"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici you are the batman to my robin. (remy) 2979874845 you are the batman to my robin. (remy) 1973890357
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() message posté Lun 8 Déc 2014 - 17:54 par Invité
Milan était entré en guerre avec un patient de l'hôpital. Quinze ans, insolant au possible. Milan avait esquivé brillamment les interactions avec le petit con, parce qu'il savait que faire chier un patient risquerait de lui coûter chère. Sa hiérarchie n'est pas très tolérante quand il s'agit de plaintes venant de patients et encore plus quand il s'agit d'enfants. Aujourd'hui, à son plus grand malheur, il n'a trouvé personne pour s'occuper d'emmener le morveux en radiologie, alors il s'y colle tentant tant bien que mal de garder son calme malgré les provocations. Le gamin a réussi à se mettre à dos la moitié du staff de l'hôpital à force de les traiter comme des esclaves. Milan a eu des centaines d'idées de ce qu'il pourrait faire pour le ridiculiser, comme mouiller ses draps pendant qu'il dort et raconter à tout le monde qu'il a fait pipi au lit par exemple ou mettre du laxatif dans sa bouffe. Cependant, il s'était tenu à carreau jusqu'ici, se rappelant à chaque seconde que le gamin n'avait qu'une jambe cassée et qu'il finirait bien par quitter l'hôpital. Finalement, l'aller-retour en radiologie se passe plutôt bien et il est fier de lui, même s'il trouve ça un peu suspicieux que le monstre sur pieds se soient montrés aussi sage aujourd'hui. Pour fêter ça, il décide de s'offrir une redbull, qu'on ne trouve qu'à l'autre bout de l'hôpital. Sur le chemin, il s'arrête aux toilettes pour faire la vidange. Ce n'est qu'en se voyant dans la glace lorsqu'il se lave les mains qu'il comprend pourquoi tout le monde lui avait lancé des regards bizarres. Son pire cauchemar est en train de se réaliser, il commettrait bien un meurtre, mais son besoin le plus urgent est de localiser Remy. Bien entendu, elle n'est jamais là quand on a besoin d'elle. Il commence à désespérer à bout de nerf, quand il pose enfin ses yeux sur Remy. « J'ai besoin de ton aide, t'es la seule en qui j'ai confiance pour ça. ». Remy et lui étaient de bons amis, elle était toujours là pour l'aider à réaliser ses farces ou pour simplement pour survivre à la vie à l'hôpital. C'était son acolyte, la personne vers qui il courait en cas de problèmes. « Regarde ce que Satan a fait. ». Il désigne ses cheveux où dans ses magnifiques boucles brunes se trouvent un large chewing gum, l'addition de deux malabars au minimum. Le gamin avait dû préparer son coup depuis un moment déjà, Milan avait bien senti que quelque chose ne tournait pas rond. Il tourne un regard suppliant vers Remy, tout en fouillant des yeux les alentours. Il se saisit d'une paire de ciseaux qui traîne dans le coin et la tend à Remy comme si sa vie en dépendait. « Il faut que t'opères. ». Son air est grave. Ses cheveux c'est un peu sa marque de fabrique, il déprime d'avoir à s'en séparer, même d'une petite partie. Malheureusement, la situation est trop grave pour faire autrement, il va falloir couper les cheveux en contact avec le chewing gum.
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() message posté Jeu 11 Déc 2014 - 19:50 par Invité
Assise sur un fauteuil roulant et boîte de bonbons sur les genoux, Remy ronchonne. Ça fait des heures qu'elle est installée, ici, dans cette petite salle de repos. Elle rumine et prends une nouvelle sucrerie à chaque fois qu'elle lâche un juron. Un collègue a bien tenté de la faire rire, mais elle préfère bouder. Un classique chez la jeune femme. Quand Remy n'a pas ce qu'elle veut, elle boude. Après avoir cherché sur trois étages de l'hôpital, dans différents services, impossible de trouver Naël ou Milan. En résumé, personne pour faire une course en fauteuil avec elle ou pour s'amuser. D'abord étonnée de ne pas les trouver aux services qu'on lui avait indiqué, Remy avait fini par s'assoir dans un coin pour râler. C'est seulement lorsqu'elle attaque les fraises en sucre, qu'elle décide de sortir de la salle de repos. Son sourire habituel a disparu. Elle n'essaie même pas de taquiner ses collègues ou de les provoquer. Ils sont là, à trier des dossiers. Ce qui lui vaut des regards étonnés, parfois surpris. Mais Remy s'en fout, elle continue de manger les sucreries et de marcher, tête baissée, en direction du deuxième étage. Si bien qu'elle ne remarque même pas Milan qui passe à ses côtés et l'interpelle. « J'ai besoin de ton aide, t'es la seule en qui j'ai confiance pour ça. » Surprise, elle sursaute et se retourne pour trouver qui lui parle. Milan. Milan qu'elle cherche depuis des heures. Et pourtant, maintenant qu'il est là, à quelques centimètres d'elle, Remy se contente d'un vague sourire. Pas de grande étreinte, ni d'aveu pour lui avouer qu'elle est bien contente de le voir. « Seulement pour ça ? » Leur amitié ne s'arrête qu'à leur complicité sans limite pour faire des conneries et aux portes de l'hôpital. Mais Remy lui est loyale, à lui plus qu'aux autres. Elle ancre son regard dans le sien avant de détourner les yeux pour observer ses cheveux. Satan a encore frappé, en effet. S'attaquer aux cheveux, c'est comme une déclaration de guerre. C'est un terrain dangereux et sensible. Dégoûtée  par la vue du bonbon rose collé dans les cheveux de Milan, Remy grimace. « Le rose, c'est vraiment pas ta couleur. » Taquine, elle croise les bras avant de se laisser entrainer par Milan. Inutile de lui demander où il la conduit, elle lui fait confiance. Ils rentrent rapidement dans une petite pièce avant que Milan fouille sur une table pour y trouver des ciseaux. « Il faut que t'opères. » D'un geste, elle le pousse au centre de la salle. « Assis-toi et laisse-moi faire, je maitrise la