sous son aile… restait à voir si cela était possible. C’était tout ce que je demandais. « Mais pour les costumes, pas de problème. T’es de loin la mieux placée pour nous aider… » Mooooooh ! Je portais mes mains à mon cœur toute émue par cette nouvelle. « Arrête, tu vas me faire pleurer » non mais c’était vrai en plus ! J’étais un petit cœur d’artichaut ! Alors autant ça ne me dérangeait pas que les clients du Starbucks se souviennent de la gueularde que je suis, autant la Mackenzie toute dégoulinante et gluante… no way ! Je bus une gorgée de ma boisson avant de revenir sur le sujet. « Ce qui veut dire que je veux que tu m’appelles ou que tu m’écrives dès qu’il aura dit oui pour me dire quand sera votre grand jour, parce que mine de rien un costume se fait pas en trois jours. Oh mon dieu je suis tellement contente ! » Et hop voilà que je me mettais à taper frénétiquement dans mes mains. « Du moins, si mariage il y a … c’est loin d’être sûr encore… » Non mais non Roro ! Casse pas l’ambiance putain, j’étais à fond dedans, je me voyais déjà danser sur la danse des canards ! « Eh » dis-je doucement – parce que oui, surprise, je sais parler normalement – « je ne veux pas t’entendre dire ça, Elias acceptera à coup sûr, c’est obligé ! Vous vous aimez, ça crève les yeux ! » J’hochais la tête de haut en bas pour appuyer mes dires. « Et si jamais il fait le mauvais choix, ce qui ne risque pas d’arriver encore une fois, mais juste au cas où… J’irai rayer sa voiture et crever ses pneus ! Je balancerai même des œufs sur sa baraque ! Et du pq aussi ! » Non je ne suis pas une gamine, juste une amie qui était prête à recourir à des trucs vieux comme le monde pour venger son poto. « Allez me regarde pas comme ça, je rigole, et puis c’est pas un Sam que tu nous as dégoté, l’engagement ne lui fait pas peur… Noam en est la preuve vivante. » Je lui souris de façon bienveillante avant d’enchainer « Je t’ai pas raconté la fois où j’ai fait croire à Sam que j’étais enceinte ? J’ai cru que j’allais retrouver un trou énorme dans la porte d’entrée tellement il a flippé. » Je ris en espérant que cette anecdote vire tout doute des pensées du Davenport.
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() message posté Sam 6 Juin 2015 - 11:10 par Invité

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ROMEO & MACK' × 21 MARS 2015

« T’es pas sérieux ?! » je souris timidement avant de laisser mon regard glisser sur mon verre que je fais frénétiquement tourner entre mes doigts. Mackenzie a beau ne pas être la première à être mise au courant, j’avoue être toujours aussi effrayé à l’idée que la nouvelle puisse être mal accueillie. Deux hommes qui élèvent un gosse, voilà quelque chose que beaucoup n’accepteraient pas … Sans parler du fait que je n’ai aucune légitimité contrairement à Elias qui assume parfaitement son rôle de père biologique. « Je ne veux pas casser ton délire mais… » Aie. Sans le vouloir, je me mets à serrer les dents, incapable de relever les yeux vers elle. « Noam a une maman, non ? » Surpris par la question, je relève les yeux et les plante dans son regard, un sourcil arqué. Parler de Charlie est surement la dernière chose dont j’ai besoin alors si on pouvait éviter, ça m’arrangerait. « Justement, non. » Ma réponse est beaucoup plus sèche que je ne le voudrais. Parler de Charlie ne m’intéresse pas, mère de Noam ou pas, elle reste le premier amour d’Elias. Premier amour à laquelle je ne peux m’empêcher de me comparer. Car j’ai beau être du genre sûr de moi, j’avoue être incapable de rivaliser avec elle ; On n’oublie pas son premier amour, peu importe ceux qui suivent. Elle a marqué Elias au même titre qu’Elias m’a marqué moi ; chose que j’ai beaucoup de mal à supporter. Moi, jaloux ? A peine ! « C’est une longue histoire… » Je souris poliment et ne perd pas une seconde pour me lancer sur un autre sujet. On aura qu’à parler de Charlie une autre fois… Genre dans quinze ans, quand madame aura fini de refaire sa vie et qu’Elias aura appris à la haïr chose dont il est et sera sans doute incapable. Il est beaucoup