(✰) message posté Ven 6 Fév 2015 - 13:16 par Invité
Malgré sa mise en garde, elle se met à ricaner et il s'inquiète tout de suite de lui avoir donné des idées, il aurait peut-être mieux fait de fermer sa gueule sur ce coup-là. « Elle devrait savoir que tu n'es pas mon genre d'homme. ». Il sourit à sa remarque, parce qu'il est loin d'être vexé, il est même content de ne pas être son genre, il serait incapable de gérer l'attention d'une femme comme ça. « Et qu'est-ce que j'y gagnerai à te défendre ? ». Il fait mine de réfléchir un instant, mais il sait déjà ce qu'il va lui répondre, parce qu'il a toujours de quoi défendre en stock. Un bon farceur a toujours un plan en réserve. « La tranquillité d'esprit, savoir que je vais pas mettre du poil à gratter dans tes affaires de rechange. ». Normalement, il n'envisagerait pas de faire de Remy une de ses victimes, il s'attaquait surtout aux gens qu'il ne pouvait pas encadrer. Ceux qui le regardaient de haut ou regarder de haut d'autres personnels de l'hôpital, sa cible favorite était clairement les chirurgiens. Toutefois, il pourrait faire une exception pour Remy si jamais elle venait à raconter des crasses sur lui. Puis l'imaginer en train de psychoter à vérifier toutes ses fringues à la fin du service était plutôt jouissif. « Avec le trou que tu as sur la tête, tu risques pas de séduire beaucoup de femmes de toute façon. ». Aussitôt ses mains foncent dans ses cheveux, s'imaginant un cratère géant au milieu de sa tête laissant apparaître son crane. Si jamais Remy en a profité pour le défigurer, sa vengeance sera terrible. Son objectif du jour, passer chez le coiffeur après sa journée de travail, pour voir s'ils peuvent lui sauver la mise. Malgré tout, il lui propose quand même un tour en chaise roulante, après tout il vaut mieux rester dans les bons papiers de Remy Baldwin, vu les dégâts qu'elle fait déjà avec les gens qu'elle apprécie. Elle fait la difficile, mais cède finalement devant sa proposition. « T'es chiant. Et puis déjà, il faudrait que tu arrives à me pousser. Avec tes bras maigrichons et mon poids que tu supportes pas, on risque pas d'aller très loin. ». Ce qu'elle peut-être susceptible à rester focaliser sur cette histoire de poids, elle devrait se relaxer un peu, prendre les choses moins à cœur. « Je crois qu'il organise des cours de yoga à certaines heures, tu devrais voir pour t'inscrire. Puis tu devrais pas douter de la force croate ! ». Elle prend place sur la chaise et les cheveux de la jeune femme se retrouvent à sa portée, pendant une fraction de seconde il regrette de ne pas avoir de ciseaux sous la main, histoire de lui rendre la pareille, mais il vaut mieux ne pas remettre de l'huile sur le feu. « En route, cowboy. Direction la cafétéria. ». Ses yeux s'illuminent à la mention de la cafétéria, il avait complètement oublié son envie de redbull et pourquoi pas de manger quelque chose, cette histoire de chewing-gum dans les cheveux avait complètement modifié son programme. « C'est parti, attache ta ceinture ! ». Il rigole tout seul de sa blague, pas vraiment drôle, avant de démarrer. Vu que sa passagère n'est pas une petite chose fragile, il en profite pour aller plus vite qu'à son habitude, ce qui lui vaut les insultes de quelques personnes sur le chemin. À un moment, il fait mine de prendre la direction des escaliers, juste pour entendre Remy râler. Les blagues oui, mais jamais quand elles peuvent mettre en danger les personnes qui les subissent, il n'imagine même pas ce qu'il prendrait dans la gueule si Remy devenait une patiente de l'hôpital à cause de lui. La cafétéria se dessine devant eux, plus vite qu'il ne l'avait anticipé. « Tu m'as donné envie de glace. Tu viens en manger une avec moi ? ». Il la regarde bizarrement, un peu perplexe par la proposition, il ne dit jamais non à une glace même en plein hiver et malgré le fait qu'il ait failli perdre sa main en allant fumer dehors, mais sa proposition est tendancieuse. « Euhh... je t'ai donné envie de lécher ? Heureusement que tu t'attaques à une glace et pas à moi. ». L'idée lui procure un frisson, sans prévenir il relève la chaise de façon à faire glisser Remy en avant, soit qu'elle tombe comme une merde ou qu'elle se mette debout. Cela lui apprendra à le traiter de petits bras. Il dépose la chaise roulante dans un coin. « Mais si tu régales je veux bien une glace et une