situation. » L'air soucieux, elle met une, deux secondes pour évaluer la situation et l'importance des dégâts. Les rares fois où Remy s'était retrouvée en position pour couper les cheveux d'un ami, ça avait été un désastre. Mais Milan l'ignore. C'est préférable, sinon il n'accepterait pas qu'elle touche aux siens. Elle se saisit de la paire de ciseaux que lui tend son ami et lui indique une chaise dans la petite pièce. D'une main hésitante, elle coupe une première mèche. Puis une seconde, une troisième et plusieurs. Ça l'éclate malgré le résultat affreux. Il y a sûrement plus de cheveux coupés que nécessaire. Ça donne l'impression qu'il y a un trou où se trouvait le bonbon. Et ça donne des sales envies à Remy de s'attaquer à la chevelure de ses victimes préférées. Walt, Rhys ou tout simplement Naël. « Tu t'es fait avoir comme un débutant. » qu'elle dit d'un air moqueur avant de couper une nouvelle mèche. Elle le connait plus rusé, ça l'étonne qu'il se retrouve victime d'une telle bêtise. Puis elle repose les ciseaux, contourne le médecin et s'installe face à lui. « Il faut qu'on aille te venger. » Milan a une tête affreuse désormais. Les cheveux en bataille, sa coiffure ne ressemble plus à rien. La coupe est largement ratée et Remy se retient pour ne pas rire. Il faut vraiment qu'elle l'empêche de voir le résultat. « Je propose qu'on lui teigne les cheveux en rose. Qui est le coupable d'ailleurs ? »
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 10:05 par Invité
Définition d'un brancardier : le bas de la chaîne alimentaire dans un hôpital. Son taffe consiste à transporter les patients dans l'hôpital et de donner leurs dossiers à la bonne personne. Rien de bien sorcier et tout le monde le sait. Aucun diplôme nécessaire, en clair on peut se séparer de lui à la moindre occasion. Ce qui s'avère assez dangereux quand on s'appelle Milan et qu'on passe son temps à faire des farces, plus ou moins bien perçus par les victimes. Alors, s'il devait envisager de se venger du petit con qui avait fait l'outrage de toucher à ses cheveux, il faudra qu'il se montre extrêmement discret et imaginatif.
Quand Remy est finalement dans son champ de vision, il ne perd pas de temps pour lui demander son aide. Comme si la situation allait encore se dégrader s'il attendait trop longtemps. « Seulement pour ça ? ». Il a plus urgent à faire que de flatter l'ego de la jeune femme et de prendre la peine de lui répondre. Le regard de Remy tombe sur ses cheveux et confirme ce qu'il savait déjà, la situation est désastreuse. « Le rose, c'est vraiment pas ta couleur. ». C'est vraiment plus fort qu'elle, même en moment de crise, il faut qu'elle enfonce le clou au lieu de le soutenir. Il regrette presque de s'être tourné vers elle pour l'aider. S'enfermer dans une pièce et appeler sa mère pour venir à son secours aurait peut-être été plus judicieux. « J'ai pas vraiment eu le choix sur la couleur. ». Il la tire vers une pièce un peu à l'écart, il s'est déjà assez affiché en se trimballant dans tout l'hôpital, autant ne pas rester à la vue de tout le monde. « Assis-toi et laisse-moi faire, je maitrise la situation. ». Sans rechigner il s'exécute, s'asseyant sur la première chaise qui passe, au point où il en est. Pourtant, très vite il commence à douter de sa décision, parce que Remy est silencieuse, Remy n'est jamais silencieuse à part quand elle est en train de préparer une connerie. Il commence à comprendre pourquoi il y a des glaces dans les salons de coiffure, pour vérifier en permanence que votre coiffeur n'est pas en train de s'amuser sur votre tête. « Tu t'es fait avoir comme un débutant. ». Il en est parfaitement conscient et le pire c'est qu'il ne sait toujours pas comment le morveux a bien pu faire. Ses yeux regardent dépité une nouvelle mèche de cheveux s'écraser au sol. « Il faut qu'on aille te venger. ». Elle apparaît devant lui et ce qu'il voit ne le rassure pas davantage, mais il faut qu'il se concentre sur le plus important pour le moment. « C'est bon t'as fini ? ». Il s'imagine déjà devoir couper tous ses cheveux, finir avec les cheveux courts, ce qu'il n'a pas eu depuis ses années de lycée. « Je propose qu'on lui teigne les cheveux en rose. Qui est le coupable d'ailleurs ? ». Il soupire rien qu'en y repensant. Il s'était fait ridiculiser par un patient, sans raison apparente. Encore si un membre du personnel de l'hôpital avait décidé de se venger d'une de ses blagues, il aurait compris. « Satan, 15 ans chambre 215, accident de la route, une jambe cassée ça te dit rien ? Tout le monde passe son temps à se plaindre de lui. ». Limite, ils deviendraient les héros de l'hôpital s'ils arrivaient à fermer le caquet de ce petit insolent. Le tout était de ne pas se faire remarquer et que l'histoire ne s'ébruite pas trop. Comme par hasard Satan avait des parents tout aussi chiant que lui, capable de déposer une plainte officielle à l'hôpital parce qu'il a pris un virage trop rapide avec leur fils dans un fauteuil roulant. « Trop grillé, il ferait le lien tout de suite avec moi. Puis comment t'arrive à teindre les cheveux de quelqu'un sans qu'il s'en rende compte toi ? ». L'idée parfaite ne lui était pas encore venue, il était plutôt doué d'habitude, mais l'énervement ne l'aider pas à réfléchir clairement. Il pose son regard sur Remy, qui est beaucoup plus amusée par la situation qu'elle ne devrait l'être. « Qu'est ce qu'intéresse un ado de 15 ans ? ». Il secoue la tête comme s'il avait dit le truc le plus con du monde. « Les filles et les jeux vidéos c'est stupide comme question. Je suis censé le récupérer pour le ramener dans sa chambre d'ici quinze minutes, ça veut dire que sa chambre est libre.... ». Une fois sur place, il trouverait bien une idée brillante. On ne s'attaque pas à ses cheveux sans en payer les conséquences.