trop gentil pour ça… Enfin bref, parlons d’autre chose, parlons costumes. Elle est après tout celle qui a lancé le sujet, je m’en voudrais de l’en priver surtout quand on voit la façon dont son visage s’illumine quand j’en reviens à ça. « Arrête, tu vas me faire pleurer » Je lève les yeux au ciel avec un sourire. « Ce qui veut dire que je veux que tu m’appelles ou que tu m’écrives dès qu’il aura dit oui pour me dire quand sera votre grand jour, parce que mine de rien un costume se fait pas en trois jours. Oh mon dieu je suis tellement contente ! » Oh bah je suis sûr qu’Elias va apprécier. Tu veux bien m’épouser ? Ok, attends, je dois appeler Mack pour le lui dire, on fêtera ça plus tard, quand j’aurais perdu deux tympans et toute virilité. Mais encore faut-il qu’il accepte… La dernière demande en mariage à laquelle il a eu droit, c’était la sienne et il s’est fait gentiment remballé… Je doute qu’il soit content ou à l’aise à l’idée de me voir poser un genou à terre. On a beau avoir déjà parlé enfants, je doute qu’on est un jour abordé le sujet du mariage. Ce qui, soyons honnête, est plus qu’obligatoire dans notre cas. On a beau s’envoyer en l’air à longueur de journée, je doute qu’il soit capable de tomber enceint. J’ai beau être fertile – en fait, j’en ai aucune idée – je doute que son organisme soit prêt à faire une exception pour moi. Avec un sourire, je rebaisse les yeux vers mon verre, incapable de retenir les doutes qui m’assaillent. « Eh » Je relève les yeux vers Mackenzie, assez surpris par l’intonation de sa voix. Pour une fois, elle a l’air plus que sérieuse. « Je ne veux pas t’entendre dire ça, Elias acceptera à coup sûr, c’est obligé ! Vous vous aimez, ça crève les yeux ! Et si jamais il fait le mauvais choix, ce qui ne risque pas d’arriver encore une fois, mais juste au cas où… J’irai rayer sa voiture et crever ses pneus ! Je balancerai même des œufs sur sa baraque ! Et du pq aussi ! » Je regarde Mackenzie et fronce les sourcils, à la fois touché, amusé et choqué par sa petite tirade. Personnellement, je doute pouvoir survivre à un non. Alors solidaire ou non, Mackenzie ne me serait d’aucune utilité. « Allez me regarde pas comme ça, je rigole, et puis c’est pas un Sam que tu nous as dégoté, l’engagement ne lui fait pas peur… Noam en est la preuve vivante. Je t’ai pas raconté la fois où j’ai fait croire à Sam que j’étais enceinte ? J’ai cru que j’allais retrouver un trou énorme dans la porte d’entrée tellement il a flippé. » J’éclate dire rire face à l’anecdote de Mackenzie. Pauvre Samuel. Je le plains… quelle idée aussi de lui faire croire un truc pareil ! J’ai beau aimé les enfants, je doute que j’aurais accueilli cette nouvelle avec un sourire. Surtout quand on pense à la réaction que j’ai pu avoir quand Elias m’a dit « Je t’aime » pour la première fois. Après, j’avoue être d’accord avec elle en ce qui concerne Elias. Il n’a vraiment rien du type qui préfère les coups d’un soir aux relations sérieuses. Il n’a jamais caché vouloir construire quelque chose avec moi, vouloir vieillir avec moi… Mais il n’a malheureusement jamais caché son aversion pour les mariages non plus. « Tu t’attendais à quoi au juste ? Ce n’est pas comme si tu ne savais pas qu’il détestait les gosses… » Je souris et baisse une nouvelle fois les yeux vers mon verre conscient de la connerie que je m’apprête à sortir. « C’est comme si j’avais demandé à Elias de me tendre les fesses dès la première fois… » Je souris, à la fois timide et content de ma perversion. Ce n’est pas la première fois que je parle sexe avec Mackenzie mais j’avoue être plus que mal à l’aise quand il s’agit de parler de ce qu’Elias et moi faisons. Chose qui ne me dérangeait pas un seul instant quand il s’agissait de simples coups d’un soirs. « Laisse-lui le temps de se faire à l’idée et un jour, il viendra pas lui-même, C’est… c’est ce qu’Elias a fait. » J’affiche mon plus grand sourire et me laisse retomber contre le dossier de ma chaise, laissant une bonne fois pour tout mon verre tranquille.  
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