redbull aussi, sinon je risque de m'endormir sur un brancard et on sait tous à quel point c'est risqué. ». La dernière fois qu'il avait trouvé un étudiant en médecine endormi sur un brancard dans un couloir, il l'avait tout simplement déplacé jusqu'au toit de l'hôpital. Son seul regret est de ne pas avoir été là à son réveil. « J'ai testé fruit de la passion la dernière fois, c'est une tuerie tu devrais essayer, mais je suis plus d'humeur chocolat moi. ». Sourire rassurant et presque amical, pourtant la réalité est tout autre. Il a testé la glace au fruit de la passion il n'y a pas longtemps et celle-ci est tout simplement dégueulasse, aucun goût, sans saveur. Il espère que Remy n'a pas encore eu l'occasion d'y goûter.
« Euhh... je t'ai donné envie de lécher ? Heureusement que tu t'attaques à une glace et pas à moi. » Parce qu'il a vraiment cru qu'elle voulait le lécher lui ? Plutôt lui couper la langue que d'imaginer ça. Milan qui passe d'habitude pour le bon copain gentil montre une nouvelle facette de sa personnalité. Il a des scénarios tordus dans sa tête. « Non mais, je. Je suis pur et chaste de toute façon, je lèche personne. » Sa voix sonne bizarrement aiguë et son visage se décompose. Elle chasse avec difficulté l'image traumatisante qui se glisse dans ses pensées. Faut qu'il arrête de lui mettre des sales idées dans la tête. « Et sérieux, la prochaine fois, fais-moi le plaisir de garder tes fantasmes pour toi. » Elle secoue la tête. Doucement, le scénario qui commençait à se former dans sa tête disparaît. Et sans comprendre l'infirmière se retrouve sur les fesses. Là, comme ça, au milieu du couloir. Le fauteuil roulant a soudainement disparu. Aussitôt son visage se tourne pour chercher une explication. C'est avec surprise qu'elle observe Milan ranger la chaise dans un coin. Ah, il est comme ça lui ? Elle le croyait plus galant avec les femmes. « Mais si tu régales je veux bien une glace et une redbull aussi, sinon je risque de m'endormir sur un brancard et on sait tous à quel point c'est risqué. » Debout, elle passe un coup rapide sur son pantalon et sa blouse pour chasser les poussières. Genre il la prend pour sa serveuse attitrée ou quoi ? Bon, il vient de lui faire la promotion de la glace au fruit de la passion. Il sait comment la tenter au moins. Elle l'abandonne alors à une table et s'éloigne pour chercher leurs glaces. Au moment où elle reçoit son bol, elle réclame gentiment un supplément de poivre dans la glace au chocolat destinée à Milan. La fille qui sert hésite une seconde mais finit par lui donner. Remy a précisé que c'était pour un patient un peu dingue dans sa tête. « Remy est une amie vraiment géniale. » Joyeuse, elle pose le plateau devant Milan et prend place sur la chaise face à lui. « Merci, merci, je sais. » Ouais, elle s'auto-complimente, parce que Milan ne risque pas de le faire. Pourtant, il a le droit à son foutu redbull, il devrait la proclamer meilleure collègue au monde. Sans plus de cérémonie, ni d'un regard pour le médecin, Remy s'empare de sa glace, plonge la cuillère dedans pour goûter. Elle est affamée et s'était attendue à sentir une saveur sucrée et pétillante sur la langue. A la place de quoi, c'est un goût fade et sans saveur qui coule dans sa bouche. Pour ne pas montrer son dégoût, elle prend une nouvelle cuillère de la glace. Un sourire barre son visage et elle observe son ami. Il sait, bien sûr. C'est dégueulasse. Genre, vraiment. Il va regretter ce coup de fourbe. Alors, soudainement, Remy croise les bras sur la table et s'approche légèrement. Comme si elle voulait partager un secret avec Milan ou installer une certaine intimité entre eux. La vérité, c'est que Remy veut juste l'emmerder et le traumatiser un peu. « Tu sais que, tu m'as donné des idées. Avec la glace et ce que tu disais dans le couloir. » Charmeuse, elle lui adresse un regard entendu. Au même moment, son pied sort de sa chaussure pour remonter et glisser le long de la jambe de Milan. Le message ne pourrait pas être plus clair. Enfin avec Milan qui est sexuellement hors jeu, il y a un risque qu'il ne comprenne pas. Et Remy, ça l'éclate. Même s'il faudra qu'elle se désinfecte le pied après ça. Elle arrête de bouger son pied à côté du genou du croate. « Enfin, le caramel, c'est mieux que la glace pour mon idée. Tu veux que je te montre ? » Parce que, le caramel, c'est la vie.