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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 21:59 par Invité
« Satan, 15 ans chambre 215, accident de la route, une jambe cassée ça te dit rien ? Tout le monde passe son temps à se plaindre de lui. » Elle hausse les épaules et croise les bras. C'est vrai, elle se souvient avoir entendu des collègues se plaindre d'un ado. Il paraissait chiant et insupportable selon les plaintes. Remy n'était pas allée vérifier mais les cheveux de Milan le confirment. Ça l'étonne toujours autant que son ami se laisse dépasser par un simple ado. Lui qui est le premier à trouver les meilleures idées pour se venger ou agacer son monde. Voilà qu'il suffit d'un bonbon collé dans ses cheveux pour prouver qu'il est aussi novice que ses victimes. « Tout le monde passe son temps à se plaindre de toi aussi. » le reprend-t-elle alors qu'elle pose un regard amusé sur Milan. Sa réputation au sein de l'hôpital n'est plus à refaire. Et il le sait. Mais se venger d'un patient, c'est rare. Ils préfèrent attaquer leurs collègues, usant d'une palette de farces dont eux seuls ont le secret. Alors c'est tout naturellement que Remy propose une première idée. Visiblement Milan n'a pas réfléchi à la façon dont il voulait se venger. Il est juste là, agacé et furieux contre Satan. Il la fait sourire à réagir ainsi. Et il la connait assez pour savoir que Remy est incapable de prendre la situation au sérieux. Elle reprend le ciseau dans sa main et hausse simplement les épaules. « Aucune idée. J'imagine qu'il faut mettre du colorant dans son shampoing. » Elle marque une pause. « Je vais essayer sur Romy. » Elle pourrait essayer sur Rhys. Mais se glisser dans son appartement pour ça, la tâche serait compliquée. Ou tester sur Milan, une autre fois. Ses cheveux viennent d'être massacrer, Remy est soudainement tentée pour lui colorer ce qui lui reste. Qu'importe qu'ils aient toujours décidé de ne pas s'attaquer l'un à l'autre. A cette pensée, elle rit, un peu, avant de faire tourner le ciseau entre ses doigts, pour s'occuper. « Qu'est ce qu'intéresse un ado de 15 ans ? Les filles et les jeux vidéos c'est stupide comme question. Je suis censé le récupérer pour le ramener dans sa chambre d'ici quinze minutes, ça veut dire que sa chambre est libre.... » Un nouveau rire s'échappe d'entre ses lèvres. En quinze minutes, ils peuvent faire tellement de choses. Les conneries, c'est leur spécialité après tout. Mais la vérité, c'est que Remy n'a aucune idée. Du moins, aucune idée qui pourrait éviter à Milan d'être rallié à celle-ci. Pour la première fois, il semble vouloir faire très attention. Il est un peu difficile, la teinture était une excellente proposition. Elle repose le ciseau sur une table et s'approche soudainement de Milan pour prendre sa main. « Et donc tu as besoin de la meilleure pour trouver une idée. » Se jeter des fleurs, c'est inné chez Remy. Elle tire alors sur la main de son ami pour l'obliger à se lever. « Viens, on va rejoindre sa chambre. » Ils pourraient prendre les escaliers, mais rapidement l'infirmière s'engouffre dans l'ascenseur au bout du couloir. Ça ira plus vite, pense-t-elle. Mentalement, elle énumère toute une liste de conneries qu'ils pourraient faire, de la plus classique, à la plus farfelue. « On pourrait lui coller ses affaires au plafond. » propose-t-elle alors. Dans l'ascenseur, son regard s'attarde sur une affiche pour une vente de sapins dans le centre ville. Elle en a déjà acheté un mais le prospectus lui rappelle un autre événement. « Tu as reçu le carton d'invitation pour le bal au Buckingam Palace ? » qu'elle demande soudainement. Question stupide, elle a reçu l'invitation deux jours plus tôt et toute la ville semble dans la même position. Milan doit l'avoir eu aussi. Étrange de sa part d'évoquer cette soirée alors que, techniquement, c'est tout ce que Remy Baldwin devrait détester. Elle finit par s'adosser contre la paroi de l'ascenseur et fourre ses mains dans ses poches. « Parce que je voulais savoir si tu as déjà pensé avec qui tu irais ? » Sa question n'a rien d'innocent. Remy a déjà une idée dans la tête, comme à chaque fois. Non, elle ne compte pas l'inviter pour y aller. Déjà qu'elle pèse le pour et le contre pour savoir si oui ou non elle s'y rendra. Bien qu'elle sait que la soirée serait épique et forcément drôle en sa compagnie.
