"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici You're a dream. You're a phantom. Like everything else.ft Scarlett - Page 2 2979874845 You're a dream. You're a phantom. Like everything else.ft Scarlett - Page 2 1973890357
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You're a dream. You're a phantom. Like everything else.ft Scarlett

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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
MEMBRE
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() message posté Lun 9 Mar 2015 - 16:57 par Theodore A. Rottenford
“ So many details came into focus. The shape of her lips, the line of her neck, the dark blue of her eyes. She was dangerous to me. She showed me my own face, my mask, the flawlessly pure image of my corpse. This resemblance was strikingly evident. Life only marred a double.” Mon cœur s’acharnait contre ma poitrine. Parfois, tout comme Baudelaire, je songeais au suicide comme la conquête moderne de la passion humaine. Il n’y avait pas d’amour possible pour moi. J’avais juré allégeance au monde obscur de la pègre. Je voulais me conformer aux attentes de ma famille mais le visage de Scarlett, voilé d’innocence et de souvenirs, me perdait dans mes pensées. Je sentais la tension battre dans mes veines tendues. La mort profonde de mon âme m’accompagnait dans l’ironie de mes émotions. Je ne savais rien de son vécu, ni de ses histoires. A mes yeux il s’agissait de la copie conforme et parfaite d’une femme qui avait changé ma vie. Je retrouvais la quiétude dans son regard cristallain et dans les fluctuations harmonieuses de ses longs cheveux bruns. Son reflet dans le miroir à mes côtés me créait l’illusion d’un portrait de famille. L’alliance mensongère que je portais à l’annulaire pouvait tromper ma conscience. Je me penchais délicatement vers son cou afin d’humer son odeur boisée, puis je ramenai une mèche derrière son oreille d’un geste lent et gracieux – sans un mot. Je me perdais dans les chemins sinueux de la misère. Pourquoi tant de faiblesse face à la gente féminine ? Face à elle ?

Scarlett m’accompagna dans le salon du magasin sans broncher. Elle ne montrait pas vraiment de résistance, si ce n’est dans sa façon de se crisper sous mes caresses. Je comprenais que mon insistance puisse être déplacée dans un tel contexte, mais j’avais l’impression que tous mes gestes à son encontre étaient parfaitement légitimes. Nous étions seuls dans un coin. Nul n’avait esquissé de pas vers notre cachette secrète, comme pour nous offrir cet instant illusoire. Je lui jetais un dernier regard dans le miroir ; décidément je ne pouvais pas résister. Il fallait bien mourir un jour. Les blessures de mon cœur se drapaient d’obscurité tandis que j’étirais la bouche d’un air narquois. Je la trainai vers moi à nouveau, et elle me suivit dans les spirales de ma passion indécente. « J’aimerais beaucoup les porter à vos côtés mais en dehors de ce magasin » Souffla-t-elle avec douceur. Le son de sa voix raisonnait comme un chant funèbre à mon oreille. Elle ne s’en rendait probablement pas compte, mais je m’enfonçais dans mes délires inavoués. Je voyais en elle la concrétisation d’une utopie impossible à atteindre. Mes doigts se crispèrent sur sa peau, emprisonnant les lambeaux de sa chair dans ma main fébrile. « Voulez-vous sortir avec moi ? » M’enquis-je avec satisfaction. Les étaux de ma prison dorée commençaient à se refermer sur elle. Je la regardais avec application afin de scanner ses moindres réactions. La jeune brune se positionna en face de moi avec une certaine nonchalance. J’inclinai ma tête intrigué par son répondant. « Non, il n’y a que moi, que nous … Que voulez-vous de moi Theodore ? » Un sourire naquit au bout de mes lèvres. Elle avait la ferveur du romantisme au bout du regard. Je reculai d’un geste las afin de m’assoir sur le fauteuil. « Je veux acheter ces chaussures. » Soufflai-je avec arrogance. Je pouvais l’imaginer dans sa nudité entière, tournée vers mon visage de diable, prête à se sacrifier pour mon propre plaisir. Je songeais qu’à cet instant, lorsque nous serions unis aux portes de la sensualité, je lui ferais porter ces escarpins qu’elle désirait tant. Je levai le bras afin de lui signifier de se retourner. Sa silhouette haut perchée sur ses talons, avait le pouvoir d’émouvoir le monde des vivants avec une facilité déconcertante. Je me voyais fendre l’air en sa direction afin d’harponner sa bouche humide sans ménagement. Je soupirai.« Scarlett … » Articulai-je voluptueusement. « Emballez ces chaussures pour moi, je vous pris. » Je lui souris avant de me lever vers la caisse. Je sortis ma carte de crédit afin de payer mon dû. Je gratifiai la gérante du magasin d’un signe de la tête, avant de lui tourner le dos. « Vous permettez que la vendeuse m’accompagne jusqu’à la voiture ? » M’enquis-je avec politesse.