Après avoir donné sa commande à Remy, la serveuse d'un jour, il va s'asseoir à une table située bien en évidence de la cafétéria. Histoire que si on l'accuse d'avoir fait la blague, une dizaine de personnes puissent attester qu'il était à la cafétéria au moment du crime. Il n'est pas vraiment rassuré de ce que Remy est capable de lui ramener, un jus de tomate à la place de sa redbull ou une saveur de glace que même les plus hardis n'oseraient pas essayer. « Remy est une amie vraiment géniale. ». Pour une fois, il n'a rien à redire en constatant que tout ce qu'il a demandé se trouve sur le plateau, il la remercierait bien, mais elle le fait déjà assez bien elle-même. « Merci, merci, je sais. ». Il s'empresse de se saisir de sa redbull pour en prendre une longue gorgée bien mérité, c'était de ça plus que de la glace dont il avait vraiment envie. Il ne perd pas une miette de la scène qui se joue devant lui, Remy tout contente de mettre dans sa bouche la glace dégueulasse qu'il lui a lui-même conseillé. Toutefois, Milan commence à douter, Remy donne l'impression d'apprécier cette saveur, après tout les goûts sont différents pour chacun. Si c'était le cas, il était vraiment dégoutté d'avoir loupé son coup. Il n'a même pas eu l'occasion de toucher à sa glace encore que Remy s'approche d'elle avec son air conspiratrice, il n'est pas franchement rassuré. Elle peut être vraiment flippante quand elle veut. « Tu sais que, tu m'as donné des idées. Avec la glace et ce que tu disais dans le couloir. ». Il lui faut un peu de temps pour déchiffrer de quoi elle parle, ils passent beaucoup de temps dans les couloirs tout au long de la journée. Son cerveau n'est pas programmé pour comprendre les idées bizarres de Remy du premier coup et heureusement. Soudain, il sent la pression de son pied sur sa cuisse et il est obligé de jeter un oeil sous la table pour vérifier qu'il n'est pas en train d'halluciner. Sa tête doit être horrifiée, ce dont elle est en train de parler est maintenant très claire de son esprit. « Enfin, le caramel, c'est mieux que la glace pour mon idée. Tu veux que je te montre ? ». Instinct de survie, il s'écarte violemment de la table, pour se libérer du pied un peu trop baladeur de Remy. Il s'installe à bonne distance de la table, de façon à pouvoir atteindre sa glace et sa canette, mais être hors de portée de la jeune femme. « Je comprends pourquoi ma mère me dit toujours de pas sortir sans mon sifflet antiviol, on sait jamais sur qui on peut tomber. ». Il a pris une voix un peu enfantine, mais adresse un regard menaçant à Remy pour qu'elle arrête de venir le toucher. On peut le considérer comme quelqu'un de tactile, mais dans cette situation, le pied n'a aucun autre but que de venir l'emmerder, le titiller. Ce qui l'énerve le plus, c'est de savoir que Remy doit se réjouir de le voir réagir de la sorte. « Puis on m'a apprit que c'était mal de jouer avec la nourriture, mais t'as dû louper cette leçon.... ». Milan préfère s'arrêter là, même si l'envie d'en remettre une couche ne lui manque pas en ajoutant un petit "parce que t'étais trop occupée à grimper sur je-ne-sais-qui sûrement.". Pourtant, il prend sur lui pour que la situation entre eux ne dégénère pas. Remy était son acolyte, alors autant reprendre ses bonnes habitudes en ne s'en prenant plus à elle. Le coup de la glace avait été un peu déloyal, surtout que c'était surtout Remy qui mourrait d'envie d'en manger une, il avait seulement suivi le mouvement. Il jette un coup d’œil vers sa glace au chocolat qu'il n'a pas encore touché et la pousse vers Remy en souriant fébrilement. « Comme tu m'as inspiré en étant une amie si géniale, j'ai décidé de te laisser avoir ma glace. ». C'était la meilleure offre de paix qu'il pouvait faire pour le moment, surtout que tout le monde aime le chocolat.