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() message posté Mer 24 Déc 2014 - 15:54 par Invité
« Aucune idée. J'imagine qu'il faut mettre du colorant dans son shampoing.... Je vais essayer sur Romy. ». Il évalue l'idée dans sa tête s'imaginant déjà ce que pouvait être le résultat, mais Remy risquait un peu sa vie, les cheveux des filles c'est sacrés. Il a plus pressant à faire comme déterminer sa vengeance, mais l'idée du colorant dans le shampoing est bonne, il la note dans un coin de sa tête pour une utilisation future. Il parle à voix haute pour voir si une idée brillante ne lui vient pas, bien plus qu'il ne pose la question à Remy en réalité. « Et donc tu as besoin de la meilleure pour trouver une idée. ». Vu son niveau en la matière, il finirait bien par trouver quelque chose d'adapter, mais l'aide de Remy pourrait sans doute accélérer le processus. De là à la qualifier de la meilleure, il y a de la marge. « Viens, on va rejoindre sa chambre. ». Il n'a même pas le temps de contester le titre qu'elle s'est auto-attribuée qu'elle le tire de sa chaise comme un sac de patates. Il la suit jusqu'à l'ascenseur, écoutant ses idées de vengeance et les rejetant les unes après les autres. « On pourrait lui coller ses affaires au plafond. ». Un classique, qui avait fait ses preuves à de nombreuses reprises, les victimes de cette blague avaient été nombreuses dans l'hôpital. « Parfait, en plus j'ai planqué un rouleau de scotch résistant dans un placard de l'étage la dernière fois. ». Il connaissait l'hôpital comme sa poche à force de semer des trucs un peu partout au cas où. Au moins, pour une fois l'ascenseur n'est pas occupé ce qui est plutôt rare, personne pour entendre l'élaboration de leur plan. Il évitait d'ailleurs de prendre l'ascenseur seul, depuis qu'il s'était retrouvé coincer avec un couple en train de se galocher en montant trop vite dans l'ascenseur et sans vérifier les occupant. « Tu as reçu le carton d'invitation pour le bal au Buckingam Palace ? ». Le rapport le laisse perplexe. Elle a le don de passer d'une chose à une autre, ce qui lui donne un peu le tournis. « Ouais. ». Pourtant, il a bien l'impression qu'elle a autre chose derrière la tête ce qui ne le rassure pas du tout. Étrangement elle avait toujours un agenda secret envers lui, se plaindre à ce propos n'avait aucun effet, alors il l'a laissé dans ses délires. « Parce que je voulais savoir si tu as déjà pensé avec qui tu irais ? ». La subtilité, pas vraiment son fort. Avec n'importe quelle autre fille, il aurait pu penser qu'elle allait lui demander de l'accompagner et qu'elle essayait d'aborder le sujet de façon un peu détourner. Cependant avec elle, les chances étaient très élevées qu'elle essaye de le caler avec quelqu'un, probablement sa coloc encore une fois. Il se passe une main dans les cheveux par réflexe et grimace à l'endroit où sa complice a fait disparaître sa tignasse. « Pas vraiment, mais faut que je trouve quelqu'un sinon je vais me retrouver à y aller avec ma mère. Elle a fait quelques allusions très appuyées sur le sujet.. ». Il mime des guillemets prenant une voix plus aiguë pour tenter d'imiter sa mère. « Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas dansé, ça remonte à mon mariage. Je vais encore passer mon réveillon devant les bêtisiers de l'année ». Elle avait vraiment tenté de le faire culpabiliser lors de leur dernier repas familial, mais Milan ne s'était pas laissé avoir. Les combines de sa mère, il ne connaissait que trop bien. Les portes de l'ascenseur s'ouvre au bon étage, il se dirige droit vers le placard où il a planqué le scotch, en tentant d'apparaître le plus innocent possible. Les gens avaient tendance à se méfier en voyant Milan, mais encore plus quand Remy était à ses côtés. Le double d'ennui. Sans grandes difficultés, il récupère le scotch et se dirige sans attendre vers la chambre 215, le temps est compté. Il entrouvre légèrement la porte pour vérifier qu'il n'y a personne à l'intérieur de la pièce, heureusement que le petit con est en chambre individuelle. Milan fait signe à Remy que la voit est libre et s'engouffre à l'intérieur, il lui jette le scotch, tandis qu'il est déjà en train de fouiller les tiroirs du garçon. « Choppe la chaise, je fouille. ». Il ne faut pas longtemps pour repérer des trucs intéressants et qui mérite d'être scotché à la vue de tous. « Le magazine playboy il va au plafond direct ! ». Il l'envoie dans la direction de la jeune femme sans vraiment regarder où il atterrissait, trop occupé à rire de voir que même dans un hôpital un ado restait un ado.