Le vent froid s’engouffrait dans ses cheveux soyeux. Je la pris par la tailla avant de l’attirer contre l’acier noir de mon cabriolet. « Il faut que je te revois… » Marmonnai-je avec lenteur. « … avec ces chaussures … »

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Anonymous
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() message posté Mer 11 Mar 2015 - 17:22 par Invité
I see you and I want you everytime
Theodore
&
Scarlett








You're a dream. You're a phantom. Like everything else

Theodore me perd, ses gestes et ses caresses m’affaiblissent, il a une emprise sur moi qui me fait fondre. Toutes ses attentions me font espérer, me font rougir, me donnent chaud. Il me perturbe comme jamais je ne l’ai été, on ne m’a jamais séduite comme il l’a fait. Il est fort, je le sais. Il fait surement ça avec pleins de femmes, il les achète puis les met dans son lit et les jette. Cette pensée glace mon sang, je ne veux pas y penser, ce n’est pas possible. Il n’a pas l’air comme ça ou alors il sait s’y faire. Je suis perdue. Si c’était vraiment le cas, se comporterait-il comme ça avec moi ? Il me donne trop d’importance, trop d’attention, je ne peux croire à une pensée négative de sa part. Je me sens bien quand il est là, quand il me parle, me regarde.

Collée à Theodore, je peux sentir son parfum enivrant, qui me fait presque tourner la tête. Ce parfum lui va bien, il envoûte, il séduit, il ensorcèle, tout comme le fait Rottenford. Il sait choisir, ça lui va bien. Ce parfum me berce, me fait fermer les yeux. Et je m’imagine nue contre le corps de Theodore, laissant ses mains se balader tout le long de mon corps. J’ai déjà goûté à ses caresses et je ne veux pas que ça s’arrête. S’il est comme ça en public, je me demande comment il peut être en intimité, j’y pense, j’y pense très fort, même trop fort. Je frissonne mais j’ai chaud en même temps, comme une fièvre. Et il me demande si je veux sortir avec lui, bien sûr que je le veux, j’aimerais le voir chaque jour parce que je sais qu’il va me manquer, sa présence est indispensable, il sait faire, il sait se faire envier, du moins avec moi il a su le faire. Je n’ai qu’une envie, c’est qu’il pose ses lèvres sur les miennes, mais je sais qu’il ne le fera pas, du moins pas pour le moment. C’est trop tôt, et ça serait une erreur de ma part de me laisser aller. Restons digne, Theodore, mais arrête ça, arrête cette séduction, je n’en peux plus. Je le regarde alors, toujours très proche de lui, mes yeux scintillent, je suis émerveillée, comme dans un autre monde, il n’y a plus que nous, je ne vois plus personne. « Oui, je le veux.. » Dis-je comme une mariée. Je pars comme dans un délire. « Où voulez-vous m’emmener Mr Rottenford ? » Je suis comme soumise à lui, c’est bizarre, perturbant, flattant, stressant. Je parle doucement, j’ai une petite voix douce qui va avec la douceur de mes yeux et de mon visage. Theodore lui, a un visage dur, nos yeux sont de la même couleur mais les siens ne signifient pas la même chose que les miens. Je lui demande alors ce qu’il veut de moi, je ne comprends plus. Il sourit, c’est l’une des premières fois, il est beau même quand il sourit, je ne suis pas déçue. Il s’assoit par la suite sur le fauteuil que j’avais utilisé pour mettre les escarpins, et répond qu’il veut acheter ses chaussures. Je reste alors face à lui, sans dire un mot, je suis soumise à lui, ça se voit, ça se sent. Il arrive à me manipuler et faire de moi ce dont il a envie. Une tension persiste dans le salon. Je n’eus le temps de dire quelque chose qu’il continue, il prononce mon prénom, je me mords la lèvre, il me demande d’emballer les chaussures. Je m’assois à ses côtés, je retire les chaussures et les repositionne dans leur boîte d’origine. J’enfile mes escarpins de travail et me lève la boîte à la main. Je me dirige vers la caisse, je l’encaisse, je lui souris, et je le fixe encore, je l’encaisse « Voilà Mr Rottenford … » Puis je l’accompagne vers la sortie comme nous sommes obligé de faire avec chaque client qui achète l’une de nos merveilleuses paires. Il demande ensuite à ma patronne si je peux l’accompagner jusqu’à sa voiture, je suis surprise, je me demande ce qu’il me réserve encore, ma patronne donne son accord, je le suis. Il a une magnifique voiture, une audi R8, je suis impressionnée. Je croise les bras, j’ai un peu froid. Il me prend alors par la taille et me plaque contre sa magnifique voiture, je le regarde, il est si beau. Et là, ce qu’il me dit me fait totalement fondre. Ma bouche s’ouvre, j’ai envie de dire quelque chose mais rien ne sort pour le moment. « D’accord … » c’est la seule chose à dire que je trouve pour le moment. Je mets alors ma main dans la poche de son jean où j’y ai vu la trace d’un smartphone, je le prends, le déverrouille et entre mon numéro de portable « Appelle moi quand tu veux, j’ai vite envie de te revoir …. Avec ces chaussures » je souris. Oui j’ai osé le faire, je ne pouvais pas le laisser passer, pas lui, pas cette fois. Je n’aurais jamais osé auparavant, mais si je voulais le revoir il fallait que j’ose. Je m’approche de sa joue, je l’embrasse « A bientôt Theodore. » Je m’en vais d’entre ses gros bras et je rentre au magasin. Je le regarde, il me regarde, et il s’en va. Je veux qu’il me rappelle, je n’ai qu’une envie c’est de le revoir.


© Gasmask


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