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(✰) message posté Lun 2 Mar 2015 - 18:57 par Invité
Remy, elle prend un malin plaisir à taquiner Milan. Encore plus à force de constater qu'il paraît choqué à chaque fois. Et lorsqu'il s'éloigne rapidement de la table pour échapper à son pied, sa réaction l'éclate. Ajoutons à ça sa tête horrifié et l'australienne se remet à rire. Son pied retombe contre sa chaussure avant qu'elle ne se penche sous la table pour la remettre correctement. C'est tellement simple de perturber Milan que Remy ne s'imagine pas s'arrêter. Même son regard furieux ne l'ébranle pas. « Je comprends pourquoi ma mère me dit toujours de pas sortir sans mon sifflet antiviol, on sait jamais sur qui on peut tomber. » Qu'est-ce qu'il ferait sans sa mama hein ? Milan, le gentil fils. Remy hausse les épaules. Peut-être devrait-elle se sentir vexer de son attitude quand elle tente une approche ou de sa façon qu'il a de la considérer. Mais il n'en est rien. Après tout, Remy ne cherche pas à le séduire, ça lui importe peu qu'il la fuit. « Puis on m'a apprit que c'était mal de jouer avec la nourriture, mais t'as dû louper cette leçon.... » C'est un appel à la provocation ce qu'il dit. A croire que le gentil Milan se laisse corrompre par le côté emmerdeur de Remy. Et elle, ça l'amuse. Elle a bien envie de rétorquer que, nuance, le professeur lui avait donné des cours particuliers. Toujours l'esprit mal placé, pas nouveau. Mais le croate semble déjà la considérer comme une dévergondée, elle n'a pas envie d'en rajouter. « Comme tu m'as inspiré en étant une amie si géniale, j'ai décidé de te laisser avoir ma glace. » Il pousse alors devant elle ladite glace au chocolat, comme un signe de paix. Ça fait deux fois qu'il veut s'excuser, il semble y tenir. Venant d'une autre personne, Remy aurait été étonnée. Mais avec Milan, il n'y a rien de surprenant. C'est normal pour lui d'être amical et généreux. Son offre lui rappelle qu'ils ne sont pas supposés s'en prendre l'un à l'autre. Ils sont les deux farceurs de l'hôpital, l'un va forcément avec l'autre pour les conneries. C'est implicite, presque évident. Pourtant, malgré son envie de conserver la bonne entente qui règne entre eux, Remy ne peut s'empêcher de vouloir emmerder encore Milan. « Tu sais que, c'est pas étonnant que tu sois seul si tu penses qu'une fille va t'agresser dès qu'elle te touche. » Son pied a seulement frôlé sa jambe, pas besoin de sifflet. Elle hausse les épaules en signe de désinvolture, même pas désolée de l'attaquer sur ce sujet. C'est tellement facile, comme ci Milan livrait lui-même les armes pour que Remy se moque. Elle ose même se demander si il s'est déjà retrouvé au lit avec une femme. Sûrement pas l'endroit idéal pour le questionner alors Remy reste muette sur ses doutes. Faudra quand même lui poser la question. « Et la glace, c'est pour t'excuser de m'avoir conseillé d'en prendre une écœurante ? » D'un signe de tête, elle désigne la glace au fruit de la passion. Bien sûr, il n'a aucune idée que Remy aussi a tenté de pourrir sa nourriture. Alors elle fait le choix de ne rien