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 14:10 par Invité
Il approuve rapidement son idée de coller les affaires de Satan au plafond. Et c'est tout naturellement que Remy sourit, fière d'elle. Ça lui semble normal, elle détient toujours les meilleures idées, et elle est géniale. Parfois, elle se dit qu'il devrait prendre le temps de la remercier plus souvent. Là, par exemple. Après tout, sans elle, Milan serait encore avec un bonbon collant dans les cheveux. Certes, il aurait aussi encore ses cheveux, mais ça, c'est une autre histoire. Alors, quand son regard se pose sur une affiche pour des sapins, c'est presque trop bizarrement que Remy change de sujet. A croire que son cerveau fait des connexions étranges entre les sujets. Satan, des sapins, un bal. « Pas vraiment, mais faut que je trouve quelqu'un sinon je vais me retrouver à y aller avec ma mère. Elle a fait quelques allusions très appuyées sur le sujet.. » Hilare, Remy détache ses yeux de l'affiche pour poser un regard amusé sur son ami. Elle s'était attendue à ce qu'il avoue avoir déjà une cavalière, mais certainement pas à ce que se soit peut-être sa mère. « Wouah, trop chou, Milan va offrir ses danses à sa maman. » Elle s'approche et, taquine, elle pince ses joues comme une grand-mère aurait fait à son petit-fils. Moqueuse, son sourire ne quitte pas ses lèvres et elle recule d'un ou deux pas avant de croiser ses bras contre sa poitrine. Impossible pour Remy de ne pas rire de la situation, encore plus lorsque Milan tente d'imiter sa mère. « Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas dansé, ça remonte à mon mariage. Je vais encore passer mon réveillon devant les bêtisiers de l'année » Les bêtisiers de fin d'année, autrement dit, un vrai fléau. A croire qu'ils ne connaissent que ça durant les périodes de fêtes à la télévision. Ça lui semble presque normal que sa mère tente d'y échapper. Surtout lorsqu'on sait qu'un bal est organisé par la ville. Même si du point de vue de Remy, un bal équivaut à une soirée niaise. Tout ce qu'elle fuit généralement. « Fils indigne, la pauvre. » Puis finalement les portes s'ouvrent sur un grand couloir, Milan se dirige directement vers un placard alors que Remy, chieuse, décide de prendre tout son temps. Elle trouve ça un peu bizarre qu'il y ait si peu de monde. D'habitude cet étage grouille de vie. L'infirmière accélère quand même le pas lorsque Milan lui fait un signe de la main. Il a entrouvert la porte pour passer la tête et visiblement, la chambre est vide. Il ne reste plus beaucoup de temps. A l'image de son ami, Remy pénètre dans la petite chambre 215 avant de refermer la porte. « Choppe la chaise, je fouille. » Elle a bien envie de rétorquer qu'il n'a aucun ordre à lui donner, mais ils n'ont pas le temps pour débattre sur ça. Satan risque de revenir dans sa chambre à tout moment. Elle attrape le scotch qu'il lui lance et s'en va tirer la chaise qui est cachée dans un coin. « Le magazine playboy il va au plafond direct ! » Elle se retourne à l'instant même où le magazine arrive dans sa direction. Et c'est en plein visage que Remy le reçoit. « Idiot. » grogne-t-elle avant de se frotter le front. Magazine en mains, elle commence à le feuilleter, à tourner une page, puis une autre et le referme dans un soupir. Que des pervers les mecs. A côté, Milan continue de sortir des objets à accrocher au plafond. « Attends, tu veux peut-être le regarder avant que je l'accroche ? » D'un pas, elle s'approche et sa main se pose sur le bras de Milan pour attirer son attention vers le magazine. L'expression sur son visage n'exprime qu'une profonde inquiétude. Toujours théâtrale la Remy. « C'est juste que... Je commence à m'inquiéter de ton absence de vie sexuelle et sentimentale. » Elle marque une pause avant de poser sa main sur son cœur. « Tu comptes te rendre à un bal en compagnie de ta mère, j'te rappelle. » Finalement, alors qu'elle rigole encore, Remy remonte sur le meuble, tire sur le scotch et accroche le magazine. « Tu veux être mon cavalier ? » demande-t-elle alors qu'elle scotche un nouvel objet. Mais c'est plus pour voir sa réaction que par réelle envie qu'il l'accompagne. Et aussi, peut-être, pour être certaine qu'il ne se trouve pas une cavalière d'ici le bal. Surtout qu'ils savent tous les deux, que Remy compte le caser avec sa colocataire.
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() message posté Mar 6 Jan 2015 - 14:09 par Invité
Le lancer de magazine ne préoccupe pas ses esprits, il s'apprête à reprendre sa fouille minutieuse quand une insulte de Remy le force à se retourner. « Idiot. ». Par réflexe, il envoie cingler une réplique qui rime, sans se demander pourquoi elle l'avait insulté dans un premier temps. « Nympho. ». Soudain, elle se met à se frotter la tête et il comprend qu'il a probablement visé dans le mil. Cette réalisation lui provoque un rire qu'il tente de contenir un peu, pour ne pas trop se faire remarquer, aussi bien par le reste de l'hôpital que par Remy elle-même. Pour tenter de calmer sa réaction, il s'applique à sortir d'autres objets du jeune homme, comme son téléphone portable, un MP3. Encore une fois, c'est la voix de Remy qui interrompt sa recherche. Décidément elle ne sait vraiment pas travailler en silence. « Attends, tu veux peut-être le regarder avant que je l'accroche ? ». Elle agite le magazine dans sa direction et il ne peut pas s'empêcher d'être exaspérée. « C'est juste que... Je commence à m'inquiéter de ton absence de vie sexuelle et sentimentale. ». Il lui lance un regard noir quand elle pose sa main sur son cœur, l'envie de lui envoyer un objet plus solide qu'un magazine en pleine poire le démange un peu. « Tu comptes te rendre à un bal en compagnie de ta mère, j'te rappelle. ». C'est tout Remy, ne pas pouvoir s'empêcher de le charrier sur quelque chose qu'il a dit en rigolant. Il n'y avait aucune chance qu'il passe son 31 décembre en compagnie de sa mère. À tout dire, il n'avait pas spécialement envie de le passer à un bal non plus. Les soirées bien habiller, coupe de champagne et danses traditionnelles ce n'était pas son monde. « Je te remercie d'apporter autant d'attention à ma vie sexuelle, si tu pouvais être aussi concentrée sur notre mission. ». C'est vrai qu'il n'avait pas la vie sexuelle la plus débridée, changer de filles toutes les nuits pas pour lui. Même les histoires purement sexuelles n'étaient pas sa tasse de thé. Alors, son célibat depuis quelques temps avait pour conséquence une disette sexuelle, ce qu'il avait l'air de mieux vivre que Remy apparemment. « Tu veux être mon cavalier ? ». Un rire massif, voilà tout ce qu'elle provoque chez lui. Il préférait encore passer sa nuit à graffer une oeuvre, plutôt que de devoir supporter cette chère petite à un bal. De devoir endurer ses remarques incessantes du genre « Je comprends pourquoi t'es toujours célibataire » et autres. « Sans façon. ». Il prend un air presque dégoûté, sachant très bien que Remy risque de se vexer d'une telle réaction de sa part, elle qui se prend pour miss monde. « Avec ta vie sexuelle et sentimentale si remplie, doit déjà y avoir une bande de maso à tes pieds... ». Oui, il fallait avoir un grain pour vouloir supporter une nana pareille. Déjà en temps que collègue et parfois amie, elle était difficile. Il jette un coup d’œil au plafond en constatant que leur blague commence à bien avancer et tend un nouvel objet à Remy pour qu'elle l'accroche. « Je crois que je l'ai laissé en 215, je vais aller vérifier... ». L'hôpital est loin d'être très bien insonoriser et Milan réagit à l'instinct en reconnaissant le numéro de la chambre. Quelqu'un s'apprête à pénétrer dans la pièce, alors il se jette sur Remy réalisant un placage ou une prise de catch selon le point de vue. Milan les envoie valser derrière le lit de la chambre de façon à ne pas être visible depuis la porte. Il a essayé d'amortir la chute au mieux pour qu'il n'arrive rien à Remy et qu'il n'ait pas à l'entendre se plaindre pendant le reste de la journée. La porte s'ouvre et il retient son souffle, avec l'adrénaline il ne se rend pas vraiment compte qu'il est collé à Remy et qu'une de ses mains est toujours sur ses fesses.
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() message posté Dim 11 Jan 2015 - 19:26 par Invité
Son regard se fait noir de colère alors que face à elle, Milan éclate d'un rire fort et bruyant. Il décline son invitation et grimace, dégoûté à cette idée. Lui qui se dit être son ami, il utilise leur amitié pour blesser son égo. Remy, elle ne s'était pas attendue à ça. Qu'il en rit, peut-être, mais qu'il soit écœuré et la recale ainsi, non. Mais c'est Milan, ça aurait dû lui sembler prévisible. Le fou rire qu'il lui offre alors irrite l'ancienne miss. Boudeuse, voir carrément vexée, Remy attrape le portable sur le lit avant de remonter sur la petite chaise. Hors de question de perdre face à lui même si pour l'instant, elle n'a plus la force de se moquer. Trop furieuse pour sortir une blague. Le plafond commence à bien se recouvrir. Elle se félicite d'être toujours douée, oubliant la présence désormais agaçante de Milan dans son dos. Prenant soin de ne plus accorder de crédit à Milan, sa main saisit le nouvel objet qu'il lui tend, au même moment qu'une conversation parvient à ses oreilles. Remy n'y accorde aucune attention, beaucoup trop concentrée sur le scotch qui colle à sa main. Elle lâche seulement un hoquet de surprise lorsqu'elle voit Milan lui foncer dessus. Ses bras entourent sa taille mais elle n'a pas le temps de réagir. Il les envoient voler de l'autre côté du lit, Remy se retrouvant alors plaquer contre son torse sur le sol. Pendant une seconde, elle ressent la désagréable sensation de ne plus avoir de souffle. Résultat de la chute, sans doute. Sous l'effet de l'adrénaline, son regard n'est attiré que par les pieds du médecin qui rentre dans la chambre. Il suffit qu'il contourne le lit pour les trouver là, enlacés sur le sol. Il parle mais Remy ne reconnaît la voix que de la personne qui l'accompagne. Une autre infirmière. Collègue dont miss Australia s'est amusée à coller la porte de son casier afin qu'il ne s'ouvre plus. Ils discutent un moment, prennent leur temps, alors que Remy laisse sa tête retomber contre le torse de Milan. Elle en aurait presque oublié sa présence. Ainsi que celle de sa main baladeuse. Elle tourne son visage vers le brun, surprise qu'ils soient si proches. Collés l'un à l'autre, allongés sur le sol. Il a eu le mérite d'amortir la chute, il ne la déteste pas complètement finalement. Sa main vient jouer dans ses cheveux, puis un doigt glisse sur ses lèvres. Chiante, comme toujours. Puis finalement, ne lâchant plus son regard, elle pose ses doigts sur la main qui se fait un peu trop aventureuse. Une grimace collée au visage, elle lui sert le même air dégoûté qu'il affichait plus tôt. Elle le regarde comme si il était le dernier homme dont elle aimerait les caresses. La vérité, c'est que la situation pourrait l'amuser si il n'avait pas pris plaisir à lui mettre un râteau. Les deux médecins finissent par repartir alors que Remy soupire bruyamment. « On se demande qui est maso là. » Elle murmure, puis repousse sa main. C'est Milan, évidemment. Il dit ça des hommes qui la fréquentent après tout. « On devrait partir. » Dans un mouvement, elle se redresse mais reste assise sur Milan pour observer par dessus le lit. Histoire de vérifier qu'aucun médecin ne revienne. Et lorsque la porte s'ouvre une énième fois, Remy revient se lover contre Milan. L'inconnu prétend avoir oublié son stylo puis repart. Dommage qu'elle n'ait pas entendu son nom, sinon elle se vengerait. Son visage désormais à quelques centimètres de celui de Milan, Remy hésite à se montrer chiante. Dans une autre situation, elle se serait montrée taquine et provocante. Qu'il soit son ami ou non. Mais elle boude encore. « En plus de six mois, je suis certaine que t'as jamais été aussi proche d'une fille. » Elle arbore son habituel sourire moqueur. De quand remonte la dernière relation de Milan, Remy ne s'en souvient plus. Elle s'approche au maximum, la notion d'espace vitale étant rompue depuis longtemps. Leur proximité donne l'impression qu'ils vont s'embrasser mais c'est une chose qui n'arrivera jamais. Elle veut juste l'emmerder. « Et encore, six mois, je suis généreuse. » Elle ajoute : « Tu fais un bon matelas en tout cas. » Sa main tapote le torse de Milan puis finit par glisser sur celui-ci avant que Remy ne se relève.