dire pour le moment. Son regard passe de la glace à Milan puis revient sur le bol qui lui fait face. Dans la logique, Remy devrait aussi s'excuser, mais aucun pardon ne s'échappe de ses lèvres. Son instinct lui souffle de saisir sa chance et de provoquer un peu plus son ami. Un sourire nait sur son visage au moment où elle laisse sa cuillère glisser dans la glace. « Bon, Remy accepte tes excuses. » Ses yeux scrutent le chocolat à la recherche des grains de poivres. Mais ils sont désormais cachés sous le chocolat. « Par contre, négatif pour la glace. J'ai mis du poivre dedans. » Sa cuillère cogne contre le bol au moment où elle relève les yeux vers son ami. Elle aurait pu faire pire. Et c'est vrai, Remy a l'impression d'avoir été trop gentille. Elle aurait pu trouver une énième excuse ou tactique pour la lui faire manger, mais Milan ne mérite pas ça. Première et dernière fois que Remy Baldwin se prive d'emmerder un ami. Il gagne cette partie parce qu'il est son acolyte et qu'elle n'est pas supposée jouer contre lui : règle numéro une. Et aussi parce que l'australienne a déjà une idée du prochain coup foireux qu'elle fera à Milan. Elle lui offre du répit, du calme avant la tempête. Lui laisser l'espoir qu'elle ne l'emmerdera plus. Ses mains saisissent le bol avant qu'elle ne repousse sa chaise. « Je vais l'offrir à un interne avant qu'elle ne fonde. » A un interne ou à Naël, why not. Un pas en avant et Remy se stoppe à côté de la chaise de Milan. « Tu m'accompagnes ou t'as besoin de l'accord de mama Kovačić pour trainer avec une fille ? »
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(✰) message posté Lun 9 Mar 2015 - 10:21 par Invité
Milan et le chocolat, c'est une grande histoire d'amour. C'est un privilège qu'il veuille bien partager sa glace avec Remy, mais malheureusement tout ce qu'il récolte c'est plus de moqueries de la jeune femme. « Tu sais que, c'est pas étonnant que tu sois seul si tu penses qu'une fille va t'agresser dès qu'elle te touche. ». Décidément elle n'allait jamais le laisser tranquille avec son célibat, il espère vite retrouver une copine pour pouvoir fermer son caquet à la petite australienne. Même s'il se demande s'il lui en parlerait, elle serait capable de faire fuir toute copine potentielle avec son comportement. Il commençait presque à regretter de lui avoir tendu sa glace qui lui faisait toujours de l'oeil au milieu de la table. « Et la glace, c'est pour t'excuser de m'avoir conseillé d'en prendre une écœurante ? ». Pas gêné du tout de s'être fait démasquer, il se contente de sourire fièrement. Finalement, elle avait quand même découvert que la glace était dégueulasse. La cuillère s'enfonce dans la glace et il s'attend à la voir disparaître en un instant. « Bon, Remy accepte tes excuses. ». Encore heureux qu'elle acceptait, alors qu'elle était déjà en train de manger sa glace. Manquerait plus qu'elle refuse ses excuses, mais dévore sa glace quand même. « Par contre, négatif pour la glace. J'ai mis du poivre dedans. ». Les yeux de Milan vont de la glace à Remy, son expression inchangée pendant quelques secondes avant de finalement se mettre à rire. Il l'avait échappé de peu, comme quoi les bonnes actions étaient toujours récompensées. Lui, le roi de la farce n'allait pas faire la gueule pour si peu, même s'il avait malencontreusement manger la glace, il aurait probablement réagi de la même manière. « C'est un peu classique le poivre, t'aurais pu faire mieux. Le wasabi dans la glace à la menthe c'est ma préférée. ». Déjà qu'il ne sait pas cuisiner, il ne faut jamais accepter de nourriture de sa part même s'il s'agit d'une simple glace. Il est quand même un peu touché de voir que Remy a renoncé à sa blague contre lui, à sa place Milan l'aurait sûrement laissé la manger. « Je vais l'offrir à un interne avant qu'elle ne fonde. ». Il scanne les tables voisines pour voir qui risque d'être la victime à sa place, mais ses cibles favorites ne sont pas dans les parages, puis elle ne lui aurait certainement pas laissé choisir la victime de toute façon. Elle s'arrête à côté de sa chaise et il est soudainement très inquiet pour ses cheveux. Elle s'était montrée presque gentille et rationnelle face à sa blague, il s'attendait à ce qu'elle change d'avis à chaque seconde pour lui laisser tomber la glace sur la tête. « Tu m'accompagnes ou t'as besoin de l'accord de mama Kovačić pour trainer avec une fille ? ». Regard noir vers elle, mais il s'empresse de se lever de sa chaise pour ne pas risquer de se faire attaquer sans pouvoir réagir. « Je vois pas de fille, juste un robot programmer pour emmerder le monde. ». Milan avait définitivement mater trop de dessins-animés et trop jouer au jeux-vidéos, il rigole tout seul de sa demi-référence de geek. Pas étonnant qu'il soit toujours célibataire celui-là. En rejoignant Remy debout, il aperçoit une interne avec qui il a un compte à régler. Celle-ci est une kleptomane en série, ayant déjà dérobé plusieurs briquets à Milan, bien qu'elle nie catégoriquement par la suite. À part ça, c'est une fille charmante que tout le monde apprécie. S'il veut que Remy la choisisse, il va devoir se montrer imaginatif. « Tu vois celle qui vient de s'asseoir ? ». Il désigne discrètement la table où plusieurs internes sont assis, heureux, se prenant pour les rois du monde. « Elle a dit que les infirmières étaient le bas de la chaîne alimentaire de l'hôpital, j'ai bien essayé de lui dire que vous étiez essentiel, que sans vous le monde ne tournerait pas rond, mais rien à faire. ». Un peu de flatterie pour détourner l'attention de Remy de ses manigances. Puis, ce n'est pas entièrement faux, il a le plus grand respect pour le travail des infirmières, dont l'importance est souvent sous-apprécié. « Elle aurait dit que les australiennes devaient être vraiment pas terribles, pour que tu sois élue miss. Que si c'était ça, elle pouvait être miss monde. ». Ce ne sont que de petits mensonges pieux, pour qu'elle donne la glace à cette interne en particulier. Soudain Milan réalise à qui il vient de dire ça. Remy, la tornade ambulante, qui rentre dans le tas et n'a pas sa langue dans sa poche. Avec horreur il comprend son erreur, elle ne se contentera jamais de seulement lui donner la glace.