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() message posté Ven 30 Jan 2015 - 16:13 par Invité
Soudain il a la sensation d'être dans une scène de film, guettant l'arrivée imminente du personnage du méchant qui risque de les découvrir dans une situation compromettante. Il aimerait bien coller sa main sur la bouche de Remy, pour qu'elle arrête de faire autant de bruit en respirant, il psychote et s'imagine qu'on peut entendre la jeune femme à l'autre bout de la pièce. Il lève les yeux au ciel quand les deux personnes présentent dans la pièce se mettent à se taper la tchatche, il ne manquerait plus qu'ils commencent à s'envoyer en l'air pour compléter la scène. Milan serait complètement traumatisé s'il devait assister à la scène de sous le lit, surtout en compagnie de Remy, pas certains qu'ils arrivent à ne pas rigoler si c'était le cas. Finalement, elle tourne son visage vers le sien et il s'inquiète de ne pas pouvoir s'empêcher de rigoler, mais ce n'est finalement pas si difficile. En effet, elle commence à lui toucher les cheveux, déjà décimés, puis les lèvres, il aimerait pouvoir s'écarter et fuir, mais il ne peut pas sans prendre le risque de se faire repérer. Ses yeux doivent trahir sa détresse quand Remy prend un malin plaisir à lui signifier qu'il a une main beaucoup trop baladeuse. De plus, elle s'assure de bien lui faire comprendre que même s'ils étaient les deux derniers humains sur terre et que la survie de la race humaine reposait sur eux, elle ne voudrait en aucun cas qu'il s'approche d'elle. Milan se sent instantanément plus léger quand la porte se referme enfin et il aimerait pouvoir se barrer le plus vite possible de cette situation assez awkward. « On se demande qui est maso là.». Clairement lui pour être ami avec une nana pareille, mais il a bien compris qu'elle n'était pas d'humeur à entendre une remarque du genre. « On devrait partir. ». Enfin une bonne idée. Malheureusement, elle ne semble pas décider à le laisser se mouvoir pour autant. « Faut que t'arrêtes la glace devant les séries télés, va bientôt falloir appeler un médecin pour me réanimer. ». Il ricane de sa blague comme un crétin et soudainement elle revient se blottir contre lui, il la regarde un peu interloqué avant de comprendre que quelqu'un avait encore pénétré la pièce. « En plus de six mois, je suis certaine que t'as jamais été aussi proche d'une fille. ». Le plus triste dans l'histoire c'est que ce qu'elle dit est vrai pour une fois, alors il se contente de ne rien répondre, pour ne pas lui donner davantage de munitions contre lui. Elle se rapproche encore davantage de lui et il rêverait de pouvoir se téléporter ailleurs, n'importe où même dans le salon de sa mère à devoir supporter les feux de l'amour à la télé. « Et encore, six mois, je suis généreuse. ». Pire qu'un bulldog avec un os, elle ne lâche pas l'affaire, appuyant là où ça fait mal. « Tu fais un bon matelas en tout cas. ». Il soupire, ce qu'elle peut être énervante quand elle a décidé de faire sa chieuse. Au moins, elle se décide enfin à le laisser tranquille, la proximité devenait un peu trop étouffante à son goût. « Merci je suis flatté... ». Il peut enfin se remettre sur ses jambes, après avoir jeté un coup d’œil vers le plafond pour vérifier que tout était encore en place, il se hâte de se diriger vers la porte. « Aller viens on s'arrache ! ». Il passe la tête pour vérifier que la voix est libre et ressort finalement avec Remy sur ses talons, ils ne font que quelques mètres avant de tomber sur quelqu'un qui les regarde avec une tête suspicieuse. Forcément que les gens vont se faire des films, avec ses cheveux encore plus en bordel que d'habitude et leur tête de gens qui viennent de faire un truc suspect. L'infirmière les regarde avec un air entendu, comme si elle était au courant d'un grand secret sur eux. Aucun doute qu'elle s'imagine que Milan et Remy couchent ensemble. Une fois disparue de son champ d'écoute, Milan s'adresse à Remy. « Putain si elle raconte de la merde dans l'hôpital, déjà que j'arrive pas à trouver une nana, t'as pas intérêt à dire à tout le monde que je suis un mauvais coup. ». Il la regarde avec un air menaçant, sachant qu'elle serait complètement capable de profiter d'une fausse rumeur pour lui pourrir la vie. Il repère une chaise roulante dans le couloir et s'en saisit, sans se demander à qui elle pourra bien manquer. « Madame voudrait-elle que je la dépose quelque part avec mon bolide pour me faire pardonner ? ». Son accent croate est plus prononcé que d'habitude sur le coup, mimant un chauffeur de formule un qui s'apprête à démarrer à toute vitesse en même temps qu'il s'exprime. Il a tendance à foncer dans les couloirs, même quand ce sont des patients qu'il doit transporter, il a la côte avec les enfants à cause de ça. « Pas dit que je te pousse pas dans les escaliers à un moment, mais t'aimes vivre dangereusement non ? ». Il sait très bien que sa remarque finale risque de la piquer un peu, espérant qu'elle accepte sa proposition.