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(✰) message posté Lun 16 Mar 2015 - 11:05 par Invité
« Je vois pas de fille, juste un robot programmer pour emmerder le monde. » Milan, le prototype parfait du geek, avec des références de geek, empoté avec les filles et toujours dans les jupes de sa mère. Elle ricane à la simple pensée que ses personnages dans les jeux vidéos puissent avoir plus de succès que lui auprès d'une femme. « Avec un peu de chance, je suis programmée aussi pour répondre à tous tes désirs. » Elle le regarde avec un sourcil haussé, parce que ça l'éclate de le faire flipper. « Tu vois celle qui vient de s'asseoir ? » Remy tourne la tête en direction de la table que Milan indique. Un simple hochement de tête pour confirmer qu'elle voit bien de qui il parle. « Elle a dit que les infirmières étaient le bas de la chaîne alimentaire de l'hôpital, j'ai bien essayé de lui dire que vous étiez essentiel, que sans vous le monde ne tournerait pas rond, mais rien à faire. » D'abord un peu étonnée, Remy observe Milan puis la fille désignée. Son visage lui est familier. Et il lui faut quelques minutes pour se rappeler d'où elle la connait dans l'hôpital. Une semaine plus tôt, elle s'était retrouvée dans son service et les deux femmes s'étaient parlées des dizaines de fois depuis forcément. Elle n'a rien à lui reprocher, ni son travail, ni son attitude avec elle en tant qu'infirmière. Alors, évidemment, savoir ce genre de chose la surprend bien qu'elle n'en dise rien. « Elle ? T'es certain ? » Elle s'étonne. A l'entendre, il lui a parlé et a défendu les infirmières, elle ne devrait pas douter. « Elle aurait dit que les australiennes devaient être vraiment pas terribles, pour que tu sois élue miss. Que si c'était ça, elle pouvait être miss monde. » Insulte à sa couronne. « C'est une blague. » Cette fois-ci son regard se fait plus noir alors qu'elle s'imagine parfaitement lui jeter la glace au visage. Règle universelle, on ne touche pas à son pays, ni à son titre de miss. Milan qui s'intéresse aux ragots et aux rumeurs, pire qu'une fille. Même si cette fois-ci, ça se montre étrangement utile. Elle croise ses bras, furieuse qu'à nouveau on se moque de son titre. Ça devient récurrent et pénible. Son regard ne lâche plus la fille alors que l'australienne bouillonne sur place. Elle en oublierait presque la présence de Milan à ses côtés. C'est parce qu'il bouge que Remy réagit enfin. « Et puis, pourquoi t'as rien fait ? Qui t'a dit ça ? » Agacée par la simple pensée qu'il ait écouté les potins sans réagir, elle ne sait plus si elle doit jeter la glace sur l'interne ou sur Milan. Elle se persuade que c'est la fille qui est coupable et laisse un simple soupir s'échapper de ses lèvres pour se calmer. « Attends-moi ici, camarade. » qu'elle dit d'un coup avant de s'éloigner sans lui laisser l'occasion de répondre à sa question. Elle lui fait un signe de la main, comme un soldat aurait fait pour saluer un compagnon. Il a trouvé la cible parfaite pour manger la glace, c'est pour ça qu'il fait un si bon acolyte finalement. Même si elle n'arrive toujours pas à comprendre qu'il ait pu écouter les ragots sans rien faire. Alors, plus elle avance, plus elle doute. Pourquoi défendre les infirmières mais ne pas réagir quand il entend du monde colporter des conneries sur le dos de son amie ? Parce qu'il sait à quel point elle s'énerve quand on insulte son titre de miss. Avant qu'elle n'atteigne la table convoitée, son regard se pose à nouveau sur Milan. Paye l'ami. Elle le jauge de la tête aux pieds alors que le doute s'agrandit. Difficilement Remy tente de se convaincre qu'il dit vrai. Pourtant, à la table, la fille – la cible – semble heureuse que l'infirmière vienne la saluer. Elle garde visiblement un bon souvenir de son travail avec Remy. Si elle est hypocrite, alors elle joue merveilleusement bien, l'australienne la soupçonne d'être sincère. Et encore une fois, sa conscience lui souffle que c'est Milan le fourbe. Les deux femmes échangent quelques paroles de politesse avant que Remy ne rebrousse chemin pour revenir vers son ami. Elle aurait dit, elle aurait dit. L'infirmière lève les yeux au ciel. « Milan, je crois qu'on a une taupe dans nos rangs. » Elle chuchote et son visage fait des allers-retours entre Milan et l'interne pour peaufiner le personnage. Mais ils sont deux, par déduction, le traitre, c'est lui. Alors, sans prévenir, elle jette la glace désormais liquide, au visage de son ami. « C'est cadeau. » Et sans rien ajouter, elle le contourne pour partir.