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() message posté Dim 1 Fév 2015 - 20:34 par Invité
« Je peux me charger de la réanimation. » Quoique, en y réfléchissant, Remy s'imagine le laisser, plutôt que de l'aider. Elle se relève, silencieuse, boudant à chaque fois un peu plus. La remarque sur son poids l'agace mais le contexte actuel ne lui laisse pas l'occasion de se venger immédiatement. Immobile, elle pose ses mains sur ses hanches et admire sa silhouette se rassurant sur la finesse de ses courbes. Milan a tort, comme toujours. Elle le suit dans le couloir sans un mot, sa coiffure désordonnée s'éloignant devant elle. Remy réalise à quel point elle lui a foiré sa coupe lorsque ses yeux s'attardent sur le trou en haut de sa tête. Ils croisent une infirmière qui les jauge comme si ils étaient deux mafieux qui viennent de dealer. Habituée à ce qu'on lui porte cette attention lorsqu'elle se retrouve en compagnie de Milan, Remy se contente de tirer sur son bras pour qu'il avance plus vite. « Putain si elle raconte de la merde dans l'hôpital, déjà que j'arrive pas à trouver une nana, t'as pas intérêt à dire à tout le monde que je suis un mauvais coup. » Coucher avec Milan, jamais de la vie. Elle ricane à cette idée et la scène s'ancre presque instantanément dans ses pensées. Ses collègues viendraient rapidement lui soutirer des informations alors que Remy prendrait un malin plaisir à raconter quel coup foireux peut être Milan Kovačić. Elle lit la menace sur le visage du jeune homme mais il en faudrait plus pour l'effrayer. « Elle devrait savoir que tu n'es pas mon genre d'homme. » Bien sûr, ils sont semblables lorsqu'il s'agit de faire des conneries. Mais pour le reste, ils n'ont quasiment rien en commun. Et Milan est probablement le genre de mec à avoir besoin de ressentir un truc pour la fille qui sera dans son lit. « Et qu'est-ce que j'y gagnerai à te défendre ? » Sa voix est empreinte de la même malice dont elle fait preuve lorsqu'elle veut emmerder quelqu'un. Jamais elle n'aurait pensé le faire chier, lui, son fidèle acolyte. Mais elle y trouve soudainement un amusement certain. « Avec le trou que tu as sur la tête, tu risques pas de séduire beaucoup de femmes de toute façon. » Un sourire narquois sur le bout des lèvres, elle croise les bras sous sa poitrine. A l'entendre, il ne séduit déjà pas beaucoup de femmes avec tous ses cheveux. Un rire moqueur s'échappe de ses lèvres. Pendant un temps elle avait pensé qu'elle pourrait lui trouver une copine, jugeant Romy, sa colocataire, comme la candidate idéale. Mais aujourd'hui, le taquiner sur son célibat devient plus drôle. « Madame voudrait-elle que je la dépose quelque part avec mon bolide pour me faire pardonner ? » Elle le dévisage, puis jette un regard suspect à la chaise roulante que Milan vient de trouver. Il semble fier et tout content de lui. Il pense vraiment que ça suffit pour se faire pardonner après le râteau qu'il lui a mis ? Remy, elle veut encore faire la gueule mais c'est gamin, sûrement enfantin d'être heureuse de voir ce maudit objet devant ses yeux. « Pas dit que je te pousse pas dans les escaliers à un moment, mais t'aimes vivre dangereusement non ? » S'il savait la vérité. Elle soupire, prête à tourner les talons pour s'éloigner de lui. Seulement Remy n'aime pas s'avouer vaincue. Encore moins lorsque c'est Milan son adversaire. « T'es chiant. Et puis déjà, il faudrait que tu arrives à me pousser. Avec tes bras maigrichons et mon poids que tu supportes pas, on risque pas d'aller très loin. » Elle accompagne ses mots d'un geste en direction de Milan pour toucher son bras. Elle ne lui ferait pas le plaisir de lui adresser un compliment. Pourtant sans un regard pour lui, elle s'installe sur la chaise, remet ses cheveux dans son dos et réfléchit à l'endroit où elle a envie de se rendre. « En route, cowboy. Direction la cafétéria. » Et alors qu'il démarre comme un expert de la course en chaise roulante, Remy se fait la promesse de venir le hanter si il la jette vraiment dans les escaliers. Ils détalent à travers les couloirs comme deux gosses et Remy éclate de rire lorsqu'ils manquent de foncer dans un mur. A cette vitesse, il ne faut pas longtemps pour qu'ils atteignent la cafétéria de l'hôpital que l'ancienne miss a toujours qualifié de « ridiculement petite ». Elle reste sur sa chaise et la tourne vers Milan. « Tu m'as donné envie de glace. Tu viens en manger une avec moi ? »
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