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(✰) message posté Lun 16 Mar 2015 - 16:58 par Invité
La sensation qu'il a eu une bonne idée en inventant ces rumeurs sur l'interne se dissipe très vite, se transformant par un mauvais pressentiment. « C'est une blague. ». Oui, Remy a sa tête qui fait peur. Bon si on demande à Milan, la Remy dans son état normal fait déjà peur, alors une Remy en colère lui donne presque envie de prendre la fuite. Au cas où elle découvre la supercherie, mais il est joueur et n'a pas envie de louper la scène où l'interne s'en prend plein la gueule. « Et puis, pourquoi t'as rien fait ? Qui t'a dit ça ? ». Elle braque son attention sur lui et il est tout de suite inconfortable sous son regard scrutateur. Pas la peine de s'enfoncer davantage en mêlant une autre personne à cette histoire. Il espère vraiment qu'elle arrêtera de poser autant de questions, sinon il était fichu, il avait raconté cette histoire sans la préparer avant. Heureusement pour lui, une Remy en colère ne tient pas en place bien longtemps. « Attends-moi ici, camarade. ». Encore une fois, l'envie de s'enfuir comme un lâche revient, pourtant il ne peut s'empêcher de suivre du regard Remy sans pouvoir se détacher. Comme lorsqu'on regarde un mauvais film et qu'on sait déjà ce qui va se passer ensuite, mais on ne peut pas s'empêcher de continuer à mater. Milan ne peut pas entendre ce qui se dit à la table, mais rien qu'en voyant le langage corporel entre Remy et l'interne, il sait qu'elles ne sont pas en train de s'embrouiller. Ça sent le roussi pour lui. Puis le dernier regard qu'elle lui a lancé était loin d'être rassurant, comme si elle doutait de lui. Alors, quand elle commence à marcher vers lui de façon déterminée, avec toujours la glace à la main. Milan commence à se chier dessus, mais il est trop tard pour se dérober ou se cacher sous une table. Pour ne pas passer pour un dégonflé, il tente d'apparaître confiant, même si intérieurement il sait déjà la sentence venir. Ça lui apprendra à jouer avec le feu. Même s'il espère que Remy soit dans un moment de bonté et l'épargne, il n'y croit pas trop la connaissant. « Milan, je crois qu'on a une taupe dans nos rangs. ». Il déglutit, il doit ressembler à un gamin qu'on a surpris la main dans la boite à cookies. Son dernier espoir est que Remy soit vraiment blonde et qu'elle parle de l'autre interne, mais là encore il n'y croit plus vraiment. Sans surprise Milan se bouffe la glace dans la face et comme sa chance est complète aujourd'hui, y'en a aussi dans ses cheveux. « C'est cadeau. ». Remy s'en va et sur le coup, il ne tente pas de la retenir. Parce qu'il était déjà à la bourre sur son planning et qu'il devait passer d'urgence se débarbouiller et changer de T-shirt si possible. Foutu Remy. Machinalement Milan se lèche les lèvres, grimaçant un peu à cause du goût du poivre. « Ça sent même pas le poivre d'aborddddd ! ». Il dit ça en direction de Remy, même s'il n'est pas certain qu'elle ait pu l'entendre. De tous les endroits de l'hôpital, c'était dans la cafétéria qu'il avait fallu qu'elle l'affiche. Tous les gens le fixant en train de rigoler, il se met à rire aussi, parce que sur le coup il l'avait vraiment bien cherché. Pour autant, il n'a pas envie de rester avec tout le monde qui le fixe de la sorte, sans pour autant partir en courant, il s'éloigne à grandes enjambées vers le premier point d'eau qu'il trouvera. Le voilà dans les toilettes de l'hôpital, face à un miroir ridiculement petit, tentant d'enlever toutes les traces de chocolat de son visage. Les patients risquaient de faire une drôle de tête en le voyant sinon. Soudain son regard s'attarde sur ses cheveux ou plutôt l'absence de cheveux là où le malabar s'était logé précédemment. Un sacré trou pour un si petit chewing-gum, elle s'en était donnée à coeur joie de ruiner sa coupe. « Oh l'enflure. ». Et même là, il ne peut s'empêcher de rigoler en prenant ses cheveux entre ses doigts pour mieux inspecter les dégâts. Un jour Remy lui paiera, il se le promet.